L’Etat a prévu de construire d’ici 2023 trente-quatre centres d’état-civil modernes, équipés et informatisés, a annoncé, jeudi, à Kaolack (centre), le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires
Kaolack, 18 nov (APS) – L’Etat a prévu de construire d’ici 2023 trente-quatre centres d’état-civil modernes, équipés et informatisés, a annoncé, jeudi, à Kaolack (centre), le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye.
’’Ces centres d’état-civil seront construits dans le cadre du programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état-civil et de la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal’’, a expliqué le ministre.
Oumar Guèye s’exprimait à l’occasion la troisième réunion du comité national de pilotage du programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état-civil en présence de l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson.
Cette rencontre a enregistré entre autres la présence des élus locaux, des chefs de service et du gouverneur de Kaolack, Alioune Badara Mbengue.
’’Dans le cadre de ce projet, il est également prévu d’ici 2023, la rénovation de 80 centres pour une préparation de la digitalisation du système, l’aménagement et la rénovation complète de 188 salles d’archivage, sans compter les salles d’archivage à construire pour les greffes des tribunaux de grande instance’’, a ajouté le ministre.
Il a fait savoir que ce projet est désormais dénommé ‘’Nekkal’’ (existe, en français).
Oumar Guèye a expliqué que cette réunion essentiellement consacrée au bilan technique et financier de la première année et à la validation du plan de travail annuel budgétisé de la deuxième année a été décentralisée à Kaolack en raison du caractère participatif et inclusif dudit programme.
Selon lui, ’’depuis le lancement de ce programme dont le but est de rapprocher davantage les services d’état-civil aux usagers, 596 centres d’état-civil et les greffes des 15 tribunaux de grande instance du pays ont été visités dans le cadre du processus’’.
’’C’est un programme très structurant qui vise à faire en sorte que le Sénégal ait un état-civil numérisé, sécurisé et digitalisé. Il veut contribuer de manière significative à la modernisation de l’état-civil par un appui au pilotage stratégique, à travers une amélioration de l’offre et de la demande de service d’état civil’’, a expliqué Oumar Guèye.
Selon lui, ’’l’état-civil joue un rôle extrêmement important pour l’économie de notre pays’’.
’’Pour connaître de manière précise la population, il faut un état-civil sécurisé, efficace et efficient. Et, le Sénégal veut un état-civil sécurisé, numérisé et interconnecté pour le grand bonheur des populations qui n’auront plus à se déplacer pour chercher un bulletin de naissance ou un extrait’’, a dit M. Guèye.
Il a rappelé que ce projet qui implique le ministère de l’Intérieur, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Santé et le ministère de la Justice est financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards de francs CFA.
’’La meilleure occasion que nous pouvons donner à un individu d’exister juridiquement et d’assurer sa participation citoyenne, est de mettre en place un système d’état-civil fiable et bien organisé’’, a souligné l’ambassadrice de l’Union européenne, Irène Mingasson.
Selon elle, ’’cette sécurisation est aujourd’hui favorisée par la mise en place par le l’Etat du Sénégal d’un data center d’une capacité d’hébergement de 500 mètres carrés, qui offre des garanties en termes de protection des données’’.
D’où, a dit Irène Mingasson, ’’la réponse favorable de l’Union européenne à travers ce programme de renforcement du système d’information de l’état-civil pour relever ce défi de la dignité humaine, des droits individuels et de la sécurité’’.
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LE GONCOURT DE MBOUGAR BOOSTE LES VENTES DES LIBRAIRIES AU SÉNÉGAL
Joie et fierté mais aussi un regain d'espoir dans le milieu littéraire. La consécration de l'écrivain a donné un coup de fouet au secteur du livre plongé dans la crise depuis des années
Au Sénégal, le sacre de Mbougar Sarr, lauréat du prix Goncourt, a apporté joie et fierté mais aussi un regain d'espoir dans le milieu littéraire. La consécration de l'écrivain a donné un coup de fouet au secteur du livre plongé dans la crise depuis des années.
LE COUP DE GUEULE D'ÉDOUARD MENDY
Sur son compte Instagram, le gardien de but sénégalais de Chelsea proteste. Trop de journaux se trompent en illustrant avec sa photo les déboires judiciaires d'une autre stare du football, Benjamin Mendy
TV5 Monde |
Matthieu Vendrely |
Publication 18/11/2021
Ras le bol d'être confondus ! Sur son compte Instagram, le gardien de but sénégalais de Chelsea (Angleterre) Edouard Mendy proteste. Trop de journaux se trompent en illustrant avec sa photo les déboires judiciaires d'une autre stare du football, Benjamin Mendy. Un autre homonyme, Ferland Mendy, lui apporte son soutien.
Voilà près de trois mois maintenant que le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy est derrière les barreaux. Celui qui est également champion du monde 2018 est en détention provisoire pour des faits graves : il est inculpé pour six viols et une agression sexuelle commis entre octobre 2020 et août 2021. Son procès est pour l'instant prévu le 24 janvier. Il restera en prison au moins jusqu'au 22 décembre.
Une affaire qui met en colère son homonyme Edouard Mendy. Non pas sur le fond du dossier, mais parce que le gardien de but sénégalais de Chelsea -il est l'un des meilleurs au monde- en a assez de voir sa photo à la une des journaux pour illustrer la procédure en cours contre le défenseur français de Manchester City. C'est sur le réseau social Instagram qu'il a manifesté sa colère cette semaine par le biais d'une story (une photo ou série de photos à durée de vie limitée) montrant quelques unes de journaux et sites internet ayant fait ce qui constitue pour lui une erreur "hautement symbolique".
EXCLUSIF SENEPLUS - De cette séquence, une constante : Senghor a longtemps gouverné sans une partie importante des élites. Et même lorsque ces dernières l’ont rejoint, la fusion n’était jamais totale. La construction d’une nation est restée dans l’ombre
En 63, la jeune République du Sénégal entre en plein cœur d’un cycle tempétueux. Plusieurs marqueurs chronologiques en attestent. En 62, le couple Dia-Senghor vole en éclat dans le fracas. L’évènement est révélateur d’une fragilité institutionnelle, d’un malaise au-delà du cadre politique : deux hommes, longtemps complices, qui ont incarné l’Etat en parfaite communion, se séparent dans le tumulte, la violence, la rancœur et l’injustice. Une scission, d’abord timide, presqu’interdite, menace le pays. Les deux hommes en effet, de tempérament, d’ascendance, de chapelle religieuse, de vision politique, depuis toujours différents et désormais plus éloignés encore, deviennent des repères en matière de positionnement politique pour les populations, surtout les élites.
Répression du PAI et du PRA-S
En 63, les choses empirent. Le contexte est explosif, la contestation du pouvoir bascule dans la défiance. Les élections de la même année marquées par une fraude massive mais aussi une traque des opposants et une atmosphère de chasse aux sorcières, créent des tensions terribles. Des leaders contestataires, longtemps dans le sillage du pouvoir, sont mis aux arrêts. Les trois premières années de l’indépendance s’installent ainsi, dans un conflit larvé, à la suite des vicissitudes d’une vie politique qui de tout temps avait été caractérisée par agitation. Seule donnée nouvelle : la violence, et ce qu’elle charrie : la tentation de la contre-violence et le climat de suspicion.
Le PAI qui est depuis longtemps l’ennemi du pouvoir voit ses rangs décimés, poursuivi jusque dans sa clandestinité. Des dénonciations anonymes, des descentes arbitraires, tentent d’éteindre les velléités de ce parti hargneux, jamais dans le compromis, et que craint Senghor. Il séduit également par son envergure plus panafricaine. Il parvient à attirer la jeune élite, lettrée, plus radicale, plus formée, avec une base doctrinale forte et une discipline presque religieuse. La promesse à l’horizon d’une souveraineté absolue en fait une force principale, même tapie dans son maquis. Son pouvoir de nuisance est réel pour le pouvoir, au risque de susciter la disproportion dans la riposte. Peu ou prou, plusieurs grands leaders à venir font leur école ou leurs armes au sein du bassin politique du PAI.
Le PRA-S voit, lui, ses hommes forts chahutés ou embastillés. Il a été dans des dispositions plus complexes et mesurées avec Senghor : tantôt fâchés, tantôt réconciliés. En 63 toujours, Fadilou Diop passe par la prison, Abdoulaye Ly est mis aux arrêts. La stratégie de l’UPS de Senghor est claire : centraliser davantage le pouvoir. Dépouiller les forces de l’opposition, par la force ou l’intimidation, pour susciter le ralliement à son parti. Si la méthode est rude, anti-démocratique, dans le cadre du parti unique, elle porte ses fruits. Comme après toute période de chaos, une accalmie faite de peur, d’indécision, succède à la panique. Malgré tout, Senghor reste l’homme fort du pays. Qu’il y ait laissé des plumes, suscité des inimitiés fortes, c’est certain, mais il a des soutiens, tient un Etat encore légitime et peut compter sur les références morales du pays qui lui donnent leur bénédiction. Un regain d’énergie politique lui ouvre un appétit de conquête.
Une nouvelle configuration : l’UPS s’impose et impose sa loi
Les évènements engendrent ainsi, curieusement, un Etat plus fort. Vainqueur par KO, l’UPS élargit sa base et engrange de nouveaux adhérents, en masse. Sur les ruines de 63, il fait son marché, habilement. Cette reconfiguration redessine le paysage en faveur du pouvoir.
Le PAI cherche un second souffle, tenté par la révolution, en termes violents. Sa hiérarchie quasi-martiale y songe depuis ses réclusions dans le Sénégal oriental. Comment casser les ailes de ce parti ambitieux, certes petit mais amené à se déployer davantage ? L’UPS affine sa stratégie. Libérer quelques caciques, prisonniers politiques. Donner des gages d’ouverture. Appeler à la concorde. C’est dans ce mouvement de pacification qu’a lieu une rencontre entre Senghor et Abdoulaye Ly, tête forte du PRA-S, arrêté en 63, jugé et incarcéré en 64, puis gracié par Senghor au début de l’été 66. L’acte est hautement symbolique. Il signe une réconciliation, une autre, qui consacre la suprématie du pouvoir.
Victime de désertions, le PRA-S joue aussi stratégiquement. En repartant pour un tour avec Senghor, il ne se sépare pas de ses convictions mais mise et prend en considération la conjoncture à l’affût d’opportunités. Pour Senghor, le coup politique n’est pas moindre. Ce n’est rien de moins qu’engloutir des rivaux teigneux et prestigieux. Le nouvel accord conduit les membres du PRA-S au gouvernement et à la députation. Abdoulaye Ly, Amadou-Mahtar Mbow, Assane Seck, sont ministres. Fadilou Diop est élu député en 66 sur la seule liste de l’UPS.
Le vent social et la convergence des colères font voler le pacte
Mais une tempête sociale gronde. Dès 67, le climat dans le pays se tend. Les grèves s’enchainent. Les promesses dans la grande union politique ne sont pas tenues. S’y ajoutent les difficultés économiques, les salaires sont bloqués, comme les bourses, l’UNTS mène la contestation. La force syndicale organise une défiance plus marquée contre le pouvoir. Tous les non-dits, passés sous silence dans la réconciliation, refont surface. L’étincelle décisive arrive en 68, l’année connaît des agitations majeures. La grève des cours à l’université, dans les collèges, lycées ; la grève générale des travailleurs, d’une ampleur inédite ; les échos des évènements en France ; la vie intellectuelle dakaroise marquée par le foisonnement des idées marxistes et souverainistes ; le vent de liberté venu du reste du monde. Tout rend le contexte local explosif.
L’accalmie aura duré peu de temps. Senghor, seul avec son gouvernement, avec ses nouveaux alliés, a quelques scrupules à mater la contestation. Il y cède pourtant. Le 30 mai, l’état d’urgence est déclaré. La répression s’en suit, comme en 63. La violence est revenue, 5 ans après, dans un cycle douloureux. L’impressionnante convergence des luttes a eu raison des tentations de Senghor à la surdité et à la cécité, déclenchant sa colère. En usant de la force, en délogeant cette énergie jeune de ses fiefs, alors qu’elle est soudée, le président s’attire davantage les foudres.
Conséquence logique de ces débordements, plusieurs morts et des centaines de blessés. Les hommes forts du PRA-S sont dans un dilemme. Ils devront vite trancher. Fadilou Diop, blessé par la tournure des évènements, l’autarcie de Senghor, démissionne de son poste de député. Ce sera aussi le cas de ses camarades du parti qui claquent la porte du gouvernement. Cette fois, la rupture sera définitive. Après, les divorces de 58 et de 63, 68, acte la fin de l’histoire.
Pour les jeunes engagés des années 50, c’est le désenchantement total et la prise de distance avec la vie politique et le militantisme classique. Senghor a franchi la ligne rouge. Sa récidive installe son pouvoir dans la fragilité et le contraint à ouvrir davantage le pays. Même si des spasmes de violences politiques marqueront encore les années 70 dont l’emblème sera l’affaire Blondin Diop.
68 cristallise ainsi à plus d’un titre l’épuisement d’un système de tractations politiques, avec le primat de la tactique sur les idées. Les récents évènements contribuent à faire monter dans le ciel dakarois un idéal de liberté. Plus que des évènements isolés, cette fin de mai 68 est un moment fondateur, qui précipitera l’éclaircissement des lignes politiques. Nul hasard que la période ait suscité l’intérêt des historiens et chercheurs documentant de leur travaux la période, parmi lesquels ceux d’Abdoulaye Bathily, acteur de premier plan de la séquence.
Solitude du pouvoir et germes d’une violence politique structurelle
Il se dégage à la lecture de cette séquence une constante : Senghor a longtemps gouverné sans une partie importante des élites. Et même lorsque ces dernières l’ont rejoint, la fusion n’était jamais totale. Il est de tout temps resté des relents d’une incompatibilité originelle, d’un malaise démocratique, que les évènements tragiques ont exacerbé.
Cette configuration politique semble être restée une des facettes de l’identité politique nationale. Malgré l’avènement du multipartisme en 74, la pléthore des courants politiques, le pays est resté marqué par ces manifestations tantôt sourdes tantôt grondantes de violence. Conséquence de cette politique toujours dans l’urgence, soumise aux lois des évènements, heureux ou malheureux, et de ces exercices de concorde nationale souvent hasardeux : d’autres chantiers sont restés dans l’ombre, comme celui de la construction d’une nation. Résultat des courses : une réalité politique qui s’entête à survivre au temps qui passe, marquée par une paix armée qui s’embrase de façon cyclique sous des brasiers sociaux, avec des accents tragiques. Une situation qui appelle urgemment une démocratie réelle : sociale, politique, économique, culturelle et religieuse. Un chantier total qu’hélas aucune offre politique n’a porté depuis l’indépendance, et encore plus inquiétant, qu’aucun courant ne porte aujourd’hui.
L’AFRIQUE, NOTAMMENT SON UNITE, EST SACRIFIEE PAR CERTAINS DE SES DIRIGEANTS
Tous les bandits de grand chemin peuvent non seulement entrer sans difficultés en Afrique, mais y mener aussi tranquillement leurs activités criminelles
L’Afrique, actuellement morcelée en micro-Etats dont la plupart sont si pauvres qu’ils ne peuvent subvenir à leurs propres besoins. Et en plus certains Etats sont sous la direction de dirigeants non seulement incompétents et corrompus, mais aussi dépourvus du minimum de patriotisme. Tout cela fait que l’Afrique est ainsi devenue aujourd’hui un réceptacle idéal pour les malfaiteurs de tout acabit.
En conséquence, tous les bandits de grand chemin peuvent non seulement entrer sans difficultés en Afrique, mais y mener aussi tranquillement leurs activités criminelles. L’Afrique, marquée par ses insuffisances et de lacunes diverses, devient vulnérable et perméable sur tous les plans face à ses ennemis. Et cet état de fait la rend ainsi fragile et l’expose à tous les risques. Ce qui fait qu’elle est toujours agressée de toutes parts par des malfaiteurs sans qu’elle ne soit capable ou en mesure de se défendre par elle-même.
Ainsi, les ennemis de l’Afrique et adversaires internes de son unité organique font tout leur possible pour empêcher la réunification du continent. Alors que cette unité de l’Afrique est la voie royale pour elle d’atteindre l’objectif tant souhaité par ses peuples divisés. Au demeurant, l’unité retrouvée de l’Afrique est le gage de sa sécurité, son émergence et développement autonome futur. Mais, malheureusement, les ennemis extérieurs de l’unité de l’Afrique, de connivence avec certains dirigeants, traitres, sont opposés à cette unité. Il s’agit de leurs suppôts, à l’intérieur du continent, qui s’opposent sournoisement à la réalisation de l’unité effective de l’Afrique. Alors que cependant, l’unité de l’Afrique est le plus grand dessein des peuples d’Afrique dispersés.
En effet, les dirigeants égoïstes antiunitaires de l’Afrique, avec leurs tergiversations et dilatoires sur la forme de l’unité et les modalités, ont réussi momentanément à retarder l’avènement de l’unité effective de l’Afrique. Oui, quelques dirigeants africains hypocrites dissimulent à leurs populations leur véritable dessein personnel qui n’est rien d’autre que la conservation de leur trône actuel autrement dit, leurs privilèges. A cet effet, ces dirigeants s’abstiennent hypocritement de dévoiler aux populations tous les avantages et bienfaits attachés à l’unité et qu’elle leur procure. Certes, les antiunitaires ont momentanément réussi à freiner ou ralentir la dynamique unitaire, parce que la plupart des Etats africains sont encore et toujours sous la direction effective de dirigeants non favorables à l’unité africaine. Et, ces dirigeants antiunitaires ne sont autres que ceux qui s’enrichissent illicitement par la corruption au détriment de leurs peuples plutôt que d’oeuvrer inlassablement pour la réunification de l’Afrique. Il faut souligner que certains chefs d’Etat d’Afrique préfèrent trôner inamovibles à la tête de leur micro-Etat plutôt que de se mobiliser et battre pour la matérialisation de l’idéal de l’unité effective de l’Afrique.
Autrement dit, pour la réunification de l’Afrique dans un grand ensemble continental homogène, viable et fort dans lequel les différents peuples africains seraient des citoyens à part entière avec le bonheur. Mais, malheureusement, certains dirigeants poussés par leurs intérêts cupides à se cramponner comme des tiques à leur micro-Etat et strapontin de pouvoir. Et à cet effet, sans état d’âme, ces derniers sacrifient les intérêts des peuples d’Afrique contre les leurs. De tels dirigeants n’adhèrent naturellement, à l’unité africaine que de façade, en dissimulant hypocritement leur opposition foncière à la réunification de l’Afrique. Ces derniers n’envisagent ni n’entreprennent aucune action concrète, sérieuse et honnête en direction des autres et dans le sens de réaliser l’unité africaine, de défendre et sauvegarder les intérêts supérieurs de l’Afrique continentale. La preuve, ces dirigeants-là ne combattent jamais concrètement et résolument les ennemis de l’Afrique.
Et non plus ils ne s’opposent pas aux grandes puissances et multinationales qui exploitent et pillent les ressources naturelles de l’Afrique. Et, c’est la même attitude que ces derniers observent à l’endroit des trafiquants et malfaiteurs de tous bords qui assaillent l’Afrique. Alors l’on constate, au regard de la posture de tels dirigeants qu’ils ne se préoccupent qu’à la consolidation de leur situation économique et sociale présente au pouvoir.
Par conséquent, ils ne sont nullement disposés à faire bloc et s’associer avec les autres pour débarrasser l’Afrique de tous ces malfaiteurs qui y mènent des activités nuisibles, sèment des troubles et la terreur. Et en raison de la pauvreté endémique qui y sévit fortement, certains dirigeants en profitent et tendent à la liquidation et la dévaluation de nos valeurs morales intrinsèques. Et, ils n’hésitent même pas à s’impliquer dans des scandales de corruption, rien que pour s’enrichir et cela aux yeux des populations si démunies. Ces dirigeants-là confinent ou emprisonnent leurs populations dans une pauvreté insoutenable à la place de satisfaire leurs besoins essentiels, comme leur devoir les y oblige. C’est ainsi que les populations, contraintes dans leur état de pauvreté, sont fragilisées, dépendantes et deviennent finalement otages de leurs dirigeants. Cette situation de dépendance des populations permet aux dirigeants en place de s’éterniser au pouvoir.
Ainsi, dans une large mesure, la plupart des dirigeants africains admettent tacitement la présence de la drogue dans leurs pays. Et certains dirigeants, au-delà de s’enrichir par la drogue, aussi observent sans rien faire, une partie de leurs populations, notamment la jeunesse s’adonner à la consommation de la drogue pour s’abrutir. C’est ainsi qu’ils élimineront à petit feu, cette partie de la population des activités saines, productives et de toute activité sociale utile.
FAUDRAIT-IL VRAIMENT RESERVER UN ACCUEIL FESTIF AUX BIENS CULTURELS RESTITUÉS ?
Plusieurs pays africains ont fait part de leur volonté de récupérer leurs œuvres d’art et il semble que la Côte d’Ivoire serait le prochain pays concerné par la restitution
La France vient d’entamer un processus de restitution timide de biens culturels spoliés à l’Afrique durant la colonisation. Sur les 90 000 œuvres officiellement recensées, représentant 90% du patrimoine culturel produit durant l’occupation, seuls 26 ont été retournés notamment au Bénin, ce qui est bien entendu très insignifiant.
Plusieurs pays africains ont fait part de leur volonté de récupérer leurs œuvres d’art et il semble que la Côte d’Ivoire serait le prochain pays concerné par la restitution. Si j’ai tenu à partager cette contribution, c’est parce que je n’ai toujours pas compris l’accueil festif qu’ont reçu les œuvres d’art remises au Bénin. Cette réaction d’allégresse pourrait faire tache d’huile lors des prochaines restitutions. Et bien entendu ce n’est pas une bonne chose du point de vue symbolique pour l’Afrique.
En effet, étant donné qu’au plan juridique, la France reconnaît que les biens restitués appartiennent au continent, que ces derniers ont été déportés illégalement par les autorités coloniales, que l’écrasante partie des œuvres africaines répertoriées restent encore sur le sol français au grand dam des pays concernés, il n’y avait pas de quoi danser, festoyer, manifester une quelconque extase. Ce devait être à mon humble avis un moment solennel de recueillement, d’introspection et une occasion unique de réitérer une demande légitime de restitution de la totalité des biens culturels restants. Evidemment ce n’est pas encore gagné puisque cette attitude de la France reflète un état d’esprit peu convenable exacerbé par une législation tendant à protéger un patrimoine mal acquis.
En effet, l’article 3111-1 du Code général de la propriété des personnes publiques stipule que «les biens des personnes publiques qui relèvent du domaine public, sont inaliénables et imprescriptibles». Plus spécifiquement, la loi du 4 janvier 2002, codifiée à l’article 451-5 du Code du patrimoine, affirme que «les biens constituant les collections des musées de France appartenant à une personne publique font partie de leur domaine public et sont, à ce titre, inaliénables». Il est à rappeler que la même protection concerne aussi les biens mal acquis saisis en France, notamment sur des personnalités étrangères.
Le patrimoine culturel spolié a certainement, au regard de son caractère antique, une valeur historique, culturelle et certainement marchande. S’accrocher illégitimement à une telle manne, tout en annonçant en 2019 l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers non européens, a constitué une erreur de management qui a sans doute sabordé davantage l’image de la France en Afrique. Cette attitude conforte aussi les analystes qui soutiennent que le pays avec un endettement excessif et un déficit budgétaire structurel n’a plus les moyens de sa politique.
La France doit changer son regard sur l’Afrique et la considérer comme une vraie partenaire. Pourtant historiquement, des nations soucieuses de paix ont eu à corriger des erreurs matérielles commises durant leur histoire.
L’Allemagne a, après une première vague de restitution en 2011 et 2014, remis en 2018 à la Namibie, les restes de près de 30 victimes tuées lors d’un génocide sous l’ère coloniale. Elle a aussi restitué à l’Etat américain d’Alaska, une dizaine d’œuvres issues du pillage à la fin du XIXe siècle de tombes appartenant à des populations autochtones et qui se trouvaient dans un musée de Berlin. Elle annonce le commencement en 2022 de la restitution au Nigeria d’œuvres d’art. Israël et l’Allemagne avaient convenu en 2014 de mener des recherches conjointes dans les musées des deux pays pour déterminer la provenance d’œuvres d’art dérobées aux Juifs durant la dictature nazie en vue de leur restitution.
Les Etats-Unis ont restitué au Japon plus de 4000 hectares de terrain situés à Okinawa. La Belgique envisage de déposer début 2022, un projet de loi qui retient entre autres des critères selon lesquels l’acquisition d’un objet doit être considérée comme illégitime en cas par exemple de vente forcée. L’Assemblée générale de l’Onu a adopté en 2018, une résolution tendant à soutenir la restitution de biens culturels à leur pays d’origine. Il est important que certaines actions immédiates soient entreprises au niveau international devant les difficultés notées dans la restitution des biens culturels mal acquis.
Ainsi l’Union africaine gagnerait à prendre en charge ce dossier et à introduire auprès des autorités des pays anciennement colonisateurs, une demande officielle de restitution globale en exigeant des dommages et intérêts. La question devrait interpeller le monde entier dans la mesure où il s’agit d’un patrimoine subtilisé, entaché du sang de la colonisation, qui juridiquement doit revenir à ses vrais propriétaires. A la longue, cette question exacerbe les rancœurs et pourrait menacer la paix internationale. Le problème étant éminemment moral, le point de vue du Vatican, socle religieux de l’Occident, sur la question pourrait peut-être faire avancer le dossier. A l’instar des programmes de contrôle mis en place par la communauté internationale sur des questions importantes comme le nucléaire qui ont une incidence sur la paix mondiale, l’organisation onusienne devrait convaincre ses membres d’aller vers plus de justice et d’équité en confiant par exemple à l’Unesco, une mission de recensement des biens culturels exportés illégalement d’Afrique.
Quant aux responsables des pays spolieurs qui avancent des arguments du genre «les africains ne sont pas en mesure de conserver des œuvres aussi importantes», alors qu’il existe plus de 500 musées sur le continent et qui estiment que ce débat sur les œuvres d’art est dépassé, qu’il existe d’autres priorités ou encore qu’il faut internationaliser le problème en convoquant un sommet regroupant toutes les ex-puissances colonisatrices, ils versent sûrement dans la condescendance, l’irrespect, le dilatoire et la fuite en avant.
Le sort d’un bien subtilisé c’est d’être simplement restitué. Il faut penser aussi à un droit international sur les restitutions et les juristes africains devraient immédiatement prendre en charge cette question et s’organiser pour mieux sécuriser les intérêts du continent. Une plainte gagnerait à être rapidement déposée devant les juridictions internationales compétentes. Les nouvelles générations des pays issues des pays anciennement colonisateurs devraient faire face à leur responsabilité en toute conscience et éviter de perpétuer les erreurs de leurs devanciers.
Le monde les observe. Une question aux lecteurs : qu’est-ce qui resterait des économies occidentales aujourd’hui dans l’hypothèse d’une restitution de tout le patrimoine culturel foncier et financier mal acquis ?
UNE SAISON, BEAUCOUP D’EMBOUTEILLAGES
La Ligue Pro de football va vers une saison 2021/2022 assez particulière, pour ne pas dire mouvementée
La Ligue Pro de football va vers une saison 2021/2022 assez particulière, pour ne pas dire mouvementée.
En effet, de nombreux embouteillages seront notés cette année. Entre la Can et les Locales de janvier, les barrages du Mondial…
La Ligue Pro rencontre ce matin (11h) la presse pour communiquer sur la nouvelle saison de football qui démarre ce week-end avec comme fait marquant une première journée marquée samedi par le derby de la banlieue entre l’As Pikine et le Guédiawaye Fc. Une année de foot cependant qui s’annonce mouvementée avec une série d’événements qui risquent de chambouler le calendrier de la Ligue professionnelle.
Une campagne électorale de 15 jours pour les Locales
D’abord il y a l’organisation de la Can au Cameroun, prévue du 9 janvier au 6 février 2022. Le même mois de janvier on aura droit, en pleine Can, aux élections locales du 23 janvier ; avec une campagne de 15 jours qui débute en principe le 8 janvier, soit à 24 heures de l’ouverture de la Can au Cameroun. Deux évènements politico sportifs qui se chevauchent et qui forcément auront un impact sur les journées de championnat de la Ligue Pro qui a cependant anticipé en annulant pour cette saison la Coupe de la Ligue. La Coupe du Sénégal étant par contre toujours d’actualité.
Problème de service d’ordre, malgré les «stadiers»
Autres conséquences, malgré l’avènement des «stadiers» - pas assez nombreux pour couvrir tous les matchs-, les risques d’avoir un problème de service d’ordre seront réels. Une situation qui va forcément avoir un impact sur la programmation des matchs. Juste après la fin de la Can, calée pour le 6 février, les esprits seront tournés vers les barrages du Mondial en mars. Un rendez-vous important qui va tenir en haleine le «Sénégal du foot». Après ce sera une course contre la montre afin de terminer avant les (éventuelles) élections législatives, avec le mandat des députés qui prend fin en juillet 2022. Suffisant pour en déduire que le mandat du nouveau président Djibril Wade ne sera pas un fleuve tranquille. Du coup, son face-à-face avec la presse ce matin (11h) devrait lui permettre de donner des réponses par rapport à tous ces évènements qui devraient rythmer cette saison assez particulière marquée par une Coupe du monde calée exceptionnellement en novembre et décembre 2022.
PRISE EN CHARGE DE LA PETITE ENFANCE, LES CONSEILS DE MAÏMOUNA CISSEKHO KHOUMA
Les cases des tout-petits font partie, désormais, de l’offre éducative dans ce pays. Mais, elles ont besoin d’un coup de fraîcheur, à cause des bâtiments qui commencent à subir le poids de l’âge. En visite dans ces structures, la directrice de l’Agence de la Case des tout-petits a pris l’engagement de procéder à leur modernisation.
Plus d’un mois après la reprise des cours dans les établissements scolaires, notamment dans les structures de prise en charge de la petite enfance, la Directrice générale de Anpectp a visité des structures d’accueil de cette frange. «C’est une tournée de visite de la rentrée des classes pour voir les conditions de reprise du personnel, de prise en charge des tout-petits et voir si les démarrages sont effectifs. Et cela nous a permis véritablement d’échanger avec les acteurs, notamment les parents d’élèves, mais aussi de faire l’état des lieux, de voir les préoccupations rencontrées par le personnel sur place», explique Mme Maïmouna Cissekho Khouma.
Elle est heureuse d’avoir constaté que tout se passe normalement dans ces structures. «Nous avons vu que le personnel pédagogique et le personnel d’appui sont là sur place ; les démarrages sont effectifs et ils s’acquittent convenablement de leur tâche. Les enfants sont pris en charge dans les conditions sécuritaires idoines et nous allons le renforcer», se félicite la directrice de l’Agence nationale de la Case des tout-petits (Anpectp).
Cette visite a été marquée par des remises symboliques de chaises, tables et fournitures scolaires. Mme Khouma a promis d’améliorer la prise en charge et les conditions de travail, après avoir recueilli les doléances du personnel. «Nous avons noté les préoccupations soulevées et, une fois à l’agence, nous allons stabiliser tout cela et ensemble, nous allons apporter les solutions avec l’appui de la communauté et aussi les collectivités territoriales qui sont engagées dans ce travail», promet la Directrice générale, qui a appelé les parents à amener leurs enfants dans les structures de Développement intégré de la petite enfance (Dipe). «Le Dipe, c’est la protection, l’éducation, la santé la nutrition. Donc il est important aujourd’hui et ça va de pair avec l’autonomisation des femmes. Donc, nous appelons les parents à amener leurs enfants. Ils sont pris en charge dans de très bonnes conditions», appelle Mme Khouma. Mme Yacine Diop, la directrice de la Case des tout-petits d’Ouest-Foire, demande la réhabilitation de certains bâtiments qui datent de 2004 et la dotation de nouveaux matériels didactiques. «On est ravi de voir la Directrice générale parce que ça nous a permis de faire le tour des problèmes que nous avons et également, nous attendons des solutions pour les résoudre», suggère-t-elle.
Il faut noter que Mme Maïmouna Cissekho Khouma et sa délégation ont sillonné les cases des tout-petits de Ouakam et Ouest-Foire, l’école maternelle des Hlm Grand Médine, l’Ief des Parcelles Assainies.
LE MYSTÈRE DU CRASH DE L’AVION DE SENEGAL AIR LEVÉ LE 25 NOVEMBRE
Ça fait 6 ans d’attente. Les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire
Que reste-t-il du crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015 ? Juste un épais mystère que le Bea et la justice n’ont jamais réussi à percer : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique. 6 ans après la tragédie, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal le 25 novembre prochain.
Ça fait 6 ans d’attente. Les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire. Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce 25 novembre.
Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain.
A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris.
Dans ce cadre, la justice française a envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française. Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie.
C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda.
L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale. Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais.
Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil. A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène. Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba.
Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.