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8 septembre 2025
LUTTE CONTRE LE PLASTIQUE, LE SENEGAL N’Y ARRIVE TOUJOURS PAS
Des sachets d’eau vidés de leurs contenus et jetés à tout-va visibles partout dans les coins de rues, gares routières, arrêts-cars, marchés, espaces publics et autres
Depuis quelques années, le Sénégal a instauré des mesures et adopté une loi pour réduire les effets du plastique sur l’environnement. Hélas, malgré ce texte réformé (pour le rendre plus contraignant) et les décisions de l’autorité, le plastique continue d’être présent sur le marché, réduisant à néant le combat contre le péril plastique qui demeure toujours.
Des sachets d’eau vidés de leurs contenus et jetés à tout-va visibles partout dans les coins de rues, gares routières, arrêts-cars, marchés, espaces publics et autres. Des sachets à bretelles volants ou accrochés à des herbes ou se mêlant à des bouteilles en plastique et autres déchets solides et liquides dans les caniveaux à ciel ouvert. On les retrouve aussi dans des canaux d’évacuation d’eaux de pluie dont les couvercles continuent de faire l’affaire de ferrailleurs véreux (qui les volent), tout comme dans des maisons inondées abandonnées, aux eaux verdâtres, transformées en dépotoirs d’ordures et même dans des bassins de rétention où des herbes envahissantes (typhas, etc.) règnent en maître dans la banlieue. C’est le triste décor dans la capitale, Dakar et son agglomération, les grandes villes et les villages ; bref un peu partout dans le pays. Les efforts des agents de nettoiement, notamment de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) dont les effectifs ont été renforcés dans le cadre du programme «Xeyu Ndaw Gni», qui sont désormais visibles au niveau de plusieurs artères de Dakar et sa banlieue, n’y feront pas grandchose.
Le mal persiste encore et toujours. Le Sénégal est fortement impacté par la pollution plastique ; d’où la prise de mesures jugées «fortes» afin de limiter les dégâts causés par ce produit nocif à l’environnement. La loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques a été votée en remplacement de celle antérieurement initiée (en 2015) et qui limitait l’interdit aux seuls sachets à faible micronnage.
«JE GARANTIS QUE NOUS ALLONS DONNER L’OCCASION A NOTRE PAYS DE SE DEBARRASSER DES DECHETS PLASTIQUES»
Outre l’interdiction des sachets plastiques de faible micronnage, la loi n°2015-09 du 04 mai 2015 prévoyait des dispositions destinées à promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des déchets plastiques solides et flexibles. Ses articles 2 et 3 posaient le principe de l’interdiction des sachets plastiques de faible micronnage et celui de la fin de la gratuité pour les sachets plastiques d’une épaisseur supérieure ou égale à 30 microns. Les articles 4 à 7 visaient à standardiser la production des sachets plastiques et à promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des déchets plastiques. Les articles 8 à 16, quant à eux, prévoyaient les infractions et les sanctions ainsi que le principe de la responsabilité pénale des personnes morales.
Toutefois, les résultats n’ont pas été à la hauteur des objectifs, après plusieurs mois de mise en œuvre, l’Etat ayant décelé des manquements qui entravent sa bonne mise en œuvre. La loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques est ainsi prise. Elle interdit les produits plastiques à usage unique comme les gobelets, couvercles, pipettes et tous sachets destinés à être utilisés pour conditionner l’eau ou toute autre boisson. Pour son effectivité, le ministère de l’Environnement et du Développement durable avait donné des assurances, faisant état de sa ferme décision d’appliquer les mesures allant dans le sens de bannir le plastique. «Ma conviction profonde, c’est que cette loi sera appliquée dans la rigueur. Je garantis que nous allons donner l’occasion à notre pays de se débarrasser des déchets plastiques», avait promis Abdou Karim Sall, lors du vote de loi à l’Assemblée nationale. Mieux, avait-il ajouté : «du producteur d’objets en plastique aux usagers, personne ne sera épargnée par cette interdiction», avait-il garanti. La consigne sur les bouteilles en verre devrait être aussi établie. Il était également prévu d’instaurer des taxes sur les produits plastiques non recyclables et l’obligation d’incorporer du plastique recyclé dans la fabrication de produits plastiques.
RELACHEMENT à CAUSE DE LA COVID-19, ET APRÈS !
La Covid-19 avait été à l’origine d’assouplissement des actions contre la présence du plastique sur le marché. «Dans ce contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le ministère a jugé nécessaire d’assouplir l’application de certaines dispositions de la loi qui ont un fort impact économique et social», avait dit Abdou Karim Sall, en conférence de presse. Il s’agit notamment de l’interdiction de la production d’eau en sachets. «Il a été convenu que les unités régulièrement autorisées par le ministère en charge du Commerce seront recensées et accompagnées pour éviter que l’entrée en vigueur ne mette un terme à leurs activités. Ces unités pourront exceptionnellement continuer leurs productions jusqu’à la fin de cette pandémie du Covid-19», avait précisé le ministre. Depuis l’annonce de cette décision visant à permettre une résilience à la morosité économique causée par la Covid-19, aucune autre décision n’est annoncée. Il y a aussi le fait qu’il n’y pas beaucoup d’alternatives au plastique. A part les grandes surfaces, les produits de consommation continuent d’être emballés dans des sachets plastiques. Ce explique le foisonnement de ces déchets plastiques nés de l’usage unique de ces produits. Cependant, il est à signaler que des saisies sont faites de temps à autres. La Direction de l’Environnement et des Etablissements classés (DEEC), en collaboration avec la Brigade de l’Environnement a saisi, le 9 février 2021, un total de 9 tonnes de sachets dans une unité de fabrication. En décembre 2020 aussi, 15 tonnes ont été saisies à la rue Tolbiac. De même 25 tonnes de sachets ont été également pris au port autonome de Dakar.
LUTTE CONTRE LE PERIL PLASTIQUE AUX FORTUNES DIVERSES, EN AFRIQUE
Le Sénégal n’est pas seul dans cette «guerre» déclarée contre le péril plastique. De nombreux pays africains ont instauré des lois visant à réduire l’incidence du plastique sur l’environnement. Si certains ont réussi une rigueur dans l’application des lois sur ce produit (Rwanda, Mauritanie, la Gambie de Yahya Jammeh, etc.) d’autres sont, comme le Sénégal, toujours à la traine. Au Kenya, l’interdiction est entrée en vigueur en 2017 sur l’utilisation, la fabrication et l’importation de tous les sacs en plastique. Ensuite, de nombreux pays (Gabon, Somalie, Botswana, Tchad, Cameroun, RD Congo) ont suivi la tendance. Des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Mali, la Mauritanie, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Niger et la Gambie sont également impliqués dans le processus. C’est également le cas du Nigeria qui avait annoncé une interdiction des sacs en plastique en 2013 et du Cap Vert qui en avait fait l’annonce depuis 2015.
BABACAR DIOP ET LES FDS INDEXENT LES DERIVES DU POUVOIR
Agression des leaders de l’opposition par les forces de l’ordre
En conférence de presse hier, jeudi 12 novembre 2021, Docteur Babacar Diop, secrétaire Général du FDS/Les Guelwaars, est revenu en large sur l’actualité politique nationale, en particulier sur les dernières 72 heures. En effet, dans sa déclaration, il s’est focalisé sur la violence exercée contre des leaders de l’opposition par les forces de défense et de sécurité le mercredi dernier, lorsqu’ils accompagnaient Barthélémy Dias à sa convocation au tribunal de Dakar.
« Le mercredi 10 novembre 2021, les forces de défense et de sécurité ont exercé une violence inouïe et sauvage sur les populations de Dakar et sur les leaders de l’opposition sénégalaise qui n’ont commis que le crime d’accompagner Barthélémy Dias à son procès sur l’affaire Ndiaga Diouf. Ousmane Sonko, Malick Gakou et Barthélémy Dias ont été sauvagement agressés par la Police et la Gendarmerie avant d’être arrêtés comme des délinquants», fulmine Babacar Diop, leader de FDS/ les Guelwaars, qui animait une conférence de presse hier, jeudi.
A l’en croire « cette violence injustifiable et inqualifiable menace les fondements de l’Etat de droit dans notre pays. Le Rubicon est franchi. Il faut agir pour arrêter les dérives de Macky Sall qui a décidé d’installer au Sénégal un Etat de Police, c’est-à-dire un Etat barbare avec une Police barbare. Le peuple debout fera face avec détermination pleine et totale », poursuit-il. « La violence est le seul moyen dont dispose Macky Sall pour espérer se maintenir au pouvoir. Après avoir instrumentalisé la Justice pour empêcher Khalifa Sall et Karim Wade de se présenter à la présidentielle de 2019, il utilise les mêmes procédés pour liquider la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar », relève-t-il.
Cependant, avertit Dr Diop, « ce nouveau coup ne passera pas. Le peuple de Dakar, mobilisé comme un seul homme, défendra son candidat. La coalition Yewwi Askan Wi servira de bouclier au candidat de l’opposition. C’est pourquoi, le 1er décembre prochain, nous serons encore là pour défendre la démocratie gravement menacée ».
Selon le secrétaire général des forces démocratiques du Sénégal qui met en garde, «Macky Sall doit comprendre qu’il n’a qu’un seul choix : organiser des élections libres et transparentes avec la pleine participation de tous les citoyens qui veulent être candidats et la validation de toutes les listes de l’opposition. Il n’y aura pas d’élection le 23 janvier 2022 sans la validation de toutes les listes de l’opposition ». Dans la foulée, il a demandé «aux magistrats d’assumer leurs responsabilités historiques afin de réhabiliter les listes de l’opposition rejetées par des préfets à la solde de la mouvance présidentielle ».
DAME JUSTICE CASSE L’AUTORITÉ DES PREFETS
Yewwi Askan Wi gagne une partie du bras de fer qui l’opposait à l’administration territoriale, notamment les préfets et sous-préfets de Saint-Louis, Matam, Mbour, Pikine qui avaient invalidé ses listes de candidats aux élections locales
La coalition Yewwi Askan Wi gagne une partie du bras de fer qui l’opposait à l’administration territoriale, notamment les préfets et sous-préfets des départements de Saint-Louis, Matam, Mbour, Pikine qui avaient invalidé ses listes de candidats aux élections locales. En effet, statuant sur les recours déposés par les responsables locaux de la coalition Yewwi Askan Wi qui s’attaquaient ainsi aux décisions de l’autorité administrative, les présidents des Cours d’appel de Saint-Louis et de Thiès ont douché les ardeurs des autorités administratives en validant toutes les listes ayant fait l’objet de rejet.
Un véritable camouflet pour l’administration territoriale. Moins d’une semaine après l’invalidation des listes de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections locales de 2022 décidée par les préfets et sous-préfets des départements de Saint-Louis, Matam et Mbour, ces décisions de rejet ont été tout simplement… rejetées par les Cours d’appel de Saint-Louis et de Thiès. En effet, statuant sur les recours déposés par les responsables locaux de la coalition Yewwi Askan Wi qui s’attaquaient ainsi aux décisions de l’autorité administrative, les présidents des Cours d’appel de ces deux régions ont tempéré les ardeurs des autorités administratives.
Dans un message partage sur son profil Facebook, Me Abdoulaye Tall, candidat de la coalition Yewwi Askan Wi pour la commune de Mbour, a informé ainsi que la Cour d’appel de Thiès que lui et ses camarades avaient saisie d’un recours contre l’invalidation de leur liste par le préfet de Mbour au motif « incomplet », a tranché en leur faveur.
Selon lui, cette juridiction a ainsi ordonné au «préfet de Mbour à recevoir» les listes de la coalition Yewwi Askan Wi qu’il avait rejetées. «Après plusieurs jours d’attente, la Cour d’appel de Thiès vient de dire le droit. Nos listes Yewwi Askan Wi pour les élections locales seront déposées devant la Commission de réception présidée par le Préfet de Mbour. », s’est réjoui Me Abdoulaye Tall par ailleurs porte-parole du parti Pastef/ Les patriotes d’Ousmane Sonko. La décision en question intervient quelques heures après celle prise en faveur de cette même coalition Yewwi Askan Wi par la Cour d’appel de SaintLouis.
Saisie également par les responsables locaux de cette coalition de l’opposition d’un recours suite au rejet de leurs listes pour les communes de Fass, Gandiol et Gandon, la Cour d’appel de Saint-Louis a tranché en leur faveur. Et c’est Déthié Fall, mandataire national de Yaw qui est monté au créneau pour porter cette nouvelle à la connaissance du public. «Après Matam, la coalition Yewwi Askan Wi obtient gain de cause à Saint-Louis. La coalition a aussi gagné le recours pour les communes de Fass, Gandiol et Gandon.», s’est-il réjoui dans un message. Il faut rappeler que ces décisions interviennent vingt-quatre heures après la validation par cette même Cour d’appel de SaintLouis de la nouvelle liste déposée à Matam par les nouveaux mandataires de Yewwi Askan Wi, suite à la désertion de l’ancien mandataire de ladite coalition qui avait rejoint la mouvance présidentielle dans le département de Matam.
Ces décisions qui sont survenues en outre vingt-quatre heures après la journée de confrontation dans certaines artères de la capitale entre des membres de l’opposition et les forces de l’ordre (gendarmes et policiers), suite au renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, redonnent un nouvel espoir à cette coalition de l’opposition initiée par les partis politiques Pastef d’Ousmane Sonko, Taxawu Dakar de l’ancien maire de Dakar et le Pur de Serigne Moustapha Sy.
Après 3 jours de grève sur l’étendue du territoire national, les boulangers ont décidé de prolonger leur grève pour 72 heures encore. L’annonce a été faite hier, jeudi 11 novembre par Amadou Gaye, président fédération nationale des boulangers du Sénégal, qui a été joint au téléphone par la Rédaction de Sud Quotidien.
En grève depuis mardi pour réclamer l’augmentation du prix de la baguette de pain de 150F à 190 F, les boulangers ont décédé de poursuivre le combat. Pour faire face au mutisme de l’Etat qui n’a toujours pas réagi face à leurs doléances, ils ont décidé de prolonger la grève pour encore 72 heures.
L’annonce a été faite hier, jeudi 11 novembre par Amadou Gaye, président fédération nationale des boulangers du Sénégal, joint au téléphone par la rédaction de Sud Quotidien. « Pour ces trois jours, nous avons dressé un bilan satisfaisant de la grève. Nous avons décidé de renouveler encore 3 autres jours. Ce qui veut dire que nous sommes satisfaits du fait que presque toutes les régions du Sénégal sont touchées par cet arrêt de production des boulangeries. Il y a des localités où la grève a été respectée à 100%. C’est le cas de Saint louis, Bignona, Sédhiou, Kédougou, Diourbel et Thiès », se réjouit-il.
Toutefois, M. Gaye reconnait que la grève n’a pas été très bien suivie à Dakar. Selon lui, cela s’explique par le fait que la plupart des boulangeries de la capitale sénégalaise appartiennent à des autorités du gouvernement. «A Dakar, c’est normal que le mot d’ordre ne soit respecté à 100%, parce qu’on a presque la moitié des boulangeries du Sénégal. Sur les 1800, Dakar regroupe les 800 boulangeries. Toutes ne sont pas nos membres et sympathisants. La plupart des boulangeries sont même des propriétés des plus hautes personnalités du gouvernent», confie-t-il. C’est d’ailleurs souligne-t-il, ce qui a bloqué même la réglementation de la filière. «Aujourd’hui, on a des problèmes avec l’application de la réglementation. Beaucoup de boulangeries ne répondent pas aux normes. Actuellement, ce sont ces gens-là qui sont en train de produire et de vendre le pain à 200 F CFA. Nous avons mal pour avoir créé ce désagrément à la population sénégalaise. Malheureusement, on est en face des autorités qui pensent que nous, les boulangers devons assurer la politique sociale du gouvernement. Nous ne sommes pas leurs bailleurs de fonds», a-t-il fustigé.
Par ailleurs, le président de la fédération des boulangers du Sénégal signale que la levée du mot d’ordre de grève des meuniers n’aura aucun impact sur leur détermination à poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction de leur revendication. «Nous allons prouver à la population que le pain, c’est nous, les boulangers qui le fabriquons et non pas les meuniers. Les meuniers ont trahi notre cause. Nous étions prêts à travailler avec eux pour régler les problèmes de notre secteur d’une manière globale», se désole M. Gaye.
Ablaye Daouda offre un forage sur fonds propres à un village de Goudiry
Les populations de Sinthiou Foulbé, village situé dans l’arrondissement de Boynguel Bamba, département de Goudiry, ont retrouvé le sourire. Grâce au ministre des Finances Ablaye Daouda Diallo, leur problème d’eau sera désormais un vieux souvenir. Le grand argentier du Sénégal a décaissé dix millions sur fonds propres pour y installer un forage. D’après des sources de L’As, les travaux vont démarrer à la fin de ce mois. Avec ce geste, Add étanche la soif de plusieurs Sénégalais jusque-là oubliés dans les fins fonds du Boundou.
Yaw retrouve toutes ses listes à Saint-Louis
La Cour d’appel de Saint-Louis a encore rétabli la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dans ses droits. Ainsi, la coalition sera en compétition dans toutes les communes du département de Saint-Louis. En effet, après le rejet des listes de la coalition Yaw dans les communes de Fass, Gandiole et Gandon, un pool d’avocat a été commis pour saisir la Cour d’appel de Saint-Louis. Le verdict est tombé hier, rétablissant ainsi Yewwi Askan Wi dans ses droits. Selon le mandataire national de Yaw, Déthié Fall, la justice a sommé les autorités préfectorales de prendre leurs listes dans les communes de Fass, Gandiole et Gandon ainsi que celle du département de Saint-Louis. Donc, la mouvance présidentielle va devoir prendre en compte les listes de Yaw qui étaient écartées du jeu.
La Cour d’appel de Thiès tranche en faveur de Yaw Mbour
Restons avec la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) qui avait saisi la justice dans plusieurs localités pour dire qu’elle a obtenu gain de cause partout, sauf pour la commune de Ogo. La Cour d’Appel de Thiès a tranché hier en faveur de la coalition Yaw au recours déposé par le mandataire de la commune de Mbour. E dernier avait accusé le Préfet de Mbour, Mamadou Lamine Mané d’avoir refusé de recevoir la liste de la coalition Yawwi Askan Wi. Ainsi, les responsables de la coalition Yaw avait saisi la Cour d’appel de Thiès pour dénoncer le comportement du Préfet en demandant l’annulation de la décision «illégale, discriminatoire et illégale» du préfet afin obtenir l’autorisation de déposer leurs listes. Dans un communiqué, Me Abdoulaye Tall, par ailleurs, candidat de Yaw dans la commune de Mbour, indique qu’«après plusieurs jours d’attente, la Cour d’appel de Thiès vient de dire le droit. Nos listes pour les élections locales seront déposées devant la commission de réception présidée par le Préfet de Mbour». Donc, les listes de la coalition de Yaw des communes de Mbour, de Diass et celle du département de Mbour seront déposées auprès de l’autorité administrative.
Les listes de Yaw Pikine, Golf Sud et Sahm Notaire validées
Ne quittons la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) sans signaler que le verdict de son recours contre le rejet de sa liste départementale de Pikine est tombé hier dans la soirée. La Cour d’Appel a vidé le contentieux opposant le Préfet de Pikine à la coalition Yaw en tranchant en faveur de celle-ci. La Cour d’appel demande au Préfet de Pikine, président de la commission de réception des candidatures, de prendre la liste départementale de Yewwi Askan Wi. Idem pour les listes de Yaw dans les communes de Golf Sud et de Sahm Notaire.
Le recours de Gueum Sa bopp rejeté à Dakar
La Cour d’Appel de Dakar brise le rêve de Bougane Guèye Dany, candidat de la coalition Gueum Sa bopp à la Ville de Dakar. Si elle a rétabli la liste de Yewwi Askan Wi (Yaw) du département de Pikine, elle a par contre rejeté le recours de la coalition Gueum Sa Bop à la Ville de Dakar, selon «Libération.online». Mais, il reste à Bougane Guèye Dany une dernière chance pour briguer les suffrages des Dakarois. Il a huit jours pour contester la décision devant la Cour Suprême.
Encore 72 heures sans pain
Les populations vont encore patienter au moins 72 heures, pour pouvoir s’approvisionner correctement en pain. La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal(Fnbs) et le Regroupement des Boulangers du Sénégal(Rbs) ont décidé hier de renouveler leur mot d’ordre de grève de 72 heures, malgré la reprise de la production de farine par les meuniers qui ont fait la promesse de fixer le prix du sac de la farine à 19.200 Fcfa. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les grévistes rappellent au gouvernement que la boulangerie sénégalaise ne peut plus être le bailleur de fonds de la politique sociale de l’Etat. Invitant les autorités étatiques à une résolution définitive du secteur, ils maintiennent leurs revendications que sont : la révision immédiate de la structure de prix du pain à 1 Fcfa le gramme et le référencement de nouveau format adapté à la rentabilité de la production, l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pains qui posent des exigences non négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques.
Macky Sall en pompier en banlieue
Le Président Macky Sall multiplie les coups de fil et les audiences pour calmer les frustrés de son parti à cause des investitures pour les élections locales. Nos sources renseignent que le Président Macky Sall a reçu la semaine dernière ses militants de Guinaw Rails Sud, notamment le camp de l’administrateur général du parti Mael Thiam y compris ce dernier pour essayer de les calmer. Ces derniers contestent l’investiture de Baba Fall comme tête de liste. Il a remis à ces frustrés de l’argent. Même chose à Wakhinane-Nimzaat où le président de Benno Bokk Yakaar a câblé le camp de Yaya Ba et celui de Pape Faye, tous hostiles à la candidature de Racine Talla. Mais depuis quelques jours, ce dernier multiplie les tournées dans les quartiers en direction des locales.
Les impactés du TER annulent leur sit-in
Le collectif des impactés du Train Express Régional(Ter) sursoit à son sit-in prévu ce vendredi à la gare de Dakar. Finalement, les autorités ont réagi en leur octroyant des sites de recasements. D’ailleurs, le collectif a visité les chantiers des sites actuellement en terrassement.
Forum de Paris sur la paix
Le Président Macky Sall qui séjourne en France a pris part hier au panel sur le financement des économies des pays en développement dans le cadre du Forum de Paris sur la paix. Pour le chef de l’Etat mobiliser la réallocation des DTS est une priorité, de même que le maintien du financement de la filière gazière. C’est une question de justice climatique pour l’Afrique, a-t-il déclaré sur Twitter.
Le Cese adopte l’avis sur le thème «Erosion côtière»
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) était hier, en plénière pour l’examen et l’adoption du projet d’avis sur le thème «Erosion côtière», qui se tient lors de cette deuxième session ordinaire de l’année 2021 en visioconférence en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19. Une intercommission du Cese a étudié, sous tous les angles, la problématique de l’érosion côtière dans notre pays, notamment ses causes naturelles et anthropiques, son étendue géographique transfrontalière, ses conséquences désastreuses aux plans social, économique et environnemental, les contraintes identifiées dans l’exécution des politiques, projets et programmes y afférents. Aussi, le Cese a évalué les nombreuses initiatives déjà déployées par le Gouvernement et celles, nouvelles, envisagées pour lutter durablement contre l’avancée de la mer, financées sur ressources propres ou en collaboration avec ses partenaires. Le président du Cese, Idrissa Seck a annoncé la clôture de la deuxième session ordinaire, ce vendredi 12 novembre 2021, après la séance d’examen et d’adoption du projet d’avis sur le thème «Révolution numérique et Employabilité des jeunes», en présence de Yankhoba Diattara, ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications.
Décès du candidat Union Citoyenne Bunti-Bi de Mbellacadiao
Le candidat de l’Union Citoyenne BUNT-BI à la commune de Mbellacadiao (Département de Fatick, Ndlr) n’est plus sur la ligne de départ aux élections territoriales de janvier 2022. Cheikh Thiaré peint comme un homme humble, courtois, épris de valeurs citoyennes et surtout très attaché à sa commune est décédé mardi dernier. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Dr El Hadji Ibrahima Mbow, président de Union Citoyenne Bunt-Bi, renseigne que leur candidat Cheikh Thiaré est décédé des suites d’une courte maladie. Il a été inhumé mercredi dernier.
02 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
De nouvelles contaminations liées au coronavirus ont été signalées hier, par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Sur 1540 tests réalisés, 02 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,12%. Les nouveaux cas, détectés dans la région de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 05 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun cas de décès n’a été enregistré avant-hier (mercredi 10 novembre 2021). Depuis l’apparition de la maladie, 73.947 cas ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.056 guéris. Le pays compte actuellement 1.881 morts causés par la maladie et 09 sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 706 personnes ont été vaccinées le mercredi 10 novembre 2021, portant ainsi le nombre total à 1.305.060.
Arrestation de dealers à Kaolack
Dans le cadre de sa lutte contre le trafic de la drogue, la brigade régionale de la Direction de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Doctris) de Kaolack a interpellé O. Ka, chauffeur et son apprenti F. Tine au quartier Thioffack de la localité. Ces derniers ont été alpagués en flagrant délit de transaction d’un bloc de chanvre indien dont la quantité est de 962 grammes. Les deux acolytes ne vont pas tarder à être déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Un élève et un plombier pris avec de la drogue
P. Diallo (plombier de son état) et M. Mballo (élève en classe de terminale) croupissent en prison pour respectivement usage et offre de cession de chanvre indien. Ils sont tombés dans les filets des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff. Après l’interpellation de P. Diallo qui était en possession du chanvre indien lors d’une patrouille, l’élève Mballo est tombé. En effet, lors de son audition, P. Diallo a fait savoir aux enquêteurs que c’est M. Mballo qui lui a vendu la drogue. Suffisant pour qu’ils soient gardés à vue avant d’être déférés au parquet.
KEEMTAAN GI - DELINQUANCE ADMINISTRATIVE
Le bourrage des urnes ? Vous connaissez ? C’était à une époque pas du tout lointaine. Le bon vieux temps où Senghor et Diouf dirigeaient ce pays de paradoxes sans rien vouloir lâcher. Mais c’est sous Diouf avec son combat épique contre Me Wade que ces pratiques dignes de grands voyous ont prospéré. L’activité était toute simple. Elle consistait à un vilain jeu de bourrage d’urnes dans des bureaux de votes. Lesquels bureaux se retrouvaient avec plus de votants que d’inscrits. Et ça passait comme lettre à la poste avec la complicité de l’Administration territoriale et, plus tard, de la Justice. Notamment les gouverneurs, préfets, sous-préfets et magistrats. On pensait ces pratiques moyenâgeuses révolues. Mais elles s’expriment aujourd’hui à un autre niveau. Le vilain rôle toujours dévolu à des fonctionnaires de l’administration dont certains obéissent au doigt et à l’œil à des politiciens qui peuvent, il est vrai, donner un coup de fouet à leur carrière. Certains d’entre ces fonctionnaires de la territoriale se sont tristement illustrés lors des dépôts des listes de candidats pour les prochaines Locales. Des listes ont été ainsi curieusement invalidées dans beaucoup de communes et départements. Particulièrement à Dakar, Mbour et Matam, dans cette dernière ville, pourtant « titre foncier » du président de la République, un militant de l’opposition s’était volatilisé avec les listes de ses ex-camarades qu’il devait déposer à la préfecture. Et comme pour les narguer, il avait organisé un point de presse, avalisant son entrée dans la formation au pouvoir. Heureux donc que les Cours d’Appel aient réparé les erreurs de ces fonctionnaires de peu de vertu qui veulent faire plaisir à la coalition au pouvoir dont toutes les listes, et partout dans le pays, ont été validées. Il faudra maintenant débusquer ces brebis galeuses qui ne font pas honneur à leur fonction et les éloigner des centres de décisions. Des éléments anti républicains peu dignes de représenter l’administration. Chapeau à ces magistrats qui ont courageusement sanctionné la délinquance de ces voyous de préfets et sous-préfets qui semblent avoir pris la carte de l’APR ou de Benno ! KACCOOR BI
MACKY SALL CHEZ CHEIKH MBACKÉ SAKHO
En séjour dans la capitale française depuis quelques semaines pour des soins, le conseiller spécial chargé des affaires religieuses du président de la République, Cheikh Mbacké Sakho, a reçu hier matin une visite qu’il n’oubliera pas de sitôt. En effet, la réception de son hôtel lui a annoncé qu’il avait de la visite en bas. Lorsqu’il est descendu, quelle ne fut sa surprise de voir le président de la République en personne ! Très sensible et social, Macky Sall avait en effet tenu à venir s’enquérir personnellement de l’état de santé de son collaborateur. Mieux, il a tenu à monter avec lui dans sa chambre où il s’est entretenu avec lui pendant de longues minutes. Généreux, il lui a fait savoir qu’il prenait en charge tous ses frais de séjour et médicaux ! Non sans lui remettre une enveloppe fournie… Il faut dire que du temps où il était pestiféré à Touba à la suite de sa brouille avec le président Wade et où beaucoup de marabouts qui se disent aujourd’hui ses amis lui fermaient leurs portes, le fidèle Cheikh Mbacké Sakho était le seul à réussir à faire recevoir l’opposant Macky Sall dans certaines demeures maraboutiques en raison de son grand entregent dans la capitale du mouridisme, en particulier dans la famille de Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma dont il est l’homonyme. Macky Sall n’a rien oublié de ces temps ingrats !
FIEF DE BARTHÉLÉMY DIAS COMMISSAIRE MBALLO À L’ÉPREUVE D’UNE POUDRIÈRE
Situé dans la commune de Sicap Mermoz-Sacré Coeur, « Le Témoin » quotidien semble bien placé pour tirer le bilan sécuritaire des dernières manifestations relatives à la convocation de Barthélémy Diaz devant la Cour d’Appel de Dakar. En tout cas, les forces de défense et de sécurité ont réussi le défi de canaliser et de dompter la colère des manifestants avec beaucoup de professionnalisme. Et du coté de la Police, force était de constater que le général Seydou Bocar Yague a mis des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Pour preuve, le commissaire Dianko Mballo du commissariat de Dieuppeul chargé de gérer l’un des secteurs les plus « chauds » et plus névralgiques qu’est Mermoz-Sacré cœur ou le fief du turbulent Barthélémy Dias. Dans ce secteur considéré comme une poudrière politique, un dispositif impressionnant de sécurité avait été mis en place avant, pendant et après la courte marche des « Barthélémistes » vers le Tribunal de Dakar. D’ailleurs, aussi bien la veille que le jour des manifs, les éléments du commissaire Mballo avaient procédé à des patrouilles nocturnes et autres rafles générales dans les coins et recoins de la commune de Sicap Mermoz-Sacré cœur. Les parkings, les jardins publics et autres aires de jeux ont été visités et revisités de fond en comble pour qu’aucune faille ne puisse être exploitée par des individus mal intentionnés. Toujours est-il que la sécurité constaté à Dieuppeul, Sacré-Cœur, Mermoz, Castors, Derklé etc. était à la fois visible et rassurante au point que les riverains ont décerné un satisfecit aux éléments du commissariat de Dieuppeul ayant à leur tête l’intraitable commissaire Dianko Mballo.
MACKY SALL À PARIS PRÉSIDENT, MERCI POUR LA PAIX !
Cette fois-ci ou pour une fois, « Le Témoin » quotidien a applaudi des deux mains jusqu’à valider le voyage officiel du président Macky Sall à Paris. Un voyage utile puisque notre cher président de la République est allé plaider la paix en Afrique et dans le monde. D’ailleurs, les milliers de Casques bleus sénégalais déployés chaque année sur les fronts du monde prouvent à quel point le Président Sall aime la paix. Prenant part à ce Forum de Paris pour la paix jusqu'à demain samedi, le président Macky Sall va aussi intervenir lors d'un atelier sur le financement de la dette. Un Forum inauguré par le président français Emmanuel Macro et la vice-présidente américaine Kamala Harris. D’autres dirigeants africains comme Alassane Ouattara, Roch Marc Christian Kaboré, Mahamat Idriss Déby, Mohammed el-Menfi, Denis Sassou-Nguesso et Abdel Fattah Al-Sissi sont aussi présents à Paris. Sans doute, ils feront des mains et des pieds pour rencontrer en tête à tête le président français Emmanuel Macron. Qui avait refusé de le inviter au « sommet » Afrique-France, leur préférant des jeunes gens et jeunes filles du continent triés sur le volet !
REFUS DE COMPARUTION ME MALICK SALL CONSEILLE BARTHÉLÉMY DIAS
Hier, lors de la remise de chèque du ministre de la justice Me Malick Sall au bâtonnier de l’ordre des avocats, l’actuel maire Barthélémy Dias a reçu des conseils et pas des moindres « “Ce qu’il a dit n’est qu’une parole. Ce n’est rien ! C’est juste déclaration politique. A la date retenue par le Tribunal, M. Dias est un citoyen comme tout le monde. La justice fera ce qu’elle doit faire“, a déclaré Me Malick Sall. Avant d’ajouter : « Dans n’importe quel procès, dès l’instant qu’une partie a été convoquée régulièrement et que la partie ne comparaît pas, le tribunal a la possibilité de statuer en l’absence de cette personne-là et de rendre sa décision», a expliqué le Garde des Sceaux Me Malick Sall.