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24 juin 2025
BAMBEY ETRENNE SON «CENTRE DU JOUR»
Bambey se positionne pour le renouveau de la musique sénégalaise. Un complexe culturel qui va allier éducation et culture a lancé ses activités. «Centre du jour» dispose d’un studio moderne et d’un réceptif hôtelier.
Bambey se positionne pour le renouveau de la musique sénégalaise. Un complexe culturel qui va allier éducation et culture a lancé ses activités. «Centre du jour» dispose d’un studio moderne et d’un réceptif hôtelier.
Une place de choix dans l’écosystème de la musique au Sénégal, c’est bien ce que réclame Khaly Thioune pour Bambey. Pour cette ambition, le musicien qui évolue en Espagne s’est donné les moyens de réussir. Vendredi passé, il a lancé un complexe culturel. Dénommée Centre du jour, l’infrastructure est composée d’une salle d’informatique, d’une salle polyvalente, un jardin d’enfants, un studio d’enregistrement de musique, un réceptif hôtelier et un champ. L’objectif est de créer un pont entre la culture et l’éducation en utilisant l’art comme vecteur de l’enseignement.
D’un genre nouveau, le projet se focalise sur l’éducation et la musique. «On veut faire de Bambey le centre de la musique sénégalaise et africaine. On veut renouveler la musique au Sénégal. On fait de l’afro pop et world music. Ce n’est pas un style que la majorité des Sénégalais connaissent. On veut recevoir les artistes du monde ici à Bambey. On invite tous les musiciens du Sénégal à venir pour voir comment travailler ensemble. On a un hôtel, on y mange bien, on a la possibilité d’enregistrer 24 heures sur 24 dans un studio à la pointe de la technologie. En plus, il n’y a pas d’embouteillage à Bambey. Aristides Moreno est déjà prêt à venir. Il a déjà acheté ses billets d’avion. Il est populaire en Espagne», a dit Khaly Thioune pour justifier l’installation d’un studio d’enregistrement musical lors de la cérémonie de lancement avec Sahite Sarr Samb, l’ancien directeur de Sorano. «L’enfant sera dans les conditions optimales pour bien performer à l’école. L’enfant a accès à tout dans ce complexe et gratuitement. Des cours de français, d’anglais, d’arabe et d’espagnol vont y être dispensés. En même temps, le champ sera utilisé pour former les enfants qui le souhaitent», a ajouté Khaly Thione.
Construit sur fonds privés, Khaly Thione mise sur des activités commerciales pérennes pour gérer le Centre du jour. C’est dans cette optique qu’une boulangerie a été créée dans le complexe. Dans l’optique de réussir à placer Bambey à la base du renouveau musical du Sénégal, un festival est lancé depuis 2019. «Cila bokk en est à sa deuxième édition. C’est à cause de la pandémie qu’il a été annulé en 2020. Mais c’est certain qu’on va le faire en 2022, tous les contrats sont signés. Il ne reste que des détails à régler avec des groupes mondialement connus dans la musique», a informé Khaly Thioune
«KARIM WADE DOIT PRENDRE SON COURAGE À DEUX MAINS»
Pour Barthélemy Dias, Me Abdoulaye Wade n’a pas les commandes du PDS
Pour Barthélemy Dias, Me Abdoulaye Wade n’a pas les commandes du Pds. Le maire de Mermoz Sacré Cœur appelle Karim Wade à revenir au Sénégal car, «quiconque veut exister au Sénégal, doit comprendre que le combat se passe au Sénégal, être au Sénégal et se battre au Sénégal».
La grande coalition annoncée de l’opposition aura accouché de 3 pôles : Yewwi askan wi (Yaw), le Pds et ses alliés et le groupe de Bougane Guèye Dany. Les démons de la division qui ont frappé l’opposition en 2017, ont resurgi en 2021 en perspective des Locales du 23 janvier 2022. Pour Barthélemy Dias, l’éclatement de l’opposition en 3 coalitions «n’est que la vitalité de la démocratie et du choc des ambitions». Si le Pds a pris ses distances avec Yaw, ce n’est pas de la faute du Président Abdoulaye Wade, a analysé ce proche de Khalifa Sall.
Pour s’en convaincre, le maire de Mermoz-Sacré Cœur a rappelé les tractations qui ont fait voler en éclats la coalition de l’opposition à la veille des Législatives de 2017. «Si Abdoulaye Wade était seul aux commandes, je crois qu’on serait ensemble. Mais Wade n’est pas aux commandes du Pds. Je suis désolé», a d’abord déclaré M. Dias hier, au cours de l’émission Jury du dimanche sur I-radio et Itv. Le responsable de Taxawu Senegaal a précisé que le Secrétaire général du Pds «n’a été impliqué ni de près ni de loin à l’implosion de la coalition de 2017».
Barthélemy Dias d’ajouter : «Karim Wade m’entend. J’ai discuté avec lui pendant 72h au téléphone. Lui sait ce qui s’est passé, moi aussi. Khalifa Sall était en prison. Il m’a fait contacter, car j’étais à Paris, pour me dire qu’il n’est pas candidat à la tête de liste (nationale) et que cette tête de liste ne doit pas être le moteur de l’implosion de cette coalition. C’est moi qui me suis opposé par principe. J’ai demandé à Karim Wade si lui ou son père étaient candidats, il m’a répondu non. Je lui ai fait comprendre qu’on voulait faire de Khalifa Sall, tête de liste pour la symbolique parce qu’au même moment, le Pds avait fait de lui (Karim) son candidat (à la Présidentielle de 2019) tout en sachant qu’il était inéligible. Si Karim Wade me dit qu’il est un homme politique et qu’il n’est pas en mesure de comprendre ça, que voulez- vous que je vous dise ?»
«Wade est devenu Président parce qu’il s’assume et s’est assumé»
Pour M. Dias, la contrainte par corps qui pèse sur la tête de Karim Wade est un «complot» contre ce dernier qui «doit prendre son courage à deux mains». A Wade-fils, il dira : «Personne n’a fait autant de séjours carcéraux que Abdoulaye Wade, son père. Il est devenu président de la République parce qu’il s’assume et s’est assumé. Karim doit assumer et s’assumer». S’il ne l’a pas dit ouvertement, Barthélemy Dias semble faire comprendre que le Pds est dirigé depuis le Qatar par Karim Wade. «Quiconque veut exister au Sénégal, il doit comprendre que le combat se passe au Sénégal et il faut être au Sénégal et se battre au Séné - gal. Nous avons en face de nous le Président Macky Sall et son régime, faisons leur face ! Qu’on soit dans la coalition Geum sa bopp, celle du Pds ou de Yewwi askan wi, nous devons tous nous donner la main pour faire face à Macky Sall qui cherche à briguer un 3ème mandat. Ces élections locales constituent pour nous le premier tour de l’élection présidentielle», a-t-il indiqué. L’ancien député socialiste a souligné qu’en 2017, le plan du Pds n’était pas de mettre Wade sur les listes électorales. Ainsi, il regrette le «manque de générosité» de l’ancien parti au pouvoir lorsque Wade a refusé de siéger à l’Assemblée nationale pour réclamer la présence du député Khalifa Sall qui était en prison. «Si c’était son fils Karim Wade, est-ce qu’il allait refuser de siéger ?», s’est interrogé Barthélemy Dias.
Fausses attributions présumées de parcelles aux députés Barthélemy Dias accuse Mamour Diallo et Mame Boye Diao
«On parle de trafic de passeports mais j’ai un problème avec les impôts et domaines. J’ai été député (2012-2017). On octroie aux députés des assiettes foncières de 400 m2 à Bambilor, le directeur des Domaines de l’époque qui s’appelait M. (Mamour) Diallo nous notifie, nous députés, que nous sommes attributaires de parcelles. La lettre est là et signée de la main de Mamadou Mamour Diallo où il met le numéro de Nicad qui montre que cette parcelle existe. Ces attributions sont fausses. Cela veut dire qu’un directeur des Domaines informe des députés du Peuple qui sont attributaires de parcelles sur la base de faux», a accusé Barthélemy Dias, invité hier du Jury du dimanche d’Itv. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur a fait savoir que l’actuel directeur des Domaines, Mame Boye Diao, s’est presque inscrit dans la même logique. «M. Diao nous a dit dans une correspondance que nous ne sommes plus attributaires de parcelles de 400 m2, mais de 250 m2. Mais dans la lettre du nouveau directeur des Domaines, il n’y a pas de numéro de Nicad. Cela veut dire qu’il y a un groupe de fonctionnaires qui s’apprêtent à accaparer 300 parcelles entre l’ancienne Législature et la nouvelle», a-t-il soutenu.
Présélectionnée et finalement écartée de la liste des 12 pour l’Afrobasket féminin, Maïmouna Diarra a été rappelée à la dernière minute par Moustapha Gaye. Qui a préféré, pour un souci de «rééquilibrage», zapper Anne Françoise Diouf. Une décision qui frise le tâtonnement et qui met la pression inutilement sur l’une des anciennes de la Tanière.
C’est un vrai coup de tonnerre qui a retenti dans la Tanière à l’annonce ce vendredi du remplacement Anne Françoise Diouf. Ecartée à la dernière minute, la jeune joueuse, appelée pour la première fois en Equipe nationale, a été remplacée par la doyenne Maïmouna Diarra qui faisait partie des présélectionnées. Sur les raisons de ce réaménagement, la Fédé de basket, dans son communiqué, expli - que que le sélectionneur national, «au cours des dernières séances d’entraînement, dans le secteur des intérieurs, a senti la nécessité de procéder à un rééquilibrage».
Anne Françoise : «J’ai mal, je n’ai pas dormi toute la nuit»
Un argument de Moustapha Gaye assez incompréhensible et qui frise même le tâtonnement. Suffisant pour justifier la déception de la jeune intérieure (23 ans, 1m 93), qui s’est confiée au site Diantbi.com. «Cela a été difficile à digérer. D’ailleurs, je n’ai pas dormi toute la nuit. J’avais vraiment mal (elle se répète). D’autant plus que c’est arrivé à un moment où ta famille, ton entourage… Tout le monde appelle pour m’encourager», déplore au micro de nos confrères la nouvelle joueuse de Cob Calais (Ligue 2 française). Qui revient sur ses échanges avec le sélectionneur : «Le coach Tapha (Gaye) m’a dit la même chose que ce qui est écrit dans le communiqué. C’est-à-dire le déséquilibre du jeu intérieur (secteur des pivots). Je ne crois pas qu’il y ait autre chose, car ce n’est que cela qu’il m’a donné comme argument. Sinon que je crois qu’il avait besoin d’une intérieure, plus forte et plus grande de taille que moi. C’est la compréhension que j’ai de sa décision. Maintenant, la rumeur véhiculée sur ma blessure n’est pas avérée. Je me porte très bien», tente de rassurer l’ex-pensionnaire de Gorgia Tech (Championnat universitaire des Etats-Unis).
Ses prestations seront scrutées match après match
Agée de 30 ans avec son 1m 98 de taille, Maïmouna Diarra retrouve donc le groupe qu’elle n’a d’ailleurs jamais quitté depuis 2013. Mais la joueuse de Campus Promete (Espagne) aurait sûrement préféré disputer son 5e Afrobasket dans d’autres conditions. Car celles qui ont concouru à sa réintégration ne sont pas pour garantir une campagne camerounaise sereine. La question étant de savoir dans quel état d’esprit la championne d’Afrique 2015 va disputer cette 25e édition. En clair, en prenant une telle décision, Tapha Gaye lui a mis une pression inutile si on sait que ses prestations seront scrutées match après match. Mais le coach lui aussi sera sous pression par rapport à un tel choix assez discutable. Il faut donc souhaiter que tout cela se transforme en pression… positive.
SENGHOR RETOURNE À JOAL EN DÉCEMBRE
Quarante ans après le départ de Philippe Maguilène, 20 ans après la disparition de Léopold Sédar, et deux ans après le dernier voyage de Colette, les Senghor vont retrouver leur demeure finale, dans le caveau familial de Joal-Fadhiouth
Le décès de Colette Senghor et son inhumation au cimetière de Bel Air à Dakar, a été le dernier élément qui devait permettre le déplacement de toute la famille de Léopold Sédar Senghor de Dakar à Joal, ainsi que l’ancien chef de l’Etat du Sénégal en avait émis le souhait. Son vœu sera enfin exaucé le 20 décembre prochain, date anniversaire de sa disparition.
Quarante ans après le départ de Philippe Maguilène, 20 ans après la disparition de Léopold Sédar, et deux ans après le dernier voyage de Colette, les Senghor vont retrouver leur demeure finale, dans le caveau familial de Joal-Fadhiouth.
Le Quotidien a appris que les trois dépouilles quitteront le cimetière de Bel Air le dimanche 19 décembre prochain, pour être enterrées dans leur lieu de repos définitif, le 20 décembre. Pas besoin d’être grand savant pour comprendre que cette date n’a pas été choisie au hasard, étant l’anniversaire de la mort du défunt poète Président. On se rappelle déjà qu’il y a vingt ans, lors des obsèques de l’ancien Président, de nombreuses voix s’étaient élevées, notamment du côté de sa famille élargie, à Joal, pour réclamer son inhumation dans le caveau familial, aux côtés de son père Basile Diogoye.
Les gens ont rappelé à l’époque, la volonté toujours exprimée par le défunt, dans ses déclarations comme par ses écrits, d’être bercé par les vagues de sa côte natale. C’est sa veuve qui a fini par calmer tout le monde. Colette Senghor a indiqué que sa volonté, comme celui de son époux, était que la famille fasse ensemble le voyage vers la terre natale. En attendant, Léopold Sédar devait tenir compagnie à son fils Philippe Maguilène, à Dakar, à Bel Air. Maintenant que le trio est enfin réuni, les membres de la famille Senghor estiment que le moment est enfin venu.
Avec le vingtième anniversaire de la commémoration de la disparition du premier Président de la République du Sénégal, la Fondation Léopold Senghor a prévu d’organiser, dans le mois de son décès, diverses activités, dont probablement un symposium sur la vie et l’œuvre de l’illustre disparu. Le déplacement des dépouilles coïncidera avec la date anniversaire de la mort de Senghor. Il faut dire que toute cette activité est encore, telle que décrite, du domaine strictement privé, et quasiment familial. C’est en effet les membres de la famille Senghor qui sont à la manœuvre. Néanmoins, au vu de la personnalité et de l’envergure du personnage de Léopold Sédar Senghor, il serait fortement surprenant, le Séné - gal étant ce qu’il est, que cette commémoration soit laissée, du début à la fin, dans les seules mains des membres de cette famille, même assistées des membres de la Fondation Senghor, sans que des démembrements de l’Etat n’y interfèrent.
Les époux Tabarez et leur enfant morts calcinés à Saly
La journée d’hier a été macabre dans la zone touristique de la Petite Côte. En effet, un court-circuit électrique aurait causé la mort de trois personnes. Il s’agit d’un couple et de leur enfant.Originaires de Saint Louis, Alain Pierre Tabarez, son épouse Clarisse Sarr et leur enfant Evan (âgé à peine d’un an) ont péri dans l’incendie à la résidence Les Palmeraies de Saly. Selon nos sources, l’incendie s’est déclaré vers 06h du matin. Alertés, les sapeurs-pompiers de Saly dont la caserne est dans le périmètre hôtelier ont fait le déplacement. Mais, la violence des flammes était telle qu’elles n’ont donné aucune chance de vie à la famille saint-Louisienne venue du quartier de Sor. Les flammes ont consumé quatre chambres, un salon, une toilette, une cuisine en plus d’avoir entraîné la mort de trois personnes à la résidence «Les Palmeraies».
Une bagarre vire au drame à Thiès
Dans la nuit du samedi, une bagarre a viré au drame au bar à l’enseigne «Chez Gora», situé non loin du rond-point Saint Jean de Dieu au quartier Thialy. C’est aux environs de 4 heures du matin qu’une bagarre a éclaté entre deux hommes dont nous ignorons pour le moment les identités. Ce qui a créé un tohu-bohu sur les lieux. L’un des hommes a été mortellement poignardé. Et selon nos sources, certains ont voulu profiter de la situation pour faire main basse sur les recettes, ce qui n’a finalement pas abouti. Le présumé meurtrier a été appréhendé et placé en garde à vue à la police du 1er arrondissement.
Arrestation musclée de Guy Marius Sagna et Cie…
La Police a réprimé sévèrement hier la marche du mouvement «And Taxawu Askan Wi» (Ataw) contre la cherté de la vie, interdite par le Préfet de Guédiawaye. Guy Marius Sagna, Fallou Diagne du mouvement «Noo Lank», Sylvestine Mendy de «Africa First», Souleymane Djim de Frapp France Dégage ainsi que Amadou Sana Diallo du mouvement «Nittu Deug» ont été interpellés devant les locaux du stade de Ndiarème, juste après leur point de presse au siège de G-Hip hop que gère l’artiste rappeur Malal Talla dit «Fou Malade». C’étaient des arrestations musclées dont les vidéos sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Dans l’après-midi, selon Me Khoureysi Ba, Guy Marius Sagna et 4 de ses camarades ont subi avec honneur, foi et détermination un interrogatoire serré suite à leur interpellation tout aussi musclée au cours de la matinée. En début de soirée, l’avocat annonce qu’ils ont entamé les premiers moments de leur garde à vue. S’ils disent ne pas se reconnaître dans cette infraction parce qu’il n’y a pas eu le moindre début de marche, ils restent infrangibles pour l’essentiel : la vie au Sénégal est devenue impossible de par sa cherté, indique Me Ba.
…Libérés après notification de leur garde à vue
Restons avec l’interpellation de Guy Marius Sagna et ses camarades pour dire que les autorités ont fait finalement machine arrière tard dans la soirée. Après notification de leur garde à vue, les activistes ont été libérés. Pour Me Cheikh Khoureysi, la détermination des activistes a payé. Frapp France Dégage, Y en a marre, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), Collectif Noo Lank, Luttons contre l’indiscipline au Sénégal et And Taxawu AskanWI (ATAW) comptent durcir la lutte contre la cherté de la vie. Ces organisations appellent à une convergence de toutes les luttes citoyennes contre la cherté des denrées de première nécessité, du loyer et de l’électricité et à une journée de manifestations pacifique sur l’ensemble du pays. D’ailleurs, elles tiennent une conférence de presse aujourd’hui.
Arrestation des membres du collectif «Justice pour Samba Sarr»
La marche du Collectif «Justice pour Samba Sarr» dans les rues de Pikine samedi a avorté. Ce, suite à l’interdiction par le préfet et l’intervention des policiers. Les manifestants qui ont défié le préfet se sont retrouvés à la police. Les policiers de Pikine ont interpellé 20 personnes, notamment les initiateurs Ba Diakahté, Madiama Dièye, Daouda Guèye ainsi que deux enfants du défunt Samba Sarr, président de l’Asc Thiossane. Mais, ils ont recouvré la liberté tard dans la soirée du samedi.
Mort par électrocution à Keur Massar
Un jeune répondant au nom de Madièye Samb habitant le quartier Aïnoumady de Keur Massar a été retrouvé mort par électrocution. Le jeune père de famille qui tentait d’allumer une motopompe pour évacuer les eaux pluviales dans son quartier, a reçu une décharge électrique avant de mourir sur le champ. Les secours n’ont fait que constater les dégâts. Le corps sans vie de la victime a été acheminé dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie suite à une réquisition de la gendarmerie de Keur Massar qui a ouvert une enquête.
Découverte macabre à Djidah Thiaroye Kaw
C’était la consternation samedi dernier au quartier Nietty Mbaar de Djidah Thiaroye Kaw après la découverte d’un corps sans vie d’un homme non identifié dans une maison abandonnée. Les flics du commissariat de Thiaroye se sont rendus en premier sur les lieux, suivis par les sapeurs-pompiers qui ont évacué la dépouille dans une structure sanitaire. Les causes de son décès restent inconnues, même si certains avancent la thèse du suicide, car l’homme a été retrouvé pendu.
Parution prochaine du roman de Diary Sow : «Je pars»
Diary Sow rejoue le film de sa disparition en France à travers son nouveau roman intitulé : «Je Pars». Le nouvel ouvrage de l’étudiant en prépa est attendu le 4 novembre. Selon son éditeur Robert Laffont, le livre est inspiré de sa disparition inexpliquée à Paris, en janvier dernier. Elle met en scène une héroïne du nom de Coura, qui s’embarque pour Amsterdam en laissant Paris derrière elle. Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, et étudiante en 2e année de classe prépa au lycée parisien Louis-le-Grand, est également l’auteure du roman, «Sous le visage d’un ange» édité par L’Harmattan janvier 2020.
Le jardinier avait planté 7 pieds de chanvre indien chez lui
Les éléments de la brigade de recherches du commissariat urbain de Saly ont arrêté un vigile pour usage et exploitation de chanvre indien dans la nuit du vendredi au samedi. C’est vers minuit que les limiers ont conduit au commissariat un nommé Diadji Thiaw, domicilié à Saly. C’est à la suite d’une information anonyme que les policiers ont effectué une descente dans la maison où officie M. Thiaw qui est à la fois vigile et jardinier. Le mis en cause avait planté 7 pieds de chanvre indien d’une hauteur de 02 mètres au milieu des fleurs. Les policiers ont arraché les plantes avant de les mettre sous scellés.
Grave accident de circulation de Moustapha Guirassy
Le député Moustapha Mamba Guirassy a fait un grave accident de circulation sur la route de Kédougou, hier vers 08h. Le choc s’est produit à hauteur de Diopcounda, un village situé à 7 kilomètres de la commune de la commune de Dialacoto (département de Tambacounda). Le chauffeur du véhicule du parlementaire avait voulu éviter un chien qui traversait la chaussée. Il a raté le virage avant de se retrouver au bas côté de la route où était stationné un camion. Le véhicule de l’ancien ministre qui roulait à vive allure a violemment cogné le camion. Le conducteur est gravement blessé. Quant au député, il s’est retrouvé avec des égratignures. Les éléments de la brigade de Gendarmerie de Dialacoto ont fait les constats d’usage avant que les blessés ne soient évacués à l’hôpital régional de Tambacounda.
L’ancien député du Pds Alioune Badara Seck rejoint Pastef
Pastef accueille un ancien député du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Alioune Badara Seck, ancien conseiller de Me Wade, a déposé armes et bagages au Pastef d’Ousmane Sonko. M. Seck justifie son adhésion au Pastef et à la coalition Yewwi Askan Wi par la gravité de la situation socio-économique, l’irresponsabilité du régime actuel qui paupérise davantage les populations et l’urgence d’une unité d’actions pour libérer le peuple sénégalais des fourches caudines et prédatrices de Macky Sall et sa clientèle politicienne. Selon le nouveau compagnon d’Ousmane Sonko, il s’agit d’un devoir citoyen impératif et impérieux pour retrouver le Sénégal que nous aimons tant. Il a porté son choix sur Pastef pour, dit-il, le courage de ses membres, leur exemplarité républicaine, leur patriotisme et leurs projets de société pour le Sénégal. A en croire l’ancien parlementaire, leur sens du mérite ne laisse non plus personne indifférent et l’espérance panafricaniste qu’ils incarnent se projette déjà dans une Afrique meilleure, plus digne, plus solidaire, plus travailleuse et prospère.
«And Gueusseum» reprend les négociations avec le gouvernement
Les syndicats du secteur de la santé, regroupés au sein de l’alliance «And Gueusseum», vont reprendre les négociations avec le gouvernement. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les responsables de «And Gueusseum» informent leurs militants ainsi que leurs sympathisants que la première rencontre avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale est prévue le 15 septembre 2021. D’après le document, ces rencontres vont se poursuivre à partir du 20 septembre courant pour se terminer après le Grand Magal de Touba par la tenue d’une séance plénière avec le gouvernement. Pour éviter tout amalgame ou confusion, l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) « And Gueusseum » précise qu’elle n’est mêlée à aucune activité de grève dans la période et avisera le moment opportun.
Le premier puits de pétrole de Sangomar foré avec succès
Les travaux d’exploitation du pétrole au Sénégal avancent à grands pas. La Société Petrosen annonce que les opérations de forage du premier puits horizontal de développement du gisement Sangomar ont été achevées avec succès. Selon Petrosen, les technologies modernes et innovantes ont été utilisées lors de ces opérations et les résultats sont au-delà des attentes. Le réservoir de pétrole S540 a été traversé sur une longueur nette d’environ 500 m à une profondeur de 2 600 m tvd environ, indique la note. Pour rappel, les opérations de forage du champ Sangomar ont débuté le 14 juillet 2021 et l‘appareil de forage «Ocean Black Rhino» est arrivé, le 10 juillet 2021, à l’emplacement du premier puits de développement, dénommé SNP-20, du champ Sangomar.
PAR Madiambal Diagne
AIR SÉNÉGAL SERA CE QUE LES SÉNÉGALAIS EN FERONT
On se tromperait en croyant que la compagnie nationale est une affaire de Macky Sall. Quel est le but poursuivi quand on en arrive à inciter les passagers à se détourner d’une compagnie aérienne ?
Nous avions applaudi à la (re)naissance, d’autres diront la résurrection, de la compagnie aérienne nationale Air Sénégal. Le Président Macky Sall avait fixé un cap ambitieux, celui de donner à Air Sénégal l’envergure ou la dimension d’Ethiopian Airlines, après 20 ans d’exploitation. Air Sénégal n’en est encore qu’à sa quatrième année d’exploitation ! La position géographique du Sénégal fait de Dakar un hub naturel, déjà que la ville constitue une porte pour l’Afrique, notamment pour les ouvertures vers le continent américain. Dakar s’est vu doter d’un nouvel aéroport, l’un des plus fonctionnels et des plus modernes d’Afrique. Le premier acte a aussi été de donner tous les atouts à Air Sénégal, en la dotant d’une flotte dont aucune compagnie nationale africaine n’a pu rêver à sa création. Pour lancer sa compagnie nationale, le Sénégal a choisi d’acheter des aéronefs de dernière génération. C’est un véritable signe d’une grande ambition.
Air Côte d’Ivoire a ainsi été obligée de se réajuster en passant commande de la même gamme d’avions qu’Air Sénégal, pour ne pas se laisser distancer par cette nouvelle concurrente. Le Sénégal a poursuivi ses efforts pour renforcer sa flotte. Jamais un gouvernement sénégalais ou même africain n’a autant fait pour mettre une compagnie aérienne nationale sur la piste d’envol. Aujourd’hui, il est assez visible, sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne de Diass, que la flotte d’Air Sénégal tient la dragée haute à toute compagnie d’Afrique au Sud du Sahara. D’ailleurs, il est important de souligner que des pays comme le Nigeria ou le Ghana, bien qu’ayant plus de potentiels économique et démographique, ne possèdent plus de compagnie aérienne nationale. Dans ce domaine, la concurrence en Afrique de l’Ouest reste entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Sans doute que le Sénégal n’a rien fait d’exceptionnel, car toutes les compagnies aériennes publiques comme privées parfois, qui réussissent, bénéficient du soutien de leurs Etats.
Si Air France a pu se hisser à son rang mondial et le garder dans une alliance avec Klm, c’est justement parce que les gouvernements français et néerlandais ont mis la main à la poche pour soutenir leurs compagnies. Emirates ou Qatar Airways doivent leurs succès à la générosité de leurs émirs. L’Allemagne continue, en toutes circonstances, à renflouer la Lufthansa, comme le Maroc, l’Ethiopie, la Grande Bretagne ou autres, le font pour leurs compagnies nationales respectives. On mesure les efforts du Togo pour essayer de soutenir la compagnie privée Asky dont il abrite le siège, ou encore les massifs soutiens que les Etats-Unis d’Amérique apportent à Delta Airlines ou American Airlines. Ainsi, on se tromperait dans l’analyse en croyant qu’Air Sénégal est une affaire de Macky Sall !
Le procès d’intention des amis de Karim Wade
Air Sénégal assure une desserte des vols intérieurs et de proximité avec des taux de remplissage satisfaisants et une qualité de service bien appréciée par les usagers. Le confort et l’excellent état des avions ne sont pas discutables. Air Sénégal s’est lancée dans une politique de vols moyens et longs courriers pour rallier des destinations comme Paris, Milan, New York et d’autres villes africaines comme Casablanca, Abidjan, Cotonou, Douala, Bamako, Niamey, Ouagadougou entre autres.
Mais Air Sénégal a été violemment prise à partie ces derniers temps, par un certain peuple de la twittosphère ou de Facebook. En effet, on a pu voir des personnes qui, à l’évidence, n’ont jamais pris un avion d’Air Sénégal (et pour cause !), multiplier des tweets ravageurs pour abîmer l’image de la compagnie, parce que certains passagers ont eu à déplorer des retards de vols ou des cas extrêmes de reports de vols.
Il a été facile de crier avec les loups alors que certains anciens collaborateurs de Karim Wade qui se sont bien illustrés dans le procès d’intention contre Air Sénégal, feignent d’oublier qu’ils nous ont laissé un aéroport de Diass encore en travaux, avec des contrats résiliés, après un délai de travaux deux fois plus long que ce qui était prévu. Ils ont aussi oublié que la compagnie Air Sénégal international (Asi) n’avait pu tenir que quelques courtes années d’exploitation avec un maximum de 5 aéronefs d’un autre âge, tous pris en location ou, au meilleur des cas, en leasing. Qui ne se rappelle pas de la rocambolesque fin d’Asi, le 24 avril 2009, quand le principal partenaire stratégique, la Royal Air Maroc (Ram), qui détenait 51% du capital de la compagnie, s’était arrangée pour se casser en «détournant» le seul avion qu’il avait donné à la compagnie en guise de participation au capital ? Combien de fois des passagers d’Asi étaient laissés en rade des jours durant, abandonnés à leur propre sort dans des aéroports du monde ?
Il reste légitime que des passagers ayant pris leur billet soient exigeants quant à la qualité de service. Il est toujours désagréable de poireauter dans des aéroports mais force est de dire que les attaques virulentes ont pu apparaître bien exagérées car frisant une volonté manifeste de jeter l’opprobre sur Air Sénégal. Quel est le but poursuivi quand on en arrive à inciter les passagers à se détourner d’une compagnie aérienne ? Ce devrait être hors de propos pour une personne qui voudrait le meilleur pour une compagnie aérienne ! Seulement, quand les responsables de la compagnie se sont mis à communiquer pour rétablir les faits, on a pu bien voir que certaines réactions traduisaient bien un autre état d’esprit que celui de pousser la compagnie aérienne nationale à améliorer les standards de qualité. Statistiques à l’appui, le Directeur général d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, a démontré que sa compagnie fait partie des compagnies aériennes qui respectent le mieux les moyennes et standards de respect des horaires. Il a en outre révélé qu’un vol Douala-Dakar, qui a suscité un gros courroux, avait été annulé pour cause de maladie du Covid-19 de deux membres de l’équipage et qu’il fallait clouer l’avion au sol le temps de remplacer ou compléter l’équipage. Quelle compagnie aérienne n’a pas été confrontée à de pareils déboires ces derniers mois ?
Il y a lieu aussi de témoigner que depuis sa création en 2018, j’ai personnellement pris Air Sénégal sur ses destinations vers Abidjan, Niamey, Ouagadougou, Conakry, Paris, Praia, Ziguinchor et Cap-Skiring, mais jamais je n’ai encore eu la malchance d’accuser un retard de vol de plus de 30 minutes sur les horaires indiqués à la vente. Pourtant, certains pourfendeurs de la compagnie Air Sénégal ont bien eu à souffrir de retards de vols de plusieurs heures sur des compagnies comme Air France, ou même des situations de vols annulés sans jamais pondre un tweet de protestation pour fulminer ou déverser leur colère. Les grands voyageurs le savent bien.
Nous aiderions Air Sénégal en nous comportant à Diass comme nous le ferions dans tous les autres aéroports du monde
Il n’en demeure pas moins qu’Air Sénégal ne devrait être absoute de tout. Bien au contraire ! La concurrence à un certain niveau exige une remise en cause permanente et une évaluation des prestations. Autrement dit, jouer dans la cour des grands impose des exigences à tous points de vue. Le management de la compagnie devra être sans reproches et certaines «sénégalaiseries», pour reprendre le mot de notre confrère Ibou Fall, devraient être bannies. En effet, un certain esprit «garawoul» (Ndlr: C’est pas grave) qui ferait qu’on accepte par exemple de retarder un vol pour satisfaire le caprice ou la négligence d’on ne sait quelle autorité ne devrait être toléré. De même, le personnel navigant commercial devrait cesser certaines pratiques de «Gp» qui consistent à convoyer des marchandises pour des particuliers contre paiements de sommes, à l’insu supposé de la compagnie. Les règles à l’enregistrement doivent encore être rigoureuses. On assiste bien à l’aéroport de Dakar à certaines tolérances ou des passe-droits à l’enregistrement, à l’embarquement comme au débarquement, qu’aucun passager, quel que soit son statut social, n’oserait demander à partir de l’aéroport de Charles De Gaulle de Paris, où le «handling» pour les vols d’Air Sénégal est effectué par les services de la compagnie Air France. Déjà, dans une chronique en date du 29 octobre 2019, nous soulignions notamment que «les responsables de l’exploitation d’Air Sénégal auront beaucoup à combattre de nombreux travers comme un laxisme et une désinvolture coupable dans les relations avec la clientèle. Air Sénégal ne devrait avoir le moindre complexe devant aucune compagnie au monde pour la qualité de ses avions et doit en conséquence exiger de son personnel une qualité de service à la hauteur des attentes des voyageurs. Des passagers qui ont fait le voyage de Dakar à Paris en classe économique par exemple ont pu relever une forte médiocrité dans la qualité des services offerts que cela en était incroyable. De même, alors que les aéronefs ont été payés tout neufs, certains sièges commencent à présenter un état de vétusté qui dénote d’un évident défaut d’entretien». On ne peut s’imaginer quels pauvres esprits se mettraient à dégrader délibérément les sièges.
On peut ajouter, au vu d’une expérience récente, que c’est véritablement se manquer de respect à soi-même et à la clientèle, qu’un avion décolle de sa base d’attache logistique avec des toilettes dans un état repoussant. Les agents préposés à un tel service ne se permettraient certainement pas de préparer avec autant de négligence les toilettes des avions européens décollant de Dakar. La police sénégalaise devrait aussi se montrer à la hauteur de ses missions. On a vu la semaine dernière, à l’embarquement d’Air Sénégal à Dakar, un responsable se permettre, comme pour narguer son monde, de sortir chaque fois de belles dames des rangs pour les faire passer devant le contrôle de police, avant les autres passagers qui gardaient leur mal en patience dans les files. A l’opposé, on a vu un membre du gouvernement (et non des moindres !), suivre les rangs à l’enregistrement sur un vol pour Milan et à l’embarquement, sans chercher le moins du monde à user de privilèges légitimes attachés à ses fonctions.
Par ailleurs, le soutien de l’Etat du Sénégal devrait aussi se manifester davantage par des politiques incitatives comme, par exemple, d’interdire formellement aux agents publics et à d’autres catégories de citoyens de prendre une compagnie aérienne autre que la compagnie nationale, sur toutes les destinations desservies par celle-ci. La préférence nationale de rigueur, fait obligation aux agents de l’Administration publique américaine de prendre en priorité les compagnies aériennes de leur pays. Aucune tolérance n’est faite sur ce point. Le Sénégal ne devrait pas être en reste.
«Je suis très content de ma prestation, je remercie toute l’équipe je remercie le coach de m’avoir fait confiance”, a tenu à dire, à la fin du match au micro de Canal+ Sport, un Bamba Dieng qui a fait preuve de beaucoup de résilience, après un début de match où le but se refusait à lui. Par deux fois (13e, 28e), le jeune sénégalais a eu l’occasion d’ouvrir le score. Mais par deux fois, il a vu le poteau droit d’Alexander Nübel le priver de son premier but en Ligue 1. Stationné à gauche tandis qu’Amine Harit a repris le poste de Payet, il a finalement trouvé la cible suite à une longue transversale vers son côté, qui lui a permis de déposer Chrislain Matsima, avant d’aller battre Nübel d’un tir du droit au premier poteau (37e), et ouvrir son compteur but dans l’élite.
UN COUP DE MAITRE DE SAMPAOLI
Puis, sur une récupération haute de Harit, il a enrhumé Axel Disasi dans la surface pour inscrire son premier doublé en Ligue 1 (60e), enfoncer l’ASM dans la crise et ainsi permettre à Marseille de poursuivre son très beau début de saison. “(Après les deux poteaux), Je savais que je pouvais le faire, on m’a dit de rester calme donc je l’ai fait, et ensuite, c’est arrivé vite fait”, résumait Dieng après cette rencontre, où il a capté toute la lumière, et est sorti sous une salve d’applaudissements à la 66e minute.
Tout en affichant des statistiques étrangement similaires à un certain Cristiano Ronaldo, lui aussi auteur d’un doublé, à Old Trafford ce samedi. S’il n’a cadré que 2 de ses 6 frappes, il a fait mouche à chaque fois. Un coup de maître de Sampaoli, qui a décrypté son choix dans les travées du stade du club de la Principauté, quelques minutes après le coup de sifflet final : “Sa titularisation faisait partie d’une stratégie qu’on voulait mettre en place, parce qu’on savait que c’était un joueur de profondeur. Quand on a étudié Monaco, on a bien vu qu’ils peinaient dans ce secteur.
En mettant ce joueur-là, surtout côté gauche pour qu’il puisse rentrer et frapper pied droit ça pouvait faire mal et ça nous a donné raison ce soir (samedi). Je suis content pour lui car il travaille beaucoup, même s’il ne parle pas beaucoup.” “Ça me fait très plaisir pour Bamba, parce que c’est un très jeune joueur”, s’est pour sa part réjouit Mattéo Guendouzi, toujours au micro de Canal+ Sport, un an de plus que Dieng mais avec un statut très différent de celui du Sénégalais. “Il avait à cœur de prouver, surtout après les occasions qu’il avait ratées. L’équipe est contente pour lui.” Car l’OM vient d’engranger, grâce à cette performance inattendue, trois nouveaux points, qui portent à 10, sur 12 possibles, son total, en attendant la rencontre à rejouer face à Nice. Il confirme que cet effectif, pourtant déséquilibré, continue de surfer sur le bouillonnement de son entraîneur, son dispositif tactique difficilement déchiffrable et surtout, sur une diversité de joueurs capables de faire mal au bout, de Cengiz Under à Payet en passant par Gerson et Guendouzi. Jusqu’au héros du soir, Bamba Dieng.
(AVEC EUrOSPOrT.Fr)
227 DEFENSEURS DE LA NATURE ASSASSINES EN 2020, UN RECORD
Près de «trois attaques sur quatre» ont eu lieu en Amérique latine, selon l’ONG Global Witness, qui souligne que ces attaques sont en augmentation constante depuis 2018.
Au moins 227 défenseurs de l’environnement ont été assassinés dans le monde en 2020, au rythme de quatre par semaine, et la plupart en Amérique latine, a dénoncé l’ONG Global Witness, dans un nouveau rapport publié lundi s’inquiétant de ce chiffre record.
Pour la deuxième année consécutive, la Colombie arrive en tête de ce macabre décompte, avec 65 activistes et leaders communautaires tués pour leur engagement en faveur de la défense de la nature, selon ce rapport. En dehors de Colombie, les crimes sont concentrés au Mexique (30), aux Philippines (29), au Brésil (20), au Honduras (17) et dans une douzaine d’autres pays.
Près de «trois attaques sur quatre» ont eu lieu en Amérique centrale ou en Amérique du Sud, ajoute Global Witness, qui souligne que ces attaques sont en augmentation constante depuis 2018. Les victimes ont plusieurs points en commun: 70% d’entre elles travaillaient pour mettre fin à la déforestation et toutes, sauf une, vivaient dans des pays en développement. Un tiers appartenait à des peuples autochtones.
Augmentation constante
«Nous autres indigènes (…) savons que l’environnement est la source de toute vie», a commenté à l’AFP Celia Umenza, leader communautaire issue de la tribu Nasa, qui lutte contre la déforestation, les monocultures prédatrices et l’exploitation minière illégale dans le sud-ouest troublé de la Colombie, dans la région du Cauca. Celia Umenza a survécu à trois tentatives d’assassinat.
Global Witness tient ces statistiques depuis 2012, et constate dans ce dernier rapport une augmentation constante de ces crimes ces trois dernières années (167 en 2018 et 212 en 2019). L’ONG a voulu cette année, comme l’indique le titre de son rapport, attirer l’attention sur «les industries qui sont la cause de la crise climatique et des attaques contre les défenseurs de l’environnement», selon elle.
L’exploitation de bois, la construction de barrages, l’agro-industrie et l’exploitation minière sont les secteurs liés à la majorité des assassinats. «La demande de profits toujours les plus élevés (…) au coût le plus bas possible semble toujours se traduire à la fin par l’idée que ceux qui entravent les projets doivent disparaître», a commenté l’environnementaliste américain Bill Mckibben, cité dans le rapport. Parmi ses recommandations, l’ONG exhorte les Nations Unies à «reconnaître officiellement le droit à un environnement sain», un «vide énorme» dans le système actuel de défense des droits de l’homme. (AFPE)
PAR AHMADOU MAKHTAR KANTE
ÉTHIQUE, FIQH ET AVORTEMENT
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave et ce serait un péché collectif pour un pays à majorité musulmane et chrétienne comme le Sénégal de s'y conformer.
Les sachants savent que la règle de base dans le Droit islamique (Fiqh) c'est qu'il est obligatoire de sauvegarder la vie humaine dans toutes ses étapes de développement. Cette préoccupation est traduite dans la première finalité de la Charia que les Fuqahas principologues (usûliyûn) ont dénommé "hifzun nafs" (la sauvegarde de la vie humaine). Cela implique l'interdiction de l'avortement volontaire tout court, qu'il soit médicalisé (c'est-à-dire réalisé selon des règles définies par le corps médical) ou pas (on peut se demander si le terme "avortement clandestin" est approprié ?)
Il en vient que les Fuqahas (jurisconsultes) vigilants ne vont pas se laisser embarquer par des considérations relatives à la nature et aux conditions dans lesquelles s'est faite la conception de la vie humaine. Ils vont plutôt s’intéresser à l'obligation de respecter la dignité intrinsèque de la vie humaine dans toutes ses étapes de développement où se montrent à voir la toute puissance, la sagesse et l'omniscience du Créateur, Maître de l'Homme et des mondes.
Ce n'est ni par hasard ou par frivolité ni par jeu que ces étapes de développement de l'enfant à naître sont décrites dans le Coran d'une façon à couper le souffle dans une sorte d'esthétique embryologique et fœtale dont un arabe illettré du VIIème siècle ne peut être l'auteur.
On comprend que dans une telle perspective, il soit interdit de faire volontairement, et de surcroît avec l'aide du corps médical dont la vocation authentique est de soigner, quoi que ce soit dans le but d'arrêter le développement de la vie de l'enfant à naître. Rien qui relève de la façon dont la conception de l'enfant à naître s'est faite ne peut justifier la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse disent avec juste raison les Fuqahas les plus convaincants à notre sens sur cette question.
Le motif exceptionnel que les Fuqahas admettent pour autoriser l'interruption de grossesse par le corps médical réside dans le raisonnement suivant : si le développement de l'enfant à naître menace gravement la vie de la femme enceinte qui en est le support, la priorité est donnée à la sauvegarde la vie de celle-ci et par conséquent, de procéder à une interruption médicale de grossesse (IMG). Dans ce cadre, c'est au corps médical d'évaluer la situation et d'informer la femme enceinte avant de valider cette option.
A noter que certains Fuqahas considèrent qu'il n'est pas autorisé de le faire même dans ce cas et d'autres disent oui si c'est avant 4 mois de grossesse, d'autres encore disent oui, si c'est avant 40 jours de grossesse.
D'autres difficultés qui pourraient compliquer la grossesse de la femme sans mettre sa vie en danger seront identifiées et évaluées comme il se doit par le corps médical qui saura quoi faire en termes de suivi et de soin, mais jamais l'avortement volontaire ne sera autorisé dans ce cas. Nous ne parlons même pas des soi-disant justificatifs de la poursuite des études, du regard des autres, etc.
La question de la conception de l'enfant à naître et de comment la femme a eu sa grossesse est réglée par la justice si elle en relève comme dans le cas du viol, de l'inceste, de l'adultère, ou de la morale (grossesse hors mariage) mais jamais, elle ne pourra être un motif d'avortement volontaire médicalisé ou "clandestin".
La prise en charge de cet enfant se fera dans le respect de sa dignité et de ses intérêts comme tous les enfants, santé, scolarité, etc., avec ou sans la collaboration de sa mère et des parents de celle-ci.
Afin que nul n'ignore que le Fiqh est sous-tendu par une éthique de compassion et de sauvegarde de la vie humaine dont toutes les étapes de développement méritent respect et considération.
Le Fiqh islamique bien compris dans ses principes directeurs et ses objectifs ne peut cautionner la culture de mort que veulent faire passer les lobbies de la propagande pour l'avortement médicalisé sous des prétextes les plus fallacieux qui soient.
Le Fiqh n'a pas de problème, ses bases sont solides et son mode de raisonnement est d'une rationalité dont on ne peut pas se moquer. Par contre, le Faqih intellectuellement paresseux ou qui a une compréhension erronée ou superficielle des enjeux actuels autour de la famille, du statut de la femme, de la filiation, de la morale sexuelle, du mariage, etc., sera au service d'agendas en porte à faux avec le projet islamique en les matières.
Wa Salam
REVOILA LE GIFFLEUR DE MACRON
Condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir donné une gifle au président français le 8 juin, Damien Tarel n’exprime «aucun regret au sujet de cet acte», a-t-il déclaré samedi à sa sortie de prison.
Condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir donné une gifle au président français le 8 juin, Damien Tarel n’exprime «aucun regret au sujet de cet acte», a-t-il déclaré samedi à sa sortie de prison.
Damien Tarel, l’homme condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir giflé le président Emmanuel Macron dans la Drôme, a dit n’avoir «aucun regret» à sa sortie de prison samedi.
«J’exprime aucun regret au sujet de cet acte», a déclaré sur BFM TV l’homme de 28 ans, sorti samedi matin de la prison de Valence où il a purgé trois mois.
«Il s’agit juste d’un petit soufflet, je pense que Macron s’en est remis extrêmement bien», a-t-il ajouté pour qualifier son geste. «On n’est pas sur un tabassage comme il a pu y en avoir dans les manifestations de gilets jaunes où il s’agit d’un peuple qui exprime son mécontentement», a poursuivi le jeune homme aux longs cheveux bruns, coiffé d’un béret noir.
Vague de protestations
En marge d’un déplacement d’Emmanuel Macron à Tain-l’Hermitage, le 8 juin, ce passionné du Moyen Âge avait frappé le président de la République au visage au cri de «Montjoie Saint-Denis», provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique.
Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, l’homme sans emploi et vivant du RSA avait alors reconnu son ancrage à la droite du spectre politique.
«Le peuple est muselé, comment voulez-vous qu’il passe ses idées aujourd’hui?» (Damien Tarel)
«Ce jour-là, j’étais venu contester le président Emmanuel Macron et ce que j’ai vu, ce sont des travailleurs gilets jaunes qui étaient là pour manifester leur mécontentement, des gens qui travaillent très dur, souvent âgés, qui se sont fait exfiltrer par des forces de police payées par leurs impôts» et «ça m’a révolté», a poursuivi le jeune homme.
«Le peuple est muselé, comment voulez-vous qu’il passe ses idées aujourd’hui?» a-t-il questionné, regrettant que le référendum ne soit «plus appliqué».
L’homme a par ailleurs assuré qu’il se rendrait aux manifestations anti-pass sanitaire prévues samedi: «c’est ma priorité en étant sorti de prison, au moins pour le symbole, de rejoindre ce mouvement qui conteste la décision du pass sanitaire». (AFP)