Risques d’inondations avec les orages du week-end
Les populations habitant les quartiers inondables ont perdu le sommeil, depuis que l’Agence nationale de la météorologie et de l’aviation civile (Anacim) a annoncé des orages et de fortes pluies, du vendredi au dimanche, sur tout le territoire national, particulièrement sur l’axe Dakar-Ziguinchor. Une information confirmée par plusieurs agences internationales de prévision météorologique. Les autorités étatiques craignent le retour des inondations, même si certains quartiers sont toujours sous les eaux. Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, à travers la Direction de la Prévention et de la Gestion des inondations, renseigne que ces évènements pluvieux exceptionnels pourraient engendrer des inondations. Les services de l’Etat qui interviennent dans le plan Orsec se sont déjà mobilisés et ont renforcé le dispositif pour prévenir et atténuer les dommages éventuels qui pourraient être occasionnés par ces fortes précipitations.
Retour de parquet pour El Hadji Malick Condé
L’affaire des faux passeports diplomatiques qui éclabousse l’Assemblée nationale est loin de connaître son épilogue. En attendant probablement que le ministre de la Justice Malick Sall saisisse l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye, la semaine prochaine, El hadji Condé va trinquer au violon de la Division des investigations criminelles (Dic). Au terme de sa garde à vue, il a été présenté au procureur. Mais El hadji Condé a bénéficié d’un retour de parquet. Il risque de voir sa garde à vue prorogée en attendant que les députés cités dans cette affaire de trafic de passeports diplomatiques soient auditionnés. Toutefois, le procureur pourrait confier son dossier à un juge d’instruction qui va également auditionner les députés.
Saisie de 500 g et 19 cornets de chanvre indien
Au cours d’une patrouille, les limiers des Parcelles Assainies ont interpellé le peintre El. H. B. âgé de 19 ans et son ami M. C., un agent de sécurité habitant à la Patte d’Oie qui se livraient au trafic de chanvre indien. Les présumés dealers ont eu la malchance de croiser les hommes du Commissaire Thierno Diop en patrouille. Sommés de s’arrêter pour une vérification d’identité, les quidams tentent alors de prendre la fuite et jettent 04 sachets où était conditionnée la drogue. Il a fallu quelques minutes de course-poursuite pour que deux dealers soient alpagués, jetés dans le panier à salade et conduits au commissariat. Sur la provenance de la drogue, les deux présumés trafiquants tentent de se disculper. Ils accusent un certain Issa en fuite d’être le propriétaire de la drogue. La quantité du chanvre indien saisie est de 500 grammes et 19 cornets conditionnés dans des sachets en plastique. Au terme de leur garde à vue, El. H. B et M.C. ont été déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
La délégation de la Cedeao a rencontré Alpha Condé
Une mission de haut niveau de la Cedeao s’est rendue hier à Conakry. La délégation a rencontré le Président déchu de la Guinée, Alpha Condé et les membres de la junte qui l’a renversé, dans l’espoir de ramener le pays vers un régime constitutionnel dirigé par des civils. «Nous avons rencontré les membres du CNRD. Nous avons également rencontré l’ancien chef de l’État», a déclaré Jean-Claude Brou, président de la Commission de la Cedeao, lors d’un point de presse à Conakry. La priorité de cette délégation, c’est le sort d’Alpha Condé. Elle veut le faire quitter Conakry dans les jours qui viennent. Selon une source de «Rfi», ce n’est pas un pays d’Afrique de l’Ouest qui serait envisagé s’il quittait le territoire, mais ce ne serait pas non plus hors du continent. Conduite par le ministre des Affaires Etrangères du Ghana et présidente du Conseil des ministres de la Cedeao, Mme Shirley Ayorkor Botchway, cette mission est composée de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, Alpha Barry, ministre des Affaires Étrangères du Burkina Faso et le Pr Robert Dussey, ministre des Affaires Étrangères du Togo.
L’Union Africaine suspend la Guinée de toutes ses activités !
Après la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine (UA) à travers le conseil de paix et de sécurité a annoncé hier la suspension de la Guinée de toutes ses activités et organes de décision. Sur son compte Twitter, cet organe en charge des conflits et questions de sécurité au sein de l’Union africaine demande au Conseil de sécurité de l’Onu d’approuver le communiqué final de la Cedeao qui n’a pas encore prononcé une sanction économique.
Un jeune se suicide dans une salle de bain à Vélingara Ferlo
Un jeune s’est donné la mort par pendaison jeudi au crépuscule, à Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou, selon l’«Aps». L’homme s’est donné la mort à l’aide d’un turban qu’il a noué autour du cou et attaché à un morceau de bois, dans une salle de bain. C’est la sonnerie de son téléphone portable qui a alerté un membre de la famille, qui y a découvert le corps sans vie de la victime. Le défunt, marié et père de deux enfants, avait quitté Belkadié, un village de la commune de Barkédji, pour rendre visite à ses parents.
Le procureur de la CPI reçu par Macky Sall
Le procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui séjourne au Sénégal a été reçu hier par le Président Macky Sall. Le procureur général de la CPI, Karim Khan, a salué les progrès accomplis par le Sénégal en matière de respect des droits humains et l’attachement au droit international. Karim Khan se dit particulièrement fier du rôle que joue le Sénégal dans la défense des droits de l’Homme. Le parquetier promet de tout mettre en œuvre pour que le Sénégal soit toujours en première ligne dans le combat pour le respect du droit international.
Alassane Samba Diop publie son livre
Directeur d’I-Radio et d’I-Tv, le célèbre journaliste Alassane Samba Diop enrichit les rayons des bibliothèques d’un nouvel ouvrage. Intitulé «La Vie est un temps de parole», le livre, édité par «Les Éditions feu de brousse», est le fruit de la transcription et la publication d’une série d’émissions que l’auteur a eu à conduire sur les antennes de la Radio Futurs Médias (RFM), où il a laissé ses empreintes. A travers son ouvrage, l’auteur cherche principalement à rendre hommage et immortaliser les voix de trois figures qui l’ont particulièrement marqué. Il s’agit de Hamidou Dia (Philosophe), Mouhamadou Mbodj (Forum Civil) et Ibrahima Sow (Chercheur à l’Ifan). Selon lui, « bien que disparues, leurs voix n’ont pas fini de sourdre en nous, nous rappelant des moments d’écoute d’une partie des conversations citoyennes appréhendées à travers des connaissances avérées, arrimées à une expérience de vie ». La préface du livre est signée Abdou Salam Kane et la postface porte la signature de l’historien Abdarahmane Ngaïdé. D’après le site emedia.sn, le livre offre un flashback de nombreuses conversations du journaliste avec des acteurs de premier plan de la vie publique, « des voix familières » qui retracent un pan de l’histoire contemporaine du Sénégal.
Charles Konan Banny emporté par la covid-19
Ancien gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Charles Konan Banny est décédé hier, dans la capitale française, Paris. Selon ses proches, il a rendu l’âme suite à des complications pulmonaires et respiratoires liées au Covid-19, après avoir été transféré la semaine dernière à l’hôpital américain de Neuilly, où il est mort à l’âge de 78 ans. Né en 1942 à Divo dans le sud de la Côte d’Ivoire, Charles Konan Banny vient d’une famille de planteurs et de hauts fonctionnaires baoulés, piliers du pouvoir houphouëtiste, dont il suivra la trace. Après des études à l’Essec, grande école française de commerce dont il est diplômé en 1968, il entre à la Caisse de stabilisation et de soutien des prix des productions agricoles d’abord, puis à l’Organisation interafricaine du café dont il est le secrétaire général. Après avoir travaillé dans la gestion d’Etat de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial, il avait intégré en 1976 la Bceao à son siège de Dakar, où il avait ensuite gravi tous les échelons. Gouverneur par intérim de cette institution (1990-1993), il a été confirmé dans ses fonctions le 1er janvier 1994.
Oumar Coulibaly accusé d’avoir couché avec un mineur
Il a tout d’un colosse. Forte corpulence et teint foncé, Oumar Coulibaly s’est présenté, hier à la barre du Tribunal d’instance de Dakar. Il était venu pour répondre des délits d’acte contre nature et tentative d’extorsion de fonds. Mais l’étudiant de 25 ans a nié les faits qui lui sont reprochés. D’après ses déclarations, il aurait téléchargé une application de rencontres pour adultes dans laquelle il a mis sa photo. Et le lendemain, le jeune E. T. a souhaité le rencontrer. C’est ainsi qu’ils se sont donné rendez-vous dans un l’hôtel. Il précise qu’avant son arrivée, il pensait avoir affaire à une femme. «(...).Il m’a dit qu’il vient de la France. Au bout de quelques minutes, un homme l’a appelé et il s’est affolé. Il m’a demandé d’aller me cacher dans la salle de bain, car c’était son père qui arrivait. Ils sont sortis ensemble. Dès que je suis sorti de la chambre, son père m’a empoigné et a menacé me tuer d’une balle», raconte le prévenu avec beaucoup d’assurance. Le mineur E. T. avait soutenu à l’enquête que le prévenu a demandé qu’il lui fasse fellation et l’a filmé. A la suite de cela, il a commencé à lui faire un chantage en lui réclamant la somme de 300 000 Fcfa. D’après le parquet, l’acte impudique ou contre nature ne souffre d’aucune contestation quant à sa matérialité et son imputabilité. Pour ce qui est de la tentative d’extorsion, il n’y a pas des éléments suffisants, dit-il. Ainsi, il a requis 2 ans dont 1 an de prison ferme. Mais le président du tribunal a relaxé Oumar Coulibaly au bénéfice du doute.
Contrat de la SNHLM pour la construction de 15 000 logements
Le Directeur général de la Société nationale des habitations à loyer modéré (Sn Hlm) a procédé hier à la signature d’une convention avec le ministère de l’Urbanisme. Il s’agit d’un contrat d’objectif entre la Sn Hlm et l’État, représenté par le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow, dans le cadre de la mise en œuvre du programme des 100 000 logements. Le directeur général de la Sn Hlm Mamadou Sy Mbengue promet de lever tous les écueils qui se présenteront devant eux pour mettre à la disposition du Sénégalais moyen des logements. A cet effet, la Sn Hlm va mettre à la disposition de l’État son foncier pour la construction de 15.000 logements sur trois ans. En contrepartie, l’Etat s’engage à s’occuper de la viabilisation, à travers les travaux de terrassement, d’adduction en eau potable, d’électrification et de voirie. Pour sa part, le ministre Abdoulaye Sow, a magnifié le rôle de la Sn Hlm pour satisfaire la demande de logements des masses laborieuses et à moindre coût. Il a reçu l’instruction du chef de l’Etat d’accompagner davantage ce fleuron de l’immobilier sénégalais.
Cyril Touré alias «Thiat» brise le silence
La rumeur s’est propagée comme une traînée de poudre. Elle faisait état de la recherche active du rappeur et membre fondateur du mouvement Y en a marre, «Thiat», par la Division des Investigations Criminelles (Dic) dans l’affaire de trafic de visas. Il n’en est rien. Du moins, si l’on en croit l’intéressé. Il dément faire l’objet de recherches par les limiers de la Dic. «C’est vous qui m’apprenez que je suis recherché. Je suis avec mes amis (…). Je suis très serein», a répondu M. Touré joint par Guestuinfo.
MAMADOU DIOP, FINALISTE DU PRIX MÉLINA MERCOURI GRÈCE
Le directeur du Laboratoire de valorisation et de vulgarisation du patrimoine naturel et culturel du Sénégal, Mamadou Diop, figure parmi les finalistes du Concours international ’’Mélina Mercouri UNESCO Grèce’’pour la sauvegarde et la gestion des paysages
Dakar, 10 sept (APS) - Le directeur du Laboratoire de valorisation et de vulgarisation du patrimoine naturel et culturel du Sénégal, Mamadou Diop, figure parmi les finalistes du Concours international ’’Mélina Mercouri UNESCO Grèce’’ pour la sauvegarde et la gestion des paysages culturels de l’édition 2021, a t-on appris vendredi auprès de l’intéressé.
’’Ce prix international pour la sauvegarde et la gestion des paysages culturels a été créé en 1995 pour récompenser des exemples exceptionnels d’actions de sauvegarde et de mise en valeur des paysages culturels du monde, qui sont une catégorie à part entière du patrimoine mondial’’, a-t-il déclaré lors d’un point de presse, en présence du directeur du Centre culturel Blaise Senghor, Aliou Badiane Kebé.
Rappelant que ‘’le dernier prix a été décerné en 2019 à l’occasion de la 40e session de la conférence générale de l’UNESCO’’, M. Mamadou Diop a souligné que cette distinction ’’est décerné tous les deux ans à un lauréat’’.
’’Le prix, généreusement soutenu par le gouvernement grec, porte le nom de Melina Mercouri, ancienne ministre de la Culture de Grèce et fervente partisane de la conservation intégrée’’, a-t-il ajouté.
M. Diop a souligné ’’l’importance d’un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication du patrimoine naturel et culturel pour atteindre les objectifs qui sont fixés dans l’agenda 2030’’’
Dans cette optique, il a invité ’’l’ensemble des acteurs culturels à continuer à sensibiliser les populations, à faire des visites de découverte sur les différents sites du pays afin d’amener les Sénégalais à s’impliquer davantage dans la valorisation et la sauvegarde de notre patrimoine culturel’’.
’’Un bien culturel ou naturel peut être un site, un monument, une ville où une commune mais s’il a une valeur exceptionnelle de l’héritage commun de l’humanité il devient un patrimoine mondial de l’humanité’’, a-t-il fait savoir.
Selon lui, ’’les États doivent s’engager à régler les problèmes liés aux conflits, à l’urbanisation galopante, aux changements climatiques source de détérioration du patrimoine et à l’accès difficile à ces sites pour assurer la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel mondial’’.
’’Aujourd’hui, cinquante-deux sites déclarés patrimoine mondial dans le monde sont en périls et risquent de disparaître’’, a signalé M. Diop.
Il va effectuer, samedi, une visite de quelques site du patrimoine naturel et culturel du pays notamment le parc national du Delta du Saloum.
Le prix international Melina Mercouri pour la sauvegarde et la gestion des paysages culturels a été créé en 1995.
La distinction récompense des exemples exceptionnels d’actions de sauvegarde et de mise en valeur des paysages culturels du monde, qui sont une catégorie à part entière du patrimoine mondial.
Le Prix, généreusement soutenu par le gouvernement grec, porte le nom de Melina Mercouri, ancienne ministre de la Culture de Grèce et fervente partisane de la conservation intégrée.
VACCINATION : ÉTUDIANTS ET ENSEIGNANTS DANS LE VISEUR DE DIOUF SARR
Dakar, 10 septembre (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action social, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé, vendredi, la mise en place d’une stratégie de vaccination ciblant les enseignants, les élèves et les étudiants, en perspective de la rentrée scolaire et universitaire.
’’Nous allons travailler dans une stratégie de ciblage plus affinée, parce que dans la perspective de l’ouverture des classes et la rentrée académique, nous allons faire en sorte que tous les enseignants et les étudiants soient vaccinés avant de rejoindre les classes et les universités’’’, a-t-il dit.
Abdoulaye Diouf Sarr intervenait à la cérémonie de réception des lots de 158.400 doses de vaccins Johnson And Johnson acquis sur fonds de l’Etat (financement Banque mondiale) via VAT et de 38.400 doses de vaccins Astrazeneca du Royaume de Belgique via Covax.
Pour Diouf Sarr, ces nouvelles réceptions vont permettre au Sénégal d’avoir une stratégie de vaccination plus ciblée.
Il a ajouté que son département allait travailler avec les universités et le Centre es Œuvres universitaires de Dakar (COUD) pour mettre à disposition les doses nécessaires à cette stratégie de vaccination ciblant les étudiants.
Pour les enseignants, il sera demandé à tous les Centres régionaux de gestion des épidémies (CRGE) dans leur périmètre de travailler de sorte que chaque enseignant soit vacciné, a t-il indiqué.
’’Mais au-delà des étudiants et des enseignants, il faut faire en sorte que ce message soit entendu par les familles et les parents d’élève. Il faut accélérer la campagne de vaccination, dans une stratégie plus ciblée pour réduire de façon considérable la létalité et remporter le combat contre la maladie’’, a déclaré le ministre.
Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé que le vaccin était l’élément ’’le plus important’’ de la riposte contre la pandémie, et que ’’l’essentiel des cas graves sont des patients nos vaccinés de même que ceux qui décèdent de la maladie’’.
Il a ainsi demandé aux Sénégalais d’aller massivement se faire vacciner afin de se mettre à l’abri et permettre aux autorités d’éradiquer cette maladie.
HOMMAGE À UN FILS DE TOUTE L’AFRIQUE
Le ministre de la Culture et de la Communication a rendu hommage, vendredi, au journaliste et animateur culturel Amobé Mévégué, décédé mercredi, saluant la mémoire ’’d’un fils du Cameroun devenu de par son rayonnement, l’impact de sa voix et de son œuvre
Dakar, 10 sept (APS) - Le ministre de la Culture et de la Communication a rendu hommage, vendredi, au journaliste et animateur culturel Amobé Mévégué, décédé mercredi, saluant la mémoire ’’d’un fils du Cameroun devenu de par son rayonnement, l’impact de sa voix et de son œuvre, un fils de l’Afrique et de toute l’Afrique’’.
Amobé Mévégué, ancien journaliste de RFI et présentateur sur France 24, est décédé à l’âge de 52 ans ;
’’Le Sénégal se joint à la communauté africaine et internationale pour saluer la mémoire d’un fils du Cameroun devenu de par son rayonnement, l’impact de sa voix et de son œuvre, un fils de l’Afrique et de toute l’Afrique. Un fils du monde, partout où le rêve de l’homme se fait pont, passerelle, partage, culture et paix’’, écrit Abdoulaye Diop dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon le ministre, le Sénégal ‘’porte et portera’’ toujours ce message de fraternité et de rencontre panhumaine qu’Amobé Mévégué incarnait de son vivant.
’’Amobé Mévégué était un semeur de paix et de fraternité, qui avait très tôt compris combien les armes de la culture étaient miraculeuses, combien elles servaient la plus belle des causes : celle de la rencontre entre les hommes dans le respect mutuel et l’échange fécond’’, a souligné le ministre.
Abdoulaye Diop a rappelé ’’l’amour du disparu envers notre pays, lui poussant même à y prendre épouse et fondé une famille’’.
’’Il aimait doublement pour que ce pays des lettres et des arts a donné au monde. Il était de notre sang. Nous ne devons jamais l’oublier. Le combat continue. Il est celui de la culture d’abord, car c’est la culture qui est le préalable à tout échange humain et économique’’, a écrit Diop.
Il a invité les Africains à ’’ne jamais oublier ce fils enchanteur de l’Afrique qui, sur le plateau parisien et mondial de France 24, accueillait les artistes de toutes les couleurs et laissait faire le talent et la magie’’.
COVID-19 : DAKAR A REÇU 124 800 DOSES D’ASTRAZENECA DE LA BELGIQUE
Dakar, 10 sept (APS) - Le Sénégal a réceptionné, vendredi, 124 800 doses du vaccin AstraZeneca, un don du Royaume de Belgique, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, a appris l’APS.
’’Le Sénégal a reçu ce 10 septembre 2021, un lot 124 800 doses du vaccin Covid-19 d’AstraZeneca, don du Royaume de Belgique dans le cadre de l’initiative COVAX’’, indique dans un communiqué le laboratoire pharmaceutique.
Cité dans le document, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a soutenu que ’’le vaccin, à l’état actuel semble être l’élément extrêmement important de la réussite dans la lutte contre la Covid-19’’, appelant les sénégalais à aller se faire vacciner massivement.
’’Je suis ravie de voir l’arrivée aujourd’hui au Sénégal de 124 800 doses supplémentaires du vaccin Covid-19 AstraZeneca, un don du Royaume de Belgique qui permettra d’accélérer le programme de vaccination’’, a dit pour sa part la présidente nationale pour l’Afrique chez AstraZeneca, Barbara Nel.
Selon elle, l’engagement pour l’Afrique de l’entreprise pharmaceutique reste fort et elle va poursuivre ses efforts de collaborations avec leurs partenaires Covax et les pays du monde entier pour aider à répondre au besoin urgent de doses de vaccins sur le continent.
Le communiqué souligne qu’AstraZeneca a été la première société pharmaceutique mondiale à rejoindre Covax en juin 2020 et le troisième plus grand fournisseur de doses de vaccin Covid-19 au monde.
’’A ce jour, plus de 122 millions de doses de vaccin de la société ont été livrées à plus de 129 pays par le biais de Covax, contribuant à prévenir des centaines de milliers d’hospitalisations et à sauver des dizaines de milliers de vies depuis ses premiers lancements internationaux en début 2021’’, selon la source.
LANCEMENT DE LA 4E EDITION DES PRIX E-JICOM DE JOURNALISME
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dakar, le 8 septembre 2021 – La cérémonie de remise des Prix E-jicom de journalisme, 4è édition, aura lieu dans la troisième semaine de décembre 2021, a annoncé la direction de l’Ecole Supérieure de Journalisme, des Métiers de l’Internet et de la Communication (E-jicom), à l’origine de l’initiative.
Comme pour la 3è édition, en 2020, la présente édition se tient dans un contexte marqué par la Covid19, qui impose des mesures spéciales. La cérémonie tiendra donc en compte cette réalité et ce que cela implique en termes de restrictions et de gestes barrières, afin de limiter au maximum les risques sanitaires pour les lauréats, les organisateurs et les partenaires.
La compétition, qui connaît un succès grandissant d’année en année, a été lancée en 2018 pour récompenser les plus talentueux parmi les jeunes journalistes qui travaillent sur des sujets d’intérêt général. Elle vise à promouvoir la présence dans les médias de contenus de qualité sur les grandes questions autour du développement : agriculture, éducation, droits humains, santé, gouvernance, gestion et exploitation des ressources naturelles, finances publiques, justice, etc.
Les Prix E-jicom de Journalisme ont été lancés dans le cadre du projet Ethique et Excellence dans le Journalisme (EEJ) mis en œuvre par l’E-jicom depuis 2017. Ils ont fini par être institutionnalisés et sont devenus une activité importante dans la vie de l’E-jicom et de la presse sénégalaise dans son ensemble.
« A l’heure des réseaux sociaux omniprésents, du buzz à tout-va, des fake-news, le journalisme et les journalistes sont interpellés. A eux de prouver par leur travail qu’ils peuvent servir à l’opinion publique, qui le demande, une information utile et crédible, à même de contribuer au progrès économique et social de nos pays », a déclaré le directeur de l’E-jicom, Hamadou Tidiane Sy, pour marquer le lancement de la 4è édition.
La progression des candidatures entre la première et la troisième édition ainsi que l’arrivée de nouveaux partenaires à chaque édition des Prix dénote l’intérêt que leur portent les journalistes, ainsi que d’autres acteurs soucieux de l’existence, dans notre pays, de médias de qualité.
La troisième édition, tenue en 2020 a reçu un total de 77 candidatures contre 46 pour la deuxième édition et 24 pour la première. L’E-jicom veut continuer sur cette lancée et multiplier davantage les candidatures.
Comme le veut ce qui peut désormais être considéré comme une tradition, cinq principaux prix seront décernés lors de la cérémonie : le Grand Prix E-jicom de Journalisme et un prix dans chacune des sous-catégories (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision).
Des « prix spéciaux », portant sur des problématiques de développement, attribués grâce à la collaboration des partenaires de l’E-jicom, vont s’ajouter à cette liste.
Lors de l’édition précédente, six catégories spéciales ont été primées : « accès à l’information », parrainée par le bureau Afrique de l’Ouest d’ARTICLE19 ; « média et enfance » avec l’appui de ImagiNation Afrika ; « liberté de presse » parrainée par Reporters Sans Frontières ; « littoral et écosystèmes marins » soutenue par Wetlands International, bureau Afrique ; « innovation et entreprenariat social » soutenue par la fondation Ashoka à travers son bureau Sahel, et enfin le prix « droit des femmes », décerné dans le cadre du projet « Femmes à la Une » que met en œuvre l’E-jicom, avec le soutien d’Osiwa (Open Society Initiative for West Africa).
Au total onze prix ont été décernés dans différentes catégories en 2020.
L’E-jicom, depuis sa création, s’est engagée à apporter sa contribution à l’amélioration du paysage médiatique sénégalais et africain, par la formation d’abord, ensuite en organisant diverses activités visant toutes à promouvoir et à rehausser l’image du journalisme et des journalistes.
A propos de l’E-jicom : l’E-jicom est un établissement d’enseignement supérieur et de formation professionnelle à vocation panafricaine. Il est un cadre de référence dans l’enseignement de la communication, du journalisme et des nouveaux métiers de l’Internet. Son credo « Savoir, Excellence et Innovation ».
Pour plus d’information :
Tel : +221- 33 824 17 20 / +221- 77 226 57 47
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par Charles Faye
GAME OVER
Condé a fait retourner la Guinée aux vieilles méthodes qui font reconsidérer la maturité politique de nombre de nos présidents, élus par les dépositaires de leur Constitution et réélus par la fourberie de leur mécanisme majoritaire
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Charles Faye |
Publication 10/09/2021
Putsch is back ! Nous l’appréhendions, théorisant que les inconditionnels du troisième mandat, fonçaient tête baissée à leur perte. Avertissement, qui nous avait valu une levée de boucliers trempée dans la fonte vindicative. Et voilà que Conakry, et sa sentence militaire, nous donnent raison, installant le Condé dans le fauteuil de la désillusion.
Pour que la messe soit dite, il a suffi au Roméo Doumbouya, une puissance de feu maximale, des forces spéciales surentraînées et suréquipées, un arrosage à rafales continues, et une garde présidentielle, à l’arsenal réduit à sa plus simple expression.
Et pour cause, à Conakry, le disque dur condescendant, n’avait pas enregistré que la durée de vie d’un mandat de trop, ne doit son incertitude qu’à l’air irrespirable, qu’à la détermination d’officiers prêts à porter le camouflet, pour configurer et réaliser, sans effusion de sang, comme à Bamako, un putsch scellant le sort d’un président impopulaire.
Trop naïf, pour croire que tout lui était permis et qu’il pouvait, à sa guise, faire tailler en pièces, l’une des Constitutions les plus abouties du continent, pour le seul plaisir de ses yeux et la boulimie de pouvoir de son camp.
Voilà comment, Condé a fait retourner la Guinée aux vieilles méthodes tapageuses, qui non seulement nous font une mauvaise publicité, mais encore font reconsidérer la maturité politique de nombre de nos chefs d’Etat, élus par les dépositaires de leur Constitution et réélus par la fourberie de leur mécanisme majoritaire.
Cette Afrique des mégalomanies, en déphasage avec les attentes sociales, en rupture de ban avec le dividende démographique, digital, touristique, infrastructurel, et bon nombre de leviers et outils de développement, a fait son temps.
Les populations ne sont plus isolées. Rudoyées par l’indigence, elles n’en sont pas moins assoiffées de leadership, qui est malheureusement absent de nos instances sous-régionales et régionales, plus enclines à défendre l’Afrique des Chefs d’Etat, qu’à leur faire entendre raison et l’obligation du respect de leurs constitutions.
Mais que peut-on attendre de plus, de nos présidents sur le plan continental, quand eux-mêmes, dans leur pays, s’inscrivent et s’activent dans la démarche anti-démocratique, inélégante, alimentaire ? Tout compte fait, le Mali et la Guinée montrent que le seuil de tolérance n’est pas un vain mot chez l’armée confrontée au Djihadisme.
Quand il s’y ajoute les appétits étrangers, en quête de renouveau pour certains, et d’hégémonie pour d’autres, notamment la Chine, qui est partie pour ravir la première place aux USA, on se dit que nous ne sommes qu’au début d’une nouvelle ère, dans laquelle beaucoup ne sont pas prêts à assumer le statut de vassal et la mentalité d’inféodé.
Les temps ont changé. L’Afrique aux Africains !
L'ALCHIMIE MERVEILLEUSE D'AYAVI LAKE
Dans son recueil de nouvelles Le marabout, pour lequel elle a remporté cette année le Prix des Horizons imaginaires, il y est question entre autres d’une chamane atikamekw qui permettra à un sorcier africain de changer de couleur de peau et de sexe
Ayavi Lake est née à Dakar au Sénégal en 1980. Après des études en France, elle immigre au Québec où elle s’installe à Jonquière, puis à Montréal. Dans son recueil de nouvelles Le marabout, pour lequel elle a remporté cette année le Prix des Horizons imaginaires, il y est question entre autres d’une chamane atikamekw qui permettra à un sorcier africain de changer de couleur de peau et de sexe. Rocambolesque à souhait, ce livre qui fait à la fois sourire et réfléchir recèle plusieurs morceaux de réalisme magique qui pourraient bien changer la vie de ses personnages.
Pourquoi avez-vous eu recours au réalisme magique dans la construction de votre œuvre? Qu’est-ce que cela vous a permis?
Le réalisme magique était pour moi le moyen, avec l’ironie, de donner aux personnages le pouvoir de changer l’ordre établi dans la société. Les superpouvoirs que les héros acquièrent alors sont d’autant plus légitimes qu’ils puisent leurs racines dans leur culture d’origine pour affronter les écueils que semble leur imposer une autre culture. J’associe ainsi beaucoup le réalisme magique à la liberté de relire des légendes, des mythes ou de les revisiter à ma façon en leur donnant un ancrage politique (par exemple, l’ancien combattant sénégalais mort depuis longtemps, qui revient parler de son histoire).
Pouvez-vous me fournir un passage de votre livre selon votre choix qui fait état de réalisme magique, en expliquant peut-être ce qu’il vient révéler ou suggérer?
« Enfin, il regarde la femme toujours emmitouflée qui le fixe sans ciller.
C’est ridicule. Il vient d’un des pays les plus férus en sorcellerie et il n’a jamais entendu cela. Et puis d’abord, voler la peau et le sexe de quelqu’un, pour quoi faire?
— Ne me dis pas que tu n’as jamais pensé à être blanche, icitte, au Québec?
Il la regarde, bouche bée.
Non, il n’y a jamais pensé.
— Eh bien, moi, tous les jours, je rêve d’être un Blanc, icitte, au Québec. Mais je ne peux pas me le faire à moi-même. Tiens, rien que pour pouvoir baiser en paix avec qui je veux sans qu’on me traite de pute, je veux être blanc. Et redevenir moi-même après, bien sûr! Et aussi, pour voir les regards des autres sur moi, sans pitié et sans dégoût.
L'ancien Premier ministre ivoirien est mort ce vendredi 10 septembre 2021. Il avait été évacué vers Paris samedi 4 septembre des suites de complications liées au Covid-19 où il est s'est éteint à l'Hôpital américain de Neuilly
L'ancien Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny est décédé ce vendredi 10 septembre 2021. Il avait été évacué vers Paris samedi 4 septembre selon nos confrères de Jeune Afrique, des suites de complications liées au Covid-19 où il est s'est éteint à l'Hôpital américain de Neuilly. Agé de 78ans, il fut un personnage central de la scène politique ivoirienne, dans l'ombre des « trois grands » qu'il a servi successivement
Né en 1942 à Divo dans le sud de la Côte d'Ivoire, Charles Konan Banny vient d'une famille de planteurs et de hauts fonctionnaires baoulés, piliers du pouvoir houphouëtiste, dont il suivra la trace. Après des études à l'Essec, grande école française de commerce dont il est diplômé en 1968, il entre à la Caisse de Stabilisation et de Soutien des Prix des Productions Agricoles, d'abord, puis à l’Organisation InterAfricaine du Café dont il est le secrétaire général.
En 1976, il entre à la BCEAO, il en gravira tous les échelons jusqu'au poste de gouverneur, à partir de 1990, lorsqu'il succède à Alassane Ouattara, devenu premier ministre. En 1994, il doit gérer les effets de la dévaluation du Franc CFA ou encore la faillite d'Air Afrique, mais il poursuit à la tête de la banque sous-régionale, jusqu'à ce qu'une autre crise l'amène à la politique active.
En 2005, il devient Premier ministre de transition dans une Côte d'ivoire déchirée, alors que la présidentielle a été repoussée. Pendant 16 mois, il est balloté par les soubresauts de la crise, sert d'intermédiaire entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac qui ne s'entendent pas, reconnait des « négligences » dans l'affaire du Probo Koala, qui faillit l'emporter.