Pape Bounama Lopy a tourné la dernière séquence de son film "Le mouton de Sada", histoire d’une complicité entre un mouton de la Tabaski et un enfant dont la relation avec l’animal domestique le place dans une situation conflictuelle avec son père.
Dakar, 20 août (APS) - Le réalisateur sénégalais Pape Bounama Lopy a tourné la dernière séquence de son film "Le mouton de Sada", histoire d’une complicité entre un mouton destiné à être sacrifié le jour de la Tabaski et un enfant dont la relation avec l’animal domestique le place dans une situation conflictuelle avec son père.
Ce premier long métrage d’une durée de 75 minutes qui retrace aussi l’histoire de l’enfance du réalisateur a été tourné entre Dakar et Thiès, précisément à Pikine Dagoudane, au quartier Gazelle.
C’est à cet endroit que la plupart des plans ont été tournés, ainsi qu’au Technopole, à la Zone A, à travers les darals (foirails), à Touba Toul, et à Ngoundiane.
Sur le plateau de tournage, dans une vieille maison couverte de zinc et de tuiles, à Pikine, le premier assistant réalisateur, Abdou Khadre Ndiaye, s’affaire dans la cour. Il donne les dernières consignes à Ousmane, le faiseur de pluies perché sur le toit de la maison, et au décorateur dirigé par le régisseur de plateau Chimi Flobert.
"C’est bon, silence, on tourne, action !", lance Pape Bounama Lopy, assisté de sa scripte Ashley, assise derrière la caméra de Amath Niane. Sada (Amadou Diop), neuf ans, personnage principal du film, est assis à côté avec son père Babou, 40 ans (Alioune Badara).
L’équipe en est à la séquence 91 du film. La mère, la trentaine, rentre à la maison alors qu’il pleut et constate l’agitation du mouton de Sada dans son enclos. "Coupé", lance Lopy. "L’enjeu n’est pas de courir", dit-il à l’actrice. "On se replace", lance-t-il à nouveau.
Dans la séquence suivante, le père entre à son tour avec un parapluie sous la main et va vite donner de la nourriture au mouton, un gros bélier blanc.
"Coupé", lance d’un coup sec le réalisateur. Il entre dans la scène et explique à l’acteur. "Tu dois faire vite. Avant que le mouton ne sorte de l’enclos, tu apportes l’eau et la paille d’arachide", explique-t-il encore.
Lopy veut que ces personnages vivent la situation, et ne se limitent pas seulement à jouer. Selon le réalisateur, ces deux séquences ont été jouées plusieurs fois pour plus d’assurance en complicité avec le caméraman et toute l’équipe technique.
"Il faut varier les plans. Ces séquences semblaient simples à voir, mais en pratique ce n’est pas facile", souligne Lopy qui dirige ses acteurs.
Ce dialogue a été permanent depuis 25 jours, précisément depuis le 5 juillet dernier, jour où le tournage de ce film a démarré.
"Le mouton de Sada", au-delà de cette complicité née entre un enfant et son mouton, invite à une réflexion sur d’autres sujets de société.
"+Le Mouton de Sada+ est un titre qui s’est imposé seul, c’est une question d’appartenance entre un père et son fils qui se disputent l’animal, ce qui crée un conflit. Le film est un parcours initiatique pour le père et pour Sada qui ne connaît pas ce qu’est la Tabaski et ce sacrifice où son mouton doit être égorgé", explique Pape Bounama Lopy.
Selon lui, le film s’interroge sur cet amour pour un animal en lieu et place d’un père. "Dans l’histoire, le père n’a pas le temps de s’occuper de son fils, il va au travail tout le temps, sa mère aussi +bana bana+ [marchande ambulante] n’est pas toujours à la maison.
"L’enfant reste toujours seul avec l’animal, d’où cette complicité et cet amour tissés depuis plus d’un an", raconte le cinéaste-scénariste du film.
Pour le réalisateur, la Tabaski est un prétexte tout trouvé pour aborder tous les problèmes de société qui découlent de ce rite religieux.
Selon la productrice exécutive, Khadey Zidna Aïdara du groupe "Lydel Com", le film a fait son périple depuis la troisième édition de "Ouaga film Lab" en 2018 et la première édition de "Sentoo", un échange de coproductions Sud-Sud mis en place en 2019.
"C’est un film particulier, l’histoire assez touchante nous parle tous, car on a vécu pareil étant enfant en s’attachant au mouton de Tabaski. Cela dénonce certains faits de la société avec les gens qui font des choses au-dessus de leurs moyens", analyse Khadey Zidna Aïdara.
L’équipe technique est composée entre autres de Arona Camara et du groupe de Ciné-banlieue
Jusqu’au clap de fin, dit-elle, le film dont la post-production va être entamée a été financé sur fonds propres avec "des difficultés énormes".
"On a eu à déposer le dossier un peu partout, notamment au Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), mais nous n’avons pas encore reçu de financement", déplore-t-elle.
Le budget du film, dont la sortie est prévue en 2022, est estimé à 350 millions de francs CFA.
COVID-19 : LES TRANSPORTEURS INVITÉS À SE FAIRE VACCINER
Dakar, 20 août (APS) – Le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, Gora Khouma, a invité, vendredi, les transporteurs et leurs familles à aller se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures édictées par les autorités sanitaires pour combattre l’épidémie de Covid-19.
’’J’invite nos membres et nos familles à aller se faire vacciner, et à respecter les autres directives du ministère de la Santé notamment le port obligatoire du masque, l’utilisation du gel hydrologique pour désinfecter les mains et le respecter de la distanciation sociale’’, a-t-il dit lors du point quotidien sur l’évolution de la pandémie au Sénégal.
’’Nous sommes dans l’obligation de jouer notre rôle dans la lutte contre la pandémie à coronavirus afin de mettre fin à ce fléau parce que la covid-19 a porté préjudice à tous les acteurs routiers’’, a expliqué le syndicaliste.
Il a ainsi souligné la nécessité de poursuivre la sensibilisation dans les gares routières de transport urbain et interurbain.
’’Nous devons aussi continuer à sensibiliser nos partenaires que sont les passagers pour le respect strict des recommandations des autorités sanitaires’’, a ajouté Gora Khouma.
Insistant sur le fait que le secteur du transport est fortement impacté par la pandémie, Khouma a invité tous les usagers de la route à davantage s’engager dans la lutte afin que la maladie soit éradiquée du pays et du monde.
’’Au Sénégal, nous avons un interêt particulier à être parmi les premiers soldats à combattre ce fléau parce que notre transport est à genoux’’, a-t-il estimé.
’’Sur les lieux de chargement et de déchargement pour les gros moteurs, c’est le même problème. Nous devons donc continuer la sensibilisation’’, a-t-il de nouveau indiqué.
DIAMBARS RECRUTE BRUNO ROHART
Le Français Bruno Rohart, ancien coach de Dakar Sacré Cœur (2016-2019), est le nouvel entraîneur de l’équipe professionnelle de Diambars (élite sénégalaise), a annoncé le directeur technique de la structure, Moussa Camara
Dakar, 20 août (APS) – Le Français Bruno Rohart, ancien coach de Dakar Sacré Cœur (2016-2019), est le nouvel entraîneur de l’équipe professionnelle de Diambars (élite sénégalaise), a annoncé le directeur technique de la structure, Moussa Camara, confirmant ainsi des informations parues dans la presse.
‘’Je peux vous confirmer qu’il a été recruté pour diriger l’équipe professionnelle’’, a certifié le directeur technique ce vendredi dans un entretien téléphonique avec l’APS.
‘’C’est lié à une organisation interne’’, a expliqué le directeur technique de Diambar au sujet de ce changement à la tête du groupe professionnel dirigé par Mbaye Badji la saison précédente (2020-2021) et qui a obtenu une deuxième place synonyme de qualification à la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
‘’Chaque année, des changements sont opérés au niveau des attelages techniques, de la formation à la préformation. Cette année, il a été décidé d’opérer la même chose dans l’équipe première en dépit des résultats obtenus’’, a indiqué le technicien. Il affirme néanmoins que ce changement n’est pas une ‘’sanction négative’’.
Au sujet des ambitions de Diambars en Coupe de la CAF, Moussa Camara assure qu’en dépit du changement opéré dans le staff technique à moins de trois semaines des compétitions, les objectifs demeurent les mêmes.
‘’Nous ambitionnons de porter haut les couleurs du football sénégalais, et les compétitions aussi bien locales qu’internationales servent à amener les jeunes footballeurs vers le haut niveau’’, a-t-il dit.
Le représentant sénégalais jouera contre l’équipe guinéenne du Wakriya. Le match aller a été programmé entre les 10 et le 12 septembre et le retour une semaine plus tard.
Moussa Camara déclare qu’en dépit de l’arrivée de Bruno Rohart, la philosophie ne change pas. Il indique que l’ancien entraîneur de Dakar Sacré Cœur trouvera une équipe technique en place.
Sur le choix de ce technicien français, Camara indique que c’est son profil de formateur qui ‘’a certainement fait pencher la balance de son côté’’.
‘’Nous sommes des compétiteurs, mais nous n’oublions jamais l’aspect de formation’’, a-t-il tenu à relever.
VIDEO
GRANDE DÉFIANCE DES JEUNES FACE AUX VACCINS
Malgré la virulence du variant delta et le fait que l’Afrique soit la région du monde la moins vaccinée, beaucoup d’Africains, des Sénégalais en particulier, ne sont pas prêts à se faire vacciner contre la Covid-19. Leur méfiance est manifeste.
Vaccinera, vaccinera pas ? Malgré la virulence du variant delta y compris et le fait l’Afrique soit la région du monde la moins vaccinée, beaucoup d’Africains, des Sénégalais en particulier, ne sont pas prêts à se faire vacciner contre la Covid-19. Leur méfiance, voire leur défiance vis-à-vis du vaccin est manifeste. La cause ? Ils n’ont absolument pas confiance aux vaccins.
Pour certains, la récence et la multiplicité des vaccins pour le même virus sont la raison de leur réticence. D’autres redoutent les effets secondaires reportés au début, omettant même le fait que les effets secondaires en matière de soins ne sont pas une nouveauté. D’autres encore, ne veulent tout simplement pas se vacciner juste pour garder la médecine occidentale à distance d’eux. Pour la plupart, ce n’est pas le fabricant qui est en cause, mais ce sont tous les vaccins anti-covid qu’ils récusent. Nous avons promené notre micro dans un quartier de Dakar pour recueillir les avis des personnes jeunes, en l’occurrence, sur la maladie.
Très rares sont celles qui sont vaccinées et la majorité de nos interlocuteurs disent clairement, et sans ambages, qu’à moins d’être contraints et forcés, ils ne se vaccineront pour rien au monde. Dit autrement si d’aventure les autorités sénégalaises prenaient la décision de rendre le vaccin obligatoire, ils le feront la mort dans l’âme. Tous disent à l'unission que c'est c'est parce qu'ils n'auront pas le choix. Parmi eux, il y en a qui sont d’ailleurs prêts payer une amende qu’à se faire piquer. FLORILÈGE AfricaGlobe
NOUVEL ARME DIPOMATIQUE TURQUE
COVID-19 - Le Sénégal a reçu, jeudi, de la Turquie 12 tonnes de matériel médical dont 50.000 doses de vaccin contre le Covid-19, a appris l’APS.
Dakar, 20 août (APS) - Le Sénégal a reçu, jeudi, de la Turquie 12 tonnes de matériel médical dont 50.000 doses de vaccin contre le Covid-19, a appris l’APS.
‘’Ce sont quelque 12 tonnes de matériel dont 50.000 doses de vaccin que nous venons de réceptionner de la Turquie’’, a tweeté, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Il a rappelé, à cet égard, que la Turquie est un pays ami avec lequel le Sénégal ‘’nourrit un partenariat de longue date’’
Ces 12 tonnes de matériel dont 50.000 doses de vaccin rentrent dans le cadre de la lutte globale contre la pandémie de Covid-19 dont une troisième vague frappe sévèrement le pays depuis plusieurs semaines.
L’arrivée de ces 12 tonnes de matériel médical avait été annoncée, le 10 août dernier, par le président de la République.
’’J’ai eu un entretien ce jour avec le Président Recep Tayyip Erdogan. Je lui ai exprimé notre solidarité au peuple turc suite aux incendies qui affectent la Turquie. Il m’a assuré du soutien de la Turquie dans la lutte anti Covid avec l’envoi de 12 tonnes de matériel médical’’, avait tweeté Macky Sall.
Depuis l’apparition du premier cas sur son territoire, le 2 mars 2020, le Sénégal a officiellement déclaré 71.628 cas positifs de Covid-19. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 56.331 ont recouvré la santé, 1.648 sont décédées et 13.648 autres sont encore sous traitement.
Sur le front de la vaccination, 1.131.827 personnes ont été vaccinées depuis le lancement officiel de la campagne sur l’étendue du territoire national, en février dernier.
UVS THIÈS : NON À TOUT QUOTA POUR L’ADMISSION AU MASTER
Thiès, 20 août (APS) - Les étudiants de la Promotion 5 de l’Espace numérique ouvert (ENO) de Thiès, un démembrement de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), ont dénoncé, vendredi, la décision de l’administration de définir un quota d’accès au Master, excluant du coup près de la moitié des 2.200 étudiants ayant validé leurs crédits en licence.
‘’Nous ne voulons plus entendre parler de quota (du côté) de l’administration, parce que dans les textes, il n’est nullement mentionné (un) quota pour l’admission au master’’, a dit Abdou Top, porte-parole de la coordination des étudiants de l’ENO de Thiès.
Lors d’un point de presse tenu devant cet ENO, des étudiants membres de la coordination ont condamné ce qu’ils qualifient de ‘’non-respect’’ de la loi de 2011 portant sur le système LMD, laquelle exclut tout quota, et demande juste l’obtention d’une moyenne minimale de 11/20 sur les trois ans pour être admis en Master.
Selon le porte-parole de la coordination, un décret datant de 2012 autorise tous les étudiants ayant validé les 180 crédits exigés, sans reprendre une classe, à s’inscrire en master.
‘’Il y a 2.200 étudiants qui ont validé d’office actuellement et obtenu leur licence’’, a-t-il noté, ajoutant : ‘’l’administration a décidé de sélectionner 1.170 étudiants. Ce qui fait qu’il restera 1.030 actifs sacrifiés’’.
La coordination de l’ENO de Thiès demande l’ouverture de deux masters, professionnel et recherche, afin ‘’d’avoir plus de places, pour éviter la question (du manque) d’encadreurs’’.
Les étudiants demandent aussi le report du délai de dépôt des dossiers pour l’admission en master, prévu ce lundi.
M. Top a signalé que des étudiants qui sont actuellement en session de rattrapage, sont ‘’exclus d’office, avec ce nouveau type de sélection qu’on veut (leur) imposer’’.
Il a relevé que la promotion 5 a ‘’perdu plus d’un an’’, du fait d’un ‘’calendrier universitaire jamais respecté’’.
‘’L’UVS est en train de sacrifier ces étudiants’’, alerte-t-il, non sans avertir sur le fait que ‘’si cette mesure passe cette année, elle sera continuelle’’.
Les étudiants se sont dit prêts à diverses formes de lutte pour permettre à chaque étudiant remplissant les conditions d’être admis en master.
Il note que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation avait demandé aux administrations de trouver des solutions, face au nombre important d’étudiants qui reprennent le Master 2, mais n’avait pas parlé de quota d’admission.
Toutes les tentatives de l’APS de faire réagir les responsables de l’ENO de Thiès sont, jusque-là, restées vaines.
DES MANIFESTATIONS PLUVIO-ORAGEUSES SUR LE LITTORAL, LE SUD ET LE SUD-EST
Dakar, 20 août (APS) - Des manifestations pluvio-orageuses sont prévues sur le littoral et la partie sud et sud-est (Kédougou, Tambacounda et probablement Bakel), entre cette soirée et samedi matin, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM)
Dans sa prévision pour les prochaines 24 heures, l’agence signale qu’il y a des ‘’risques de débordements sur le centre-sud du pays’’.
Elle ajoute que samedi après-midi, ‘’un système pluvio-orageux en provenance du Mali et du Sud de la Mauritanie pourrait traverser le pays en occasionnant, par endroits, des pluies d’intensités variables’’.
La chaleur sera légèrement sensible sur le territoire avec des maximas de température qui évolueront entre 29°C à Dakar et 34°C à Podor.
Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents, d’intensité faible à modérée, seront de secteur ouest à sud-ouest.
DES DÉMARCHES ENTAMÉES POUR METTRE FIN À LA PÉNURIE D’EAU À LYNDIANE
Kaolack, 20 août (APS) – La mairie de Kaolack (centre) et la SEN’EAU ont entamé des démarches pour permettre l’approvisionnement en eau potable des populations du quartier de Lyndiane, confrontées depuis quelques jours à une pénurie du liquide précieux, a indiqué, vendredi, son agent-voyer, Ndèye Diop.
‘’Nous compatissons avec la population de Lyndiane. Ce n’est pas facile de se priver d’eau pendant une semaine. Néanmoins, la mairie fait son possible pour que cette population puisse accéder à l’eau’’, a rassuré Mme Diop en marge d’un point de presse.
Depuis une semaine, la Sonacos Lyndiane qui assurait l’alimentation en eau de ce quartier périphérique de la commune de Kaolack, peine à le faire. Les populations locales sont depuis lors obligées de parcourir plusieurs kilomètres pour trouver le liquide précieux.
Ce jeudi, elles ont décidé de marcher pour exiger des branchements à domicile dans les meilleurs délais.
‘’La mairie fait son possible pour que l’eau puisse accéder au quartier de Lyndiane. Nous avions cinq kilomètres d’eau que nous avions répartis dans certains quartiers et Lyndiane était notre priorité. Mais, cette population n’avait pas accepté de se débrancher du réseau de la SONACOS, vu que c’est gratuit’’, a expliqué Ndèye Diop.
‘’Lyndiane a aujourd’hui des bornes-fontaines. La mairie avait tout temps fait des démarches, pour que l’eau puisse accéder dans les maisons. Mais, c’est la population qui avait refusé. La SEN’EAU leur avait demandé de se débrancher de la SONACOS afin de les brancher, mais, malheureusement, elle n’avait pas accepté’’, a rappelé l’agent-voyer de la mairie de Kaolack.
Elle signale que les autorités municipales ont finalement ‘’réussi à convaincre les populations de Lyndiane’’ qui ont, dit-elle, ‘’accepté de se débrancher du réseau de la SONACOS’’.
Privé d’eau depuis une semaine, le quartier de Lyndiane est alimenté par l’usine de la SONACOS depuis 1937 au nom de la responsabilité sociétale d’entreprise. Mais, il est constamment plongé dans une pénurie d’eau à cause de la panne d’une machine de l’entreprise qui, selon nos informations, coûte 17 millions de francs CFA.
En attendant de régler la situation, les populations de Lyndiane vont s’approvisionner en eau via des citernes prêtées par la SONACOS et la mairie, selon Ndèye Diop.