Surpris il y a une semaine au stade Lat Dior de Thiès par l'ASEC Mimosas (0-1), Teungueth Fc va aller chercher la qualification demain dimanche 19 septembre dans le cadre du premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions. Les Rufisquois vont devoir hausser le niveau de jeux pour rattraper leur retard et se hisser un prochain tour.
Teungueth Fc va jouer son avenir en compétitions interclubs africains lors de son déplacement à Abidjan. Surpris samedi dernier au stade Lat Dior, les Rufisquois retrouvent l'ASEC d'Abidjan, ce dimanche 19 septembre, le club abidjanais pour la manche retour.
A l'aller, les Mimos s'étaient imposés sur le score de 1 à 0 grâce à une réalisation de Omar Diakité. Une défaite qui n'a pas manqué de susciter des regrets surtout après les nombreuses occasions franches que le club Rufisquois a vendangé.
Tirant les enseignements de ce matchs, l'entraîneur Youssouf Dabo n'avait pas manqué de relever cette manque d'efficacité et promettait que l’équipe savait ce qu’i lui restait à faire. ’’Je reste optimiste et nous allons relever le défi de la qualification’’, avait-il indiqué.
Quoiqu'il en soit, Teungueth Fc amorce un tournant décisif. Au vu de la configuration de la manche aller, les champions du Sénégal gardent leur chance intacte et que l'adversaire est largement à leur portée. Mais, ils devraient hausser le niveau de jeu pour arracher la qualification et espérer un retour en phase de groupe de la Ligue des champions comme lors de la saison dernière.
Pour ce match retour, les Rufisquois vont devoir se passer d'un de leurs éléments clés. Il s'agit notamment de leur attaquant Paul Valère Bassène qui avait écopé d’un carton rouge à l'aller. Quant aux Mimos, ils auront besoin d’un simple nul pour valider leur billet pour le second tour. L'équipe qui sortira victorieuse de cette double confrontation va croiser au prochain tour le vainqueur du duel entre le Cr Belouizdad d'Algérie et Akwa United du Nigéria
LES PRIX DE CERTAINES DENRÉES S'ENVOLENT
La fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée a entraîné un renchérissement des prix de certaines marchandises, à cause des surcoûts de transport pour les camions, contraints de faire un long détour par le Mali
La fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée a entraîné un renchérissement des prix de certaines marchandises, à cause des surcoûts de transport pour les camions, contraints de faire un long détour par le Mali avant d’entrer sur le territoire sénégalais, a indiqué le chef du service départemental de commerce de Vélingara (sud), Demba Diallo.
"Avec la fermeture des frontières guinéennes, plusieurs convois de marchandise en provenance de ce pays sont contraints de faire un détour par le Mali, pour pouvoir entrer au Sénégal (…) et arriver au marché hebdomadaire sous-régional de Diaobé. Cela entraine forcément des dépenses supplémentaires qui se répercutent sur le prix dans le département de Vélingara", a-t-il expliqué à l’APS.
M. Diallo évoquait l’impact de la fermeture de la frontière avec Guinée, qui a fortement ralenti les activités commerciales dans le département de Vélingara, s’ajoutant ainsi aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19.
Il a indiqué que l’une des conséquences de la pandémie à la frontière avec la Guinée, est que "plusieurs boutiques ont quasiment fermé", faute de clients.
Les marchandises généralement proposées par les commerces établis dans cette zone étaient pour l’essentiel achetés par des voyageurs en escale se rendant dans l’un ou l’autre pays.
Dans la zone comprise entre le département de Vélingara, la République de Guinée et la Guinée Bissau, le marché hebdomadaire sous-régional de Diaobé constitue "le point nodal" des activités commerciale, a-t-il rappelé. "C’est le véritable lieu des échanges commerciaux entre les trois pays", a-t-il indiqué.
Demba Diallo a beaucoup insisté sur l’urgence de la réouverture des frontières avec la Guinée pour une reprise intense des activités et des échanges commerciaux qui transitent par le département de Vélingara.
"L’ardent souhait ici, c’est la stabilité, la libre circulation des personnes et des biens. En vérité, l’intensité de toute activité commerciale dépend de la fluidité des routes, de la libre circulation des personnes et des biens. Et pour cela, il faut ouvrir toutes les frontières", a-t-il expliqué.
Le chef du service départemental de commerce de Vélingara révèle qu’avec la fermeture de la frontière guinéenne, plus de huit tonnes de produits de consommation, prisés par les voyageurs, ont fini par périmer dans des boutiques et magasins aux frontières entre le Sénégal et la République de Guinée.
De même, en raison de la même situation, "d’importants stocks" de produits de consommation, comme le sel ou le riz paddy que les commerçants exportent vers la Guinée sont en souffrance dans le département.
LE SENEGAL FACE A LA GUINEE POUR LANCER LA CAMPAGNE
Le Sénégal engage ce samedi 18 septembre à Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames (17 au 26 septembre).
Le Sénégal engage ce samedi 18 septembre à Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames (17 au 26 septembre). La Guinée sera au menu des Lionnes pour la première journée du groupe C de la compétition. Si la Guinée ne semble pas inquiéter, une belle entame serait importante pour marquer son empreinte et lancer idéalement sa compagne de reconquête du titre africain que le Sénégal n'avait plus remporté depuis 2015.
Le Sénégal lance ce samedi 18 septembre au Palais polyvalent des sports de Yaoundé la 25ème édition de l'Afrobasket dames. Les Lionnes démarrent à 10 heures par le duel qui les oppose à la Guinée comptant pour la première journée du groupe C. Pendant neuf jours, 12 nations africaines seront sur la ligne de fond pour soulever le trophée à la finale prévue le dimanche 26 septembre.
Dans cette phase de poule, la Guinée ne devrait pas inquiéter le Sénégal. Mais la victoire d'entrée est importante pour marquer son empreinte dans cette compétition partie pour être très disputée. Nation, la plus titrée avec 11 trophées continentaux, le Sénégal court depuis six ans derrière le titre continental. Leur dernier sacre remonte à l'édition de 2015 disputée au Cameroun.
Depuis cette édition, le Nigeria n'a pas perdu en Afrique. Les Nigérianes seront encore de sérieuses candidates à leur succession. Les D-Tigress qui règnent sans partage depuis six ans, tenteront de réaliser la passe de trois. Une performance que le seul le Sénégal a, jusque-là, été le seul à avoir réalisé dans les années 70. Quelle équipe sera la plus outillée pour contester cette suprématie ? Seule la vérité du parquet le dira.
En l'absence de Astou Traoré, un des acteurs majeurs de ce dernier trophée, Moustapha Gaye comptera sur Oumou Khayri Sarr, Mame Marie Sy ou encore Bintou Diémé. Fort de leur expérience, elles seront en première ligne pour guider la troupe dans laquelle ont retrouvé six joueuses qui vont aborder leur premier Afrobasket.
Dans le lot, Sokhna Fatou Dia Sylla et Madjiguène Sène feront office de novices pour n'avoir aucun vécu dans les compétitions internationales. Tout à l'opposée de cette cuvée composée de Maty Fall, Ndèye Fatou Ndiaye, Yaye Irma Diémé et autres Couna Ndao qui a disputée, il y a quelques années, le tournoi de la Francophonie disputée à Abidjan et le dernier tournoi de qualification olympique.
Pour la compétition proprement dite, les équipes classées premières des groupes A, B, C, et D, rappelle-t-on, se qualifieront directement pour les quarts de finale. Alors que les huit autres équipes disputeront les 8e de finale. Les quarts de finale se joueront le jeudi 23 septembre.
LES GROUPES DE L’AFROBASKET:
Groupe A : Cameroun, Cap-Vert, Kenya
Groupe B : Nigeria, Angola, Mozambique
Groupe C : Sénégal, Égypte, Guinée
Groupe D : Mali, Côte d’Ivoire, Tunisie
CE SAMEDI 18 SEPTEMBRE
11h 00 : Sénégal-Guinée
14h 00 : Mali-Tunisie
17h 00 : Cameroun-Kenya
20h 00: Nigéria-Mozambique
QUAND L'APR FAIT FACE A L'APR
Les élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022 prochaines s’annoncent palpitantes pour le camp du pouvoir en place
Les élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022 prochaines s’annoncent palpitantes pour le camp du pouvoir en place. La bataille des investitures opposant des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République, autour de certaines localités sous contrôle de leurs camarades de parti, installe la majoritaire, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) dans une situation inédite
Le président de la République et chef de file de la coalition majoritaire, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), qui était obligé de monter au créneau, le mois de mai dernier, pour siffler la fin de la récréation autours de la bataille des investitures ou des candidats à aux investitures dans différentes collectivités, pour les prochaines élections, devra faire preuve d’une grande ingéniosité dans le choix de ces candidats qui défendront les couleurs de sa coalition.
En effet, en plus de la menace sérieuse que font planer les deux nouvelles coalitions de l’opposition : Yewi Askan Wi (YAW) et la coalition autour du Parti démocratique sénégalais (PDS), sur les intérêts de Bennoo Bokk Yaakaar, la mouvance présidentielle fera également face à un grand défi venant cette foisci de l’intérieur même du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR). Il s’agit de la bataille autour de la conservation du pouvoir opposant les camarades politiques du président Macky Sall dont certains nourrissent une folle ambition de succéder, par la force des urnes, à leurs camarades de parti en postes à la tête des communes. C’est le cas à Kaolack, Louga, Kolda, Fatick et Saint-Louis, pour ne citer que ces localités. De toutes ces localités, la situation de la capitale du bassin arachidier semble plus surprenante.
En effet, en poste depuis 2014, le ministre-maire Mariama Sarr subit depuis quelques temps des assauts répétés de ses «frères» et «sœurs» dont son ex-époux Modou Ndiaye Rahma. Ambassadeur itinérant et candidat déclaré à la mairie de Kaolack, Modou Ndiaye Rahma multiplie depuis quelques temps des manifestations politiques et œuvres caritatives dans la ville. A coté des deux, il y a également d’autres responsables du parti au pouvoir engagés dans cette bataille pour le contrôle du fauteuil de maire de Kaolack.
Il s’agit notamment de Baye Ciss, Pape Demba Bitèye, Diène Farba Sarr ; sans oublier l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Outre la mairie de Kaolack, la course pour la mairie de Kolda oppose trois responsables de l’APR qui veulent succéder, à la tête de la mairie, à leur camarade Abdoulaye Bibi Balde, également candidat à sa propre succession. Fief politique du chef de l’Etat, la commune de Fatick n’échappe pas également à cette guéguerre entre responsables «Aperistes».
Actuellement dirigée par le ministre des Sports, Matar Ba, propulsé par le président de la République lui-même, cette commune suscite également aujourd’hui l’appétit de certains camarades de parti, à l’image de l’ex-patron du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté. Il faut dire que cette situation n’est pas à arranger les choses pour le camp du pouvoir qui vit déjà une tension palpable du fait de la bataille de positionnement opposant APR et alliés.
MACKY SALL FACE À UN DILEMME CORNÉLIEN
Le chef de l’État, détenteur du dernier mot au moment de la confection des listes de sa mouvance pour les locales, devrait jouer des coudes dans bien des communes afin de préserver la cohésion de sa grande coalition
A quelques mois des élections locales du 23 janvier 2022, l’heure est aux manœuvres politiques, en prélude des investitures, dans la quasi-totalité des partis politiques et/ou coalitions de partis. Au sein de la mouvance présidentielle, le président Macky Sall, arbitre lors de la confection des listes, aura à coup sûr du fil à retordre, étant entendu que certains alliées manifestent déjà leur souhait de conserver les acquis, au moment où des ténors de son parti, l’Alliance pour la République (APR), affichent clairement leurs ambitions de leur succéder.
«Ce que nous voulons, c’est que là où nous avons des maires, que ces mairies restent entre les mains des Socialistes. Et là où nous avons des visées, que nous nous donnions les moyens d’aller conquérir ces mairies-là. Nous avons des visées pour Hann, par exemple. Le département de Dakar est stratégique pour le Ps (Parti socialiste).
La force du Ps sera la force de Bennoo Bokk Yaakaar, parce que nous avons un ancrage confirmé dans Bennoo», avait déclaré le Coordonnateur de la Cellule de communication du Parti socialiste (Ps), Ousmane Faye, au sortir de la 74ème séance du Secrétariat exécutif national, tenue en mai dernier. Le discours est quasiment le même pour l’Alliance des forces du progrès (Afp), ou du moins dans sa section départementale de Birkilane.
Le poulain du président de l’Assemblée nationale, Mapenda Cissé, responsable de la Coordination départementale de l’Afp, pense que Bennoo Bokk Yakaar (Bby) devrait soutenir la candidature de leur parti dans le département. En effet, excédé par les déclarations de candidature des responsables du parti au pouvoir, il a estimé qu’«il serait juste et légitime que la Bennoo Bokk Yaakaar porte la candidature de l’Afp pour la mairie de Birkilane et même d’autres communes, dans le département de Birkilane, et dans la région de Kaffrine». Comme raisons avancées, le Directeur exécutif de la Compagnie aérienne Transair rappelle qu’avant l’avènement de la coalition Bby et la communalisation intégrale par l’Acte 3 de la Décentralisation, l’Afp était la deuxième force politique, derrière le Pds, dans la région de Kaffrine, et dans le département de Birkilane. Qui plus est, la plupart des Communautés rurales et la commune de Birkilane étaient dirigées par l’Afp.
A travers ces positions tranchées, très certainement partagées par d’autres formations membres de la coalition, il en ressort clairement que les alliés, dans la mouvance présidentielle, voudraient bien, lors des investitures prochaines pour les locales, conserver les acquis de leurs formations politiques et/ou sous-coalition. Et pourquoi pas (vouloir) en rajouter d’autres, à la mesure du possible. Des souhaits et autres désires qui semblent difficiles, voire même impossibles à satisfaire, au regard des candidatures tout azimut qui se déclarent au sein de la même coalition, pour des hôtels de ville gérés par des partis membres de la mouvance présidentielle.
MACKY A L’EPREUVE DU CHOC DES AMBITIONS INTERNES
Le chef de l’État, détenteur du dernier mot au moment de la confection des listes de sa mouvance, devrait jouer des coudes pour trouver le juste milieu dans bien des communes, afin de préserver la cohésion de sa grande coalition, imbattable pour le moment en termes de longévité. A Ziguinchor, la déclaration de candidature de Doudou Ka, Directeur général de l’Aibd, n’a pas manqué d’irriter les partisans de l’actuel maire de la ville, Abdoulaye Baldé, patron de l’Ucs.
Dans la capitale sénégalaise, le Ps ne cracherait pas sur la conservation du fauteuil de la ville gagné par un maire socialiste, en l’occurrence l’ex-député-maire Khalifa Sall. Toujours à Dakar, cette fois-ci dans la commune des Parcelles Assainies, l’édile de la collectivité locale, Moussa Sy, garde jalousement son siège très convoité par les membres de l’Apr, en l’occurrence le député Alioune Badara Diouf et sa bande qui font un appel du pied à l’ancien ministre, Amadou Ba. La commune de Sicap-Liberté n’est pas épargnée par ce choc des ambitions entre leaders de la même coalition. Le ministre de la Microfinance et de l'Économie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam est en embuscade pour la place qu’occupe le maire ‘’Progressite’’, Santy Sène Agne. Ailleurs, plus précisément à Podor, le fauteuil occupé par l’actuelle ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall de ‘’Osez l’avenir’’ est très convoité par son allié dans Bennoo, Mamadou Racine Sy, président du mouvement «And ligeey Podor ak Racine».
Même scénario à Kaffrine où Abdoulaye Willane du Ps est inquiété par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène public, Abdoulaye Sow. Que dire de la ville de Thiès, gérée par un maire allié, le président du parti Jëf Jël ? Talla Sylla, allié, puis adversaire, redevenu à nouveau allié d’Idrissa Seck dans la mouvance présidentielle, devra protéger ses arrières lors de l’établissement des listes. Le patron de Rewmi est de retour. Des exemples, parmi tant d’autres, qui montrent que la confection des listes de la mouvance présidentielle ne sera pas une mince affaire.
Le chef d’orchestre avait pourtant demandé à ses camarades de lui faire encore une fois de plus confiance. Ce qui reste évident, le goût aigre-doux laissé par l’élection législative de 2017, lors de laquelle le parti présidentiel s’était taillé la part du lion en occupant 97 des 125 sièges que comptait Bby, reste encore frais dans les mémoires. Les alliés étaient partagés entre satisfactions, regrets et incompréhensions. L’avenir nous en dira plus.
Cri de colère de l’avocat des activistes
Me Cheikh Khoureysi Ba a crié son ras-le-bol sur sa page Facebook après avoir fait le tour des commissariats de police de Dakar pour rencontrer ses clients. A l’en croire, Guy Marius Sagna et compagnie qui ne voulaient que crier leur ras-le-bol en notre nom à nous tous, subissent une détention arbitraire. Selon lui, les activistes sont en train de vivre dans leur chair les affres d’un véritable crime d’Etat parce que l’Etat est en vacance de sa propre légalité, lorsqu’il viole ses propres lois. Me Ba prévient que ce comportement ne restera pas sans conséquence. En fait, dénonce-t-il, les 23 manifestants sont privés d’eau, de nourriture et de toute possibilité de bénéficier de la simple assistance d’un avocat. Il voit derrière l’attitude de la police une volonté de se venger des activistes. Parce que la manifestation interdite par le préfet de Dakar s’est quand même tenue. Cette fois, les Guy Marius Sagna et Cie ont innové en adoptant la «stratégie de l’escargot» qui a consisté à manifester et à faire des live tout en restant à l’intérieur de véhicules 4x4 verrouillés devant des policiers «ridiculisés et impuissants, tournés en bourrique car incapables d’esquisser le moindre geste parce qu’ils ne s’attendaient manifestement pas à ça», dira l’avocat. La robe noire pense que la police n’a certainement pas digéré ce coup de Jarnac qui a fait de ses hommes déployés sur la place de l’obélisque la risée des curieux et de la toile.
Guy Marius Sagna et compagnie introuvables
Restons avec Cheikh Khoureysi Ba qui estime que la police s’est vengée en faisant disparaître les activistes. Pour les assister vaille que vaille, Me Ba a été ballotté depuis 17h jusque dans la soirée. L’avocat s’est rendu d’abord au poste de police de Grand-Dakar d’où il a été appelé par 08 manifestants, il s’est rendu par la suite aux commissariats du Point-E puis de la Médina et enfin au commissariat central au cœur de la Sûreté Urbaine. Partout, dit-il, la stratégie du faux-semblant a été déployée avec un art consommé de la comédie qui cache mal la frustration de ce jour et qui n’honore pas, loin s’en faut, la police nationale. Il n’a vu aucun activiste. Il a poursuivi son périple au camp Abdou Diassé, «ce camp de concentration qui ne dit pas son nom et où, dit-il, un sous-officier particulièrement violent était visiblement chargé de l’accueil... pour lui transmettre «l’information sciemment mensongère que ses clients n’étaient pas sur les lieux». Avant de l’inviter à circuler. L’avocat retourne au commissariat de Bel-Air. Il est rentré sans voir ses clients. D’où sa colère. Il a tenu, toutefois, à remercier un capitaine qui a permis à Dj Malick de la ligue contre l’incivisme et l’indiscipline de lancer un SOS parce qu’il est asthmatique et a besoin en urgence d’une assistance respiratoire.
Liberté provisoire pour les 23 habitants de Diass
Les 23 habitants de la commune de Diass, qui ont été arrêtés mercredi dernier lors d’une violente manifestation contre l’accaparement de 31ha de leurs terres, ont fait face hier au procureur du tribunal de Mbour. Après leur inculpation par le procureur, ils ont obtenu la liberté provisoire. Toutefois, ils devront revenir au tribunal le 28 septembre pour leur procès. Pour apaiser la tension, les travaux sont arrêtés et les gendarmes ont quitté Diass. Grâce à ce climat de décrispation, les villageois qui avaient promis de manifester hier (vendredi) ont finalement sursis à la rencontre. Toutefois, ils continuent de réclamer la restitution des 31ha pour l’extension du village Sakhirate.
Le ministre des Affaires Etrangères du Mali au Sénégal
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a été reçu hier dans l’après-midi par le Président Macky Sall. M. Diop a transmis le message du colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat du Mali, au Président Macky Sall, avant de remercier le Sénégal au nom du peuple malien. Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale a rappelé les relations séculaires dont il est lui-même un symbole, ajoutant que l’expérience et l’engagement du Président Macky Sall à leurs côtés devraient aider le Mali à sortir de la crise. Les barrières du débarcadère de Gorée ont cédé Les barrières du débarcadère de Gorée ont fini par céder, exposant ainsi les populations de l’Ile et les visiteurs. Pourtant, les autorités ont alerté sur la vétusté des barrières. Mais, les autorités portuaires ont pris des mesures pour éviter tout accident au débarcadère.
La Fondation du PAD chez Serigne Mountakha
A l’instar de beaucoup de démembrements de l’Etat, le Port Autonome de Dakar (Pad) a apporter sa contribution à l’organisation du Grand Magal 2021. La délégation du Pad, à travers sa Fondation, a été conduite par le Directeur Général du Port autonome de Dakar, par ailleurs président du Conseil de la Fondation Pad. La Fondation Pad a remis au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, un important lot d’équipements constitué de motopompes de grande capacité, pour lutter contre les inondations, ainsi que des dispositifs sanitaires pour maîtriser les risques liés à la Covid-19.Au sortir de l’audience, la délégation du Pad s’est rendue chez le nouveau Khalife Général des Baye Fall, Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, pour présenter ses condoléances suite au décès de son frère Serigne Cheikh Dieumb Fall, et solliciter des prières pour le Port autonome de Dakar et sa Fondation.
La Banque Mondiale met fin au Doing Business
L’information a failli échapper à nos radars. La Banque mondiale a mis définitivement fin au Doing Business, suite à la confirmation d’irrégularités sur des précédentes éditions. Elle ne publiera plus de rapport Doing Business. L’annonce a été faite par l’institution, dans un communiqué publié ce jeudi 16 septembre. La Banque Mondiale indique avoir pris cette décision à la suite de la publication des conclusions d’une enquête diligentée sur les irrégularités révélées dans les données des éditions 2018 et 2020 du rapport. Ces irrégularités avaient suscité un tollé mondial, vu le prestige et l’importance de ce classement pour les Etats souhaitant notamment attirer les investisseurs étrangers au sein de leurs économies. Selon l’institution de Bretton Woods, la confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale est d’une importance capitale. Ces travaux guident les actions des décideurs politiques, aident les pays à prendre des décisions mieux éclairées et permettent aux parties prenantes de mesurer les progrès économiques et sociaux avec plus de précision, révèle la même source citée par Ecofin. Après avoir examiné toutes les informations disponibles à ce jour sur le rapport Doing Business, y compris les conclusions d’examens et audits antérieurs et le rapport rendu public aujourd’hui par la Banque au nom du conseil des administrateurs, la direction du Groupe de la Banque mondiale a pris la décision de mettre un terme à la publication du rapport Doing Business, fait-on savoir dans un communiqué.
Me Sèye «condamne» les deux députés de Bby
Si Me Ousmane Sèye était à la place du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, actuellement, les députés de la majorité présidentielle, Boubacar Biaye et El Mamadou Sall cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques allaient être traduits devant la justice des flagrants délits. S’exprimant hier, lors d’un point de presse organisé par la Coalition Pour l’Emergence (Cpe), la robe noire a indiqué que les députés de Benno doivent être poursuivis. Me Ousmane Sèye considère ce que la presse a rapporté dans cette affaire comme des cas de flagrants délits, étant donné que des passeports diplomatiques avec des ayants droit qui n’en avaient pas le droit et des faux certificats de mariage ont été retrouvés sur les mis en cause. Pour l’avocat, l’immunité parlementaire ne veut pas dire l’impunité. Mieux, dit-il, elle ne joue pas à tous les coups, surtout en matière de flagrant délit. A l’en croire, l’immunité parlementaire n’empêche pas la police d’entendre les suspects, parce que la loi dit: en cas de poursuite, c’est le procureur qui déclenche la procédure. Maintenant, si la police vous entend et transmet le procès-verbal au procureur et qu’il décide de vous poursuivre, c’est là où il va demander la levée de votre immunité parlementaire, explique Me Sèye. Par ailleurs, Me Ousmane Sèye a fait le compte rendu de la réunion de Benno Bokk Yaakaar avec la Cpe qu’il dirige et leur préparation en perspectives des élections locales.
Plateforme des femmes de Pikine-Est
La plateforme des femmes de Pikine-Est a été installée hier. Elle regroupe 1 500 femmes issues de près de 40 groupements. Cette plateforme va permettre, de l’avis du responsable du projet, de faciliter leur autonomisation. Selon Oumar Ndoye, des opportunités sont obtenues avec des consultants ainsi que des partenaires qui veulent accompagner les femmes de la commune dans le cadre de la formation, de l’encadrement technique, dans la labellisation ainsi que l’autorisation. A l’en croire, ce projet ambitionne dans un premier temps de rassembler tous ces groupements de femmes qui sont à Pikine Est pour ensuite mettre en place un réseau. Rappelant que l’autonomisation des femmes n’est pas seulement de disposer d’un financement, Oumar Ndoye compte procéder dans un premier temps, à la formation de ces femmes afin qu’elles aient des métiers de base avant de les aider à avoir une autorisation par rapport à l’activité qu’elles font. D’autant plus, dit-il, que la plupart des femmes font de la transformation mais leurs produits n’ont pas accès aux grandes surfaces. A travers donc cette plateforme, il s’engage à les accompagner pour écouler leurs produits dans le marché.
La Cedeao a rencontré la junte et Condé
Le président en exercice de la Cedeao, le Ghanéen Nana Akufo Addo, est arrivé en fin de matinée avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara en Guinée. Les deux chefs d’État ont été accueillis par le colonel Doumbouya, le chef du CNRD. Dans une très courte déclaration avant son vol retour vers 17h, le président Nana Akufo Addo a simplement parlé d’échanges «francs» et «fraternels» avec le colonel Doumbouya et les responsables de la junte. Ces échanges ont duré 2h environ, à l’hôtel Sheraton. Ensuite, les deux chefs d’État sont allés voir Alpha Condé, le président renversé. Selon plusieurs sources, cette rencontre a eu lieu au Palais des Nations. «Nous avons aussi rencontré mon frère Alpha Condé qui va bien. Nous garderons le contact», a déclaré le Président ivoirien Alassane Ouattara sur «Rfi». Du côté du CNRD, il n’y a eu aucune réaction officielle à ce stade, ni sur les sanctions annoncées jeudi 16 septembre, ni sur cette visite. Il n’y a pas de réactions non plus du ministère guinéen des Affaires étrangères, mais une source proche de la junte évoquait ce matin de «l’incompréhension» après les décisions de la Cedeao. «Comment revoir le fichier électoral et organiser des élections crédibles», souligne une source proche du pouvoir ? En tout cas, à la question «une transition de 6 mois, est-ce suffisant ?» le président ghanéen a simplement répondu : «Nous verrons bien, c’est la position de la Cedeao».