La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l'Education Publique (Cosydep) a procédé, hier, au lancement de la 4e édition de ses activités dénommées «Nos vacances pour l’école ». Cheikh Mbow et ses camarades en ont profité pour présenter leur rapport d’analyse sur les résultats scolaires allant de 2005 à 2021. D’après le rapport, au cours de ces trois dernières années marquées par un contexte avant et pendant Covid, c’est en 2020 que les meilleurs résultats ont été enregistrés. Pour eux, ces performances résultent d’une bonne réorganisation du système éducatif.
Malgré les nombreuses perturbations du calendrier scolaires à cause de la pandémie de covid19, les résultats de 2020 et 2021 ont été plus performants que ceux des 16 dernières années. C’est ce que révèle le rapport d’analyse sur les résultats scolaires de la Cosydep. Ces performances, selon Cheikh Mbow et Cie, résultent entre autres de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les écoles, de la réduction des effectifs dans les classes ; de la mobilisation de tous les enseignants autour des élèves en classe d’examen ; de l’allégement des programmes ainsi que du soutien constant des autorités et de la communauté. «Les résultats du CFEE issus des 16 inspections d’académie du Sénégal révèlent, en 2021, un taux d’admission global de 62,14%. Des résultats en baisse, comparés à ceux de 2020 qui étaient de 72%. Cette situation peut s’expliquer par le fait que les deux contextes soient différents : - en 2020, au mois de mars, à la reprise, seules les classes d’examen avaient été retenues. Il y avait tout un dispositif d’organisation autour de ces candidats du Cfee dont la réduction des effectifs, l’allègement du programme, un encadrement plus rapproché. Pour la session 2021, les candidats sont ceux qui avaient arrêté les enseignements-apprentissages depuis mars 2020 pour ne retourner à l’école qu’au mois de novembre», relève le document qui souligne que malgré les contraintes liées au contexte, des académies ont pu réaliser des performances assez élevées. «La région de Ziguinchor arrive en tête avec 16.050 admis, soit un taux de 77,38%, suivie de Kaffrine, avec 15.194 admis pour un taux de réussite de 76,48% et Kolda est classée 3ème, sur le plan national, avec 12.271 admis et 74,09% », d’après le rapport.
«EN 2006 ET 2008, LES TAUX ENREGISTRES ONT ETE RESPECTIVEMENT DE 37,4 ET 37,3% POUR REDESCENDRE A 35,4% EN 2009»
S’agissant du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM), l’analyse montre que de 2005 à 2009, le taux de réussite a tourné autour de 30%. Le plus faible taux de la période a été enregistré en 2005, soit 30,2%. «En 2006 et 2008, les taux enregistrés ont été respectivement de 37,4 et 37,3% pour redescendre à 35,4% en 2009. Le taux le plus élevé de la période a été enregistré en 2007, soit 45,2%», ajoute la source.
De 2016 à 2021, le taux de réussite est supérieur à 50%. «C’est seulement en 2017 qu’il a été de 45,1%. Son niveau le plus élevé de la période a été enregistré en 2020 soit 74,2%, coïncidant avec la première année de la pandémie de Covid-19. En 2021, il a chuté de 6 points avec un pourcentage de 67,9%», si l’on se fie au document. « Les effectifs pléthoriques induisant un encadrement moins rapproché peuvent être des facteurs explicatifs de la baisse connue » Pour le baccalauréat, le rapport révèle que de 2005 à 2010, le taux de réussite a été dans la fourchette de 40%sauf pour l’année 2009 où le taux de réussite a été de 34,7%. «Le taux le plus élevé de cette période et d’ailleurs de la période globale de 2005 à 20021, soit en 16 ans, a été enregistré en 2006 avec 48,82%», souligne le rapport.
Pour la période de 2011 à 2019, soit 8 ans, le taux de réussite a chuté dans la fourchette de 30%. «La performance la plus faible a été enregistrée en 2014, soit 31,28%.Etla performance la plus élevée de la période 2011 à 2019 a été enregistrée en 2013, soit 38,49% dans les deux dernières années où le taux de réussite se situe à 48,82% en 2020, pour chuter de nouveau à 45,37% en 2021. Pour retrouver des résultats comparables, il faut remonter vers les années 2006 et 2007 où le taux de réussite était respectivement de 48,82% et de 48,62% », indiquent Cheikh Mbow et ses camarades.
Selon eux, en 2021, le retour à la situation classique avec les effectifs pléthoriques débouchant sur un encadrement moins rapproché peut être un facteur explicatif de la baisse connue. «Cependant, prenant comme référence 2019 où les contextes d’enseignement apprentissage peuvent être comparables, le taux de réussite a connu un bond de 7 points», ajoutent les responsables de la Cosydep.
LES PME AGROALIMENTAIRES, FER DE LANCE DU PROJET BD4FS
Un atelier de partage a porté sur le projet Business Drives for Food Safety (BD4FS) qui vise à booster les Pme.
La sécurité sanitaire des aliments préoccupe fortement dirigeants étatiques et consommateurs. D’où l’importance de l’atelier de renforcement de capacités des Pme agroalimentaires ayant un potentiel de croissance qui a été tenu hier. L’atelier de partage a porté sur le projet Business Drives for Food Safety (BD4FS) qui vise à booster les Pme.
Ayant pour but de promouvoir et renforcer le dialogue public privé sur la sécurité sanitaire des aliments, cette rencontre vise à aider les Pme agroalimentaires à adopter des pratiques et des technologies de sécurité sanitaire qui réduiront le risque de contamination des aliments par des agents pathogènes d’origine alimentaire. «En effet, il est montré que l’on consomme des denrées contaminés fréquemment dans les pays pauvres. Ces questions sont d’actualité et posent beaucoup de problèmes avec des mortalités très importantes surtout chez les enfants de bas âge», renseigne le professeur en toxicologie, Abdou Diouf. Il ajoute qu’il n’y a pas de sécurité alimentaire sans sécurité sanitaire des aliments. «Il y a des dangers, qu’ils soient introduits dans l’alimentation pour des raisons justifiées, technologiques ou bien pour protéger la denrée. Mais dans tous les cas, ces produits toxiques peuvent rester dans la denrée. Celle-ci peut aussi être contaminée. C’est pour ces raisons que les services compétents doivent garantir que les produits de consommation ne renferment pas ces dangers. On ne doit pas distribuer des aliments sans l’assurance qu’ils sont sans danger pour les consommateurs. Parler de la sécurité alimentaire sans inclure la sécurité interne des aliments ne sert à rien», souligne le président du Comité national codex alimentaire (CNCA).
Lors des échanges, les intervenants ont insisté sur la nécessité pour les Pme de se conformer aux standards internationaux afin d’être compétitives sur le marché extérieur. Car au niveau international, tous les pays s’accordent sur des normes après les travaux des scientifiques indépendants. Et c’est à partir du moment où la norme est adoptée qu’elle sert de référence. «Dès lors, au Sénégal, on essaie de la mettre dans la législation. Néanmoins, la norme Codex est la seule référence. La preuve, on nous renvoie des conteneurs qui ont des teneurs élevées de pesticides. La norme permet de protéger les populations autochtones», explique Pr Diouf. Le défi, selon le toxicologue, c’est la normalisation de tous les aliments que les populations consomment au quotidien. D’autant que les normes internationales ne concernent que les produits internationaux tels que l’arachide. Une tâche confiée à l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) qui assure depuis 30 ans le contrôle qualité. Les plans de suivi qu’elle ont mis sur pied lui ont permis de faire le contrôle de cinq structures dont les données recueillies démontrent qu’il y a des problèmes dans les produits halieutiques fumés qui sont sur le marché national.
Les préoccupations sanitaires sont particulièrement marquées pour les produits issus des Pme agro-alimentaires Directrice du projet Feed the future Sénégal (BD4FS), Mariama Samb révèle que les préoccupations sanitaires sont particulièrement marquées pour les produits issus des Pme agro-alimentaires. «L’objectif est de travailler à ce que les entreprises partenaires augmentent le niveau de conformité aux normes nationales et internationales. Ces Pme, qu’elles soient formelles ou informelles, s’activent tous les jours à mettre sur le marché des produits de consommation. Il est important pour ce projet BD4FS que tout produit issu de ces Petites et Moyennes Entreprises respectent les normes édictées par nos cadres de gouvernance nationale», souligne la directrice du projet Business Drives for Food Safety (BD4FS).
LES COUPS D'ÉTAT MILITAIRES, SYMPTÔMES DU DYSFONCTIONNEMENT DÉMOCRATIQUE
Est-ce la fin du cycle de la démocratisation en Afrique de l'Ouest ? Avec les coups d'État en Guinée, au Mali et les crispations autour d'élections dans de nombreux autres pays, les défenseurs des idées libérales s'inquiètent - ENTRETIEN AVEC ALIOUNE TINE
Arrive-t-on à la fin du cycle de la démocratisation en Afrique de l'Ouest ? Avec le coup d'État en Guinée, qui fait suite à ceux qui se sont déroulés au Mali, et à des crispations autour des élections dans de nombreux autres pays de la sous-région, les défenseurs des idées libérales s'inquiètent. Faiblesse des institutions, présidentialisme exacerbé, défis sécuritaires, partenaires occidentaux complaisants et régimes autoritaires décomplexés... Les causes profondes des crises sont multiples. Pour en parler, François Mazet a joint le Sénégalais Alioune Tine, fondateur du centre de réflexion Afrikajom Center, qui travaille sur les organisations et les institutions en Afrique.
RFI : Des coups d’État en Guinée, au Mali, des élections peu inclusives ou des contextes préélectoraux qui se tendent dans d’autres pays… La démocratisation de l’Afrique de l’Ouest est-elle en danger, selon vous ?
Alioune Tine : Totalement en panne à l’heure actuelle, où nous vivons vraiment des situations, où nous avons des fraudes électorales. Ce sont des formes, également, de coups d’État dont on parle très peu, sur lesquelles, effectivement, ni l’Union africaine ni la Cédéao ni également la communauté internationale ne disent mot. Nous avons également des formes de coups d’État constitutionnels, on change la Constitution pour rester au pouvoir et maintenant, nous avons des coups d’État militaires. Les coups d’État militaires c’est bruyant, c’est les galons, ça se voit tout de suite. Maintenant, un coup d’État militaire, c’est le symptôme des dysfonctionnements démocratiques, c’est les symptômes des pathologies démocratiques. Les gens les prennent comme des remèdes, mais ce ne sont pas les bonnes réponses ! Il faut qu’on fasse attention, pour qu’on ait des institutions qui soient des institutions fortes, parce que nous avons un hyper présidentialisme, des pouvoirs absolus, des pouvoirs qu’absolument rien ne limite. C’était le cas effectivement en Guinée et résultat, c’est ce qu’on vient de voir.
Effectivement, la situation guinéenne et celle d’Alpha Condé, viennent rappeler que la démocratie, cela ne s’arrête pas aux élections. C’est aussi la gouvernance et l’État de droit.
Exactement ! Parce qu’aujourd’hui, quand je parle du Mali, parce que je suis expert indépendant, je dis que le Mali c’est le miroir de tous les pays, pratiquement, de l’Afrique de l’Ouest, mais c’est un miroir déformant. En réalité, ce sont des degrés totalement différents dans la crise. Il y en a qui sont très exacerbés, les autres moins… Et des crises, à la fois de la démocratie, de la sécurité, ce sont des crises régionales, qui appellent des réponses régionales qui ne sont pas encore là. Maintenant, dans le domaine de la gouvernance, franchement, les problèmes et les crises sont partout, avec la corruption qui est là, dans tous les pays, avec également une faiblesse de l’ensemble des institutions, les institutions judiciaires qui sont sur le contrôle également du pouvoir exécutif et les institutions législatives qui sont de plus en plus faibles.
Alors pourquoi ce modèle démocratique s’épuise, selon vous, en Afrique de l’Ouest ? Est-ce que c’est un problème de génération, est-ce que c’est un problème de formation, de culture politique des élites locales ?
Je pense que c’est un problème de cycle. Nous sommes dans une période de fin de cycle où nous avons vécu avec la chute du Mur de Berlin et La Baule, de transition démocratique correcte. Après, il y a eu quand même le basculement sécuritaire sur le plan géopolitique mondial avec les attaques du World Trade Center -et quand même- le problème du jihadisme qui nous a envahi… Tout cela fait effectivement que les pouvoirs se sont crispés. Et les organes de régulation –que ce soit la Cédéao, que ce soit l’Union africaine et aussi l’UE– se sont affaiblis, y compris les Nations unies. Parce qu’effectivement il y a l’émergence de pays qui aujourd’hui collaborent avec les pays africains – que ce soit la Chine, que ce soit la Turquie ou la Russie – qui ne sont pas regardants sur les questions des droits de l’homme. Alors l’Europe se dit : Mais tiens ! Ils sont en train de prendre tous les marchés, maintenant nous allons fermer les yeux.
Grâce à son partenariat avec l’institut Diambars, l’Olympique de Marseille a réussi à mettre la main sur Bamba Dieng, la saison dernière. Le président des Marseillais Pablo Longoria serait sur le point de boucler l’arrivée de Mikaël Ngor Faye. Agé de 17 ans, il serait considéré par la direction olympienne comme le futur remplaçant de Luan Peres en défense.
Après un prêt qui s’est avéré concluant pour les dirigeants de l’Olympique de Marseille, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng a définitivement signé en toute fin de saison dernière. D’ailleurs, avec son doublé face à l’AS Monaco samedi soir (2-0), il a déjà justifié la décision de Pablo Longoria de lui faire confiance à la pointe de l’attaque en l’absence de Dimitri Payet.
Le club phocéen était parvenu à boucler cette opération grâce à son partenariat avec l’Institut Diambars. Il se pourrait bien qu’une nouvelle affaire soit sur le point d’être effectuée entre le président du club français et celui du club sénégalais. Mais cette fois, ce n’est pas un attaquant, mais c’est un défenseur qui pourrait poser ses valises à Marseille : le défenseur central Mikael Ngor Faye.
Agé de 17 ans, le jeune joueur a un avenir très prometteur. Gaucher et doté d’un énorme potentiel, il serait considéré par la direction olympienne comme le futur remplaçant de Luan Peres.
A l’instar de Bamba Dieng, il pourrait d’abord faire ses gammes avec la réserve de l’Olympique de Marseille. Mais il y a fort à parier que Mikael Ngor Faye sera rapidement appelé en professionnel. Preuve de son très gros potentiel, il a déjà été convoqué avec la sélection U20 des Lions à seulement 17 ans. Autant dire que grâce à ce partenariat avec Diambars, c’est un nouveau joueur au très fort potentiel que l’Olympique de Marseille pourrait recruter.
LA COVID-19 PLONGE 31 MILLIONS DE PERSONNES SUPPLEMENTAIRES DANS L'EXTREME PAUVRETE
Le rapport annuel Goalkeepers de la Fondation Gates a été publié hier, révélant ainsi de fortes disparités dans les impacts de la COvID-19.
Le rapport annuel Goalkeepers de la Fondation Gates a été publié hier, révélant ainsi de fortes disparités dans les impacts de la COvID-19. Il est préconisé dans le document de procéder à des investissements à long terme afin de garantir une reprise équitable et des progrès continus vers les Objectifs de Développement Durable (Odd) des Nations Unies.
La Fondation Bill & Melinda Gates a dévoilé hier son cinquième rapport annuel Goalkeepers, contenant un ensemble de données mondiales mises à jour et illustrant l'impact négatif de la pandémie dans le monde. Le rapport de cette année montre que les disparités causées par la Covid-19 restent flagrantes.
En effet, ceux qui ont été les plus durement touchés par la pandémie seront les plus lents à se remettre. En raison de la Covid-19, souligne-t-il, 31 millions de personnes supplémentaires ont été plongées dans l'extrême pauvreté en 2020 par rapport à 2019. «Et tandis que 90 % des pays à économies avancées retrouveront les niveaux de revenu par habitant d'avant la pandémie d'ici l'année prochaine, seul un tiers des économies à revenu faible et intermédiaire devraient le faire», lit-on dans le document dont «L’As» détient une copie. Face à cette catastrophe, poursuit le document, heureusement que le monde s'est mobilisé pour éviter certains des pires scénarios.
Dans le rapport Goalkeepers de l'année dernière, l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) prévoyait une baisse de 14 points de pourcentage de la couverture vaccinale mondiale, effaçant ainsi 25 ans de progrès en 25 semaines. Une nouvelle analyse de l'IHME démontre que la baisse, bien qu'inacceptable, ne représente que la moitié de ce qui avait été prévu, rassure la fondation Gates.
Poursuivant, elle estime que pour garantir une reprise véritablement équitable après la pandémie, il faudrait procéder à des investissements à long terme dans la santé et les économies, comme ceux qui ont conduit au développement rapide du vaccin contre la Covdi19, afin de stimuler les efforts de reprise et de remettre le monde sur la voie de la réalisation des objectifs mondiaux.
«L'AFRIQUE POSSEDE MOINS DE 1% DES CAPACITES MONDIALES DE FABRICATION DE VACCINS»
Le rapport souligne en outre l'impact économique disproportionné que la pandémie a eu sur les femmes dans le monde. Dans les pays à revenu élevé comme dans les pays à faible revenu, révèle le rapport, les femmes ont été plus durement touchées que les hommes par la récession mondiale déclenchée par la pandémie.
Le rapport illustre également comment le soi-disant «miracle» des vaccins contre la Covid-19 est le résultat de décennies d'investissements, de politiques et de partenariats qui ont établi l'infrastructure, les talents et les écosystèmes nécessaires pour les déployer rapidement. Cependant, il estime que les systèmes qui ont permis le développement et le déploiement sans précédent du vaccin contre la Covid-19 existent principalement dans les pays riches et, par conséquent, le monde entier n'en a pas bénéficié de la même manière. «Plus de 80% de tous les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés à ce jour dans les pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur, certains assurant deux à trois fois le nombre nécessaire pour pouvoir couvrir les rappels ; moins de 1% des doses ont été administrées dans les pays à faible revenu», constate-t-il.
De plus, le vaccin contre la Covid-19 a été fortement associé aux endroits où il existe des capacités de recherche et développement et de fabrication de vaccins. Bien que l'Afrique abrite 17% de la population mondiale, par exemple, elle possède moins de 1% des capacités mondiales de fabrication de vaccins, se désole la fondation Gates.
En fin de compte, le rapport appelle le monde à investir dans la recherche et le développement, les infrastructures et l'innovation dans des endroits plus proches des personnes qui pourraient en bénéficier.
«EN MILIEU RURAL, AUCUN COMPTEUR N’EST BON»
Le chef de la Division de la Métrologie au niveau de la DCI se veut formel sur la question des factures excessives d’eau et d’électricité en milieu rural.
Les factures élevées d’eau et d’électricité en milieu rural sont une aberration, si l’on en croit le chef de la Division de la Métrologie au niveau de la Direction du Commerce Intérieur (DCI). En marge d’une rencontre organisée hier par la DCI, Ibrahima Sarr a révélé qu’en milieu rural, aucun compteur n’est bon.
Le chef de la Division de la Métrologie au niveau de la DCI se veut formel sur la question des factures excessives d’eau et d’électricité en milieu rural. Appelant l’Etat à régler ce problème le plus rapidement, Ibrahima Sarr fait une fracassante révélation en soutenant qu’aucun compteur n’est bon en milieu rural.
Par conséquent, il pense que la première mesure par les autorités compétentes est de revoir les compteurs dans cette zone. «En milieu rural, aucun compteur n’est bon. Nous avons saisi plus de 2000 compteurs. Ces compteurs ne sont pas conformes.
En plus, ces compteurs se monnaient sur le marché à 2000 F alors qu’un bon compteur qui respecte les normes coûte 20.000 Fcfa », souligne-t-il avant d’ajouter que certaines familles en milieu rural se retrouvent avec des factures de 600.000 Fcfa. «Les factures en milieu rural sont plus élevées que celles en ville. C’est une aberration », fulmine-t-il.
En conséquence, alerte Ibrahima Sarr, si le président de la République ne prend pas des mesures, on ira vers des problèmes. «Avec la recrudescence des manifestations dans le monde, on a constaté que certaines sont organisées en milieu rural pour protester contre les factures élevées», affirme le directeur de la Métrologie. Pour résoudre le problème, il souligne que son service est en train de travailler avec l’Ofor.
Signalons que la Métrologie recouvre l’ensemble des dispositifs réglementaires mis en place par les pouvoirs publics, au niveau national. Elle garantitla qualité des instruments utilisés pour les transactions commerciales et pour certaines opérations mettant en jeu la santé ou la sécurité publique. Son contrôle s’exerce via trois grands stades de validation que sont la conception, la fabrication et l’utilisation.
KAOLACK : 90% DES CAS GRAVES DE PALUDISME CONCERNENT DES TALIBÉS
Kaolack, 14 sept (APS) - Quatre-vingt-dix pour cent des cas de paludisme graves enregistrés ces deux dernières années dans le district sanitaire de Kaolack (centre) concernent des enfants talibés, a révélé, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.
"A Kaolack, en dehors des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, les talibés constituent une couche vulnérable particulière face à la maladie du paludisme. 90% des cas de paludisme grave enregistrés ces deux dernières années dans notre district sont notés chez les enfants talibés", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, "tous les cas de décès liés à la maladie du paludisme enregistrés ces deux dernières années sont des talibés".
Il souligne que ses services travaillent avec l’association des maîtres coraniques de la commune de Kaolack organisés en cellule depuis l’année dernière, pour trouver des solutions à cette situation.
"Nous les convions aussi dans des activités de sensibilisation et de prévention du paludisme. Il nous faut une approche particulière, un acte de riposte intégré et multisectoriel pour davantage protéger les talibés", a dit docteur Seck.
"Dans le district de Kaolack, le nombre de décès liés au paludisme a fortement diminué d’année en année, vu le dispositif de prévention déroulé, notamment les campagnes de distribution des moustiquaires imprégnées".
Il relève qu’en 2021, "un seul cas de décès dû au paludisme a été enregistré dans le district sanitaire de Kaolack contre trois décès l’année dernière".
L’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack est ainsi passée de 3.381 cas en 2020 contre 600 cas au premier semestre de 2021, selon docteur Seck.
LA PETITE MARGE DES SELECTIONNEURS
Les résultats enregistrés lors des premières journées de qualification au Mondial “Qatar 2022” n’ont pas laissé de marge de manœuvre à bien sélectionneurs
Depuis le début des qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022, des têtes continuent de tomber à mesure que les équipes perdent du terrain dans cette course. Charles Okonwor (Ghana), Mohamed Badri (Egypte), le Croate Zdravko Logarusic (Zimbabwe), futur adversaire du Sénégal à la CAN 2022, en ont déjà fait les frais. A qui le tour ? A ce rythme, cette vague de limogeages pourrait emporter d’autres sélectionneurs d’ici la fin de cette phase des éliminatoires qui s’annonce comme pleines d’incertitudes. Mais, que les équipes prennent comme un bon tremplin pour la prochaine CAN 2022.
Les résultats enregistrés lors des premières journées de qualification au Mondial “Qatar 2022” n’ont pas laissé de marge de manœuvre à bien sélectionneurs. Nombre d’entre eux engagés dans la course ont déjà fait les frais en se faisant démettre en pleine compétition. La vague n’a pas épargné les sélections du Zimbabwe de d’Égypte et du Ghana, dont l’ambition affichée est, pour l’heure, de retourner à la Coupe du monde après plusieurs années d’absence.
Les Black Stars ghanéens qui restent sur trois matches de Coupe du monde en 2006 en Allemagne, en 2010 en Afrique du Sud et en 2014 au Brésil avaient lancé dans le bain Charles Okonnor. Mais en dépit de ses bons débuts, la suite n’aura pas été au-dessous des espérances. Le court succès devant l’Éthiopie (1-0) lors du premier match suivi de la défaite sur le même score face à l’Afrique du Sud à Johannesburg a fini de sceller le sort du technicien ghanéen.
En mettant fin à la collaboration, la Fédération ghanéenne espérait prendre les devants et préserver les chances de qualification. Tout en ayant en ligne de mire la prochaine CAN qui se déroulera au mois de janvier 2022 au Cameroun. L’Égypte qui plafonne au palmarès des vainqueurs des Coupe d’Afrique a aussi été tout aussi impatiente et en même temps insatisfait des points récoltés après deux journées.
Désigné comme le favori de son groupe et vainqueur de son premier match face à l’Angola, les Pharaons ont en effet concédé le point du nul au Gabon (1-1) avant de céder la première place du groupe à la Lybie victorieuse de l’équipe du Gabon (2-1) et de l’Angola (0-1). Une position qui a suscité une réaction immédiate de la Fédération Égyptienne de football qui s’est empressée de limoger son entraîneur Hossam Al Badry qui avait succédé 2019 le Mexicain Javier Aguirre, limogé après l’élimination des Pharaons en huitièmes de finale de la dernière CAN.
Le sélectionneur égyptien laisse désormais la place au Portugais Carlos Quieroz. Ce dernier, qui a entraîné au du Real Madrid, au Portugal, de l’Iran ou encore de la Colombie ces dernières années, aura comme mission de faire revenir l’Égypte au Mondial de football qu’elle n’avait plus disputée depuis celui de 1990 en Italie. Cette ambition est également partagée par le RD Congo, une autre équipe qui a fortement affirmé sa volonté de retrouver la Coupe du monde après la première participation qui date de 1974, en Allemagne de l’Ouest.
A cet effet c’est le sélectionneur local Christian Nsengi qui est relevé à son poste au profit de l’Argentin Hector Cuper. Quid du Zimbabwe, futur adversaire du Sénégal en phase de groupe de la CAN au Cameroun. Comme les autres équipes, les Warriors sont dans le même cas de figure et semblent prendre le parcours dans ses éliminatoires du Mondial comme un tremplin leur permettant de mieux aborder le retour à la CAN. Ce qui lui a permis de précipiter le départ leur sélectionneur Croate Zdravko Logarusic qui, depuis sa nomination en 2020, a présenté un maigre bilan de cinq nuls et huit défaites. La vague a également touché l’Afrique du Sud.
Privé d’une qualification la CAN 2022, les Bafana Bafana n’ont pas attendu très longtemps pour éjecter son technicien Ntseki Molefi le 31 mars dernier et se fixer sur l’objectif majeur de qualification au Mondial 2022. Pour cette mission les clefs de la maison ont été confiées au sélectionneur belge Hugo Broos. Pour ces qualifications, l’Afrique du Sud partage son groupe avec le Ghana, le Zimbabwe et l’Ethiopie.
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ÉLECTIONS LOCALES : DAKAR, UN ENJEU CAPITAL POUR TOUS
Dans ce numéro de l’Air du Temps Moustapha Diakhaté, expert en infrastructure et Siré Sy, le président du Think Thank Africa World Wide Group décrypte l’actualité autour d’Alassane Samba Diop. Au menu, les enjeux des coalitions en direction des prochaine
Dans ce numéro de l’Air du Temps Moustapha Diakhaté, expert en infrastructure et Siré Sy, le président du Think Thank Africa World Wide Group décrypte l’actualité autour d’Alassane Samba Diop.
Au menu, les enjeux des coalitions en direction des prochaines locales, les mesures prises par le gouvernement pour amortir le choc provoqué par la hausse des prix des produits de consommations. Pour invités Dakar est un enjeu capital et un échantillon représentatif qui peut faire la différence y compris pour la présidentielle.
Suivez le débat en différé sur itv
RÉSILIENCE AUX CATASTROPHES : 5.000 MÉNAGES APPUYÉS
Thiès, 14 sept (APS) - Plus de 5.000 ménages vulnérables des départements de Thiès, Mbour et Tivaouane ont reçu de janvier à septembre 2020 des transferts de cash dans le cadre de l’Initiative African Risk Capacity (ARC Replica), a appris l’APS auprès de Plan International, membre d’un consortium d’ONG, chargé de la mise en œuvre de ce projet d’urgence humanitaire.
L’initiative ARC Replica a été mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre le réseau Start Network, le gouvernement du Sénégal et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques de catastrophe (ARC).
Elle est financée par le ministère Fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement (KfW).
Une mission conjointe des partenaires clefs du projet, conduite par le directeur général de l’ARC, Cheikh Diongue, s’est rendue à Torokh, un village de la commune de Pambal, dans le département de Tivaouane.
Lors de ce déplacement dont l’objectif est de mesurer l’impact des montants reçus sur la vie des bénéficiaires, ils ont rencontré trois ménages bénéficiaires.
Au total 5.377 personnes ménages vulnérables ont bénéficié de ces transferts, à raison de 5.000 francs CFA, pour chaque membre d’une famille, a indiqué Christine Pamela, de Plan International.
L’objectif initial était de toucher 4.500 ménages, qui étaient déjà touchés en 2019 par l’installation tardive de l’hivernage et son impact sur la production agricole.
La mise en œuvre a démontré la robustesse du dispositif en place, ainsi que l’expérience des différentes parties prenantes associées. L’implication des autorités locales et des communautés a été déterminante pour la réussite de la réponse précoce.
"L’expérience du Sénégal est unique et reste un modèle qui pourrait inspirer d’autres pays et leur permettre de renforcer leurs capacités techniques et financières pour une meilleure gestion des risques de catastrophes", note un document du projet.
Le réseau Start Network a reçu au même titre que le gouvernement du Sénégal, une indemnité à la suite de la souscription d’une police d’assurance auprès d’ARC, destinée à assister les ménages en situation d’insécurité alimentaire ou à risque.
Environ 23,5 millions de dollars US ont été versés au Sénégal, dont 10,6 millions de dollars par le partenaire Replica, environ 12 millions de dollars au titre dune indemnisation versée au gouvernement sénégalais, note la même source.
Un appel a été lancé pour que les Etats souscrivent à une assurance, afin de pouvoir venir en aide aux ménages vulnérables.