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22 juin 2025
S’ABSTENIR D'URINER DEHORS CHEZ LES FEMMES, UN PHÉNOMÈNE PRÉOCCUPANT
Faire pipi en dehors de chez soi n’est pas toujours évident à cause de plusieurs facteurs comme des toilettes fonctionnelles et propres ou encore la disponibilité de l’eau
Cela peut paraitre banal et ordinaire, puisque beaucoup de filles, lorsqu’elles sortent de chez elles, même si elles ont envie de faire pipi, elles préfèrent s’abstenir jusqu’au retour à la maison. Cependant, cela a des conséquences graves sur le plan urologique et gynécologique.
Faire pipi en dehors de chez soi n’est pas toujours évident à cause de plusieurs facteurs comme des toilettes fonctionnelles et propres ou encore la disponibilité de l’eau. La trentaine, une jeune dame répondant au nom de Fatou Ndiaye rencontrée non loin du centre de santé Nabil Choucair à la Patte d’Oie indique qu’elle fait partie de celles qui ne vont pas aux toilettes dès qu’elles ont le nez dehors. «Je ne sais pas si c’est un réflexe ou pas, mais dès que je sors se chez moi, je n’ai plus cette envie pressante. Je pense que c’est psychologique, parce que quand on sort de chez soi, c’est difficile de s’adapter à certaines toilettes», soutient-elle.
Toutefois, elle consciente des risques sur le plan sanitaire qu’encourent les femmes qui retiennent leurs urines. «Cela peut causer des désagréments dans la vessie », dit-elle. Par contre, Mme Dia souligne qu’il arrive très rarement de garder les urines. «Dès que j’ai envie de faire pipi, je le fais, sinon je ne pourrai pas continuer mes activités et j’ai peur que cela sorte. Quand il y a de l’eau je peux uriner, même si ce n’est pas propre. Mon seul souci est de me soulager. Le fait de retenir les urines me donne des douleurs au bas ventre», renseigne-t-elle. Journaliste dans une télévision de la place, une dame interrogée par «L’As» affirme que cela lui arrive très rarement, car elle a l’habitude de prendre ses précautions avant de sortir de chez elle. «Une fois dehors, je n’aurai pas envie de faire pipi. Le fait de garder les urines dépend de l’environnement dans lequel on se trouve. Cette habitude a de graves conséquences sur notre santé», dit notre interlocutrice.
DR ALIOUNE SARR, CHIRURGIEN UROLOGUE A L’HOPITAL ARISTIDE LE DANTEC «IL EST PRECONISE CHEZ LA FEMME D’URINER, SINON ELLE PEUT AVOIR UNE INFECTION URINAIRE»
Urologue à l’hôpital Aristide Le Dantec, Dr Alioune Sarr estime que le fait pour une femme de retenir les urines peut être source d’infection urinaire appelée une cystite. C’est une infection de la vessie. «C’est pourquoi, il est préconisé chez une femme d‘uriner fréquemment, parce que le fait de retenir les urines favorise la propagation des germes dans la vessie. Donc, il est important de boire fréquemment et aussi d’uriner fréquemment, cela permet d’éviter la stase d’urine donc la propagation de germes dans la vessie», explique l’urologue.
SUR LE PLAN GYNECOLOGIQUE
Le fait de se retenir constamment d’aller aux toilettes peut par ailleurs entraîner un dysfonctionnement de la vessie et à terme, une incontinence. L’incontinence urinaire est un trouble de la vessie. Cette pathologie peut avoir une cause fonctionnelle (anomalie de l’appareil urinaire, vessie instable due parfois à des calculs urinaires ou des polypes dans la vessie, complication d’un prolapsus...) ou psychologique (patient(e) mal dans sa peau, qui a connu des agressions sexuelles...). Le fait de se retenir constamment d’aller aux toilettes peut par ailleurs entraîner un dysfonctionnement de la vessie et à terme, une incontinence.
SYMPTOMES
L’incontinence urinaire se manifeste par des pertes involontaires (ou des fuites) d’urine en dehors des mictions. La personne peut s’en rendre compte ou pas. Ces fuites peuvent survenir suite à un effort (toux, rire, port de charges lourdes...) ou il peut s’agir d’envies pressantes qui se transforment donc en fuites : dans ce cas, la personne ne peut pas se retenir d’uriner et n’a généralement pas le temps d’arriver aux toilettes.
BOUGANE EXHORTE L’OPPOSITION A ADDITIONNER SES FORCES POUR BATTRE MACKY
Après avoir accepté de rejoindre la coalition de l’opposition dite des 4 grands, Bougane Guèye Dany a invité l’opposition à s’unir pour vaincre Macky dans les différentes localités du pays
Les partis et mouvements alliés de Geum Sa Bopp ont intronisé hier Bougane Guèye Dany président de leur coalition. En marge de cette assemblée générale, Bougane Guèye Dany a appelé les partis de l’opposition à une synergie d’actions afin de battre à plate couture Macky Sall dans toutes les localités, au soir du 23 janvier 2022.
Après avoir accepté de rejoindre la coalition de l’opposition dite des 4 grands, Bougane Guèye Dany a invité l’opposition à s’unir pour vaincre Macky dans les différentes localités du pays. «A la veille des élections locales, les Sénégalais nous observent et attendent des signaux porteurs d’espoir. Ceci dit, l’unité de l’opposition sénégalaise est devenue une demande sociale. Je remercie la conférence des leaders de la grande coalition Geum Sa Bopp de m’avoir donné le quitus pour intégrer la grande coalition de l’opposition sénégalaise», indique M. Guèye.
Révélant dans la foulée que sa coalition a été approchée par Khalifa Sall, il ajoute qu’il a obtenu le feu vert de la conférence des leaders pour intégrer la Coalition de l’opposition. Dans la même veine, il a invité les initiateurs de coalition de l’opposition appelée les 4 grands à s’ouvrir davantage aux autres acteurs «afin d’additionner les forces de l’opposition pour qu’au soir du 23 janvier 2022 Macky Sall et sa coalition soient battus à plate couture dans toutes les localités du Sénégal».
Par ailleurs, le leader de Guem Sa Bopp a remercié ses alliés d’avoir placé leur confiance en sa «modeste personne» comme président de leur coalition. Il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour la réussite de la mission qui lui est confiée. «Je prendrai mon bâton de pèlerin pour rencontrer tous les acteurs de la vie politique, économique, religieuse et sociale afin d’unir nos efforts pour permettre aux Sénégalais de vivre dans la dignité et dans la décence», dit-il.
Le leader de Gueum Sa Bopp à la tête d’une coalition de 12 partis politiques, 15 mouvements et 12 personnalités politiques Auparavant, Bougane Guèye Dany a appelé à ses côtés les présidents des dix mouvements de sa coalition.
Il s’agit entre autres de Pape Sissokho «Mbolo moy dolé», Pape Abdoulaye Diatta du mouvement pour un Thiaroye Gare meilleur, Sékhouna Thioune, mouvement Sage, Abdoulaye Bâ de «And Défar Parcelles» ; Guèye Original, ce dernier qui a quitté la mouvance présidentielle pour rejoindre l’opposition dit «être heureux de faire partie de l’opposition pour sauver les Parcelles Assainies, Keur Massar et le Sénégal. Dopé par ses alliés.
Les personnalités politiques qui ont choisi la coalition Gueum Sa Bop ont également fait le déplacement. Parmi elles, on peut citer l’ancien député-maire de Pikine Daour Niang Ndiaye, l’ancien député Kalidou Niasse, Abdou Karim Sakho de Sokone, le sénateur Amadou Barry, Cheikh Alassane Sène de l’Union pour la Restauration des Valeurs (URV), de Ben Mady Faye du Parti pour la rupture (PPR) et de Nafissatou Wade du Parti pour la Nouvelle Génération (PNG), la Convergence Deugou Djeuf.
LA GRANDE COALITION DE L’OPPOSITION LANCÉE MERCREDI
Annoncée depuis un moment, la grande coalition de l’opposition tant attendue va finalement voir le jour ce mercredi
L’opposition sénégalaise compte donner du fil à retordre au Président Macky Sall lors des prochaines élections locales et législatives. Annoncée depuis un moment, la grande coalition de l’opposition tant attendue va finalement voir le jour ce mercredi. Elle regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur, et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. Seul le Pds est encore dans le clair-obscur.
Sauf revirement de dernière minute, la grande coalition de l’opposition annoncée depuis un moment va finalement voir le jour ce mercredi. Elle regroupe le Pastef de Ousmane Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, Pur de Serigne Moustapha Sy et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany.
Selon une source contactée par « L’As », les discussions étaient en cours et c’est la date du mercredi 1er septembre qui a été retenue pour acter cette alliance en vue des prochaines élections locales et législatives. Les dés étant jetés, l’opposition sénégalaise semble déterminée à se tailler la plus grande part lors des prochaines Locales et Législatives de 2022.
Pour certains, ce n’était qu’une vue de l’’esprit que de voir l’opposition réunie. Aujourd’hui, tout semble indiquer le contraire. Même le filtre de la caution n’a pas servi de gestes barrières à Sonko et compagnie. Mieux, ils semblent immunisés contre les « nombreux verrous » posés par le parti au pouvoir pour les diviser. Soudés aujourd’hui plus que jamais, les leaders de l’opposition comptent bien embarquer le plus de partis politiques dans leur bateau en direction des prochaines élections.
En effet, au début, des voix s’étaient élevées pour inviter les initiateurs à s’ouvrir davantage . Un message qui visiblement a été bien reçu et décortiqué par les initiateurs de cette alliance. Au début, il s’agissait du Pastef de Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, PDS de Karim Wade et du PUR de Serigne Moustapha Sy. D’ailleurs c’est ce dernier cité qui a révélé au grand public l’existence de cette coalition. En effet, lors de la traditionnelle Ziara de Achoura, le marabout politicien avait déclaré qu’il avait donné « son approbation pour rejoindre la grande coalition de l’opposition » . Une sortie qui avait soulevé un tollé.
Se sentant mis à l’écart, Thierno Alassane Sall, l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine diallo de Tekki ont décidé de faire bloc à part. Mais en dépit de toutes ces sorties, la coalition ne cesse de s’agrandir. D’ailleurs, une rencontre entre Ousmane Sonko et le Dr Babacar Diop est prévue ce matin à 11 heures au siège du Pastef, pour certainement préparer leur sortie du mercredi.
LE PDS, LA GRANDE EQUATION…
Même si des rumeurs avaient fait état des discussions entre l’héritier de Me Wade et les autres membres de ladite coalition, tout semble montrer que le cas Karim Wade reste une grande équation au sein de cette alliance. En réalité, l’exilé de Qatar fait dans le clair-obscur quant à son adhésion à ce groupe qui compte faire face «au rouleau compresseur » de la grande majorité présidentielle. Sûrement qu’il est d’avis avec Thierno Bocoum, leader du mouvement «AGIR », qui a qualifié cette union «d’alliance calculée et politicienne contre l’opposition”. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, Ousmane Sonko aurait même dit à ses militants que le Pds ne ferait pas partie de la grande coalition. Contactés, certains leaders du Parti démocratique sénégalais ont déclaré n’être pas concernés par cette coalition. « Depuis l’annonce de cette alliance, vous ne nous avez pas entendus nous prononcer là-dessus. Seul le Pastef en parle alors pourquoi nous le demander ?» tonne un des responsables du parti. En définitive, les faits semblent montrer que Sonko, Bougane, Khalifa, Serigne Moustapha Sy et cie devront aller à l’assaut des communes et collectivités territoriales, du moins si l’alliance arrive toujours à tenir jusqu’aux élections législatives, sans le Parti démocratique sénégalais.
SONKO A L’ASSAUT DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR
Si pour les membres de la coalition, Barth doit diriger la liste au niveau de Dakar, le député Cheikh Bamba Dièye pourrait être promu tête de liste à SaintLouis. Quant à Ousmane Sonko, il a été choisi par les jeunes de Pastef pour conquérir la mairie de Ziguinchor. Avec 205 294 habitants, la ville de Ziguinchor a toujours été stratégique dans les différentes élections présidentielles, locales et législatives. Longtemps sous la houlette du Parti socialiste avec Robert Sagna qui a dirigé la commune pendant 26 ans, la mairie avait basculé en 2009 dans les mains de Abdoulaye Baldé alors ministre des Forces armées sous Abdoulaye Wade. Avec sa transhumance au sein de Benno Bokk Yaakaar, Abdoulaye Baldé risque de perdre son fauteuil face à Ousmane Sonko qui semble avoir conquis le cœur de bon nombre de Casamançais.
LE GOUVERNEUR AL HASSAN SALL COURT-CIRCUITE LES MAIRES
Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les maires de la mouvance présidentielle, surtout dans la capitale sénégalaise
Ayant noté la persistance de pratiques peu orthodoxes des maires de la région de Dakar dans la délivrance des certificats de résidence, le gouverneur Al Hassan Sall a trouvé le moyen de contourner le problème. Dans une lettre circulaire, il a donné le pouvoir aux sous-préfets ou préfets de délivrer le document.
Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les maires de la mouvance présidentielle, surtout dans la capitale sénégalaise. Le gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a décidé de court-circuiter les édiles des communes pour permettre aux populations désirant s’inscrire dans les listes électorales d’entrer en possession du document sans tambour ni trompette. «Les sous-préfets ou préfets compétents pourront procéder à la délivrance des certificats de résidence aux citoyens qui en feront la demande à leur niveau, dès lors que l’adresse du requérant est confirmée par un rapport de l’officier de Police ou de Gendarmerie habilité», lit-on dans une lettre circulaire parcourue par «L’As».
Le gouverneur n’a pas pris cette décision pour son simple plaisir. Il avait déjà signé une note pour lancer un avertissement aux maires auxquels on reproche de faire de la rétention de document pour empêcher aux militants de leurs adversaires de s’inscrire sur les listes électorales. «Par ma lettre circulaire rappelée en référence, j’informais les maires de commune, des récriminations de citoyens, victimes de pratiques discriminatoires dans la délivrance de certificats de résidence devant leur permettre de procéder à la modification de leur adresse électorale dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales ; et les invitais à mettre un terme à cette situation non conforme aux principes qui gouvernent l’action publique», a rappelé Al Hassan Sall. C’est pourquoi, soutient-il, «la persistance de ces pratiques impose que des dispositions soient prises pour pallier les manquements des maires défaillants et permettre aux citoyens qui satisfont aux conditions d’obtention du certificat de résidence, prévues par les lois et règlements, de l’obtenir en toute légalité».
COVID-19: 05 DÉCÈS, 31 CAS GRAVES
Le ministère de la Santé et de l'Action Sociale a fait le point sur la situation pandémique au Sénégal, ce mardi 31 Août 2021
Le ministère de la Santé et de l'Action Sociale a fait le point sur la situation pandémique au Sénégal, ce mardi 31 Août 2021.
Sur 1453 tests réalisés, 52 sont revenus positifs. Il s'agit de 09 contacts et de 43 cas communautaires. 11 décès supplémentaires ont été déplorés ce dimanche. 549 patients ont été déclarés guéris, et 31 cas graves sont en réanimation. A ce jour, 72.805 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 62.014 guéris et 1765 décès. 9.025 patients sont encore sous traitement.
LE BUILDING ADMINISTRATIF FERMÉ POUR AU MOINS UN MOIS
Les autorités veulent faire tout le diagnostic nécessaire suite à l’incendie déclaré dans ses locaux
Le Building administratif Mamadou Dia sera fermé pour au moins un mois. Les autorités veulent faire tout le diagnostic nécessaire suite à l’incendie déclaré dans ses locaux et qui a causé des perturbations dans le travail des services de certains ministères logés dans ce bâtiment.
« Pour des raisons de sécurité consécutives à l’incendie survenu le 26 août 2021, l’accès au Building administratif Pr Mamadou Dia est déconseillé dans l’immédiat. En conséquence, les bureaux seront fermés le lundi 30 août 2021 », a écrit dans une circulaire le Secrétaire général du Gouvernement.
C’est la société Dooke, chargée de poser des points d’ancrage au toit du bâtiment, qui a causé l’incendie, parti du 10e étage, en soudant avec un chalumeau.
Actuellement, c’est l’ensemble du circuit électrique du Building qui a été isolé, le temps de regarder étape par étape les installations. Les niveaux, étant interconnectés depuis le 10e étage où tout est centralisé, les dégâts risquent d’être énormes une fois le bilan tiré.
LE PARI DE BIDEN EN AFGHANISTAN
Analyse des potentielles retombées politiques du retrait de Washington de Kaboul sur la nouvelle administration américaine, par René Lake au micro de VOA
L'analyste politique René Lake affirme que l'opinion publique penchera en faveur de Joe Biden pour avoir retiré l'Afghanistan après 20 ans, malgré une opération de retrait chaotique.
OUVERTURE À DAKAR D’UNE RÉUNION DU CONSEIL NATIONAL DE LA CONSOMMATION
Depuis quelques semaines, il est noté sur le marché national, une hausse des prix des denrées de première nécessité. Une situation qui n’est pas du goût des commerçants et consommateurs.
Dakar, 31 août (APS) - Un Conseil national de la consommation s’est ouvert ce mardi matin au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), sous la présidence du ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta.
Des membres des associations consuméristes, des commerçants, ainsi que des techniciens des ministères des Finances et du Commerce, prennent part à la rencontre.
À l’ordre du jour, la situation des prix des produits de grande consommation tels que le riz, l’huile et le sucre.
Depuis quelques semaines, il est noté sur le marché national, une hausse des prix des denrées de première nécessité. Une situation qui n’est pas du goût des commerçants et consommateurs.
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) du mois de juillet 2021 s’est accru de 1,9% comparé à celui du mois précédent.
C’est dans ce contexte que s’inscrit cette réunion du Conseil national de la Consommation, un organe institué en 1997 et consulté régulièrement par le gouvernement sur les grandes orientations relatives aux prix et à la consommation, a fait savoir la ministre du Commerce.
Aminata Assome Diatta a expliqué que "l’objectif est de faire le point sur la situation du marché international, ses répercussions sur le marché local afin de trouver les solutions adéquates pour soulager les seize millions de consommateurs’’.
A l’en croire, ’’le gouvernement a, depuis 2012, pris de nombreuses mesures de baisse des denrées de première nécessité à travers des leviers réglementaires et fiscales à hauteur de 10 à 25%, avec des résultats satisfaisants sur la stabilité des prix, durant neuf ans".
Cependant, dit-elle, "cette tendance a été nettement stoppée par la fulgurante pandémie de la covid-19 qui a lourdement perturbé la chaîne d’approvisionnement à travers le rétrécissement de l’offre mondiale ainsi le coût élevé du fret qui ont ainsi occasionnés une hausse exponentielle des denrées alimentaires de base tels que l’huile, le sucre, le riz, le maïs et le blé".
Toutefois, "pour garantir le fonctionnement et l’approvisionnement correct du marché afin de rendre supportable les prix de ces d’entrées, le gouvernement a déjà pris les devants en baissant la TVA de 18 à 6%, en attendant les conclusions qui seront issues de cette présente réunion de concertation avec tous les acteurs concernés’’, a-t-elle déclaré.
Les prix des denrées de première nécessité sont en hausse sur le marché et les consommateurs se plaignent également de la rareté du sucre.
Le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a demandé aux services des Douanes de suspendre l’application de la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé afin, dit-il, d’atténuer ’’l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux’’.
’’Pour atténuer l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux, suite à la demande du ministre de la Commerce et des Pme, je vous instruis de suspendre, du 30 août au 15 octobre 2021, l’application de la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé’’, écrit Abdoulaye Daouda Diallo dans une note de service.
La Taxe Conjoncturelle à l’Importation (TCI) ’’vise à amortir les effets des variations erratiques des prix internationaux de certains produits sur la production nationale et à contrecarrer les pratiques déloyales’’, indique la Douane sénégalaise sur son site.
’’La TCI est perçue à l’occasion d’importations de sucre fini destiné à la consommation courante, lorsque la valeur CAF (Coût/assurance/fret) de ce produit est inférieure au prix de déclenchement (fixé par la Commission de l’UEMOA)’’, ajoute la même source.
LA TAXE CONJONCTURELLE SUR LE SUCRE RAFFINE IMPORTE SUSPENDUE JUSQU’AU 15 OCTOBRE
Le Ministre des Finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo a décidé de suspendre l’application de la taxe conjoncturelle (Tc) sur le sucre raffiné importé jusqu’au 25 octobre.
Le Ministre des Finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo a décidé de suspendre l’application de la taxe conjoncturelle (Tc) sur le sucre raffiné importé jusqu’au 25 octobre.
«Pour atténuer l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux, suite à la demande du Ministre du commerce et des Pme, je vous instruis de suspendre du 30 Août au 15 octobre 2021, l’application de la taxe conjoncturelle (Tc) sur le sucre raffiné importé », rapporte une note de service du ministère des Finances et du budget en date d’hier, lundi 30 Août.
L’ACIS INDEXE L’ETAT COMME UNIQUE RESPONSABLE
L ’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) accuse l'État comme le seul responsable de la situation socio-économique que vit la population sénégalaise
L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) accuse l'État comme étant le seul responsable de la situation de conjoncture que vit la population sénégalaise depuis quelques temps notamment avec la hausse des prix et la rareté des denrées alimentaires. Ainsi, les commerçants et industriels appellent-ils l'État à prendre les mesures idoines pour la résolution définitive de ces problèmes avant que l'économie du pays ne sombre dans le chaos.
L ’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) accuse l'État comme le seul responsable de la situation socio-économique que vit la population sénégalaise depuis un certain temps car étant la seule autorité capable de remédier à la situation. L'organisation qui faisait une déclaration hier, lundi 30 Août, a plaidé également pour une diminution drastique du train de vie de l’État. Selon Khadim Sylla, président de l'ACIS, depuis un certain temps, ils sont confrontés à une situation de rareté de certains produits sur le marché avec une augmentation de leurs prix de manière considérable.
Ils se considèrent comme des victimes de cette situation, d'ailleurs ils confient souffrir à double sens en tant que commerçants et en tant que consommateurs. « Nous avons une économie extravertie, c'est-à-dire l'essentiel de ce que nous consommons nous vient de l'extérieur à travers les importations. Alors il se trouve que les prix d'acquisition de produits échappent à notre contrôle et augmentent à l'étranger pour des raisons que nous ignorons pour l'essentiel. De surcroît, le prix du fret maritime a augmenté de façon exponentielle. À cela s'ajoute la cherté des taxes portuaires et autres prélèvements », dénonce-t-il.
Abordant la question de la pénurie du sucre, l'Acis dénonce la situation de monopole qui doit être révolue selon elle, surtout sur un produit aussi essentiel que le sucre. « Nous plaidons pour une libéralisation du marché du sucre comme c'est le cas avec le ciment. Nous réclamons de nouvelles politiques économiques autres que celles existantes depuis toujours et que chaque année, on vit la même situation. Il faut impérativement mettre un terme à cela », a-t-il soutenu. Ainsi, appellent-ils l'État à prendre les mesures idoines pour la résolution définitive de ces problèmes avant que l'économie du pays ne sombre dans le chaos.