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24 juin 2025
COMMENT OPTIMISER LES CHANCES DE TOMBER ENCEINTE ?
Lorsque la glaire est de mauvaise qualité cela peut réduire grandement les chances de concevoir une grossesse : une glaire infectée ; trop acide ; insuffisante ; présence d’anticorps anti spermatozoïdes.
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Dr Doudou SAGNA |
Publication 12/09/2021
La glaire cervicale ou mucus cervical est produite par des glandes situées au niveau du col de l’utérus, sous l’effet du taux d’œstrogènes (hormone produite par les ovaires). Son rôle principal est de faciliter le passage des spermatozoïdes dans l’utérus pendant la période ovulatoire dite féconde.
L’aspect et la composition de la glaire
L’aspect et la composition de la glaire changent au cours du cycle menstruel. À distance de l’ovulation, la glaire est peu abondante, épaisse et agressive sur les spermatozoïdes, empêchant leur pénétration dans l’utérus. À l’approche de l’ovulation la glaire cervicale devient fluide transparente et ressemble au blanc de l’œuf, elle s’étire sur 6 à 8 cm lorsqu’elle est placée entre l’index et le pouce (c’est la bonne glaire).
Elle n’a aucune odeur particulière, son ph basique est bénéfique pour la survie des spermatozoïdes.
Le rôle de la glaire
Les spermatozoïdes émis lors du rapport sexuel n’ont pas de pouvoir fécondant, ils acquièrent la capacité de féconder un ovule lors de leur passage dans la glaire cervicale riche en protéines et sels minéraux. C’est le phénomène de la “capacitation des spermatozoïdes par la glaire”.
À distance de l’ovulation la glaire cervicale bloque la pénétration des spermatozoïdes par un maillage serré des filaments qui la compose. Pendant la période ovulatoire (aux alentours de l’ovulation) la glaire devient moins épaisse, filante, abondante et laisse passer les “bons spermatozoïdes” capables de féconder l’ovule, mais aussi bloque les “mauvais spermatozoïdes” qui sont défectueux, à l’entrée de l’utérus.
Anomalies de la glaire
Lorsque la glaire est de mauvaise qualité cela peut réduire grandement les chances de concevoir une grossesse : une glaire infectée ; trop acide ; insuffisante ; présence d’anticorps anti spermatozoïdes.
Le Test post coïtal de Hühner
C’est un examen proposé au couple pour évaluer la qualité de la glaire cervicale.
Comment améliorer la glaire
SI vous prenez un médicament comme le citrate de clomifene (inducteur d’ovulation), il faut envisager d’ajouter un médicament œstrogénique pour améliorer la glaire cervicale.
Éviter le Tabagisme (le tabac à un effet anti-œstrogénique donc altère de la glaire cervicale) ;
Éviter les produits cosmétiques à composante acides
Éviter le contact prolongé avec les pesticides et les produits phytosanitaires.
Traiter les infections vaginales (une cervicite)
En période péri-ovulatoire :
Évitez de consommer des aliments et boissons acides ;
Éviter d’introduire dans le vagin des corps étrangers à composante acide ;
Utiliser de préférence de l’eau simple ou des solutions intimes à ph alcalin.
En cas de mauvaise qualité de la glaire, le médecin peut vous prescrire un traitement local à base d’œstrogène ou l’administration de petites doses d’hormones Fsh.
En cas de glaire hostile aux spermatozoïdes, une insémination intra utérine est proposée au couple.
Dr Doudou SAGNA
Gynécologue
JOURNAL D’UNE CONFINÉE, PAR ANNIE JOUGA
DAKAR ET LA RAOULTMANIA
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - C’est terrible combien ce satané C. rapproche ! Et il se rapproche aussi, il nous cerne tel un étau qui se resserre autour de nous. Le geste d’amour a changé de sens
#SilenceDuTemps - « Tu sais, ta femme je la connais bien, et même depuis plus longtemps que toi ! », ai-je volé d’une conversation entre la grande sœur et son complice Viou qui ne m’avait jamais vue sous cet angle-là je suis sûre, persuadée que dans notre tête-à-tête qui dure depuis des dizaines d’années, ah lala, il pensait avoir l’exclusivité !
Eh bien non ! Mémé Lolo l’a mouché, jouant à fond comme elle aime et sait bien le faire, la carte de la « grande sœur » ! Eey, si elle n’était pas là…
Me rappelant le fond de leur conversation autour du style, de mon doux entêtement à écrire ces chroniques, ce qui ne la surprend pas contrairement à Viou qui découvre… Quand je disais dans une des dernières chroniques « quand ils pensent que l’on passe à gauche comme ils veulent… »
Charles de Praia me fait remarquer lors de nos échanges « of the record » que Viou est au cœur de mes chroniques, ce qu’il semble apprécier. Il rajoute même, pour qu’il ne soit pas juge et parti : « il devrait être le dernier à te lire, loool ».
Trop de pages à vérifier et donc je vais lui faire confiance.
Surprise par cette observation que je n’ai ni cherchée, ni remarquée, probablement normal dans ce confinement d’amoureux !
Je continue néanmoins comme s’il n’avait rien vu, rien dit … Je me souviens du coup des longues lettres que j’écrivais à Mamina quand j’étais étudiante, à l’époque pas de téléphone à la maison, encore moins de cellulaire, pas de WhatsApp, ni de FaceTime, ni ni …, mais le timbre-poste ! Qui se souvient du plaisir de recevoir une lettre qui ne soit ni celle du banquier ou autre administration mais bien la lettre avec l’adresse écrite d’une main connue et à l’encre !
Je disais tout à l’heure longue lettre, pire encore je racontai tout ce que je voyais et qui je savais devait la rassurer. J’écrivais quand j’étais dans le métro, le bus. Un coup avec un stylo bleu, puis des heures après un stylo rouge, bref … des lettres colorées dans tous les sens et jamais elle n’aura su que par manque de moyens j’ai dîné de Som’bi (riz au lait), j’ai appris à manger du Quaker que je n’aimais pas et appris à aimer par la force des choses. Jamais elle n’aura su que j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour de la première fête des mères passée seule au fond de mon lit !
Ces lettres-là, je sais qu’elle les a partagées avec son entourage et qu’elle les a gardées longtemps.
Histoire de Som’bi ? Et si on en parlait ! Tout le monde a, je suis sûre, une petite histoire à raconter autour ce met que l’on sert en temps de dèche ? Bizarre car de l’autre côté de l’océan, c’est un dessert comme un autre agrémenté à la vanille en brin, au chocolat, aux zestes de citron …
Ici c’est dans les jours de difficulté qu’on le sollicite, à l’époque avec du lait concentré sucré. Le fameux ! Celui que vos parents vous imposent des soirs, des années durant sous prétexte qu’ils construisent et que donc … Celui de mon amie Marie, jusqu’à l’en dégoûter aujourd’hui... L’objectif de vie des parents qui nous forge malgré tout.
Les batailles et thèses savantes ou non autour du virus, son origine, son traitement. J’entends beaucoup d’avis, des supputations, des montages incroyables. J’avoue très modestement que je préfère regarder tout cela avec beaucoup de recul parce que si peu armée pour tout apprécier et j’attends le moment où tous ou presque se mettront d’accord, le moment où le (les) traitement (s) seront disponibles pour tous. Il me paraît si hasardeux de se faire « un film » sur le sujet surtout à travers ce que l’on veut ou ne veut pas nous dire.
Jour 26
Ce matin depuis mon canapé anti-C j’entends Odile dans la cuisine venue pour son jour de la semaine, se lancer dans une grande tirade en ouolof. Intriguée, personne ne répondant à son interpellation, je lui demande si tout va bien, persuadée qu’elle parlait seule, qui sait avec ce malin C.
Elle accueillait Angèle, la nounou formidable de Djélika, arrivée dans la maison sans que je ne l’entende pour faire la lessive à la machine ! Elle est ivoirienne, ne pige pas grand-chose au Ouolof de tata Odile comme elle l’appelle gentiment et la regarde un peu éberluée ! Dialogue de sourds ? Non, en fait la mère Odile qui défend son territoire de maître des lieux (cuisine et plus d’ailleurs) lui faisait comprendre que le samedi, difficile d’être deux dans la cuisine, surtout aujourd’hui où elle fait un super « Supp’U kandia » qui va faire saliver quelqu’un qui n’aura hélas pas d’autre choix que de se régaler en lisant … ce passage ! Grand éclat de rire de tout le monde, c’était une vanne en ouolof de Odile …. Dit-elle, je ne la crois qu’à moitié car c’est une manie de « cuisinier » quand ils sont derrière les fourneaux.
Viou ne supporte pas d’avoir quelqu’un dans ses pattes lorsqu’il fait la vaisselle et il la fait depuis tous ces temps de C. Quand je fais la cuisine, pas touche aussi ! Normal d’être jaloux de son territoire et de le défendre. Et toi ?
Cousin Raoult, eh oui ici on se l’est approprié et j’espérai le moment où quelqu’un dirait : « je l’ai croisé, j’étais à la maternelle avec lui, c’était mon voisin … ».
Mbokka Raoult de Djoloff, et bien j’ai trouvé mieux !
Mon amie d’enfance, Maimouna de Paris, grandie à Dakar, me raconte il y a quelques jours lorsque nous prenions de nos nouvelles que Raoult père lui a sauvé la vie. Hospitalisée enfant à Principal, les médecins se désespéraient de son état. Dr Raoult avait une solution : lui faire prendre de l’altitude en avion. Deux à trois vols, lui ont raconté ses grandes sœurs, et en tant que médecin militaire ce fut aisé. Sûr que tous à l’hôpital ont crié au miracle, la famille surtout. Aujourd’hui, impossible de savoir exactement de quel traitement il s’agissait. La mémoire étant sélective, on gardera uniquement qu’elle en est sortie guérie !
Cousin Raoult lui, n’étonne pas vraiment ici avec son traitement si controversé Ah ! quelle ironie du sort cette chloroquine …
Dans mon enfance, mon adolescence, mon souvenir en est meurtri tant elle aura emporté quelques jeunes filles de mon entourage, sœur, amie, voisine … par excès et aujourd’hui, elle sauve des vies. Le monde à l’envers !
Ne plus rendre visite, ne pas serrer la main, s’éloigner d’un mètre, deux, bientôt trois mètres ? … Le geste d’amour a changé de sens.
Restons chez nous !
Jour 27
Je n’avais pas parlé avec mon amie Geneviève de Marseille, celle qui m’a collé le virus de la chronique de C., depuis quelques temps malgré nos regards croisés à travers nos chroniques. Ce matin nous avons longuement échangé bien entendu sur nos quotidiens, comment ils sont attendus, lus, partagés, commentés … Elle propose de « piquer » un morceau d’une mes chroniques dans lequel elle se retrouve et qu’elle souhaite intégrer dans les siennes. Cela me plaît bien ! Lorsque je lui raconte qu’une petite sœur amie, Aicha de Bamako, se réjouit de mieux me découvrir tous les soirs avec mes posts, et à qui j’ai gentiment dit « prends garde à toi, la romance n’est pas loin … Geneviève s’entendait parler.
C’est terrible combien ce satané C. rapproche ! Et il se rapproche aussi, il nous cerne tel un étau qui se resserre autour de nous ; déjà cousins, parents proches d’amis … sont concernés par cette maladie. Que nous réserve-t-il donc ? Et grâce à la recherche, la technique médicale, on en guérit.
Et voilà que ce qui me paraissait plus que nécessaire devient enfin obligatoire, le port du masque. Il était temps, vais-je dire, et il faudra pouvoir en avoir en quantité, qualité …et surtout apprendre à le porter. Mieux, il est également prévu la généralisation des tests ? Je ne sais pas vraiment ce que cela veut dire et comment va-t-on faire, attendons demain pour être édifié mais les cas communautaires font peur à l’autorité qui resserrent les mesures.
Aujourd’hui dimanche, je suis allée avec Djélika et … Viou dans un mini jardin près de la maison, au bord de l’eau. Nous n’avons pas croisé grand monde, quelques gardiens devant les immeubles, dépassé quelques rares joggeurs, marcheurs, bien moins que de coutume, quelques rares voitures, motos et très peu de gens masqués !
Ce chemin, bien connu fait partie de notre parcours de randonnée. Gorée est là bien au large, le temps clair, la mer calme, sur la plage une poignée de lutteurs à l’exercice. La « petite » est heureuse de marcher, de courir sur le gravier qu’elle découvre et qui fait un bruit sous ces baskets, qui la fait sourire. Nous avons comme mission de l’épuiser ! Déjà un peu plus tôt sur la terrasse, nous avons fait des longueurs, elle adore et là elle était curieuse et s’en amuse de son ombre qu’elle découvre dans un sens, la cherchant dans l’autre ! Elle est rieuse notre petite Djélika.
Notre mini jardin est sympathique et surtout bien proche de la maison mais après cent va et vient au rythme des petites baskets de mademoiselle, ça fatigue et n’osant pas nous asseoir sur les bancs …
Et pour couronner le tout, je suis encore rattrapée par cette espèce de rhinite qui ne me quitte pratiquement plus depuis 4/5 mois. Alors courir après un petit bout, porter un masque quand le nez coule… épuisée je le suis et cette chronique victime finit par me torturer
Demain sera un autre jour.
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.
"Je pars", le récit qui semble inspiré du mois que la jeune femme avait passé en dehors de tous les radars en janvier 2021, sortira le 4 novembre prochain
Diary Sow, portée disparue pendant un mois au début de l’année 2021, va publier chez Robert Laffont un roman inspiré de son histoire. Intitulé Je pars, ce dernier narre « le destin d’une jeune fille à la recherche d’elle-même, sur fond de drames familiaux ». Une autofiction légèrement modifiée, dans laquelle Diary Sow raconte la fuite d’une dénommée Coura, partie de Paris pour rallier le Sénégal un scénario largement inspiré de sa propre disparition.
L’affaire avait fait grand bruit. En janvier dernier, Diary Sow, une étudiante sénégalaise de 20 ans inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée Louis-le-Grand, disparaissait des radars. Une évaporation qui n’avait pas manqué de grandement inquiéter son pays d’origine, d’où était née une vaste campagne visant à retrouver la jeune femme. C’est justement au cœur du Sénégal que cette dernière était subitement réapparue, un mois après l’ouverture d’une enquête pour « disparition inquiétante » en France.
Diary Sow était connue dans son pays, avant même sa disparition, comme l’autrice d’un premier roman, Sous le visage d’un ange (L’Harmattan), paru en janvier 2020. Elle y racontait les aventures d’une femme-enfant tiraillée entre traditions et modernité, qui fugue.
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MANGUE DE CASAMANCE, DÉFAUTS ET DÉFIS D'UNE FILIÈRE
Exportations bridées, industrie de transformation balbutiante, la mangue de Casamance semble laissée à elle-même. De grandes quantités continuent de pourrir à même le sol dans des vergers, essentiellement traditionnels, toujours en lutte contre la mouche
C’est l’une des plus grandes zones de production de mangue au Sénégal mais au potentiel très peu exploité. Exportations bridées, industrie de transformation balbutiante, la mangue de Casamance semble laissée à elle-même. De grandes quantités continuent de pourrir à même le sol dans des vergers, essentiellement traditionnels, toujours en lutte contre la mouche des fruits.
Les acteurs locaux ne désespèrent pas pour autant. Producteurs, acheteurs, exportateurs, transformateurs… Tous entretiennent l’espoir du développement de la filière. Mais il faut d’abord répondre aux diverses questions de l’heure qui ralentissent l’envol du secteur dans cette partie du Sénégal.
Découvrez dans ce grand reportage les défauts et défis de la filière mangue de Casamance.
LA CHARGE SALEE DES CADRES DE PASTEF AU GOUVERNEMENT
La flambée des prix des denrées de première nécessité préoccupe le Mouvement national des cadres de Pastef (Moncap).
La flambée des prix des denrées de première nécessité préoccupe le Mouvement national des cadres de Pastef (Moncap).
En conférence de presse jeudi, les camarades de Ousmane Sonko ont fustigé cette décision du gouvernement qui «expose la majorité des populations rurales et urbaines à un désarroi total». Pour le cas de l’huile, les cadres patriotes qualifient d’«incongruité» les propos du directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo, qu’ils rapportent : «L’huile d’arachide se trouve plus chère que les autres qui se trouvent sur le marché.
Et à chaque fois, nous avons une cohabitation entre l’huile d’arachide.» Pastef de répliquer : «L’explication est simple : les turbines des usines de la Sonacos qui lui permettaient de produire et de vendre même le surplus d’électricité ne fonctionnent plus. Aujourd’hui, l’entreprise est alors obligée d’acheter de l’électricité auprès de la Senelec. Ce qui renchérit le produit qui devient non compétitif face à l’huile importée.»
Concernant le sucre, les Sénégalais «comprendront difficilement qu’il soit plus cher au Sénégal qu’en Gambie alors que le Sénégal, contrairement à son voisin, dispose d’une usine de fabrication, la Css, à qui on autorise aussi(une grosse aberration) d’importer du sucre», ont analysé les cadres de Pastef. Au même moment, relèvent-ils, l’Etat octroie des «quotas d’importation faibles aux commerçants, les empêchant ainsi d’approvisionner correctement le marché national».
Pour les camarades de Sonko, cette flambée des prix démontre «une absence de politique d’industrialisation permettant de transformer les produits comme l’arachide qu’on est ainsi obligé d’exporter en Chine ou en Turquie, ou de renforcer notre tissu industriel par la diversification des acteurs en cassant les situations de monopole, notamment dans le secteur du sucre».
L’AUTRE BATAILLE DES LOCALES
le Pds et ses alliés, et Yewwi askan wi de Sonko, Khalifa Sall et autres vont aussi devoir être départagés après leurs divergences profondes qui ont abouti à leur séparation
L’opposition n’a qu’un ennemi commun : Macky Sall et sa coalition. Mais l’autre enjeu de ces locales réside dans le fait que le Pds et ses alliés, et Yewwi askan wi de Sonko, Khalifa Sall et autres vont aussi devoir être départagés après leurs divergences profondes qui ont abouti à leur séparation.
Macky Sall va faire face à deux grandes coalitions au moins : Yewwi askan wi (Yaw) avec Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Pur, Gakou, Aïda Mbodj et Cie, mais aussi celle des Wade, de Pape Diop, Decroix, du Crd et Jotna, qui n’a pas encore de nom. Il y a aussi celle de Gueum sa bopp qui, pour le moment, n’a pas pris une décision officielle, même si son leader, Bougane Guèye Dany, a annoncé qu’elle ira aux Locales sous sa propre bannière. A côté de leurs ambitions de détrôner la majorité présidentielle, il y a une guerre des coalitions. D’autant plus que le Pds et ses alliés ont quitté les discussions autour de la coalition devenue Yewwi askan wi avec fracas. Si le Pds a boudé Sonko et Cie pour «des points de désaccord qui n’ont pas été résolus» et des «jeux de l’ombre ainsi que des détours et subterfuges inutiles», Mamadou Diop Decroix, lui, a fait part à Khalifa Sall de «fortes réserves quant à la méthode» qui empêche son parti de «s’associer à l’initiative». Tandis que Pape Diop a indiqué au leader de Taxawu Senegaal sa décision de ne pas rejoindre la coalition parce qu’il «n’a été associé ni de près ni de loin aux discussions qui ont jeté les bases de cette coalition», considérant que «ce qui se fait sans lui se fait contre lui». Que le Pds, Bokk gis gis et Aj se retrouvent, cela ne surprend pas puisqu’ils ont en commun d’avoir cheminé ensemble à des élections. Il ne devrait pas y avoir d’ailleurs d’obstacles majeurs puisque les trois, avec Tekki qui est membre du Crd, sont allés ensemble aux dernières Législatives et ont pu obtenir un groupe parlementaire. Pape Diop semble même avoir vendu la mèche en informant Khalifa Sall «des discussions engagées initialement avec la direction du Pds» dans le sens d’une collaboration.
La bataille entre Yaw et les autres oppositions
Ces Locales seront aussi un affront à laver entre Yaw et le Pds et ses alliés. Il est vrai qu’entre-temps les Libéraux ne se sont pas pesés, comme lors de la Présidentielle de 2019. Mais cette coalition pourrait, dans certaines localités, réduire ou compromettre les chances de Sonko, Khalifa Sall et autres. Si, bien sûr, Abdoulaye Wade et son parti bénéficient toujours de la fidélité de leur électorat. Parce qu’il ne faut pas oublier que le mot d’ordre d’abstention de Wade en 2019 a, sans doute, pesé sur la balance, se révélant une donne qui a participé à la réélection de Macky Sall. Alors que le «Pape du Sopi» et son fils avaient l’occasion en or d’envoyer celui qu’ils considèrent comme leur bourreau à la retraite ou tout au moins au second tour. L’allégeance du leader de Pastef qui a interrompu sa campagne électorale n’y a rien fait. Wade a préféré le protocole de Conakry et pense aussi à l’avenir de Karim. Mais alors que pèse encore le Pds ? Tout se saura le 23 janvier 2022. Ce sera une victoire ou une défaite qui départagera les deux grandes coalitions de l’opposition. Surtout que, soupire-t-on, les négociations entre Sonko, Khalifa et Cie et le Pds ont échoué à cause d’une querelle de leadership, de préséance et de représentativité.
Les premières contestations qui ont découlé de l’annonce de cette grande coalition présageaient de la complexité de l’initiative. Bougane Guèye Dany qui a claqué la porte définitivement mardi - après avoir signé la charte sous réserve - comme Thierno Bocoum, le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) et la coalition Jotna avaient dénoncé des négociations «pas du tout inclusives». Et en réalité, c’est aussi l’une des raisons de la colère de Decroix. «Le principe d’égale dignité, même si les uns et les autres sont de poids électoral différent, doit être constamment préservé pour mettre à l’aise tous celles et ceux qui veulent prendre part au combat pour une alternative réellement crédible», soutient-il pour indiquer que cela doit être le cas pour le «nouveau pôle oppositionnel» qu’il théorise. Et c’est la coalition électorale lancée hier «au terme d’échanges pragmatiques et profonds», et «fondée sur le réalisme, la transparence, l’équité et l’intérêt supérieur des citoyens».
Le Pds et ses alliés ambitionnent de présenter des listes de candidats «dans tous les départements, villes et communes de l’étendue du territoire national». Tout comme Yewwi askan wi qui, dans sa charte, s’engage à «présenter une liste unique dans chaque commune, ville et département du Sénégal». Cependant, pour Sonko, Khalifa et leurs camarades, «chaque parti ou mouvement signataire (doit s’abstenir) de présenter ou de soutenir une liste concurrente à celle de la coalition». Mais alors les deux grandes coalitions de l’opposition pourraient faire l’affaire de la majorité, si et seulement si elles ne s’accordent pas sur le même principe de ne soutenir, pour l’une ou l’autre, que les listes de l’opposition. Et la plaie est si béante qu’un tel pacte serait illusoire. Tout comme, selon Pape Diop, il est «illusoire d’avoir un cadre unique regroupant toute l’opposition», parce que «la mise sur pied d’une coalition est une chose et que la nécessité de parvenir à des investitures consensuelles en est une autre». La petite pique du leader d’Aj à l’émission matinale Bët set de Seneweb, jeudi, a ainsi lancé les hostilités. Un défi aussi. «Askanou senegaal ken duko yewwi. Mooy yewwi boppam (Personne ne peut libérer le Peuple sénégalais à sa place)», a dit Decroix.
L’unité aux Législatives compromise ?
Le scénario des coalitions de l’opposition pourrait rendre davantage compliquée l’unité de l’opposition aux prochaines Législatives qui auront lieu 6 mois après les Locales. Et l’autre objectif d’imposer à Macky Sall la «cohabitation» dépendra justement de cette unité qui avait fait défaut à l’opposition en 2017. Pour Pape Diop, «il serait hypothétique et dangereux pour l’opposition d’avoir un cadre unique aux Locales pour, ensuite, le voir se disloquer en direction des scrutins législatif et présidentiel». Mais Yewwi askan wi y croit. Elle prend «solennellement» l’engagement de «poursuivre la dynamique unitaire aux élections législatives de 2022 afin de redorer l’image de l’Assemblée nationale en restaurant ses véritables fonctions de législateur, de contrôle de l’action du gouvernement et d’évaluation des politiques publiques», de «restaurer l’état de droit et les libertés démocratiques en abrogeant toutes les lois liberticides et anti-démocratiques visant à confisquer la volonté populaire». Mais surtout, la coalition Yaw entend présenter et voter des propositions de lois «permettant à tous les leaders politiques de jouir de leurs droits civiques et politiques arbitrairement confisqués par le pouvoir en place». En clair, le rétablissement de Karim Wade - qui n’est plus membre de la coalition - et de Khalifa Sall. Mais les désaccords profonds pourraient-ils recoller les morceaux ?
«ALPHA CONDE DOIT SIGNER SA LETTRE DE DEMISSION»
Le conseil de Umaro Sissoco Embalo à son ex-homologue guinéen
Acter son départ définitif du pouvoir : C’est ce que le chef de l’Etat bissau-guinéen attend de son ancien homologue de la Guinée. Umaro Sissoco Embalo, qui s’est entretenu avec l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique, développe ce point de vue en aparté, en indiquant que Alpha Condé «doit signer sa lettre de démission».
Ainsi, le coup de force intervenu dimanche dernier en Guinée fait réagir pour la première fois le Président bissau-guinéen. Umaro Sissoco Embalo, qui n’entretenait pas de bons rapports avec son homologue et voisin de la Guinée, Alpha Condé, a soutenu qu’il s’active pour faire libérer Alpha Condé. Se disant par principe opposé aux coups d’Etat, M. Embalo dira aux confrères de l’hebdomadaire parisien : «On ne s’aimait pas, mais je suis consterné par ce qui est arrivé. Les images qui ont circulé ne sont pas acceptables et cela m’attriste. Nous étions en désaccord sur presque tout, mais il est mon grand-père.»
Avant d’ajouter : «Sitôt après les évènements, je me suis immédiatement occupé du sort de Alpha.» Le Président Embalo a aussi fait état d’un échange téléphonique qu’il a eu avec le dirigeant ghanéen, Nana AkufoAddo, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), afin de plaider en faveur d’un communiqué de l’organisation sous régionale condamnant le putsch de dimanche dernier.
Exaspéré par la fermeture des frontières de la Guinée avec ses voisins, Umaro Sissoco Embalo n’avait pas manqué de s’en prendre à son homologue guinéen au sommet de la Cedeao tenu en juin dernier à Accra. Le Président Embalo déclarait en substance : «Je regarde ici, mais personne ne comprend parce qu’il n’y a pas de guerre entre le Sénégal et la Guinée. Du fait de l’esprit d’amitié au sein de la Cedeao, nous devons dire la vérité au Président Alpha.»
Poursuivant son propos, le dirigeant bissau-guinéen précisait : «Il n’avait pas le droit de fermer les frontières avec le Sénégal, la Guinée Bissau et la Sierra Leone. Je n’enverrai jamais des ministres pour signer ces types d’accords.» Aujourd’hui, cette situation n’est plus de mise.
L’ETAT CONDAMNE A PAYER 117,926 MILLIONS DE FRANC
CONTENTIEUX, Le Pr Abdoulaye Sakho et Cie obtiennent gain de cause
L’Etat du Sénégal continue de payer la gestion désastreuse de l’affaire des anciens membres du collège des délégués de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), chassés de manière cavalière sans paiement de leurs indemnités.
Selon notre source, après une première condamnation chiffrée à des centaines de millions de francs Cfa, Me Ousmane Sèye, qui défend les plaignants, vient encore d’obtenir une condamnation de l’Etat. Lors de l’audience, la robe noire réclamait des intérêts de droit. Il avait assigné l’agent judiciaire devant la troisième Chambre civile ce 8 septembre 2021.
En rendant sa décision, le Tribunal a rejeté le moyen de l’Etat tiré de la déchéance de l’action comme mal fondé pour ensuite le débouter de son opposition au décompte d’intérêts de droit.
CES GOULOTS D’ETRANGLEMENT QUI INFLUENT SUR LA POLITIQUE ALIMENTAIRE DU SENEGAL
Forte dépendance de l’extérieur, covid-19, fragilisation des exploitations familiales…
L’institut Panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le Développement (CICODEV Afrique) a organisé hier un atelier de restitution de l’étude sur l’état des lieux des politiques alimentaires au Sénégal. A cette occasion, il a été relevé les principaux goulots d’étranglement qui influent sur les orientations du gouvernement en matière de sécurité alimentaire. Des recommandations ont été formulées pour changer la donne.
«CICODEV Afrique» avait commandé une étude sur l’état des lieux des politiques alimentaires au Sénégal. L’objectif visé, selon son Directeur Amadou Cheikh Kanouté, est de comprendre l'environnement des politiques alimentaires au Sénégal, la cohérence et la coordination qui existent entre les différents programmes et projets guidés vers les questions alimentaires afin d'identifier des pistes pour introduire des réformes favorables à des politiques alimentaires orientées vers la souveraineté alimentaire. Lors de la présentation du rapport hier, il a été indexé de prime abord la forte dépendance aux importations de denrées alimentaires.
L’étude révèle d’ailleurs qu’en 2018, le Sénégal a importé 1 984 531 tonnes de céréales réparties comme suit : 50% concernant le riz (997 280 tonnes); 30% pour le blé (soit 604 498 tonnes) et 20% des céréales (le maïs et le mil). Elle fait état également de la prédominance du riz qui supplante les céréales locales dans les modes de consommation. «En 40 ans, la consommation de riz brisé a augmenté de 1000%(RCSA, 2017) », apprend-on. Pendant ce temps, la production céréalière couvre 68,6% des besoins évalués à 2 909 307 tonnes en 2018, soit un gap de 1 000 000 de tonnes. L’étude souligne aussi que le panier de la ménagère sénégalaise (céréales, huiles, poissons, viandes et légumes) est composé aux 3/4 de produits alimentaires issus des exploitations familiales. Pour autant, regrette-t-elle, ces exploitations familiales sont fragilisées par l’insécurité foncière avec le développement de l’agrobusiness ; la dégradation des terres agricoles ; la forte dépendance de l’agriculture familiale aux aléas climatiques ; le manque de cohérence des politiques agricoles ; et les modes de consommations extraverties (préférences des produits importés ; etc. Etla pandémie de Covid19 ne facilite pas les choses. En effet, d’après les chercheurs de CICODEV Afrique, les incidences de la crise sanitaire risquent de mettre en péril le système alimentaire.
LA POLITIQUE DE L’ETAT DECRIEE
En outre, l’Etat du Sénégal a été critiqué du fait de son manque de cohérence dans les politiques mises en œuvre. A en croire le document parvenu à la rédaction, les politiques agricoles et alimentaires du Sénégal continuent de souffrir d’un déficit de cohérence, perceptible à l’échelle du secteur agricole et de ses sous-secteurs. Avant d’indiquer que les cultures végétales jouissent d’une attention prioritaire au détriment de l’élevage et de la pêche, sans pour autant répondre à un objectif politique précis.
Et que les investissements consentis dans les infrastructures de pêche et d’élevage sont faibles et leur gestion inefficiente, souligne le rapport qui relève dans la foulée une absence de politique spécifique à la sécurité alimentaire et nutritionnelle qui nuit à la prise en compte de son caractère multisectoriel et les chevauchements des actions dans leur opérationnalisation. Il a été noté également beaucoup de facteurs de blocage qui vont du déficit d’intégration des différents acteurs aux options orientées vers des modes de production à caractère productiviste et destructeur de l'environnement ; en passant par les difficultés d’accès aux facteurs de production, en l’occurrence la terre, l’eau, le matériel agricole et les intrants. Sans compter les difficultés d’accès à un marché suffisamment ouvert pour l’écoulement des produits de l’agro écologie ; l’absence de contrôle de l'introduction de certaines technologies qui peuvent devenir, à long terme, néfastes pour les lieux de la production agricole et pastorale ; et le faible niveau de centralisation, d’organisation et de diffusion des bonnes pratiques agro écologiques.
RECOMMANDATIONS
Par ailleurs, il faut noter que l’étude a prévu des priorités d’action pour aller vers des politiques alimentaires durables. Il s’agit d’emblée, sur le plan politique, de renforcer la volonté et l’engagement des autorités politiques à mettre l’alimentation au cœur des stratégies territoriales et locales de développement; de procéder à des réformes agraires pouvant permettre aux producteurs d’accéder à la terre; de promouvoir et vulgariser un ensemble de lois à caractère décentralisé afin de donner un rôle plus actif aux collectivités territoriales (les maires en particulier) dans le développement des systèmes alimentaires locaux durables ; de mener un plaidoyer en faveur de la mise en place d’un « fonds dédié à la production alimentaire locale et nationale » …
Sur le plan social et économique, l’étude suggère d’accroître la sensibilité et l’engagement des consommateurs pour lutter contre la dépendance alimentaire et réduire les importations, ainsi que les revenus des producteurs en mettant en place des circuits de distribution courts. Il est recommandé aussi de mettre en place des unités industrielles pour la transformation des matières premières issues des exploitations familiales ; de développer des stratégies pour des infrastructures de stockage et de protection des récoltes ; et d’encadrer l’exploitation des ressources forestières non ligneuses.
Sur le plan technique et de la recherche, l’étude recommande de travailler à la production et à la diffusion de normes de contrôle de qualité pour encadrer la production alimentaire. Aussi, elle préconise de promouvoir des systèmes de certificationpour accompagner le développement des filières et des chaînes de valeur ; de renforcer la recherche sur les modalités de la gestion intégrée des ressources; de soutenir la recherche agricole et technologique et de mettre en place des stratégies et des systèmes de valorisation de la documentation disponible.
ALIOUNE TINE RECADRE LES ACTEURS POLITIQUES
La récurrence des coups d’Etat constitutionnels et militaires en Afrique de l’Ouest a fait réagir le comité scientifique d’Afrikajom Center que dirige Alioune Tine
Réuni pendant deux jours à Saly, le comité scientifique d’Afrikajom center a adopté une résolution dans laquelle il exige des acteurs politiques le respect des règles de la démocratie, de l’état de droit, des droits humains et de la bonne gouvernance en Afrique.
La récurrence des coups d’Etat constitutionnels et militaires en Afrique de l’Ouest a fait réagir le comité scientifique d’Afrikajom Center que dirige Alioune Tine. Dans une résolution qu’il a adoptée hier au terme de son conclave à Saly, Afrikajom Center a condamné avec la dernière énergie toute prise et/ou conservation du pouvoir par des voies inconstitutionnelles, notamment par la force, la manipulation des textes constitutionnels ou par la fraude électorale. Autrement dit, Alioune Tine et ses camarades s’insurgent contre le putsch militaire perpétré en Guinée.
Selon le comité scientifique d’Afrikajom Center, le coup de force qui a déchu Alpha Condé illustre parfaitement la fragilité des Etats d’Afrique de l’Ouest. Par conséquent, ces acteurs de la société civile appellent l’armée, ainsi que les forces de défense et de sécurité à respecter l’ordre constitutionnel ainsi que les règles de dévolution du pouvoir. Toutefois, Alioune Tine et ses camarades demandent solennellement aux gouvernants et autres acteurs politiques de respecter les dispositions constitutionnelles et réglementaires, notamment en matière électorale qui, selon eux, constituent le gage de stabilité des Etats. «Le comité scientifique du colloque invite les gouvernants et les acteurs politiques à s’engager avec sincérité et bonne foi dans l’organisation d’élections transparentes, libres et crédibles».
Compte tenu de son rôle de médiateur dans les pays en conflit, le fondateur d’Afrikajom Center a exprimé son soutien à l’ensemble des peuples africains dans le combat pour la démocratie, l’Etat de droit, les droits humains et le développement.
Relevant les dysfonctionnements causés par le manque de respect des textes des institutions sous régionales, il estime que cela entraine souvent «la violence des règles relatives aux modes d’accès, de dévolution et de transmission du pouvoir telles qu’édictées dans la charte africaine de la démocratie, des élections et de gouvernance de l’Union Africaine et dans le protocole additionnel sur la démocratie et de la bonne gouvernance de la Cedeao. Conséquence, il y a la récurrence des coups d’Etat militaires, les révisions constitutionnelles visant à lever illégalement la limitation des mandats présidentiels, de même que des élections frauduleuses et autres engagements internationaux des Etats africains relatifs à l’Etat de droit, à la démocratie et aux droits humains».
Conscients de la valeur du respect de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits humains, Alioune Tine et ses camarades rappellent que la souveraineté appartient au peuple. «Le libre choix des gouvernants, mais également le respect et l’application des traités et conventions de l’Union africaine et de la Cedeao relatifs à la démocratie, à l’Etat de droit, à la bonne gouvernance, aux droits humains, à des élections libres démocratiques et transparentes, adoptés souverainement par les chefs d’Etat et de gouvernement, constituent
les garanties les plus solides de la paix civile et du vivre ensemble», tranche le comité scientifique de Afrikajom Center dans une copie est parvenue à «L’As».