Dakar, 29 août (APS) - Le Médiateur de la République Aliou Badara Cissé, décédé samedi à Dakar, a été inhumé dimanche en fin d’après-midi au cimetière de Bakhiya, à Touba, a appris l’APS de plusieurs médias sénégalais.
La dépouille de l’ancien ministre des Affaires étrangères a été acheminée dans la capitale du mouridisme après une cérémonie de levée du corps empreinte de sobriété à l’hôpital Principal, où il est décédé samedi des suites d’une maladie.
Plusieurs personnalités de la mouvance présidentielle ont pris part à l’enterrement de ce compagnon de la première heure du président Macky Sall et membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
Le président Sall a rendu hommage à un "homme de conviction et un brave compagnon’’.
‘’Je suis très peiné d’apprendre le décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’APR, ancien Ministre des affaires étrangères et ancien Médiateur de la République. Je rends hommage à un homme de conviction et un brave compagnon’’, a écrit le chef de l’Etat sur sa page Facebook.
Le décès de l’ancien ministre des Affaires étrangères et Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé (ABC) a plongé dans l’émoi le monde politique sénégalais qui salue ‘’le courage’’ de l’un des premiers compagnons de route du chef de l’Etat, Macky Sall.
Alioune Badara Cissé, dont le mandat à la tête de la Médiature de la République, devait prendre fin ce début août, avait été nommé à la tête de cette institution en août 2015.
Auparavant, il avait dirigé le ministère des Affaires étrangères pendant sept mois, après l’accession du président Macky Sall au pouvoir, en 2012. Après son départ de ce ministère, il avait repris sa robe d’avocat.
De 2004 à 2007, il a été successivement conseiller spécial du Premier ministre du Sénégal, directeur de cabinet du ministre des Sports, directeur de cabinet du Premier ministre Macky Sall, Secrétaire général du Gouvernement et commissaire général du Gouvernement près le Conseil d’Etat.
Né le 16 février 1958 à Saint-Louis, il a fait ses études dans sa ville natale, puis à l’Université Cheikh Anta Diop, ainsi qu’en France où il a obtenu plusieurs diplômes.
Admis au barreau de Dakar en 1988, il devient avocat à la cour en 1992. La même année, il effectue un séjour académique au Minnesota, aux Etats-Unis.
Connu pour son franc parler, Alioune Badara Cissé, surnommé ABC, se distinguait aussi par sa forte personnalité.
Il fut membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
CRITÈRES D'ÉLIGIBLITÉ AU PROGRAMMME DE 100.000 LOGEMENTS
Le programme de 100 mille logements, cher à Macky Sall, a été détaillé par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Abdoulaye Sow, qui était l’invité du Jury du dimanche (JDD), ce 29 août, a donné les critères d’éligibilité à ce projet dont les premières réalisations, 200 logements, sont sorties de terre.
Pour rappel, ce projet fait partie du programme ’’Zéro Bidonville’’, lancé par le chef de l’Etat en 2019. L’objectif était de produire 100 mille logements, soit 20 mille logements par an. « Il faut rappeler que le ratio que nous avions, de 1960 à nos jours, c’était 5 mille par an en terme d’unité d’habitation. Le président a voulu que l’on multiplie par quatre », a déclaré le ministre.
QUI EST ÉLIGIBLE ?
Ce ne sont pas tous les Sénégalais qui pourront bénéficier de ce projet des 100 mille logements. Selon Abdoulaye Sow, il y a des critères pour bénéficier du projet. « Ceux qui pourront accéder à ces 100 mille logements, ce sont d’abord ceux qui n’ont jamais eu de maison. Ceux qui n’ont jamais pu accéder à la propriété. On les appelle les primo-accédants. Il faudrait également qu’ils aient un revenu inférieur à 450 mille Franc CFA. Mais, on n’est pas confiné dans cette partie qui nous limite aux personnes qui ont des revenus fixes. Les commerçants qui sont dans les rues, les Sénégalais qui travaillent dans l’agriculture, les pécheurs..., si on évalue leurs biens et qu’ils ne dépassent pas 450 mille F CFA par mois, nous allons les intégrer dans le projet en leur faisant garantir un fonds pour l’habitat social », indique le ministre.
COMMENT Y ACCÉDER ?
« Il fallait d’abord régler la question institutionnelle. Le président a mis en place une loi que l’on appelle la loi d’orientation sur l’habitat social. La 2e chose est qu’il fallait des instruments. Le 1e instrument consiste à créer un fonds de l’habitat social pour garantir les prêts pour les gens qui n’ont pas de moyens. Le 2e instrument est la société d’aménagement du foncier que le président de la République a mis en place. Il y a également un guichet unique pour lutter, entre autres, contre les tracasseries administratives. Au-delà, il faut également un régime fiscal incitatif. C’est pourquoi, il y a l’arrêté du ministère des Finances qui a mis en place un régime dérogatoire pour les promoteurs immobiliers », a renseigné le ministre du Logement.
SIDIKI KABA : ABC AIMAIT LES BLESSURES DE LA VÉRITÉ
Le rappel à Dieu de Me Alioune Badara Cissé constitue une immense perte pour le Sénégal et la République.
Je voudrais présenter mes condoléances au Président de la République Macky Sall qui a perdu un précieux compagnon politique et un des éminents fondateurs de l’APR.
Mes condoléances s’adressent à la famille de la diplomatie sénégalaise où il a été parmi mes prédécesseurs en tant que ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Tout comme elles s’adressent naturellement à la grande famille judiciaire, en particulier le Barreau des avocats du Sénégal.
A sa famille, à ses nombreux amis et parents, je présente aussi mes sincères condoléances.
Me Alioune Badada Cissé, affectueusement appelé ABC, fut un brillant avocat, qui avait une maîtrise rarement égalée de l’art oratoire et qui fut un défenseur de grandes et nobles causes qui impliquent les droits publics, les libertés individuelles et collectives. Il fut un redoutable polémiste qui savait répondre avec subtilité mais fermeté à toutes les attaques, défendre ses convictions, son Parti et son mentor.
Me Alioune Badara Cissé aimait les blessures de la vérité par rapport au silence mortel, synonyme de l’hypocrisie et de la trahison. C’est dire que l’homme était sans peur et avait une foi chevillée au corps, lui qui le disciple de Cheikh Ahmadou Bamba.
Avec Me Alioune Badara Cissé, j’ai partagé des moments au cours desquels il m’avait, entre autres, confié son ardent désir d’aller au bout de la connaissance et de sa formation à Princeton. C’est dire que l’homme n’avait jamais cessé d’être en quête de savoir, de perfectionnement et de compétence.
Au total, je garde de cet illustre disparu le souvenir ému d’un homme dont les productions et les prestations intellectuelles et humaines ont séduit l’écrasante majorité de ses compatriotes.
Qu’Allah SWT fasse que Me Alioune Badara Cissé repose à Touba, une ville qu’il a tant aimée de son vivant, comme Saint-Louis sa terre natale !
Hommage du Président Macky Sall à ABC
Le Président Macky Sall pleure son compagnon. A Berlin où il prend part au sommet Compact with Africa, le chef de l’Etat dit être peiné par la nouvelle du décès de Me Alioune Badara Cissé, membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR), ancien ministre des Affaires Etrangères et ancien Médiateur de la République. Le Président Sall rend hommage à un homme de conviction et un brave compagnon.
Bilan du chavirement d’une pirogue à Saint-Louis
Restons avec le Président Macky Sall qui n’a pas été indifférent au chavirement d’une pirogue en partance pour l’Espagne. Il indique que c’est avec peine qu’il a appris le chavirement de la pirogue transportant des candidats à l’émigration au large de Saint-Louis. A l’en croire, la Marine Nationale a secouru 14 personnes et repêché un corps sans vie. Parmi les rescapés, on dénombre 03 Gambiens.
Un Sénégalais ambulancier tué à Besançon
Notre compatriote Moussa Dieng a été mortellement poignardé samedi dernier à Besançon (France, Ndlr) lors d’une intervention chez un patient connu pour sa fragilité psychologique. Né en 1971 au Sénégal, où résident actuellement son épouse et ses deux jeunes enfants, Moussa Dieng travaillait depuis plusieurs années à Jussieu Secours Besançon. Il était très apprécié de sa direction et de ses équipiers, tous conquis par cette personnalité solidaire, ouverte sur les autres. «Le mot générosité, c’est Moussa qui l’avait inventé», raconte un ambulancier. «Il était très investi dans l’associatif : il aidait les étudiants de son pays, il s’occupait de personnes âgées, il a aussi créé énormément de choses au Sénégal». Un projet professionnel amenait d’ailleurs Moussa Dieng à porter son regard vers sa terre natale. «Il voulait travailler encore quelques années à Besançon, pour pouvoir monter sa propre entreprise là-bas, toujours pour aider les autres… Tout ça, c’est fichu», se désole son collègue qui s’est confié «estrepublicain.fr».
Réaction du père du bébé décédé à la «Cigogne bleue»
La nouvelle tournure de l’affaire du bébé de dix mois décédé à la crèche la «Cigogne Bleue» a fait sortir le père du nourrisson de sa réserve. Magor Dia qui se bat pour que justice soit faite a réagi sur sa page facebook après l’emprisonnement de la directrice de la crèche et de deux travailleuses. M. Dia avertit d’emblée que le combat ne fait que commencer. A l’en croire, il s’agit d’un combat de principe ; un combat contre la mauvaise foi d’une société puisant dans la subjectivité pour asseoir ses positions ; un combat contre un état d’esprit prêt à être complice de toutes sortes d’atrocités même envers des enfants ; un combat contre le regard que cette société a sur les enfants et un combat contre une autorité complice d’une négligence. Magor Dia ajoute que pour l’instant, il exige une règlementation des structures d’accueil de la petite enfance.
Les deux responsables de Pastef de Kaolack libérés
Ababacar Diagne et Adji Ndao, deux responsables de Pastef à Kaolack, ont été interpellés hier par la police, lors d’une caravane de sensibilisation pour l’inscription sur les listes électorales et de distribution de masques dans ce contexte de pandémie. Le responsable de la Jps, Ababacar Diagne et la responsable de la diaspora, Adji Ndao ont été embarqués manu militari par les policiers. Selon la section Pastef de Kaolack, Adji Ndao a été brutalisée et a reçu un coup de poing à l’œil. Ce qui lui a valu une intervention chirurgicale. Mais, les deux responsables de Pastef ont été libérés dans l’après-midi. Les camarades d’Ousmane Sonko fustigent les agissements des autorités qui sont en porte-à-faux avec la liberté d’association. Ils rappellent que du matériel de sonorisation et un groupe électrogène loués par Adji Ndao pour les besoins de caravanes sont encore confisqués dans les locaux de la police depuis plus de 10 jours.
Bilan opération mixte Police et Gendarmerie
La police et la gendarmerie mutualisent leurs forces pour combattre le banditisme qui est en train de prendre des proportions inquiétantes. Elles ont initié des patrouilles mixtes pour une meilleure efficacité des opérations. A ce propos, les limiers et les pandores ont mené une opération combinée de grande envergure dans la nuit du samedi au dimanche dans le département de Guédiawaye. Cette opération a permis l’interpellation de 378 personnes dont 114 pour non respect du port obligatoire du masque, 201 pour vérification d’identité dont un Nigérian, 36 individus pour ivresse publique manifeste, un pour conduite de véhicule sans permis ni assurance, 06 pour vol en réunion commis la nuit, 04 pour détention et trafic de chanvre indien, 09 pour détention et usage de chanvre indien, 01 pour extraction illicite de sable marin, 02 pour détention de produit cellulosique et 01 pour détention d’arme blanche. Elle a permis également la mise en fourrière de 48 véhicules, l’immobilisation de 95 motos grosses cylindrées pour défaut de pièces et la saisine de 384 pièces.
Le voleur de bijoux démasqué par la vidéo
L’électricien P. Keita, habitant à l’Unité 06 des Parcelles-Assainies de la commune de Golf sud, s’adonne, à ses heures perdues, au métier de voleur. Il a eu le toupet de s’introduire dans une maison à l’Unité 14 des Parcelles assainies pour dérober des boucles d’oreilles et des bracelets avant de s’évaporer dans la nature. Mais, il a été trahi par la caméra de surveillance de la maison qui l’avait filmé en train de tromper la vigilance de la fille du maître des lieux, un bijoutier, avant de se fondre dans la nature. Alerté par sa fille, le bijoutier rapplique sur le champ à la maison. Il prend le soin d’exploiter la vidéo de la caméra de surveillance. Le visage de P. Keita est bien filmé par la caméra. Et ne se doutant de rien, P.Keita continue de vaquer à ses occupations. Entre-temps, le papa de F.A part à la Police pour déposer une plainte. Après avoir visionné la vidéo de la caméra de surveillance, les limiers ont réussi à localiser P.Keita avant de le cueillir. Conduit au poste de Police, il a tenté dans un premier temps de nier. Confondu par la vidéo, il fini par reconnaître les faits. Après la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré au parquet pour vol.
Don des socialistes de Wakhinane-Nimzaat
Les responsables de la 17e coordination A du Parti socialiste de la Commune de Wakhinane-Nimzaat ont remis hier des motopompes aux populations sinistrées des quartiers de Darou Rahmane et de Wakhinane 04. C’est le secrétaire général de la coordination, Alioune Badara Faye, par ailleurs membre du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) qui a procédé à la remise. Les socialistes ont profité de la rencontre pour déplorer la réaffectation de certaines zones non aedificandi libérées à cause des inondations par des tiers. Fallou Diouf sollicite l’intervention des autorités étatiques sur le danger qui guette leur environnement et l’achèvement des travaux de canalisation.
Candidature du PS à Wakhinane Nimzaat
Restons avec les socialistes de Wakhinane-Nimzaat pour parler cette fois-ci de leurs ambitions aux élections locales de 2022. Au nom des responsables de Benno Bokk Yaakaar de la localité, Fallou Diouf annonce que leur candidat reste Alioune Badara Faye, ancien maire de 2009 à 2014. Pour eux, ce derniee a le meilleur profil pour diriger une collectivité territoriale. Ce qui veut dire que l’actuel maire apériste de Wakhinane-Nimzaat, Racine Talla, est dans le viseur de ses camarades de la mouvance présidentielle. Alors que le Dg de la Rts est contestés par ses camarades de parti, en l’occurrence Mamadou Yaya Ba et Boubacar Vieux Diop qui annoncent leurs candidatures aux Locales, voilà que le Parti Socialiste plébiscite Alioune Badara Faye. La bataille politique pour le futur candidat de Benno Bokk Yaakaar Wakhinane-Nimzaat s’annonce déjà rude.
Colère des abonnés de Dakar Dem Dikk
Depuis quelques jours, les bus qui transportent les abonnés de la société de transport public Dakar Dem Dikk n’assurent plus la desserte Dakar-Keur Massar ou Diamniadio. Une situation que dénoncent les abonnés qui considèrent l’acte posé par le directeur général de Dakar Dem Dikk comme une rupture abusive de contrat. Ils menacent d’ester en justice contre la société.
Opération mixte Police et gendarmerie à Dakar
Restons avec cette nouvelle initiative des forces de défense et de sécurité pour dire qu’elle a commencé par le département de Dakar. Dans la nuit du vendredi au samedi, policiers et gendarmes ont sillonné durant la nuit les artères du département de Dakar avec des check-points au niveau des ronds points stratégiques. Beaucoup de véhicules et de motos ont été immobilisés et des individus interpellés. Vivement que ces opérations se poursuivent pour la sécurité des populations.
Attaques contre le maire Palla Samb
Ça chauffe déjà au niveau de la commune de Fann-Point E-Amitié entre le maire Palla Samb et des proches du ministre Abdou Karim Fofana. Après la sortie musclée des partisans du maire, Lamine Marone, conseiller du ministre Fofana apporte la réplique. Il en veut à Palla Samb et compagnie qu’il accuse de faire dans la manipulation de l’opinion publique. Ces derniers soupçonnent le pouvoir d’actes frauduleux pour les inscriptions sur les listes électorales. Révélant le limogeage d’Aliou Touré, officier d’état-civil dans le centre secondaire de Fann Hock, Lamine Marone indique que ce dernier s’est opposé à l’émission de 500 certificats de résidences demandés par deux proches du maire que sont : Mor Talla Sylla et Laye Goto. Dans la continuité de ses actions, ajoute Lamine Marone, le maire Palla Samb a installé Mme Fatou Ba également officier d’état civil par intérim à la place de M. Touré. Selon lui, Mme Ba est également l’officier d’état siégeant au centre de la Zone B. Par conséquent, elle cumule des fonctions.
Fin de la grève des médecins en spécialisation
Le Collectif des Médecins en Spécialisation (Comes) suspend son mot d’ordre à l’issue de s rencontre, vendredi dernier, avec le Directeur de cabinet du ministre de la Santé assisté par la Directrice des ressources humaines et le directeur des établissements publics de santé. Les deux parties se sont accordés sur plusieurs points de la plateforme revendicative. Les points mis en attente et qui devraient être solutionnés dans un futur proche sont la question de la motivation hospitalière qui ne peut être réglée sans les directeurs d’hôpitaux et les congés de maternité qui rentrent dans le cadre de la mise en place du Statut du DES. Pour ce qui est du changement du statut du médecin en spécialisation, la principale revendication des blouses blanches, le ministère de la Santé a reconnu la légitimité de la revendication. Ainsi, une réunion du comité de pilotage pour la mise en place d’un statut du Docteur en Spécialisation est convoquée pour le 1er Septembre 2021. Pour la prise en charge médicale, un arrêté est déjà signé. Aussi, le ministère de la Santé s’engage à payer régulièrement les bourses avant le 10 de chaque mois.
L’opposition tire sur le Préfet de Pikine
En conférence de presse hier, l’opposition de Pikine a tiré sur le gouverneur de Dakar qu’elle accuse de parti pris dans le différend entre le maire de Pikine Nord et son adversaire de la République des Valeurs. De l’avis de Ibrahima Hann de Taxawu Sénégal, il avait lui-même interpellé le préfet de Pikine sur la situation tendue au niveau de la commune de Pikine Nord. A l’en croire, il a demandé à l’autorité de déplacer la commission de la mairie vers un autre endroit de son choix. Mais celle-ci ne lui a pas prêté une oreille attentive. Pis, il s’est présenté avec le gouverneur lorsque la situation a empiré. Accusant le gouverneur d’avoir envenimé la situation en prenant parti pour le le maire Amadou Diarra, Ibrahima Hann et ses amis sont convaincus que « si le problème a pris une telle ampleur c’est à cause du gouverneur» qui a proféré des menaces au lieu de discuter avec les deux camps. Toutefois, ces opposants indiquent qu’ils sont déterminés à s’inscrire sur les listes électorales.
, Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 1956, à l’âge de 17 ans, La Camerounaise Léopoldine Emma Doualla Bell Smith est envoyée à Paris pour y suivre une formation supplémentaire d’hôtesse au sol, puis à UAT pour y suivre une formation
Histoire.ci |
Alexandre Tano Kan Koffi |
Publication 29/08/2021
Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 1956, à l’âge de 17 ans, Smith est envoyée à Paris pour y suivre une formation supplémentaire d’hôtesse au sol, puis à UAT pour y suivre une formation en vol. En 1957, Smith commença à voler en tant qu’hôtesse de l’air avec UAT, qui fusionna plus tard pour faire partie de l’Union de transports aériens (UTA). Smith, à l’époque, ne savait pas qu’elle était dans l’histoire la première personne de race noire à occuper le poste d’agent de bord dans une compagnie aérienne. Elle a pris ses fonctions l’année précédant Ruth Carol Taylor, qui serait la première hôtesse de l’air noire aux États-Unis. Le vol initial de Taylor a eu lieu le 11 février 1958 sur un vol de la compagnie Mohawk Airlines entre Ithaca et New York.
En 1960, Smith fut invité à rejoindre Air Afrique, la compagnie aérienne créée pour desservir onze nations francophones nouvellement indépendantes qui étaient d’anciennes colonies de la France. Smith était la seule africaine qualifiée dans l’aviation française; sa carte d’employée portait le numéro 001. Elle a finalement été promue chef de cabine d’Air Afrique. Pendant son temps comme hôtesse de l’air, Smith a volé dans toute l’Afrique et aussi loin que l’Australie. En raison de la couleur de sa peau, certains passagers blancs ne la traitaientpas avec égards, mais des passagers à la peau noire ont souvent apprécié sa présence. Smith a été victime de harcèlement sexuel fréquent. À une occasion, elle a giflé un homme blanc qui lui avait touché la poitrine.
En 1969, après douze ans comme hôtesse de l’air, Smith quitte Air Afrique pour devenir directrice de l’agence de voyages Reunited Transport Leaders à Libreville, au Gabon. Six ans plus tard, elle a déménagé à Washington pour étudier l’anglais à l’Université de Georgetown, où elle faisait également la connaissance de son futur mari, l’américain, Leroy Smith. Smith est retournée au Gabon en 1976 où elle a été embauchée par Air Zaire en tant que chef de gare et officier responsable à l’aéroport de Libreville. Smith a également soutenu le club Skal (également connu sous le nom de Skal international), l’association internationale de professionnels, dirigeants et amis cherchant à promouvoir les voyages et le tourisme en Afrique.
Smith et son mari s’installèrent à Lima, au Pérou, en 1983 pour une mission du Peace Corps. Elle y est restée et a travaillé comme consultante en voyages. Smith et son mari ont pris leur retraite en 2003 et se sont installés à Denver, où ils ont créé le service BISETAL (Services commerciaux et interculturels pour les voyages d’étude et l’apprentissage ), qui donne des formations sur la culture d’Afrique l’Afrique et sur d’autres cultures non occidentales. Smith est également bénévole à l’aéroport international de Denver dans le cadre de son programme d’ambassadeurs, accueillant les visiteurs dans le Mile-High City et les aidant à se frayer un chemin à travers l’aéroport. En 2015, Smith a été honoré à l’occasion du quarantième anniversaire de l’organisation Black Flight Attendants of America au Flight Path Museum de l’aéroport international de Los Angeles.
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L'ENJEU DES LOCALES EST LE TROISIÈME MANDAT
Mamadou Diouf, professeur d'histoire à Columbia University de New-York, parle des tractations en cours au sein du paysage politique sénégalais en perspectives des prochaines échéances électorales, au micro de l'émission Objection sur Sud FM
Mamadou Diouf, professeur d'histoire à Columbia University de New-York, parle des tractations en cours au sein du paysage politique sénégalais en perspectives des prochaines échéances électorales, au micro de l'émission Objection sur Sud FM.
FATMA KOBAR, UNE DAME DE FER
De la vente de fruits à Sébikotane à la récupération-commercialisation de ferraille, cuivre et aluminium, Fama Kobar fait son chemin. Son activité vaut aujourd’hui un investissement journalier d’environ 200 000 FCfa
De la vente de fruits à Sébikotane à la récupération-commercialisation de ferraille, cuivre et aluminium, Fama Kobar fait son chemin. Son activité vaut, aujourd’hui, un investissement journalier d’environ 200 000 FCfa. Et elle a en ligne de mire l’extension de son business à travers plusieurs dépôts.
Le ciel est menaçant. Les pluies tant redoutées dans la banlieue s’annoncent à travers des orages à faible intensité en cet après-midi du lundi. Malgré cette hantise, le business de la ferraille bat son plein. Des camions, venus de divers horizons, déchargent des centaines de sacs. Ils contiennent du fer, du cuivre et de l’aluminium. Dans cet univers, rien ne se gâte, tout se transforme ; rien n’est jeté, tout est recyclé. Un jeune homme aux muscles mis en exergue par un débardeur dépouille un sac contenant des canettes de boisson vides. Sous le regard d’une dizaine d’hommes, un vieillard les pose sur la balance, puis procède au calcul. Dans ce groupe d’acteurs, un individu attire l’attention. C’est une femme. Elle s’appelle Fama Kobar. Teint noir et petite de taille, elle est toute active. Suant sous son teeshirt rouge et un bonnet noir sur la tête, elle traîne un sac, allant de dépôt en dépôt pour vendre sa marchandise. Jeune et débrouillarde, elle a jeté son dévolu dans la récupération et la vente de ferraille. Aujourd’hui, elle fait la navette entre Sébikotane et Thiaroye Gare trois à quatre fois par semaine. « J’ai investi le secteur en 1999 », rappelle-t-elle toute souriante. Et c’est après plusieurs années passées dans la vente de mangues qu’elle s’est tournée vers ce filon. « Je n’ai jamais été à l’école. J’ai consacré ma jeunesse à la vente de mangues et de fruits cultivés dans la zone de Sébikotane », explique-t-elle. C’est en observant des acteurs vivre dignement de la vente ferraille qu’elle a décidé de tourner le dos à la vente des fruits pour installer son dépôt à Sébikotane. Des débuts difficiles, car c’est avec moins de 10 000 FCfa qu’elle a commencé. « Tout début est difficile, les moyens manquaient. Du coup, je me devais d’être très débrouillarde pour m’en sortir », souligne-t-elle, entourée de barres de fer et de sacs contenant de l’aluminium. « C’est un monde d’hommes. Ainsi, il fallait s’armer de courage pour s’en sortir. Au début, c’était incompréhensible pour certains. Mais déterminée, j’ai foncé sans me préoccuper des préjugés. Sinon j’allais échouer en étant victime du regard social », se défend Fama, sereine.
Un investissement journalier de 200 000 FCfa
« Je suis une femme de caractère. Donc, c’est difficile d’avoir une belle photo », rigole-t-elle avec notre photographe. De 1999 à 2021, Fama a fait son chemin puisqu’elle est passée d’un investissement journalier de 10 000 à environ 200 000 FCfa. Son dépôt à Sébikotane est le point de convergence de plusieurs acteurs du business de la ferraille. « Je me lève tôt le matin, je reçois plusieurs vendeurs et récupérateurs. Je les paie au comptant », informe-t-elle. La cinquantaine de kilogrammes récupérés est revendue tous les deux jours à ses clients établis à Thiaroye Gare. « Tous les fers, aluminium ou cuivre récupérés sont revendus à Thiaroye Gare. Du coup, je rentre avec un bénéfice plus ou moins important », dit-elle, visage souriant, évitant autant que possible de donner un montant exact. Ce n’est pas important à ses yeux. L’essentiel, dit-elle, est de pouvoir subvenir à ses besoins. Et elle « le fait si bien ». « C’est grâce à cette activité que j’ai pu prendre en charge l’éducation de mes enfants. Ils sont même devenus grands. Elle me permet également d’assister mon mari dans les dépenses », se réjouit la dame proche de la cinquantaine. Dans sa tête, les projets défilent. Elle a l’ambition d’étendre son activité en ayant plusieurs dépôts afin de maximiser ses gains pour aider ses proches et même créer des emplois. Certes, elle est femme, mais elle est bien vue par ses collaborateurs. Chapeau sur la tête, un jeune homme confronte le marteau à un métal. Tout suant, il tient à témoigner sur une connaissance vieille de près de 10 ans. « Je la vois presque tous les jours, très active au milieu des hommes. Elle n’hésite pas à aller à la confrontation si la situation l’exige. Elle est brave, indépendante et travailleuse », dit-il tout actif tenant à préserver l’anonymat. Fama Kobar veut préserver autant que possible cette réputation. D’où sa ferme conviction : « Dans la vie, il faut croire en soi, persévérer et travailler. Et la réussite suivra forcément avec une très belle réputation ».