La coalition Yewwi Askan Wi est sur le qui-vive pour faire rétablir ses dossiers de candidatures pour les élections locales de 2022 rejetés par les autorités administratives. Après avoir mobilisé un pool d’avocats pour déposer des recours au niveau des six Cours d’appel, Déthié Fall chargé des opérations électorales et mandataire national de Yewwi Askan Wi et compagnie ont instruit tous leurs mandataires à fouiller au niveau de leurs préfectures et sous-préfectures les listes de la coalition majoritaire en vue de vérifier le contenu des déclarations et pièces afférentes.
Les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi passent à l’acte. Victimes du rejet de leurs listes dans plusieurs localités du pays par les autorités administratives (préfets et sous-préfets), chargées selon les dispositions du Code électoral de la réception et du contrôle des dossiers de candidatures pour les élections municipales et départementales, les responsables de la coalition qui avaient accusé le régime du président Macky Sall d’être derrière ces « rejets systématiques » lors d’une conférence de presse tenue, le samedi 5 novembre dernier, ont engagé hier, lundi 8 novembre, la course contre la montre pour faire rétablir leurs dossiers rejetés. Deux fronts ont été ainsi ouverts dans le cadre de cette riposte initiée par Déthié Fall, chargé des opérations électorales et mandataire national de Yewwi Askan Wi et compagnie.
Tenu par un collectif d’avocats, le premier front se joue auprès des six Cours d’appel que compte notre pays. Aidés par le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en droit public à l’Université Cheikh Anta (Ucad), ces avocats ont d’ailleurs déjà adressé les dossiers de recours contre les décisions de rejets prises par les autorités administratives au niveau de toutes les localités concernées. Le dernier mot revient donc aux présidents de la Cour d’appel qui devront confirmer ou infirmer les rejets et autres forclusions décidés par les préfets et sous-préfets.
Toutefois, il faut dire que la décision du juge d’appel est très attendue notamment pour le cas de la région de Matam ou le préfet a refusé de recevoir les dossiers du nouveau mandataire de Yewwi Askan Wi suite à la désertion du coordonnateur de ladite entité dans le département Djibril Ngom. Chargé du dépôt de la liste des mandataires des 9 communes, ce dernier a roulé dans la farine ses camarades en trafiquant les listes avant de prendre le chemin de la prairie marron beige de l’Apr. Le juge d’appel va-t-il décider de rétablir ou non Yewwi Askan Wi de Matam dans ses droits ?
La réponse sera connue d’ici après demain, au plus tard. Outre ce levier juridique, les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi ont également décidé d’ouvrir directement des hostilités avec la coalition majoritaire Benno Bokk Yaakaar du président Macky Sall, leur principal adversaire lors de ces élections locales du 2022, qu’ils avaient d’ailleurs accusé, lors d’une conférence de presse tenue le samedi 5 novembre dernier, d’être derrière ces « rejets systématiques » de leurs dossiers dans plusieurs communes. Ainsi, à travers une circulaire rendue publique hier, Déthié Fall, mandataire national de Yewwi Askan Wi, se fondant sur l'article L.284, alinéa 5 du Code électoral, a signifié à ses camarades mandataires « de se rendre au niveau des préfectures et sous-préfectures en vue de vérifier le contenu des déclarations et pièces qui accompagnent les listes de candidatures de la coalition Benno Bokk Yaakaar ».
Ces vérifications, poursuit ce document «concernent notamment le respect de la règle de la parité, les candidatures individuelles et les signatures, l'éligibilité des personnes investies sur les listes, la validité des pièces d'identité, la présentation des listes majoritaires et proportionnelles ainsi que les suppléants ». La coalition Yewwi Askan Wi, à travers ces démarches, semble annoncer les couleurs. Tout porte ainsi à croire que Khalifa Ababacar Sall et compagnie sont déterminés à ne rien laisser aux partisans du chef de l’Etat.
BENNO DECLENCHE LA GRANDE OFFENSIVE
Sortie médiatique de ses avocats contre Yewwi Askan Wi
Benno Bokk Yaakaar n’entend pas laisser libre cours à l’opposition dans la bataille préélectorale liée aux listes de candidatures et, vraisemblablement, à la convocation de Barthélémy Dias devant la Cour d’Appel demain, mercredi 10 novembre.
Dans la foulée de la sortie musclée de son pôle de communication samedi dernier pour fustiger Khalifa Sall et cie, c’était au tour hier, lundi 08 novembre, de son pool d’avocats de tirer à boulets rouges sur Yewwi Askan Wi, relativement à l’affaire Barth et le rejet de certaines listes de la coalition Yewwi Askan Wi.
Pour le collectif des avocats de la coalition BBY qui a fait face à la presse hier, lundi, il était surtout question de «rétablir la véracité de certains faits et rappeler les dispositions pertinentes du Code électoral que l’administration territoriale applique dans toute sa rigueur et avec pertinence ». C’est ainsi que Me Ousmane Sèye, porte-parole du jour du collectif composé en outre de Mes Samba Bitèye, Baboucar Cissé et Amadou Sall, il y a beaucoup d’amalgames et de contrevérités entretenus autour du rejet de certaines listes de candidatures. Aussi ont-ils tenu à faire savoir que la direction générale des élections a confectionné pour tous les mandataires une carte électorale par région dans laquelle figurent tous les départements et communes avec le nombre de lieux de votes, de bureaux de votes et d’électeurs. Qui plus est, dira le collectif, elle a ensuite confectionné un guide pratique a l’attention des mandataires dans lequel figurent toutes les déclarations de candidatures de partis, de coalitions de partis, de déclarations individuelles de candidatures, de spécimens de bordereaux et de dépôt, de maquettes de bulletins de vote etc. « Par voie de conséquence, ont fait savoir les avocats de Benno, les mandataires n’avaient qu’à remplir des fiches mises gratuitement à leur disposition par la Direction générale des élections ». Si donc les investitures et les dépôts des listes de candidature ont connu des rejets, diront Me Ousmane Sèye et cie, c’est que « les mandataires qui ont présenté des listes incomplètes sont d’une carence et d’une incompétence notoires, ce qui est grave car des responsables politiques qui ne savent pas remplir des listes de candidatures et les déposer régulièrement ne peuvent pas prétendre à diriger une municipalité ou une ville encore moins un pays ». Pis, ont-ils fait savoir, il est aussi possible que « certains responsables politiques aient volontairement rendues irrecevables leurs listes de candidatures pour ne pas se présenter aux élections de peur d’être battus à plate couture et perdre ainsi toute légitimité, préférant le clair-obscur pour exister politiquement ».
Se prononçant en outre sur la convocation de Barthélémy Dias devant la Cour d’Appel demain, mercredi, les avocats conseils de Benno Bokk Yaakaar ont déploré que l’opposition ait tenté de faire croire à l’opinion que « cette affaire est évoquée devant la 3e chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar pour la première fois le 10 Novembre 2021 et ce, après l’investiture du candidat Barthélémy Dias pour la ville de Dakar ». Pour Me Ousmane Sèye et cie, « cela est totalement faux d’autant que la chronologie des faits de la procédure démontre que ceux qui véhiculent cette thèse sont manifestement de mauvaise foi et de gros manipulateurs ».
Rappelant de fait toute la procédure qui a abouti à cette audience de demain, le collectif des avocats de BBY a tenu à faire savoir qu’ « objectivement, il n’y a aucun lien entre la comparution du prévenu devant la Cour et les élections territoriales pour que certains leaders politiques appellent à l’insurrection populaire et à la violence ». Pour autant, les avocats ont appelé l’Etat du Sénégal à prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
DIOURBEL, LES CANDIDATS A LA MAIRIE APPELLE A LA PAIX
Les élections municipales et départementales prévues le 23 janvier 2022, doivent se dérouler dans le calme, la paix et la concorde et la sérénité. C’est du moins la conviction des candidats au poste de maire de la commune de Diourbel.
Les élections municipales et départementales prévues le 23 janvier 2022, doivent se dérouler dans le calme, la paix et la concorde et la sérénité. C’est du moins la conviction des candidats au poste de maire de la commune de Diourbel. Ils l’ont tous réaffirmé lors du lancement du mouvement Gouddi Gouddi Baol.
Opposition et majorité présidentielle autour d’une seule et même tribune, le temps d’un meeting. C’est la prouesse réussie par la coordonnatrice du mouvement Gouddi Gouddi Baol dirigée par Penda Cissé. Lors de cette rencontre, les candidats au poste de maire de la commune de Diourbel se sont tous retrouvés au terrain des sapeurs-pompiers et ont chacun appelé à la paix.
Dame Diop, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar : ‘’Nous appelons au calme, au fair-play et à la discipline. Après les élections qui vont se dérouler un seul jour, il faut se ceindre les reins et comme un seul homme, travailler pour le développement de cette commune qui nous est si chère et cela quelles que soient les chapelles politiques. Ne pas laisser le développement de la commune aux seuls politiciens, parce qu’il incombe à tous les enfants de la cité. Accepter les résultats, féliciter le gagnant et fédérer toutes les forces vives de Diourbel’’.
Candidat de la coalition Goxx Yu Bess, Mamadou Dioum a, lui, fait une esquisse de son programme. ‘’Nous allons faire une campagne axée sur notre programme. Lors de cette campagne que nous voulons civilisée, le bilan du maire ne sera pas occulté’’.
Présent à la rencontre, Me Ibrahima Guèye, candidat de la coalition Guem Sa Bopp, a déclaré : ‘’Ce qui est important, ce ne sera pas le maire, mais l’équipe qui sera mise en place. Cette dernière dépasse le cadre du conseil municipal. Je pense qu’un manager sera capable de réunir toutes les compétences pour que Diourbel amorce véritablement son développement.’’
Malick Fall, le maire sortant et candidat de la grande coalition Wallu, de renchérir : ‘’Il faudrait que le 24 janvier, nous puissions nous congratuler et féliciter le vainqueur, parce qu’en définitive, c’est Diourbel qui gagne au change.’’
Revenant sur les objectifs de ce mouvement, la coordonnatrice Penda Cissé a confié : ‘’Il vise à accompagner les femmes dans la politique, car elles n’ont pas une bonne assise en politique dans le département. Il s’agira de rétablir les femmes à leur vraie place. Nous voulons accompagner les jeunes, à travers des actions de développement, en formation, pour gérer de façon pratique les affaires de la cité.’’
Ce mouvement, qui se veut une sentinelle de la bonne gouvernance, va, d’après sa coordonnatrice, ‘’être en alerte, et en veille par rapport à tout ce qui se passe dans la cité. Toutefois, ce mouvement n’exclut pas d’aller en appoint à un leader politique qui aura un engagement fort au chevet des populations’’.
Le Sénégal déjà qualifié affronte ce mardi à partir de 19 heures, le Togo pour le compte de la 5ème et avant dernière journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Si les Lions ont tué l’enjeu de ce groupe H depuis la 4ème journée, le duel entre Aliou Cissé et Paolo Duarté reste encore vivace. Ce, depuis l’élimination du Burkina Faso par le Sénégal lors des qualifications au Mondial russe en 2018. Le match de Polokwane reprogrammé après une défaite des Lions marquée par une corruption avérée de l’arbitre ghanéen Lamptey, reste en travers de la gorge du technicien Portugais.
L ’équipe du Togo devant affronter celle du Sénégal ce jeudi pour le compte de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, sera amputée de plusieurs éléments, rapportent les médias locaux. L’attaquant Kodjo Laba (Al Ain, Emirats arabes unis), malade, a déclaré forfait de même que Barcola Malcolm (Lyon, France) et Gustave Akueson (FC Versailles, France). Les deux derniers joueurs cités ont déclaré forfait pour raison de blessures et seront remplacés par le gardien de l’ASCK (élite togolaise), Attissou Paroussie, et Balgou Yendoutie, le défenseur d’Arabia prêté à l’ASCK. Malcom Barcola avait été titularisé dans les buts des Eperviers lors de la rencontre aller remportée par le Sénégal, 2-0.
L’autre absent côté togolais est Elom Nya-Yedji (Suduva, Lituanie). Les médias togolais rapportent qu’il a été libéré par le sélectionneur, Paulo Duarte, parce que devant finaliser "les papiers administratifs pour obtenir son visa dans l’optique de sa signature de contrat". Nouvellement convoqué, le milieu de terrain Ouro Samsondin ne fera pas non plus le déplacement, retenu qu’il est par son club, le NS Mura (Slovénie), selon les mêmes sources.
Dans ce groupe H, le Sénégal qui a gagné ses quatre matchs, a validé sa qualification aux barrages à deux journées de la fin des éliminatoires. Quant au Togo qui court derrière une qualification à la CAN depuis l’édition 2017 jouée au Gabon, il est en phase de reconstruction, a expliqué son coach Duarte pour qui cela ne veut guère dire un manque d’ambitions.
D’ailleurs l’objectif des Eperviers et de leur sélectionneur "est de regarder le Sénégal dans les yeux", a prévenu le technicien portugais, ancien sélectionneur du Burkina Faso lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Ce qui promet un bon duel des techniciens entre le Sénégalais Aliou Cissé et le Portugais, Duarte qui a encore en travers la gorge l’élimination des Etalons du Burkina Faso par les Lions lors de la coupe du monde Russie 2018. Ce, après le fameux match de Polokwane qui a été rejoué à cause d’une corruption avérée sur l’arbitre ghanéen, Lamptey. Les dirigeants burkinabé avaient criés au scandale accusant même la secrétaire générale de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura d’être derrière ce match à rejouer entre Lions et Bafana Bafana. Si les Lions avaient perdu lors de la première manche, ils avaient réussi à renverser la vapeur lors du match rejoué (2-0).
Il s'agit d'un complot politique. J'irai au tribunal mercredi, mais ce sera la dernière fois. Le problème du Sénégal, c'est sa justice - Avant sa comparution au tribunal dans l'affaire Ndiaga Diouf, Barthélémy Dias s'est montré plus offensif que jamais
Barthélémy Dias, candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux élections locales du 23 janvier 2022, a décidé de répondre au tribunal qui l’a convoqué le mercredi 10 mai. Il avait fait appel de sa condamnation à deux ans de prison dont six mois ferme dans l’affaire Ndiaga Diouf, cet homme tué en 2011 lors de l’attaque contre la mairie de la commune de Mermoz Sacré-Cœur qu’il dirige.
« J'irai au tribunal le mercredi avec mes enfants, mais je n'accepterai plus un renvoi. J'ai été condamné deux ans de prison dont six mois ferme. J'ai fait appel. Depuis cet appel, le dossier ne fait que l'objet de renvois. J'ai pris l'engagement de n'insulter aucun magistrat », a-t-il indiqué lors d’un point de presse organisé aujourd’hui à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.
« Le problème du Sénégal, c'est sa justice. Celle-ci est en train de s'écarter de la priorité. (…) Dire que aujourd'hui que ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d'un gros mensonge », lance Barthélémy Diaz.
« J'ai déposé ma demande de candidature le 4 novembre, le 5 novembre, ils m'ont envoyé ma convocation. La preuve, ils en sont où avec le dossier d’Ousmane Sonko ? On sait que c'est un dossier signalé. On en a marre de cette justice. Cette justice devra dire le Droit. Ce que le juge a à faire, il le sait. Au nom de quoi on refuse de vider ce dossier », s’est-il interrogé.
« Je souhaiterais le dire avec force : si je sors le 10 novembre sans décision, que personne ne m'appelle pour une convocation. Et je n'attends pas à beaucoup de choses de la justice de ce pays. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de pouvoir convaincre les Sénégalais », a souligné Dias, en allusion aux élections municipales de janvier prochain.
De façon plus générale, Barthélémy Dias a dénoncé l’état des principes démocratiques et de leur instrumentalisation.
« Au mois de mars dernier, j'avais clairement dit qu'il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu'il ne s'agit pas de Barthélémy Dias mais de la démocratie sénégalais. Mais cela de passera pas », a-t-il ajouté.
Dans la première semaine du mois de mars dernier, des événements meurtriers avaient secoué Dakar et certaines zones du pays dont la région Sud. Ces manifestations politiques à l’origine pour soutenir l’opposant Ousmane Sonko dans le cadre d’une affaire de viol, s’étaient transformées en émeutes généralisées dirigées contre un pouvoir accusé d’instrumentaliser les institutions comme la justice à son profit. Au moins une quinzaine de morts avaient été signalés et pour certains documentés. Le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête dont on n’a plus entendu parler.
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LE DÉVELOPPEMENT PAR LA CULTURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment se porte la culture sénégalaise ? Comment se décline la politique culturelle du pays ? Que rest-t-il de la vision de Senghor ? Quand Mohamed Mbougar Sarr débattait avec Elgas, Penda Mbow et Abdou Latif Coulibaly
Mohamed Mbougar Sarr, Elgas, Abdou Latif Coulibaly et Penda Mbow étaient appelés à débattre de la culture au Sénégal en 2019 dans l'émission Sans Détour conjointement organisée par SenePlus et l'école d'image numérique Sup'Imax. Nous publions à nouveau cet échange après le sacre de Mbougar Sarr au Goncourt 2021 grâce à son roman "La plus secrète mémoire des hommes".
NAISSANCE DE L’ACADÉMIE AFRICAINE DES SCIENCES RELIGIEUSES, SOCIALES ET POLITIQUES
L'acte de formalisation de cette institution panafricaine, œcuménique dans son organisation et appelée à réfléchir sur divers sujets de la société, aura lieu le 13 novembre à Dakar - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué annonçant la formalisation de l’Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques, le samedi 13 novembre à Dakar.
« L’acte de naissance de l’Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques sera formalisé le 13 novembre 2021 à Dakar, plus précisément à l’Hôtel Fleur de Lys du Point E (Dakar), à compter de 9h00.
La cérémonie d’ouverture sera présidée par S. Exc. Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar
La Conférence inaugurale sera prononcée par M. le Professeur Abdoullah Cissé, éncien recteur de l’université de Bambey, baptisée Université Alioune Diop.
Qui sommes-nous ?
L’idée de créer une Académie africaine des sciences religieuses, sociales et politiques au Sénégal est née lors du colloque international « 50 ans après Vatican II, l’Afrique et l’héritage d‘Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent », organisé à Dakar en janvier 2016. Des laïcs chrétiens engagés et des religieux se sont retrouvés ensuite pour réfléchir. C’est de la réflexion et de la volonté de laics chrétiens et de religieux engagés à poursuivre le combat pour l’Afrique que leur est venue l’ambition de créer une académie afin de « perpétuer l’œuvre d’Alioune Diop au profit des générations montantes. »
L’Académie a son siège à Dakar.
Nature de l’Académie
Cette Académie est panafricaine, d’Afrique et de Madagascar, et ouverte sur le monde. Elle est d’initiative laïque et autonome.
Dans son organisation, elle est œcuménique, non confessionnelle dans le choix de ses membres.
Vocation de l’Académie
De par sa nature, elle est une institution de réflexion et de recherche, privilégiant comme méthode la transdisciplinarité, elle est, en même temps, un lieu d’information et d’échanges multiconfessionnels pour tous ceux et celles qui sont épris-es de savoirs, hommes et femmes de bonne volonté. Ses activités de réflexion concernent les problèmes majeurs de notre société dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. Ainsi, la dimension intellectuelle et spéculative de l’Académie sera-t-elle nourrie par l’expérience pratique.
Objectifs de l’Académie
- Défendre le pluralisme religieux et culturel en assumant au sein de l’église et de la société une fonction de veille, d’ouverture et de dialogue multiconfessionnel ;
- Fédérer les compétences africaines au service de l’Église et de la société notamment africaine.
Programme et activités de l’Académie
L’Académie articule son programme autour de quatre (4) sections :
1) pensée, philosophie et traditions théologiques ;
2) histoire, sciences humaines et sociales, développement durable ;
3) identité africaine et réception des religions révélées ;
4) sciences (dures), foi et cultures.
Les commissions sont thématiques et transversales :
- Commission Formation des laïcs : éthique, citoyenneté, responsabilité, gestion…
- Commission Histoire comparée des religions, oecuménisme et dialogue interreligieux ;
- Commission Femme et Eglise ;
- Commission Arts, Spiritualité et Liturgie ;
Caractéristiques de l’Académie
- L’Africanité/ le panafricanisme
- L’œcuménisme
- Le dialogue interreligieux
- L’autonomie »
LE PÉRIL NOUS GUETTE
Des personnes rasent les murs et préfèrent caresser dans le sens du poil le pouvoir. Nos valeurs sont bafouées chaque jour sans que nous nous en indignions. La cohésion sociale en a pris un coup
Pourquoi parle-t-on de paix sans poser les conditions de son essor avec une certaine peur au ventre ?
Le monde traverse une crise sans précédent. Nos valeurs sont bafouées chaque jour davantage sans que nous nous en indignions. La paix est menacée si bien que la cohésion sociale en a pris pour son grade, notre commune volonté de vivre en commun itou. Les médias passent sous silence cela et préfèrent des programmes sans prise en compte de notre véritable vécu quotidien.
Les principes fondamentaux qui sous-tendent le Sénégal ne sont guère activés et la pierre angulaire sur laquelle elle repose est à chaise par l'absence de trois maillons essentiels dans la chaîne :
- une injustice qui refuse de dire le droit ;
- l’organisation d’élections libres et transparentes ;
- l'existence de dirigeants intègres.
Avec ce triptyque, la paix sera un vœu pieu, une utopie et sera difficilement atteinte. Les gens font fi de cela sans oser aller au fond des choses, oubliant Allah (swt) tout en espérant sa protection, j’ai failli dire sa Miséricorde. Ils refusent systématiquement d’enrober ces trois poumons qui permettent à la paix de respirer. Ces trois leviers sont dans les recommandations de Dieu et des enseignements de la meilleure des créatures Seydina Mouhamet saw.
Au Sénégal, une seule autorité est montée au créneau pour exiger du gouvernement l’organisation et la transparence dans tout le
processus électoral ou autres manifestations à venir. Pendant ce temps, quantité de personnes rasent les murs et préfèrent caresser dans le sens du poil les gens du pouvoir. Sans la véritable paix, ce vocable si cher, le chantier vers le développement ne saurait se bâtir correctement et reposerait sur du sable mouvant.
L’absence de paix ou cette chienlit au Mali voisin avait débouché sur un coup d'État lors des dernières législatives lorsque le pouvoir d'alors cherchait à confisquer la volonté de changement du peuple. Le pouvoir voulait faire main basse sur les ressources du pays par une gestion opaque, nébuleuse et scandaleuse qui exclut de fait la grande majorité des maliens. Cette importante frange des populations risquait de végéter dans la misère et la pauvreté…
Vouloir gouverner sans la paix, c'est ouvrir la boîte de Pandore et se mettre à dos les recommandations divines et les enseignements du prophète Seydina Mouhamet saw. Tout le monde en est conscient et le seul hic est que les Sénégalais au nombre de dix-sept millions refusent d’enfourcher ce cheval blanc qu’est la paix.
"Un Sénégal de tous, par et pour tous "est possible. Simplement il faut savoir trier pour sortir la bonne graine de l'ivraie. Et la vérité est la seule soupape de sécurité. Présenter ainsi, de la nation connaîtra une paix dépouillée de toute illusion. Sénégalais, évitons le parti pris, les jugements de valeurs et les susceptibilités facteurs de divisions et de dégringolades.
Le monde occidental s'est développé parce qu'il a réglé définitivement deux problèmes majeurs : une justice devant dire le droit et l'organisation d'élections libres et transparentes.
Au Sénégal, rien de nouveau sous les tropiques, les vigies, sentinelles n'osent plus élever la voix si bien que les recommandations coraniques sont rangées dans un placard vermoulu à la merci des cafards.
Ps : Cet article ou petite contribution ne vise personne et aucune circulation ne le motive. Je veux uniquement susciter un débat sain afin que les Sénégalais dévissent tranquillement pour la paix, seul gage de stabilité.
Cheikh Meissa Ndiaye estncien sénateur, notable à Kébémer.