En Conseil des ministres avant-hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall a demandé aux «ministres en charge de l’Education Nationale et de la formation professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer une rentrée scolaire, dans les meilleures conditions». Interpellés sur ce sujet, le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/Authentique), Abdou Faty et le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS), Saourou Sène embouchent la même trompette. Selon eux, la reprise du monitoring des accords signés avec le gouvernement s’impose pour une bonne rentrée scolaire et une année scolaire 2021-2022 apaisée. Mieux, ils ont rappelé la nécessité de combler le déficit de tables bancs et d’enseignants, de les motiver davantage à travers la question du système de rémunération et d’éradiquer les abris provisoires.
ABDOU FATY, SECRETAIRE GENERAL DU SELS AUTHENTIQUE : «Le gouvernement a intérêt à convoquer le monitoring sur les accords signés»
«On a tous lu le communiqué du Conseil des ministres. Le Chef de l’Etat demande qu’on organise une bonne rentrée scolaire. C’est la même rengaine. Chaque année, c’est comme ça et au finish, il n’y a pas de bonnes conditions. Donc, le Chef de l’Etat l’a encore dit mais il gagnerait à surveiller ses ministres parce que pour qu’il y ait une bonne rentrée scolaire, il faudrait très tôt qu’on anticipe sur le désherbage, l’entretien des écoles, les mûrs de clôture qui sont tombés, les latrines, les tables bancs et qu’on anticipe également sur les eaux usagées mais je suis sûr et certain qu’ils ne le feront pas. Maintenant, pour qu’il y ait une bonne année scolaire, pour qu’on soit en paix, le gouvernement du Sénégal a intérêt à convoquer le monitoring sur les accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Depuis maintenant deux ans, sous le prétexte de la pandémie, le gouvernement du Sénégal est dans le pourrissement, dans le louvoiement et dans du n’importe quoi. En tout cas, nous, au Sels Authentique, je le dis solennellement, dès le début de l’année, le 10 octobre prochain, on va déposer un préavis de grève parce que depuis que Cheikh Kanté a quitté le monitoring, on n’a rencontré aucun ministre. Tous les ministres nous donnent des rendez-vous mais ne le respectent pas. Et vraiment encore une fois, le Président Sall gagnerait à surveiller, à faire le monitoring de ses ministres parce qu’il donne des instructions qui ne sont jamais respectées. Il a donné des instructions pour qu’on ouvre des négociations, ce n’est pas fait. Il a donné des instructions pour le DMC, ce n’est pas fait. S’il ne surveille pas les ministres, ils ne feront rien et malheureusement, on aura une année scolaire terrible parce qu’on est restés deux ans. Nos situations sont là et que personne ne nous dise, c’est parce qu’on est en année électorale que nous sommes en grève».
SAOUROU SENE, SECRETAIRE GENERAL DU SAEMS : «Le Chef de l’Etat doit instruire d’abord son gouvernement à aller à la rencontre des organisations syndicales»
«Le gouvernement du Sénégal sait qu’on a signé des accords depuis 2018 et parmi ces accords-là, il y a des questions qui sont restées entières. Il s’agit de la question portant sur la révision du système de rémunération des agents de l’Etat, l’organisation du concours des passerelles professionnelles, le corps des administrateurs scolaires et toutes les questions de gouvernance. Je crois que depuis la fermeture des classes, nous n’avions pas manqué de rappeler au gouvernement du Sénégal, la nécessité de la reprise du monitoring des accords qui était gelé depuis 2019. C’est la raison pour laquelle, si aujourd’hui en Conseil des ministres, le Chef de l’Etat revient sur ça pour parler d’une rentrée apaisée et contrer les conditions d’une bonne rentrée, je crois qu’il doit instruire d’abord son gouvernement à aller à la rencontre des organisations syndicales pour que nous puissions faire le point par rapport au protocole d’accord signé depuis 2018. Je crois qu’aujourd’hui, personne ne peut quand même douter du patriotisme des enseignants. Nous avions tout laissé, étant donné que nous avions considéré à l’époque avec l’arrivée de la pandémie, il fallait un peu mettre la pédale douce. Mais aujourd’hui, force est de constater quand même que le gouvernement n’a pas respecté les enseignants dans cette situation-là. C’est la raison pour laquelle une fois de plus, nous exigeons la reprise des activités d’un monitoring des accords sinon nous allons vraiment vers une rentrée qui risque d’être difficile. Pour déjà l’année 2021-2022, la vérité est que c’est une année avec le risque de plusieurs perturbations parce que les questions de bonne gouvernance sont là. Elles ne sont pas respectées. La question des engagements pris par le gouvernement du Sénégal à travers le protocole d’accord, c’est une question comme je l’ai dit qui est restée entière. Donc, toutes les conditions sont réunies pour aller vers une année totalement perturbée. C’est la raison pour laquelle une fois de plus, pendant qu’il est temps, il faut que le gouvernement du Sénégal prenne la plénitude de la mesure et qu’il se rappelle quand même que l’école a un coût. Audelà des revendications des enseignants signées dans un protocole d’accord, il y a la question des abris provisoires, des infrastructures scolaires. Tout le monde sait qu’il y a un programme zéro abri provisoire. C’est l’occasion de faire le bilan des réalisations autour de ce programme-là parce que nous étions autour de 6000 abris provisoires quand on en parlait et aujourd’hui il en reste combien ? L’autre aspect, c’est les tables bancs, un déficit de 300 mille tables bancs. Il faut que le gouvernement fasse le point pour dire exactement dans le cadre de la réalisation des tables bancs pour les classes. Il y a aussi le personnel enseignant. Les déficits, c’était autour de 35952. C’est vrai qu’il y a 5000 qui ont été ajoutés récemment avec le recrutement que vous savez, mais la situation elle est restée entière. Nous tournons autour d’un déficit de 30952, qu’est-ce qu’il faut faire ? Et la motivation des enseignants ? Je crois que le gouvernement, à travers la question du système de rémunération, doit aller vers la motivation des enseignants à travers la révision du système de rémunération. Donc, le gouvernement sait très bien quelle est la situation de l’école mais on ne pourra pas conjurer le sort des enseignants par la magie du verbe. Il faut des engagements et des décisions concrets, des instructions précises pour qu’on aille vers une année scolaire 2021-2022 apaisée».
AFRIQUE DE L'OUEST, ENTRE COUPS D’ETAT CONSTITUTIONNEL ET/OU MILITAIRE
Ces dernières années, cette partie du continent vit au rythme d’une instabilité politique et institutionnelle du fait des changements de constitutions pour permettre aux chefs d’état en fin de mandat à se maintenir du pouvoir au-delà de la limite
L’Afrique de l’ouest semble devenir le maillon faible du système démocratique et sécuritaire du continent africain. Ces dernières années, cette partie du continent vit au rythme d’une instabilité politique et institutionnelle du fait des changements de constitutions pour permettre aux chefs d’état en fin de mandat à se maintenir du pouvoir au-delà de la limite autorisée. A ces «coups d’état» constitutionnels qui ne disent pas leur nom notamment en Guinée, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Togo, s’ajoutent les coups de force des militaires comme c’est le cas le 5 septembre dernier en Guinée. Mais aussi au Mali. A côté de cette honteuse grisaille, on note toutefois une petite embellie notamment au Ghana, en Mauritanie, au Niger, au Nigeria. Au Sénégal, le pays retient son souffle alors qu’au Bénin, Patrice Talon a fini d’annoncer les couleurs qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en… 2026.
La région ouest africaine est-elle devenue le maillon faible du système démocratique et sécuritaire du continent africain ? Composée de 16 pays dont plus de la moitié sont issus des anciennes colonies françaises, cette zone est aujourd’hui marquée par une situation sécuritaire précaire au niveau de plusieurs de ses pays membres. Cette situation est en partie liée au nombre important des coups d’état et tentatives de coup d’état répertoriés au cours des dernières années dans cette partie du continent africain.
15 COUPS D’ETAT EN AFRIQUE DE L’OUEST SUR LES 34
En effet, sur le nombre de 34 coups d’états et tentatives de coup d’état répertoriés depuis 2001 sur le continent africain, 15 sont survenus dans des pays localisés au niveau de cette région. Aujourd’hui seul, le Sénégal fait, pour le moment, exception de cette situation du changement antidémocratique du pouvoir. D’ailleurs, une étude menée par deux chercheurs américains, Jonathan Powell et Clayton Thyne de l’université du Kentucky, place huit pays ouest africains sur la liste des 12 Etats africains ayant connu le plus grand nombre de coup d’état depuis 1952. Il s’agit entre autres, Ghana et Sierra Leone qui totalisent chacun 10 coups d’état. Les deux sont suivis par le Mali, le Bénin, le Nigéria, le Burkina Fasso et la Guinée Bissau qui totalisent chacun 8 coups d’états. Au bas de ce classement des 12 Etats africains ayant connu le plus grand nombre de coup d’état depuis 1952 dominé par le Soudan (15 coup d’état) suivi par le Burundi (11) et Iles Comores (09), se trouvent le Niger et le Tchad, pays de l’Afrique centrale. Aujourd’hui, alors que le développement de cette zone est plombé par ces coups d’état et tentatives de coups d’état du fait de leurs contrecoups sur le tissu économique local, un nouveau phénomène vient renforcer cette situation d’instabilité. Il s’agit des changements tendancieux des constitutions opérés par des chefs d’état en fin de mandat pour se maintenir du pouvoir que certains observateurs ont fini de baptisés de «coups d’état constitutionnel».
Si cette modification du nombre des mandants présidentiels au-delà de la limite autorisée par la Constitution du pays a été toujours recourue par le passé, cette stratégique est de plus en plus dénoncée dans beaucoup de pays. Et son usage par les chefs de l’état est de plus en plus sources de tensions politiques qui, non seulement, s’étend parfois au-delà de la période électorale mais peut aboutir à l’intervention des militaires comme c’est le cas au Burkina Faso et récemment en Guinée où une partie de l’armée à profiter de la pression de la rue pour s’emparer du pouvoir après avoir débarqué respectivement le président Blaise Compaoré et Alpha Condé qui avaient modifié la constitution pour s’offrir un troisième mandat.
En Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara qui avait fini de désigner son dauphin (Amadou Gon Coulibaly) et candidat de son parti à la présidentielle, a fini par faire volte-face en se présentant et en l’emportant par un score brejnévien, suite au décès de ce dernier. En Guinée, celui qui voulait devenir le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a fini comme Robert Mugabe à la suite d’un troisième mandat obtenu avec un bain de sang. Au Burkina Faso, Blaise Compaoré était devenu le champion de modifications de la constitution avant qu’il se soit chassé par la rue comme un vulgaire délinquant poursuivi par la clameur publique jusqu’à Abidjan où il va trouver refuge. Pendant ce temps, au Togo, la dynastie Eyadema règne sans partage. La liste est loin d’être exhaustive.
MAHAMADOU ISSOUFOU ET MOHAMED OULD ABDEL AZIZ DES «EXEMPLES» A IMITER
En 2019, deux ans avant la fin de son second mandat, Mahamadou Issoufou déclare dans une interview accordée à Jeune Afrique : «Ma décision de respecter la Constitution et de ne pas me représenter est irrévocable». Il va respecter sa parole en refusant d’essayer de réécrire la charte fondamentale de son pays pour s’éterniser au pouvoir. Le 21 février 2021, il passe le témoin à son ami de plus de trente ans, Bazoum Mohamed ancien ministre de l’intérieur et des affaires étrangères, plusieurs fois député et avec qui, il avait créé le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA). L’actuel homme fort du Niger fut d’ailleurs pendant longtemps vice-président de ce parti avant d’en devenir président. Un exemple à méditer. Mais Issoufou n’est pas le seul à avoir refusé de briguer un troisième mandat. Il y a aussi Mohamed Ould Abdel Aziz. Arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’État militaire contre le premier président élu démocratiquement Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le président Aziz va organiser et remporter la présidentielle de 2009 pour un mandat de cinq ans, renouvelé à l’occasion de la présidentielle de 2014. La Constitution mauritanienne n’autorise que deux mandats, Abdel Aziz, après onze ans passés au pouvoir passe la main le 1er août 2019, à Mohamed Ghazouani. Ces deux exemples vont-ils faire tache d’huile ? En tout cas, au Bénin, le président Patrice Talon a levé toute équivoque en annonçant officiellement avoir renoncé à briguer un troisième mandat au terme de ses deux mandats constitutionnels. “Je mesure la portée du relais et devant vous combien je vais m’engager, vous prendre à témoin pour passer ce relais, le troisième dimanche de mai 2026, à celui qui aura la confiance du peuple béninois”, a déclaré le président Talon à Cotonou. Sauf que 2026 est encore loin. Les Sénégalais l’ont déjà vécu sous Abdoulaye Wade en 2012. Actuellement, ils sont dans l’expectative même si le Chef de l’Etat, Macky Sall a déclaré et même écrit dans son livre qu’il ne briguera pas un troisième mandat.
OUI AUX COUPS D’ETAT CONSTITUTIONNEL, NON AUX COUPS D’ETAT MILITAIRE
En tout état de cause, il ne faut rien s’attendre de la CEDEAO, qui est considérée à tort ou à raison comme un «syndicat de Chefs d’état», condamnant les coups d’état militaire et en fermant les yeux sur les coups de force constitutionnel. En Cote d’Ivoire, en Guinée et partout ailleurs, l’organisation sous régionale s’est montrée impuissante voire «complice» des coups d’état constitutionnel. En revanche, elle a été, à l’instar de l’Union africaine, des Nations Unies et même de la France à condamner les coups de force des militaires. Au Mali par exemple, nous avons assisté en l’espace d’un an à deux coups de force. Pis, les militaires oublient même de rendre le pouvoir aux civils.
Keur Demba Fall (Louga), 9 sept (APS) - Quelque 800 tonnes de semences d’arachide ont été distribuées aux paysans sénégalais par la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS à travers le programme de contractualisation initié avec les producteurs afin de sécuriser son approvisionnement en graine, a déclaré, jeudi à Keur Demba Fall (Louga), son Directeur général, Modou Diagne Fada.
M. Diagne Fada a expliqué le programme de contractualisation qui lie sa structure aux producteurs au terme d’une visite effectuée dans des champs d’arachides bénéficiaires à Ndiengue Diaw dans la commune de Thiolome Fall (Kébémer) et Keur Demba Fall dans la commune de Kelle Gueye(Louga).
La SONACOS a mené un programme de contractualisation avec les producteurs, les associations de producteurs, les coopératives et autres GIE de l’ensemble du pays. Il consiste à fournir des semences de qualités aux paysans qui, une fois la récolte terminée, vont rembourser la semence et vendre le reste de leur production à la SONACOS.
"Aujourd’hui, nous sommes dans les départements de Louga et Kébémer. Nous sommes au contact des populations, des paysans pour regarder l’état de la végétation, des cultures et l’état d’évolution du programme de contractualisation, mais aussi pour encourager les producteurs à venir vendre à la SONACOS après la récolte’’, a-t-il expliqué.
Selon M. Diagne Fada, ‘’le problème’’ de la SONACOS est lié à la disponibilité de l’approvisionnement en graines, en matière première pour pouvoir faire de l’huile et des tourtereaux d’arachide destinés à l’aliment de bétail.
Pour tenter d’apporter une solution à ce problème, la SONACOS a distribué "dans l’ensemble du pays près de 800 tonnes de semences’’, dans la phase test de ce programme et espère ‘’faire de meilleurs résultats à la prochaine campagne 2021-2022, a-t-il fait savoir.
Le DG de la SONACOS espère ainsi à travers cette contractualisation que les producteurs vont rembourser la dette de semence, à la fin de l’hivernage et ensuite vendre à sa société, l’excèdent d’arachide obtenu.
"Ces mêmes producteurs ayant trouvé leurs intérêts dans le programme vont essayer de sensibiliser les autres paysans pour qu’ils vendent à la SONACOS leurs productions pour que l’année suivante, nous puissions étendre nos tentacules un peu partout", a ajouté Modou Diagne Fada.
Il a rappelé que ‘’l’objectif est de démarrer une opération test par un ou plusieurs producteurs, mais l‘année prochaine, de multiplier par 10 le nombre de producteurs intéressés par le programme’’.
‘’Si nous augmentons les superficies emblavées d’année en année, il n’y a pas de raison de ne pas arriver à sécuriser au moins l’approvisionnement en graine de la SONACOS. Si nous avons la matière première nous pourrons produire de l’huile en quantité suffisante, ce qui va impacter sur les prix aux consommateurs et sur l’élevage", a-t-il assuré.
Les producteurs bénéficiaires de Ndiengue Diaw et Keur Demba Fall saluent le programme
A Ndiengue Diaw dans la commune de Thiolome Fall dans le département de Kébémer, Cheikhoul Khadim Fall, propriétaire de champs se félicite de cette initiative de la SONACOS.
"La SONACOS nous a fourni des semences, au début j’avais des doutes sur la qualité des graines, mais une fois que nous les avons semées, nous avons constaté qu’elles sont de bonnes qualités. Notre saison des pluies a démarré le 5 août et déjà nous avons grand espoir de faire de bonne récoltes’’, a-t-il dit.
Même si l’année dernière, il a plu plus tôt et plus, Cheikhoul Khadim Fall mise beaucoup sur cette saison et espère poursuivre cette collaboration avec la SONACOS. "C’est grâce à elle que j’ai pu cultiver mon champ de 5ha avec les 300 kilos de semences reçus", a-t-il ajouté.
A Keur Demba Fall, Abdou Lakhat Mbacké adhère à l’avis de son collègue producteur.
"Si tous les producteurs s’organisaient à créer dans leurs localités des points de collecte d’arachides pour les vendre l’arachide à la SONACOS, ce serait beaucoup plus bénéfique pour les pays et permettrait à la SONACOS de produire de l’huile en quantité et nous retourner les semences de qualité", a-t-il soutenu
Selon lui, ce programme est une solution aux difficultés des producteurs et de la SONACOS.
La SONACOS a collecté lors de la campagne de 2020-2021, près de 65000 tonnes d’arachide. Louga est la région qui en a collecté le plus. Elle est suivie de Kolda et Ziguinchor. Lors de la précédente campagne, seuls 28000 tonnes d’arachide avaient été collectées par la SONACOS.
Pour la prochaine campagne, les autorités de la SONACOS espèrent progresser davantage grâce à la collaboration des producteurs et du programme de contractualisation.
KEEMTAAN GI - MAGNIFIQUE GEORGES WEAH !
Il n’a pas été magnifique seulement sur les terrains de football qu’il a désertés pour celui de la politique, ce cher Mister Weah ! L’ancien international libérien, aujourd’hui président de son pays sorti d’une vilaine guerre civile, sait également faire preuve d’une grande élégance en politique. Quelle éclaircie dans la grisaille de cette misérable Afrique face à la déliquescence morale et intellectuelle de certains de ses dirigeants ! Lesquels sont le plus souvent accrochés au pouvoir quoique cela puisse leur en coûter. Et au péril des vies de leurs compatriotes à qui ils promettaient une existence meilleure, qu’ils ont transformée en enfer par leurs rapines. Dans sa tentative d’expliquer la récurrence des coups d’État dans l’espace de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l’ancien footballeur a marqué un joli but en y allant d’une belle franchise. Ce qui a dû écorner l’image de ses pairs pour qui le pouvoir est éternel. Pince sans rire, les dirigeants des États membres ont décidé de suspendre la Guinée des instances de décision de l'organisation. Des jugements de ce machin qu’ils ne respectent jamais se réfugiant sur une certaine toujours derrière une souveraineté ombrageuse. La remarque du président libérien est toute simple. La modification des constitutions avec comme objectif la suppression des limites des mandats, expliquerait la fréquence des putschs. Quand on cessera de tripatouiller les Constitutions et que tout le monde respectera les règles du jeu démocratique, nos États ne s’en porteront que mieux. Et pour que cela fasse jurisprudence, l’ancien footballeur invite la Cedeao à faire tout son possible pour s'assurer que les limites des mandats dans les constitutions de tous les États membres soient respectées. Belle suggestion non ? On voit d’ici le visage des tripatouilleurs se déformer… KACCOOR BI
ZIGUINCHOR DES RETARDATAIRES RATENT LES LISTES ELECTORALES
De nombreux citoyens ziguinchorois voulant s’inscrire sur les listes électorales à l’occasion de la révision exceptionnelle qui a été clôturée ce mercredi à minuit n’ont pu le faire. En fait, comme c’est le cas partout dans le pays, des centaines de personnes sont venues à la dernière minute pour s’inscrire et elles n’ont pas pu arriver devant la commission logée au niveau de la préfecture. D’autres disent qu’elles ne savaient pas que la date de clôture était fixée au mercredi 09 septembre courant. Ainsi, ces non-inscrits souhaiteraient une prolongation du délai pour pouvoir s’inscrire sinon, disent-ils, les élections à venir seront biaisées car des milliers de citoyens en âge de voter ne pourront pas le faire. Pour l’instant, ces retardataires attendent désespérément un éventuel décret du président de la République pour leur donner un délai supplémentaire. À l’issue de l’opération qui a duré une quarantaine de jours, les chiffres fournis par le préfet de Ziguinchor, El Hadj Papa Madické Dramé, révèlent qu’il y a eu 4001 nouvelles inscriptions à Ziguinchor. Il y a eu aussi 4052 modifications, 06 changements de statut et zéro radiation. Au total, il y a eu 8059 inscriptions au cours de cette opération de révision exceptionnelle, a indiqué le préfet de Ziguinchor.
COVID-19 TENDANCES A LA BAISSE, DIOUF SARR AVERTIT CEPENDANT
Le Sénégal connait depuis quelques semaines une nouvelle tendance à la baisse du covid-19 notamment la troisième vague. Comme les autres jours, hier aussi les chiffres n’étaient pas très inquiétants puisqu’il a été fait cas de seulement 43 nouveaux cas, 9 nouveaux décès et 21 cas graves en réanimation. Le ministre de la Santé a tenu cependant à avertir la population pour lui dire qu’elle ne doit pas se laisser divertir par cette tendance baissière. Abdoulaye Diouf Sarr présidait hier matin une réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE) et du comité régional de gestion des épidémies (CRGE) pour faire le point sur la situation épidémiologique relative à la Covid-19. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, saluant les résultats encourageants obtenus ces derniers jours, a loué également les efforts de tous les acteurs de la santé. « Ces résultats découlent de la somme d’efforts fournis par toutes les parties prenantes à la riposte. Je voudrais donc remercier tous les acteurs impliqués qui, de manière vigoureuse, font face à la troisième vague épidémique. Je veux nommer les membres du CNGE, les membres des CRGE, tout le personnel médical et paramédical, le personnel de l’action sociale, les acteurs communautaires, les partenaires techniques et financiers, qui ont tous été au combat pour freiner la propagation du virus », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr. Cela dit, le ministre de la Santé a appelé à plus de vigilance, estimant qu’il faut éviter tout relâchement : « Nous devons faire preuve d’humilité, rester très vigilants et redoubler d’efforts, afin de consolider les stratégies mises en place au plus fort de la 3ème vague en termes de diagnostic, de prise en charge des cas... »
CANDIDAT A LA MAIRE DE DAKAR-PLATEAU CHEIKH TIDIANE SALL DEBARQUE A DAKAR
Natif de Dakar-Plateau, Cheikh Ahmed Tidiane Sall est le coordinateur de l’opposition sénégalaise en France. Conseiller municipal à la mairie de Dakar-Plateau, il est également coordinateur du Front pour le départ de Macky Sall (Fdm) regroupant plusieurs partis politiques et mouvements citoyens à Paris. Depuis trois jours, Cheikh Sall est à Dakar pour les préparatifs de sa campagne en vue des élections locales de janvier 2021. Ne loupant jamais le maire Alioune Ndoye, le tireur d’élite de la légion sénégalaise en France n’a pas chômé depuis son retour à Dakar. Il multiple les tractations auprès de certains responsables et leaders de partis politiques comme Gueum Sa Bop, Pds, Aj/Pads, République des Valeurs, Act, Bokk Gui Guis etc. pour une coalition forte de l’opposition. Cheikh Sall souhaite une coalition dont la locomotive ne serait autre que Me Abdoulaye Wade, le Pape du Sopi. D’ailleurs les manœuvres entamées depuis Paris (Versailles) ont porté, hier, leurs fruits. Ce, avec la création d’une nouvelle coalition baptisée Jotna. Une réplique voire une réponse à « Yeewi Askan wi » dirigée par Ousmane Sonko, Khalifa Sall et consorts. Sous la bannière de « Jotna », Cheikh Sall compte solliciter des renforts de sopistes pour virer Alioune Ndoye de Dakar-Plateau.
PREVISION METEO UN WEEK-END PLUVIEUX ET ORAGEUX ANNONCE
Météo-Sénégal, Météo-France et Météo-Usa ont combiné leurs visions et leurs prévisions pour annoncer un week-end pluvieux à Dakar. Selon nos prévisionnistes, ces orages s’accompagneront de pluies intenses. Et cela risque de provoquer des inondations sur la région de Dakar. Thiey Yallah ! Dans ce cas, « Le Témoin » jure que les sapeurs-pompiers seront en alerte « Orsec » ! Dès ce vendredi, on imagine déjà nos braves soldats de l’eau, pardon soldats du feu, faire tourner à fond les éternelles motopompes pour faire face. Encore, encore on imagine nos braves sapeurs-pompiers redresser et nettoyer les postes-avancés de Keur-Massar, Grand-Yoff, Cambérène, Ganaw-Rail et autres quartiers inondables dans l’espoir d’intervenir à temps.
REVOLTE DE L’EAU DANS LE RURAL BIRAHIM SECK AVERTIT MACKY D’UNE GENERALISATION
Le Forum civil alerte le président Macky Sall sur la question de l’eau dans le monde rural. Au terme d’un forum qui a réuni plusieurs acteurs venus de différentes régions (Usagers, ex-gestionnaires, journalistes, dignitaires etc.) Birahim Seck, coordonnateur général du Forum civil, a attiré l’attention du chef de l’Etat sur une révolte qui couve dans le rural. «Le constat du Forum civil et des Sénégalais, c’est que dans le Bakel, à Birkilane, Lambaye, Mboro, Gandigal, Tassète, les populations se révoltent et se désolent de la situation de l’eau dans le monde rural. C’est pourquoi on s’est dit que c’est impératif de les écouter pour savoir pourquoi. Il y a une réforme qui devait améliorer leurs conditions de vie. Mais, on voit que chaque jour, ces populations du rural se révoltent contre les concessionnaires. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire d’organiser cette rencontre mais aussi d’alerter le président de la République. On ne voudrait pas que ces révoltes constatées dans plusieurs localités se généralisent au niveau du Sénégal » déclare le coordonnateur général du Forum Civil. Selon Birahim Seck, en effet, d’ajouter que « généraliser ces révoltes, dans le monde rural, surtout pour le manque d’accès à l’eau potable ou d’une eau de qualité, serait une catastrophe pour le Sénégal. C’est pourquoi nous attirons l’attention du président de la République à prendre en main la question de l’eau au niveau du monde rural. »
RECONSTRUCTION DE L’HOPITAL LE DANTEC ATTENTION, DES VAUTOURS FONCIERS RODENT AUTOUR DU SITE !
Il y a une semaine, « Le Témoin » avait relayé le cri de détresse des professeurs, médecins et infirmiers de la Commission médicale d’établissement de l’hôpital Le Dantec qui dénonçaient la dégradation des conditions de prise en charge des patients. Elle se désolait aussi des bâtiments hospitaliers en ruine. Le personnel médical avait profité de l’occasion pour déplorer la rupture récurrente des produits pharmaceutiques, le sous-équipement des blocs opératoires et la gestion financière de l’hôpital. Pour les membres de la commission médicale, la démolition totale des bâtiments de l’hôpital crée en 1912 suivie d’une reconstruction reste et demeure la seule solution. Démolition et reconstruction ? Cette expression sonne comme un coup de feu qui a déclenché la danse des vautours fonciers. Car, dès après la conférence de presse de la CME, des hommes d’affaires et spéculateurs fonciers ont approché des conseillers techniques du ministère de la Santé pour leur « conseiller » de délocaliser l’hôpital Le Dantec. Raison invoquée ? Privatiser ou de vendre le site estimé à des centaines de milliards CFA. Hélas ! Même les souffrants et les mourants ne sont pas épargnés par la boulimie foncière de nos vautours qui rodent jusque dans les hôpitaux. En tout cas, les syndicalistes de l’hôpital Le Dantec doivent être très vigilants puisque leur revendication « Démolition/Reconstruction » risque d’être un couteau à double tranchant ! Pour la petite histoire, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, et ses vautours fonciers avaient voulu délocaliser l’hôpital Le Dantec et le Camp Dial-Diop avant de se rétracter face à un véto « diplomatique » de certaines autorités militaires et sanitaires d’alors
CHEMIN DE FER DAKAR-BAMAKO : MACKY ÉVOQUE L’INITIATIVE BUILD BACK BETTER
Dakar, 9 sept (APS) - La reconstruction de la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda-Bamako est un des projets prioritaires que le Sénégal compte soumettre aux autorités américaines dans le cadre de l’initiative ‘’Build Back Better (reconstruire mieux), a indiqué, jeudi, le président Macky Sall.
’’Réagissant, dans les mêmes délais, à votre note verbale du 21 août dernier, sollicitant les besoins en infrastructures du Sénégal dans le cadre du projet Build Back better, je peux déjà, vous dire qu’au premier rang de ces besoins figure le projet prioritaire de reconstruction de la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda-Bamako et ses connexions secondaires’’, a-t-il dit.
Le président Sall s’exprimait lors du lancement officiel de la phase de mise en œuvre du nouveau Compact du Millenium challenge corporation doté d’un financement de 600 millions de dollars (330 milliards de FCFA) destinés à financer des projets énergétiques.
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a proposé en avril d’investir quelque 2 000 milliards de dollars dans les infrastructures, avec l’objectif affiché de créer des millions d’emplois.
Le président Macky Sall a salué cette ‘’excellente nouvelle’’, en indiquant que les études techniques et financières de la ligne de chemin de fer Dakar-Tambacounda-Bamako d’un linéaire de 651 kilomètres pour la première phase, sont déjà disponibles.
’’Le chemin de fer est un besoin vital pour l’Afrique, au-delà du Sénégal. Nous avons besoin d’interconnecter les pays, pour le commerce intra-africain et faciliter les échanges’’, a-t-il ajouté.
MAGAL 2021 : L’UCG DÉPLOIE 200 AGENTS ET DU MATÉRIEL DE NETTOIEMENT À TOUBA
Diourbel, 9 sept (APS) - Le coordonnateur de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), Mass Thiam, a annoncé le déploiement d’une équipe de 200 personnes et du matériel de nettoiement afin de faire face à la forte production de déchets attendue durant le grand magal de Touba, manifestation religieuse drainant habituellement des centaines de milliers de fidèles.
’’Pour ce qui concerne Touba, nous avons mobilisé une équipe de 200 personnes qui sera embauchée pour une durée d’un mois’’, a-t-il notamment assuré en marge d’une cérémonie de remise matériel dans le cadre des préparatifs du grand magal prévu le 26 septembre.
Ce matériel constitue un soutien aux autorités religieuses et aux populations dans leurs efforts d’anticipation de la la forte production de déchets dans le cadre de cet évènement religieux.
Thiam a assuré que 27 camions, 100 bags à ordures, 10 000 masques de protection et d’autres outils de nettoiement seront mis à la disposition du comité d’organisation en plus de l’installation de quatre points de regroupement normalisés.
Ce matériel va aider à améliorer la propreté dans la ville, et améliorer le cadre de vie immédiat afin de de faciliter l’accueil des pèlerins attendu à Touba, a-t-il fait valoir le coordonnateur de l’UCG.
Il a invité les populations à utiliser les dispositifs mis en place pour faciliter le travail de collecte des agents de l’UCG.
Le grand magal de Touba occasionne une forte production de déchets, raison pour laquelle est-il important d’aller les recueillir dans les quartiers et les amener dans les décharges, a indiqué M. Thiam.
AVEC LES TRAVAUX, LAT DIOR A ÉTÉ TRANSFORMÉ À 70 POUR CENT
Dakar, 10 sept (APS) – Les travaux de réhabilitation ayant permis de faire du stade Lat Dior une installation moderne homologuée par la Confédération africaine de football (CAF), ont touché au moins 70 pour cent de l’infrastructure initiale construite en 1977, a annoncé à l’APS, Joseph Sambou, l’assistant à maître d’ouvrage (AMO) de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
‘’Par rapport à Lat Dior construit en 1977, nous avons changé au moins 70 pour cent’’, a déclaré Joseph Sambou, spécialiste des travaux et ancien président de l’US Rail et de la Ligue régionale de Thiès.
Parlant des autres anciens stades sénégalais, il a indiqué qu’ils doivent subir ce type de travaux pour en faire des stades modernes répondant aux normes. Il invoque le fait que ‘’beaucoup de choses ont changé dans la quête de confort pour les joueurs, les spectateurs, les hommes des médias qui travaillent sur les rencontres de football’’.
‘’La nouvelle philosophie, c’est mettre tous les acteurs à l’aise et dans le cas de Lat Dior, la Fédération de football a été obligée de reprendre la pelouse, les tribunes, les vestiaires de joueurs et la salle de conférence de presse, pratiquement tout’’, a détaillé le Monsieur infrastructure de la FSF.
Nommé il y a un an et demi, Joseph Sambou est un expert en la matière et il sert d’interface entre la Fédération de football et la Fifa dans son programme Forward dont un volet important est dédié à l’érection et la réhabilitation des infrastructures sportives dans les fédérations membres.
Concernant Lat Dior, si la FSF a hésité à un certain moment de s’engager dans la réhabilitation ‘’à cause des problèmes juridiques’’, elle s’est rendue compte qu’elle n’avait pas le choix de peur de voir les Lions être contraints de jouer hors du pays, a indiqué Joseph Sambou.
‘’Maintenant, tout le monde est d’accord sur la qualité de l’infrastructure, mais elle demande un bon entretien si on ne veut pas retomber dans la quête d’une nouvelle infrastructure’’, a-t-il dit, suggérant la mise en place d’un budget au niveau de la Fédération dans cette optique.
Diplômé de l’école polytechnique de Thiès, Joseph Sambou qui
a été administrateur et directeur général de Dakar-Bamako Ferroviaire de 2016 à 2018, a inauguré son poste d’assistant à maître d’ouvrage à la Fédération de football par la réhabilitation du stade Maniang Soumaré de Thiès.
‘’C’est un projet financé dans le cadre du projet Forward de la Fifa et nous avons permis l’économie d’une belle somme par rapport à l’enveloppe prévue dans un premier temps’’, a dit M. Sambou, qui a enseigné à Polytechnique de Thiès et à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dakar, 9 sept (APS) - Le président Macky Sall a procédé jeudi au lancement officiel de la phase de mise en œuvre du nouveau Compact du Millenium challenge corporation doté d’un financement de 600 millions de dollars (330 milliards de FCFA) destinés à financer des projets énergétiques, a constaté l’APS.
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal Tulinabo S. Mushingi, les membres du gouvernement sénégalais, et d’autres personnalités parmi lesquelles le Directeur général par intérim du Millennium Challenge Corporation (MCC), Mahmoud Bah, ont pris part à la cérémonie organisée au Palais de la République.
D’une durée de cinq ans, le programme sera mis en œuvre par le Millennium Challenge Account-Sénégal II (MCA-Sénégal II).
Le programme est doté d’une enveloppe de 600 millions de dollars US, soit 330 milliards de FCFA, comprend un don de 550 millions de dollars US du gouvernement américain et une contribution de 50 millions de dollars US de la partie sénégalaise.
Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de Coopération, Amadou Hott et Alexia Latortue, directeur adjointe du MCC, ont symboliquement échangé la lettre de mise en œuvre du compact.
L’accord de don avait été signé le 10 décembre 2018 lors d’une visite officielle du secrétaire d’Etat américain d’alors, Mike Pompeo.
Le MCC est une agence de développement international du gouvernement américain, qui s’efforce de réduire la pauvreté dans le monde grâce à la croissance économique et accorde des subventions à durée déterminée aux pays qui respectent des normes rigoureuses en matière de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et de respect des droits démocratiques.
Lancée en 2004, le MCC met à la disposition des pays éligibles des subventions pour promouvoir la croissance économique, réduire la pauvreté et renforcer les institutions de bonne gouvernance.
Ce nouveau programme, entièrement dédié au secteur de l’électricité, vise à réduire la pauvreté au Sénégal à travers le renforcement du secteur de l’électricité, l’amélioration de la fiabilité, l’élargissement de l’accès à l’électricité, notamment en zones rurales et péri urbaines et la mise en place d’un cadre réglementaire propice au développement, à l’amélioration des performances et à la viabilité financière du secteur de l’électricité au Sénégal.
C’est la deuxième fois que le Sénégal bénéficie d’un programme de ce genre. Le premier Compact du MCC clôturé en septembre 2015, était doté d’une enveloppe de 300 milliards de FCFA.
Il a permis de stimuler la croissance économique à travers la libération du potentiel de la productivité agricole du pays et l’élargissement de l’accès aux marchés et aux services. ‘’Les projets du Compact portaient sur des investissements stratégiques dans les réseaux routiers et les systèmes d’irrigation dans la vallée du fleuve Sénégal au Nord et en Casamance au Sud.