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25 juin 2025
TEUNGUETH FC ELIMINE PAR L’ASEC MIMOSAS
Déjà battu au Stade Lat Dior (0-1), Teungueth FC a de nouveau subi la loi de l’ASEC Mimosas, hier, dimanche 19 septembre, lors du premier tour retour de la Ligue des Champions CAF (1-0).
Déjà battu au Stade Lat Dior (0-1), Teungueth FC a de nouveau subi la loi de l’ASEC Mimosas, hier, dimanche 19 septembre, lors du premier tour retour de la Ligue des Champions CAF (1-0).
TFC ne disputera pas la C1 Afrique pour la 2e année consécutive. «Teungueth FC ne peut plus se permettre de faire une saison blanche … », lançait pourtant son Président Babacar Ndiaye juste après le coup de sifflet final de la saison de Ligue 1 2020-2021. Même si les chances de soulever le trophée de Ligue des Champions pour le Club rufisquois étaient plus minces qu’une petite tige de métal, on peut maintenant dire que c’est un titre de moins pour Teungueth FC. Ce dimanche, c’était l’exploit ou la porte. Et visiblement, les Rufisquois ont choisi la mauvaise option, la deuxième.
Impuissant, Teungueth FC n’a rien pu faire face à une équipe ivoirienne au-dessus du lot, comme il y a une semaine dans l’enceinte de Lat Dior, à Thiès. Obligée de scorer, la formation de Youssouph Dabo n’a jamais caressé le rêve de créer un énième exploit comme la saison dernière. Face à un adversaire qui s’est créé plusieurs occasions notamment en deuxième période, Teungueth FC s’est lâché sur une contre-attaque éclaire transformée par Karim Konaté (73e).
Sans le poteau de Baye Assane Cissé, le score aurait même pu être corsé quelques instants après l’ouverture de la marque. C’est donc en toute logique sans être méchant que l’équipe de Babacar Ndiaye a été éliminée de la Ligue des Champions
DON DE FERMES COMMUNAUTAIRES A KANDIAYES : UN REGAIN D'ESPOIR POUR LES ACTEURS DU MARAICHAGE
Des fermes agricoles communautaires exploitées dans la commune de Kandiaye, dans le département de Vélingara (sud) redonnent espoir aux populations locales, avec de ‘’réelles’’ possibilités de revenus et de création d’emplois des jeunes
Linguéwal (Vélingara), 19 sept (APS) – Des fermes agricoles communautaires exploitées dans la commune de Kandiaye, dans le département de Vélingara (sud) redonnent espoir aux populations locales, avec de ‘’réelles’’ possibilités de revenus et de création d’emplois des jeunes, tout en contribuant à réduire l’exode rural et les migrations clandestines, a appris l’APS d’un élu local.
‘’Ma commune a eu à bénéficier de neuf fermes pour un cout de 108 millions de francs CFA. Certains périmètres sont clôturés par la Collectivité territoriale, d’autres par nos partenaires. Les fermes créées par la mairie sont réservées exclusivement aux femmes. Et nous avons des fermes communautaires appelé +fermes natangué+’’, a indiqué Aliou Baldé, maire de la commune de Kandiaye.
Docteur Baldé, auteur du livre intitulé : ‘’mise en valeur des aménagements hydro-agricoles du bassin de l’Anambé’’, publié en 2018, intervenait dans un entretien avec l’APS, en marge d’une visite du barrage de Niandouba, situé dans sa commune.
L’ouvrage hydroagricole, inauguré en 1999 par l’ancien président Abdou Diouf sert d’appoint à la vallée de l’Anambée, comprise entre les départements de Kolda et Vélingara, destiné à l’exploitation intensive du riz.
M. Baldé a précisé que sa commune a aussi bénéficié aussi de la ferme départementale du Projet pôle de développement communautaire de Casamance (PPDC) d’un périmètre de 15 hectares. Dix hectares sont actuellement clôturés pour la mise en valeur du champ maraicher.
‘’A travers l’exploitation de ces fermes pour le maraichage, nous visons, la création de revenus, la santé des populations, et le développement cognitif des enfants’’, a-t-il indiqué. A termes, sa commune va disposer d’ici la fin de l’année de deux fermes collectives et neuf fermes individuelles ’’, a précisé docteur Aliou Baldé.
Non loin des rives du barrage de Niandouba, deux coépouses, de concert avec leur chef de ménage et enfants, exploitent un hectare de périmètre maraicher qui leur a réussi.
Les deux coépouses qui s’entendent ‘’très bien’’, disent avoir obtenu leur champ grâce à l’appui de leur Collectivité territoriale.
‘’Nous n’avons pas bénéficié de bourses familiales dans notre concession et nous nous en sommes ouvertes à notre maire qui nous a conseillé de nous investir dans cette activité de maraichage. Grâce à son appui et ses orientations, nous y trouvons aujourd’hui, notre compte’’, a expliqué Kadiatou Diallo, l’une des exploitantes.
Elles ont, après leurs premières récoltes, au terme d’un an d’exploitation, 12 chaises plastiques qu’elles louent aux organisateurs d’évènement dans leur localité et environ, à raison de 1500 francs par jour.
‘’Ça marche fort en saison sèche avec la succession des cérémonies de diverses natures. Cela nous offre, une autre source de revenus’’, a expliqué Khadidiatou en fait part de leur ambition d’étendre le périmètre maraicher.
Elle a toutefois indiqué qu’avec les nouvelles perspectives qui s’offrent à elles, un deuxième puits moderne, bien équipé leur permettra de mieux arroger leur exploitation familiale.
Pour sa part, Youssouna Baldé, président du Comité de gestion de la ferme agricole communautaire de Linguéwal a fortement salué l’idée qui selon lui permettra de retenir les jeunes dans leur terroir, créer des emplois et générer des revenus.
‘’Notre dernière récolte, nous avons rempli quatre bassines de 18 Kilogramme chacune. Nous vendons ici notre production en fonction de la demande à raison de 300 à 1000 francs CFA le kilogramme de gombo par exemple’’, a-t-il expliqué.
Cette ferme qui regroupe des exploitants de sept villages cultive du gombo, de l’oignon, du bissap, de la carotte et autres produits maraichers, écoulés généralement au marché hebdomadaire de Diaobé (commune voisine) qui se tient le mercredi.
M. Baldé a toutefois indiqué que l’unique forage de sa ferme ne peut pas arroger suffisamment le périmètre maraicher en raison de la puissance assez faible. Selon lui, aussi, pour plus d’efficacité et à moindre cout, l’idéal est de la faire fonctionner avec le solaire, à la place du carburant.
Youssouna Baldé a invité sa Collectivité territoriale et l’administration territoriale ainsi que les partenaires à aider les exploitants à acquérir du matériel pour labourer leur champ, des semences et intrants agricoles à temps mais aussi les appuyer en renforcement de capacité.
Il a aussi demandé un appui pour l’écoulement rapide de leur production actuellement vendue seulement dans le département de Vélingara.
‘’Nous avons beaucoup de bachelier parmi les exploitants de cette ferme agricole communautaire. Nous avons la compétence, la volonté et l’engagement de travailler et nous avons choisi de rester dans notre terroir. Si nous sommes dans de bonnes conditions, nous allons produire des revenus réels’’, a ajouté M. Baldé, en présence de plusieurs autres exploitants de la ferme et le chef du village de Linguéwal.
Plainte du gouverneur de Sédhiou pour vol de matelas
Le personnel administratif de la gouvernance de Sédhiou est en train d’être auditionné par les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Sédhiou depuis quelques jours. Ce, à la suite d’une plainte du gouverneur de Sédhiou pour vol de 21 matelas destinés aux sinistrés des inondations de l’hivernage précédent, dans le cadre du plan Orsec. La plainte étant déposée contre X, les enquêteurs ont procédé, sur instruction de procureur, à l’audition du personnel de la gouvernance pour élucider cette affaire de matelas qui ont mystérieusement disparu du magasin où ils étaient stockés. Dans la capitale du Pakao, cette affaire est sur toutes les lèvres. Et certains même s’interrogent sur la longue durée de stockage de ces matelas qui, pourtant, étaient destinés au secours d’urgence de l’année 2020. Selon nos sources au fait de cette affaire, ces derniers jours ont été marqués par un ballet incessant du personnel de la gouvernance à la gendarmerie pour tirer au clair cette histoire de vol supposé. Pour le moment, aucune information de l’enquête n’a filtré. Et on n’en sait encore rien sur la date de disparition des matelas, encore moins sur les personnes impliquées. Certaines de nos sources émettent des doutes sur cette disparition de matelas stockés dans une pièce occupée par des éléments de la police.
Un individu meurt par asphyxie dans un puits à Sédhiou
Un quinquagénaire originaire de Diao Simacounda, un village situé à l’ouest de Sédhiou, est décédé hier dans un puits. Polygame et père de plusieurs enfants, Lansana Sané a fait une descente dans un puits contenant une forte densité de gaz qui l’a asphyxié. Le drame a eu lieu à Niassène en zone de pâturages et loin des habitations. Il est mort avant même l’arrivée des éléments de la 43e compagnie d’incendie et de secours de Sédhiou.
Kaolack : 111 personnes mortes dans des accidents
Au total, 111 personnes ont péri dans 1 356 accidents de la circulation enregistrés entre janvier et août 2021 dans la région de Kaolack, a appris l’APS de la brigade locale des sapeurs-pompiers. Selon le capitaine Sada Dia, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Kaolack, ces accidents de la circulation ont occasionné 2 754 victimes et 111 pertes en vies humaines. Un chiffre en nette augmentation par rapport à 2020, une année durant laquelle 103 décès ont été comptabilisés parmi les 3 507 victimes des 1 824 accidents de la circulation enregistrés dans cette région du centre du pays, a fait savoir l’officier des sapeurs-pompiers. Il a également fait savoir que 450 incendies ayant occasionné un décès parmi les 5 victimes recensées ont été comptabilisés depuis le début de l’année dans la région. L’année dernière, 525 incendies qui avaient provoqué trois morts avaient été enregistrés. A la fin du mois août, la brigade des sapeurs-pompiers de Kaolack a effectué 3 398 interventions. Sur toute l’année dernière, ces interventions ont été de l’ordre de 4 395, selon le capitaine Dia.
Birahime Seck
Piqûre de rappel au Président Macky Sall. Le coordonnateur national du Forum Civil s’étonne de la violation des textes par la plus haute autorité du pays, dans le cadre de la tenue du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Birahime Seck rappelle au chef de l’Etat que la dernière réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a été tenue le 19 mai 2020. Alors que le Conseil doit se réunir au moins deux fois par an, sur convocation de son président. Il dira au Président Sall que les réunions du conseil des ministres ne sauraient être plus importantes que celles du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il souligne que la lutte contre la corruption repose fondamentalement sur une justice crédible et en règle dans son fonctionnement, avec les dispositions légales.
Inondations à Keur Massar
La pluie d’hier a entraîné de sérieux désagréments à Keur Massar, notamment à l’Unité 03, Djidah Marine, Cité Gendarmerie et au village de Aladji Pathé Sow vers la Cité Amina. Dans ces quartiers, presque toutes les maisons sont envahies par les eaux pluviales. Et les populations, dans le dénuement total, attendent toujours les promesses de l’Etat dans le cadre du Plan d’Organisation de Secours (Orsec).
La mairie de Mbao inondée
Restons dans les zones inondées pour dire que la mairie de Mbao n’a pas été épargnée par les eaux. Comme chaque année, elle a été submergée hier par les eaux pluviales. Et aujourd’hui, le problème de la délocalisation de l’institution municipale se pose à cause de ces inondations.
Division à Wakhinane-Nimzaat
Les démons de la division ont refait surface dans les rangs de l’Alliance Pour la République (Apr) à Wakhinane-Nimzaat. Hier, le coordonnateur départemental de la Cojer de Guédiawaye, officiant actuellement au comité de direction du fonds de développement du service universel et des télécommunications (Fdsut), Mamadou Yaya Ba, a déclaré sa candidature pour la mairie de Wakhinane-Nimzaat. Il s’oppose ainsi à la candidature de l’actuel maire Racine Talla, par ailleurs directeur général de la Radiodiffusion Sénégalaise (Rts). Mamadou Yaya Ba a été investi par le mouvement «Wakhinane debout». Il justifie sa démarche par les frustrations à l’Apr à cause de la gestion de l’institution municipale par procuration. En plus, il évoque la démobilisation à la base et la mise à l’écart de certains alliés. Mamadou Yaya Ba se présente en sauveur du parti présidentiel.
Guinée : Le CNRD ne cédera à aucune pression de la Cedeao
Après les sanctions prises par la Cedeao et la venue à Conakry des Présidents ivoirien et ghanéen, vendredi dernier, la junte dirigée par le colonel Doumbouya répond par une fin de non-recevoir aux exigences de la Cedeao concernant la libération du Président déchu Alpha Condé et une transition limitée à 6 mois maximum. La junte en Guinée a affirmé hier, selon AFP, que l’ex-Président Alpha Condé, détenu depuis le putsch, restera dans son pays, et renvoyé sa réponse aux exigences des Etats ouest-africains pour l’organisation d’élections aux futures conclusions d’une «concertation nationale» et à la «volonté du peuple». «Il a été rappelé par le président de la République à ses hôtes qu’il était important que la Cedeao écoute les aspirations légitimes du peuple de Guinée», a déclaré un porte-parole de la junte, le colonel Amara Camara, lors de la première conférence de presse du CNRD au sujet du délai de six mois. «Il est aussi clair pour toutes les parties que l’ancien Président demeurera en Guinée au lieu du choix du CNRD», a précisé le porte-parole qui ajouter : «Nous ne céderons à aucune pression.» «Alpha Condé bénéficiera d’un traitement humain digne de son rang dans son pays», selon le communiqué du CNRD.
Me Aïssata Tall Sall arme les jeunes
La situation des jeunes de sa commune ne laisse pas indifférente l’édile de Podor. Me Aïssata Tall Sall a dégagé d’importants moyens pour permettre à une cinquante de jeunes de bénéficier d’une formation en conduite après celle effectuée par d’autres Podorois qui ont déjà reçu leurs permis de conduire.
Diama : La 5e candidature du maire sortant rejetée
Va-t-on vers un changement à la tête de la municipalité de Diama, dirigée depuis 26 ans par le maire Oumar Mourel Sow ? Wait end see ! Seulement, les animateurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) rejettent sa cinquième candidature. Actuellement, un dialogue de sourds est noté dans cette commune entre les potentiels candidats de la mouvance présidentielle. Tout est parti de la déclaration de candidature de l’actuel maire Oumar Mourel Sow «sans concertation» avec les responsables locales des partis de la mouvance présidentielle, après 26 ans à la tête de la municipalité. Ces alliés regroupés autour de la Grande Coalition pour l’Alternance et de Développement (Gca2d) fustigent les agissements en solo de l’édile de Diama. «Cette candidature ne nous engage pas. Il a osé défier l’autorité du Président Macky Sall», ont martelé les contestataires pour qui, Oumar Mourel Sow est à l’origine de la léthargie dans laquelle se trouve la mouvance présidentielle.
Birame Faye investi candidat de BBY à la mairie de Fatick
Le directeur général de l’Agence d’Assistance à la sécurité de proximité, Birame Faye, a été investi ce samedi comme candidat au poste de maire de Fatick de la coalition Benno Bokk Yaakaar par une foule immense venue des quatre coins de la cité de Mame Mindiss. Pour mettre Fatick sur les rails de l’Emergence, beaucoup de Fatickois pensent que l’heure est venue de renouveler l’équipe municipale. Pour les militants et sympathisants de Birame Faye, les choses ne semblent pas vraiment bouger dans la cité de Mame Mindiss depuis plusieurs années. Ils misent sur M. Faye pour sortir Fatick de l’ornière. Interpellé sur ce que sera leur position si jamais le Président Macky Sall ne porte pas son choix sur leur leader, le porte-parole du jour des sympathisants de Birame Faye Seck déclare qu’ils sont des militants disciplinés qui n’iront jamais à l’encontre des choix de leur coalition. Seulement, ils restent convaincus que Birame Faye est l’homme de la situation à Fatick. A l’en croire, ce n’est pas Birame Faye qui a demandé à être investi, mais plutôt la population qui le lui a demandé. La preuve, dit-il, le directeur général de l’ASP est absent à la cérémonie de son investiture.
Résidences irrégulières à Saly : 20 interpellations
Le ministère du Tourisme a lancé une opération coup de poing à Saly pour dénicher les résidences irrégulières. Ce, après l’incendie qui a coûté la vie à un couple et à leur enfant à la résidence ‘’La Palmeraie’’. Sous la conduite de la Direction de la réglementation, une équipe composée d’agents de la Police touristique, des sapeurs-pompiers et des agents de la Sapco ont fait le tour des résidences de la station touristique de Saly. A la fin de la visite, le Directeur de la réglementation touristique Ismaïla Dione a confié à Dakaractu que dans le cadre d’une mission de contrôle de conformité, de régularité mais aussi de respect de la réglementation touristique au niveau des réceptifs hôteliers et des résidences, 15 résidences composées de 1 450 villas ont été visitées. A l’en croire, ils ont décelé des manquements parce que certaines résidences qui, normalement devraient être privées, s’adonnent à l’activité d’hébergement touristique de manière clandestine. Ismaïla Dione précise qu’un réceptif qui n’a pas d’autorisation et qui s’adonne à l’activité d’hébergement présente beaucoup de risques vis-à-vis des visiteurs, mais également expose son propriétaire à diverses sanctions. Selon M. Dione, il y a 20 interpellations. Déjà sur place, la police touristique a donné des convocations à des propriétaires en plus des interpellations. Et à partir de lundi, ils seront entendus et la suite appropriée sera donnée, renseigne M. Dione qui prône la tolérance zéro.
Amidou Diédhiou, nouveau SGN du SELS
Elu nouveau secrétaire général national du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) lors du 6e congrès samedi dernier, Amidou Diédhiou décline ses défis, notamment le monitoring et le respect des accords de 2014 et 2018. Le successeur de Souleymane Diallo ajoute également la question de la situation des décisionnaires, les lenteurs administratives qui continuent de plomber la carrière des enseignants, les prêts DMC et le système de rémunération. Auparavant, les représentants des 50 sections du SELS ont procédé à la reddition des comptes de la gestion de Souleymane Diallo. Venu présider la rencontre, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a réitéré sa position sur la question de la vaccination des enseignants et autres élèves, brandi par le MSAS, Abdoulaye Diouf Sarr. Il rassure qu’il n’y aura pas de pass sanitaire au Sénégal parce que la vaccination est un choix personnel et volontaire. Mamadou Talla a magnifié par ailleurs le patriotisme des enseignants dans la lutte contre la pandémie en suspendant les mots d’ordres de grève.D’ailleurs, le secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro, a assumé que sa confédération portera le combat du SELS affilié à son organisation afin de pousser la tutelle à reprendre le dialogue. La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a souligné : «C’est seulement dans les discussions et les échanges que nous pouvons stabiliser le secteur de l’enseignement.»
KAFFRINE, ADOPTION D'UN CODE DE CONDUITE POUR LA PROTECTION DES ENFANTS EN MILIEU SCOLAIRE
Kaffrine 19 sept (APS) – Un code de conduite visant à mieux appréhender la question des violences en milieu scolaire et favoriser la protection des enfants à Kaffrine (centre) a été validé lors d’un atelier organisé samedi à l’initiative des autorités académiques et de Plan international, a constaté l’APS.
La validation sociale d’un tel code de conduite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de l’appui à la protection des enfants dans l’éducation au Sénégal (RAP).
Des activités de formation et de prise en charge de besoins spécifiques des enfants dans chacun des quatre départements de la région de Kaffrine avaient auparavant été organisées.
‘’L’ONG Plan a mis en place un code de conduite avant de l’expérimenter dans le département de Malem Hodar qui est sa zone d’intervention avant de l’élargir aux autres départements pour partager les bonnes pratiques’’, a souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie de Kaffrine, Ibrahima Sarr.
Il a insisté sur le fait que ce code de conduite relatif aux modalités de prise en charge de la protection des enfants a été validé et a partagé avec les inspections de l’éducation et de la formation (IEF).
De son côté, Mama Gueye coordinateur du projet RAP à Plan international a rappelé que l’initiative ciblait 14 écoles élémentaires, 4 collèges, des écoles maternelles et 5 daara (école coranique).
‘’ La mise en place de cellules de veille au niveau des écoles est considérée comme un mécanisme de riposte contre la violence des enfants en milieu scolaire a été accompagné de renforcement de capacité sur le signalement, la détection sur les cas de victimes’’ a-t-il assuré non sans faisant savoir que des registres et boîtes à idées avaient été également mis en place pour faciliter les dénonciations anonymes.
‘’Le code est établi à travers des thématiques parmi lesquelles figurent la sécurité et la protection, la nature et l’écologie et même une thématique sur les mécanismes de mise en œuvre et de personnalisation du code‘’ a précisé le coordinateur du RAP.
Le RAP qui se réunit 2 fois par mois pour faire l’évaluation des cas de violence a reçu 2 milliards pour les 4 zones d’intervention de la région de Kaffrine, a-t-on appris de son équipe de coordination.
L’harmonisation du document régional est la prochaine étape après la validation sociale du code de conduite , a informé M. Gueye.
Il a ajouté que la pertinence de ce code de conduite résidait dans la possibilité qu’il offre de mieux assurer la protection et la sécurité des enfants à l’école tout en renforçant les performances scolaires.
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
RENTRER DANS L'HISTOIRE
L’État français croit toujours que nos chevilles et nos cerveaux sont enchaînés à la Métropole mais c’est une illusion. Les souverainetés qu’elle nous a confisquées au moment du pacte colonial seront reconquises by all means necessary
L’État français nous dit-on, va bloquer l’accord entre l’État malien et les Russes visant au déploiement de soldats russes au Mali. (Mercenaires ? Et alors ?) De quel droit ?
La dernière fois que j’ai vérifié le Mali était toujours un pays indépendant et souverain, membre des Nations Unies qui doit pouvoir développer tout partenariat qui serve ses intérêts.
L’État français doit comprendre qu’il n’a plus ni la crédibilité ni la légitimité pour essayer d’imposer sa volonté en Afrique. Pourquoi ?
1. Parce que les peuples n’en veulent plus et le crient haut et fort. Mais l’État français est affecté d’une surdité débilitante.
2. Parce qu’il n’en n’a plus les moyens. Et tout le monde sait qu’il est pratiquement édenté .
Le moment est venu pour les Africains de sortir de la zone de nuisance française et de rejoindre le reste de l’Afrique qui avance à grands pas
Il est vrai que l’État français croit toujours que nos chevilles et nos cerveaux sont enchaînés à la ‘Métropole ‘mais c’est une illusion. Les souverainetés qu’elle nous a confisquées au moment du pacte colonial (imposition du franc colonial et de la langue coloniale, surveillance militaire et appropriation de nos ressources) seront reconquises by all means necessary. C’est inéluctable.
Le président Sarkozy disait que nous n’étions pas rentrés dans l’histoire. Voilà la porte d’entrée qu’il faudra pulvériser pour y entrer.
par Mireille Fanon Mendes France
VINGT ANS APRÈS DURBAN, AFRICAINS ET AFRO-DESCENDANTS COLONISÉS OU ÉMANCIPÉS ?
On leur a promis l’émancipation de la colonialité de leur Être, on leur a promis la fin du racisme. 3 décennies contre le racisme plus tard, où en est-on ?
À l’issue de la conférence de Durban -2001-, la communauté internationale, de nombreuses ONGs, des mouvements sociaux et des membres de ce qu’il est convenu, dans les couloirs onusiens, de nommer « société civile », ont souscrit aux termes de la Déclaration de Durban et de son Programme d’Action, même si certains Etats occidentaux avaient quitté, avec fracas, la conférence après avoir instrumentalisé, honteusement, l’antisémitisme supposé de l’ensemble des participants. Antisémitisme venant délivrer, à point nommé, les Etats coloniaux qui refusaient que soit discutée plus avant la question des Réparations portée par nombre d’Etats africains et qui aurait dû permettre de clore la séquence concernant l’impunité dont ont bénéficié tous ceux qui ont commis ou laissé se commettre, au nom de la Modernité et de la suprématie blanche, des crimes contre l’humanité et de génocide.
La colonialité du pouvoir s’est alors exprimée dans ses aspects les plus infâmes pour museler une voix qui avait enfin compris qu’après 3 décennies contre le racisme ; il lui fallait aussi pérenniser l’invisibilisation et rendre muettes les victimes de la négrophobie et de l’islamophobie, ou tout du moins leur laisser une parole circonscrite par le périmètre des droits humains tels que pensés par cette colonialité du pouvoir qui définit celle des Êtres. Non contents d’avoir plus ou moins réussi leur tentative, ces mêmes Etats réitèrent leur opposition aux 20 ans de la Conférence de Durban qui se fêteront à l’Assemblée Générale des Nations Unies le 22 septembre prochain.
Il est bien question des réparations liées à la traite négrière transatlantique, à la mise en esclavage, à la colonisation et au colonialisme qui a suivi la catastrophe humaine tant sur le plan métaphysique de démographique inaugurée par les Découvertes.
On parle d’une entreprise qui a déplacé, pendant plus de 4 siècles, plus de 12 millions de personnes et s’est jouée sur 4 continents. Entreprise coloniale qui a assuré la pérennisation du modèle euro-centré; qui a conclu à la suprématie des corps blancs sur les corps noirs et arabes ; qui a vendu et mis en esclavage les corps noirs, considérés comme des biens meuble, en raison de la couleur de leur peau et les indigènes pour leur supposé manque d’âme.
Ce procédé a structuré profondément le système capitaliste prédateur en lui permettant de s’enrichir sur l’exploitation, sans limite, de millions et de millions de personnes privées de leur humanité et de leur dignité, mais aussi sur le vol des terres et le pillage des ressources naturelles des Amériques et des Caraïbes qui ont permis « le bien-être et le progrès de l’Europe (…) bâtis avec la sueur et les cadavres des Nègres, des Arabes, des Indiens et des Jaunes. Cela nous décidons de ne plus l’oublier ».[1]
Ces crimes continuent d’être la marque de la majorité des Etats anciennement colonisateurs et esclavagistes ; peu importe que certains affirment le contraire, fassent quelques excuses ou se déclarent prêts à rendre quelques objets d’art volés. Les migrants sont devenus les nouveaux esclaves dont les vies se noient dans la Méditerranée sous les regards impavides de nombre de dirigeants européens; les ressources naturelles continuent à être pillées sans que leur exploitation ne bénéficie aux peuples des pays concernés.
Sans un processus de réparations politiques et collectives, ni ne sera rendue l’énergie créatrice et dynamique de cultures violentées ne répondant pas aux injonctions du monde blanc ni ne sera réintroduit le sens de l’altérité et de l’intersubjectivité qui font cruellement défaut à l’humanité.
Tous ces Etats et ceux qui les y ont aidés, de près ou de loin, sont responsables du racisme sous toutes ses formes, et particulièrement de la négrophobie construite à partir de la politique de la race mise en place, dès 1492, avec pour objectif de hiérarchiser l’humanité.
C’est bien, d’une certaine manière, ce qui été affirmé dans la Déclaration de Durban « si le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée ne sont pas combattus par tous, en particulier les autorités publiques et hommes politiques à tous les échelons, leur perpétuation s’en trouve encouragée »[2]. Comment dès lors continuer à se poser en parangons de la démocratie et en défenseurs des droits humains sans jamais remettre en cause la colonialité du pouvoir qui maintient les racisés, les précaires et surtout les racialisés dans une zone de Non Êtres ?
Depuis la conférence internationale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée[3], la situation des Africains et des Afro-descendants dans le monde ne s’est pas améliorée. Cible facile d’un système qui n’hésite pas à fabriquer des ennemis de l’intérieur lorsqu’il se sent menacé, qui ne trouve rien de mieux que de criminaliser les populations vulnérables lorsqu’il doit prouver son investissement dans la lutte contre le terrorisme dont il a facilité l’émergence, les Afro-descendants et les Africains sont les premiers à payer le prix fort des politiques économiques, sociales, sécuritaires et migratoires des pays anciennement colonisateurs et esclavagistes.
POUR UNE VALORISATION DU PATRIMOINE NATIONAL EN AFRIQUE
Toutes les quelques années, le débat sur le déboulonnement de la statue de Faidherbe à Saint-Louis fait rage au Sénégal. La question de fond, non encore résolue, persiste : que et qui célébrons-nous dans l’espace public ?
« Tu vois la place Maréchal Leclerc au croisement des rues Hugo et Carnot ? Prends à droite sur avenue Jules Ferry et, à ta gauche, tu arriveras à la rue Maréchal Foch ». Bordeaux, Poitiers, Dakar ; les indications se valent.
Indéboulonnables, ces noms trônent au centre des villes de millions de Sénégalais. Combien savent qui se cache derrière ? À force d’emprunter tous les jours le même axe, routine quotidienne oblige, les patronymes qui habillent ses rues – auxquels peu s’identifient – ne deviennent plus que de simples repères spatiaux. On s’y attache. On se les approprie.
Vivre avenue Faidherbe, c’est adopter une identité géographique indissociable du nom de l’intéressé, qui déterminera l’appellation de la boulangerie, la pharmacie, la gendarmerie, l’hôtel, le guichet automatique, la station-service, etc. Il devient lieu de vie ; théâtre d’interminables discussions autour du thé, d’embouteillages à la descente du travail, de négociations avec le commerçant du coin. Devenu partie intégrante de notre quotidien, on en vient presque à oublier qu’il appartient au gouverneur colonial qui industrialisa la conquête du Sénégal par l’empire français au milieu du 19ème siècle, comptable de la mort de milliers de personnes et de la destruction, par le feu, de dizaines de villages.
Une démarche pédagogique voudrait que le public soit informé du contexte derrière telle ou telle inscription dans l’espace public : « Avenue Faidherbe. Gouverneur colonial du Sénégal (1954-1961, 1963-1965) » ; « Bibliothèque Mariama Bâ. Romancière, auteure d’Une si longue lettre (1929-1981) » ; « Théâtre Laba Sosseh. Musicien, premier disque d’or africain (1943-2007) », « Place Lamine Senghor. Tirailleur, militant anticolonialiste (1889-1927) ». Mais il s’agit également de se questionner sur leur portée symbolique.
Quelles mémoires célébrer ?
Le 18 juin 1940 est bien connu à travers la « francophonie » : le fameux discours du général Charles de Gaulle appelant à la résistance face à l’occupation de l’Allemagne nazie et son allié le régime de Vichy. Le gouverneur d’alors du Tchad, Felix Eboué, sera d’ailleurs l’un des premiers cadres politiques à soutenir de Gaulle, depuis Brazzaville, capitale de la « France libre » entre 1940 et 1943. À Dakar et Bamako, comme dans toutes les villes de France, existe au moins une référence à cet évènement. Qui, à l’inverse, se souvient du cinglant réquisitoire anti-impérialiste de Lamine Senghor devant la Ligue contre l’impérialisme, réunie à Bruxelles le 11 février 1927 ? Un discours sur l’occupation coloniale, qu’il appelle à « détruire et remplacer par l’union des peuples libres ». Quel est, alors, le sens de disposer d’une rue célébrant, dans les artères des capitales sénégalaise et malienne, la première date quand aucune ne porte référence à la seconde ?
Une même date peut, par ailleurs, commémorer deux réalités diamétralement opposées. Selon le point de vue, le 8 mai 1945 est synonyme de libération ou de carnage. En Europe, il s’agit de la capitulation de l’Allemagne et la victoire des Alliés. En Algérie, pour avoir osé exiger leur propre libération du joug colonial au cours du défilé célébrant la fin de la guerre, des milliers (sans doute plusieurs dizaines de milliers) d’Algériens furent tués dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata. Entre l’arrêt de bus 8 mai 1945 à Paris ou la place du 8 mai 1945 à Lyon et l’aéroport 8 mai 1945 à Sétif ou l’université 8 mai 1945 à Guelma, deux mémoires se font face.
L’odonyme (nom propre désignant une voie de communication) est ainsi tout autant porteur d’information que d’une mémoire spécifique. Si une rue, une place, un pont, une gare, une université arborent fièrement un nom, c’est parce que quelqu’un l’a ainsi décidé. À ce propos, l’historien Khadim Ndiaye explique : « Les colonisateurs n’ont pas érigé la statue de Faidherbe en 1887 par hasard. C’est quand tous les résistants ont été vaincus par la puissance des canonnières que la statue de Faidherbe a été érigée au milieu de Saint-Louis en signe d’allégresse. Lat Dior est assassiné en 1886, la statue est inaugurée le 20 mars 1887 pour célébrer la victoire sur les résistants et montrer la grandeur de la métropole ».
Ainsi, la Libération de 1944-1945, commémorée par la longue avenue longeant le port de Dakar, fait bien référence à celle de l’Europe, et non du Sénégal. Au même moment, à Thiaroye, des centaines de tirailleurs africains, la plupart enrôlés de force dans l’armée française, étaient froidement exécutés pour avoir réclamé la compensation qui leur revenait de droit. De même, en mai 2018, en réponse à l’inauguration de la « Place de l’Europe » sur l’île de Gorée – siège multiséculaire de la déshumanisation des Africains asservis et déportés vers les Amériques – le philosophe Felwine Sarr fustigeait cette « haine de soi et [ce] viol de sa propre mémoire ».
Le piège de la récupération
Comme l’indique le sociologue Alioune Sall, dit Paloma, « il faut que le nom ait un sens, c’est-à-dire qu’il renvoie à une signification et à une direction », car « nommer est un acte de pouvoir ». Aucune inscription n’est anodine ; elle est le résultat d’un choix politique. Ces dernières années, la figure de Cheikh Anta Diop a été largement remobilisée. Tout le monde semble désormais l’ériger en référence, lui qui fut combattu de toutes parts jusqu’à son dernier souffle. Comment se fait-il que l’université qui porte son nom, et qui abrite depuis un an une statue à son effigie, n’enseigne pas ses travaux ? En ce sens, l’odonyme peut aussi servir d’alibi aux gouvernants souhaitant s’assurer une légitimité populaire face à l’Histoire.
Ne peut-on pas se questionner sur le sens de rebaptiser cinq lycées, en février 2020, au nom d’Aminata Sow Fall (Patte d’Oie) et Cheikh Hamidou Kane (Mbao) alors que l’édition au Sénégal peine à survivre ; d’Ousmane Sembène (Yoff) et Ousmane Sow (Diamnadio) alors que les arts visuels ont été relégués au fond de la classe ; d’Amath Dansokho (Ouakam) alors que tous les principes politiques pour lesquels il s’est battu sont systématiques bafoués ? Ce à quoi s’ajoute cette obsession de « rentrer dans l’Histoire » : le CEM (Collège d’enseignement moyen) de Darou Salam, sous l’impulsion de son frère maire de Guédiawaye, porte déjà le nom du président Macky Sall. Au Cameroun, le plus grand stade du pays, construit pour la Coupe d’Afrique des nations de football 2021, honore l’actuel président Paul Biya. Alors qu’en Côte d’Ivoire, après seulement deux ans au pouvoir, Alassane Ouattara décidait que l’université de Bouaké porterait son nom.
La question de fond qui se pose ici est celle de la conservation du patrimoine national, sous toutes ses formes. Matériel à travers, notamment, la réhabilitation des lieux et bâtiments emblématiques du pays et la restitution des biens culturels. Immatériel par la restitution des archives audiovisuelles conservées dans les fonds étrangers et une révision approfondie des odonymes. Humain par un soutien franc aux artistes et jeunes âmes créatives. Pour que personne ne puisse dire, quand il sera trop tard : « Elles ont fait de leur mieux, malgré les obstacles. Si seulement on les avait davantage soutenues de leur vivant ».