La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) amorce un nouveau départ avec le démarrage, ce samedi 20 novembre, du championnat 2021- 2021. Aprés le symposium, tenu avec les divers acteurs du football sénégalais, la nouvelle équipe dirigée par Djibril Wade introduit un changement dans la méthode et l’organisation des compétitions. En plus de la maitrise du calendrier, les responsables de la LSFP ont soutenu lors d’un point de presse tenu hier jeudi, que cette nouvelle démarche contribuera à apporter plus de spectacle, d’envie et d’attractivité aux rencontres.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) entend donner plus d’attractivité, de spectacle et assurer la visibilité du championnat local 2021- 2022 dont le top départ sera donné ce samedi 20 novembre. C’est l’objectif que se fixe la Ligue pro au sortir de son symposium organisé il y a quelques semaines. « Le Leitmotiv est aujourd’hui que nos compétitions soient plus attractives en termes d’organisation surtout mais aussi de spectacle même avant le match. A l’image des compétitions d’Europe où l’avant match donne envie de suivre la rencontre et met dans l’ambiance du match. C’est notre crédo cette année », a déclaré Amsatou Fall, directeur exécutif de la Ligue au cours de la conférence de presse tenue ce jeudi 18 novembre.
A ce propos, Pape Momar Lô vice-président de la Ligue en charge de la communication rappelle qu’une nouvelle méthode va être adoptée au niveau de l’organisation. «Il faut changer notre méthode d’organisation de nos compétitions. Il n’y avait pas une interaction entre les différentes équipes. Le symposium nous a recommandé d’être plus spectaculaire et de rendre plus attractive la saison 2021- 2022.
Au niveau de la Ligue, nous avons entamé plusieurs démarches pour que cette première journée soit une réussite totale. Tous les samedis ou dimanches, afin de promouvoir le spectacle et l’attractivité du championnat. Nous avons un excellent championnat du point de vue technique et tactique », dit-il. Dans cette voie, la Ligue pro a précisé avoir identifié les contraintes qui peuvent aujourd’hui influer sur le calendrier. « Nous avons identifié les différentes contraintes sur l’année 2021 et 2022. Parmi ces contraintes, nous avons pu en identifier deux. C’est d’abord la Coupe d’Afrique et les élections locales. La troisième contrainte, c’est le Ramadan et les fêtes religieuses de manière générale. Le championnat prendra fin le 26 juin 2022. Nous avons calé l’ensemble de ces journées en tenant compte des contraintes énumérées. Nous avons une trêve après la 9e journée pour la Can. Mais cela n’enlève rien au programme mis en place », souligne-t-il.
COVID-19, 200 MILLES DOSES DE VACCINS JETEES
A cause de la réticence des populations, le Sénégal a perdu, en fin octobre, quelque 200 mille doses de vaccin contre le Covid-19. C’est une situation embarrassante pour les autorités qui ont dû jongler pour en avoir en quantité.
A cause de la réticence des populations, le Sénégal a perdu, en fin octobre, quelque 200 mille doses de vaccin contre le Covid-19. C’est une situation embarrassante pour les autorités qui ont dû jongler pour en avoir en quantité.
C’est une révélation qui fait froid dans le dos. Le Sénégal a jeté à la poubelle, en fin octobre, quelque 200 mille doses de vaccin contre le Covid-19. «En fin octobre, nous avions perdu 200 mille doses de vaccin contre le Covid-19, contre 5 mille doses perdues en septembre. C’est sûr que, d’ici décembre, nous allons encore en perdre», regrette le coordonnateur du Programme élargi de vaccination, Dr Ousseynou Badiane. Evidemment, le reflux de la pandémie est réel avec seulement 6 cas encore sous traitement. Pourtant, le Sénégal est loin d’avoir immunisé sa population, car, à la date d’hier, 1 million 311 mille 473 personnes ont été vaccinées depuis le début de la campagne vaccinale.
Analysant le taux de vaccination, Dr Badiane révèle que le Sénégal a reçu 3 millions 918 mille 868 doses de vaccin. Or jusqu’ici, «seuls 50 % des doses ont été utilisés» à la date du 15 novembre dernier. «Quelque 1 308 266 personnes ont au moins reçu une dose et 908 961 personnes sont complétement vaccinées. Actuellement, le défi reste l’adhésion des populations à la vaccination et la gestion des vaccins», insiste Dr Badiane, qui a partagé ces statistiques lors d’un atelier d’échanges entre l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd) portant sur : «Vaccins anti Covid-19 au Sénégal : bilan et perspectives.»
Il faut noter qu’il y a une réelle disparité entre la capitale et les autres régions. «La courbe de la vaccination varie entre les régions. Dakar représente 21 % des personnes complétement vaccinées, Diourbel 4%, Tambacounda 5 %, Sédhiou 4 %. Pour améliorer le taux de vaccination au Sénégal, les districts sanitaires ont reçu des instructions pour élaborer des plans de relance, en vue de faire bouger les choses. Le rythme de la vaccination est lié au nombre de cas de Covid-19. Actuellement ce qui peut faire évoluer la vaccination, c’est la contrainte ou une 4ème vague», enchaîne le coordonnateur national du Pev, qui rappelle qu’il existe, dans le pays, quatre vaccins : Astrazeneca, Sinopharm, Johnson and Johnson et Pfizer.
Il faut savoir que le Sénégal vise, d’ici à la fin du 1er semestre 2022, à vacciner au moins 55 % de la population totale (cible 18 ans et plus). A cause des réticences, les autorités sanitaires ont dû corriger leur stratégie vaccinale qui visait, dans une première étape, à assurer la vaccination d’au moins 90% des cibles prioritaires, constituées du personnel de santé, des sujets âgés d’au moins 60 ans, des sujets présentant des comorbidités, mais aussi des personnes qui, de par leur fonction ou mode de vie, sont plus exposées que le reste de la population générale. Face au manque d’empressement de ces cibles et la montée de l’opinion des «anti-vax», la vaccination a été ouverte à tout le monde.
«MON CHOIX DE SELECTION ? JE NE L’AI JAMAIS REGRETTE»
S’il pouvait s’imposer aujourd’hui en Equipe de France, Kalidou Koulibaly fait, pour le plus grand bonheur des Sénégalais, des beaux jours en Equipe Nationale du Sénégal.
Ces dernières années, Kalidou Koulibaly a réussi à devenir l’un des meilleurs défenseurs de la planète, volant ainsi de bonnes qualités à l’Equipe de France, qui également s’est battue pour l’avoir dans son effectif. Didier Deschamps ne dira pas le contraire.
Bien qu’il ait la possibilité de jouer pour la France puisqu’il y est né, le défenseur du Napoli a fait le noble choix de représenter son pays d’origine.
Dans un long entretien accordé à DAZN, le désormais capitaine des Lions est revenu sur cette décision. « Que ce soit jouer avec le Sénégal ou la France, c’est un choix auquel j’ai réfléchis pendant un an. Puis avec l’aide de mes parents, mes amis la décision est venue presque naturellement. Quand je suis en sélection avec les autres joueurs je me sens chez moi », a indiqué le natif de Saint-Dié-des-Vosges.
Au fil du temps, après son choix et après s’être imposé comme l’un des meilleurs à son poste, Kalidou Koulibaly a connu quelques aventures avec les Lions. Le joueur de 30 ans, arrivé dans La Tanière en 2015, compte déjà à son actif une cinquantaine de sélections. Il a d’ailleurs participé à deux phases finales de Coupe d’Afrique des Nations, mais également à une Coupe du Monde en 2018.
Justement, ce Mondial, remporté par la France, a t-il fait émettre des regrets sur son choix, le Napolitain a répondu. « Je ne l’ai jamais regretté (son choix, NDRL), même pas en 2018 quand la France a remporté la Coupe du Monde. Peut-être que si j’avais été avec eux, ça ne serait pas arrivé, je crois au destin des gens. Ils l’ont mérité et je suis très heureux pour la France mais j’espère qu’un jour je la gagnerai avec le Sénégal », a t-il poursuivi.
AFFAIRE FAUX PASSEPORTS, YEN A MARRE ENCORE DANS LES RUES
« Le mouvement Y’en a marre a annoncé, ce jeudi soir, de grandes manifestations pacifiques pour dénoncer le fonctionnement de la justice.
Emédia |
Cheikh Moussa Fall |
Publication 19/11/2021
« Le mouvement Y’en a marre a annoncé, ce jeudi soir, de grandes manifestations pacifiques pour dénoncer le fonctionnement de la justice. Les activistes l’ont fait savoir lors d’une conférence au cours de laquelle ils ont parlé de la liberté provisoire accordée à Simon et le maintien de Kilifeu dans les liens de la détention.
"Nous allons vers de grandes manifestations sous le slogan "Yonn migui diengue". Il s’agit de grandes manifestations sur la problématique de notre justice. Ça peut être des marches, de grosses mobilisations pacifiques etc", a expliqué Aliou Sané, Coordonnateur de Y’en a marre. Parlant justement de l’affaire de ses camarades poursuivis, entre autres délits, pour faux dans un document administratif, complicité de corruption, complicité de tentative de faux et complicité de trafic de migrants, il a dénoncé le fait que les juges n’ont pas aussi accordé la liberté provisoire à Kilifeu.
"A l’instar de Simon, Kilifeu présente toutes les garanties de représentation en justice. Pourquoi le juge a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire ?", s’interroge-t-il. Et Aliou Sané d’asséner : " Kilifeu reste otage de la justice manipulée par la politiqu »e. Il a des opinions qui dérangent. Vous avez vu l’affaire des députés cités dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques. Malgré le fait que leurs immunités parlementaires aient été levées, on constate tous la lenteur qu’il y’a dans sur cette affaire".
Par ailleurs, le mouvement Y’en a marre a également dénoncé le fait que les choses ne bougent pas dans l’affaire de la plainte de Kilifeu à la brigade de la cybercriminalité contre les diffuseurs de sa vidéo. "Il a été extrait une fois pour confirmer sa plainte. Depuis rien ne bouge. Ce n’est pas sérieux et les senegalais ne sont pas contents de leur justice", a encore dit Aliou Sané.
SADIO MANE A NOUVEAU SUR L'AIRE DE JEU
Le coach de Liverpool, Jürgen Klopp, donne des nouvelles de Sadio Mané. Sorti après un vilain coup adverse contre le Togo, 1-1, jeudi dernier, le leader technique des Lions du Sénégal n’était pas de la partie, lors de la 6e et dernière journée
Le coach de Liverpool, Jürgen Klopp, donne des nouvelles de Sadio Mané. Sorti après un vilain coup adverse contre le Togo, 1-1, jeudi dernier, le leader technique des Lions du Sénégal n’était pas de la partie, lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, remportée 2-0. Un doublé signé par la flèche de Watford, Ismaïla Sarr.
"Sadio va bien – il ressent encore de la douleur, mais il va bien. Tous ceux qui ont eu une contusion aux côtes savent que c’est une chose agaçante. Mais il s’est entraîné ici avec nous et il a pris part à toutes les séances », a assuré le technicien allemand.
LE KHALIFE DE MÉDINA BAYE EST ARRIVÉ À DAKAR
Le Khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass, est arrivé à Dakar, jeudi en début d’après-midi pour une visite de cinq jours dans la capitale sénégalaise
Dakar, 18 nov (APS) - Le Khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass, est arrivé à Dakar, jeudi en début d’après-midi pour une visite de cinq jours dans la capitale sénégalaise, a constaté l’APS.
Le guide religieux, accompagné d’une forte délégation, est arrivé peu avant 14h, au Complexe scolaire Seyda Mariama Niass, à la Pate d’Oie où l’attendaient de nombreux disciples de Baye Niass.
Aprés un arrêt d’une dizine de minutes, le convoi a pris la direction du domicile de son frère et représentant à Dakar, Cheikh Mouhamadoul Amine Ibrahima Niass, dit Baba Lamine, à Liberté 6.
Le Khalife va participer au Hadaratoul Jouma, vendredi au stade des Parcelles Assainies où se tiendra la cérémonie officielle en présence d’un représentant de l’Etat.
Cheikh Mahi Ibrahima Niass procédera dans la matinée du samedi à l’inauguration de la zawiya Cheikh Mansour Mamoune Niass à Nord Foire.
Dans l’après-midi, il participera à la journée culturelle dénommée Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass au terrain ACAPES des Parcelles Assainies.
La causerie qui sera animée par Cheikh Mahi Alioune Cissé, le porte de la famille aura pour thème : ‘’Les qualités du disciple envers son guide’’.
Le Khalife général de Médina Baye s’entretiendra, samedi, dimanche et lundi avec des autorités étatiques, coutumières et religieuses.
LE PTN REPOUSE SON LE DELAI DE LIVRAISON
La livraison du Parc des Technologies numériques de Diamniadio (PTN) initialement prévue en fin décembre a été repoussé au premier semestre de 2022
Diamniadio, 18 nov (APS) – La livraison du Parc des Technologies numériques de Diamniadio (PTN) initialement prévue en fin décembre a été repoussé au premier semestre de 2022, même si l’état d’avancement des travaux a été jugé ’’assez satisfaisant’’’ par le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications.
’’Le délai de livraison initial était prévu au mois de décembre 2021, nous serons dans les délais pour le Data Center mais pour les autres bâtiments compte tenu des contraintes, nous allons demander aux partenaires stratégiques mais également informer l’autorité de nous accorder un délai supplémentaire de trois à 6 mois’’, a expliqué Yankhoba Diattara, jeudi, au terme d’une visite de chantier des différents bâtiments du PTN.
Casques de sécurité bien vissé sur les têtes, gilets fluorescents et chaussures montantes aux pieds, le ministre accompagné de ses proches collaborateurs et de l’unité de gestion du projet PTN a fait le tour des bâtiments implanté sur un site de 25 hectares à l’orée du pôle urbain de Diamniadio.
Le parc est composé d’un Data Center conçu en Tiers 3 sur une superficie de 4000 m2, de trois tours de sept étages édifiées sur 14.000 m2, d’un centre d’innovation pour les Start up, d’un centre de production audiovisuelle et de contenus digitaux, d’un centre d’études et de recherche, d’un centre de formation et d’un bâtiment administratif. Les centres disséminés sur le site tout autour des autres bâtiments sont construits dans la même architecture.
Le ministre qui a constaté ‘’un état d’avancement des chantiers assez structurants’’, a relevé un taux d’exécution de 80% pour le Data Center. Pour les trois tours TIC, le taux est de 65% alors que pour les autres bâtiments annexes construits tout autour, le taux est à 60%, pour permettre au Sénégal de disposer à la fin des travaux en début 2022 d’un Parc de Technologies numériques aux normes.
’’Le rythme d’exécution du chantier est assez acceptable malgré les contraintes liées à la pandémie de Covid-19, au renchérissement du coût du fret mais également aux difficultés liées à l’hivernage’’, a-t-il souligné.
Diatta a fait état de contraintes liées au retard de livraisons des équipements et des matériaux dont la plupart est commandé à l’étranger, des difficultés liées au coût du fret maritime qui a connu une hausse souvent de plus de 100 à 300%.
L’Unité de gestion du projet ’’essaye ainsi de gérer cette situation avec le ministère des Finances mais également avec le partenaire stratégique en l’occurrence la BAD’’, selon le ministre.
L’Etat du Sénégal intègre ces éléments et attend ‘’un rapport exhaustif de l’équipe du projet en accord avec le bailleur pour essayer de réajuster tout cela même si le taux d’exécution est assez honorable, assez satisfaisant’’, a-t-il ajouté.
’’C’est un niveau assez acceptable mais nous allons continuer à maintenir le suivi régulier et rapproché. C’est pourquoi, nous avons tenu à renouveler nos encouragements à l’équipe de projet mais également aux entreprises et ouvriers qui interviennent sur le chantier’’, a relevé le ministre.
Pour Yankhoba Diattara, l’Etat est en train de mettre en place les infrastructures nécessaires pour que le Sénégal soit au rendez-vous du numérique qui est aujourd’hui un rendez-vous incontournable.
Sur l’aménagement du site et l’assainissement, il a rappelé que l’aménagement global du pôle urbain de Diamniadio est pris en charge par l’Etat du Sénégal avec un budget de plus de 100 milliards de francs Cfa.
Toutefois dans le cadre du PTN et compte tenu des contraintes liées au site, le projet a anticipé sur l’assainissement de la zone avec la réalisation d’un canal pour que le Parc soit autonome et indépendant.
Deux stations d’épuration sont prévues au niveau du parc mais tout cela s’intègre tout naturellement dans le cadre du plan d’aménagement et d’assainissement de Diamniadio globalement devenu "une ville très grande, très complexe avec des projets structurants qui doivent être en synergie et en cohérence".
LA DESTINATION SENEGAL A L'HONNEUR
L’ambassade du Sénégal en France, organise, à partir de lundi, trois journées de promotion du tourisme et des transports aériens à Paris, Lyon et Marseille
Dakar, 18 nov (APS) – L’ambassade du Sénégal en France, organise, à partir de lundi, trois journées de promotion du tourisme et des transports aériens à Paris, Lyon et Marseille, a appris l’APS.
Selon un document parvenu à l’APS, trois workshops seront à cet effet organisés en direction des professionnels du tourisme français pour qu’ils ’’rencontrent leurs partenaires actuels ou potentiels’’.
Ces rencontres qui se tiendront du 22 au 26 novembre, à Paris, seront présidées par le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, accompagné des directeurs généraux de l’Agence sénégalaise de promotion touristique, d’Air Sénégal Sa et de l’AIBD.
D’après le texte, l’idée de ces journées est de partager l’état de l’offre touristique sénégalaise post Covid et de présenter les nouveautés sur la destination.
Il s’agira aussi de ’’parler les facilités offertes aux touristes pour leur accès et leur séjour au Sénégal dans le contexte actuel, sachant que le quai d’Orsay vient de classer la destination en vert’’.
Selon le document, ce sera également l’occasion de prendre connaissance des programmes de promotion du Sénégal sur le marché français, voire d’échange sur les possibilités de communication conjointe avec leurs groupes touristiques.
ECONOMIE CIRCULAIRE : PROPLAST ET L'UCG EN PARTENARIAT POUR LE RECYCLAGE DU PLASTIQUE
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et PROPLAST, une société industrielle spécialisée dans la collecte et le recyclage du plastique, viennent de signer une convention de partenariat portant sur le tri-sélectif et le recyclage
Dakar, 18 nov (APS) - L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et PROPLAST, une société industrielle spécialisée dans la collecte et le recyclage du plastique, viennent de signer une convention de partenariat portant sur le tri-sélectif et le recyclage des 200 tonnes de déchets plastiques produits par an au Sénégal, a appris l’APS.
Les documents ont été paraphés, jeudi, par le coordonnateur de l’UCG, Mass Thiam, et le directeur général de PROPLAST, Macoumba Diagne.
Cette convention de partenariat, résultante d’un dialogue entamé entre les deux parties depuis presque un an, consiste à ’’mettre ensemble des dispositifs’’ afin de permettre à l’UCG, de ’’mettre à la disposition de PROPLAST, ’’le plastique qui est collecté depuis les ménages à travers notamment les points de regroupement normalisés de quartier’’, a ainsi expliqué Mass Thiam.
En d’autres termes, il s’agira de permettre à PROPLAST, une entreprise qui est active dans la valorisation des déchets plastiques au Sénégal depuis quelques années, de mieux mettre à profit, les quelques deux-cents tonnes de plastiques qui se retrouvent chaque année dans la nature, a-t-il ajouté.
Pour ce faire les déchets plastiques seront triés ’’au niveau des points de regroupement normalisés’’ avant d’être acheminés vers les chaînes de production de PROPLAST pour la production notamment ’’d’équipements en plastique à destination des Sénégalais’’.
Selon lui, ’’on parle souvent de tri, mais qui dit tri dit aussi infrastructure parce qu’il ne s’agit pas seulement de trier dans les ménages pour remettre les déchets dans les mêmes véhicules ou dans les mêmes infrastructures’’.
Conscient du fait que la traduction en actes de cette convention nécessite un processus assez long et la mise en place de plusieurs infrastructures, M. Thiam a indiqué qu’en réalité, ’’le soubassement de ce partenariat, c’est de démarrer un petit peu avec cette culture de tri en se fondant sur le plastique qui représente quand même 10% des déchets collectés’’.
Le plus important, a-t-il dit, ce sera ’’l’impact environnemental parce qu’on va pouvoir éviter cette dispersion de plastique qu’on constate et qui rend malades nos enfants’’.
Selon lui, ’’si nous arrivons à mettre en place des filières de valorisation des déchets, le coût du nettoiement aussi va baisser parce que le volume de déchets qui va arriver au niveau des décharges et centres d’enfouissement va baisser’’.
Ce qui ’’permettra aussi de créer des emplois. Et c’est important pour le pays et pour créer de la valeur ajoutée à chaque étape de transformation des déchets’’, a t-il souligné.