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10 septembre 2025
BATAILLE ENTRE RESPONSABLES DE BBY À TRAVERS TROIS LISTES CONCURRENTES À THIÈS
Le fait que les trois communes de Thiès et la Ville ont atterri dans l’escarcelle de Rewmi dans le choix des têtes de listes majoritaires de la coalition Bby a créé une vague de frustrations, surtout dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR).
L’arrivée de rewmi dans la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à thiès a compliqué la tâche, en ce qui concerne les investitures pour les élections locales de 2022. d’autant que la coalition présidentielle a volé en éclats puisque ses responsables se sont retrouvés sur 3 listes concurrentes. C’est dire qu’un combat à mort est engagé entre responsables de Bby thiès, à travers 3 listes concurrentes.
Le fait que les trois communes de Thiès et la Ville ont atterri dans l’escarcelle de Rewmi dans le choix des têtes de listes majoritaires de la coalition Bby a créé une vague de frustrations, surtout dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR). Certains responsables marronbeige ne digèrent pas une telle situation, d’autant que le Rewmi était hier l’ennemi à abattre. C’est ainsi que beaucoup d’entre eux ont préféré déserter les listes de Bby, pour ne pas flirter avec ceux qu’ils traitaient hier de tous les noms d’oiseaux. Cette situation a entrainé la naissance de deux autres listes parallèles. Ainsi, les membres de Bby vont se livrer un combat à mort, à travers 3 listes concurrentes. La première liste est celle de Bby mise en place par le Président Macky Sall et dont les 4 têtes de listes sont de Rewmi. Il s’agit de Yankhoba Diattara à la ville, de Bineta Basse à Thiès-Ouest, de Saër Mangane à Thiès-Est et Lamine Diallo à la commune de Thiès-Nord. Les listes proportionnelles de la coalition Bby sont dirigées par des responsables de l’Apr. Il s’agit notamment du ministre Pape Amadou Ndiaye, de député Abdou Mbow à Thiès-Est, de Seynabou Ndiéguène au Nord. Pour leur part, les frustrés ont rejoint deux listes, celle de la coalition Waa Thiès dirigée par Talla Sylla maire sortant de la Ville et la coalition citoyenne And Siggil Thiès du président Abdoulaye Dièye. Talla Sylla est tête de liste majoritaire de Waa Thiès pour la Ville, tandis que Mame Diarra Fall de la Ld conduit la liste majoritaire à Thiès-Est, Ousseynou Diop de l’Apr à Thiès-Ouest, Isseu Guèye de l’Entente Citoyenne Deuk Bi au Nord. Les listes proportionnelles sont dirigées par Moustapha Diaw du Ps à l’Ouest, Lamine Ngom de l’Apr à l’Est et Pape Amadou Sall du Ps au Nord. Quant à la coalition And Siggil Thiès, les listes majoritaires sont conduites à la Ville et à l’Est par Abdoulaye Dièye, à l’Ouest par Djibril Sarr (président du mouvement And) et Ousmane Diop au Nord alors qu’à la tête des listes proportionnelles, il y a Mame Mbaye Guèye de l’Apr à l’Est, Adji Diatta de l’Apr à l’Ouest et Boubacar Ly de l’Apr au Nord. Dans la liste Siggil Thiès, on retrouve également d’autres responsables de l’Apr comme Mamadou Diène (coordonnateur national de la Feer), Maty Senghor Bèye (coordonnatrice de la section du réseau des enseignants de l’Apr)investie en seconde position à la ville derrière Abdoulaye Dièye, Mamadou Mbaye président des anciens de l’Apr, etc.
TALLA SYLLA ET LA COALITION AND SIGGIL THIES OUVRENT LES HOSTILITES
Talla Sylla de la coalition Waa Thiès et la coalition And Siggil Thiès ont déjà ouvert les hostilités. Si l’actuel maire de Thiès a choisi de larguer des bombes dans le Rewmi, à travers des révélations fracassantes, les différents alliés de Siggil Thiès se sont retrouvés, pour lancer officiellement leur coalition et porter Abdoulaye Dièye à la tête. Selon Abdoulaye Dièye, la coalition Citoyenne And Siggil Thiès, c’est Thiès en miniature avec la présence de toutes les couches sociales, notamment les religieux, les acteurs de la santé, de l’éducation, du sport, etc. A ses yeux, sa mise en place relève d’une demande sociale. «A l’appel du devoir, la négation n’a pas son sens», dit-il avant de préciser que sa coalition n’est dirigée contre personne. Il estime au contraire que la candidature de Siggil Thiès est citoyenne et indépendante. «Sa raison d’être s’explique par une volonté d’apporter des changements avec une vision nouvelle, sur la base d’un programme porté par de dignes fils de la cité, soucieux de son émergence. Selon lui, c’estla population qui a besoin d’un changement, d’une rupture, c’est pourquoi les parties prenantes ont pris leur responsabilité et leur courage pour mettre en place cet instrument de conquête des collectivités territoriales », affirme Abdoulaye Dièye avant d’ajouter : «Interpellé dans ma conscience, je n’ai plus eu de sommeil depuis 2016. C’est pour agir de manière concrète dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie de mes concitoyens thiessois que je me suis mis au chevet de la ville de refus, la ville de tous les combats qui ont engendré un déclic».
BINETA BASSE DE REWMI ET PAPE AMADOU NDIAYE DE L’APR SE DONNENT LA MAIN POUR…
Pendant ce temps, Bineta Basse de Rewmi tête de liste majoritaire de la coalition Bby de Thiès-Ouest et Dr Pape Amadou Ndiaye de l’Apr, tête de liste proportionnelle se sont donné la main, pour lancer le combat du développement local. C’est dans ce cadre que Bineta Basse a rendu une visite de courtoisie au ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel. De l’avis du Dr Pape Amadou Ndiaye, les impératifs de développement local recommandent la mobilisation de toutes les forces sociales et politiques. Selon lui, l’emploi des jeunes doit être la préoccupation majeure. C’est dans ce sens qu’il a plaidé la déclassification de Mbour 4 Extension par le président de la République, pour abriter de grands projets de l’Etat. Pour lui, ce site peut abriter la zone industrielle dont Thiès a besoin, pour que ses enfants aient du travail. Cette zone industrielle pourrait abriter des parcs, des lacs artificiels avec plus de 10 ha réservés à des cimetières modernes et urbanisés. Il s’y ajoute des zones de développement artisanal avec des espaces de formation, d’initiation. Selon Pape Amadou Ndiaye, Thiès mérite également d’avoir un hôpital de rang 4 compte tenu de sa position géographique stratégique. D’autant qu’elle se situe non loin de l’Aibd, du Port de Ndayane, de l’agglomération économique de Touba, de la cité religieuse de Tivaouane. «Par conséquent, il faut d’ores et déjà relever le plateau technique du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, avec la construction de cet hôpital de référence dans la zone de Mbour 4 Extension », dit le ministre de l’Artisanat. Ce dernier a également cité la nécessité d’y construire une piscine municipale. Il renseigne que la mise en œuvre de ce programme va s’appuyer sur une bonne organisation à la base, avec l’installation de conseils de quartier qui se positionnent comme les premiers conseils municipaux et qui remontent tous les problèmes des quartiers vers le conseil municipal, après de larges concertations et discussions. Et de ce point de vue, il indique que le conseil municipal se penchera désormais sur des dossiers qui émanent de la base.
La coalition Gueum Sà Bopp dépose un recours à Dakar
La coalition Gueum Sà Bopp a engagé la bataille juridique pour être rétabli dans ses droits. Le mandataire de la coalition à Dakar, le maire de la Médina Bamba Fall, en compagnie de leur conseil, a déposé un recours à la Cour d’appel de Dakar pour contester le rejet de la candidature de Bougane Guèye Dany pour la ville de Dakar. La coalition Gueum Sà Bopp est déterminée à porter son candidat Bougane Guèye Dany à la tête de la mairie de la capitale.
Plainte de l’exépouse de Dr Falla Paye à la CDP
L’ex-épouse de Dr Falla Paye qui s’est suicidé après avoir tué, diton, ses trois enfants, est traumatisée par ses photos publiées sur les réseaux sociaux et sur des sites d’informations ainsi que la publication d’une lettre qu’elle juge diffamatoire. N. A. Diagne a déposé une plainte à la commission de protection des données personnelles du Sénégal (CDP). Il ressort des informations reçues par la CDP que les images de la plaignante sont utilisées pour illustrer des articles de presse en ligne et sur Facebook, avec des propos injurieux portant atteinte à sa vie privée, son honneur et sa réputation, renseigne une note de la CDP qui a saisi Facebook et le CORED pour instruire la plainte.
HSF alerte sur le rapatriement de 22 Sénégalais
Le président d’Horizon Sans Frontières alerte sur la volonté des autorités allemandes et espagnoles de rapatrier des compatriotes. Dans un communiqué, Boubacar Sèye renseigne que des informations alarmantes parvenues à Horizon Sans Frontières font écho d’expulsions de ressortissants sénégalais en provenance d’Allemagne et d’Espagne. Ils seraient au nombre de 22 en situation irrégulière dont 10 en Allemagne et 12 en Espagne. Un vol spécial aurait été affrété par le Frontex pour effectuer le rapatriement. Sauf changement, ils quitteront l’Allemagne cette nuit (hier, Ndlr) avec une escale prévue en Espagne avant d’atterrir à Dakar ce mardi 9 novembre 2021. Selon la même source, parmi les personnes à expulser figurent des migrants ayant vécu plus de 08 années en Allemagne avec des enfants scolarisés dans le pays.
Le Saes en débrayage mercredi et jeudi prochains
Les enseignements dans les universités seront encore perturbés à partir de demain. Le Secrétariat national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) qui s’est réuni le week-end après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48h, le mercredi 10 et le jeudi 11 novembre 2021. A ce propos, il est demandé aux enseignants affiliés au Saes de surseoir à toutes les activités pédagogiques et administratives y compris les formations payantes. Ainsi, des assemblées générales de campus seront convoquées par les coordinations durant la période de débrayage. La cause de grève de ce syndicat est «l’inertie et le dilatoire du gouvernement sur l’ensemble des points de revendication et plus particulièrement sur la finalisation et l’adoption des textes de gouvernance des universités». A cela s’ajoute, d’après le communiqué, le harcèlement fiscal sur les budgets des universités publiques qui arrivent à peine à couvrir les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement le blocage des comptes de l’Université Gaston Berger par les services fiscaux.
L’armée honore ses blessés de guerre
Le chef de l’Etat a honoré les soldats blessés et mutilés de guerre lors de la 18e édition de la journée nationale des forces armées. C’est ainsi que des médailles de militaires blessés en action ont été décernées à l’adjudant Amadou Ba, engagé avec la 3e compagnie commando dans «l’opération Gabou» en Guinée Bissau en 1998. Il a participé à toutes les actions décisives de la force expéditionnaire, dès le 22 juin 1998. Pendant les combats, il a reçu des éclats de roquettes anti personnel lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Le soldat de 1ère classe Gora Ndiaye a été aussi décoré. Le 13 juin 2020, il a été engagé avec la 1ère compagnie commando dans le cadre d’une opération de sécurisation dans le secteur Nord Sindian, le véhicule de tête de la 2e section à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine antichar. Le dimanche 27 juin 2020, progressant à la tête de la Section d’appui spécialisée du Bataillon de parachutistes, lors d’une mission de sécurisation au Sud du village de Mbissine, le soldat Mame Ibou Mané a marché sur une mine dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entraîné l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou.
L’armée honore ses blessés de guerre (bis)
Restons avec les décorations pour indiquer que, de retour d’une mission de reconnaissance de la nouvelle position de Sikoum, le véhicule à bord duquel était embarqué le soldat de 1ère classe Dibocor Sène a sauté sur une mine antichar renforcée. Ce dernier est amputé de sa jambe gauche. De même que le soldat de 1ère Classe, Samuel Corréa, qui s’en est sorti avec une fracture ouverte du fémur droit. Sergent-chef engagé dans le cadre de l’opération visant à détruire des positions de bandes armées dans les localités de Badem, Bagame, Ahinga et Bouniak, Souleymane Loum a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche au niveau du genou. Lors de la même opération, le soldat de 1ère classe Abdoulaye Diémé a reçu une balle lors d’un accrochage à hauteur du village d’Eliote, lui occasionnant une fracture au niveau de la main droite. Quant au Sapeurpompier, mineur, Mamadou Ba, engagé dans la même opération, il a été blessé par balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée.
Les boulangers décrètent une grève de 72h à partir d’aujourd’hui
C’était prévisible. Après les meuniers qui ont observé une cessation de production de blé de plusieurs jours, les boulangers entrent dans la danse. Face à la presse hier, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal(Fnbs) et le regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) annoncent la suspension de production de pain pendant trois jours à partir d’aujourd’hui. Selon les boulangers, les conditions actuelles de production ne leur permettent pas de répondre à la demande nationale. Le président de la fédération des boulangers du Sénégal, Amadou Gaye, souligne que le secteur de la boulangerie connaît une crise chronique et continue qui est arrivée à son paroxysme. A l’en croire, depuis maintenant trois jours, le sac de farine de 50 kg fait l’objet de forte spéculation de la part des distributeurs dans certaines régions. Ainsi, les boulangers dénoncent avec la plus grande fermeté cette situation et rappellent à l’État sa responsabilité. Selon Amadou Gaye, il n’est donc pas surprenant que la farine qui représente l’essentiel de leurs facteurs de production tombe dans l’instabilité sans qu’aucune mesure d’accompagnement ne soit apportée aux boulangers du Sénégal. La corrélation entre la farine et la production de pain est telle qu’il n’est pas envisageable une augmentation du prix de la farine sans réviser le prix du pain.
Les avocats de Benno au front
A deux mois des élections territoriales, la guerre de la communication fait rage entre la mouvance présidentielle et l’opposition. Hier, les conseils de la coalition Benno Bokk Yaakaar se sont prononcés sur l’actualité politique marquée par l’affaire Barthélémy Dias et le rejet des dossiers de candidature de la coalition Yewwi Askan Wi(Yaw) dans certaines localités. Répliquant aux leaders de Yaw, le pool d’avocats de la coalition présidentielle a balayé d’un revers de main les accusations de Khalifa Sall et compagnie. Selon Me Ousmane Sèye, l’opposition mène une campagne de désinformation, d’intoxication fondée sur la mauvaise foi. Sur l’affaire Barthélémy Dias, la robe noire renseigne que la date de l’audience a été fixée lors de la dernière audience le 6 mai, alors que le chef de l’Etat n’a pris un décret que le 10 mai pour fixer la date des élections locales. Evoquant le rejet de certains dossiers de candidatures de Yaw, Me Sèye et Cie rappellent que le code pénal dispose : «N’est pas recevable une liste incomplète».
L’imam de Médina Baye parmi les 50 musulmans les plus influents
L’imam de la grande mosquée de Médina Baye figure parmi les 50 musulmans les plus influents au monde, selon une publication du centre stratégique de Oman en Jordanie. Imam Cheikh Tidiane Cissé est le seul Sénégalais et occupe la 24e place sur la liste. C’est le Président turc Erdogan qui est à la tête de la liste. L’imam de la grande mosquée de Médina Baye est un petit-fls de Baye Niasse.
04 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré 04 nouvelles contaminations sur 1 111 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,36%. Les nouveaux cas, détectés dans le département de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 01 patient suivi a été déclaré guéri, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré ce dimanche 07 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73.939 cas ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.044 guéris. Le Sénégal compte actuellement 1.880 morts causés par la maladie et 14 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 380 personnes ont été vaccinées le dimanche 07 novembre 2021, portant le nombre total à 1.301.451.
Birahime Seck dénonce les incohérences de la Cedeao
Le coordonnateur national du Forum Civil tacle sévèrement les chefs d’Etat des pays de la Cedeao qui ont une posture incohérente par rapport aux coups d’Etat en Guinée et au Mali. Au Mali, relève Birahime Seck, la Cedeao demande à un régime d’exception d’organiser des élections dès février 2022 alors qu’un régime légalement assis comme le Sénégal n’a pas organisé les élections locales à date échue par des arrangements internes sous couvert de dialogue politicien. M. Seck ajoute que la CEDEAO dit vouloir renforcer le dialogue avec les autorités de la transition de Guinée en décidant de nommer Dr Mouhamed Ibn Chambas comme envoyé spécial, et se permet de prendre des sanctions personnalisées. Quelles incohérences ! s’exclame le coordonnateur du Forum Civil. Il rappelle que les peuples du Mali et de Guinée ont toujours fait montre de courage, de dignité et de détermination au moment où la Cedeao était muette lors des tueries et des brimades. Pour Birahime Seck, il faut de la prudence avec le Mali et la Guinée parce que personne n’a intérêt à l’embrasement de l’Afrique de l’ouest.
Guy Marius Sagna a perdu son père
L’activiste et secrétaire administratif de Frapp, Guy Marius Sagna a perdu hier son père au village Ètomé. Dans son témoignage, Guy Marius Sagna dira que le défunt était d’une générosité qui les dépassait. Car il aimait ses enfants et il semble qu’il aimait aussi les autres comme il aimait ses enfants, leur accordant ce qu’il accordait à ses enfants. Selon l’activiste, son père n’a fatigué personne, ne s’est plaint de rien, n’étant un fardeau pour personne.
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LUTTE CONTRE LA PAUVRETE, LA CARITAS ET ALTERNATIVE CITOYENNE MENENT DES REFLEXIONS
La question de la lutte contre la pauvreté suscite encore des réflexions. A l'occasion de la journée internationale pour l' élimination de la pauvreté la Caritas et Alternative citoyenne AND NAWLE se joignent les idées pour combattre le phénomène
L'éternel question de la lutte contre la pauvreté suscite encore des réflexions. A l'occasion de la journée internationale pour l' élimination de la pauvreté la Caritas et Alternative citoyenne AND NAWLE se joignent par les idées pour
reculer les barrières de la pauvreté au Sénégal.
A l'instar des autres pays du monde, le Sénégal a célébré la journée internationale dédiée à la lutte contre la pauvreté. Pour cette 33ème édition, la Caritas et Alternative citoyenne AND NAWLE ont menés des réflexions pour la promotion d'une société juste, solidaire et équitable afin d'éradiquer la pauvreté.
Par Ancien Capitaine TOURE
LA LETTRE DE L’ANCIEN CAPITAINE TOURE AU GENERAL JEAN-BAPTISTE TINE
Le 30 septembre 2021 marquait le jour de votre départ à la retraite, en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire, et pour l’occasion, devrait être organisée pour vous une cérémonie d’adieux à la gendarmerie nationale et à la République du Sénégal. Au cours de cette cérémonie solennelle, vous auriez livré un discours et effectué une dernière revue des troupes afin de remercier le personnel après plus de 30 années de servitude de la part de vos subordonnés, de collaboration avec vos collègues officiers et de loyaux services pour la République. Cette cérémonie aurait également marqué la reconnaissance de la Gendarmerie et de la République pour toutes ces années où vous avez donné de vous-même, au service de l’honneur et de la patrie. Mais à ce cérémonial, vous avez préféré l’honneur et la dignité dans la sollicitude que le faste d’une grandeur illusoire dans une cérémonie militaire. Je ne suis nullement animé par le propos d’Aimé CESAIRE qui écrivait «ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche… Ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir», mais d’un devoir de reconnaissance. Je vous dois cette lettre d’adieux mon général, à défaut d’une cérémonie et je sais que la modestie et le sens de l’honneur dont vous avez fait montre jusque-là, m’aurait interdit d’écrire sur vous, si je vous avais saisi à ce propos. Malheureusement l’occasion ne s’est plus présentée pour que j’en fasse la demande.
Mon général
Je ne vous connais pas en personne, mais par la force du destin, nos chemins se sont croisés le 12 mars 2021 à 15 heures 20 minutes, suite à des événements malheureux qui ont conduit ultérieurement à ma radiation des cadres de la gendarmerie nationale. Pourtant, un mois avant cette date, le 15 février 2021 exactement, vous adressiez une lettre de félicitation où vous me qualifiiez «d’officier subalterne persévérant, très engagé et doté d’un sens élevé du devoir. Voir pièce jointe». Ce fut la deuxième du genre en deux années consécutives. C’est ainsi que je me suis comporté pendant les 8 années, passées sous les drapeaux sans le moindre reproche. Mais à la première faute, j’ai été directement proposé à un conseil d’enquête et radié des cadres. A mon avis, la graduation de la sanction prévue par le décret numéro 90-1159 du 12 octobre 1990, portant règlement de discipline générale dans les forces armées sénégalaises, n’a pas été respectée. Et durant mes 60 jours d’arrêt, je fus isolé tel un bagnard. Mon téléphone et mon ordinateur confisqués, ainsi que tout matériel électronique à ma disposition. Toute visite m’a été interdite, hormis celle de mes deux enfants que je rencontrais 02 heures chaque dimanche. J’ai trouvé cette sanction exceptionnellement sévère mais je l’ai accepté et appréhendé comme l’illustration de la rigueur militaire et de votre droiture, connue de tous au sein de la gendarmerie depuis plus de 30 ans. Cette sanction, il est vrai qu’elle fût extrême, ce ne fut pourtant pas cet aspect qui m’a le plus marqué en vous, car la décision finale sur mon sort ne vous appartenez pas mon général. Ainsi en témoigne l’avis défavorable du conseil d’enquête qui a rejeté mon exclusion de la gendarmerie à l’unanimité. J’ai été plutôt marqué à jamais par votre sens élevé du devoir et votre sens de la responsabilité du chef militaire. Je me rappelle encore notre rencontre après mon retour suite à 05 jours d’absence au service au mois de mars 2021. Lorsque vous m’avez prêté une oreille ce jour, vous avez courtoisement rétorqué que quel que soit mon mobile, mon comportement est à réprimer vigoureusement du point de vue de la discipline militaire. Et que pour cela vous ne serez pas complaisant avec moi. Dans votre tentative de désamorcer ma colère, vous m’avez déclaré en outre qu’un officier en activité ou hors cadre ou quelle que soit sa position, doit garder en tête que les personnes avec qui il a servi, verront toujours en lui l’officier qu’ils ont connu en service, donc un exemple.
Votre impartialité….
Pour me rassurer de votre impartialité, ce jour, vous avez déclaré qu’une enquête indépendante serait diligentée. Mais vous avez persisté sur le fait que je ne dois pas être dépassé par une colère qui ne profite ni à moi ni à la République. Aussi, vous avez indiqué que peu importe la véracité de mes déclarations, je dois comprendre que je serai seul, jugé sur mes agissements. Autrement dit qu’en aucun cas, le comportement des autres ne devra dicter ma conduite future. Ce passage m’a rappelé la sagesse du Dalai Lama qui nous enseigne qu’il ne faut pas laisser le comportement des autres venir détruire notre paix intérieure. Sans aucune confusion entre rigueur et excès de gel, ni verser dans le sentimentalisme ou l’émotionnel, vous avez réussi, ce jour, à me raisonner. Cette raison d’hier m’habite et me fortifie encore aujourd’hui. Vous vous êtes abstenus de vendre un camarade au prix d’une gloire éphémère. Vous avez été juste quand l’injustice était plus avantageuse, me rappelant ainsi cette phrase du général De gaule disant aux français que «nous devons notre liberté à des hommes qui ne se plient pas, ne s’agenouillent pas, ne se soumettent pas ». Vous êtes l’un d’entre eux mon général. Vous êtes restés debout tout seul en portant la République, lorsque certains rasaient les murs. Vous êtes restés loyal lorsque vos plus proches collaborateurs se faufilaient entre les mailles de la hiérarchie militaire. Cependant, face au poids énorme d’une République qui vacillait de tout bord, votre rigidité a fini par céder et vous êtes tombés les armes à la main. On ne tient pas debout tout seul sous un poids aussi robuste mon général. Et votre destin étant entre les mains d’un autre, vous avez finalement été poussés vers une sortie très honorable à mon avis. L’un de mes crédos, qui me particularise depuis tout jeune, est de sourire quelle que soit la situation en face. La formation militaire, aussi difficile qu’elle fût, ne m’ôtât de ce masque plaisant qui surgit à chaque fois sur mon visage, par la grâce de Dieu. Comme disent les ivoiriens, pour moi, c’est toujours maïs. Car la vie est très courte et de mon expérience tirée de mon vécu modeste, j’ai cru comprendre que tout semble être un jeu, dont nous sommes acteurs, qui suivent leurs destinés. Une comédie humaine comme disait Balzac.
Ce jour là !
Dans ce monde où rien ne s’éternise, je m’étais promis de ne verser une larme que le jour où ma grand-mère me devancerait dans l’au-delà, si tel serait le cas. Mais le jour où j’ai reçu le décret portant votre remplacement à la tête de la Gendarmerie Nationale sénégalaise, je fus inconsolable toute la nuit. Encore, que j’ignore si vous vous êtes retirés ou démis de votre fonction. Vue votre posture et votre honorabilité dont j’ai été témoin, je peux affirmer que vous êtes meilleurs que moi au sens de l’honneur et du devoir, tels qu’enseignés dans une école d’officiers. Je me suis mis à votre place, car tous les officiers sont formés sur les mêmes principes de base. Chez nous, ou plutôt dirai je, chez vous, le subordonné ne doit jamais être informé des sanctions encourues par ses supérieurs, parce que le commandement est avant tout un mythe qui a traversé le temps sans être percé. Encore, que j’ignore si vous vous êtes retirés ou démis de votre fonction. Alors j’ai pu imaginer l’effet d’un remplacement dans ces conditions, pour un général de corps d’armée. Un journal de la place a même osé titrer «le général TINE viré». Un homme qui sert sa patrie sous les drapeaux, autant d’année, mérite une considération qui devrait dépasser nos appartenances politiques. Malheureusement mon général nous appartenons à l’armée africaine. Une armée d’hommes et de femmes de valeurs qui, pendant des années se sacrifient pour sécuriser de jeunes pays en abandonnant familles et perspectives. L’armée est universelle mais celle d’Afrique est particulière même si elle conserve les pratiques de l’occident et de tous les compartiments militaires du monde. A un pourcentage très élevé, elle reste attachée à la culture africaine qui se transmet, se respecte et se répète de génération en génération militaire, à travers la formation et les traditions propres à l’Afrique. Hélas, la destinée du militaire africain est entre les mains d’hommes qui ne comprennent pas le sens de l’honneur. En Afrique, un homme ayant une formation militaire, n’est pas ordinaire. Si l’homme politique africain semble se caractériser par le mensonge, le dédit et la recherche permanente du profit, les militaires, à quelques exceptions, sont des hommes encore attachés aux valeurs africaines que sont la loyauté, la discipline et le dévouement à la patrie.
Chez nous africains….
Chez nous africains, dans ces métiers dits d’uniformes en général, l’homme engagé est un serviteur très mal compris, qui se bat chaque jour contre ses protégés, que sont ses concitoyens. Il est aussi et surtout constamment confronté à l’arrogance de l’homme politique qui se croit tout permis. Ce comportement est une conséquence de la tradition coloniale qui fut une grande plaie dans l’âme de l’Afrique, qui aujourd’hui encore continue de se blesser à chaque occasion et comme si le mal devait se répéter, il continue à hanter notre être et notre devenir comme disait l’autre. De cette occupation de jadis, n’acquit des Républiques à l’image de l’occupant qui régnait en maitre et non en serviteur, que doit représentait tout homme d’Etat. Issu de cette tradition, l’homme politique africain pense à tort que les entités de sécurité sont des bras armés usités pour faire taire ou pour encourager uniquement la politique du parti au pouvoir. Face à cette situation difficile, la marge de manœuvre du chef militaire ou policier africain est très étroite. Malheureusement il est tiraillé tout au long de sa carrière dans un dilemme complexe. En effet, il est souvent obligé d’être proche de ses hommes, à qui il doit prouver que les principes militaires ne sont pas qu’une utopie, au risque de perdre l’estime de ses subordonnés, qui sont attachés à cette hiérarchie qui nourrit désormais un mythe sous la houlette de la sanction. Mais la réalité de la politique africaine oblige le militaire quelle que soit sa rigueur, à se plier aux désirs souvent malsains d’un civil ignorant les règles de base de la dignité militaire. Alors le militaire se politise peu à peu, en détruisant l’armée à petit feu. Celui qu’on appelle chef suprême des armées en Afrique, que nos constitutions mettent souvent au rang d’omnipotents, parfois avec un passé tumultueux, décide du destin des hommes d’honneur que sont les militaires. Alors seulement maintenant, je comprends pourquoi tant de révoltes et de coups de force qui, garnissent tristement le palmarès du pouvoir en Afrique. N’écoutez pas mon général les incultes, car ils ne connaissent pas la réalité militaire, écoutez plutôt ceux qui ont la même formation de base que vous. Ceux-là savent et peuvent apprécier votre vraie valeur. Pour me consoler, je me rappelle souvent d’une partie importante du dernier discours d’un de mes formateurs à l’école de gendarmerie qui nous disait «Rappelez-vous désormais que sur terre, il existe deux types de personnes, les officiers et les autres. Vous êtes les officiers et cela doit se remarquer dans votre démarche, qui incarnera la fierté. Votre honneur doit se lire sur votre visage quelle que soit la circonstance. Soyez surs que vous ne serez pas riches dans l’armée mais vous ne serez pas misérables car l’honneur et la dignité seront toujours au rendez-vous. Et lorsque l’on vous reprendra votre dignité et votre honneur partez de l’armée, car vous ne deviendrez plus qu’un salarié, prisonnier d’une solde et d’un sort, dont l’issue ne peut-être que déshonneur». Si un officier subalterne se voit comme tel, un officier général se verra surement comme un Dieu, je n’ai donc aucune crainte pour votre état d’esprit mon général. Mon général, vous voilà dans la deuxième section des cadres de l’Etat-major général, mais les initiés seront en mesure de comprendre que vous êtes tenus jusqu’à 65 ans. Donc servir encore 05 ans, est une obligation et non un choix
Cette citation d’Abraham Lincoln
J’imagine déjà votre amertume, étant obligé de servir avec des hommes dont le mythe que demande une fonction au sommet n’est qu’une illusion. Dans cette situation extrêmement déplorable et sensible, où l’opposant politique est confondu à un ennemi d’Etat et ce dernier qui, pour se défendre confond la patrie au parti du Président, mon général, tournez-vous vers le Seigneur, qui seul peut nous venir en aide et prier pour notre République orpheline, qui vit ses moments les plus sombres de son histoire. Je prendrai congé de vous mon général en me rappelant de cette célèbre citation d’Abraham LINCOLN qui disait aux américains que la vie ne résume pas aux aiguilles d’une montre mais plutôt à la qualité des actes qu’on pose pendant notre séjour bref et passager sur terre. En attendant la suite que vous réserve le destin, sachez que votre nom reste à jamais, inscrit au panthéon des immortels de notre chère patrie, le Sénégal. Que l’éternel soit votre berger et qu’il vous guide mon général. En espérant avoir le privilège de vous rencontrer dans le futur, Veuillez agréer mon général, l’expression de mon profond respect et de ma plus haute considération.
Votre subordonné et ancien camarade officier, au temps de votre commandement
PAS DE PAIN PENDANT 3 JOURS
Le secteur des meuniers et de la boulangerie vit des heures difficiles provoquées par l’entêtement de l’Etat à ne pas vouloir respecter la vérité des prix réclamée autant par les industriels de la farine que par boulangers
Les Sénégalais seront privés de pain pendant trois jours du 09 au 11 novembre. Cette décision a été prise hier par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et le Réseau des boulangeries du Sénégal (RBS). Elle fait suite au refus des autorités de revoir à la hausse le prix du pain, réclamée depuis 4 ans par les boulangers.
Le secteur des meuniers et de la boulangerie vit des heures difficiles provoquées par l’entêtement de l’Etat à ne pas vouloir respecter la vérité des prix réclamée autant par les industriels de la farine que par boulangers. Les 07 meuniers de l’industrie farinière ont décidé depuis la semaine dernière d’arrêter toute production de farine sur l’étendue du territoire. Une situation qui va installer une pénurie de farine dans les jours à venir. Les boulangers qui vont ressentir les premiers les conséquences de l’acte posé par les meuniers ont décidé eux aussi d’aller vers un bras de fer contre l’Etat. En conférence de presse hier, la FNBS et le RBS ont décidé tout simplement d’arrêter toute production de pain sur l’ensemble du territoire pendant 3 jours. Ils veulent pousser l’Etat au respect des accords conclus depuis les assises.
Souleymane Ndéné Ndiaye, le secrétaire général de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, a exprimé leurs malheurs et frustrations. « On ne peut poursuivre la production de pain à perte. Plus de deux (200) réunions en 4 ans ont prouvé notre patience et notre dévouement pour les consommateurs sénégalais. Elles ont permis de conforter nos convictions dans le dialogue et la recherche de consensus. Elles nous ont amené à taire pendant 4 ans la vérité du prix du pain », a-t-il dénoncé. Sur ce, la FNBS et le RBS ont annoncé que les conditions actuelles de production ne permettent plus aux boulangers du Sénégal de répondre à la demande nationale. Les boulangers ont ainsi décrété un arrêt collectif et national de production de pain du mardi 09 au jeudi 11 novembre 2021.
Ainsi mardi, mercredi et jeudi prochains, il n’y aura pas de pain au Sénégal. Ce mot d’ordre, disent-ils, est irrévocable, et d’autres démarches suivraint si le gouvernement ne réagit pas. Ils exigent que l’État du Sénégal procède à la révision de la structure de prix du pain à 1 FCFA le gramme et le référencement de nouveaux formats adaptés à la rentabilité de la production (l’homologation du prix de la baguette de pain de 190 grammes à 200 Fcfa), à l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pain qui pose des exigences non négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques. Mais aussi, le règlement urgent et sans délai des revendications des meuniers sur le prix de la farine, désormais exposé à une spéculation dangereuse pour l’ensemble des acteurs de la filière. Cependant, ils précisent que cette décision d’arrêt de production, est un avertissement des acteurs économiques de la boulangerie sénégalaise qui sont attachés à leur profession, à leur mission sociale et à leur survie économique.
EN PRÉLUDE AUX LOCALES, WADE ENVISAGE UN RETOUR À DAKAR MI-DÉCEMBRE
le Pape du Sopi va choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale de la coalition Wallu-Sénégal
Sauf cas de force majeure, Me Abdoulaye Wade sera à Dakar mi-décembre prochain en prélude aux élections locales prévues le 23 janvier 2022. Après une brève ziarra à Touba, nous dit-on, le Pape du Sopi va choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale de la coalition Wallu-Sénégal.
Depuis sa tour de contrôle de Versailles (France), Me Abdoulaye Wade avait confié à ses proches qu’il attend la fin des investitures et le dépôt des listes pour faire ses valises en vue de son retour à Dakar. Donc sauf cas de force majeure c’est-à-dire un événement à la fois imprévu, insurmontable et indépendant de la volonté d’une personne, l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade pourrait rentrer prochainement à Dakar. D’ailleurs certains de ses proches collaborateurs avancent même la mi-décembre en prélude de la campagne pour les élections locales prévues le 23 janvier 2022. Un retour à Dakar justifié par un dernier coup de main que le Pape du Sopi compte donner aux différents candidats de la coalition « Wallu Sénégal » tout en suscitant un engouement populaire au sein du Pds. Il est donc plus approprié de voir dans ce séjour un début de réveil évident et d’animation politique de la communauté Sopi comme cela a toujours été le cas quand l’éternel vieux opposant Me Wade est au Sénégal.
Après une brève ziarra à Touba, apprendon, le Pape du Sopi va donc choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale fixée pour 07 janvier 2022. Pour les meetings de clôture, des villes comme Guédiawaye ou Pikine (banlieue dakaroise), Mbacké (Diourbel) Rufisque, Fatick, Kaolack ou autres localités stratégiques seront proposées à Me Abdoulaye Wade. « Aussi bien pour les meetings d’ouverture que ceux de clôture, la coalition Wallu-Sénégal fera tout pour faire se déplacer Me Wade malgré le poids de l’âge. Car, le Pape du Sopi est toujours doté d’un esprit vivace et révolutionnaire visant à reconquérir l’économie réelle et la démocratie du Sénégal durant ses années de règne » indique un haut responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) et membre actif de la conférence des leaders de la coalition Wallu-Sénégal.
Une grande coalition composée du Pds de Me Abdoulaye Wade, AJ/Pads de Mamadou Diop Decroix, Act d’Abdoul Mbaye, Tekki de Mamadou Lamine Diallo et autres partis qui entendent jouer sur l’amour que nourrissent toujours les militants et sympathisants du « Sopi » envers leur Prophète Me Abdoulaye Wade pour conquérir ou reconquérir des communes d’arrondissement et des grandes mairies à l’issue des prochaines élections locales.
Toujours est-il que tout semble être bien programmé pour que le Pape du Sopi soit à Dakar au plus tard mi-décembre. Ou alors au plus tar début janvier, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale pour mobiliser et chauffer les troupes et les mettre en ordre de bataille…
«CELUI QUI N'EST PAS CAPABLE D'OBEIR N'EST PAS DIGNE DE COMMANDER»
Le chef de l'état à la 18ème édition Journée des Forces armées
Le chef de l’État, chef suprême des armées, Macky Sall, a présidé, hier, au camp Dial Diop, la 18e édition de la journée des forces armées. Il a été accueilli à son arrivée, à 10h 00, par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba en compagnie du Chef d’Etat major général des armées (Cemga), le général de corps d’armée Cheikh Wade et du Haut commandant de la gendarmerie (Haut-com) le général de division Moussa Fall.
Placée sous le thème «Forces armées et résilience nationale», la Journée des forces armées a été marquée par les baptêmes des promotions de l’École militaire de santé (EMS) et de l’École nationale des officiers d’active (ENOA), mais également par l’inauguration du Musée des opérations extérieures et la remise des insignes de médailles à des militaires blessés en opérations. Le chef de l’État, Chef Supreme des armées a choisi le regretté médecin général de brigade Amadou Lamine Diagne comme parrain de la 53e promotion de l’EMS. Une promotion qui compte 50 récipiendaires dont 40 Sénégalais et 10 autres de nationalités différentes (Benin, Burkina Faso, Gabon, Congo, Cameroun et Côte d’ivoire notamment). Elle comporte également 20 femmes dont 18 Sénégalaises, 01 camerounaise et 01 ivoirienne. Né en 1937 à Marsassoum, le parrain est engagé volontaire le 15 septembre 1962 pour entrer à l’École Principale du Service de santé de Marine plus connue sous le nom «Santé Navale» de Bordeaux.
Après son doctorat en médecine en 1968, il fut nommé à titre définitif au grade de médecin-lieutenant pour compter du 1er janvier 1968. En avril 1972, il est médecin-capitaine et médecin-commandant à compter du 1er avril 1977. Médecin-lieutenant colonel pour compter du 1er avril 1982, il atteint le grade de médecin-colonel le 1er octobre 1984. Le 1er juillet 1991, après de bons et loyaux services successivement au Centre médical de la Gendarmerie, aux centres médicaux de garnison de Thiaroye et du Quartier Dial Diop, à l’infirmerie hôpital de Ouakam (IHO) et au Centre médical de Dakar-Bango et avoir brillamment réussi au Concours du 2e degré à l’hôpital Levéran de Marseille (chirurgien des hôpitaux en 1978) et le concours de 3e degré (agrégation en chirurgie générale du service de santé des Armées en 1983), il est nommé au grade de médecin général de brigade.
Le parrain de la 53e promotion de l’EMS est aussi titulaire de plusieurs décorations notamment de Commandeur dans l’Ordre national du Lion, Commandeur dans l’Ordre du Mérite et Officier dans l’Ordre du Mérite français. Atteint par la limite d’âge de son grade, le 12 janvier 1995, le médecin-général Amadou Lamine Diagne, qui était marié à une épouse et père de six enfants, est placé dans la 2e section (cadres de réserve), de l’Étatmajor général des Armées avant de décéder le 04 mai 2020 à Dakar. Pour ce qui est de la 40e promotion de l’École nationale des officiers d’active (ENOA), elle est forte de 107 récipiendaires dont 91 Sénégalais. Les 16 autres récipiendaires sont originaires du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, de la Gambie, de Guinée Bissau, du Congo, du Gabon, du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Elle compte aussi 8 femmes dont 6 Sénégalaises et 2 Maliennes.
Le chef de l’Etat a baptisé cette promotion du nom du capitaine Ibrahima Diédhiou, né en octobre 1961 à Ziguinchor et mort au combat, les armes à la main, à la tête du détachement avancé du Groupement Bravo articulé autour du 1er Bataillon d’infanterie en action offensive pour la conquête de la localité de Djibidione alors fortement tenue par des bandes armées déterminées. Le parrain de la 40e promotion de l’ENOA a, en effet, mené une brillante carrière dans les unités de combat. De chef de section à la 31e compagnie du 3e Bataillon d’infanterie (Kaolack) au commandement de la 14e CVF du 1er Bataillon d’infanterie (Dakar), en passant par chef de section à la 11e CVF du 4e Bataillon d’infanterie (Kédougou), aux commandements de la 10e CVF (Bakel), de la 13e CFV du 1er Bataillon d’infanterie (Dakar), de la 9e CFV puis de la CCAS du 4e Bataillon d’infanterie (Tambacounda), le capitaine Ibrahima Diedhiou, incorporé le 18 septembre 1981 au titre de l’Académie Royale Militaire de Meknès (Maroc), est un modèle pour les générations futures d’officiers.
A nom de la Nation, dont l’harmonie dans la diversité s’incarne dans nos forces de défense et de sécurité, le chef de l’État, Macky Sall, a salué les drapeaux et étendards des différentes unités de notre Armée. «Ce symbole vivace de votre attachement aux valeurs qui fondent la nation et la République est aussi l’expression de l’esprit de corps et de cohésion qui animent les différentes formations de nos armées. Je salue la mémoire de nos Jambaar arrachés à notre affection et exprime ma compassion à leurs familles. Aux malades, j’adresse tous mes vœux de prompt rétablissement. Je renouvelle mes encouragements à nos soldats engagés en opérations parfois au péril de leur vie à l’intérieur et hors du territoire national. Aux anciens, pionniers de la belle tradition républicaine de nos armées, je redis mon estime et mon appréciation pour les services considérables rendus à la nation dans l’honneur et la dignité» a ajouté le chef suprême des Armées.
« Nos forces armées doivent s’adapter pour tenir compte des menaces diffuses plus pernicieuses »
Abordant le thème de cette édition 2021 de la Journée des Forces armées qui se déroule dans un contexte tumultueux où les périls sont nombreux et profonds en ce qu’ils sont sécuritaires mais aussi sanitaires, économiques, sociétaux et environnementaux, le chef de l’État s’est dit convaincu «que le front de la guerre, les autres interventions classiques ne sont plus les seuls champs de déploiement des armées.
Par conséquent, les menaces ne s’analysent plus selon les seuls paramètres habituels liés aux frontières terrestre, aérienne et maritime. Nous sommes obligés de tenir compte de ces menaces diffuses, donc plus pernicieuses, plus difficiles à prévoir, à cerner et à prendre en charge. Surtout qu’elles peuvent survenir sans signes avant-coureurs. La pandémie de Covid-19 en est une parfaite illustration. C’est toute la doctrine de défense nationale qui se trouve ainsi remise en cause imposant au soldat de s’adapter sans cesse aux nouveaux impératifs de sa mission». Et Macky Sall de poursuivre : «La résilience n’est pas seulement une question de moyens mais aussi d’état d’esprit endurant devant l’épreuve. Il reste que nos forces de sécurité et de défense doivent sans cesse réorganiser leur capacité d’intervention et réadapter en profondeur leur formation afin de toujours être à la hauteur des tâches qui leur sont assignées». Le chef suprême des Armées a donc promis de poursuivre les efforts pour le renforcement des ressources humaines et du matériel tout en mettant l’accent sur la réalisation d’infrastructures aux normes, l’adaptation des capacités opérationnelles aux défis sécuritaires et une meilleure prise en compte du volet social.
S’adressant aux élèves officiers auxquels il a adressé ses chaleureuses félicitations, le chef de l’État a rappelé qu’ils rentrent dans la grande école. «Celle de la vie du soldat. Avec ses défis et ses pièges de tous les jours. Vous aurez à tester vos capacités de résilience dans un environnement qui vous exposera aux appels des sirènes, à l’explosion médiatique et au mirage des réseaux sociaux qui flattent les egos. Si vous voulez aller loin dans une vie militaire bien remplie, ces défis doivent appeler de votre part une résistance au quotidien. Pas forcément la résistance à une contrainte extérieure mais celle qui interroge le secret de votre conscience et vous met face à vos responsabilités. Alors gardez à l’esprit que ce qui fera votre grandeur d’âme, c’est votre for intérieur qui offre le dernier refuge aux valeurs du vrai soldat» a conseillé le président de la République aux nouveaux officiers. Et d’ajouter : «Souvenez-vous que le propre du vrai soldat est d’être aux ordres parce qu’il y a autant de valeurs, autant d’honneur à obéir qu’à commander.
Obéir, c’est se préparer à commander. Celui qui n’est pas capable d’obéir n’est pas digne de commander. Par votre serment solennel, vous avez pris date avec l’histoire et avec votre carrière. Plus qu’un simple rituel déclamatoire, votre serment met à votre charge l’obligation d’obéissance à vos supérieurs, de loyauté à l’armée, d’attachement à la nation et de fidélité aux institutions de la République. Il vous engage à honorer vos parrains qui ont laissé à la postérité un exemple de générosité dans l’effort et le dévouement au service militaire ». Pour conclure son adresse aux jeunes officiers frais émoulus de l’Ecole militaire de Santé et de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, Macky Sall leur a confié le viatique suivant : « dans le voyage que vous entamez aujourd’hui, vous rencontrerez deux redoutables ennemis du soldat : le doute qui sape son moral et la lassitude qui ramollit son corps. Mais vous trouverez toujours dans le brillant parcours de vos parrains la meilleure arme contre vos ennemis. Vous y trouverez aussi le trait de lumière qui illuminera votre chemin pour éviter les obstacles et vous guider vers les sommets de l’excellence».
KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ? KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.
SENEGAIS EN SITUATION IRREGULIERE, HORIZON SANS FRONTIERE ALERTE
Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
iGFM - (Dakar) Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
Boubacar Seye, le président de la structure informe que des «informations alarmantes parvenues à Horizon Sans Frontières ce matin, font échos d’expulsions de ressortissants Sénégalais en provenance d’Allemagne et d’Espagne». Et ils seraient au nombre de 22 en situation irrégulière, 10 en Allemagne et les 12 autres en Espagne, renseigne-t-il.
«Un vol spécial aurait été affrété par le Frontex pour effectuer cette phase de rapatriement, il quittera l’Allemagne cette nuit avec une escale prévue en Espagne avant d’atterrir à Dakar ce Mardi 9 Novembre 2021. Parmi les personnes expulsées figurent des migrants ayant vécu plus de 8 années en Allemagne avec des enfants scolarisés dans le pays», dénonce M. Sèye.