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25 juin 2025
SERIGNE MOUNTAKHA MBACKÉ, LE CHARISME AU SERVICE DE L'HUMAIN
Les personnes désemparées admirent sa grandeur d’âme. Celles qui sont moins accablées par le sort s’inspirent de sa noblesse d’esprit. Le Khalife général des Mourides, est une aubaine pour ce monde tumultueux
Mamadou Dièye et Diène Ngom |
Publication 26/09/2021
Les personnes désemparées admirent sa grandeur d’âme, sa bienveillance. Celles qui sont moins accablées par le sort s’inspirent de sa noblesse d’esprit et de caractère, de sa sagesse. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des Mourides, est une aubaine pour ce monde tumultueux en proie à l’anxiété.
La puissance de persuasion et l’affabilité naturelle de Serigne Mountakha Mbacké, charismatique Khalife général des Mourides, est une aubaine pour une humanité en souffrante et les horizons embrumés qui la jettent dans l’incertitude. Son visage apaisé et souriant a conquis les cœurs. Sa sagesse et sa foi musulmane inébranlable sont une promesse sincère. Il a de qui tenir. Son illustre père, Serigne Bassirou Mbacké, homme de foi et de sciences, a accompli une œuvre méritoire sur terre. Il n’a jamais témoigné de l’indifférence à ceux que le sort accable, prenant son bâton de pèlerin pour mener des médiations heureuses. « Résoudre les différends était sa force. Du voisinage immédiat aux parents éloignés, il ne s’est jamais lassé. Et je vois ces qualités en Serigne Mountakha. Il le tient de son père qui était aussi un grand éducateur », confie Serigne Malick Dieng.
La réconciliation entre les Présidents Macky Sall et Abdoulaye Wade après plusieurs années de divergences, les grandes retrouvailles de la famille Hizbut Tarqiyyah, entre autres, sont encore fraîches dans les esprits. Le successeur de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké travaille, avec la science comme bréviaire, au couronnement du triptyque Tawhid (Unicité de Dieu), Fiqh (Jurisprudence islamique) et Tasawuf (Intercession).
Ayant conquis l’estime de ses pairs, des disciples de toutes les obédiences et du peuple par son humilité, le vertueux chef religieux de 91 ans est devenu le huitième Khalife général de la confrérie soufie mouride, le 10 janvier 2018. Le petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, modèle achevé de droiture et de dévouement, est ainsi le premier guide spirituel de la famille de Darou Minam à tenir les rênes de la communauté mouride. Serigne Mountakha Mbacké était déjà dans les cœurs avant son khalifat pour avoir traité ses prédécesseurs avec autant de déférence qu’on lui en témoigne aujourd’hui. En 2007, après la disparition de son frère aîné, Serigne Moustapha Bassirou, cet homme, doué d’un certain charisme, est davantage mis en lumière. Il est le prototype du Mouride loyal et dévoué à la cause commune. On ne le voyait que les jours de Tabaski, quand il sortait pour diriger les prières à Diourbel. L’actuel dépositaire du legs de Serigne Touba assure depuis lors un double khalifat : celui de Darou Miname et l’immense et exaltante charge de guide de la confrérie.
Médiateur dans l’âme
Né en 1930, Serigne Mountakha Mbacké a succédé à son cousin, Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. Il a toujours été le trait d’union de la communauté, l’homme des missions sensibles. N’est-ce-pas à lui que les regrettés Serigne Saliou Mbacké et Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké avaient confié les missions de pacification entre certains dignitaires religieux et les responsables du dahira Hizbut Tarqiyyah ? Le grand public a découvert les qualités de médiateur du fils de l’auteur de « Minanul Bâqil Qadîm » dans la crise qui a opposé, en son temps, le dahira Hizbut Tarqiyyah et Serigne Moustapha Saliou, un des fils de Serigne Saliou. Tout récemment, il a permis au Président Abdoulaye Wade et à son successeur, Macky Sall, de renouer le fil du dialogue.
À son accession au khalifat, Serigne Mouhamadou Lamine Bara, qui a ouvert l’ère des petits-fils, avait porté son choix sur lui pour être son Porte-parole. Un signe de confiance. Mais, Serigne Mountakha qui cultive la discrétion a préféré se mettre en retrait pour des raisons « personnelles », favorisant le choix porté sur son « jeune frère », Serigne Bass Abdou Khadre. Ce qui n’enlève en rien la grande confiance et l’estime qu’il vouait à El Hadji Mouhamadou Lamine Bara, qui le lui rendait bien, ainsi qu’à Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké.
Orthodoxie mouride
Le sage de Darou Minane est très respectueux de ses aînés, car pour lui, les « Ndigël » sont à exécuter. C’est ce qui lui a valu d’être l’homme de confiance de Serigne Saliou Mbacké, de Serigne Mouhamadou Lamine Bara et de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, trois de ses prédécesseurs. Ce dernier, septième Khalife de Serigne Touba, avait fait de lui son « Jëwriñ », un bras droit dont l’efficacité en dépit de l’âge n’est plus à démontrer. L’histoire retiendra que c’est par l’entremise de Serigne Mountakha que Serigne Sidy Mokhtar a fermé le cimetière situé à l’est de la grande mosquée et ouvert celui de Bakhiya.
Homme de dialogue, cultivé, rassembleur et respectueux de l’orthodoxie mouride, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a grandi dans l’ombre de ses frères. Il a étudié le Coran, les sciences religieuses et saisi l’œuvre de son grand-père, fondateur du Mouridisme, sous la supervision de son père, Serigne Bassirou Mbacké. Il s’est ensuite rendu en Mauritanie. Ce parcours le forgea. Son verbe est empreint de sagesse, son geste noble.
Serigne Mountakha est un grand agriculteur, un propriétaire terrien. Le religieux est surtout généreux. Il a contribué à hauteur de 72 millions de FCfa à la construction de la mosquée de Porokhane, la localité où il séjourne le plus après Touba. Outre sa résidence, il possède des champs à Darou Salam Tipe, où il a créé un « daara » (école coranique), et enseigne à de nombreux disciples les enseignements de son grand-père.
Générosité naturelle
À 91 ans, Serigne Mountakhafait l’unanimité sur son altruisme, sa grandeur d’âme. Un religieux « détaché des mondanités et doté d’un franc-parler exceptionnel », confie Bassirou Sourang du quartier de Médinatoul de Diourbel. Il hérite ainsi de la plus haute fonction religieuse de cette confrérie islamique parmi les plus représentatives d’Afrique.
Lors de sa première allocution en tant que Khalife général, il a tendu la main aux guides des autres confréries musulmanes du Sénégal et des autres religions. Un message fort destiné à renforcer l’harmonie. Il ne s’est jamais départi de sa constance dans sa foi en Khadim Rassoul et de ses enseignements, confie son fils Serigne Cheikh. Aujourd’hui, le Khalife général des Mourides fait partie des personnalités les plus influentes du Sénégal et du monde, selon les observateurs.
Serigne Mountakha Mbacké a émis le vœu de réaliser la volonté de son illustre ascendant, Cheikh Ahmadou Bamba, exprimé dans son panégyrique « Matlaboul Fawzeyni » : faire de Touba un centre universel d’acquisition de connaissances à travers la réalisation du Complexe Cheikh Ahmadou Khadim (Ccka), pour un coût de 37 milliards de FCfa par financement participatif. En septembre 2019, il a inauguré la mosquée Massalikoul Jinane dont il a été le premier à avoir posé la première pierre sous le magistère de Serigne Saliou Mbacké, un projet qui a coûté 22 milliards de FCfa.
C’est connu. Serigne Mountakha est une âme généreuse. Quand l’émigration clandestine avait fini de plonger les populations dans la désolation, le saint homme a fait un don de 20 millions de FCfa aux familles des victimes. Il a contribué à hauteur de 100 millions de FCfa pour la réhabilitation de la mosquée de Tivaouane, le double pour participer à l’effort de lutte au début de la pandémie de la Covid-19 au Sénégal. Le Khalife général a également assuré la prise en charge totale des familles en quarantaine à Touba. Aux opérateurs économiques victimes de l’incendie du marché Ocass de Touba, Serigne Mountakha a aussi remis un montant de 100 millions de FCfa. Il en a fait plus lors des inondations dans la cité religieuse, pour les hémodialysés… Et pour bien d’autres âmes désemparées. Son œuvre, en cour, est immense.
L'ARCHIDIOCESE DE DAKAR REND HOMMAGE AU CARDINAL HYACINTHE THIANDOUM
L’archidiocèse de Dakar a annoncé l’organisation d’un colloque dont le but sera de faire connaître à la jeunesse sénégalaise le cardinal Hyacinthe Thiandoum, à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Dakar, 26 sept (APS) – L’archidiocèse de Dakar a annoncé l’organisation d’un colloque dont le but sera de faire connaître à la jeunesse sénégalaise le cardinal Hyacinthe Thiandoum, à l’occasion du centenaire de sa naissance.
‘’Malgré les restrictions liées à la pandémie de coronavirus, l’archidiocèse de Dakar n’a pas renoncé à son projet de célébrer le centenaire de la naissance du cardinal Thiandoum’’, écrit le site d’information Vatican News.
‘’Il est prévu, pour ce faire, un colloque dont l’enjeu est de présenter aux nouvelles générations la figure de ce prélat’’, ajoute ce média du Saint-Siège.
L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, dans un entretien avec le site d’information, affirme que le futur colloque sera l’occasion de faire connaître à la jeunesse sénégalaise les ‘’différents apports’’ du défunt guide religieux.
L’APS a tenté d’entrer en contact avec l’archidiocèse de Dakar pour connaître la date du colloque, mais sans y arriver.
La contribution du cardinal Hyacinthe Thiandoum à ‘’l’expansion de la mission chrétienne’’ et à ‘’la promotion des vocations sacerdotales et religieuses’’ sera évoquée, entre autres questions, lors de cette rencontre.
‘’On voudrait (…) visiter le personnage sous différents aspects, sans oublier bien sûr les rapports islamo-chrétiens’’, a ajouté l’archevêque de Dakar.
Hyacinthe Thiandoum est né le 2 février 1921 à Poponguine, dans la région de Thiès (ouest). Il fut le premier archevêque autochtone de Dakar et premier Sénégalais à porter le titre cardinalice.
Il a dirigé l’archevêché de Dakar pendant trente-huit ans.
Hyacinthe Thiandoum avait été ordonné prêtre en 1949 et nommé archevêque de Dakar en février 1962. Sa création comme cardinal a eu lieu en 1976.
Mgr Benjamin Ndiaye rappelle que le cardinal avait ‘’marqué les esprits par son combat en faveur du dialogue islamo-chrétien’’. Il était ‘’l’ami de plusieurs chefs marabouts auxquels il se plaisait à rendre visite’’ et à inviter même au pèlerinage national marial de Popenguine, a l’archevêque.
A l’initiative de l’ambassade du Sénégal près le Saint-Siège, une célébration eucharistique a été présidée par le cardinal Peter Turkson en présence de la communauté sénégalaise de Rome, en souvenir du cardinal Hyacinthe Thiandoum.
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YOUSSOUPHA FAYE, LE CHANTRE DE L'ÉCRITURE BRAILLE ADAPTÉE AUXLANGUES NATIONALES
Macky Sall a signé ce mois-ci un décret visant à adapter l’écriture braille aux langues nationales. Un projet porté depuis des années par Youssoupha Faye, enseignant non-voyant, aujourd’hui à la retraite, qui a déjà fait un grand transcription
Le président Macky Sall a signé ce mois-ci un décret visant à adapter l’écriture braille aux langues nationales. Un projet porté depuis des années - des décennies même - par Youssoupha Faye, enseignant non-voyant, aujourd’hui à la retraite, qui a déjà fait un grand travail de transcription. Portrait d'un non-voyant, bienfaiteur des non-voyants.
PLAIDOYER POUR LA RECONSTRUCTION DU PONT ÉMILE BADIANE
Pour son dernier voyage, en 2002, ’’Le Joola’’ avait largué les amarres, à partir du port de Ziguinchor, où la cérémonie officielle de commémoration du 19e anniversaire du naufrage du bateau s’est tenue ce dimanche 26 septembre.
Pour son dernier voyage, en 2002, ’’Le Joola’’ avait largué les amarres, à partir du port de Ziguinchor, où la cérémonie officielle de commémoration du 19e anniversaire du naufrage du bateau s’est tenue ce dimanche 26 septembre.
L’édile de la Ville, Abdoulaye Baldé, qui a salué les efforts de l’État dans le désenclavement de la Casamance, a toutefois plaidé pour la reconstruction du pont Emile Badiane afin d’éviter un autre drame. "La question de la construction d’un nouveau pont pour remplacer le pont Emile Badiane se pose également avec acuité au regard de la situation actuelle. En effet, nous avons déjà enregistré deux dérapages de camions qui sont tombés du pont et qui ont occasionné des victimes. Nous savons que le chef de l’État a intégré cette question parmi ses priorités mais il faudra agir vite pour éviter la survenance d’un quelconque drame", a-t-il alerté.
Renflouement de l’épave
De leurs côtés, les rescapés et les familles des victimes continuent de réclamer le renflouement de l’épave, en présence du ministre des Forces armées. "Ce désir nous libère. Le renflouement nous permettra de changer le deuil en allégresse, de reprendre la vie et de vivre pleinement avec sérénité. Il constitue un soutien et un élément essentiel pour notre reconstruction. Nous ne devons pas entamer un souvenir si cher par un cimetière marin. Dans notre sociologie, il n’existe pas de cimetière marin", a relevé, dans son discours, le président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du bateau Le Joola, Boubacar BA.
La délégation gouvernementale, en compagnie des membres de l’association, s’est rendue sur le site où sera érigé le Musée-Mémorial Le Joola. En cours de construction, l’infrastructure devrait être inaugurée à l’occasion du prochain anniversaire, a indiqué le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, dans son allocution.
En marge de la cérémonie, des prières et des moments de recueillement ont eu lieu au cimetière de Kantène où reposent 42 victimes du ’’Le Joola’’. C’est la même ambiance à Dakar où 145 corps avaient été inhumés au cimetière de Mbao. Des familles de victimes iront également se recueillir à Saint-Lazare. Des gerbes de fleurs seront aussi déposées sur la Place du Souvenir, sur la corniche Ouest où les familles demandent une réplique du Mémorial-Musée.
TOUBA : LE BASSIN DE RÉTENTION D’EAUX DE DAROU RAHMANE MIS EN SERVICE
Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Ababacar Mbaye, et le préfet du département de Mbacké, Amadoune Diop, ont procédé à la mise en service du bassin de rétention d’eaux de Darou Rahmane (Touba Centre)(
Touba, 26 sept (APS) - Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Ababacar Mbaye, et le préfet du département de Mbacké, Amadoune Diop, ont procédé à la mise en service du bassin de rétention d’eaux de Darou Rahmane, dans la commune de Touba (centre), a constaté samedi l’APS.
Cet ouvrage réfectionné fait partie d’un programme destiné à éradiquer les innovations à Touba, ville la plus peuplée du pays après Dakar.
Ababacar Mbaye a salué la célérité de l’entreprise désignée pour effectuer les travaux ‘’en un temps record de dix-sept jours’’.
Selon M. Mbaye, une conduite d’eau sera construite dans le même quartier après la célébration, ce dimanche, du Magal, la commémoration de l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie des mourides.
Il a invité les autorités municipales de Touba et de Mbacké à assister l’OMAS dans l’entretien des ouvrages d’assainissement.
‘’Les importantes quantités d’eau de pluie n’engendrent pas que des contraintes, c’est une réelle opportunité à saisir pour développer des activités génératrices de revenus, la pisciculture, le maraîchage, etc.’’ a dit le préfet de Mbacké.
Le ‘’programme d’urgence’’ dont fait partie le bassin de rétention mis en service à Darou Rahmane est financé avec 4 milliards de francs CFA, selon M. Diop.
DECLARATION DES NAISSANCES A L'ETAT CIVIL, LES COLLECTIVITES LOCALES MISES A CONTRIBUTION
Aminata Diop Ngom, une sage-femme d’Etat à la retraite, a proposé samedi l’envoi de représentants des collectivités territoriales auprès des services d’état civil des établissements de santé, pour faciliter l’enregistrement des enfants dès la naissance.
Mbour, 26 sept (APS) - Aminata Diop Ngom, une sage-femme d’Etat à la retraite, a proposé samedi l’envoi de représentants des collectivités territoriales auprès des services d’état civil des établissements de santé, pour faciliter l’enregistrement des enfants dès la naissance.
‘’Pour qu’il y ait plus d’efficacité et d’efficience dans l’éradication de la non-déclaration des enfants à l’état-civil, les collectivités territoriales doivent disposer de représentants auprès des structures sanitaires, dans les maternités notamment’’, a suggéré Mme Ngom.
Elle intervenait à une conférence de presse de l’association française ‘’A bras grands ouverts’’ (ABGO), à Mbour (ouest).
La sage-femme à la retraite, représentante au Sénégal d’ABGO, estime que les correspondants des collectivités territoriales pourront aider à déclarer tous les enfants à l’état civil, dès leur naissance.
‘’Le fait d’avoir des points focaux (correspondants) dans les établissements sanitaires permet à la femme, après l’accouchement, de disposer d’un certificat de naissance’’ dès les premiers jours de l’enfant au monde, a assuré l’ancienne responsable de la santé de la reproduction au district sanitaire de Mbour.
‘’Toutes les femmes n’accouchent pas dans les maternités, mais en impliquant les ‘badjénou gokh’ (femmes auxiliaires de santé) et les autres relais communautaires, on peut arriver à éradiquer la non-déclaration des enfants à la naissance’’, a proposé Mme Ngom.
LE SÉNÉGAL REMPORTE LA CAN DE FOOTBALL DES MALENTENDANTS
Le Sénégal a remporté samedi la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football des malentendants, aux dépens du Mali battu par 1 but à 0.
Dakar, 26 sept (APS) – Le Sénégal a remporté samedi la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football des malentendants, aux dépens du Mali battu par 1 but à 0.
La sélection nationale du Sénégal, constituée par le Comité national des handisports, est dirigée par Tassirou Diallo, un attaquant de l’équipe nationale senior sénégalaise des années 1970.
La compétition a eu lieu au Kenya.
Sur Twitter, le chef de l’Etat a réagi au triomphe de la sélection nationale. ‘’Les Lions viennent de remporter avec brio et courage la 1ère édition de la Coupe d’Afrique au Kenya’’, a-t-il écrit.
‘’Bravo chers Lions ! Vous faites la fierté de votre pays’’, a ajouté Macky Sall.
JOURNAL D’UNE CONFINÉE, PAR ANNIE JOUGA
BELLE RENTRÉE
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Je n’arrive pas à m’ennuyer en temps normal, alors en ce moment encore non plus, et cela surprend certaines personnes avec qui j’échange sur le temps qui passe et comment faire passer le temps
#SilenceDuTemps - Eh oui, la rentrée c’est toujours un grand jour. Certaines personnes détestent parce que n’ayant pas profité comme il faut du temps de break, ou tout simplement parce qu’elles n’aiment pas ce qu’elles font (travail/école ...), et pour lesquels la reprise est douloureuse.
Et ceux qui se réjouissent de retrouver copains-copines, partager les diapos des vacances et tutti quanti... Moi si j’ai détesté presque toutes les rentrées d’école de mon enfance/adolescence, je suis heureuse de rentrer aujourd’hui !
Rentrée certes bien particulière parce que je vais continuer ce que j’ai fait, contrainte pendant ce mois de congés et que j’aime bien. Je n’arrive pas à m’ennuyer en temps normal, alors en ce moment encore non plus, et cela surprend certaines personnes avec qui j’échange sur le temps qui passe et comment faire passer le temps. J’ai commencé à prendre les photos qui pourraient illustrer les chroniques et donc je vais chercher au fond de ma mémoire ce que je devrais photographier : le savon-brique qui fait peur à Viou, la vue de la douche sur la terrasse chère à Mamina, le fauteuil éthiopien, celui-là, je dois toujours lui trouver une meilleure place ... Faut-il que je fasse l’effort de relire ces quelque 15 000 mots déjà rédigés ? J’appréhende j’avoue, par peur d’être déçue malgré les encouragements des amis/famille.
Hier soir je reçois un appel de numéro inconnu me demandant si je m’appelle Anne-Marie-Thérèse (je ne permets à personne de se moquer) et si j’ai perdu ma carte d’identité ? Et de lui prouver que c’est bien moi ! Je lui demande si je peux venir la chercher. Il est policier au ministère de l’Intérieur, me donne son nom, et me dit qu’il m’appellera la semaine prochaine parce qu’il n’est pas à Dakar ? Je relève tout de même son numéro de téléphone et m’inquiète du fait qu’il ait mon numéro de téléphone. Est-ce un vrai « flic » ? un escroc ? Bref, je transmets le dossier à un « vrai flic » de mes connaissances, qui se chargera d’élucider. Quand je pense que j’attendais la période de dé-C pour aller faire une déclaration de perte. Cela dit, « wait’n see » !
J’ai fait mon petit tour dans ma rue pour aller acheter mes pains et vraiment un grand changement, presque tout le monde porte le masque. Quelques gardiens ou vendeurs avec le masque sous le menton et vraiment très peu sans masque. Le principe du masque à porter étant acquis il me semble, reste la façon de bien le porter qu’il est impératif d’intégrer, sinon...
Mon ami Charles de Dakar m’a envoyé via WhatsApp une très belle vidéo d’une jeune chanteuse capverdienne je pense, qui chante si bien et surtout semble faire un hommage à Cabral. Certes je ne parle pas portugais que je rêve de parler. Il y a 3 ans, lorsque je décidais de prendre ma retraite, je m’étais fixée pour l’année 2017 deux objectifs : danser la Salsa comme les jeunes différemment de la classique Pachanga de notre jeunesse - ça y est j’y suis arrivée et j’adore - ; et l’autre était de parler non pas chinois ou arabe comme il est conseillé pour la mémoire, mais portugais. Alors, sur les conseils de « Mallé le portugais », un ami, j’ai trouvé le prof’, reçu les conditions ... Je n’ai jamais commencé un cours, honte à moi ... Rien n’est perdu ! Mais revenons à Sara Tavares. J’ai envoyé et dédicacé sa vidéo à ma bande de « vadrouilleurs confinés ». Je savais que je ferai des heureux. Mamita s’est précipitée de télécharger tout son répertoire et je l’imagine, dansant, chantant sur ces airs-là je suppose, et papi Viou s’est précipité vers le Charles de Praia pour lui demander d’autres morceaux. Elle aura fait tilt dans nos têtes et comme le dit Viou, elle évoque une « tristesse resplendissante » !
Jour 32
« Mais de quelle rentrée parles-tu ainsi depuis deux jours ? », me demande Viou ! C’est vrai que je ne l’ai pas invité dans ma croisière … en solitaire, je ne l’ai même pas prévenu … J’ai pourtant tout fait pour que lui aussi soit dépaysé. Apparemment ça n’a pas marché, l’ingrat ! Tous les petits plats mijotés tous les soirs, ces histoires que je raconte, qui font sourire des fois …, ça ne ressemble pas à des vacances ? Devrais-je changer ?
Ce matin à la radio, un monsieur nous apprend que s’il n’y a pas de cas de C. à Kaolack ou ailleurs je ne sais plus, c’est grâce à Dieu et après seulement grâce aux hommes, les professionnels, les politiques qui ont pu barrer la route à C. ! Looool … Je n’ai pas entendu la réponse du journaliste mais je me suis entendu lui demander à cet illuminé-là : « quid des autres villes/pays concernés où le virus sévit, Dieu aurait-il des comptesà rendre ? « Économisons-Dieu », comme le dit un esprit bien éclairé et surtout en ces moments de crise.
J’ai eu un appel d’un ami ce matin me disant qu’il ne se sentait pas très bien ; migraines, courbatures et j’avoue avoir un peu paniquée en pensant au pire. Heureusement rassurée après un échange avec le pharmacien, sur le traitement donné à l’hôpital mais surtout sur le fait qu’aujourd’hui s’il y avait quoique ce soit d’anormal on ne l’aurait pas laissé rentrer chez lui.
Depuis une semaine Pièce unique qui vient déjeuner tous les jours à la maison, réclame un « tiep’u yapp ou djeun », bien entendu personne ne lui prête attention !
Ce matin, en faisant le tour du frigo, j’ai trouvé une moitié de poulet, tentée de faire un plat pour le dîner en tête-à-tête, puis je me suis souvenue des exigences du fiston. Et de me lancer dans une opération «tiep ‘U gannar». Très honnêtement, je n’ai pas cuisiné de riz depuis au moins 20 ans. Je pense néanmoins avoir quelques acquis.
Pièce unique arrive, je suis fière de lui dire ce que j’ai préparé. En commençant à manger : « hum ça ressemble à un riz de toubab, et pas vraiment à un plat d’Odile … » Ça commence mal ! C’est vrai que j’ai fait comme Mamina m’a appris : pas de concentré de tomates, que des tomates fraîches, beaucoup de légumes y compris patates douces à chair orangée comme conseillé par la mère Tiatiaka (j’y ai mis tout ce que j’ai trouvé comme légumes dans le frigo !) et surtout très peu d’huile. Mais j’ai fait mijoter tout cela avec beaucoup d’amour, sûre de mon fait. Et finalement, au fur et à mesure de ses bouchées avalées goulûment, je l’entends dire : « ah mais il est bon ton tiep » qu’il m’a répété deux fois et je pense sans complaisance.
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.
MONSIEUR IBRAHIMA SÈNE, ARRÊTEZ DE VOUS TROMPER DE CIBLE
Que représente-t-il et qu'a-t-il apporté d'exceptionnel dans les combats politiques au Sénégal pour justifier le ton péremptoire et l'arrogance par lesquels il juge, délibère seul et condamne toute personne ne se reconnaissant pas dans sa pensée unique ?
M. Ibrahima Sène se demande quel variant Covid m'a piqué pour que j'ose livrer mon opinion personnelle sur la durée du mandat présidentiel à 5 ans, les mandats limités à deux et l’âge des candidats plafonné à 75 ans à la présidentielle.
S'agissant de victime de variant Covid, la question que se pose plutôt tout le monde, c'est qui fait d’Ibrahima Sène le tuteur moral de la classe politique sénégalaise ? Que représente-t-il et qu'a-t-il apporté d'exceptionnel dans les combats politiques au Sénégal pour justifier le ton péremptoire et l'arrogance par lesquels il juge, délibère seul et condamne toute personne ne se reconnaissant pas dans sa pensée unique et son communisme du 19e siècle (idéologie certes généreuse mais démodée depuis fort longtemps), et dont comme le dernier des Mohican, il est seul à continuer de se réclamer au Sénégal ...voire ailleurs.
Moi Aymérou, je ne suis pas communiste. Je suis un patriote qui aime mon pays et qui vit au quotidien à Dakar comme dans mon Kajoor natal avec des s-Sénégalaises et des Sénégalais de toutes conditions.
Sur ce plan, je doute que notre ami communiste donneur de leçons politiques et sensé proche du peuple soit le bon exemple. Je parie que rares sont les Sénégalais de condition modeste qui savent où il réside. Et le sauraient-ils, je doute qu'il soit homme à leur ouvrir sa porte.
Et puis, c'est quoi cette intolérance d'un autre âge qui justifie cet acharnement sur ma personne au point de m’interpeler dans mes opinions personnelles sur des questions qui se débattent partout et en toute liberté au point de me déclarer insensible à des vies perdues dans des luttes politiques au Sénégal.
M. Sène, revenez à la retenue et à l’humilité. Personne n'a fait de vous le gardien de la bonne pensance politique et de l'ordre moral dans ce pays.
À force de vous prononcer sur tous les sujets et tous les jours, vous êtes devenu saturé sans vous en rendre compte. Allez-vous reposer quelques semaines à Moscou, ça vous fera du bien.
En ce qui me concerne " je persiste et signe ! Si ces trois questions étaient les seules à être soumises au référendum de 2016, j’aurais voté et fait voter non. Et je l’assume !
En quoi les pays qui limitent les mandats à deux sont-ils plus démocratiques que l'Allemagne où Mme Merkel a gouverné 16 ans ? Régime parlementaire ou présidentiel, le fait est là.
En quoi les États-Unis souffrent-ils de l’âge de Joe Biden à la tête du pays ? En quoi les pays à mandat de 5 ans se portent-ils mieux que les pays de septennat ?
Arrêtez d'avoir le complexe des occidentaux pour oser penser par vous-mêmes et pour vous-mêmes. C'est parce que vous avez toujours pensé par la tête des autres que vous restez d'éternels looser en politique.
Je ne suis pas membre d'un parti communiste. Je suis dans un parti libéral qui me garantit la libre expression de mes opinions tout en assurant la défense intransigeante des positions de la majorité à laquelle j’appartiens. Cette majorité, je ne la défends pas seulement en paroles mais surtout en mobilisation de milliers de suffrages dans mon terroir à chaque élection depuis 2004. J'attends M. Sène que pour une fois, tu nous prouves ton utilité politique sur ce terrain-là.
Ce que je dis là est autant valable pour toi que pour ceux qui se cachent derrière vos pseudo-positions de principe pour préparer des candidatures farfelues que personne ne prend au sérieux.
Pour ce qui est maintenant du groupe parlementaire que je préside, j'attends que quiconque parmi vous donne à l'opinion une seule occasion où j'ai été pris à défaut dans la défense de l'esprit unitaire qui fait la force de la coalition BBY devenue majorité présidentielle élargie et de notre groupe politique à l'Assemblée nationale.
Enfin, arrêtez de vous saisir de toute occasion qui vous tombe sous la main pour chercher à massacrer vos camarades !
Arrêtez de vous tromper d'ennemis et de cibles messieurs....
Nous osons croire que le rêve du président Macky Sall pour son pays est bien plus grand que la convoitise d’un troisième séjour de 5 ans á l’Avenue Léopold Sédar Senghor
https://maderpost.com/2-sans-3/ |
Charles Faye |
Publication 25/09/2021
Le troisième mandat ! Et bien parlons-en ! Du moment qu’il s’invite dans nos débats, autant l’affronter. Une bonne fois pour toute. Même si, d’aucuns diront qu’il est trop tôt pour le principal concerné, en l’occurrence le Macky, pour se prononcer. Encore faudrait-il dire, qu’il l’a déjà fait. Mieux, qu’il l’a montré au Niger, en se tenant à côté d’Issoufou, à l’occasion de la prestation de serment de son néo-collègue, le Président Bazoum.
Certes, on peut trouver au Macky plusieurs raisons, pour exiger un silence radio sur la question autour de lui. Afin que son gouvernement et son administration concrétisent, durant son deuxième mandat, de cinq ans celui-là, son projet d’émergence, pour l’installation définitive de ses compatriotes, dans le processus du développement et du progrès.
Mais, c’est tout à son honneur aussi, comme l’a confié, jeudi, à L’Observateur, notre cher Alioune Tine national, patrimoine africain de la paix, que sa mission historique, est de « défendre la limitation du mandat à deux ».
Quand bien même, on trouverait toujours des variables inconséquentes, qui rappelleraient au « monstre politique de Fatick », qu’il peut briguer un second mandat de 5 ans, puisqu’il en est qu’à l’exercice du premier.
Quand bien même, l’article 27 de la Constitution, revisitée lors du referendum de mars 2016, dirait tout aussi clairement : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».
Mais, c’est parce qu’on sait aussi, que le Macky avait demandé, en 2012, aux Sénégalais de l’élire pour un mandat de 5 ans et non 7, comme cela était stipulé dans la Constitution, qu’à l’arrivée, le Conseil constitutionnel s’est substitué au peuple souverain, pour se prononcer à sa place, alors qu’un référendum lui était soumis, que le besoin d’insister sur la question du troisième mandat, se fait sentir et pollue l’espace politique.
Quand, à cela s’ajoute la méfiance, vis-à-vis de ce même Conseil Constitutionnel, dont les avis sont paroles d’Évangile, on est droit de demander un éclairage sans équivoque. C’est important pour la paix, pour l’avenir.
Surtout, si l’on suppose, que le principal concerné n’a pas fait voter ses concitoyens une révision de la Constitution lui donnant droit à briguer un troisième mandat. Nicolas Machiavel n’aurait pas osé.
Aussi, nous osons croire que le rêve du Président Macky Sall pour son pays est bien plus grand que la convoitise d’un troisième séjour de 5 ans á l’Avenue Léopold Sédar Senghor.
Pour reprendre notre Alioune Tine, « l’Afrique et sa jeunesse ont faim de héros épique, d’un leader africain francophone qui sort du pouvoir avec panache, en laissant des œuvres qui parlent pour lui ».
Mon sentiment est que le Macky en a l’étoffe. Qu’il a fait bien plus qu’on ne pourrait le croire, même si sa communication tumultueuse n’en dit pas autant et là est son talon d’Achille.
Il a deux ans et 5 mois, pour faire changer les perceptions populaires, afin rentrer dans le cercle des grands d’Afrique. Et ça, c’est possible.