Dakar, 27 août (APS) - La Fédération sénégalaise de football (FSF) souhaite recevoir au moins 5000 spectateurs au stade Lat Dior de Thiès pour le match Sénégal-Togo du 1er septembre comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a annoncé vendredi son président, Me Augustin Senghor.
Le président Senghor précise que la FSF a adressé à ce sujet un courrier à la Confédération africaine de football (CAF).
"Nous attendons la réponse de la CAF sur ce sujet et aussi sur notre requête concernant le report de la date du match contre le Togo programmé le 1er septembre", a-t-il dit.
Augustin Senghor intervenait en marge de la conférence de presse animée par le sélectionneur national Aliou Cissé, pour la publication d’une liste de 25 joueurs en direction des deux matchs éliminatoires devant opposer le Sénégal au Togo (1-er septembre) et au Congo (7 septembre).
Selon Me Senghor, la Fédération sénégalaise de football, "en relation avec le ministère des Sports", a essayé d’apporter des solutions pour rendre le stade Lat Dior de Thiès "plus praticable".
"Ceux qui viendront le 1-er (septembre) verront que des progrès ont été réalisés pour mettre à la disposition des joueurs une aire de jeu correcte", a ajouté le président de la FSF.
La Fédération sénégalaise n’a toutefois pas encore reçu une réponse de la CAF relativement à sa requête pour le report de la rencontre contre le Togo, a indiqué Me Senghor.
Aussi a-t-elle préféré prendre les devants et se préparer pour la tenue de la rencontre à la date du premier septembre comme arrêté.
"On attend encore une réponse sur la requête pour amener du public et si la réponse est effective, nous prendrons des mesures strictes pouvant aller jusqu’à demander des carnets de vaccination voire des tests PCR", a poursuivi Augustin Senghor.
RANÉROU FERLO : 1250 HECTARES DE SUPERFICIE À REBOISER
Ranérou Ferlo, 27 août (APS) - Le préfet du département de Ranérou Ferlo Khadim Ann a annoncé vendredi que l’Agence nationale de la Grande muraille verte a prévu de planter des arbres dans le département sur une superficie de 1250 hectares.
’’L’Agence nationale de la Grande muraille verte a prévu de planter au niveau du département de Ranérou Ferlo une superficie de 1250 hectares dont 800 hectares dans la commune de Louguéré Thioly et 450 hectares dans la commune de Houdallaye’’, a dit l’autorité administrative
’’Une superficie de 50 hectares expérimentale est mise en œuvre en rapport avec l’université Cheikh Anta Diop et 5 espèces d’arbres y seront plantées’’, a ajouté le Préfet qui s’exprimait lors du reboisement de cette surperficie expérimentale à Woyndou Galla dans la commune de Houdallaye.
Le reboisement permet de lutter contre l’avancée du désert mais également contre les changements climatiques, a t-il expliqué.
’’Nous devons être dans le cadre du reboisement comme nous le demandent les autorités centrales parce ce programme de reboisement doit être mis den corrélation avec le programme d’urgence pour l’insertion et l’emploi des jeunes’’, a dit le Préfet.
Le directeur de la Grande muraille verte, le colonel Gora Diop, a fait qu’en termes de production de plants, ’’on est à 1 million 300 mille plants’’.
’’Ils ont été plantés dans 10 pépinières réparties dans une dizaine de communes dont deux dans le département de Ranérou Ferlo à savoir les communes de Houdallaye et de Louguéré Thioly’’, a t-il précisé.
Il a ajouté que dans ce programme, ’’6200 hectares doivent être reboisés’’, et les 1250 concernent le département de Ranérou.
ZIGUINCHOR : VERS L’AMÉNAGEMENT D’UNE SUPERFICIE DE 4000 HECTARES
Tendouck (Bignona), 27 août (APS) - Au total, 13 vallées, soit une superficie culturale de 4000 hectares seront emménagés et emblavés dans la région de Ziguinchor (sud), en vue d’améliorer les rendements agricoles, a déclaré vendredi à Tendouck (Bignona), Pr Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
’’Nous avons prévu d’aménager 13 vallées, pour une superficie de 4000 hectares dans la région de Ziguinchor qui a déjà reçu 21 tracteurs sur les 129 distribués récemment à toutes les régions. Le but est d’arriver à une agriculture productive, durable et pourvoyeuse d’emplois’’, a notamment dit M. Baldé.
Accompagné de ses services, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural était en tournée agricole dans plusieurs champs du département de Bignona et à Ziguinchor pour constater l’état et le comportement des cultures. Les autorités administratives et territoriales, les organisations paysannes et d’autres acteurs ont pris part à cette tournée agricole.
’’Au moins 4000 hectares seront emblavés à Ziguinchor. Ce qui fait que nous allons augmenter le nombre de traceurs pour renforcer la mécanisation’’, a poursuivi le ministre de l’Agriculture.
A Ziguinchor le ministre a été interpellé sur la ’’nécessité de poursuivre la construction des digues anti sel pour augmenter les surfaces rizicultivables’’.
’’La construction des digues doit être combinée à la mécanisation pour nous permettre d’avoir une agriculture moderne et intensive’’, a plaidé le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, saluant la ’’levée de certaines barrières traditionnelles’’ qui faisaient obstacle à l’exploitation de grande superficie.
’’Dans plusieurs localités de la Casamance, notamment dans le département d’Oussouye, il y avait une certaine réticence quant à l’introduction de nouvelles méthodes de culture, mais avec cette politique nous allons arriver à plus de quantité et de qualité dans les rendements’’, a-t-il dit.
’’Les jeunes et les femmes s’intéressent davantage au secteur agricole parce que les conditions sont en train d’être mises en place. Nous demandons encore d’autres tracteurs, des moissonneuses batteuses et la poursuite de la construction des digues anti-sel’’, a ajouté le maire de la commune de Coubalan (Bignona), Abdoulaye Diédhiou.
Au cours de sa tournée agricole, le ministre Moussa Baldé a visité des champs dans la commune d’Oulampane et surtout dans la Vallée rizicole Bouthiapaye de Tendouck où des jeunes et des femmes ont aménagé plus de 70 hectares.
’’Nous avons vu sur le terrain des producteurs déterminés et engagés. A ce stade de l’hivernage, l’état des semis se porte bien. Nous sommes en droit d’espérer des productions agricoles supérieures à celles de l’année dernière’’, a magnifié M. Baldé.
LE LABORATOIRE BIONTECH INTÉRESSÉ PAR L'AFRIQUE
Le laboratoire BioNTech a confirmé, vendredi à Berlin, devant les présidents Macky Sall et Paul Kagamé, sa volonté de produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.
Dakar, 27 août (APS) – Le laboratoire BioNTech a confirmé, vendredi à Berlin, devant les présidents Macky Sall et Paul Kagamé, sa volonté de produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.
Selon un communiqué dont l’APS a eu connaissance, les présidents sénégalais et rwandais, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Werner Hoyer, président de la BEI ont rencontré Uğur Şahin, PDG et cofondateur de BioNTech à l’Académie Barenboïm-Saïd, à Berlin, afin d’aborder la mise en place d’une production durable de vaccins pour l’Afrique.
La même source précise que cette réunion organisée par la fondation kENUP au nom de BioNTech, s’est déroulée en marge du Sommet du Partenariat G20 Afrique, initiée par la chancelière allemande Angela Merkel.
Étaient également présents John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, et Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Le texte souligne que la réunion ‘’a débouché sur un communiqué conjoint confirmant la volonté de BioNTech de produire en Afrique tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux’’.
Le document rappelle que suivant les orientations de l’Union africaine, BioNTech a commencé à évaluer ‘’les possibilités de fabrication au Rwanda et au Sénégal et elle a partagé les locaux des futurs pôles de production de vaccin de l’OMS’’.
En attendant, souligne le communiqué, le vaccin de BioNTech contre le Covid-19 peut en principe être également fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique.
Il ajoute que ‘’d’autres centres de production de vaccins et de produits pharmaceutiques peuvent également être basés dans ces pôles afin de garantir un écosystème commercial et scientifique durable’’.
PAPE MATAR SARR A SIGNE SIX ANS A TOTTENHAM, MAIS RESTE A METZ CETTE SAISON
Le prodige sénégalais du FC Metz, Pape Matar Sarr (18 ans), a signé un contrat de six ans en faveur de Tottenham (Premier League)
Le prodige sénégalais du FC Metz, Pape Matar Sarr (18 ans), a signé un contrat de six ans en faveur de Tottenham (Premier League). Le montant du transfert dépasse les 20 M€, bonus compris. Le milieu de terrain reste bien en prêt en Lorraine cette saison.
Comme nous vous l'annoncions, le FC Metz et Tottenham se sont bien mis d'accord au sujet de Pape Matar Sarr (18 ans), qui a ensuite finalisé et signé son contrat de six ans (après avoir passé avec succès sa visite médicale) avec le club londonien, soit jusqu'en juin 2027.
UN RECORD DE VENTE POUR LE FC METZ
Le montant du transfert du jeune international sénégalais (2 sélections) sera supérieur à 20 M€, en incluant les bonus dont la plupart sont facilement atteignables. Le club lorrain a donc battu son record de vente historique, qui appartenait à un autre Sarr, Ismaïla, lui aussi formé à Génération Foot (son centre de formation partenaire au Sénégal), qui était de 17 M€, en 2017, à Rennes. Surtout, Pape Matar Sarr est bien prêté au club lorrain cette saison, ce qui était une volonté affirmée importante de son entourage familial et du FC Metz.
LE SENEGAL PASSE LES 100 AU SUD SOUDAN ET FILE EN QUARTS DE FINALE !
L ’Equipe Nationale du Sénégal a pulvérisé l‘Ouganda pour son entrée en lice dans l’AfroBasket 2021.
S’ils ont empoché avec brio leur première victoire face à l’Ouganda, les Lions du Sénégal ont eu une soirée beaucoup moins tranquille pour arriver à bout d’une superbe équipe sud-soudanaise, ce vendredi, lors de leur 2e match en phase de poules.
L ’Equipe Nationale du Sénégal a pulvérisé l‘Ouganda pour son entrée en lice dans l’AfroBasket 2021. Moins brillant en dépit d’avoir atteint la barre des 100 points pour le deuxième match. Ce vendredi, les Lions se sont montrés moins fringant pour passer le tour au Sud Soudan (104-75), qui disputait son tout premier match dans un AfroBasket. Les joueurs de Boniface Ndong ont énormément souffert face aux tirs primés des Soudanais, très adroits. Une victoire tout aussi compliquée, qui ouvre néanmoins les portes des quarts de finales.
BRANCOU CLAQUE 22 POINTS, FALL FAYE EN MODE DOUBLE DOUBLE, GORGUI CONSTANT
Encore une victoire pour les Lions qui ont dominé les Brights Stars tout au long de la partie inscrivant au moins 24 points par quart temps. Pour une première fois dans l’AfroBasket 2021, une équipe atteint et dépassent la barre des 100 points. Le Sénégal l’a fait face au Soudan du Sud (104-75). Le coach Boniface Ndong a utilisé tous ses joueurs durant ce match. Tous ont marqué sauf Boubacar Touré qui compte deux rebonds, une passe décisive et un contre en 10 minutes disputées. Pape Moustapha Diop est le joueur le moins utilisé, 2mn 1s. Il contribue avec 3 points inscrits et un rebond. Mamadou Faye fait partie aussi des joueurs sortis du banc.
En 9mn 20s, il apporte 8 points dont 2 tirs primés en plus d’un rebond et 3 passes décisives. Mo Faye prend confiance sur le parquet de Kigali Arena. Avec 14 points face à l’Ouganda, Alga Ndiaye est resté constant avec 12 points ce vendredi. Il ajoute 4 rebonds sur ses notes pour 17 minutes jouées. Gorgui Sy Dieng a aussi marqué à deux chiffres (17 points – 7 rebonds et une passe décisive). C’est le deuxième meilleur marqueur de la partie à égalité avec les Soudanais Dhieu Abwok Deing et Kuany Ngor Kuany. Il avait claqué 15 points lors du premier match, Ibrahima Fall Faye s’est aussi illustré ce soir avec 10 points et 10 rebonds.
Le premier double-double du Sénégal. Il fait partie des Top Performer du jour. Brillant, sensationnel, les qualificatifs manquent pour décrire les prestations de Papi Brancou Badio. Le Lion qui dispute son premier Afrobasket continue sa bonne lancée avec 22 points inscrits ce soir. En plus de 7 passes décisives et 4 rebonds, il veut régner en maitre sur le parquet du Kigali Arena.
DEMI-FINALE COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER : JAPON-SENEGAL
Après avoir battu le champion du monde en titre portugais, sorti l’ogre brésilien, les Lions du Sénégal vont affronter les Samurai Blue du Japon pour un ticket de la finale. Une manière de rentrer davantage dans l’histoire.
Russie–Suisse ; Japon–Sénégal. Ce sont les tableaux dans demi-finales de la coupe du monde de Beach Soccer qui se jouent ce samedi au Luzhniki Beach Soccer Arena de Moscou. Après avoir battu le champion du monde en titre portugais, sorti l’ogre brésilien, les Lions du Sénégal vont affronter les Samurai Blue du Japon pour un ticket de la finale. Une manière de rentrer davantage dans l’histoire.
Et puis il y en avait quatre... Les 16 équipes qui ont débuté le tournoi ont été réduites à quatre lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Russie 2021. Les hôtes sont favoris sur papier, ayant remporté le trophée à deux reprises, en 2011 et 2013. Cependant, RFU affronte une équipe suisse en forme qui a battu l'Uruguay 10-1 au tour précédent, la plus grande victoire du tournoi à ce jour. Dans la deuxième demi-finale, tous les regards seront tournés vers le Sénégal, champion d'Afrique, après avoir éliminé le Brésil, champion record, lors des huit dernières. Pendant ce temps, le Japon, dirigé par le capitaine et superstar Ozu Moreira, s'est avéré être une unité formidable jusqu'à présent. Le Samurai Blue peut-il prendre le dessus sur les Lions physiquement imposants ?
SOUVENIRS DE 2015 :
Le Japon et le Sénégal se sont affrontés en phase de groupes de cette compétition il y a six ans, les Asiatiques l'emportant 4-3. Les Africains ont finalement été contraints de faire leurs valises avant les huitièmes de finale il y a six ans, tandis que les Samurai Blue s'inclinaient face à l'Italie en quarts de finale.
LA SUISSE REVIENT SUR SES PAS DEPUIS 2009 :
Alors que les Russes ont déjà remporté le titre à deux reprises, c'est seulement la deuxième fois que la Suisse atteint les demi-finales. En 2009 Die Eidgenossensont allés jusqu'en finale, où ils ont perdu 10-5 contre le Brésil, après avoir déjà battu la Russie 4-2 en quarts de finale. Trois joueurs de ce match retourneront sur le sable aujourd'hui : Dmitrii Shishin et Anton Shkarin pour les hôtes, et le Suisse Dejan Stankovic, qui a marqué un triplé il y a 12 ans et a remporté le Ballon d'or adidas en tant que meilleur joueur du tournoi et le Golden Scorer adidas pour avoir marqué le plus de buts – 16 en tout.
QUI SERA SACRE MEILLEUR BUTEUR DU TOURNOI ?
Après avoir atteint la deuxième place de la liste des meilleurs buteurs de la compétition à Russie 2021, Stankovic semble être en pole position pour redevenir le Golden Scorer adidas. Le capitaine suisse a déjà marqué huit fois, le même nombre que Leo Martins du Portugal et un devant le Mozambicain Figo. Cependant, ses deux rivaux les plus proches ont déjà été éliminés du tournoi et ne peuvent plus augmenter leur totat.
NGALLA SYLLA VEUT "Y CROIRE JUSQU’AU BOUT"
L’équipe nationale de beach soccer "va y croire jusqu’au bout" en dépit de l’absence de trois de ses joueurs cadres pour cumul de cartons lors de la demi-finale devant l’opposer ce samedi à celle du Japon, a déclaré son entraîneur, Ngalla Sylla. "On va perdre trois joueurs, en l’occurrence Alsény Ndiaye (gardien et capitaine), Mamadou Sylla en défense et Pape Mamadou Diagne au milieu, quasiment une équipe type. Mais malgré tout, on y croit jusqu’au bout", a réagi le technicien à la fin du quart de finale victorieux contre le Brésil (5-4), après prolongations. Le Sénégal s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde après sa victoire aux dépens du Brésil, grandissime favori de cette compétition après avoir remporté 14 titres mondiaux. Les Lions avaient d’ailleurs difficilement démarré la rencontre, en étant menés 1-3 à la fin du deuxième tiers temps, avant d’égaliser (3-3) dans le dernier tiers. Revenant sur cette rencontre, le technicien sénégalais a loué les qualités mentales et physiques de son équipe. "Nous sommes revenus de loin et il fallait avoir un bon mental pour revenir dans le match", a relevé le technicien sénégalais, rappelant avoir vu une équipe du Brésil qui déclinait sur le plan physique vers les dernières minutes du deuxième tiers. "Nous avons parlé aux jeunes et nous avons imposé notre puissance physique", a-t-il expliqué, avant d’ajouter que les rectificatifs effectués ont apporté le résultat escompté. Ngalla Sylla appelle ses joueurs à garder ces qualités mentales et physiques et "à y croire jusqu’au bout", en dépit de l’absence des trois cadres de son groupe.
CISSE VISE LA PASSE DE DEUX
Face à la presse hier, vendredi 27 août, l’ancien des «Lions» a affiché son ambition de décrocher une deuxième qualification d’affilée à la coupe du monde
L’équipe nationale de football du Sénégal va disputer les première et deuxième journées, des matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de football Qatar 2022. En prélude de la double confrontation contre le Togo du 1er et 7 septembre respectivement au stade Lat Diop de Thiès (16 heures) et Alphonse Massamba Débat de Brazzaville (16 heures), le sélectionneur Aliou Cissé a retenu 25 joueurs. Face à la presse hier, vendredi 27 août, l’ancien des «Lions» a affiché son ambition de décrocher une deuxième qualification d’affilée à la coupe du monde.
Le Sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé a publié une liste de 25 Lions qui vont prendre part aux matchs des éliminatoires du mondial Qatar 2022, premier et deuxième journées pour des rencontres contre le Togo le 1er septembre à Dakar et le Congo le 7 septembre 2021 à Brazzaville. On y note de grands changements par rapport aux dernières sorties des Lions avec notamment le retour de certains joueurs. Mais aussi quelques absents comme celles de l’attaquant Diao Baldé Keïta (à la recherche de club) et surtout du latéral Youssouf Sabaly, (blessé). Pour justifier son choix fait sur les 25 joueurs, Aliou Cissé a expliqué que les matchs les plus difficiles à préparer sont les matchs de fins et de début saison. «Parce qu’en fin de saison il y a beaucoup de temps de jeu, les joueurs arrivent souvent fatigués et début saison on a beaucoup de catégorie de joueurs, certains qui sont dans des situations où ils n’ont pas de clubs ou en attente de signer quelque part, d’autres reviennent de blessures ou ont changé de club. Il faut qu’ils s’adaptent à l’environnement de leur nouveau club et certains sont dans des clubs où l’effectif évolue petit à petit», a-til déclaré lors de sa conférence de presse. Et d’ajouter «c’est une liste difficile à confectionner, c’est normal. Je pense que tous les entraineurs et sélectionneurs sont tous dans cette situation».
«LA GUINEE, UN ADVERSAIRE REDOUTABLE QU’IL FAUT PRENDRE AU SERIEUX»
«Comme chaque tirage, certains diront que c’est facile d’autres c’est difficile, jouable ou bien c’est piégeur. La seule chose que je peux vous dire c’est que les 24 équipes qui sont qualifiées pour cette CAN au Cameroun connaissent nos adversaires. Maintenant, c’est à nous de les analyser, les étudier y mettre beaucoup de sérieux. La Guinée, on connait c’est un pays de football, à son sein un bon potentiel beaucoup de joueurs qui jouent aux championnats Européens entre autres. C’est la rencontre entre les deux coéquipiers de Liverpool, Sadio Mané et Nabil Keïta. C’est une équipe qui a fini deuxième de sa poule. Donc, c’est un adversaire redoutable qu’il faut prendre au sérieux et préparer très bien cette rencontre-là», a soutenu Aliou Cissé qui s’exprimait pour la première fois sur le tirage au sort effectué le 17 août dernier à Yaoundé au Cameroun, sans sa présence.
«LE ZIMBABWE, MEILLEURE EQUIPE D’AFRIQUE AUSTRALE»
«Quant au Zimbabwe, on connait puisque on n’avait déjà joué en 2017 (victoire 2-0, des Lions à Franceville, Ndlr). Il a énormément de potentiel, de joueurs intéressants. Ça demande aussi à superviser cette équipe, les étudier, les connaitre parce que c’est une équipe qui a fini deuxième derrière le champion d’Afrique en titre, l’Algérie. Elle a fait match nul (2-2) contre le champion d’Afrique lors des éliminatoires ce qui montre la qualité de cette équipe. Pour moi, le Zimbabwe est l’une des meilleures équipes de l’Afrique australe. Donc, il faut bien les surveiller et nous donner les moyens d’autant plus que nous jouerons notre premier match contre lui. On sait, pour bien rentrer dans cette compétition, le premier match est capital».
«LE MALAWI, UNE EQUIPE SURPRISE»
«Et enfin, le Malawi qui est une équipe surprise parce qu’elle a battu l’Ouganda. Alors, on mettra autant de sérieux, de professionnalisme comme on l’a fait lors de la dernière CAN contre la Tanzanie. Certes, c’est une équipe moins connue sur la chaine continentale et internationale mais, s’ils sont-là. Ce n’est pas un hasard parce qu’ils ont de la qualité. Donc, il faut les surveiller et avoir un maximum d’informations sur cette équipe».
LE MONDIAL D’ABORD, LA CAN APRES
«Avant de parler de la CAN au Cameroun, on a tous des échéances très importantes qui sont la qualification de la Coupe du monde. Donc, qu’il nous faudra rentrer dans des bonnes conditions qui commence le 1er sept et pour terminer le 7 septembre de ce même mois au Congo-Brazzaville. Pour ce, il nous faut se concentrer sur ces deux matchs, de l’avant-Can et pour après mieux préparer cette Coupe d’Afrique-là. Par rapport la date des deux matchs, ce n’est pas le même scénario. Ce sont des matchs trop proches des championnats européens, parce qu’on a des joueurs qui jouent samedi et dimanche. Ce qui fait que les joueurs vont arriver soit lundi et mardi. C’est à nous de nous adapter, je pense que la pandémie de la Covid-19 et la gestion administrative des protocoles y est pour quelque chose. Et concernant l’heure du match cela est peut-être due à la panne de l’électricité qui a eu la dernière fois. Mais, en ce moment en Europe, il y a aussi des championnats où la chaleur persiste. Là encore, il va falloir qu’on d’adapte sachant que bientôt le grand stade de Diamniadio sera fini et prêt à accueillir l’équipe du Sénégal dans des conditions optimales».
ABSENCE DE SABALY
«Concernant le poste de latéral, il y a actuellement la possibilité de jouer sur la polyvalence de certains joueurs. Mais comme je vous le disais, c’est une liste difficile à confectionner, à l’intérieur de ce groupe, il y a des joueurs qui sont incertains qui reviennent de blessures, d’autres sont blessés. On fera le point lundi 30 pour voir l’état de santé physique de nos joueurs. Et si on a besoin de se renforcer, on essayera de le faire surtout sur ce côté droit, parce qu’on est en train de cibler d’autres joueurs locaux. Alors, s’il y a défection ou changement de la part de ces 25 joueurs, on n’appellera un autre joueur pour le renforcer».
«NOUS DEVONS NOUS QUALIFIER A LA COUPE DU MONDE»
«La Coupe du monde est un objectif majeur. Est-ce que le Sénégal peut se qualifier, je dirai oui. Nous pouvons nous qualifier. Je devrais même dire que nous devons le faire. Vous savez que les éliminatoires de la Coupe du monde dans la zone CAF sont très difficiles. Et celle-là ne sera pas plus facile que la précédente. Donc, je crois que c’est à nous d’avoir la personnalité et le caractère nécessaire pour pouvoir aborder ces éliminatoires et d’aller au bout. Le Sénégal a un statut et il faut le montrer sur le terrain, les joueurs, le staff technique, le staff médical, l’intendant, le team ménager. Tous ces gens-là qui sont greffés autour de cette équipe de prendre conscience que nous sommes en mission pour le peuple sénégalais, pour notre football. Donc, se qualifier à une deuxième coupe du monde nous permettra d’évoluer»
LISTE DES 25 JOUEURS CONVOQUÉS
GARDIENS DE BUT : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).
EXCLUSIF SENEPLUS - L'exécutif départemental n'a manifestement pas pris le temps ni de consulter son prédécesseur, ni d'évaluer le risque contextuel pour autoriser la saison de "Kankourang" rebaptiser Septembre Mandingue à Mbour - Lettre ouverte
Pour l'harmonie des décisions administratives dans un contexte de gravité intermédiaire entre 3ème vague macabre et inquiétude autour d'une 4ème vague annoncée de COVID, il faut sauver votre soldat le tout nouveau préfet de Mbour.
Le chef de l'exécutif départemental n'a manifestement pas pris le temps ni de consulter son prédécesseur, ni d'évaluer le risque contextuel pour autoriser la saison de "Kankourang" rebaptiser Septembre Mandingue à Mbour.
Non Monsieur le ministre, le préfet de Mbour nous aura tous sacrifié par cette décision surprenante, irréfléchie pour ne pas dire plus et porteuse de graves risques de favoriser la propagation du virus de la COVID.
On ne devra pas attendre Octobre (tiens tiens, la rentrée scolaire) pour faire le bilan d'une décision incompréhensible Monsieur le ministre, d'autoriser la saison de Kankourang de cette année.
Les préfets de Kaolack, de Fatick ont récemment interdits les concerts de Waly Seck, de Sidy Diop….
Le gouverneur de la région de Dakar a, sans coup férir, fait ajourner les Grands combats de lutte qui étaient prévus à l'arène nationale.
Monsieur le ministre, ces événements ajournés se déroulaient pourtant en indoor, en lieu confiné, et en position statique du public.
Sauf qu'ils rassemblaient du monde. Et il faut être naïf pour croire qu'on pouvait faire respecter les mesures barrières dans une arène de lutte ou stade de concert.
Monsieur le ministre, sait-on réellement ce qu'est le septembre Mandingue à Mbour ?
Il rassemble encore plus de monde que n'importe quel autre événement culturel du pays.
Les festivaliers viennent de partout, surtout les week-end.
Et à l'inverse des événements culturels qui se déroulent dans un stade, dans un théâtre, sur une esplanade, le Kankourang sillonne la ville, se déplace partout du matin au soir.
Dans ce contexte, Monsieur le ministre, c'est le plus sûr moyen de faire circuler le virus et surtout le variant Delta dont tous les scientifiques nous disent qu'il est infiniment plus contagieux et surtout plus sévère. Les chiffres l'attestent.
Et la relative baisse de la hausse des cas de contaminations de ces derniers jours devrait pousser à la prudence et à plus de vigilance pour consolider les acquis de la riposte.
Monsieur le ministre, ce n'est certainement pas le moment de relâcher et d'encourager la forte circulation du virus.
Non ça ne fait pas sérieux un seul instant de mettre dans un mémorandum que le Kankourang va se tenir en respectant les mesures barrières.
Non, ça ne fait pas sérieux tout ça.
La légèreté avec laquelle le tout nouveau préfet prend un de ses premiers actes administratifs prouve qu'il a été "travaillé au corps" par ma "Communauté Mandingue" qui lui fait là un "passing" (thiakh en Mandingue) du genre "à charge de revanche".
Non monsieur le ministre, il n'y a aucune paix sociale à acheter, avec quelques communautés que ce soit, quand de la riposte commande encore cette année les restrictions sur un événement aussi important que le pèlerinage à la Mecque, que la grande mosquée de Dakar est encore fermée, que les grandes familles religieuses ont demandé aux fidèles chacun, de prier chez soi pour la grande fête musulmane de Tabaski au Sénégal.
Que peut bien finalement représenter le kankourang, face à cette urgence de la riposte.
Et, c'est un Mandingue authentique qui vous implore, Monsieur le ministre.
Qui va mourir parce que la saison de kankourang ne se tiendra pas ?
Peut-être ceux qui en vivent. Mais ils ont bien survécu de la suspension de la saison précédente de septembre 2020.
Et pour sûr, ils sont bien contents d'être en vie et d'avoir été épargnés par le COVID.
Même si, et on le sait, la maladie a déjà fait beaucoup de dégâts à Mbour aussi, à l'instar de certaines autres grandes villes du pays.
Personne ne va mourir parce que le kankourang ne paraîtra pas.
En revanche, oui, dans ce contexte il y'en a qui seront sacrifiés si le kankourang est autorisé parce que le virus se sera mêlé au festival qu'on sait populaire, folklorique, et surtout sportive où tout le monde transpire à courir après le kankourang.
On en oublie presque que c'est par les gouttelettes, la transpiration aussi et la sueur que se transmet le COVID.
Monsieur le ministre, je vous en conjure: sauvez ma communauté de Mbour, et des concitoyens du Sénégal qui ne rateraient pour rien au monde un week-end de septembre à Mbour.
Monsieur le ministre, prenez la décision d'autorité de corriger l'erreur fatale de votre préfet.
Personne ne souffrira de la suspension cette année encore du kankourang.
Pitié monsieur le ministre, sauvez la situation avant qu'il ne soit trop tard.
Croyez bien que le préfet de Mbour fait là un cadeau empoisonné à la collectivité mandingue.
Ma communauté Mandingue dont je n'aimerais pas qu'elle porte devant l'éternel la responsabilité d'avoir creusé une hécatombe à Mbour, et bien au-delà.
Monsieur le ministre, accepter que ce soit une décision ingratement récompensée.
Vous interdirez le kankourang qu'on ne saura pas combien de vies vous aurez permis d'épargner.
Souffrez de ne même pas pouvoir tirer gloire pour vous.
Mais si vous laissez faire, vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas.
C'est en Sénégalais que je vous interpelle monsieur le ministre, ma fibre Mbouroise en bandoulière et mon authenticité d'appartenir à la communauté Mandingue comme viatique.
Cette communauté qui perd sa sagesse depuis que l'enjeu de sortir le kankourang à fini de la diviser en 2 camps.
Chaque camp avec son kankourang.
L'absence d'unité et les violences intra-communautaires que le kankourang engendre à Mbour était déjà une bonne raison de suspendre sa parution.
Mais là, le COVID est encore plus fort que tout.
Au nom des miens monsieur le ministre de l'intérieur, retenez le kankourang de Mbour.
Abdoulaye CISSE
Journaliste-Éditorialiste,
Mbourois concerné
Mandingue authentique!
*Allaamouta: retenez-le !
UNE ALLIANCE CONTRE-NATURE PROMETTEUSE
La coalition annoncée entre le Pastef d’Ousmane Sonko, le Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le Pds de Karim Wade et le Pur de Sérigne Moustapha Sy fait couler beaucoup d’encre et de salive
L’alliance annoncée entre le Pastef d’Ousmane Sonko, le Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le Pds de Karim Wade et le Pur de Sérigne Moustapha Sy a fait couler beaucoup d’encre et de salive, mettant sens dessus dessous l’opposition sénégalaise. Cette coalition sonnerait non seulement comme une trahison, selon certains acteurs de l’opposition sidérés par la démarche des leaders cités ci-dessus, mais aussi comme une union « contre-nature » au vu des voies différentes empruntées récemment par les uns et les autres. Pourtant, elle semble reposer sur des calculs mûrement réfléchis pour les joutes à venir.
Ça cogite grave au sein des états-majors et les pions politiques se placent avec délicatesse et finesse par les différents acteurs politiques, en prélude aux élections locales de janvier 2022. C’est dans ce sillage qu’il faudrait ranger l’annonce de la coalition de l’opposition, qui comprend au moins le Pastef d’Ousmane Sonko, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Karim Wade, le Parti de l'unité et du rassemblement (Pur) de Serigne Moustapha Sy et Taxawu Sénégal de Khalifa Sall. Cela, même si des voix se sont levées du côté de l’opposition pour prendre acte et dénoncer une démarche « cavalière » des leaders de ces formations politiques citées un peu plus haut, au vu des discussions qui étaient engagées pour une large coalition de l’opposition pour les élections municipales et départementales de janvier 2022.
ALLIANCE CONTRE NATURE
Quid de cette coalition « contrenature » qui est annoncée entre ces formations politiques au poids politique relativement lourd ? Le questionnement mérite son pesant d’or, d’autant plus que certaines choses, perçues comme des incohérences, sautent aux yeux. Tout d’abord, aucun des partis qui composent cette coalition n’était allé en coalition avec l’un d’entre eux, à l’élection présidentielle de 2019. Le Pur, qui était parti seul à ces joutes, avait son candidat, en la personne du Professeur El hadj Issa Sall qui a totalisé 4,07% des voix.
Quant au Pastef, son candidat Ousmane Sonko était en coalition avec d’autres partis et mouvements politiques pour un score de 15,67% et a terminé à la troisième place, derrière le candidat Idrissa Seck 20,51% et le président sortant réélu au premier tour, Macky Sall, avec 58,26% des voix. Si le Pds de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a vu le rejet de la candidature de Karim Wade, a préféré jouer la carte de la neutralité, Taxawu Sénégal victime du même traitement des « 7 Sages » avait purement et simplement misé sur le candidat de Rewmi, Idrissa Seck. L’autre fait marquant reste sans conteste les dossiers judiciaires des uns et des autres.
Presque tous, à l’exception du président du Pur, Sérigne Moustapha Sy, ont un dossier judiciaire sur le dos. Karim Wade fait l’objet d’une condamnation de six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). De son côté, Khalifa Sall a été reconnu coupable de détournement de 1,8 milliard de francs CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, et condamné à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pénale de 5 millions francs CFA, sans dommages et intérêts. Ces condamnations ont valu à tous les deux la perte de leur droit de figurer sur les listes électorales, selon les dispositions du code électoral, en ses nouveaux articles L29 et L30.
Si pour le leader de Pastef, les choses sont en balbutiement dans l’affaire politico-judiciaire de viol présumé qui l’oppose à une jeune masseuse, il n’en demeure pas moins qu’à ce jour aucun classement sans suite dudit dossier n’a été révélé au grand public. Ce qui voudrait dire qu’une épée de Damoclès trône toujours sur sa tête et que le dossier pourrait être soulevé à tout moment.
LA « COMPROMISSION », CLÉ DE SUCCÉS
Au regard de tout ce qui précède, il demeure constant que cette alliance repose à bien des égards sur une stratégie politique mûrement cogitée. La débâcle enregistrée lors de l’élection législative de 2017, avec cette querelle de tête de liste, ou encore le débauchage opéré par le président Sall dans les rangs de l’opposition, lors de la formation du gouvernement dit « d’ouverture », devraient servir inéluctablement de repère et d’exemple à cette coalition, si elle veut constituer un bloc fort à même de faire bouger les lignes pour tenir tête à la majorité présidentielle qui a quasiment remporté toutes les joutes électorales, depuis 2012.
Pour relever le défi, il faudrait á coup sûr jouer sur la carte de la compromission. Certains choix naturels s’imposent, par conséquent, dans certaines localités stratégiques du pays. A Dakar, département fort de 663.030 électeurs en 2019, Taxawu Sénégal paraît prendre de l’avance sur les autres formations politiques qui composent cette coalition. Dans le département de Mbacké, 364.826 électeurs à la dernière élection, tout comme à Saint Louis département qui comptait 162.702 votants, le Pds semble garder toujours une certaine hégémonie politique, même si celle-ci est difficile à quantifier vu l’absence dudit parti à la présidentielle de février 2019. Dans le département de Tivaouane avec ses 224.919 inscrits sur les listes électorales, le Pur pourrait légitimement réclamer la tête de liste. Il en est de même pour la région de Ziguinchor fort de ses 283.315 électeurs lors de la précédente élection, un des bastions électoraux d’Ousmane Sonko. Des arbitrages pourraient s’opérer pour les autres villes et départements à l’intérieur du pays. Cette stratégie, si elle fait des résultats probants, pourrait bien être reconduite pour les élections législatives de la même année.
LE RETOUR DE L’ASCENSEUR EN 2024
Que dire de la présidentielle de 2024 étant entendu que de ces élections locales et législatives, dépendront en grande partie les résultats de la présidentielle de 2024 ? Une chose reste probante. Le chef de l’État, Macky Sall n’est pas dans les dispositions d’aménager une porte d’entrée à Khalifa Sall et Karim Wade sur les listes électorales. La dernière modification du Code électoral, avec un réaménagement des articles L31 et L32, devenus L29 et L30, tout comme une amnistie, auraient permis à ces derniers de recouvrer leurs droits civiques. Mais, que nenni, alors qu’une promesse allant dans ce sens avait été formulée, avant la présidentielle de 2019.
Il reste, par conséquent, constant que si rien n’est fait d’ici là, Karim et ‘’Khaf’’, sans oublier Serigne Moustapha Sy qui sera certainement atteint par la limite d’âge, seront sur la touche de départ à ces joutes. Seul Ousmane Sonko deviendra le candidat naturel et légitime de cette coalition. A cette effet, il pourrait bénéficier d’un retour de l’ascenseur, si bien évidemment son parti et lui acceptent de faire profil-bas au profit de Khalifa Sall et de Karim Wade dans certaines villes et départements, lors de ces élections prochaines. Cela, au regard du « vide » de leaders charismatiques derrière lui, au niveau local. Il faudrait pour ce faire que cette coalition résiste au temps, aux coups bas du régime de Macky Sall, mais surtout aux problèmes d’égo qui avaient fait voler en éclats les précédentes coalitions.