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1 septembre 2025
LUTTE, LE CNG INTERDIT MMA A TOUS LES LUTTEURS SOUS CONTRATS
Le Cng de lutte se soucie de l’intégrité physique des lutteurs au point d’interdire, à ceux qui sont sous contrat avec un promoteur au niveau de la lutte avec frappe, de souscrire à un combat Mma.
Le Cng de lutte se soucie de l’intégrité physique des lutteurs au point d’interdire, à ceux qui sont sous contrat avec un promoteur au niveau de la lutte avec frappe, de souscrire à un combat Mma. Le Ko infligé à Bombardier, par son adversaire polonais, a sûrement alerté Bira Sène et son équipe. Les acteurs de la lutte apprécient.
Mixed martial arts (Mma) est dans l’œil du cyclone au Sénégal. C’est une discipline qui a du mal à être adoptée, surtout par les dirigeants de la lutte qui voient cette pratique comme une menace pour l’intégrité physique des lutteurs. Le dernier combat de Bombardier en Mma, mis Ko par son adversaire polonais, Pudzianowski, en octobre dernier, a fait réfléchir le Cng. L’instance dirigeante, à travers un communiqué, a en effet interdit aux lutteurs avec frappe sous contrat, de disputer un combat Mma.
Une décision qui connaît l’adhésion des acteurs du «sport de chez nous», qui n’y voient que du positif.
«C’est normal !», s’est montré enthousiasme Omar Diagne Omez. Le technicien de lutte trouve que c’est même «risqué», qu’à deux mois d’un combat, un lutteur «compétisse» en Mma. Citant le cas de Bombardier, victime d’un Ko lors de sa dernière sortie, Omez argumente : «Si un lutteur s’en sort avec une fracture, que va faire le promoteur qui a investi des millions pour organiser son combat ?», s’interroge-t-il.
Emettant sur la même longueur d’onde, Doudou Diagne Diécko de saluer la décision du Cng, avant de rappeler être l’un des premiers à critiquer la pratique du Mma par les lutteurs sénégalais, du fait «du caractère violent» de ce sport de combat.
«On ne peut pas signer, en même temps, un contrat en lutte avec frappe et un contrat en Mma»
«Je l’avais dit. Les lutteurs qui ont des contrats ne devraient pas disputer des combats Mma. C’est donc une décision très importante qu’a prise le Cng. On ne peut pas signer en même temps un contrat en lutte avec frappe et un contrat en Mma. Ce sont les promoteurs qui devraient refuser cela. On ne peut pas donner son argent au lutteur et le laisser aller lutter ailleurs. S’il se blesse là-bas, le seul perdant sera le promoteur», indique le président de l’Association des amateurs de lutte. D’ailleurs, il faut noter qu’après Bombardier, un autre lutteur sénégalais, Call Bou Zapp, pensionnaire de l’écurie Zapp, a aussi été battu par Ko durant un combat Mma.
Les défenseurs de ce sport de combat ne seront certainement pas du même avis. Car considérant que la lutte avec frappe est plus dangereuse que le Mma, parce que pratiqué à main nue. Ce qui expose les lutteurs à plus de risques de blessures.
L’instance en charge de la lutte limite la participation au Mma, aux lutteurs qui ne sont tenus par aucun contrat avec un promoteur au Sénégal.
VIOLENCES PRE-ELECTORALES, LA SOCIETE CIVILE VEUILLE AU GRAIN
La violence pré-électorale commence à s’installer, en prélude des Locales de 2022. Plusieurs organisations de la société civile, regroupés au sein de la plateforme Jammi Rewmi, comptent prendre les devants pour la freiner.
La violence pré-électorale commence à s’installer, en prélude des Locales de 2022. Plusieurs organisations de la société civile, regroupés au sein de la plateforme Jammi Rewmi, comptent prendre les devants pour la freiner. Ces organisations ont planché, hier, sur les principaux déterminants de cette violence au Sénégal.
Les élections locales de janvier 2022 ont un enjeu important. Au-delà de la bataille pour la conquête des municipalités, les résultats issus de ces échéances seront décisifs pour les prochaines consultations, notamment la Présidentielle de 2024. Par conséquent, depuis quelques jours, la violence s’installe peu à peu et risque d’entraver fortement ces joutes. C’est pour contrecarrer cette éventualité que la coalition Jammi Rewmi a organisé, hier, un atelier de partage de l’étude sur les principaux déterminants de la violence au Sénégal. L’objectif, dit-on, est d’identifier les ressorts de cette violence, afin d’y apporter des solutions.
En effet, pour le professeur Babacar Guèye, l’élection peut avoir des effets pervers et être source de violence, lorsque les enjeux sont importants et que les acteurs ne sont pas en mesure de les gérer. ‘’Des signaux inquiétants font surface. Ce qui nous a motivés à discuter pour voir comment se mobiliser, afin d’apporter notre contribution pour que les élections ne soient pas entachées de violence’’, renseigne le constitutionnaliste.
Moundiaye Cissé de l’ONG 3D pense, à ce propos, que les déterminants sont à situer à plusieurs niveaux. Il cite, ainsi, l’aspect socio-économique basé sur l’inégale répartition des ressources. Il y a également, d’après le membre de la plateforme Jammi Rewmi, la dimension géoculturelle liée à la disparité territoriale, ce qui entraine des frustrations et la violence, mais aussi le déterminant institutionnelle, c’est quand, dit-il, on a une police qui matte les opposants et encourage l’impunité chez les membres du pouvoir. Et en perspective de ces locales, M. Cissé rappelle que, même dans les partis et les coalitions de partis, ces germes de la violence ont été détectés avec l’avènement des investitures.
Le secrétaire général du Cadre unitaire de l’islam rappelle que les Sénégalais étaient surpris par l’ampleur de la gravité des violences de mars dernier, car ils n’avaient pas mesuré la frustration issue du désespoir des jeunes, de leur manque de motivation. Cheikh Guèye liste, entre autres, l’impact de la Covid-19 sur l’emploi et le secteur informel.
Toujours dans la même veine, le fondateur d’Afrikajom Center trouve, lui, que depuis le mois de mars dernier, le Sénégal vie une espèce de démocratie de tension, de confrontation et de la peur. Pour Alioune Tine, Il faut y remédier, mais auparavant, situer les responsabilités. ‘’Quand on avait cette situation, Abdou Diouf s’était dit : ‘Les gens n’ont plus confiance en l’Administration.’ Il a pris un général pour en faire un ministre de l’Intérieur et un autre à l’Onel (Observatoire nationale des élections) pour calmer la situation. Ce qui nous avait permis d’avoir des élections assez apaisées et une alternance en 2000. Pour la 2e alternance, il a fallu la mise en place des organisations comme le M23 et des luttes pendant sept mois. Cette fois, on a l’impression que, plus on avance, plus on a de la tension’’, regrette Alioune Tine.
D’après son analyse, si les enjeux politiques et citoyens sont aussi élevés au Sénégal, c’est à cause des ressources. Il pense, néanmoins, qu’il ne faut pas qu’elles soient un enfer pour les Sénégalais. ‘’Il faut que celui qui assure les responsabilités au plus haut niveau rassure, prenne toutes les dispositions opportunes pour que la paix revienne, qu’on ait des élections transparentes, démocratiques et apaisées. De plus en plus, on a l’impression qu’il y a des incohérences. On arrête des gens, on les libère et, beaucoup plus grave, on a une espèce de confrontation entre l’Exécutif et le Judiciaire. Il ne faut pas qu’on fragilise nos institutions dans un contexte de menaces régionales globales. Il faut une Administration non-partisane et une justice indépendante et impartiale. C’est ce qui va amener la confiance et le calme’’, soutient M. Tine.
A ses yeux, il est impératif que le leadership politique sache que ces ressources appartiennent aux peuples. ‘’Ce que nous voulons, poursuit-il, c’est la responsabilité absolue de l’ensemble des acteurs de l’opposition, du pouvoir, de l’Administration et de la justice’’.
Une réflexion pour connaitre les ressorts de la violence
A travers la plateforme Jammi Rewmi, ces membres de la société civile souhaitent donner plus de portée à leur combat de par le regroupement de toutes leurs organisations. Pour Moundiaye Cissé, il s’agit d’une amplification de leurs actions dans le sens d’une société civile beaucoup plus forte. Ainsi, d’après le Pr. Gueye, l’atelier d’hier vise, entre autres objectifs, à mener une réflexion pour connaitre les ressorts de la violence avant d’envisager des actions.
Il permettra, également, d’après lui, de discuter des différentes pistes de solution qui existent et de proposer une charte de non-violence destinée à prévenir la violence à l’occasion de ce processus électoral. Les membres de cette organisation comptent, à cet effet, mettre en place un groupe de médiateurs composé de la société civile des personnalités religieuses qui vont faire de la médiation, à chaque fois que ce sera nécessaire, mais également mener une sensibilisation auprès des politiques et de la population.
Ainsi, toujours en perspective des prochaines Locales, la plateforme prévoit, selon M. Cissé, en plus de cette étude, un plan d’action. Il sera axé, informe-t-il, sur le programme de prévention, de lutte contre la violence, une composante de mobilisation sociale pour accroitre le taux de participation aux élections locales. ‘’Dans le Code électoral, il y a de nouvelles réformes que même les acteurs politiques ne maitrisent pas, de surcroit les citoyens. Il faut aussi sensibiliser sur comment voter, pour éviter le nombre important de bulletins nuls’’, indique M. Cissé.
JOE BIDEN INDISPONIBLE, KAMALA HARRIS ASSURE L'INTERIM
Le président américain Joe Biden va subir ce vendredi 19 novembre une coloscopie « de routine », un examen sous anesthésie générale, et transférer temporairement ses pouvoirs à sa vice-présidente, Kamala Harris, a annoncé la Maison-Blanche.
Le président américain Joe Biden va subir ce vendredi 19 novembre une coloscopie « de routine », un examen sous anesthésie générale, et transférer temporairement ses pouvoirs à sa vice-présidente, Kamala Harris, a annoncé la Maison-Blanche. Les détails du bilan de santé du président, qui fête ses 79 ans samedi, seront publiés dans l’après-midi, a précisé l’exécutif américain, selon l’AFP.
« Le président va subir une coloscopie de routine » au centre médical Walter Reed, près de Washington, a dit la Maison-Blanche. « Comme cela a été le cas lorsque le président George W. Bush a subi la même intervention en 2002 et 2007, et conformément à la procédure prévue par la Constitution, le président Biden transférera ses pouvoirs à la vice-présidente pour une courte période, pendant qu’il est sous anesthésie », a ajouté l’exécutif, toujours selon la même source.
AFFAIRE MISS SENEGAL, AMINA BADIANE FAIT SON MEA CULPA
La présidente du comité Miss Sénégal Amina Badiane a fait une vidéo pour présenter ses excuses à toute la population sénégalaise suite à ses propos d’hier sur le présumé viol de la Miss 2020.
La présidente du comité Miss Sénégal Amina Badiane a fait une vidéo pour présenter ses excuses à toute la population sénégalaise suite à ses propos d’hier sur le présumé viol de la Miss 2020. « C’était une erreur », a-t-elle martelé. Toujours selon elle, les violences faites aux femmes sont au cœur des combats et des débats du concours Miss Sénégal.
« Nous sommes prêts à accompagner notre enfant en justice pour éclaircir l’affaire de viol », a-t-elle affirmé.
« Miss Sénégal existe depuis 1960, donc nous ne voulons en aucun cas gâter ce joyau national qui est un moyen de promouvoir le tourisme et la culture sénégalais », précise Amina Badiane.
«IL NE FAUT PAS POUSSER LES JEUNES DANS LA RUE»
Cheikh Mahi Niass a prêché la bonne parole hier, au stade municipal des Parcelles Assainies, en présence de la Première dame, Maréme Faye Sall, de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, et de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies
C’est un grand évènement pour la communauté niassène de Dakar. En visite à Dakar, Cheikh Mahi Niass, Khalife général de la Fayda, a rencontré hier les disciples de sa communauté, dirigé la Hadaratoul jummah et livré un discours à la Nation.
Le guide religieux a prêché la bonne parole hier, lors d’un rassemblement au stade municipal des Parcelles Assainies, en présence de la Première dame, Maréme Faye Sall, de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, et de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies. Evidemment, les mots d’un patriarche sont toujours remplis de conseils, en demandant aux adultes de montrer la voie aux jeunes pour qu’ils participent au développement du Sénégal. «Il ne faut pas les pousser à manifester dans les rues, dit-il. Apprenez aux jeunes comment pêcher et non les inciter à manifester.» Il demande un débat politique plus serein. «S’insulter à travers la presse n’est pas ce que mérite le Sénégal en termes de rétribution», assène Cheikh Mahi Niass, qui demande davantage de respect «à nos institutions».
Par ailleurs, le Khalife général des Niassènes demande une mutualisation des efforts pour sortir le pays de sa situation actuelle. «A chaque Sénégalais est confiée la gestion du pays. C’est nous qui devons développer notre pays. Pour l’instant, nous devons reconnaître que le Sénégal ne dispose pas d’une industrie développée et nous devons davantage nous occuper de l’agriculture, qui constitue un moyen de développer le pays et créer de la richesse», assure le guide religieux.
LIGUE1: L'OLAC ET LA LINGUERE DE SAINT-LOUIS RENOUVELENT LEUR PARTENARIAT
L’Office des lacs et des cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis ont renouvelé leur convention de partenariat pour la nouvelle saison du championnat de Ligue 1 qui s’ouvre ce week-end
Saint-Louis, 19 nov (APS) - L’Office des lacs et des cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis ont renouvelé leur convention de partenariat pour la nouvelle saison du championnat de Ligue 1 qui s’ouvre ce week-end, a constaté l’APS.
A cette occasion, le président de l’équipe fanion de Saint-Louis, Amara Traoré, a déclaré que cette convention à travers laquelle l’OLAC met à la disposition de son équipe un bus pour ses déplacements lui enlève ’’une épine du pied’’.
Le transport occupe un quart du budget du club et ses soucis dans ce domaine sont réglés, s’est-il réjoui.
"Si la Linguère a pu faire de bons résultats en division 2 l’année dernière, elle le doit en partie à ce partenariat", selon Amara Traoré qui invite les autres directeurs de sociétés à suivre les traces de celui de l’OLAC.
Il lui a demandé aussi ’’d’user’’ de son ’’influence’’ auprès du maire de Saint-Louis et de la Première Dame pour doter la Linguère d’un bus.
Amara Traoré a salué les réalisations de la mairie mais juge qu’en matière sportif, ’’il y a encore des choses à faire’’.
Quant au Directeur général de l’OLAC, Alioune Badara Diop, il a dit que c’est pour lui ’’une fierté d’accompagner’’ la Linguère qui est ’’un patrimoine de la ville’’.
Il a promis de poursuivre ses actions au grand bonheur des sportifs et souhaite que le club se renforce pour prétendre jouer les grands rôles en Ligue 1.
ANTONY BLINKEN EST ARRIVÉ À DAKAR, DERNIÈRE ÉTAPE DE SA TOURNÉE AFRICAINE
Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, vendredi, peu après 18 heures à Dakar, dernière étape de sa tournée africaine.
Dakar, 19 nov (APS) - Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, vendredi, peu après 18 heures à Dakar, dernière étape de sa tournée africaine.
En provenance de Lagos (Nigeria), M. Blinken a été accueilli par la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Au cours de son séjour, le chef de la diplomatie américaine rencontrera le président Macky Sall et la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, souligne un communiqué de presse reçu à l’APS.
Ces entretiens porteront sur les ’’moyens d’approfondir le solide partenariat entre les États-Unis et le Sénégal’’.
Le Secrétaire d’État américain participera à différentes activités qui seront ouvertes à la presse.
Dans la journée de samedi, il assistera à une rencontre avec le secteur privé à l’hôtel Radisson Blu, où il est également prévu une cérémonie de signature de contrats et une table-ronde économique et numérique de femmes.
Antony Blinken va ensuite animer une conférence de presse conjointe avec la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.
Il quittera Dakar le même jour.
La capitale sénégalaise est la dernière étape de cette tournée africaine qui a conduit le chef de la diplomatie américaine au Kenya et au Nigeria.
En 2020, son prédécesseur, Mike Pompeo, avait effectué lui aussi une visite au Sénégal lors d’une tournée sur le continent africain.
Le Sénégal est l’un des partenaires clé des États-Unis en Afrique.
Début novembre, l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo S. Mushingi, révélait que ’’rien qu’au cours des cinq dernières années, le peuple américain a fourni au Sénégal une assistance chiffrée à environ 554 milliards de francs CFA (1 milliard de dollars), à travers divers programmes’’.
Sur ce montant, environ 332 milliards de francs CFA (600 millions de dollars) ont été alloué à travers l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international
Par Mody NIANG
ENCORE LUI, CE CONSEILLER BIEN SPECIAL
« Ma contribution publiée par ‘’Sud quotidien’’ dans son édition du vendredi 17 juin 2016 a manifestement contrarié le Conseiller spécial à la Présidence de la République, M. Abdoul Aziz Diop, et l’a fait sortir de ses gonds
Oui, encore lui, ce Conseiller spécial, ce grand Conseiller spécial qui revient me charger, cette fois plus copieusement que jamais, à travers une contribution publiée par le quotidien Enquête, dans son édition du mercredi 17 novembre 2021. Pour titre, il a choisi celui-ci : « Quand Mody Niang appelle la police et la gendarmerie à la désobéissance ». Il répondait ainsi à ma contribution publiée par les quotidiens Walfadjri, Dakar-Times et L’Exclusif dans leurs éditions de la veille. Le titre, celui qui a irrité notre Conseiller spécial était celui-ci « Á nos magistrats, Forces de Sécurité et de Défense et chefs religieux ! ». Donc, notre « très proche » collaborateur du président-politicien revient à la charge, puisqu’il a eu déjà à réagir vigoureusement à une de mes contributions qui l’avait sérieusement contrarié, du moins en apparence. Je ne me rappelle plus d’ailleurs le titre exact de sa sévère réponse, publiée à Sud quotidien et au quotidien national Le Soleil du 18 juin 2016, si mes souvenirs sont exacts.
Revenu de ma surprise après lecture de sa diatribe d’alors contre ma modeste personne, je lui fis une réponse courtoise (jusqu’à preuve du contraire) qui avait pour titre : « Les leçons du Conseiller spécial à la Présidence de la République. » Je l’introduisais ainsi :
« Ma contribution publiée par ‘’Sud quotidien’’ dans son édition du vendredi 17 juin 2016 a manifestement contrarié le Conseiller spécial à la Présidence de la République, M. Abdoul Aziz Diop, et l’a fait sortir de ses gonds. Elle a suscité, de sa part, une réaction vigoureuse qui ne m’a pas du tout ménagé. Je précise d’emblée, à l’intention des lecteurs, que mon intention n’est pas de lui répondre, surtout pas de lui porter la contradiction, puisque je ne disposerais pas d’outils, de moyens intellectuels pour cette tâche titanesque. Je précise aussi que je connais très bien l’homme. Nous nous sommes fréquentés, avons partagé des idéaux et mené des combats ensemble. Des compatriotes, en particulier un dont je me garde de citer le nom, peuvent en témoigner. Nos chemins se sont séparés après le 25 mars 2012, lui choisissant, en toute liberté, de cheminer avec le nouveau Président de la République. Depuis lors, je respecte scrupuleusement ce choix. Je n’ai pas exprimé, depuis notre séparation, une seule critique le concernant, même si je ne suis pas d’accord avec lui sur tout. »
Donc, voilà que, comme sorti du bois, notre Conseiller spécial me pilonnait rageusement dans sa contribution-réponse publiée à Sud quotidien et au quotidien national Le Soleil le samedi 20 juin 2016, et s’y employait consciencieusement à rabougrir mes contributions et à les réduire à de vulgaires redites. Il trouvait d’abord mon texte trop long et me traitait d’« auteur fâché avec la concision ». Il expliquait la longueur de mes tribunes par la « paresse d’enquête » et, partant, par « l’imprécision manifeste qui les caractérise, dans l’attente des preuves qui n’arrivent jamais ».
Je me garderai donc de m’attarder sur ces arguments éculés, qu’il répète à l’envie dans sa violente contribution du mercredi 17 novembre 2021. Je passe sur la longueur de mes textes (qu’il n’est pas obligé de lire) et « leur caractère aérien ». Je laisse le soin à mes compatriotes qui les lisent quand même depuis au moins 45 ans d’apprécier. Je passe aussi sur l’incapacité dans laquelle je me trouverais de « me conformer à la démarche scientifique » et le laisse avec son Gaston Bachelard et son œuvre culte La formation de l’esprit scientifique.
Je ne m’attarderai pas, non plus, sur cet appel à la désobéissance de la police et de la gendarmerie – et de la magistrature aussi qu’il n’a pas citée. Si c’est pour me faire peur, il perd vraiment son temps. Et puis, ne sont-ils pas mieux placés que lui, les policiers, les gendarmes et les magistrats, pour apprécier si je les appelle ou non à la désobéissance ? Qu’il se rassure ! Si c’était le cas, ils ne me rateraient certainement pas et, cette fois-ci, me condamneraient sûrement à plus de trois mois avec sursis. Ce qui ferait certainement plaisir à notre Conseiller spécial. Je rappelle qu’un juge m’a déjà condamné à trois mois de prison avec sursis, et à payer conjointement avec Papa Allé Niang 25 millions de francs CFA au plaignant Cheikh Oumar Hanne. J’avais commis le sacrilège de préfacer le livre du journaliste d’investigation qui mettait en cause sa gestion calamiteuse du COUD, et d’avoir qualifié cette gestion de scandaleuse.
Donc, je vais m’appesantir sur les choses les plus terre à terre avec lesquelles « le simple d’esprit » que je suis est plus à l’aise. Ainsi, dans sa volonté inébranlable de convaincre de ma « légèreté » et peut-être de ma « malhonnêteté », notre Conseiller spécial écrit : « S’agissant de la conquête (délicate) des faits sur les préjugés tenaces, Mody s’auto-immunise en se refusant à accepter que le chef de l’Etat n’est pas un « président-politicien ». Mais un président tout court comme tous ses homologues africains et du reste du monde. Dans la conception réductrice de Mody Niang, l’épithète « politicien » est la prénotion (préjugé) qui rend le chroniqueur prolixe incapable de conquérir les faits grâce auxquels il étaye sa démonstration pour convaincre. »
Je persiste et signe : Macky Sall n’est pas un homme d’État, un chef d’État, « un président tout court comme tous ses homologues africains et du reste du monde ». Il en est même très loin. Peut-être, est-il un président comme Sassou Ngusso, Paul Biya, Aly Bongo, Yuweri Museveni et tant d’autres d’Afrique. Mais il n’est point, pas du tout alors, comme les présidents Joe Biden, Emmanuel Macron, la Chancelière d’Allemagne, les Premier ministres d’Angleterre, du Japon, des Pays scandinaves, etc. Aucun d’eux n’osera dire, s’adressant à son peuple, qu’il réduira son opposition à sa plus simple expression ou, plus gravement, qu’il met son coude sur des dossiers de leurs organes de contrôle qui mettent en cause leurs collaborateurs. D’ailleurs, ils ne voient même pas ces dossiers qui sont directement traités par leur justice.
Aucun d’eux ne se permettra jamais de dire, au lendemain d’une élection ou d’élections qu’ils ont gagnées, qu’ « ils ne sont plus dans le temps des manœuvres ». Ni qu’il classe purement et simplement un dossier entre les mains des juges quand, après s’en être fait une idée auprès du Ministre de la Justice et du Procureur de la République, il se rend compte que le dossier est sensible. Ces chefs d’État ou de gouvernements sont bien au-dessus de certains actes crapuleux comme la grâce accordée à un trafiquant notoire de faux médicaments et dont, de surcroît, le dossier est en appel au tribunal. Ils ne se déplaceront jamais dans un pays étranger, pour y organiser un meeting, flanqué du plus dégoûtant griot du pays, avec pour objectif de s’adresser à une partie de leur peuple, pour menacer l’autre de leurs foudres de guerre, tout en ne comptant que sur des forces dont la seule vocation est d’assurer la sécurité nationale. L’idée ne frôlera aucun d’entre eux de prendre publiquement la défense d’un présumé délinquant dont l’affaire est en cours en justice, surtout après qu’il s’est adressé à sa nation. Ces chefs d’État ou de gouvernements ne mettront jamais leurs décrets au service presqu’exclusif de leurs familles, de leurs partis et de leurs coalitions. Le voudraient-ils d’ailleurs, qu’ils le pourraient jamais. Chez eux, la démocratie n’est pas un vain mot et les institutions sont bien au-dessus des hommes et des femmes qui gouvernent.
Aucun d’entre n’est arrivé au pouvoir avec un patrimoine qui avoisine l’équivalent de huit milliards de francs CFA. Et même si c’était le cas, ils auraient gagné ces milliards à la sueur de leurs fronts. Ce n’est point le cas d’ailleurs. Dans leurs pays, on ne devient pas comme par enchantement milliardaires. Angela Markel s’imaginait-elle, un seul instant, s’immiscer dans des élections locales ou législatives et imposer même des candidats ou des candidates ? Le Premier ministre de la Suède, de la Norvège ou de la Nouvelle Zélande aurat-il le toupet de nommer son beau-frère ou sa belle-sœur ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, et le (la) faire élire maire de l’une des villes les plus importantes de son pays ? Peut-il politiser à outrance l’administration de son pays et ne nommer aux postes stratégiques qu’en fonction de l’appartenance au parti gouvernemental ou de la proximité avec le chef ? Est-il possible que son épouse ou son époux soit à la tête d’une fondation dont nul ne connaît l’origine des milliards qu’il (elle) dépense au quotidien ? Enfin, ces chefs d’État et de gouvernements peuvent-ils se permettre de renier sans frais les engagements pour lesquels leurs compatriotes leur avaient donné leurs suffrages ?
Je pouvais multiplier à l’infini les actes et propos que ne peuvent point se permettre les chefs d’État et de gouvernements des pays sérieux, et qui sont le lot quotidien du mentor du Conseiller spécial, du président-politicien qui règne sur notre pauvre pays depuis le 2 avril 2012, sur notre pays comme sur ses institutions. Oui, Macky Sall est un politicien pur et dur, qui pense et agit au quotidien en cette qualité. Cela, seul son Conseiller spécial ne le sait pas ou feint de l’ignorer, et pour cause. Il ne m’entraînera surtout pas dans des définitions de l’épithète « politicien » que j’ignorerais, à son avis. Je le lui concède. « L’esprit étroit » que je suis ne connaît pas la définition de cette épithète. Je n’en ai que faire d’ailleurs. Les faits, les actes que je viens de passer en revue sont loin d’être des « faits allégués sur les préjugés ». Ce sont des faits, des actes et des propos réels, que nous vivons tous les jours et qui alimentent mes contributions. Ces contributions-fleuves qui donnent des urticaires à notre Conseiller spécial, et qui vont continuer de flétrir surtout les reniements sans état d’âme de ses engagements les plus solennels, sa parole volatile qui ne vaut plus un kopeck
La diatribe contre ma modeste personne du Conseiller bien spécial me rappelle l’histoire d’un non-voyant qui, pendant plusieurs longues années, laissé à lui-même, s’écarte souvent de son chemin et marche sur des épines, des tessons de bouteille et heurtent des restes de troncs d’arbres. Pendant plusieurs années, il sortait souvent de cette situation avec des blessures parfois profondes au niveau des orteils comme du reste du corps.
Cette situation difficile commençait même à atteindre sa morale. Un jour, comme par enchantement, il retrouve la vue et, toujours comme par enchantement, se retrouve conseiller du généreux chef de village et ne manque plus de rien, de rien vraiment. Sa situation me rappelle forcément celle de nombre de nos compatriotes qui tiraient carrément le diable par la queue avant le 1er avril 2000. Comme le non-voyant, ils se sont retrouvés du jour au lendemain à côté du prince comme ministres, conseillers spéciaux, conseillers, ambassadeurs itinérants, chargés de mission et que sais-je encore, avec des contrats spéciaux « juteux ».
Comme ils sont à côté du prince, ils bénéficient, en plus de gros salaires, de parcelles de terrains et parfois de lourdes enveloppes. Ils se construisent ainsi des maisons coquettes dont ils n’auraient jamais osé seulement rêver avant le 1er avril 2000. Souvent, ils perdent la raison et ne comprennent plus que des gens regardent dans une autre direction que la leur, ne deviennent carrément pas des Farba Ngom et des Abdoulaye Mbaye « Peex » de leur bienfaiteur. Que notre grand Conseiller spécial affûte sa plume ! Je ne serai jamais de ceux-là. Je ne dois rien, vraiment rien, à son mentor. Ni à lui ni à son « père » et prédécesseur, qui sont responsables de tous nos malheurs. Je dois tout à mon Seigneur, à mes défunts parents et à mes efforts personnels. Il a choisi sa voie que je respecte. Qu’il accepte mon choix d’en avoir une autre ! Ne s’emploie-t-il pas inlassablement, devant les micros de radios comme sur les plateaux de télévisions, à démontrer que nous sommes une démocratie majeure ?
C’est cette démocratie majeure qui me permettrait d’être un « inconditionnel de Ousmane Sonko ». Oui, en conclusion, notre Conseiller bien spécial a osé écrire cette bétise : « Fait notoire : Mody Niang est un inconditionnel d’Ousmane Sonko et de sa faction insurrectionnelle et terroriste. Pourtant, l’ancien inspecteur de l’enseignement ne permettrait à aucun membre de son honorable progéniture, bien éduquée et bien instruite, de se comporter en politique comme M. Sonko en appelant la police et la gendarmerie nationales à la désobéissance quand il ne les menace pas de représailles populaires pour bons et loyaux services rendus à la République une et indivisible. En s’y hasardant avec Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna et compagnies, Mody Niang ajoute une impasse morale à sa terrible déconvenue intellectuelle. Nous ne l’attendions pas sur ce terrain insalubre. » D’abord, qu’il laisse ma famille tranquille ! Cela fait la deuxième fois qu’il en parle dans une contribution. Pour le reste, ce Conseiller bien spécial ne me connaît vraiment pas. Faire de moi le conditionnel de quelqu’un, qui soit-il ! Les « délices » du pouvoir l’ont rendu vraiment fou.
TIRAGE AU SORT DES BARRAGES DU MONDIAL 2022, LES DATES SERONT CONNUES LE 25 NOVEMBRE
Le Sénégal ne pourra pas jouer contre les équipes du top 5 et devra avoir comme adversaire l’Egypte, le Ghana, le Cameroun, le Mali ou la RD Congo
Les dates du tirage au sort des barrages des éliminatoires africaines de la Coupe du monde de football seront connues à l’issue de la réunion du comité exécutif de la CAF, prévue jeudi prochain, a annoncé la Confédération africaine de football (CAF), vendredi.
Un communiqué de la CAF confirme que les équipes seront réparties suivant le classement. Sur la base du classement Fifa publié le 21 octobre dernier, le Sénégal, l’une des 10 équipes qualifiées aux barrages, occupe la première place africaine et la 20e place mondiale. Il est suivi de la Tunisie (27e), du Maroc (29e), de l’Algérie (30e), du Nigeria (36e). Viennent ensuite l’Egypte (44e), le Ghana (52e), le Cameroun (54e), le Mali (57e) et la RD Congo (67e).
Le classement de la Fifa pour la zone Afrique peut certes évoluer après les deux dernières journées des éliminatoires jouées en novembre. Mais une telle évolution n’aura pas un impact majeur pour les nations classées entre la 6e et la 10e place.
Le Sénégal ne pourra pas jouer contre les équipes du top 5 et devra avoir comme adversaire l’Egypte, le Ghana, le Cameroun, le Mali ou la RD Congo. Le comité exécutif de la CAF se réunira jeudi, au Caire, où se tiendra également l’assemblée générale extraordinaire de la CAF, le lendemain