Pendant que le grand banditisme se déploie et que des gens sont bêtement tués dans des zones d’insécurité que pensez-vous que la police fait ? Chasser des terroristes ? Sécuriser les populations ? Non, vous n’y êtes pas. Elle est tout occupée à marquer à la culotte des opposants interdits désormais de circuler sur la voie publique. Et qui sont surveillés même quand ils vont aux chiottes. Cela faisait de la peine à voir une escouade de flics barrer la route au candidat d’une coalition de l’opposition qui vaquait tranquillement à ses occupations politiques. Sur le territoire de la commune dont il est le maire. On pourrait penser qu’il s’agissait d’un de ces vilains terroristes ou d’un détraqué, armé d’une Kalachnikov, et qui voulait prendre d’assaut le palais présidentiel. Il faut que les politiques cessent de mettre nos forces de l’ordre dans des positions qui les ridiculisent aux yeux des citoyens. A trop tirer sur la corde, on risque de mettre tout le monde sur les nerfs. Ce n’est pas parce qu’on a la force avec soi que l’on doit en abuser. Car, à travers ces arrestations et harcèlements tous azimuts d’opposants, c’est plutôt l’Etat qui trouble l’ordre public. Et encore, on doit mettre fin à ce politique de deux poids deux mesures. Tous les quotidiens du début de cette semaine ont publié les déplacements de l’actuel ministre de la Santé et candidat de la coalition présidentielle pour la mairie de la capitale dans les rues de sa commune avec une forte sonorisation. Il ne s’est trouvé aucun policier pour lui barrer la route. Dans les quartiers de la Médina et des Hlm et un peu partout dans le pays, presque chaque weekend, des politiciens de la majorité présidentielle viennent déranger la quiétude des gens par des processions tapageuses et insolentes de belles voiture sans que cela dérange nos autorités. Il cesser de faire jouer les mauvais rôles à la police — mais aussi à la Gendarmerie ! — si on ne veut pas fâcher durablement ces corps avec les populations. Quand personne ne peut vous intimider et que l’on n’a peur de rien, on doit faire preuve de sérénité et de courage pour ne pas mettre embraser son pays. dans des situations inconfortables pour la pratique saine de la démocratie Etre un peu « garçon » quoi. Et vlan !
KACCOOR BI
LOCATION MACKY SALL VEUT QU’ON ACCÉLÈRE LA CADENCE
Alors qu’on peine encore à comprendre les contours de l’Observatoire des loyers d’Assome Diatta, Macky Sall a demandé à son gouvernement de lui finaliser « d’ici fin décembre 2021, l’entrée en vigueur du nouveau dispositif national de régulation et de contrôle des loyers ». Une instruction qui entre en droite ligne de sa demande du 27 octobre dernier en Conseil des ministres. Il (le président Macky Sall) avait demandé à ses ministres, « des mesures d’urgence pour encadrer davantage et réguler les prix du loyer sur l’ensemble du territoire national, notamment au niveau des centres urbains ». Cette subite préoccupation pour les problèmes des locataires… on voit bien que les élections locales approchent !
SAINT-LOUIS EL HADJ DIOUF À LA MANŒUVRE ?
Apparemment, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Mary Teuw Niane, inquiète sérieusement son ancien collègue au gouvernement et actuel maire de Saint-Louis, Mansour Faye. Lequel fait tout pour conserver son fauteuil sérieusement menacé par la candidature de l’ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et brillant mathématicien. Naturellement, le président de la République fait tout pour aider son beaufrère à se faire réélire. C’est dans ce cadre qu’on apprend que dimanche dernier, dès le lendemain de son retour de France, donc, il a joint au téléphone l’ancien international de football El Hadj Diouf, qui est aussi un de ses chargés de missions, pour lui dire sa volonté de le recevoir dans les prochains jours. Objectif : le persuader de s’engager dans la campagne électorale de Mansour Faye à Saint-Louis. On guette avec impatience la descente de l’ancien « Lion » de la bande à Bruno Metsu dans l’ancienne capitale !
EDUCATION ROUTIERE LES 3 FILLES FAUCHÉES MORTELLEMENT INDIGNENT MACKY
L’accident tragique au cours duquel 03 jeunes filles, àlèves de leur état et répondant aux noms de Dieynaba, Mai¬mou¬na et Fatimata avaient été tuées vendredi dernier à hauteur du village de Doubangué cCommune de Gamadji Sarré), sur le chemin de leur lycée, cet accident donc s’est invité hier en Conseil des ministres. Le président de la République, ému par ce drame, s’est incliné devant la mémoire des trois victimes. Il a tenu à présenter les condoléances attristées de la Nation aux familles des victimes et à toute la communauté éducative du Sénégal et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Macky Sall a rappelé au Gouvernement la nécessité de renforcer, à titre préventif, l’éducation routière dans les programmes scolaires et dans les établissements d’enseignement, avec le concours des services compétents de l’Etat, notamment, la nouvelle Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), qui doit se déployer avec célérité et efficacité. Le Président de la République a invité le ministre en charge des Transports terrestresà engager la réflexion sur les modalités d’amélioration du système de transport des élèves et étudiants dans les centres urbains et périurbains, notamment dans la perspective de la mise en service prochaine du TER et du BRT. Par ailleurs, les ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur ont été invités à prendre toutes les mesures de sauvegarde appropriées, en liaison avec les ministres en charge des Forces armées, et de l’intérieur, afin d’encadrer, d’une part, l’occupation de l’environnement immédiat des établissements scolaires et universitaires et, d’autre part, les activités commerciales autour de ces structures publiques.
UNIVERSITES DE NOUVELLES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT EN VIGUEUR
Les 07 universités de notre pays à savoir Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Université Gaston Berger de SaintLouis (UGB), Université Alioune Diop (UAD), Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), Université Amadou Makhtar Mbow (UAM), Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) et Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont de nouvelles règles de fonctionnement. Le président de la République a informé avoir signé hier 07 décrets en date du 16 novembre 2021 fixant les nouvelles règles d’organisation et de fonctionnement, concernant ces universités. Cette démarche entre, selon lui, dans le cadre du renforcement soutenu de la Gouvernance des universités publiques, impératif pour consolider un système d’Enseignement supérieur et de recherche de standard international. Le président de la République souligne que, depuis 2013, des ressources budgétaires conséquentes, de même que des équipements exceptionnels ont été alloués et mis à la disposition de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le chef de l’Etat a salué la qualité des ressources humaines du secteur de l’Enseignement supérieur, confirmée par les résultats remarquables du Sénégal aux concours du CAMES.
COMMERCIALISATION AGRICOLE LE PRIX PLANCHER DE L’ARACHIDE FIXÉ À 250 FCFA LE KG
Le prix plancher pour l’arachide a été fixé hier à 250 frs le KG. Cette décision prise normalement par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CMIA) a été validé par le Gouvernement. En Conseil des ministres, le chef de l’Etat s’est réjoui des bonnes prévisions de récolte pour la campagne agricole 2021-2022. Le démarrage de la phase de commercialisation est prévu ce 25 novembre. Il est attendu une prévision d’un million 400.000 tonnes d’arachide cette année. Une production en baisse par rapport en 2020, où on parlait d’une production d’un million 800.000 tonnes.
MINOTERIE ET BOULANGERIE
Les meuniers et les boulangers peuvent espérer des lendemains plus enchanteurs pour leurs activités respectives. Leurs revendications de hausse du prix sac de 50 kg de farine et du prix du pain ont été entendues par le chef de l’Etat. Ce dernier a instruit son gouvernement de trouver des formules consensuelles pour prendre en charge les doléances des meuniers et des boulangers. Macky Sall a insisté sur la nécessaire régulation du secteur de la boulangerie. A ce sujet, il a demandé, au ministre des Finances et du Budget, au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises et au ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries, de proposer avant fin novembre 2021, un plan d’amélioration de la compétitivité des minoteries. Le chef de l’Etat a rappelé, en outre, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, l’impératif de finaliser en urgence avec les organisations de boulangers et les associations de consommateurs, des actions consensuelles et durables de stabilisation et de développement du secteur de la boulangerie à la satisfaction de toutes les parties impliquées.
NOMINATION
Monsieur Mamadou GNINGUE, Ingénieur de l’aviation civile, est nommé Directeur du Bureau d’Enquête et d’Analyse pour la Sécurité de l’Aviation civile (BEA), en remplacement de Monsieur Amadou Lamine TRAORE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
FIEF DE BARTHÉLÉMY DIAS UNE POUDRIÈRE ENCORE DÉSAMORCÉE PAR LA POLICE
Récemment, « Le Témoin » avait voire peint le fief du turbulent Barthélémy Dias comme une poudrière politique qui peut exploser à tout moment ! Mais c’était compter sans le professionnalisme et la détermination du commissaire Dianko Mballo de Dieuppeul chargé de gérer l’un des secteurs les plus chauds et plus névralgiques de la capitale, en l’occurrence la commune de Mermoz-Sacré cœur. Autrement dit, le fief politique de Barthélémy Dias. « Le Témoin » ne savait si bien dire puisque, hier encore, des compagnies de « Crs », pardon de « Gmi » !, ayant à leur tête le commissaire Mballo ont vigoureusement chargé les « Barthélémistes » qui voulaient marcher sans autorisation. Pour désamorcer la poudrière et rétablir l’ordre public, la Police a arrêté l’actuel maire de Mermoz-Sacré cœur Barthélémy Dias avant de le libérer quelques heures plus tard. En tout cas, la quiétude des populations de la zone n’a pas été troublée…
ARRESTATION DE BARTHÉLÉMY DIAS DAKAR A-T-ELLE FRÔLÉ LA NUIT DES BARRICADES ?
Hier, en fin de matinée, le candidat de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) à la mairie de Dakar, Barthélémy Dias, a été arrêté alors qu’il se dirigeait vers le centre ville pour y distribuer des flyers. Son cortège avait été vite stoppé par les forces de l’ordre. Après quoi, les responsables de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) ont organisé un point de presse au siège du parti de Déthié Fall pour exiger la libération « immédiate » de leur camarade. Lequel a finalement pu regagner sans encombre son domicile. Ouf, on l’a échappé belle car les partisans du bouillant maire ainsi que les militants de Yewwi Askan Wi prévoyaient d’organiser une nuit d’émeutes jusqu’à ce Barthélémy Dias soit libéré. Une sorte de « nuit des barricades » en somme. Finalement, avec la remise en liberté du turbulent maire, tout est bien qui finit bien.
PARCELLES ASSAINIES LE COMMISSAIRE KHOUMA AUX COMMANDES DU 15E ARRONDISSEMENT
Le ministre de l'Intérieur a inauguré avant-hier le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies. Et selon les informations de Dakaractu, le commissaire Khouma, précédemment adjoint du patron de la Sûreté urbaine de Dakar, y a été affecté. Le commissaire de Matam, Kalidou Kane, a été affecté à Tambacounda. Il remplace à ce poste feu le commissaire Ousmane Diédhiou décédé au mois de mai dernier. Enfin, le Commissaire Boubacar Ba, ancien commissaire régional de Sédhiou et actuellement en détachement à la portion centrale de la direction de la Sécurité publique, est nommé commissaire chargé du port de Dakar en remplacement de Sophie Mbaye rappelée au cabinet du ministre de l'intérieur comme conseiller technique... Commissaire Binetou Guissé, adjointe au commissaire de Rebeuss, a été nommée commissaire de la nouvelle police de Mbao.
Le directeur général d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, et John Wilingham, directeur général de Macquarie, firme mondiale spécialisée dans le financement de contrat d’acquisition d’avions, ont signé mardi, à Dubaï, un protocole de livraison de 5 appareils A220
Le directeur général d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, et John Wilingham, directeur général de Macquarie, firme mondiale spécialisée dans le financement de contrat d’acquisition d’avions, ont signé mardi, à Dubaï, un protocole de livraison de 5 appareils A220 commandés chez Airbus, annonce un communiqué.
La signature du contrat, qui a eu lieu à l’occasion du Dubai Air Show, le salon aéronautique bisannuel de Dubaï, ‘’va permettre au pavillon national de renforcer progressivement sa flotte et ses capacités de trafic conformément à ses orientations et son business plan’’.
Les premières livraisons sont attendues en 2023.
Selon le communiqué, Air Sénégal, qui est ‘’déterminé à jouer pleinement son rôle dans l’industrie du transport aérien africain, (…) est résolument engagé sur la voie du futur’’. Le texte souligne que ‘’le transporteur se donne les moyens de son ambition et vise l’avenir avec sérénité d’où le choix de l’A220 comme son futur avion de référence’’.
‘’Doté d’un grand confort, cet appareil à la fois robuste et raffiné, offre les mêmes commodités qu’un avion long courrier de par ses larges sièges, sa cabine spacieuse et ses immenses coffres à bagages’’, vante le communiqué.
L'UNITE15 AU PARCELLES ASSAINIES DOTE D'UN COMMISSARIAT DE POLICE
Avec l’inauguration du Commissariat d’arrondissement de l’Unité 15 des Parcelles Assainies, l’Etat satisfait une vieille doléance des populations, à cause de l’insécurité grandissante dans cette zone du littoral.
Avec l’inauguration du Commissariat d’arrondissement de l’Unité 15 des Parcelles Assainies, l’Etat satisfait une vieille doléance des populations, à cause de l’insécurité grandissante dans cette zone du littoral. Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur, qui a inauguré le commissariat, invite les populations à coopérer avec les Forces de l’ordre pour combattre le grand banditisme.
Les Parcelles Assainies disposent d’un Commissariat d’arrondissement. Il est installé à l’Unité 15, située en bordure de mer, qui est frappée par une forte délinquance. Il a été inauguré hier par Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur, devant le maire des Parcelles Assainies, le Gouverneur de Dakar, le Directeur général de la Police nationale et des notabilités de Cambérène. Ce Commissariat d’arrondissement va permettre de réduire l’insécurité ambiante dans la zone. «(…) Sachez que chaque individu, chaque segment de la société a un rôle dans la lutte contre la délinquance, les morts avec violence, le trafic et usage de drogue et la cybercriminalité, ainsi que la traite des personnes. C’est pourquoi je vous dis que ce commissariat est le vôtre. Je vous invite à vous l’approprier, à œuvrer pour le raffermissement de vos liens avec les fonctionnaires de police et à collaborer avec eux», demande Antoine Diome. Le Commissariat d’arrondissement de l’Unité de 15 a coûté plus de 115 millions F Cfa et «vient ainsi satisfaire une forte attente exprimée par les populations». «Le renforcement de la sécurité de nos concitoyens est une préoccupation majeure du gouvernement.
Car convaincu qu’aucune politique viable ne peut se faire sans sécurité», précise Antoine Félix Diome. Cette nouvelle politique de proximité souligne, à ses yeux, «les efforts entamés» pour sécuriser les populations. Et ils vont se poursuivre avec l’inauguration de dix commissariats, dont six seront installés à Dakar et quatre à l’intérieur du pays. Ils ont été financés par l’Etat à hauteur de 2,5 milliards francs Cfa, pour assurer un maillage du territoire. «L’inauguration de ce commissariat s’inscrit dans un vaste programme de densification du maillage sécuritaire, qui résulte des instructions et de la bonne vision de son excellence le président de la République, déclinée dans le troisième axe du Plan Sénégal émergent (Pse) intitulé gouvernance, institution, paix et sécurité. Axe qui consiste au renforcement de la sécurité de proximité en relation avec les populations, les collectivités territoriales», avance le ministre.
Ce sont des sortes de postes avancés pour affronter la grande délinquance, qui continue sa mutation. «Dans un monde marqué par la complexité de la criminalité, l’Etat contribuera à jouer son rôle avec la collaboration naturellement de la population. C’est pour cette raison que le gouvernement, engagé dans cette option de gouvernance territorialisée, dont la police de proximité constitue une déclinaison, fait le pari de développer des synergies dans un esprit de responsabilité et de confiance», argumente le ministre. Il poursuit : «La sécurité, gage de paix et de stabilité, garantit la protection des personnes mais également des biens.»
Dans la ville, le soulagement est aussi notable. Par exemple, Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies, salue cet investissement dans le secteur de la sécurité qui est essentiel. Il dit : «Face à une situation sécuritaire préoccupante dans cette zone du littoral, la hantise et la peur avaient fini de gagner les paisibles populations qui n’ont cessé, depuis 2010, de réclamer une meilleure présence des Forces de l’ordre, malgré les importants efforts des éléments du Commissariat des Parcelles Assainies.» Il rappelle que «la construction de ce nouveau commissariat de police a connu de multiples péripéties liées, d’une part, à l’affectation du site suite à une longue procédure judiciaire et, d’autre part, les objections intempestives du comptable public. Il nous avait dit qu’on n’était pas compétent».
LUTTE CONTRE LA DELINQUENCE, LE CHEDS OUTILLE LES MAIRES, ELUS LOCAUX ET FDS
Le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer (FKA) organise, depuis hier, dans la capitale du Nord, un atelier dans le cadre du Programme collectivités territoriales,
Le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer (FKA) organise, depuis hier, dans la capitale du Nord, un atelier dans le cadre du Programme collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP). Une cinquantaine de participants venus des collectivités territoriales, des forces de défense et de sécurité (FDS), des communautés et des organisations de la société civile des régions de Louga, de Matam et de Saint-Louis prennent part à la rencontre.
Au menu des échanges, ils aborderont des questions sécuritaires dans les territoires locaux sous la houlette d’experts de la sécurité. Avec la recrudescence de la violence, de la délinquance et la montée en puissance de la criminalité et leurs causes multiformes, il faut changer de posture pour mieux assurer la sécurité des citoyens. Pour cela, la prévention s’avère indispensable, du sommet à la base. Pour le gouverneur de Saint-Louis qui présidait l’ouverture des travaux, avec les nouvelles formes de violence, la sécurité n’est plus réservée seulement à l’Etat.
‘’Conscient de cette situation, l’Etat du Sénégal a réorienté sa politique sécuritaire en créant une agence de sécurité de proximité(ASP) pour être plus proche des populations. Cette politique tend également vers une large participation sociale avec des relais autres que les forces de défense et de sécurité. Car, en y associant des relais communautaires tels que les élus, les imams, les délégués de quartier, Bagnène Goxx, le signalement des indices d’anormalité seront pris en compte. Ils seront en mesure de signaler ou d’alerter sur toute chose suspecte constatée dans leur localité’’, a soutenu le gouverneur Alioune Badara Sambe.
Dans le souci d’assurer un maillage du territoire national à travers le Programme collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP), les participants vont se pencher sur des thématiques comme ‘’La situation sécuritaire et les causes de l’insécurité’’, ‘’L’organisation de la défense et de la sécurité au Sénégal’’, ‘’La politique locale de sécurité : outils et gouvernance’’.
Pour le directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), la rencontre vise à renforcer les capacités des maires, des présidents de conseil départemental et des forces de défense et de sécurité dans la prise en charge des questions sécuritaires. ‘’Dans l'acte 3 de la décentralisation, le gouvernement a fait des territoires un socle, une rampe pour le développement socio-économique. Malheureusement, dans les collectivités locales, la sécurité n'est pas une compétence transférée. Ce qui peut être un obstacle, alors qu’il y a un besoin de susciter davantage de synergies entre les élus qui sont les catalyseurs des dynamiques sociales et communautaires et les forces de défense et de sécurité’’, signale le général Mbaye Cissé. Qui préconise de les mettre ensemble, en développant une synergie horizontale de la sécurité.
‘’Comme beaucoup de pays africains, le Sénégal n'a pas les moyens de développer une sécurité verticale tous azimuts avec, d'un côté, les forces de défense et, de l'autre, les populations. Raison pour laquelle c'est une approche qui doit se faire dans une démarche inclusive entre policiers, gendarmes, militaires, élus et populations dans une zone donnée. Afin qu’ils puissent détenir des outils dans le travail de tous les jours et affiner la collaboration dans la prise en charge des questions sécuritaires dans les collectivités territoriales’’.
Avant de poursuivre qu’après Dakar et Saint-Louis, des rencontres similaires seront démultipliés dans d’autres régions, ‘’pour mieux intégrer la démarche inclusive qui est la plus sûre, la plus viable en matière de sécurité’’, a ajouté le directeur général du CHEDS, le général Cissé.
MANISTATION DE MARS 2021, LE CRI DE COEUR DES GERANTS DES STATIONS SERVICE
Le Collectif des gérants de stations-service saccagées en mars dernier a exprimé, hier, à la Maison de la presse, son désarroi. Ses membres dénoncent le mutisme des ministères du Pétrole et des Énergies et du Commerce face à leur situation.
Le Collectif des gérants de stations-service saccagées en mars dernier a exprimé, hier, à la Maison de la presse, son désarroi. Ses membres dénoncent le mutisme des ministères du Pétrole et des Énergies et du Commerce face à leur situation.
Au total, 55 stations-service ont été saccagées, lors des émeutes du mois de mars 2021, d’après le secrétaire général de l’Association des gérants de stations-service du Sénégal, Ibrahima Fall. Il s’agit de 45 stations de Total, huit de Vivo Energy, une station Puma et une autre d’Ola. Les attaques et pillages de ces sites ont envoyé 454 employés au chômage. Un chiffre avancé par les gérants pour étaler leur amertume, d’autant plus que depuis lors, ‘’rien n’est fait pour y remédier’’.
Pour M. Fall, cette situation laisse indifférent l’État. ‘’Sur demande des autorités de tutelle, nous avons fourni des dossiers relatifs à l’évaluation des dégâts et aussi les constats d’huissier. Mais depuis lors, ces inventaires, qui s’élèvent à plus d’un milliard F CFA, n’ont reçu aucune réponse. Et actuellement, les gérants sont dans la galère’’, martèle-t-il.
À l’en croire, le collectif est plus que jamais déterminé à passer à la vitesse supérieure, si les autorités persistent encore dans leur mutisme. D’un ton menaçant, M. Fall met en garde : ‘’Si l’État, qui est le garant des biens et des personnes ne réagit pas, nous n’excluons pas de fermer les sites. Nous ne pouvons plus continuer comme ça. Il devrait faire un geste en nous remboursant ce qui a été détruit et pillé pour que ces stations puissent fonctionner à nouveau et donc permettre au personnel de regagner son travail.’’
Et pour être plus clair, il précise que les essenceries leur appartiennent en tant que sénégalais. ‘’ Ce sont des Sénégalais qui ont investi et qui travaillent. Il n’y a pas l’ombre d’un Blanc sur ces sites’’. D’ailleurs, il invite ceux-là qui, ‘’en réalité, n’avaient pas compris’’, à ne plus s’attaquer aux stations. Et ce, pour deux raisons : d’abord, ‘’c’est pour des Sénégalais’’, ensuite, ‘’ces sites sont inflammables et s’il y a feu et explosion, ça va faire d’énormes dégâts’’.
Certains gérants essaient de tenir le coup. C’est le cas de Djibril Bâ de la station Total-Parcelles Dior. ‘’Je reprends lentement et doucement le travail, mais les employés des boutiques sont toujours au chômage. C’est une grande station qui est stratégique. Trente-deux personnes y travaillent, sans compter les cinq gardiens. Elle fait 600 m3 de carburant. Je suis obligé de me débrouiller pour les aider. Et c’est très difficile, car c’est un lourd fardeau’’.
Monsieur Bâ fait savoir que les saccages ont couté à la station plus de cent millions de francs CFA.
Pour Penda Aw, gérante de la station Ola Energy du rond-point Jet d’Eau, la situation est certes très difficile, mais pas question de baisser les bras. ‘’Ma boutique était fermée pendant presque trois mois et malgré cela, j’étais obligée de payer les employés, car ce sont des responsables qui doivent nourrir leur famille. En même temps, je me débrouille pour rembourser mes prêts bancaires. C’est vraiment très difficile !’’.
Elle se souvient ainsi des dégâts qui avaient pratiquement paralysé sa station et sa boutique. Ils ont emporté des marchandises d’une valeur estimée à trente millions F CFA, plus de cent bouteilles de gaz, des lubrifiants pour une valeur de sept cent mille francs, etc.
En mars 2021, l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr avait secoué le pays. Il y a eu des manifestations après son arrestation survenue le 3 du même mois. Le député était accusé de viols par la masseuse Adji Sarr. Une situation qui avait créé une panique totale, surtout avec les attaques et pillages de boutiques Auchan et des stations-service dans plusieurs localités du pays.
Par Alassane THIAM
IMMIGRÉS, NE PLEUREZ PAS, VOUS IREZ AU PARADIS
Les immigrés qui sont des êtres mortels, ont construit toute leur vie pour subvenir aux besoins de leurs familles
C’est connu, par tous les croyants, le Paradis se mérite pour le bien qu’on a fait sur terre. Néanmoins, Peter Tosh, chanteur jamaïcain disait : «Tout le monde veut aller au paradis, mais personne ne veut mourir». Les immigrés qui sont des êtres mortels, ont construit toute leur vie pour subvenir aux besoins de leurs familles.
A la différence des sénégalais restés au pays, qui souffrent également des difficultés à vivre de leurs revenus, ils se sont sacrifiés pour survivre loin de leurs communautés, dans des pays lointains, dont les modes de vie ne sont pas au diapason de leur culture d’origine. Ces millions d’exilés ont parfois le même projet d’émigration, à savoir aider (sans y arriver) à sortir de la mouise dans laquelle leurs familles se débattent quotidiennement sans perspective d’amélioration.
Leur transhumance sans berger, vers des prairies vertes, parfois hostiles, devient la seule solution pour que leurs parents, enfants, amis survivent. Le prix à payer est clair, c’est vivoter souvent dans les foyers surpeuplés, occuper (pour beaucoup) des emplois dévalorisants et dire un long au revoir à ceux restés au Sénégal. Ils ne sont pas venus en Europe, aux Etats Unis, pour vivre mieux, mais pour combler un vide que l’Etat n’est pas en mesure de prendre en charge.
Ils sont croyants : Musulmans, Chrétiens pour la très grande majorité, ce qui les renvoie souvent à un devoir, voire une obligation d’aide aux nécessiteux. Nous ne sommes plus dans l’aumône, (obligatoire pour les croyants), mais dans un fardeau devenu très lourd qu’il est impossible de se débarrasser, au risque de voir ses proches sombrer dans la famine. C’est un choix subi qui interroge sur la capacité de la diaspora à se sacrifier, parfois sans reconnaissance. Dans bien des cas, seul leur contribution financière leur permet d’être «quelqu’un» (comme on l’aime le dire souvent).
Un ami me disait : «Je n’ai pas le choix, j’irai au Paradis, je nourris 25 personnes et je les soigne depuis 30 ans, et je suis croyant». Cette blague n’est pas dénuée d’un sentiment de peine. Mon ami n’est pas sérieux mais, il veut se rassurer car, sa vie est fondée sur «faire du bien aux autres, en s’oubliant complètement». Il n’a jamais vu grandir ses enfants, il n’a jamais vécu en couple parental et n’a jamais assisté à l’enterrement de ses parents. En tant que croyant, il espère une vie meilleure dans l’au-delà. Mon ami est très perturbé par sa vie inachevée et semée d’amertume. Il peut aussi dire : «Mais, le problème, c’est ceux qui sont morts et qui ne sont pas revenus pour nous raconter ce qui s’y passe». Le débat est clos. N’aie pas peur cher ami, tu iras au Paradis, sinon…
SOHAM EL WARDINI MARQUE SON TERRAIN
Candidate à sa propre succession à la mairie de Dakar
Hier, mercredi 17 Novembre, la maire de la ville de Dakar, Soham El Wardini, a tenu un point de presse pour adouber l’engagement porté par les femmes leaders et du parti Union citoyen Bunt bi sur sa candidature aux élections locales du 23 janvier 2022. Soham El Wardini qui a confirmé sa candidature à sa propre succession à la mairie de la capitale escompte également faire de Dakar une ville monde.
L’annonce a été faite hier, mercredi 17 novembre, à l’hôtel de la ville de Dakar. C’est à travers une courte déclaration que Mme Soham El wardini a tenu des mots de « courtoisie » pour renouveler ses engagements pour la ville de Dakar tout en félicitant les femmes leaders et le parti citoyen Bunt bi qui l’ont investi sur les listes électorales après que celle-ci soit rejetée par la coalition Yewwi Askan wi. « C’est l’occasion pour moi d’adresser, de vive voix, mes sincères remerciements à chacun d’entre vous pour le soutien constant et à tous ceux qui, de manière spontanée, se sont engagés à porter et à faire triompher cette candidature au soir du 23 janvier 2022. À ce titre, je renouvelle ma gratitude au Caucus des femmes leaders pour sa mobilisation et son combat pour les candidatures féminines aux élections locales. Et, je remercie le parti Union Citoyenne Bunt bi, qui nous a offert l’opportunité de présenter une liste pour la ville de Dakar », a dit la première femme mairesse de la ville de Dakar».
En s’interrogeant par ailleurs sur la gestion de son travail, elle estime avoir rempli le contrat et celui de son équipe municipale en toute loyauté et professionnalisme. C’est pourquoi, a déclaré la mairesse de la ville de Dakar: « dans les jours à venir, nous allons vous adresser le bilan du mandat. Ce bilan, nous le remettrons entre vos mains, car c’est à vous de juger si nous avons fait du bon travail et si nous méritons que vous nous renouveliez votre confiance».
Avant d’assurer : « Durant tout ce temps, nous avions travaillé à améliorer le cadre et les conditions de vie des Dakaroises et Dakarois. Toute notre énergie était mobilisée au service d’une seule cause: faire de Dakar une ville où l’on peut vivre, travailler, se soigner, se distraire en toute quiétude ».
«NOUS VOULONS QUE DAKAR SOIT UNE VILLEMONDE».
Par ailleurs, la poursuivre du programme déjà entamé est parmi les souhaits de Soham El Wardini, une fois réélue en janvier 2022. Et, pour y arriver, elle invite les citoyens à s’y investir : « Le 23 janvier 2022, c’est l’avenir de notre ville qui se joue. L’avenir de chacun et chacun d’entre nous. Car chaque Dakarois et Dakaroise aspire à vivre dans la sécurité et la tranquillité, dans le cadre agréable et respectueuse de l’environnement », a signalé Soham El Wardini. Avant d’ajouter : « Si nous sollicitons votre confiance, c’est parce que nous nourrissons l’ambition de renforcer la position de Dakar en tant que ville carrefour du monde ».
En effet, selon elle, Dakar accueillera quatre grands événements de dimension mondiale : « Le forum de l’eau en mars 2002, le Sommet mondial de la mobilité durable et du climat en septembre 2022, le Sommet mondial de l’économie sociale et solidaire en 2023, enfin les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 ».Autant d’événements qui, selon Madame la mairesse, vont soigner l’image de la capitale sénégalaise, à travers les programmes et projets déjà entamés.
MICROFINANCE UN REBOND DE 16% NOTE
Le secteur bancaire a maintenu sa résilience durant les 9 derniers mois de 2019
L’ère de la Covid-19 a favorisé l’essor des plateformes numériques amenant à réfléchir sur l’avenir de l’emploi dans un contexte d’économie numérique. D’où l’opportunité de relire, voire réviser certaines théories économiques de l’entreprise aux fins d’une bonne prise de décision pour une gouvernance du secteur. C’est l’invite faite hier, mercredi, au Cesag par Jean Joachim Sène, représentant du Dg de la Bceao nationale, lors de la deuxième édition des journées de recherche sur l’inclusion financière scientifique.
Le secteur bancaire a maintenu sa résilience durant les 9 derniers mois de 2019. Cette dynamique de croissance s’est consolidée en 2020, en dépit des effets de la pandémie sur l’économie réelle. Fort de ce constat, fait savoir Jean Joachim Sène, représentant du Dg de la Bceao nationale, « Le secteur de la microfinance, pour sa part a connu un rebond d’activités avec une progression en glissement annuel de 16% des crédits établis ». Quant aux crédits en souffrance, après leurs progressions en juin 2020 du fait des effets de la pandémie, elles « ont connu un fléchissement », ajoute M. Sène hier, mercredi, à l’ouverture de la 2ème édition des journées de recherche sur l’inclusion financière au Centre africain des études supérieures en gestion (Cesag).
A l’en croire : « Cette évolution est induite principalement par le repli sensible des encours de crédits ayant bénéficier du report des crédits de paiement ». Toutefois, rajoutet-il : « Des points de diligence sont à noter au niveau du secteur de la microfinance, notamment le respect des règles prudentielles ayant été renforcées en matière de mobilisation des ressources dans le contexte de la relance des activités des secteurs des ménages impactés par la Covid-19 ». La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a procédé depuis 2018 au lancement officiel au niveau régional du dispositif de financement des Petites et moyennes entreprises ou industries (Pme/Pmi) dans l’Union. Ce dispositif vise à apporter une réponse à la problématique de l’accès des Pme/Pmi au financement bancaire à travers des incitations offertes par la Bceao aux établissements de crédits et une meilleure organisation de l’accompagnement de ces entreprises.
UNE STRATEGIE REGIONALE FINANCIERE VIABLE POUR UN BON ECOSYSTEME
Au total, « il s’agit de mettre en place un cadre regroupant l’Etat, les structures d’appui et d’encadrement des Pme/Pmi, la Bceao, les établissements de crédit et le marché financier régional en vue d’assurer un financement adéquat des Pme/Pmi », a-t-il expliqué. Conscient des défis en matière de digitalisation, souligne M. Sène, « la Bceao a lancé plusieurs projets parmi lesquels celui de l’inter forabilité des services financiers dans l’Uemoa, la révision en cours de l’instruction sur les monnaies électroniques ainsi que le projet d’accès des Smt (Système minimal de trésorerie) aux systèmes de paiement ».
Au regard de la qualité des participants, « je ne doute point de la qualité de vos échanges dont les conclusions pourraient alimenter les actions en cours de mise en œuvre dans le cadre de la stratégie régionale d’inclusion financière élaborée par la Bceao », a-t-il rassuré. Astou Lo Ndiaye, représentante du ministre de la Microfinance de l’économie sociale et solidaire a, de prime abord, magnifié l’engagement du Cesag aux côtés de la Bceao en ces mots : « En réunissant ici, dans ce temple du savoir (Cesag) des décideurs politiques, des directeurs généraux d’institutions financières, des chercheurs, des universitaires, ainsi que les représentants du secteur privé et des Ong, vous avez voulu rassembler toute l’expertise et toute l’expérience requise pour susciter des débats féconds autour de ces nouveaux défis que doivent relever l’ensemble des parties prenantes ».