Le Sénégal a tenu son rang en empochant hier, jeudi 23 septembre son ticket pour les demi-finales de l'Afrobasket "Yaoundé2021". C'est aux dépens du Mozambique qu'il a surclassé sur la marque de 74 à 46. Les «Lionnes» scellent du coup leurs retrouvailles avec les D-Tigress du Nigeria, doubles championnes d'Afrique en titre, qu'elles vont croiser ce vendredi 24 septembre.
L 'équipe du Sénégal a décroché hier, jeudi 23 septembre, au Palais des Sports de Yaoundé, son ticket pour le dernier carré de l'Afrobasket féminin après le succès obtenu face au Mozambique en quart de finale. Les Lionnes ont tout simplement surclassé les Mambas en s'imposant sur le score de 74 à 46. Un large score qui reflète une large domination de la bande à Mame Marie Sy (17 points).
Les Mambas n'ont fait illusion que durant le premier quart-temps où elles réussissent à rivaliser aussi bien sur le jeu extérieur que sur le jeu intérieur. Elles profitent surtout des espaces laissés dans la défense pour mettre des paniers faciles et ensuite à être au contact des vice-championnes sur le scoring et même à mettre des faciles (10- 6 et 10-10; 5e). Ce qui oblige le coach Moustapha Gaye à demander aussitôt un temps mort pour réajuster et pour remonter ses joueuses. Dans le sillage de Yacine Diop, les Lionnes ne tardent pas à retrouver la bonne carburation et assurer d'entrée le gain du premier quart-temps (21-13).
Le score va aller crescendo à l'entame du deuxième acte où l'équipe du Sénégal parviendra avec une défense agressive à couper les lignes de passes. Suffisant pour faire déjouer l'adversaire et le confiner à deux petits points inscrits en 8 min (32-22; 8e). Sortie sur le banc, Couna Ndao relance la machine grâce à une bonne adresse sur les tirs à longues distances. Les Lionnes ne tardent pas à creuser l'écart avant de le porter à plus 15 à la mitemps (37-22). Au retour des vestiaires, les Lionnes ne lâchent pas la pression en défense. Elles poussent l'adversaire à la limite de la possession et des 24 secondes et interceptent les balles.
Avec une Mame Marie Sy en verve sur les tirs primés et une Oumou Khayri Sarr "Toch" (8 points), retrouvée sur les passes décisives, les Lionnes déroulent et asphyxient les Mambas du Mozambique avec un corset de 23 points d'écarts au terme du 3e quart-temps (61-38). Assis sur un matelas confortable, le Sénégal aborde le dernier quart-temps avec plus d'assurance. Le coach du Sénégal repose ces cadres et laisse le soin à Maty Fall, Ndeye Fatou Ndiaye, Madjiguene Sene et autres Irma Diémé tenir à bonne distance les coéquipières de Anabela Seda et Cossa. Bintou Diéme (10 points) et ses coéquipières terminent en roue libre. A l'arrivée une victoire avec plus 28 points d'écarts (74 à 47).
La qualification en poche, les Lionnes scellent du coup leurs retrouvailles avec les D-Tigress du Nigéria qu'elles retrouvent ce vendredi en demi-finale. Les Nigérianes se sont hissées dans le dernier carré en exerçant une large domination sur l'équipe de la Côte d'Ivoire (72-56). Pour cet ultime virage, les protégées de Moustapha Gaye savent ce qui les attendent et doivent batailler ferme pour espérer détrôner les doubles tenantes du titre portées encore par sa tête de file Ezinne Kalu.
Avec quatre victoires en autant de finales d'Afrobasket (2003, 2005, 2019), dont deux face au Sénégal (2005 et 2019), le Nigeria s'est déjà affirmé comme l'équipe à battre sur la scène africaine. Elle est aujourd'hui plus proche d'un nouveau record. C'est celle de remporter trois trophées successifs. Pour le moment seul le Sénégal a réussi cette performance dans les 80. En Afrique, le Sénégal reste pour le moment le pays le plus titré avec ses onze sacres.
DEUX VILLAGES FANDENE ELECTRIFIES
Le maire de Fandène, Augustin Tine, a procédé jeudi, à la mise en service de l’électricité à Toubagol et Mbayène Peul, deux hameaux de sa commune.
Fandène (Thiès), 23 sept (APS) - Le maire de Fandène, Augustin Tine, a procédé jeudi, à la mise en service de l’électricité à Toubagol et Mbayène Peul, deux hameaux de sa commune.
En compagnie du directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitèye, de conseillers municipaux et autres notables de la commune, M. Tine, par ailleurs ministre d’Etat, a officiellement lancé le fonctionnent du courant électrique, longtemps attendu par ces deux hameaux habités par des éleveurs peuls.
’’Je suis content pour ceux qui y ont cru et pour ceux qui n’y ont pas cru’’, a dit Augustin Tine, lors de la cérémonie de mise en service, à Mbayène Peul, en remerciant les populations de ces deux villages pour leur patience.
Augustin Tine a d’emblée loué la vision du président Macky Sall, dont émane le Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC), à la base de l’électrification de ces deux hameaux et de bien d’autres à travers le pays. Un programme qui inspire bien d’autres pays encore, a-t-il relevé.
’’Je vous avais dit que mon objectif était de faire en sorte que cette jeunesse puisse avoir de l’électricité, apprendre pour être en compétition avec les enfants du monde entier’’, a dit le maire ministre.
Les bénéficiaires de cette installation ont par la voix de leurs chefs de village, de leurs responsables jeunes et femmes loué cette réalisation, qui les épargnera désormais de s’éclairer à la bougie, tout en leur ouvrant des opportunités de développement économique et de bien-être.
Le travail reste encore, a relevé Augustin Tine, évoquant d’autres villages non encore électrifiés, qui attendent leur tour.
’’La position géographique ne doit plus être une source de discrimination pour accéder à l’électricité’’, a dit pour sa part, Pape Demba Bitèye, notant que cela est en droite ligne de l’équité territoriale chère au président de la République.
Cette dynamique est orientée vers l’électrification universelle à l’horizon 2025, a-t-il laissé entendre.
Invitée de la Matinale présentée par Alassane Samba Diop sur itv, Penda Mbow regrette la disparition progressive du débat intellectuel au Sénégal.
MACKY COURTISE L’ÉLECTORAT MOURIDE
Hôpital flambant neuf, plusieurs milliards d'investissement pour l’assainissement, paiement des salaires des fonctionnaires dès le jeudi 23 septembre... Le président poursuit son opération de charme pour conquérir la cité religieuse
Inauguration en grande pompe d’un hôpital de niveau III. Plus d’une vingtaine de milliards pour résoudre le problème d’assainissement. Paiement des salaires des fonctionnaires depuis hier, jeudi 23 septembre. Le président de la République, Macky Sall, qui peine à remporter une élection dans le département de Mbacké englobant la ville réligieuse de Touba, poursuit pourtant son opération de charme pour conquérir l’électorat mouride. En plus d’être le chef de l’Etat ayant fait du Grand Magal de Touba, une journée fériée en 2013, Macky Sall, a offert un pont en faisant de ce lundi 27 septembre une journée chômée et payée.
Un pont ! C’est ce qu’a décidé le président de la République en déclarant le lundi 27 septembre, lendemain du Grand Magal de Touba, journée chômée et payée. La décision a été prise hier, jeudi 23 septembre, par le Chef de l’Etat. «Monsieur le président de la République a pris, ce 20 septembre 2021, le décret 2021-1203 par lequel il déclare la journée du lundi 27 septembre 2021 pont et fériée. Il met de la sorte en vigueur l’article 8 du décret n°74 - 1125 du 19 novembre 1974 fixant le régime de la fête nationale et du premier mai et celui des autres fêtes légales», lit-on dans un communiqué du ministère du travail, du dialogue social et des relations avec les Institutions.
Le document de préciser que «cet article confère au président de la République la prérogative de déclarer, par décret, pont et fériée, une journée ne figurant pas dans la liste des fêtes légales, à condition que cette journée soit comprise entre une fête légale et un dimanche ou, à tout le moins, accolée à une fête légale». A signaler que le lendemain du Magal de Touba n’a jamais été un jour férié.
C’est la journée de la commémoration du départ en exil du fondateur du mouridisme qui l’est conformément à la loi N°2013-06 du 11 décembre 2013, qui est aussi une œuvre du président Macky Sall. Celle-ci dans son article 4 dit que «la fête nationale, la Tamxarit, la journée du Grand Magal de Touba et la journée du 1er mai sont chômées et payées». Cette décision vient s’ajouter à de nombreux autres projets d’envergure initiés par les autorités pour la cité religieuse. Un l’hôpital de niveau 3 y a été inauguré en grande pompe par le président la République, Macky Sall, samedi 18 septembre.
La structure a couté 40 milliards F CFA. D’une capacité de 300 lits et doté de 300 lits l’hôpital doit mettre un terme les évacuations des malades venant de Touba vers Dakar. Parmi les décisions étatiques, il y a aussi le payement du salaire des fonctionnaires hier, jeudi 23 jeudi à cause du Magal, comme l’a précisé un édit du ministre des Finances. La cité religieuse a été durement approuvée par les inondations cette année. L’Etat du Sénégal a décidé de venir en aide à ses impactés par le déblocage d’une enveloppe de 27 milliards.
En réunion préparatoire de cette 123ème édition du Magal, le ministre de l’Intérieur et la sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a annoncé le relogement des sinistrés de Touba. Sur le site du gouvernement, le bureau d’information gouvernemental (Big) explique que les travaux d’urgence à Touba, d’un montant de 04 milliards FCFA, vont renforcer la capacité de la pompe du bassin de Keur Niang qui était de 2830 m3/jour avec un rajout de 2000 m3/jour, dans le cadre du plan d’Organisations des secours (Orsec).
De plus, dans le cadre de la deuxième phase du plan d’assainissement de Touba, l’Etat du Sénégal a dégagé une enveloppe de 23 milliards FCFA. 5 milliards FCFA viendront renforcer le dispositif d’assainissement déjà existant, alors que les 17 milliards FCFA seront dédiés aux quartiers qui jusque-là n’ont pas encore été impactés par les réalisations de la phase 1 du plan d’assainissement de Touba. Mieux, rappelle le bureau d’information gouvernemental, dans le cadre du programme d’assainissement des 10 villes d’un coût global de 60 milliards de francs CFA, destiné à dix villes sénégalaises, Touba est bénéficiaire d’une enveloppe de 15 milliards FCFA.
Il y a aussi l’autoroute Ilaa Touba, un projet qui a contribué à la facilitation des déplacements à la cité religieuse. Le lien entre le président de la République Macky Sall et Touba c’est aussi le programme de modernisation des cités religieuses. Les visites du chef de l’Etat à Touba sont des occasions qui se comptent à la pelle. Cependant, Touba un des électorats les plus importants du pays, n’a jamais été favorable au leader de l’Alliance pour la République (Apr). La cité est restée fidèle au Parti démocratique sénégalais (Pds) du président Abdoulaye Wade avant que c’est l’actuel président du Conseil économique social et environnemental, Idrissa Seck n’y prenne ses marques. N’empêche le président de la République, Macky Sall poursuit son opération de charme.
KEEMTAAN GI - PROSTITUTION POLITIQUE
Que faut-il encore penser de la pratique de la politique dans ce charmant pays ? Elle est à mille lieues du sens noble de la praxis énoncée par des hommes d’éthique. C’est à dire telle qu’elle se pratiquait, il y a plus de quarante ans dans ce pays. A l’époque, la confrontation des idées était forte et féconde, le respect mutuel de mise en dépit des différences. Les acteurs se nourrissaient d’idéologies et étaient animés de convictions fortes. Ils vivaient et mourraient pours leurs certitudes. Dignes dans la misère et refusant toutes compromissions jusqu’à… la tombe. Des hommes et femmes qui ont donné de leur vie pour un pays libre et démocratique. Torturés, subissant mille brimades, ils sont restés debout, refusant toutes allégeances destinées à tuer l’idéologie qu’ils portaient dans la conscience. Pauvres mais dignes étaient ces hommes politiques qui n’avaient d’autre préoccupation que de servir l’Etat, ou l’intérêt général, refusant de cirer les bottes au Prince. Cette façon de faire la politique a cédé la place à une pratique que l’on pourrait bien comparer à de la prostitution. Il ne faut pas avoir peur des mots en se réfugiant derrière une pusillanimité de mauvais aloi. On se prostitue maintenant pour des postes de sinécure et pour être proche du Prince. Et l’on prétend que l’on vient pour sauver le pays. Ce qu’ils font, ces messieurs et dames, constitue la plus belle escroquerie politique de ces vingt dernières années. Pour ce faire, la tendance est de créer un parti politique ou un mouvement. S’il y a des centaines de formations politiques dans ce pays de paradoxes, il y a encore plus de mouvements. Tous portés pour la plupart par des « prostitués ». Des gens de peu d’éthique et qui n’attendent que l’occasion pour se « vendre » au Prince, la voie royale pour s’enrichir en un quart de tour. Et quand dépité, le Chef les lâche, ils retournent à la case départ, lançant des missiles en sa direction. L’éthique et l’idéologie, ne leur en parlez surtout pas car, eux, ils font dans le racolage. Autant dire que ce sont des hommes ou des femmes de petite vertu. KACCOOR BI
MAGAL DE TOUBA MACKY SALL DECRETE LUNDI FERIE
Après avoir autorisé à payer les salaires et pensions des agents de l’Etat ce jeudi 23 septembre, le président Macky Sall a décidé encore d’honorer Serigne Touba à l’occasion du Magal célébré le dimanche 26 septembre. C’est ainsi que le lundi 27 septembre est déclaré pont et férié. « Le chef de l’Etat met de la sorte en vigueur l’article 8 du décret n° 74-1125 du 19 novembre 1974 fixant le régime de la fête nationale et du premier mai et celui des autres fêtes légales. Cet article confère au président de la République la prérogative de déclarer, par décret, pont et fériée une journée ne figurant pas dans la liste des fêtes légales, à condition que cette journée soit comprise entre une fête légale et un dimanche ou, à tout le moins, accordée à une fête religieuse ».
MAGAL DE TOUBA LA GRANDE COALITION DE L’OPPOSITION REÇUE PAR LE KHALIFE GENERAL
A deux jours du Grand Magal de Touba, c’est le grand ballet des personnalités politiques chez le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Hier, aux environs de 13 heures, une très forte délégation de la grande coalition de l’opposition a été reçue par le Khalife général. Composée de Pape Diop, Mamadou Diop Decroix, Mayoro Faye, Alioune Diop, Abdoul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo, Mame Diarra Fam, Cheikh Mbacké Dolly, Pape Sarr etc., la grande coalition a été chaleureusement accueillie par le saint homme. A l’attention du Khalife, le porte-parole du jour, Pape Diop de Book GuisGuis, a d’abord rappelé le sens de la célébration du Magal de Touba. Une recommandation de Serigne Touba alors qu’il était à Diourbel. Selon Pape Diop, ce grand événement religieux est aussi un moment de retrouvailles spirituelles pour les talibés mourides et les musulmans dans leur globalité. A cet effet, l’ancien président du Sénat et ex-maire de Dakar a profité de l’occasion pour transmettre les salutations, les remerciements et le ziarra du président Abdoulaye Wade, la tête pensante de la coalition. « Le Témoin » quotidien a appris que Pape Diop a sollicité auprès de Serigne Mountakha Mbacké des prières pour une victoire éclatante de la coalition au soir des élections locales 2022. Prenant la parole, le Khalife général des Mourides a magnifié le déplacement de la très forte délégation de l’opposition, preuve de l’affectation et la considération qu’elle éprouve envers Touba. Le Khalife général est revenu longuement sur ses relations particulières avec Me Abdoulaye Wade, un frère et un fervent talibé de Serigne Touba Khadim Rassoul. Malgré la compétitivité et l’adversité qui vont marquer les élections locales, Serigne Mountakha Mbacké a béni la coalition avant de formuler des prières pour tous les leaders.
MAGAL DE TOUBA L’OMBRE DE ME KHASSIM TOURE…
Le Grand Magal de Touba sera célébré après demain dimanche. Un premier magal sans l’honorable avocat, notre défunt ami Me Khassim Touré décédé courant février 2021. A cette occasion, ils seront nombreux les amis, parents, talibés et connaissances à avoir une pensée pieuse pour l’illustre avocat, un mouride « sadikh » qui, à pareille époque, s’activait à accueillir avec faste et force « berndels » ses hôtes chez lui à Touba. Rappelons-le avec douleur et regret, chaque grand magal de Touba, la maison de Me Khassim Touré à Touba constituait le lieu de convergence de nombreux magistrats, avocats, journalistes, diplomates et autres amis venus commémorer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Un événement annuel au cours duquel le défunt talibé de Serigne Touba étalait son immense générosité en dépensant sans compter pour les copieux « berndé ». Grand chahuteur devant l’éternel, Khassim profitait de ce rendez-vous annuel pour s’autoproclamer « marabout » de ses propres amis. Et se flattait d’avoir deux illustres « beuk nek » à sa disposition : Ousmane Chimère Diouf (magistrat, actuel président de l’UMS) et Momar Diongue (journaliste). Autant de choses qui font que, assurément, l’ombre de notre très cher Me Serigne Khassim Touré planera sur ce premier grand magal de Touba célébré en son absence.
TOUBA SONKO OVATIONNE CHEZ SERIGNE MOUNTAKHA
Le leader du Pastef, Ousmane Sonko, présent hier à Touba, a été ovationné par la foule massée à la devanture de la maison du Khalife général des Mourides. Accompagné de Déthié Fall, Habib Sy, Aïda Mbodj, Ousmane Sonko dirigeait la délégation de la coalition « « Yewwi Askan Wi ». Après leur arrivée, ces leaders ont rejoint les autres coalitions ou partis d’opposition chez le Khalife général des Mourides. Ladite visite de l’opposition à Touba, dit-on, s’inscrit dans le cadre de la tenue prochaine du Grand Magal célébrant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
TAYSIR FINANCE SA SERIGNE MOUNTAKHA BENIT LA 1ERE INSTITUTION DE MICRO-FINANCE ISLAMIQUE DE L’UEMOA
Mouhamadou Lamine MBACKE, pionnier de la Finance islamique en Afrique de l’Ouest et Président de l’Institut Africain de Finance islamique (AIIF) mais aussi neveu du Khalif général des Mourides, et Pape Adama Cissé, Maire de Passy, ancien Directeur Financier Régional de Microsoft Afrique de l’Ouest puis de Tamweel Africa Holding et actuel Président du Conseil de la Haute Autorité du Waqf, ont choisi l’occasion du grand Magal de Touba 2021 pour lancer TAYSIR FINANCE SA. Une société anonyme au capital de 1 milliard de francs CFA qui vient d’être agréé par le Ministère des Finances et la BCEAO comme la première institution de Micro Finance complètement dédiée à la Finance Islamique du Pays. Les deux promoteurs actionnaires ont rendu visite au Khalif Général des Mourides Cheikh Mountakha Bachir à Touba le Mardi 21 Septembre 2021 pour solliciter ses prières et l’informer du prochain démarrage des opérations de TAYSIR qui compte jouer sa partition dans la ville de Touba dans l’œuvre gigantesque du khalif inspiré par l’œuvre Matlaboul Fawzeyni de son grand père dont l’économie et la Finance conforme à l’éthique de l’islam est un pilier fondamental. Le Khalife a fortement béni le projet qu’il a suivi de bout en bout depuis le dépôt de l’agrément en 2018.Le guide religieux leur a aussi souhaité la Baraka de Dieu Tout puissant et a prié pour que le Sénégal tout entier puisse bénéficier des multiples opportunités de financements conformes à l’éthique de l’Islam.
LE PROCUREUR SAISIT LES PRESTATAIRES DE WARI RECLAMENT 2 MILLIARDS A KABIROU MBODJE
Le PDG de Wari, Kabirou Mbodje, est encore au-devant de l’actualité judiciaire. En effet, hier, il a été vilipendé au tribunal de Dakar par les prestataires de Wari. Ces derniers, réunis au sein d’un Collectif, veulent recouvrer leur argent confisqué, disent-ils, par Kabirou Mbodje. Ils réclament à ce dernier une colossale somme de 2 milliards de frs. Après avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, ils ont fait face à la presse. Selon le représentant dudit collectif, El Hadj Diallo, Kabirou Mbodje a bloqué leur argent à travers sa plateforme Wari. «Nous sommes aujourd’hui venus au Palais de justice pour déposer une plainte auprès du procureur de la République. Et ceci constitue la deuxième phase de notre plan d’action. Lors de la première phase, nous avons essayé de rencontrer la direction de Wari sans succès. La direction ne veut ni recevoir nos courriers, encore moins nous recevoir en personne. Ce qui constitue une violation flagrante des conditions de vente que la structure avait établies», a dénoncé le représentant des prestataires de Wari. Conscient des difficultés financières que rencontre Wari, M. Diallo précise qu’il n’y a aucun lien de subordination qui les lie à Wari. Il reproche au groupe Wari d’avoir violé les conditions établies avec les prestataires qui disent clairement dans les article 16 et 20 que le compte de tout prestataire devait être récupérable à tout moment. Dans le cadre d’un autre plan d’action, ces prestataires compte également saisir la BCEAO, le ministre en charge des Finances et l’Uemoa. À en croire, El Hadj Diallo, le collectif va saisir également l’Ambassade de France pour porter l’affaire devant les cours et tribunaux français. «À ce niveau, nous allons réclamer notre dû, mais également une réparation du préjudice que nous avons subi qui tourne autour de 2 milliards pour plus de 2. 800 prestataires sénégalais et plus de 18.000 à travers le continent africain», a-t-il conclu...
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LES VOYOUS DU PARLEMENT
EXCLUSIF SENEPLUS - Cette 13e législature est celle du refus de payer les impôts, de toutes les magouilles. C'est le malaise au sein de la mouvance présidentielle depuis l'éclatement de cette énième affaire de trafic de passeports
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 23/09/2021
La 12e législature aura été qualifiée à tort ou à raison de la plus nulle, dans l’histoire parlementaire du Sénégal. Les députés qui la composaient essentiellement ont été cités dans toutes sortes de magouilles financières, de tripatouillages textuels, de pratiques peu recommandables qui détonnent avec le contenu de l’article 100 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale : « Le député, élu du peuple, est un représentant qualifié de la Nation qui a des obligations de rigueur morale, d’intégrité, de droiture et de dignité qui doivent se refléter dans son comportement et sa vie de tous les jours. » Les bordées d’insanités entre les députés Aïssatou Diouf et Me El Hadji Diouf surnagent encore dans nos mémoires. La 12e législature a été vassalisée et manipulée par l’Exécutif là où les Sénégalais s’attendaient à une rupture de taille, à une révolution parlementaire qui accoucherait d’un nouveau type de député.
Opposant, le candidat Macky Sall s’était engagé à réformer le mode d’élection des députés parce que celui de l’époque (et qui est toujours actuel) favorisait ceux que l’on appelle les députés du président. Ce qui est une insulte institutionnelle si l’on sait qu’en République, la séparation des pouvoirs est un principe sacro-saint pour vivifier la démocratie. Mettre les députés de son choix sur les listes nationale et départementale génère des représentants de la Nation qui n’ont aucune légitimité populaire. Aujourd’hui la majorité des députés qui peuplent l’Assemblée nationale ne seraient pas élus s’ils s’étaient présentés dans un scrutin uninominal à un ou deux tours. Par conséquent, si certains députés s’enorgueillissent ostensiblement à se réclamer députés du président comme le clamait insolemment le maire Moussa Sy du temps du régime de Wade, c’est parce qu’ils pensent à juste raison que c’est le président Macky Sall qui leur permet de bénéficier de tous les passe-droits dont ils jouissent aujourd’hui. Et il ne faut jamais s’attendre à ce que ces députés godillots votent contre ou remettent en cause un projet de loi. En dépit des nouveaux pouvoirs acquis lors du référendum de mars 2016 notamment en matière de contrôle et d’évaluation des politiques publiques, les députés de la mouvance présidentielle, comme les prisonniers de la caverne de Platon qui préféraient l’obscurité à la lumière, s’agenouillent sans vergogne devant le chef de l’Exécutif et se soumettent à ses desiderata. Et cette soumission aveugle au pontife du palais leur confère une immunité voire une impunité. Cela est attesté par cette 13e législature pour laquelle on ne parvient pas à trouver un qualificatif péjoratif approprié.
Cette 13e législature a avalisé les ignominies du parrainage pour éliminer des candidats à la présidentielle de 2019, livré à l’échafaud le député Khalifa Sall et balisé à la justice le terrain de la mise à mort politique du leader de Taxawu Senegaal et de Karim Wade. Cette 13e législature est celle du refus de payer les impôts, de trafic des faux billets, et de trafic sur les passeports diplomatiques et tutti quanti. Seydina Fall alias Boughazelli mêlé à un trafic de faux billets plastronne aujourd’hui après avoir bénéficié indûment d’une liberté provisoire pour de pseudo-raisons médicales.
Depuis le 6 septembre dernier, date à laquelle un sieur du nom d’El Hadji Diadji Condé a été appréhendé par les agents de la Dic, l’institution parlementaire est éclaboussée par une histoire de trafic de passeports diplomatiques avec l’implication de deux députés de Bennoo Bokk Yaakaar. L’interrogatoire de Condé a révélé que les députés El Hadji Mamadou Sall, Boubacar Biaye sont mouillées jusqu'aux épaulettes dans un trafic de passeports diplomatiques. La saisie de 8 titres de voyage établis en leurs noms, la découverte de 14 certificats de mariage portant les noms du trio avec d’autres femmes, de 9 autorisations parentales, de 7 contrats de travail, de 20 photocopies de cartes nationales d’identité montre l’ampleur de ce trafic de documents de voyage. À ces documents frauduleux s’ajoutent 7 relevés de comptes CBAO et Ecobank, 19 extraits de naissance portant les cachets des centres d’état-civil de Kédougou, Pikine et Médina Gounass et enfin 13 relevés d’indemnités parlementaires.
Une telle découverte étonnante et détonante suffit pour qu’une procédure judiciaire soit enclenchée pour apporter la lumière sur cette affaire qui mouille deux députés apéristes et souille la deuxième institution du pays. Mais au vu des atermoiements et des louvoiements, il appert de plus en plus clairement que le régime de Macky Sall représente une menace non seulement pour la justice sociale et l’équité, mais également pour le respect de la démocratie et de ses institutions. Dans l’affaire Kilifeu et Simon, le procureur a transmis avec célérité l’affaire au juge d’instruction qui, à la fin de ses auditions, a placé en détention les rappeurs de Y en a marre. Mais ces deux activistes accusés de trafic de migrant doivent pouffer de rire puisque l’Assemblée nationale est devenue un véritable capharnaüm de trafic de migrants, de faux, de magouilles fiscales, de surfacturation et de partage de fonds politiques.
Depuis plus de trois semaines que cette affaire a été soulevée, le ministère public n’a pas encore réagi pour enclencher une quelconque procédure judiciaire à l’encontre de ces deux voyous parlementaires. Seul, Condé a été entendu et écroué par le juge du deuxième cabinet pour « association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiments de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs et faux en écritures publiques authentifiées ». Pendant ce temps, ses complices parlementaires se pavanent sans être inquiétés. Aujourd’hui, le procureur refuse d’enclencher des poursuites parce que cette affaire ne touche pas seulement Condé et ses complices de l’Assemblée, mais étend ses tentacules jusqu’à la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères où l’on signe ce document de voyage dont l’attribution est régie par un texte. Le malaise s’est installé au sein de la mouvance présidentielle et cette dernière se trouve dans un dilemme cornélien, car livrer les deux députés à la justice revient à remonter jusqu’à la 12e législature où ledit trafic de passeports diplomatiques a commencé. Et des pontes de la République insoupçonnés mêlés à ce trafic pourraient tomber.
Aujourd’hui, le sentiment le mieux partagé est que cette affaire finira en eau de boudin et que quelques lampistes seront apparemment « sanctionnés » pour calmer l’exaspération populaire.
Le passeport diplomatique sénégalais n’a plus aucun prestige, aucune valeur dans l’espace européen et américain. Le président Macky Sall qui, dès les premières lueurs de la deuxième alternance, avait enjoint son ministère des Affaires étrangères de remettre de l’ordre dans la délivrance de ce sésame dont l’attribution est soumise une réglementation rigoureuse est l’un des premiers à la fouler au pied. N’est-ce pas lui qui a attribué le passeport diplomatique à l’obscur homme d’affaires malien Seydou Kane arrêté le mercredi 18 novembre 2015 et placé en garde à vue à Nanterre en France malgré son document de voyage saisi par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIF) ? Certains disent que l’attribution du sésame à cet affairiste Malien établi au Gabon n’était qu’une forme de pretium doloris à l’assistance financière consistante dont Macky Sall a bénéficié de sa part quand il allait à la quête de la présidence de la République.
Lors de la première alternance, tous les soutiens politiques de Wade en disposaient. En 2002, 200 cent passeports avaient été livrés à un marabout aujourd’hui décédé qui, en retour, lui apportait son soutien politique. Pourtant deux ans auparavant, le ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio avait réussi à mettre la main sur 3 000 passeports diplomatiques mis en vente sous le régime de Diouf. Le crépuscule du règne socialiste est aussi entaché par la délivrance outrancière de passeports diplomatiques à des Chinois sous le prétexte qu’ils voulaient, avec la crainte du passage de la rétrocession de Hong-kong à la Chine le 1er juillet 1997, investir au Sénégal. Entre le 31 juillet 1998 et début octobre, le long des berges de la Seine à Paris, les corps de deux jeunes Chinoises (une mère et sa fille), froidement exécutées, sont découverts par des promeneurs. Elles détenaient toutes les deux des passeports diplomatiques de notre pays. Ces Chinoises seraient victimes d’un règlement de compte de certains caïds de la mafia chinoise en possession eux aussi de passeports diplomatiques sénégalais.
Le président Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 17 avril 2019, avait demandé à son ministre des Affaires étrangères, Amadou Bâ, de mettre de l’ordre dans la pagaille observée dans la délivrance des passeports diplomatiques. Mais l’implication de deux députés de la mouvance présidentielle dans le trafic de ces documents de voyage montre que l’injonction présidentielle n’était que tape-à-l’œil. Et au rythme où vont les choses, les Sénégalais doivent déchanter parce qu’Aymérou Gning et ses collègues de Bennoo, en dépit de leurs rodomontades, ne courront pas le risque de donner un coup de pied dans la fourmilière en livrant les députés passeurs à la justice.