SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 15 septembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République fédérale démocratique d'Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe, Roi des Belges, avec résidence à Bruxelles, en remplacement de l'Ambassadeur Amadou DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Mohamed Lamine THIAW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre - Conseiller à l'Ambassade du Sénégal au Japon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Sahle-Work Zewde, Président de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d'autres fonctions.
Monsieur Youssoupha DIOP, Professeur d'Enseignement moyen principal, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Casablanca (Royaume du Maroc), en remplacement de Monsieur Massamba SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Babou SENE, Chancelier des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Dakhla (Royaume du Maroc).
Monsieur Abdoulaye SY, Ingénieur technologue en génie électromécanique, est nommé Directeur des Equipements scolaires au Ministère de l’Education nationale, poste vacant.
Le président de la République a également procédé à la nomination de Professeurs titulaires et de Professeurs assimilés au niveau des Facultés et des Ecoles de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Monsieur Fallou MBOW, matricule de solde n° 506 766/D est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire de Linguistique du Discours à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar:
- Djibril AGNE, matricule de solde n° 100 051/E
- Souleymane GOMIS, matricule de solde n° 104 234/B
- Daouda LOUM, matricule de solde n° 377 209/H
- Louis MENDY, matricule de solde n°369 502/A
- Mor NDAO, matricule de solde n°389 425/C
- Aminata NIANG DIENE matricule de solde n°103 063/G
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mayoro DIOP matricule de solde n°514 4871/E
- Idrissa SARR matricule de solde n°104 922/D
- Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE matricule de solde n°102 578/C
- Sont nommés Professeurs titulaires à l'Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Fatou DIOP SALL matricule de solde n°101 204/D
- Vincent SAMBOU matricule de solde n°607 490/R
- Sont nommés dans les fonctions de Professeurs associés (Militaires) à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Papa Moctar FAYE, matricule de solde n°106 171/L
- Moctar GUEYE, matricule de solde n°100 655/E
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mamadou FAYE, matricule de solde n°519 897/G
- Saliou NDIAYE, matricule de solde n°518 723/D
- Monsieur Papa Mamour DIOP, matricule de solde n° 518 264/L, est nommé dans les fonctions de Professeur assimilé de Sciences de l’Education : Didactique de la langue et de la littérature (Espagnol) à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Sont nommé Professeurs assimilés à l’Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Ibrahima NGOM, matricule de solde n° 104 424/A
- Idy DIOP, matricule de solde n° 106 904/F
- Khadidiatou WANE KEITA, matricule de solde n° 104 989/E
- Oumar BA, matricule de solde n° 510 434/A
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Adama DIOUF, matricule de solde n° 100 577/D
- Alioune DIOUF, matricule de solde n° 100 714/I
- Mountaga LAM, matricule de solde n° 100 863/D
- Joseph NDONG, matricule de solde n° 104 302/Z
- Sont nommés dans les fonctions de professeurs titulaires à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
SECTION MEDECINE :
- Louise FORTES DEGUENONVO, matricule de solde n° 100 707/M
- Mouhamadou Lamine DIA, matricule de solde n° 100 855/G
- Papa Adama DIENG, matricule de solde n° 100 757/H
- Ibrahima Bara DIOP, matricule de solde n° 102 028/C
- Mouhamadou Bamba NDIAYE, matricule de solde n° 622 485/E
- Anne Aurore SANKALE, matricule de solde n° 103 878/E
SECTION PHARMACIE :
- Rokhaya NDIAYE DIALLO, matricule de solde n°104 305/C
- Alioune DIOR FALL, matricule de solde n° 102 569/E
- Babacar MBENGUE, matricule de solde n°104 712/ C
- Oumar THIOUNE, matricule de solde n° 104 799/B
SECTION ODONTOLOGIE :
- Khady DIOP BA, matricule de solde n°101 529/J
- Khaly BANE, matricule de solde n°100 235/C
- Joseph Samba DIOUF, matricule de solde n° 100 743/E
MACKY SOUHAITE UNE MEILLEURE RÉGULATION DE L'AUDIOVISUEL
Le président constate la récurrence de la diffusion d'émissions et de films, dont les contenus heurtent les valeurs républicaines, et la publication des messages publicitaires qui heurtent l'image des institutions - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 15 septembre 2021.
"Le président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé, ce mercredi 15 septembre 2021, au Palais de la République, le Conseil des Ministres.
À l'entame de sa communication, le Chef de l'Etat est revenu sur la préparation du Grand Magal de Touba qui sera célébré le 26 septembre 2021.
Dans cette optique, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions sanitaires, sécuritaires, logistiques, hydrauliques, électriques et d'assainissement requises, en vue du déroulement satisfaisant de cet événement international, qui rassemble des populations venues de l'intérieur du pays, de la sous-région et du reste du monde.
Dans le contexte de pandémie de Covid-19, le Chef de l'Etat invite, le Ministre de la Santé et de l'Action sociale, à déployer sur le terrain, en relation avec les Autorités religieuses et le Comité d'organisation, un dispositif avancé de sensibilisation et de dotation de masques aux populations ; à renforcer notamment le personnel de santé, les équipements et la dotation en médicaments des structures sanitaires de la Région de Diourbel.
Le Président de la République a informé le Conseil, qu'il se rendra à Touba, le Samedi 18 septembre 2021, pour une visite de courtoisie au Khalife général des Mourides et procéder par la même occasion, à l'inauguration de l'Hôpital de niveau 3 de Touba qui compte 300 lits.
Le Chef de l'Etat a indiqué que la réalisation de cet établissement sanitaire de dernière génération, un modèle en Afrique, illustre son ambition de doter Touba et son agglomération d'infrastructures multisectorielles de grande envergure, au regard du développement urbain et du rayonnement religieux de la localité.
Abordant la question liée à l'intensification de la modernisation des structures et services de santé, le Président de la République a rappelé que la pandémie de Covid-19 a révélé l'urgence de poursuivre l'exécution d'un plan cohérent d'investissement dans le secteur de la santé, soutenu par la mobilisation de ressources humaines de qualité.
Le Chef de l'Etat indique, dans cette perspective, après la réalisation de quatre (04) nouveaux hôpitaux (Kaffrine, Kédougou, Sedhiou et Touba), la construction en cours de l'hôpital de Matam, à Ourossogui et le lancement prochain des travaux de la Polyclinique de l'Hôpital principal de Dakar, l'urgence de finaliser le programme spécial de reconstruction et de modernisation des établissements de santé.
Le Président de la République invite, dès lors, le Ministre de la Santé et de l'Action sociale, à lui proposer, avant la fin du mois d'octobre 2021, un nouveau dispositif de gouvernance (Conseil d'Administration et organigramme des directions) et de renforcement des performances des hôpitaux et structures de santé.
Poursuivant sa communication, le Chef de l'Etat a rappelé l'importance primordiale qu'il accorde à l'accélération du déploiement des financements destinés aux jeunes et aux femmes, dans le cadre du Programme d'urgence pour l'insertion socio-économique et l'emploi des jeunes "XËYU NDAW ÑI". Ce programme inclusif consacre "la territorialisation équitable des financements par département et par commune.
Le Président de la République exhorte, à cet égard, le Ministre des Finances et du Budget, les Ministres sectoriels et le Délégué général à l'Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, à lancer sans délai, au niveau national, les opérations de financement, sur la base des nouvelles requêtes émanant des Pôles Emploi et entreprenariat des jeunes (via les comités de crédits locaux).
Dans cet élan, le Chef de l'Etat signale l'urgence du financement prioritaire des artisans du Sénégal avec le concours de leurs organisations professionnelles et des chambres des métiers.
Sur le projet de construction des Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté, le Président de la République signale qu'il constitue une priorité pour l'action gouvernementale et demande, à ce propos, aux membres du Gouvernement impliqués dans le projet, de mettre en œuvre toutes les diligences requises, en vue d'accélérer les travaux prévus dans les huit (08) premiers départements ciblés ((Pikine, Guédiawaye, Fatick, Kaolack, Goudiry, Vélingara, Matam et Podor).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l'Etat a insisté sur les points suivants :
1- la commémoration de l'anniversaire du bateau le "Joola" qui sera célébrée le 26 septembre 2021 : à ce propos, il est demandé (i) au Gouvernement de prendre toutes les dispositions habituelles, en rapport avec les autorités territoriales et les familles des victimes, en vue de la bonne organisation des cérémonies d'hommage à Dakar et à Ziguinchor, (ii) au Ministre en charge de la Culture, la nécessité d'accélérer les travaux d'édification du Mémorial-Musée dédié aux disparus, (iii) au Ministre en charge des Finances de renforcer significativement les ressources allouées à l'Office des Pupilles de la Nation ;
2- le contenu des programmes audiovisuels et le nécessaire contrôle des messages publicitaires : sur ce point, le Président de la République, constatant la récurrence de la diffusion d'émissions et de films, dont les contenus heurtent nos valeurs culturelles républicaines, et la publication des messages publicitaires qui remettent en cause l'image de nos institutions, l'autorité de l'Etat, l'unité nationale et la stabilité sociale, demande au Ministre en charge de la communication et au CNRA de dérouler les mesures législatives et réglementaires appropriées, afin de renforcer l'encadrement strict des contenus et programmes audiovisuels, conformément aux principes et valeurs de la République.
Sur le suivi de la coopération et des partenariats, le Chef de l'Etat est revenu sur la cérémonie qu'il a présidée, le 09 septembre 2021, marquant l'entrée en vigueur du MCA Sénégal II, qui donne ainsi le coup d'envoi de l'exécution des travaux sur cinq (05) ans, de cet important projet consacré entièrement au secteur de l'électricité et financé à hauteur de 550 millions de dollars US, soit 330 milliards de FCFA, sous forme de don du Gouvernement américain avec une contribution sénégalaise de 50 millions de dollars US, environs 25 milliards de FCFA.
Le Président de la République a renouvelé ses chaleureux remerciements au Gouvernement américain et exhorte tous les services de l'Etat concernés, à travailler en mode Fast track, pour l'exécution intégrale du projet, dans les délais impartis.
Revenant sur la participation du Sénégal à l'Exposition Universelle de "Dubaï 2020", le Chef de l'Etat a indiqué que cette exposition représente, à la fois une vitrine et une opportunité pour consolider l'attractivité et le rayonnement international du Sénégal.
Le Président de la République demande, à cet égard, au Ministre en charge du Commerce de prendre toutes les dispositions nécessaires en liaison avec l'APIX pour un succès du Forum économique du Sénégal à Dubaï, prévu les 13 et 14 octobre 2021. Il indique que ce Forum devra mobiliser les grands investisseurs privés internationaux et asseoir le dynamisme ainsi que la crédibilité du Plan Sénégal Emergent.
Le Chef de l'Etat a clos sa communication par son agenda diplomatique.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives présidentielles;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l'exécution budgétaire 2021.
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale;
- Le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait une communication sur le dispositif sanitaire mis en place pour le Grand Magal de Touba;
- Le Ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et la campagne agricole 2021-2022 ;
- Le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement a fait une communication sur l'évaluation de la réforme de l'hydraulique rural ;
- Le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur la préparation de la 3ème conférence sociale.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de décret portant dénomination de la sphère ministérielle « SPHEREX » du 2ème arrondissement de Diamniadio : « Sphère ministérielle Habib Thiam ».
- Le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret n°2017-170 du 27 janvier 2017 portant partie réglementaire du Code électoral ;
- Le projet de décret portant application de la loi n° 2021-23 du 02 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé ;
- Le projet de décret portant création et fixant les règles d'organisation et de fonctionnement du Lycée d'Excellence Mariama BA de Gorée.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République fédérale démocratique d'Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe, Roi des Belges, avec résidence à Bruxelles, en remplacement de l'Ambassadeur Amadou DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Mohamed Lamine THIAW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre - Conseiller à l'Ambassade du Sénégal au Japon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Sahle-Work Zewde, Président de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'Union Africaine à Addis-Abeba, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d'autres fonctions.
Monsieur Youssoupha DIOP, Professeur d'Enseignement moyen principal, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Casablanca (Royaume du Maroc), en remplacement de Monsieur Massamba SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Babou SENE, Chancelier des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Dakhla (Royaume du Maroc).
Monsieur Abdoulaye SY, Ingénieur technologue en génie électromécanique, est nommé Directeur des Equipements scolaires au Ministère de l’Education nationale, poste vacant.
Le président de la République a également procédé à la nomination de Professeurs titulaires et de Professeurs assimilés au niveau des Facultés et des Ecoles de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Monsieur Fallou MBOW, matricule de solde n° 506 766/D est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire de Linguistique du Discours à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar:
- Djibril AGNE, matricule de solde n° 100 051/E
- Souleymane GOMIS, matricule de solde n° 104 234/B
- Daouda LOUM, matricule de solde n° 377 209/H
- Louis MENDY, matricule de solde n°369 502/A
- Mor NDAO, matricule de solde n°389 425/C
- Aminata NIANG DIENE matricule de solde n°103 063/G
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mayoro DIOP matricule de solde n°514 4871/E
- Idrissa SARR matricule de solde n°104 922/D
- Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE matricule de solde n°102 578/C
- Sont nommés Professeurs titulaires à l'Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Fatou DIOP SALL matricule de solde n°101 204/D
- Vincent SAMBOU matricule de solde n°607 490/R
- Sont nommés dans les fonctions de Professeurs associés (Militaires) à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Papa Moctar FAYE, matricule de solde n°106 171/L
- Moctar GUEYE, matricule de solde n°100 655/E
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Mamadou FAYE, matricule de solde n°519 897/G
- Saliou NDIAYE, matricule de solde n°518 723/D
- Monsieur Papa Mamour DIOP, matricule de solde n° 518 264/L, est nommé dans les fonctions de Professeur assimilé de Sciences de l’Education : Didactique de la langue et de la littérature (Espagnol) à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
- Sont nommé Professeurs assimilés à l’Ecole supérieure polytechnique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Ibrahima NGOM, matricule de solde n° 104 424/A
- Idy DIOP, matricule de solde n° 106 904/F
- Khadidiatou WANE KEITA, matricule de solde n° 104 989/E
- Oumar BA, matricule de solde n° 510 434/A
- Sont nommés Professeurs assimilés à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Adama DIOUF, matricule de solde n° 100 577/D
- Alioune DIOUF, matricule de solde n° 100 714/I
- Mountaga LAM, matricule de solde n° 100 863/D
- Joseph NDONG, matricule de solde n° 104 302/Z
- Sont nommés dans les fonctions de professeurs titulaires à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
SECTION MEDECINE :
- Louise FORTES DEGUENONVO, matricule de solde n° 100 707/M
- Mouhamadou Lamine DIA, matricule de solde n° 100 855/G
- Papa Adama DIENG, matricule de solde n° 100 757/H
- Ibrahima Bara DIOP, matricule de solde n° 102 028/C
- Mouhamadou Bamba NDIAYE, matricule de solde n° 622 485/E
- Anne Aurore SANKALE, matricule de solde n° 103 878/E
SECTION PHARMACIE :
- Rokhaya NDIAYE DIALLO, matricule de solde n°104 305/C
- Alioune DIOR FALL, matricule de solde n° 102 569/E
- Babacar MBENGUE, matricule de solde n°104 712/ C
- Oumar THIOUNE, matricule de solde n° 104 799/B
SECTION ODONTOLOGIE :
- Khady DIOP BA, matricule de solde n°101 529/J
- Khaly BANE, matricule de solde n°100 235/C
- Joseph Samba DIOUF, matricule de solde n° 100 743/E
- Mouhamed SARR, matricule de solde n° 103 988/E"
LES RIVERAINS DE LA FALÉMÉ RIENT JAUNE
L’extraction de l’or contribue à la pollution du fleuve. Le poisson se raréfie du fait de la pollution. Agressée de tout bord, la localité est devenue, aujourd’hui, un réceptacle de déchets polluants
À Moussala Mahinamine, à la frontière sénégalo-malienne, sur les berges de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, les orpailleurs ont fini par prendre quartier de part et d’autre de la ligne de démarcation des deux pays. Ils traitent les minerais d’or dans ce cours d’eau, le polluant ainsi avec des produits chimiques, tel que le mercure. Une pratique qui perturbe la paisible existence des populations qui vivaient pleinement des eaux de la Falémé quelques années auparavant.
À Moussala Mahinamine, zone tampon entre le Sénégal et le Mali située à 112 kilomètres de la commune de Kédougou, le vrombissement à feu continu des machines des orpailleurs tout le long de la berge de la Falémé déchire les oreilles. Assis çà et là, des groupes de jeunes et d’hommes s’activant dans la recherche de l’or écrasent des pierres tirées des galeries souterraines. Ils campent en bordure du fleuve de la Falémé pour accéder facilement à l’eau dont ils ont besoin pour mener à bien leur activité. Mais c’est bien au détriment de ce cours d’eau. En effet, sous la pression des déchets déversés dans le fleuve, l’eau a complétement changé de couleur. Et Moussa Coulibaly, orpailleur établi à Moussala depuis cinq ans, en est bien conscient. « L’extraction de l’or contribue à la pollution du fleuve. Depuis trois, voire quatre ans, nous ne buvons plus cette eau. Il n’y a que certaines femmes qui continuent à y faire le linge. Il y a plein de sites d’orpaillage tout le long de cet affluent. Maintenant les populations se rabattent sur l’eau des puits », confie-t-il. C’est pourquoi Moussa estime que si les autorités peuvent empêcher le travail d’orpaillage au bord du fleuve, ce serait une bonne chose. « Le poisson se raréfie du fait de la pollution de la Falémé. Nous utilisons tous cette eau pour traiter l’or, mais le mieux, c’est d’arrêter de travailler aux abords du fleuve, de le polluer », suggère-t-il.
En longeant le fleuve pour constater l’occupation des lieux par les orpailleurs, on tombe sur des Maliennes. Elles sont originaires de Mahinamine, premier village malien après la limite frontalière avec le Sénégal. Elles sont venues récupérer les résidus du sable traité par les orpailleurs. Des restes qu’elles traiteront à leur tour dans l’espoir de tomber sur quelques pépites d’or. « Certaines femmes des deux côtés de la Falémé continuent de faire le linge dans ces eaux. Mais, on ne l’utilise plus pour les travaux domestiques ou pour se désaltérer à cause du niveau de pollution », témoigne Maïmouna Traoré, habitante de Mahinamine, qui confirme ainsi Moussa Coulibaly.
La Falémé, un réceptacle de déchets polluants
Agressée de tout bord, la Falémé est devenue, aujourd’hui, un réceptacle de déchets polluants. Un peu plus loin, Daouda Diakhité, orpailleur, a installé, il y a cinq ans, une petite industrie sur les berges de la Falémé. « Je pompe l’eau du fleuve pour nos activités d’orpaillage. Nous ne buvons plus cette eau parce qu’elle est polluée. Nous convoyons les cailloux sorties des galeries des sites d’orpaillages jusqu’ici pour les concasser et extraire l’or. Nous avons besoin d’eau pour le faire et nous utilisons du mercure dans le lavage pour pouvoir obtenir le métal précieux », explique-t-il. Sur place, un long tuyau dirigé tout droit dans le fleuve aspire l’eau et l’achemine sur la rive grâce à un groupe électrogène. En retour, un liquide brun-empourpré mêlé aux débris de boue de pierres concassées rougeâtres se jette dans le fleuve. C’est le même spectacle désolant tout le long de la Falémé, aussi bien du côté du Sénégal que du côté du Mali. L’ampleur des dégâts est inquiétante et difficile à circonscrire, au grand malheur des populations riveraines du fleuve. Ici, il n’y a plus d’activités de maraichage sur les berges du fleuve et les populations ont cessé de boire son eau. Les habitants continuent à éviter l’eau de la Falémé jadis tant convoitée. Trois ans auparavant, d’après de nombreux témoignages, cette douce eau était buvable et la pêche se pratiquait avec de belles prises. Mais aujourd’hui, le liquide précieux a complétement changé de couleur sous la pression de la pollution avec les activités d’orpaillage à grande échelle. Elle est devenue bronzée sous l’effet de l’action nocive de l’homme en quête de richesse.
Un peu plus loin, Seniba Niaré s’est installé tout près du fleuve avec sa famille, il y a six ans. Il est témoin de la dégradation de la Falémé. Les inconvénients sont considérables, selon lui. « Cette eau du fleuve, si vous la buvez, vous mourrez, c’est certain. Même les enfants ne s’y baignent plus. Quand je suis arrivé ici, il y a six ans, nous buvions cette eau. Je faisais de la pêche aussi, mais le poisson s’est drastiquement raréfié alors que le fleuve était très poissonneux », se désole-t-il. Jadis douce, l’eau de la Falémé est devenue saumâtre au point que certaines femmes hésitent à y faire la vaisselle et le linge. De même, elle n’est plus utilisée pour le jardinage. « On est obligé de débourser de l’argent pour acheter de l’eau à la borne fontaine ou d’utiliser celle des puits », soutient Moriba Traoré, un habitant établi près du pont de la Falémé.
Autant de désagréments qui font que Soumai Traoré veut, lui, changer d’activité. Orpailleur établi sur la rive du fleuve depuis six ans, il ne veut plus continuer à polluer le fleuve. « Je suis là depuis quelques années, mais je n’avais jamais vu l’eau du fleuve avec cette couleur et cette qualité aussi mauvaise. Elle est complètement polluée. Je souhaite me diriger vers l’élevage et le maraichage si les moyens me le permettent », dit-il. En attendant, il a créé un petit poulailler au bord du fleuve. Une activité qui commence à porter ses fruits à son grand bonheur.
KILIFEU ET SIMON EN PRISON
Déférés, lundi, les mis en cause, tous membres fondateurs du groupe « Y en a marre », avaient bénéficié d’un retour de Parquet. Présentés à nouveau au Parquet, hier mardi, leur audition a été renvoyée
Le juge d’instruction du deuxième cabinet n’a pas perdu trop de temps pour écrouer les activistes Landing Mbissane Seck alias Kilifeu et Simon Kouka, ainsi que leur présumé complice Thierno Amadou Diallo dit « Thier » -qui était déjà en prison-, impliqués dans une sombre affaire d’escroquerie et de trafic de faux visas et de passeports. Il les a tous inculpés et placés sous mandat de dépôt mardi, suivant ainsi à la lettre le réquisitoire du Parquet. Les rappeurs vont donc passer leur première nuit en prison.
Beaucoup de leurs camarades, dont Thiate, avaient fait le déplacement au niveau du palais de justice de Dakar pour les soutenir.
Déférés, lundi, les mis en cause, tous membres fondateurs du groupe « Y en a marre », avaient bénéficié d’un retour de Parquet. Présentés à nouveau au Parquet, hier mardi, leur audition a été renvoyée.
En garde à vue depuis plus d’une semaine, le rappeur de « Keur Gui » de Kaolack est poursuivi pour association de malfaiteurs, corruption, tentative de faux dans un document administratif, tentative de trafic de migrants. « Thier » est, de son côté, poursuivi pour complicité de ces délits.
Les délits de tentative de de trafic de migrants et complicité d’usage de faux ont également été retenus contre Simon.
Les activistes sont défendus par Mes Koureychi Ba, Bamba Cissé, Moussa Sarr et Ciré Clédor Ly.
A rappeler, par ailleurs, que Kilifeu a annoncé, via ses conseils, avoir déposé plainte contre son « ami » Thierno Amadou Diallo et l’administrateur de Leral, Dame Dieng, après la diffusion de la vidéo à l’origine de ses déboires judiciaires.
DERNIERES STATISTIQUES SUR LA PAUVRETE AU SENEGAL, LA LECTURE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE
Les services de Amadou Hott précisent que ces statistiques sur la pauvreté «ont fait l’objet d’une large exploitation faisant croire que la pauvreté a augmenté dans le pays alors qu’en réalité le taux de pauvreté a nettement baissé»
Le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération analyse les résultats de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) au Sénégal sous un autre angle. Les services de Amadou Hott précisent que ces statistiques sur la pauvreté «ont fait l’objet d’une large exploitation faisant croire que la pauvreté a augmenté dans le pays alors qu’en réalité le taux de pauvreté a nettement baissé».
Pour rappel, «de 42,8% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté en 2011, le taux de pauvreté s’établit à 37,8% en 2018/2019, soit une baisse de 5 points de pourcentage. De 5 millions 832 mille 008 en 2011, le nombre de pauvres est passé à 6 millions 032 mille 379 en 2018, soit une hausse de 200 048 pauvres entre 2011 et 2018». Mais relève le ministère dans un communiqué, «cette hausse a été moins importante que celle de la population sénégalaise qui a progressé de 3 205 415 habitants sur la même période. Ainsi, si le gouvernement n’avait rien fait pour baisser le taux de pauvreté de 2011, notre pays se retrouverait avec beaucoup plus de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté».
Aussi écrit-il, «notre taux de pauvreté est le plus bas de la zone Uemoa». En effet, mentionne le document, au Bénin, le taux de pauvreté est à 38,5%, au Burkina Faso, 41,4%, en Côte d’Ivoire, 39,4%, en Guinée-Bissau, 47,7%, au Mali, 42,1%, au Niger, 40,8% et au Togo, 45,5%. Les collaborateurs du ministre de l’Economie soulignent aussi que «cette tendance baissière du taux de pauvreté dans notre pays a été observée aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain et pour toutes les 14 régions du pays ; d’où la pertinence du choix de la territorialisation de nos politiques publiques. La plus forte baisse est enregistrée à Dakar où le taux de pauvreté est passé de 14,2% en 2011 à 8,7% en 2018/19».
A leurs yeux, «les résultats de l’enquête ont confirmé l’impact positif des politiques d’autonomisation et de genre initiées par le gouvernement. En effet, la pauvreté est moins importante dans les ménages dirigés par les femmes. Deux personnes sur dix (21,8%) vivant dans des ménages dirigés par une femme sont pauvres contre un peu plus de quatre sur dix ménages (42,7%) dirigés par un homme».
Pour les services de Hott, «ces résultats fort remarquables ont été obtenus grâce à la mise en œuvre des projets et programmes d’envergure de l’Etat. En effet, le plan Sénégal émergent a impulsé une nouvelle dynamique de croissance économique robuste et inclusive entre 2014 et 2018. Le taux de croissance a été de plus de 6% par an, classant le Sénégal parmi les pays les plus dynamiques de l’Afrique au sud du Sahara»
MONDIAL TOUS LES DEUX ANS, LA CAF FAVORABLE «A LA POURSUITE DES ECHANGES»
La Confédération africaine de football (Caf) s’est prononcée en faveur de la poursuite des discussions sur l’organisation de la Coupe du monde seniors de football une fois tous les deux ans
La Confédération africaine de football (Caf) s’est prononcée en faveur de la poursuite des discussions sur l’organisation de la Coupe du monde seniors de football une fois tous les deux ans.
«À ce stade, la Caf estime que le plus important est de poursuivre les discussions et les délibérations, dans une démarche d’ouverture d’esprit, avec l’objectif d’agir dans le meilleur intérêt de l’ensemble des associations membres, confédérations, joueurs et parties prenantes du monde entier», écrit son président, Patrice Motsepe, dans une déclaration. L’instance chargée du football continental rappelle avoir «été impliquée dans les discussions entre la Fifa, les confédérations, les associations membres, les joueurs et les autres parties prenantes, concernant la tenue de la Coupe du monde de la Fifa tous les deux ans».
Cette démarche «s’inscrit dans la droite ligne de la décision prise lors du congrès de la Fifa, le 21 mai 2021, sur la base de la proposition soumise par la Fédération saoudienne de football», rappelle la Caf dans la déclaration publiée sur son site Internet. «Nous proposons que le congrès mandate l’administration de la Fifa pour effectuer une étude de faisabilité sur les conséquences d’une organisation de la Coupe du monde et de la Coupe du monde féminine tous les deux ans, sur la manière dont cela pourrait être intégré aux calendriers internationaux», ajoute Patrice Motsepe. «Il est suggéré que cette analyse approfondie ne se limite pas aux conséquences directes d’une organisation biennale de ces deux compétitions», précise-t-il.
La Caf, selon son président, veut également que soit analysée «l’éventuelle influence positive d’une réduction du nombre de matches internationaux associée à une augmentation de l’enjeu sur le bien-être des joueurs».
La faisabilité de la tenue de la Coupe du monde une fois dans les deux ans doit prendre aussi en compte l’«augmentation de la valeur et du prestige de ces compétitions», selon la Con - fédération africaine de football. La Caf est profondément engagée en faveur du développement, de la croissance et du succès du football en Afrique, ainsi que dans le reste du monde, a tenu à rappeler son président.
Le football africain, a-t-il souligné, est «convaincu que la croissance et le succès à long terme de la Fifa, des associations membres et de toutes les confédérations sont inextricablement liés». «Nous croyons également que les discussions et les délibérations nous permettront de trouver ensemble des solutions pour le bien du football et de nos parties prenantes, dans tous les continents», poursuit Patrice Motsepe.
MARIUS NDIAYE MEME SORT QUE LEOPOLD SENGHOR
Le stadium Marius Ndiaye et le stade Léopold Senghor sont abandonnés, qui disait que «quand on a du neuf on ne s’occupe plus du vieux» ?
Le Sénégal s’est doté de deux joyaux à Diamniadio : le Dakar Arena et (bientôt) le Stade Olympique. Conséquence : le stadium Marius Ndiaye et le stade Léopold Senghor sont abandonnés. Qui disait que «quand on a du neuf on ne s’occupe plus du vieux» ?
La toiture du stadium Marius Ndiaye ne résiste plus à la pluie. Ça, tout le monde le sait. Du coup, quand le match-test des Lionnes du basket contre une sélection locale, a été annulé vendredi dernier pour les mêmes causes, cela n’a surpris personne. D’ailleurs certains confrères chambreurs, commentant la raison avancée, ont lancé : «Ce n’est pas une information.» Mais ce n’est pas demain que le stadium-fétiche du basket sénégalais, qui se trouve dans l’enceinte du mythique stade Demba Diop, va retrouver une santé infrastructurelle. En effet, avec le Dakar Arena, un joyau dont le Sénégal s’est doté en août 2018, Marius Ndiaye est à la limite abandonné avec ses problèmes de salubrité et de sécurité. En témoigne la toiture du stadium qui depuis des années est défectueuse sans qu’aucune solution ne soit apportée.
Marius Ndiaye mérite respect !
Une situation de rafistolage qui existait d’ailleurs avant même la sortie de terre du complexe sportif de Diamniadio. Souvent un coup de lifting était apporté à ce temple historique du basket sénégalais lors des grandes compétitions internationales. Pourtant l’avènement du Dakar Arena, il y a trois ans, devait être une occasion pour les autorités de réhabiliter ce stadium qui a révélé et a vu défiler les monuments du basket sénégalais et qui porte, depuis 1984, le nom de Serigne Momar Ndiaye, alias Marius Ndiaye, ancien arbitre international de basket, de foot et de handball. Mais comme on dit, et pour reprendre ces propos d’un doyen de la discipline : «Au Sénégal on a une mauvaise habitude: quand on a du neuf on ne s’occupe plus du vieux.»
Où sont passés les Chinois de «Senghor» ?
Et pour lui donner raison, l’exemple du stade Léopold Senghor est là. Cette infrastructure de 60 mille places est à l’agonie depuis des années. Les travaux de réhabilitation sont toujours annoncés mais toujours reportés sans explications. Qu’est-ce qui bloque ? Pourquoi les travaux de réhabilitation tardent à débuter ? Ces questions sont revenues au galop surtout après l’épisode des homologations des stades par la Caf. Pourtant, en recevant en décembre dernier, une délégation d’experts chinois en charge des travaux du stade, le ministre des Sports a voulu donner un signal fort par rapport à la volonté de l’Etat de réhabiliter notre «temple» du football.
Face à la presse, Matar Ba avait servi un discours rassurant en annonçant, sans donner de date précise, que les travaux de réhabilitation du stade LSS, estimés à 20 milliards Cfa, allaient incessamment démarrer. Avant de préciser que les experts chinois auront également en charge d’autres sites tels que les stades Aline Sitoe Diatta (Ziguinchor), Ely Manel Fall (Diourbel) et Lamine Guèye (Kaolack). Caroline Faye (Mbour) ayant été aussi ajouté à la liste. Le ministre avait par la suite annoncé le mois de juin dernier pour le début des travaux.
Mais trois mois après, rien n’a bougé du côté de «Senghor» et aucune explication officielle n’est avancée. Mais au juste : où sont passés les Chinois ? C’est la grosse question que tout le monde se pose. En fait, c’est comme si les autorités se préoccupent plus de la sortie de terre du joyau de Diamniadio, prévue en février 2022, que de l’avenir de celui des Parcelles assainies. Comme pour dire : Marius Ndiaye et Léopold Senghor même destin !
SEYDOU GUEYE ET CHEIKH TIDIANE BA LANCENT LES HOSTILITES
Ça s’emballe à la Médina pour l’Alliance pour la République (Apr)
Le porte-parole de l’Apr a été investi, lundi, candidat à la candidature de Bby à la Médina par ses camarades de parti. Mais Seydou Guèye aura la réponse de Cheikh Ahmed Tidiane Ba jeudi, lors d’une conférence de presse. C’est parti pour une guerre inter-Apéristes en attendant le choix de Macky Sall.
Ça s’emballe à la Médina pour l’Alliance pour la République (Apr). Avant la bataille entre la majorité et l’opposition, c’est d’abord celle de la candidature de Benno bokk yaakaar qui ne sera pas de tout repos pour Macky Sall. Un communiqué informe qu’une «Assemblée générale de l’Apr de la Médina a investi par acclamation Seydou Guèye, le coordonnateur du Parti dans la commune, candidat à la candidature de Benno bokk yaakaar Médina ce lundi 13 septembre».
Une réunion qui s’est tenue au siège du Parti «Keur Macky» avec «une présence massive des responsables, jeunes, femmes, cadres et du troisième âge». Le document indique que le parti présidentiel dans cette commune a adopté cette résolution en se fondant sur sa qualité de «candidat naturel». Et d’ajouter : «Cette résolution vient endosser la déclaration personnelle du ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République déjà annoncée par lui-même dans les médias».
Dans un entretien avec Walf Quotidien, mi-août dernier, le porte-parole de l’Apr déclarait : «Plusieurs voix se sont élevées pour porter ma candidature. Je pense donc que c’est naturel, car très attendue et sollicitée.» Seydou Guèye, qui appelle alors ses camarades à «la mobilisation» et «l’unité des forces du camp présidentiel», devra faire face à son camarade de parti Cheikh Ahmed Tidiane Ba qui, lui aussi, veut succéder à Bamba Fall. Ce sera d’ailleurs une guerre des déclarations de candidature à la mairie de la Médina.
En effet, au lendemain de l’investiture de Seydou Guèye, une conférence de presse de la Cellule d’appui pour le triomphe du Benno (Catb) présidée par Cheikh Ahmed Tidiane Ba est annoncée pour le jeudi 16 septembre. Et ce sont «les conseillers municipaux de Mé - dina, plus connus sous le nom de ‘’Elus de valeurs et de principe’’» qui comptent soutenir la candidature du Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
Tout indique que ce sera une cérémonie d’investiture de celui qui, dans un entretien avec Le Quotidien, le 6 janvier 2021, clamait ses ambitions : «Je suis candidat pour les Médinois que je veux servir. Je l’ai déjà dit, je suis candidat à la candidature. Je dis cela parce que nous évoluons au sein d’une coalition, Bby, qui polarise beaucoup de leaders locaux et je suis dans la ‘’discipline politique’’. Cela signifie que nous engagerons le débat dans le Bby, mais que nous resterons extrêmement vigilants. Dans un système d’élection directe du maire, toute erreur de casting risque d’être fatale.» Tous les deux sont des adversaires déclarés du sortant Bamba Fall. A la fin, et lorsque Macky Sall aura fait son choix, il n’en restera qu’un seul.
RAPPORT D’ANALYSE SUR LES RESULTATS SCOLAIRES ALLANT DE 2005 A 2021
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l'Education Publique (Cosydep) explique les performances de 2020
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l'Education Publique (Cosydep) a procédé, hier, au lancement de la 4e édition de ses activités dénommées «Nos vacances pour l’école ». Cheikh Mbow et ses camarades en ont profité pour présenter leur rapport d’analyse sur les résultats scolaires allant de 2005 à 2021. D’après le rapport, au cours de ces trois dernières années marquées par un contexte avant et pendant Covid, c’est en 2020 que les meilleurs résultats ont été enregistrés. Pour eux, ces performances résultent d’une bonne réorganisation du système éducatif.
Malgré les nombreuses perturbations du calendrier scolaires à cause de la pandémie de covid19, les résultats de 2020 et 2021 ont été plus performants que ceux des 16 dernières années. C’est ce que révèle le rapport d’analyse sur les résultats scolaires de la Cosydep. Ces performances, selon Cheikh Mbow et Cie, résultent entre autres de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les écoles, de la réduction des effectifs dans les classes ; de la mobilisation de tous les enseignants autour des élèves en classe d’examen ; de l’allégement des programmes ainsi que du soutien constant des autorités et de la communauté. «Les résultats du CFEE issus des 16 inspections d’académie du Sénégal révèlent, en 2021, un taux d’admission global de 62,14%. Des résultats en baisse, comparés à ceux de 2020 qui étaient de 72%. Cette situation peut s’expliquer par le fait que les deux contextes soient différents : - en 2020, au mois de mars, à la reprise, seules les classes d’examen avaient été retenues. Il y avait tout un dispositif d’organisation autour de ces candidats du Cfee dont la réduction des effectifs, l’allègement du programme, un encadrement plus rapproché. Pour la session 2021, les candidats sont ceux qui avaient arrêté les enseignements-apprentissages depuis mars 2020 pour ne retourner à l’école qu’au mois de novembre», relève le document qui souligne que malgré les contraintes liées au contexte, des académies ont pu réaliser des performances assez élevées. «La région de Ziguinchor arrive en tête avec 16.050 admis, soit un taux de 77,38%, suivie de Kaffrine, avec 15.194 admis pour un taux de réussite de 76,48% et Kolda est classée 3ème, sur le plan national, avec 12.271 admis et 74,09% », d’après le rapport.
«EN 2006 ET 2008, LES TAUX ENREGISTRES ONT ETE RESPECTIVEMENT DE 37,4 ET 37,3% POUR REDESCENDRE A 35,4% EN 2009»
S’agissant du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM), l’analyse montre que de 2005 à 2009, le taux de réussite a tourné autour de 30%. Le plus faible taux de la période a été enregistré en 2005, soit 30,2%. «En 2006 et 2008, les taux enregistrés ont été respectivement de 37,4 et 37,3% pour redescendre à 35,4% en 2009. Le taux le plus élevé de la période a été enregistré en 2007, soit 45,2%», ajoute la source.
De 2016 à 2021, le taux de réussite est supérieur à 50%. «C’est seulement en 2017 qu’il a été de 45,1%. Son niveau le plus élevé de la période a été enregistré en 2020 soit 74,2%, coïncidant avec la première année de la pandémie de Covid-19. En 2021, il a chuté de 6 points avec un pourcentage de 67,9%», si l’on se fie au document. « Les effectifs pléthoriques induisant un encadrement moins rapproché peuvent être des facteurs explicatifs de la baisse connue » Pour le baccalauréat, le rapport révèle que de 2005 à 2010, le taux de réussite a été dans la fourchette de 40%sauf pour l’année 2009 où le taux de réussite a été de 34,7%. «Le taux le plus élevé de cette période et d’ailleurs de la période globale de 2005 à 20021, soit en 16 ans, a été enregistré en 2006 avec 48,82%», souligne le rapport.
Pour la période de 2011 à 2019, soit 8 ans, le taux de réussite a chuté dans la fourchette de 30%. «La performance la plus faible a été enregistrée en 2014, soit 31,28%.Etla performance la plus élevée de la période 2011 à 2019 a été enregistrée en 2013, soit 38,49% dans les deux dernières années où le taux de réussite se situe à 48,82% en 2020, pour chuter de nouveau à 45,37% en 2021. Pour retrouver des résultats comparables, il faut remonter vers les années 2006 et 2007 où le taux de réussite était respectivement de 48,82% et de 48,62% », indiquent Cheikh Mbow et ses camarades.
Selon eux, en 2021, le retour à la situation classique avec les effectifs pléthoriques débouchant sur un encadrement moins rapproché peut être un facteur explicatif de la baisse connue. «Cependant, prenant comme référence 2019 où les contextes d’enseignement apprentissage peuvent être comparables, le taux de réussite a connu un bond de 7 points», ajoutent les responsables de la Cosydep.