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22 juin 2025
LE SENEGAL CONTINUE DE RENOUVELER DES ACCORDS DE PECHE A L’UNION EUROPEENNE
Le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’ouest (PrCm) a publié son rapport sur l’état des stocks exploités dans la région, les surplus dégagés et les possibilités de pêche offertes aux flottilles étrangères
Le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’ouest (PrCm) a publié son rapport sur l’état des stocks exploités dans la région, les surplus dégagés et les possibilités de pêche offertes aux flottilles étrangères. Et concernant spécifiquement le Sénégal, l’accent a été mis sur la surexploitation de certains espèces dont le merlu ; non sans déplorer le fait que l’Etat fait fi de la surpêche de cette espèce en renouvelant des accords de pêche avec l’union européenne.
Le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’ouest (PRCM) rend compte, dans son rapport réalisé en avril 2021, du niveau des stocks d’exploitation des poissons démersaux au Sénégal et dans certains Etats membres de la Commission sous régionale des Pêches (CSRP).
Et selon le document dont «L’AS» détient une copie, les évaluations menées récemment montrent que la plupart de ces stocks sont surexploitées. Il s’agit notamment du thiof (4 968 t) ; des merlus noirs (13 154 tonnes) ; du pagre à points bleus (9 180 tonnes); de la seiche (3 499 tonnes) et de la gamba (15 721 tonnes).
Toujours, d’après le document du PRCM, en 2018, la flottille nationale sénégalaise de pêche, composée de 4 navires merlutiers, a débarqué 2 300 tonnes de merlu contre 1 270 tonnes réalisées par la flottille de l’Union Européenne (UE). Ainsi, en tenant compte du niveau d’exploitation du merlu (surexploité), il n’y a pas de possibilités à offrir aux flottilles étrangères, soutient le PRCM qui estime que malgré tout, le gouvernement du Sénégal vient de renouveler l’Accord de Partenariat de Pêche durable (APPD) le liant à l’UE.
Le Protocole d’application, signé le 20 novembre 2020, porte sur un quota annuel de 1 750 tonnes de merlu noir, soit 500 tonnes de plus que les captures réalisées en 2018, fait-il constater. Non sans ajouter que depuis 2006, le gouvernement du Sénégal n’a signé d’accord de pêche qu’avec l’UE sur les merlus et les thons tropicaux. Le rapport révèle aussi que les sardinelles et l’ethmalose, qui concernent plus directement la zone sénégalaise, sont considérés comme surexploités. Ainsi, il est recommandé une réduction immédiate et substantielle de l’effort de pêche et des captures dans certains Etats membres de la CSRP (Mauritanie, Sénégal, Gambie). Avant d’informer qu’il n’a pas été possible de quantifier avec précision le niveau d’effort de pêche nécessaire, mais il est estimé qu’une réduction de 50 % est nécessaire.
BAISSE CONSIDERABLE DE LA CAPTURE ANNUELLE DE PETITS PELAGIQUES
Par ailleurs, le document laisse entrevoir que les eaux sénégalaises sont parmi les plus poissonneuses du globe, principalement en raison du phénomène saisonnier de remontée d’eau froide appelé upwelling. Non sans attirer l’attention sur le fait que la croissance démographique, la surexploitation des stocks halieutiques, la pollution et les changements climatiques risquent d’aggraver l’état d’insécurité alimentaire pour une population parmi les plus grandes consommatrices des produits halieutiques de l’Afrique. De 2008 à 2018, souligne-t-il, la disponibilité apparente annuelle par personne en petits pélagiques au Sénégal a diminué d’une manière significative de 7 kilos en équivalent frais en raison de la baisse des captures des navires nationaux qui sont passées de 360 058 tonnes à 248 334 tonnes entre 2008 et 2018. De façon générale en Afrique de l’ouest, il est indiqué que la situation des stocks halieutiques est préoccupante.
La cause, note-t-on, les espèces les plus importantes, tant en termes de volume pêché (sardinelles, chinchards, ethmaloses...) qu’en termes de valeur (poulpe, merlus, langouste du Cabo Verde..) sont surexploitées. A en croire le PRCM, les causes immédiates de cette surexploitation sont multiples : efforts de pêche excessifs notamment par le manque de maîtrise des capacités de la pêche artisanale (cas des sardinelles au Sénégal ; du poulpe en Mauritanie); pratiques de pêche non durable (mono-filament pour la pêche artisanale, chalutage notamment en zone côtière pour les navires industriels); accords avec des puissances de pêche étrangères portant sur des espèces déjà pleinement exploitées, voire surexploitées.
En outre, sur un autre registre, le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’ouest (PRCM) révèle que la flotte actuelle de l’UE compte 700 navires de pêche et que plus de la moitié d’entre eux pratiquent la pêche lointaine. En 2016, souligne-t-il, le total des paiements de l’UE s’élevait à environ 130 millions d’Euros (Commission européenne 2016). Un peu moins de la moitié de ces paiements vont à la Mauritanie (environ 60 millions d’Euros).
Avant d’informer que la production totale du secteur de la pêche maritime (hors thonidés hauturiers) en Afrique de l’ouest avoisine les 2 millions de tonnes par an dont environ 90% de petits pélagiques (sardinelles, chinchards, sardines, ethmaloses, etc.) de démersaux (poissons, céphalopodes, crustacés) et 10% de démersaux. Et qu’en définitive, les captures sont réalisées, à parts sensiblement égales, par une flottille industrielle d’un millier de navires et par un secteur artisanal particulièrement dynamique composé de 40 000 à 50 000 pirogues, selon la Commission sous-régionale des Pêches (CSRP).
Dakar, 1er septembre, (APS) - Les quotidiens reçus mardi à l’APS abordent, entre autres sujets, la réunion du Conseil national de la consommation et le rappel à Dieu du Khalife des Baye Fall, Cheikh Dieumb Fall.
Depuis quelques semaines, il est noté sur le marché national, une hausse des prix des denrées de première nécessité. Une situation qui n’est pas du goût des commerçants et consommateurs.
Un Conseil national de la consommation s’est tenu mardi au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), sous la présidence du ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta.
Pour atténuer l’ampleur de la hausse des prix sur les denrées de grande consommation, le Conseil a proposé au gouvernement la suppression de la Taxe conjoncturelle à l’importation (Tci) sur le sucre cristallisé importé, la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation qui passe de 10 à 5% sur les huiles brutes importées et le maintien de la Tva à 0% sur le riz, détaille Le Quotidien.
S’y ajoutent la suppression des droits de douane sur le riz, la suspension des droits de douane sur le blé, l’application d’un taux de 0% de Tva sur la farine de blé et le rétablissement des stades de commerce.
Mais la publication estime que c’est de ’’la poudre aux yeux’’ soulignant que ’’Etat n’aura ni les moyens de contrôle, ni surtout de faire respecter les baisses de prix, dans un marché de liberté des prix’’.
Pour le journal Source A, Aminata Assome Diatta, la ministre du Commerce et des PME, promet l’application des mesures prises sous peu, afin ’’d’atténuer le renchérissement continu des denrées de première nécessité’’.
Selon L’Info, ’’le gouvernement consent à baisser certaines taxes’’.
Sud Quotidien met également en exergue les mesures annoncées lors du Conseil national de la consommation.
Walfadjri estime que pour la baisse de produits de grande consommation, ’’L’Etat casse les taxes’’.
’’L’Etat mise sur la réduction des taxes pour faire face à la hausse des prix des denrées de première nécessité. Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Pme, a fait le listing des mesures prises, par le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des ménages’’, écrit Walf.
Selon L’AS, ’’’ces mesures vont largement atténuer l’impact de la hausse des prix sur les denrées de première consommation et garantir le pouvoir d’achat des ménages’’.
’’Entre réductions voire suppression de taxes et droits de douanes sur certains produits, administration et homologation des prix pour d’autres, l’Etat décidé à prendre taureau par les cormes’’, souligne Vox Populi.
Les quotidiens rendent également hommage au Khalife des Baye Fall, Serigne Cheikh Dieumb Fall, décédé mardi soir à Mbacké des suites d’une maladie. Le guide religieux, 7 e Khalife des Baye Fall, a été inhume au cimetière Bakhya de Touba.
’’Serigne Cheikh Dieumb Fall tire sa révérence’’, titre L’Observateur, qui est revenu sur ’’les 15 belles années de khalifat d’un Baye Fall hors pair’’.
Selon Le Soleil, ’’Touba perd son soldat’’. ’’Serigne Cheikh Dieumb Fall était un adepte du +ndigeul+ et d’une foi inébranlable en Serigne Touba’’, écrit le quotidien national.
Vox Populi informe que le défunt Khalife sera remplacé par Serigne Amdy Mbenda Fall.
Selon le même journal Ousmane Sonko ’’promet à Macky Sall l’un des plus forts regroupements d’opposition que le Sénégal n’ait jamais connu’’.
Lors d’une rencontre, L’AS souligne que le leader des de Pastef a dressé ’’un tableau noir du pays’’.
Dakar, 31 août (APS) – Pape Ibnou Ba, l’ancien attaquant de la Linguère de Saint-Louis qui jouait pour Niort (ligue 2 française), s’est engagé pour un contrat de deux ans en faveur du Havre (ligue 2), a appris l’APS de source proche du joueur.
‘’Il a signé un contrat de deux ans et un en option’’, a précisé la même source.
Meilleur buteur de la Ligue 1 sénégalaise en 2017, Ba est passé par le Liban et les championnats amateurs en France (Marseille Consolat) avant de signer la saison dernière à Niort.
Dans ce club, il est devenu l’atout offensif, terminant la saison avec 14 buts.
Face à la flambée continue des prix des denrées de première nécessité et à la situation difficile que vivent les populations sénégalaises, un conseil national de la consommation, présidé par le Ministre du Commerce et des Pme, s’est tenu hier, mardi 31 Août au Cices. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur la situation du marché international, ses répercussions sur le marché intérieur et les solutions envisagées pour soulager les ménages sénégalais. A l’issue de ce conseil, des mesures ont été prises pour amoindrir l’impact des chocs exogènes sur les prix des denrées de première nécessité.
Depuis quelques mois, les prix des denrées de première nécessité ont connu une hausse qui éprouve lourdement le pouvoir d’achat des Sénégalais. Selon le ministère du Commerce et des Pme, cette hausse est due à des facteurs exogènes. « L’augmentation croissante des cours mondiaux a ainsi entrainé une hausse des prix à la consommation au Sénégal. Cet état de fait conjugué à plusieurs facteurs qui ont pour nom le redressement de l’offre mondiale, la forte augmentation du coût du fret et l’insuffisance de la logistique de transport, a renchéri les valeurs des produits de grande consommation. Dans notre pays, l’augmentation sensible des prix à la consommation de l’huile végétale, du sucre et des céréales comme le blé et le mais a été a été notée », a fait savoir le Ministre du Commerce et des Pme Aminata Assome Diatta qui présidait hier, mardi 31 Août, le conseil national de la consommation. Quant à la hausse des prix du riz importé, le directeur du commerce intérieur Oumar Diallo a fait savoir que cela est lié à la hausse des prix du riz en Inde, conséquence des mauvaises récoltes, découlant d’une pluviométrie déficitaire dans ce pays. « Le riz indien, principal riz importé et consommé au Sénégal, connait des perturbations en raison de la conjoncture économique liée à la hausse des prix en Inde, conséquences des mauvaises récoltes, découlant d’une pluviométrie déficitaire », a-t-il expliqué.
Au terme des échanges, le conseil national a proposé au gouvernement un certain nombre de mesures. Il s’agit de la réduction de la taxe à l’importation qui passerait de 10 à 5% sur les huiles brutes importées , du maintien de la Tva à 0% sur le riz, de la suspension des droits de douanes sur le blé, de l’application d’un taux 0% de Tva sur la farine de blé, du rétablissement des stades de commerce, de l’administration des prix des bidons de 20 litres d’huile, de la mise en œuvre des mesures rendant obligatoire la déclaration des stocks et de l’homologation des prix de matériaux de construction. Le ministère du Commerce a ainsi appelé les acteurs à une mobilisation autour de l’Etat pour l’apaisement du climat social. Il demande également la poursuite des travaux en vue de l’examen des prix des autres produits notamment la viande. Le ministre du Commerce a réaffirmé sa disponibilité et son engagement aux côtés des Sénégalais pour veiller à ce que le marché soit correctement approvisionné en produits de qualité, en quantité suffisante et à des prix abordables.
MOMAR NDAW, PRESIDENT DE L’ASCOSEN : «Nous pensons qu’il faut homologuer tous les produits de première nécessité»
« Les présentations qui ont été faites par le ministère du commerce concernent seulement les augmentations sur le marché international, or il y a des augmentations qui viennent de l’intérieur et qui n’ont absolument rien à voir avec la hausse des prix au niveau international notamment le sucre. Cela est dû uniquement à de la spéculation organisée. Et nous n’avons pas vu une intervention du ministre pour mettre fin à cette spéculation. Ce sont ces différents dysfonctionnements qui ont entrainé aujourd’hui cette hausse généralisée. Parce que sans sanction, les commerçants prennent le loisir d’augmenter tous les autres produits. Nous ne comprenons pas cette décision de la douane à créer un prélèvement de 3%. Nous pensons que ce n’est pas le moment. Nous ne comprenons pas aussi pourquoi depuis très longtemps, certaines dispositions de renonciation fiscale n’aient pas été prises par le ministère des Finances pour soulager les populations. Nous pensons qu’il faut homologuer tous les produits de première nécessité. Ce que nous attendons vraiment, c’est qu’on ait un ministre du Commerce qui est là pour régler les problèmes des populations au lieu de faire la campagne locale à Keur Massar ».
PRELEVEMENT POUR LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION DES DOUANES : La douane apporte des précisions
« Ce prélèvement, c’est un ticket libératoire. Aujourd’hui l’administration des douanes veut créer un ticket libératoire qui consiste à réduire les différents prélèvements pour en faire un seul ». Cette précision est de Dominique Diène, chef du bureau de la nomenclature et de la fiscalité à la Direction générale des douanes. Il s’exprimait hier, mardi 21 Aoùt, lors du conseil national de la consommation. Selon lui, ce prélèvement entre dans le cadre même de la transparence. Parce qu’il sera fixé dans la déclaration en douane. « A travers ce prélèvement, nous comptons moderniser les services de l’administration des douanes. L’administration a besoin de moyens pour réhabiliter les bâtiments, équiper les agents et même aller au-delà. Donc, ce n’est pas une augmentation conséquente de ce que l’administration des douanes collectait auparavant. Mais c’est dans l’idée de rationaliser les différents prélèvements et taxes », a-t-il précisé
DÉCÈS DE SERIGNE CHEIKH DIEUMB FALL, KHALIFE DES BAYE FALL
Dakar, 1er sept (APS) – Le Khalife des Baye Fall, Serigne Cheikh Dieumb Fall, est décédé mardi soir à Mbacké (Diourbel) des suites d’une maladie, rapporte Le Soleil sur son site.
Serigne Cheikh Dieumb Fall, 7eme Khalife des Baye Fall, a été inhumé dans la soirée au cimetière Bakhia de Touba.
Selon Lesoleil.sn, ’’le successeur de Serigne Modou Aminta Fall (1984 à 2007) a passé 14 ans à la tête du khalifat (2007-2021) de la famille’’ de Mame Cheikh Ibrahima Fall, un discipline de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.
La même source rapporte que ’’durant son règne, il a toujours veillé rigoureusement aux respect des principes enseignés par son Grand Père Mame Cheikh Ibrahima Fall en combattant les dérives’’.
VIDEO
CANNE INTELLIGENTE POUR NON VOYANTS
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élève de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement.
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élèves de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement à la grande surprise de leurs ensignants. Cette canne munie d’un dispositif super sonique fonctionne comme de la géolocalisation.
La canne émet un signal à son détenteur à partir d’une certaine distance pour lui signaler la présence d’un obstacle devant lui. Ainsi, il peut prendre des précautions pour éviter l’obstacle. Voici qui va donner une nouvelle autonomie pour les non-voyants. Mais au-delà de l’orientation, cette canne a aussi une autre fonction pour aider à sauver la vie de son détenteur. Explications dans cette vidéo.
SENEGAL-ANGOLA, LE DUEL AU SOMMET
Cette rencontre est un «remake» du quart de finale de 2017 remporté par les Sénégalais
Après avoir survolé la phase de poules en faisant un carton plein, le Sénégal aborde ce mercredi (13h) le quart de finale de l’Afrobasket. Les Lions vont affronter les Palancas Negras, sa grande rivale, mais aussi l’équipe la plus titrée dans la compétition continentale. Cette rencontre est un «remake» du quart de finale de 2017 remporté par les Sénégalais.
L’équipe nationale du Sénégal engage ce mercredi 1er septembre à Kigali Arena, dans la dernière ligne qui mène vers le titre africain. Après avoir fait le plein de paniers lors de la phase de poules, les «Lions» feront face aux Palancas Negras d’Angola.
Les Angolais qui ont terminé 3ème du groupe A avec une victoire et deux défaites ont été obligés de passer les 8èmes de finale pour valider ce lundi sa qualification aux dépens de l’Égypte qu’ils ont battus sur le score de (70-62). Ce choc au sommet entre le Sénégal et l’Angola sera un remake de la précédente édition de l’Afrobasket.
Les «Lions» s’étaient imposés en quart de finale (66-57) avant de buter sur le Nigéria en demi-finale. Le Sénégal retrouvera une vieille connaissance et un adversaire de taille. Intouchables au niveau du palmarès, avec ses 11 trophées dont 6 consécutifs, les Palancas Negras ne sont pas les premiers venus dans le giron du basket africain. Mais, s’ils sont reconnus jusqu’ici comme de redoutables compétiteurs, les Palancas Negras ne font plus peur depuis quelques années. Du moins depuis leur dernier trophée qui remonte à 2015. Dans cet Afrobasket, les deux défaites devant le Cap-Vert et ensuite devant le Rwanda sont assez indicatives de l’Angola version 2021. Sur le parquet, la bande de l’Expérimenté Morais ne lâchera rien. Ils disposent des bons arguments sur le plan collectif leur permettant d’affronter n’importe quelle équipe du continent. La prudence sera donc de mise du côté des Lions que nombre d’observateurs ont fini de coller le statut de grand favori de ces quarts de finale. Au vu du collectif jugé d’un des plus équilibré, de sa défense, de ses atouts offensifs et de la qualité de son banc, le Sénégal peut valablement relever le défi.
La bande à Branco Badio, Gorgui Sy Dieng et autres Youssoupha Ndoye ont donc les cartes de main pour tracer la voie qui mène à un 6ème trophée continental qui fuit le Sénégal depuis l’édition de 1997 disputée à Dakar.
LES «LIONS» LANCENT LA CAMPAGNE DU QATAR
Le Sénégal rentre ce mercredi 1er septembre dans les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de 2022 avec la rencontre qui l’oppose au stade Lat Dior de Thiès (16h) au Togo pour le compte de la première journée du groupe H
Le Sénégal rentre ce mercredi 1er septembre dans les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de 2022 avec la rencontre qui l’oppose au stade Lat Dior de Thiès (16h) au Togo pour le compte de la première journée du groupe H. L’objectif pour les Lions sera de bien démarrer et de lancer la campagne pour le Mondial au Qatar mais aussi de préparation à la prochaine CAN au Cameroun.
L’équipe du Sénégal lance ce mercredi 1r septembre la course vers la qualification à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022. Les «Lions» démarrent par le duel qui l’opposera aux Éperviers du Togo. Ce match comptant pour la première journée va se jouer à 16 heures au stade Lat Dior de Thiès. Longtemps menacé par une délocalisation, le stade vient d’être homologué, il y a une semaine par la CAF.
A la satisfaction des principaux acteurs et des Lions qui ont dans l’ensemble bien apprécié l’état de la pelouse refaite. L’objectif sera désormais pour les Lions de s’assurer à domicile la première place de ce groupe H de qualification et d’aborder au mieux la suite des éliminatoires. Surtout que les conditions et le contexte n’ont pas été aussi favorables. A deux jours d’intervalle, le timing du regroupement des Lions a été jugé très court pour recevoir tout le groupe en provenance leur club, les mettre dans le bain. La fédération sénégalaise de football a dû saisir la FIFA sans succès pour repousser la programmation de la trêve internationale jugée trop proche des matches internationaux. En vain. Le sélectionneur Aliou Cissé a maintenant la carte en main.
Au-delà de l’enjeu, ce premier match contre les «Eperviers» permettra au technicien sénégalais de se faire une idée de la forme actuelle mais aussi de mieux affiner le collectif en perspective de la prochaine CAN. Le Togo qui est absente pour la prochaine CAN au Cameroun, veut décrocher une deuxième qualification au Mondial après celle de 2006 en Allemagne. Ironie de l’histoire, c’est en terre sénégalaise que les Eperviers étaient passés en accrochant les Lions à domicile. Ce hold-up réalisé par la bande de Adebayor avait en son temps, laissé ce public sénégalais pantois et déçu de ce “match nul-défaite”. Après le match de cette première journée du groupe H, l’équipe du Sénégal se rendra le 7 septembre à Brazzaville où il affrontera les Diables rouges du Congo. Les Lions feront face à la Namibie le 6 octobre prochain.
PENURIE D’ENGRAIS, RISQUE D’UNE SURENCHERE DES PRODUITS ALIMENTAIRES
L ’intrant agricole à savoir l’engrais, très compétitif à la productivité est quasi introuvable sur le marché national depuis le début de la campagne agricole
Pour la campagne agricole 2020-2021 les agriculteurs peinent à trouver les engrais pour fertiliser les sols aux fins d’avoir des productions record. Une pénurie qui risque de compromettre la productivité agricole escomptée. Donc, une surenchère des produits alimentaires pouvant entrainer une faim aiguë dans les pays du tiers monde.
L ’intrant agricole à savoir l’engrais, très compétitif à la productivité est quasi introuvable sur le marché national depuis le début de la campagne agricole. Une indisponibilité angoissante pour les agriculteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Dans certaines localités du pays le fertilisant est disponible mais s’offre au prix d’or pour les cultivateurs aux revenus faibles. Mais, cette pénurie était prévisible. Déjà, depuis le déclenchement de la crise sanitaire en 2020 précisément, les fertilisants et engrais sur le marché mondial étaient devenus quasi introuvable ou prenable payable au plus cher. Le marché sénégalais grandement approvisionné par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et ce, depuis la reprise en 2014 par l’entreprise indienne Indorama, peine à assurer le besoin national en nette croissance pour les besoins de développement du secteur horticole.
Indorama a, manifestement fait sortir les ICS d’une mise sous concordat judiciaire. Cinq ans après la reprise par les Indiens, les Ics se taillent une bonne partie du marché national et de la sous-région. Seulement, la crise sanitaire a fini d’anéantir les efforts des grands industriels mondiaux comme la Chine, le Maroc, l’Ukraine… qui ont été contraints à réduire leurs capacités de production ou alors à fermer tout simplement, faute de produits de base devenus introuvables dans certaines parties de la planète. Mais, l’Etat sénégalais avait pris au sérieux l’alerte de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) qui évoquait le risque d’une pénurie d’engrais dans la mesure ou le gap était comblé de l’extérieur par l’entremise d’importateurs sénégalais.
LE BIOCARBURANT, UN CONSOMMATEUR D’ENGRAIS EN CROISSANCE
Aujourd’hui, l’engrais n’est plus utilisé seulement pour l’agriculture (les produits alimentaires), mais aussi pour le biocarburant notamment dans les énergies renouvelables. Ce qui fait que l’engrais pour l’agriculture est en compétition avec l’engrais pour les bioénergies. Alors qu’au même moment la population mondiale est en nette croissance, concomitamment avec les besoins alimentaires et énergétiques. Du coût, on note une forte demande et une tension vive au plan mondial. Au Mali, le prix du sac d’engrais est quasi passé du simple au triple. Ceci montre à bien des égards combien l’intrant engrais est devenu cher. Face à cette situation, certains fournisseurs qui avaient l’habitude de s’approvisionner à partir des importations se sont vite tourner vers les Ics. Malheureusement, à ce niveau, les Ics ne peuvent aller à delà de leur capacité de production, qui a été portée à 220000t/an. Du côté des Ics, une source digne de foi renseigne que le taux de mise en place au niveau national est satisfaisant, sans donner plus de précisions sur les chiffres. Tout compte fait, si cette crise sanitaire dont on ignore pour combien de temps va encore perdurer, tous les pays, singulièrement du tiers monde risquent fort de s’enliser dans une crise alimentaire imminente et aiguë aux conséquences plus désastreuses que celle de la pandémie à covid-19 pour l’humanité.