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21 juin 2025
BONIFACE NDONG LIVRE SON GROUPE DE PERFORMANCE
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Le sélectionneur national Boniface Ndong a publié ce jeudi 19 août la liste des 12 Lions qui défendront les couleurs du Sénégal à l'Afrobasket 2021 qui se tiendra du 24 août au 5 septembre prochain à Kigali (Rwanda).
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Il s'agit de meneur El Hadji Oumar Brancou Badio , de Jean Jacques Boissy, Benjamin de l'équipe nationale, Louis Adams et Malick Dimé. Dans un contexte marqué par la Covid19 et les tests devant être effectué, le coach des Lions a cependant mis deux joueurs en attente.
Il s'agit du meneur Alkaly Ndour et de Makhtar Gueye. Il faut rappeler que les Lions du basket qui courent derrière un nouveau sacre depuis l'édition de Dakar 1997, sont logés dans la poule D de l’Afrobasket, en compagnie de l’Ouganda, du Cameroun et du Soudan du Sud.
MENEURS : Henry Pierria - Brancou Badio - Mamadou Faye
PIVOTS : Youssou Ndoye - Malik Dime - Boubacar Touré.
RESERVISTES : Alkaly Ndour et Makhtar Gueye
JOUEURS RECALES : El Hadji Oumar Brancou Badio , Jean Jacques Boissy, Louis Adams et Malick Dimé.
O.DIAW
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KHADIME MBOUP : LE FAUX BACHELIER À CŒUR OUVERT
Alors que tout le Sénégal et la planète entière le regardent désormais comme l’étudiant qui s’est travesti pour composer une épreuve du BAC à la place de sa copine, au nom de leur amour, Khadime Mboup jure n’avoir aucune relation amoureuse avec Kangué D.
Alors que tout le Sénégal ainsi que la planète entière le regarde désormais comme l’étudiant qui s’est travesti pour composer une épreuve de BAC à la place de sa copine, au nom de leur amour, Khadime Mboup jure n’avoir aucune relation amoureuse avec la candidate Kangué Dioum. Il s’agit selon lui, d’une amie avec qui il a étudié, une confidente avec qui ils ont entretenu une « amitié sincère» de longue date. Donc il ne l’a pas fait par amour, mais par amitié. Quel don de soi !
Pour mémoire, l’affaire fait les choux gras de la presse depuis plusieurs jours. Khadime Mboup s’est habillé en femme pour composer une épreuve d’examen du Bac à la place d’une amie. Arrêté puis condamné à 7 jours de prison, il est aujourd’hui libre. Mais pourquoi a-t-il posé cet acte ? Interrogé par IGfm, Khadime Mboup explique tout sans détour. Il revient sur sa vie, son parcours et surtout la manière dont l’idée de composer à la place de son amie a germé dans sa tête et comment il a été démasqué lors de sa tentative de fraude.
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BACHELIÈRES DE 13 ANS : POURQUOI LEUR PÈRE A DÉCLINÉ DES BOURSE ÉTRANGÈRES
Aminata et Rama Diaw, nées en 2007, viennent de décrocher leur baccalauréat à Dakar. Une telle réussite est inédite au Sénégal. L’Etat leur a offert à chacune une bourse d’études après que leur père a décliné l’offre de les envoyer dans des classes prépa
Aminata et Rama Diaw, nées en 2007, viennent de décrocher leur baccalauréat à Dakar. Une telle réussite est inédite au Sénégal. L’Etat leur a offert à chacune une bourse d’études après que leur père a décliné l’offre de les envoyer dans des classes préparatoires à l’étranger.
Les désormais célèbres jumelles Aminata et Rama Diaw, 13 ans et déjà bachelières, attendent impatiemment les résultats du concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès (EPT) auquel elles avaient pris part. Dans un entretien à l’Agence France Presse, leur père Demba Diaw révèle avoir décliné une offre de bourses qui leur aurait permis d’intégrer des classes préparatoires aux grandes écoles à l’étranger.
Pour motiver ce choix, cet administrateur civil à la retraite, invoque deux facteurs : le jeune âge de ses filles, d’une part, et le syndrome Diary Sow par ailleurs. Celle-ci, distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 puis inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis-Le-Grand, avait « disparu » dans la nature au début de l’année. L’affaire avait mis le Sénégal en émoi. Elle était réapparue au bout de plusieurs jours, avait évoqué des raisons personnelles dont celle visant à prendre du recul. Depuis, elle est revenue au Sénégal.
Échaudé par cette histoire, le père des jumelles de Yeumbeul privilégie donc la voie locale pour la poursuite de leurs études. Un sacerdoce qu’il met en œuvre depuis plusieurs années. Il s’est battu pour leur faire sauter des classes à l’école et leur permettre de décrocher le baccalauréat à l’âge de 13 ans.
Le syndrome Diary Sow
Une telle réussite à cet âge est inédite au Sénégal. Le record était détenu depuis 2019 par un élève de 14 ans. Auparavant, il fallait avoir au moins 17 ans pour passer les épreuves, selon l’office national du bac.
Aminata et Rama Diaw, nées le 8 octobre 2007, étaient inscrites dans un lycée réputé comme un établissement d’excellence situé à Yeumbeul, dans la banlieue populaire de Dakar. Dans la même classe, elles ont réussi au premier tour dans une série scientifique, avec les sciences de la vie de la terre pour dominante (série S2).
«Nous étions stressées. Nous devions réussir pour notre famille, surtout notre père qui a tout fait» pour qu’elles en arrivent là, explique timidement Aminata en recevant des journalistes de l’AFP chez elle avec sa sœur, leur mère Marie Dial Diop Diaw et leur père Demba Diaw.
Celui-ci affirme s’être «rendu compte qu’elles avaient une intelligence précoce». Il leur a fait sauter des classes et donner des cours à la maison.
Les nouvelles bachelières disent attendre le résultat du concours d’entrée dans une école polytechnique réputée à Thiès (ouest) pour pouvoir suivre une formation en génie civil, comme leur père.
Tout le soutien nécessaire
Le président Macky Sall a salué la performance des jumelles bachelières mardi à Dakar lors d’une cérémonie, destinée à récompenser les meilleurs élèves du Sénégal, dont elles étaient ses «invitées spéciales».
«L’Etat vous apportera tout le soutien nécessaire à la poursuite de vos études», a-t-il promis.
La rançon de la précocité ? «Nous ne pouvons plus être tranquilles. Tout le monde nous suit. C’est bizarre», confie Aminata.
(Momar Dieng avec AFP)
PAR BABACAR JUSTIN NDIAYE
MALI-AFGHANISTAN, LA DOCTRINE AMERICAINE ET L’AGENDA FRANÇAIS
En Asie centrale, les Américains ont déraciné militairement un régime solidement ancré dans un Afghanistan sous parfait et total contrôle ; tandis qu’au Sahel, les Français ont volé au secours d’un pouvoir bousculé par un islamisme armé
IGFM - De prime abord, le parallèle défonce la porte de la réflexion. Cependant, une lecture comparée et pointue des caractéristiques de ces deux théâtres d’évènements politiques et d’opérations militaires, montre que l’Afghanistan et le Mali sont peu semblables et beaucoup dissemblables.
En 2001 (année du clash entre Washington et Kaboul), les Etats-Unis ont déclenché une guerre totale, non pas pour sauver un État mis en danger par une insurrection, mais pour abattre un gouvernement établi. But plus précis de la mission : effacer le régime du Mollah Omar. Un Exécutif taliban et ses hôtes étrangers (Ben Laden et Al Zawahiri) qui sont perçus comme les chevilles ouvrières de tous les périls programmés et ajustés sur l’Amérique.
En 2013, l’opération Serval (ancêtre de Barkhane et de Takuba) est officiellement lancée à la demande du Professeur Dioncounda Traoré, le Président d’une Transition malienne, elle-même, dérivée du coup d’État du capitaine Amadou Haya Sanogo de mars 2012. Objectif surmédiatisé de l’opération Serval : stopper la progression fulgurante des djihadistes vers Bamako et le Sud du Mali.
La différence est d’emblée saillante. En Asie centrale, les Américains ont déraciné militairement un régime solidement ancré dans un Afghanistan sous parfait et total contrôle ; tandis qu’au Sahel, les Français ont volé au secours d’un Pouvoir transitoire conjointement bousculé par un islamisme armé très cosmopolite et un irrédentisme touareg très ancien. Autre différence politiquement remarquable, un exilé du nom de Hamid Karzaï a débarqué du « ventre » d’un avion de l’US Air Force puis occupé le Palais présidentiel de Kaboul. En revanche, à Bamako, le Président de la Transition et son successeur élu, Ibrahim Boubacar Keïta, n’ont pas été aérotransportés par un Transall. Ils vivaient à Bamako.
Les éléments de dissemblance sont encore trouvables, notamment dans les physionomies et les enjeux respectifs des deux conflits. S’agissant de l’étendue des hostilités, Américains et Talibans ont lutté dans les limites territoriales de l’Afghanistan. Par contre, les Français de Barkhane et les terroristes de tout poil rayonnent infernalement sur trois pays (Mali, Niger et Burkina) du G5 Sahel. Le Tchad connaît des incursions autour du Lac éponyme mais pas des incrustations djihadistes. Quant à la Mauritanie, elle est mystérieusement épargnée : pacte secret avec le terrorisme ou robustesse militaire à l’intérieur de ses frontières ?
Au plan stratégique et tactique, le fossé a existé entre le Mali et l’Afghanistan. À cet égard, les articulations des dispositifs militaires ont fort bien renseigné sur les enjeux et les agendas. L’US Army avait installé une base aérienne à Kaboul (l’aérodrome militaire de Bagram) et d’autres dans certaines provinces. À contrario, Barkhane qui effectue 90% de ses activités d’observation, d’appui-feu et de bombardement au-dessus du Mali, a toujours abrité, donc sécurisé ses Mirage sur la base Ibrahim Cossé de Ndjamena et dans la partie militaire de l’aéroport Diori Hamani de Niamey. Pourquoi pas à Bamako, à Mopti, à Tombouctou ou Gao ? Preuve que la France apporte son soutien mais n’accorde pas sa confiance au Mali, un pays peu fiable. Un pays à défendre à partir d’autres pays plus fiables. Au demeurant, la confiance n’a jamais été au beau fixe entre Paris et Bamako. Les Français ont longtemps eu la forte conviction que la crème des Services de sécurité du Mali (la fameuse SE) est noyautée par les terroristes.
Au-delà des postures militaires, il y a le chapitre doctrinal qui englobe les enjeux ou les agendas de toute guerre. En Afghanistan, la démarche américaine a été franchement énoncée, appliquée et assumée jusqu’à…l’insuccès. Il s’est agi, là-bas, d’éradiquer l’hégémonie politique des Talibans sur un Afghanistan intact. Sans division ni partition. Au Mali, c’est l’ambiguïté qui est la rampe de lancement de l’agenda français. Dans la patrie de Modibo Keïta, la France bombarde les islamistes maliens du GSIM (Iyad Ag Ghali) mais bénit les rebelles touaregs du Nord-Mali (Bilal Ag Chérif) bien retranchés dans le sanctuaire de Kidal sécurisé par Barkhane et la MINUSMA. En clair, le rebelle désireux d’obtenir la partition du Mali et prêt à émarger à la DGSE, est câliné. Tandis que le djihadiste authentiquement malien, désireux de promouvoir un Islam rigoriste, est déchiqueté à la roquette. But ultime de la manœuvre : l’érection d’un Protectorat à Kidal, une sorte de Nouvelle-Calédonie du désert.
Du reste, l’agenda de l’Élysée est bien en filigrane dans l’Accord de paix d’Alger qui a l’air d’un cercueil pour l’État unitaire du Mali et les apparences d’un berceau pour un certain État de l’Azawad en gestation. Voilà une énième différence entre le Mali et l’Afghanistan. Rappelons que, lors des ultimes négociations de Doha entre Américains et Talibans, Washington n’a pas été à la quête d’un Porto Rico dans le désert d’Asie centrale pourtant bourré de ressources naturelles et géopolitiquement très convoité. En outre, la CIA et la DIA (Renseignement militaire US) n’ont jamais allumé un brasier entre les tribus Pachtounes et les tribus Tadjiks ou les Baloutches, à l’instar des violences inter-communautaires entre Peulhs et Dogons dans la région de Mopti
Avec autant de dissemblances, l’issue de la crise malienne ne sera pas sûrement la sœur jumelle de l’épilogue du conflit afghan. Car la France ne sera pas militairement mise en déroute au Mali. Pour deux raisons. Premièrement, l’ingénieuse diplomatie française a mouillé puis remorqué l’ONU, à travers la MINUSMA créée par la Résolution 2100 du 25 avril 2013. Sans y intégrer Barkhane qui garde son commandement autonome. Un vieux tour de passe-passe français. Hier, en Côte d’Ivoire, LICORNE et l’ONUCI se côtoyaient sans se commander mutuellement. Signalons qu’en Afghanistan, les USA ont écarté l’ONU. La petite Mission des Nations-Unies en Afghanistan (UNAMA) n’aligne pas de Casques bleus. Deuxièmement, la France est partiellement au combat au Sahel et entièrement dans ses calculs d’ancrage hégémonique de son influence.
En définitive et en vérité, la comparaison accoucheuse de leçons probantes renvoie au Mozambique. À Maputo, les dirigeants issus du Frelimo, imbibés de nationalisme farouche, ont repoussé toute proposition d’aide militaire non africaine. À peine ont-ils accepté une poignée d’instructeurs portugais. Le Président de la république, Filipe Nyusi, a actionné le levier de la solidarité régionale. Un instrument d’assistance institutionnellement programmé au sein de la SADEC. Ainsi, le Rwanda a projeté son armée directement sur la ligne de feu et enrayé la progression des insurgés, déjà maitres d’une des provinces les plus riches du pays de Samora Machel. Exploit militaire à l’actif de Paul Kagamé. Les soldats rwandais sécurisent actuellement la ville de Mocimbo Da Praia qui abrite des installations de la firme française Total. Une situation cocasse quand on sait que la France est mécontente de la présence rwandaise en Centrafrique.
À Maputo comme à Bangui, c’est l’Afrique qui aide militairement l’Afrique. C’est Paul Kagamé qui enraye le chaos et la partition. Démarche non philanthropique (le Rwanda a certainement ses visées) mais moins humiliante et moins fatale que les interventions franco-européennes sur le continent africain. Bref, si la CEDEAO avait fait montre d’un dynamisme diplomatique et d’un punch militaire aussi prononcés que la SADEC, le Mali aurait stoppé le déferlement djihadiste sans l’aide de Serval, de Barkhane et de Takuba. Toute aide militaire étrangère étant peu ou prou érosive et dégradante pour la souveraineté nationale.
Par Pr Abdoulaye SAKHO
APRES LES ÉLECTIONS À LA FSF, QUELQUES MISES EN GARDE SUR LES OBJECTIFS DU MOMENT
La CAN ? Eternelle rengaine et éternelle insatisfaction. Que n’en tire-t-on pas des leçons de nos échecs répétés pour poser des fondements solides en vue de succès ultérieurs durables ? Nous sommes le pays de l’éphémère et, … on semble s’en accommoder.
La CAN ? Eternelle rengaine et éternelle insatisfaction. Que n’en tire-t-on pas des leçons de nos échecs répétés pour poser des fondements solides en vue de succès ultérieurs durables ? Nous sommes le pays de l’éphémère et, … on semble s’en accommoder.
Un parcours spectaculaire ! Et on crie tout de suite, à l’unisson, sur tous les toits, que la prochaine sera la bonne alors qu’on ne s’est même pas donné les moyens de bien préparer cette prochaine. Très souvent, tout l’argumentaire « pro domo », très mince, repose sur l’existence de fleurs (l’effectif avec de supposées « pépites ») dont certaines sont souvent plus proches de se faner que d’éclore ! On sait qu’il n’est pas facile de renouveler un effectif qui a fait des prouesses surtout dans le monde du football international africain où se forment, avec de très solides relais « fabricants d’opinions », des moyens de pression pour la sélection ou la non sélection de tel ou tel sportif. Mais quand même, il ne faut pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes !
Pour rappel, après le parcours de 2002, des dirigeants, au plus haut niveau, disaient que le prochain objectif devait être au moins une demi-finale de coupe du monde. On avait déjà posé les bases ou les fondements de « l’art de gagner des trophées alors qu’on n’a même pas encore joué les matchs éliminatoires ». On a vu ce que cet objectif est plus tard devenu, le Togo nous élimine ici même à Dakar.
Cette habitude de « gagner » des matchs qui ne sont pas encore joué est toujours vivace chez nous. Que des supporters se mettent dans cette perspective, me parait tout à fait normal. Mais quand ce sont des « décideurs », il y a de quoi tirer sur la sonnette d’alarme. Il faut vraiment faire attention ! Certaines déceptions sportives peuvent conduire à des conséquences insoupçonnées en Afrique. Alors, sachons raison garder par rapport aux discours et aux fanfaronnades sur la prochaine CAN qui, plus est, se déroule au Cameroun, un pays qui souvent, barre la route au Sénégal dans les grandes compétitions de football.
L’ « arrogance » et la « suffisance » n’ont jamais permis d’être vainqueur dans une compétition sportive. Ce sont ceux qui ne connaissent pas le sport qui peuvent se permettre ce genre d’attitude. Il est dommage que certains analystes et observateurs, pourtant d’excellents éducateurs, de notre pays soient aussi prompts à déclamer que « la victoire finale est à nous », qu’à crier à l’échec si cette victoire ne vient pas.
Pour moi, ce n’est pas aussi simple que cela ! Quand on va dans une compétition, on n’est pas face à une porte béante pour aller chercher le trophée. En effet, on n’est jamais à l’abri d’une contreperformance d’un ou deux joueurs malgré une bonne préparation, d’une contreperformance de l’équipe entière sur un match, d’un adversaire hyper motivé, d’une erreur de casting dans la composition de l’équipe ou d’une erreur d’arbitrage (malgré ou souvent à cause du VAR)…
Ceci dit, il est vrai que nous avons, nous sénégalais, de quoi être optimiste. Oui, sur ce qu’on voit depuis quelques années, par rapport au niveau des autres équipes, le Sénégal possède de réelles chances.
Première nation africaine au classement FIFA depuis quelques années, qualification aux phases finales de la CAN deux journées avant la fin des éliminatoires, une équipe composée, entre autres, d’Alfred Mendy, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Gana Gueye et Sadio Mané permet de caresser les fantasmes les plus fous. On peut donc légitimement avoir pour ambition d’aller gagner la prochaine CAN au Cameroun.
Mais de grâce, essayons de ne pas confondre Ambition et Objectif ! Eh oui, il faut vraiment faire attention car, « la principale cause des échecs consiste à vouloir anticiper les succès, les succès arrivent quand ils doivent arriver, pas avant ».
C’est la leçon de l’entraîneur d’athlétisme, José Luis Martínez, peut-être l’un des hommes les plus savants du sport européen qui, parlant des débuts difficiles de Guardiola à Manchester City avait dit ceci : « Le succès pour Guardiola consiste à mener à bien un projet complexe de refondation footballistique qui dote l’équipe d’une indiscutable identité de jeu, la réussite pour City va beaucoup plus loin que battre Arsenal ou ne pas laisser Chelsea s’échapper ».
Mon avis est que l’objectif des dirigeants du football sénégalais pour les 4 ans de mandat qui viennent de démarrer, devrait être de continuer à mettre en place une organisation et une stratégie juridique et institutionnelle qui seront les gages de nombreux succès durables pour notre football. Une organisation qui permettrait à notre football et à nos compétitions sur le territoire, d’être un lieu de spectacle de haut niveau et, un creuset de production de talents. Bref, une organisation qui permettrait la mise en place d’un cadre pour faire émerger progressivement des footballeurs de très haut niveau comme ceux que la France nous « fournit » régulièrement pour les compétitions de notre équipe nationale A.
D’ailleurs, pour rester avec la France, les observateurs avertis savent que l’organisation de base qui a permis les succès français en football date de 1966 (Réforme Georges Boulogne) et que, plus récemment, il a été mis dans ce pays une structure spéciale avec un volet sportif dirigé par des sportifs de très haut niveau (agence du sport) qui a peut-être eu une influence positive sur les résultats des dernières olympiades pour les sports collectifs français.
Maintenant, pour le court terme, comme nous avons aussi pour ambition de gagner la CAN, il faut donc mettre tous les atouts de notre côté. Cela suppose aussi pour notre équipe nationale, jouer la compétition en vue de la gagner et non pas pour faire valoir un quelconque talent individuel. C’est vrai que briller individuellement dans une CAN super médiatisée peut permettre d’augmenter une valeur marchande sur le marché mondial du football. Mais, l’équipe la plus collective gagne souvent en dernière instance. Aujourd’hui, il est de plus en plus démontré que, si des joueurs sont capables de gagner un ou des matchs, une compétition est gagnée par une EQUIPE.
L’Algérie l’a largement démontrée à la dernière CAN et, l’Italie en a fait de même lors du dernier Euro de football. D’ailleurs, de plus en plus de techniciens fustigent l’individualisme grandissant dans le football moderne avec la folle course aux statistiques individuelles. « Jusqu’à preuve du contraire, le football ne se joue pas à un contre un. C’est onze joueurs dans une équipe. Un entraineur ne doit pas se reposer sur un seul et même joueur. Neuf fois sur dix, c’est l’équipe la plus collective qui gagne dans ce sport… On a beau être le meilleur joueur du monde, on ne pourra jamais rendre une équipe meilleure, si elle n’est pas à la hauteur collectivement… Le ‘je’ ne doit pas prendre le dessus sur le ‘jeu’… ». (Raynald Denouaix, entraineur de football).
Pour cette raison, je me pose beaucoup de questions quand je vois le nombre grandissant de récompenses individuelles. Un signal négatif car, on est en train de reproduire un système qui est aux antipodes des exigences d’un sport collectif et qui est en mesure de déstructurer une équipe nationale. Ah il est vrai que dans la logique de gestion du football mondial, les équipes nationales sont reléguées au second plan au profit des clubs avec une forte tendance vers des super ligues à haute intensité capitalistique avec des « super star » véritable produit de marketing à aux seuls!
Ceci dit si, dans la réalisation de l’objectif de restructuration de la gestion du football, il se greffe une victoire à la CAN, on achète de suite car cela peut servir d’accélérateur pour l’atteinte de l’objectif.
Le danger, c’est de vouloir faire de la CAN l’objectif de toute une fédération et de la politique sportive de tout un pays. Ce serait une grosse erreur, pas seulement sportive, mais également et, surtout sociale.
* DIRECTEUR DE L’INSTITUT EDGE. * FONDATEUR DU MASTER DROIT ET ECONOMIE DU SPORT.
SOD, hors de danger
Son cas avait suscité l’émoi et la tristesse partout dans le pays. Mais aujourd’hui, tous ceux qui s’étaient montrés compatissants envers l’étudiant Sadio Ousmane Diédhiou (SOD) peuvent se réjouir. L’étudiant en médecine atteint d’aplasie médullaire et évacué en France, il y a juste quelques mois, a subi, avec succès, une greffe de la moelle osseuse. Il va bientôt rentrer au Sénégal, selon le président du Comité de collecte de fonds pour SOD.
Macky Sall présente ses vœux à l’occasion de la Tamkharite
En cette fête de Tamkharite marquant la célébration du nouvel an chez les musulmans, le président de la République a sacrifié à la tradition. En réalité, Macky Sall a présenté ses meilleurs à l’ensemble de la communauté musulmane. «J’adresse mes meilleurs vœux à toute la communauté musulmane en ce jour de fête de Tamkharite», a posté le Président Sall sur son compte Twitter avant de prier pour la fin de la pandémie. «Qu’allah dans sa générosité infinie nous apporte la santé et le bonheur et répande sa grâce sur notre cher pays», a déclaré Macky Sall.
La communauté portuaire au chevet des victimes du camion malien
Quelques jours après l’accident meurtrier sur l’axe Kaolack ayant coûté la vie à 4 personnes, une forte délégation composée des responsables du Port autonome de Dakar, des Entrepôts Maliens au Sénégal et de la communauté des acteurs portuaires du Sénégal s’est rendue chez les familles des victimes afin de présenter leurs condoléances. La délégation a fait le tour des familles des victimes qui sont toutes du quartier Sarra à Kaolack pour délivrer des mots de réconfort et apporter le soutien du Port autonome de Dakar à chaque famille de disparu. Auparavant, la délégation a effectué une visite de courtoisie auprès du Khalife de Medina Baye, Cheikh Mahi Cissé, qui n’a pas manqué de souligner que le Sénégal et le Mali sont un seul peuple. Tout en regrettant cet incident malheureux, les acteurs portuaires ont salué l’exemplarité des relations entre les deux pays.
Le Port distribue des cadeaux
Au total, 31 élèves des classes de terminale, lauréats du Concours général, ont été récompensés, mercredi, par la Fondation Port Autonome de Dakar (PAD), a constaté l’APS. ’’La Fondation PAD a le grand plaisir d’offrir des cadeaux a tous les lauréats et aux premiers, deuxièmes et troisièmes prix des classes de terminale’’, a déclaré le Directeur général du Port autonome de Dakar, Ababacar Sédikh Bèye, qui présidait la cérémonie de récompense. ’’Ils sont composés d’ordinateurs de dernière génération pour certains et des chèques pour d’autres’’, a détaillé M. Bèye, ajoutant que les plus méritants ont reçu les deux à la fois. La cérémonie a eu pour cadre la Capitainerie du Port. Les montants des chèques s’élèvent entre 300 mille et un million 500 mille francs CFA. Bèye a fait savoir que l’impact de la crise sanitaire a poussé la Fondation PAD a réorienté ses activités autour de deux programmes prioritaires notamment la santé et l’éducation, “dans le but de contribuer à la prise en charge de la Covid-19, mais aussi promouvoir l’excellence et la performance dans le système éducatif”. “C’est dans ce sens que la Fondation PAD a investi depuis sa création des montants considérables dans ces secteurs d’activités”, a t-il laissé entendre, demandants aux lauréats de continuer à être ’’excellents’’ et ’’performants’’.
Mémorial de Gorée
Haut de 105 mètres et d’une surface de 3 000 mètres carrés, le Mémorial de Gorée sera construit au bord de l’océan atlantique et ouvert sur le monde et sur l’Amérique. Cet espace de souvenir à Gorée sera un lieu de mémoire, de recueillement, un centre de communication, d’activités artistiques, d’éveil scientifique et technologique. Ce lieu sera exclusivement dédié à l’Afrique noire et à sa diaspora. Le président de la République tient absolument à ce projet initié par le Président Poète, Léopold Sédar Senghor. Ainsi, la mouture finale lui a été présentée mercredi dernier en présence de toutes les structures impliquées dans la réalisation du projet dont les travaux vont démarrer en début d’année prochaine.
Pfizer et Astrazeneca, c’est kif-kif
Une étude britannique vient chambouler la donne concernant l’efficacité du vaccin Pfizer/BioNtech comparé à Astrazeneca. Selon l’Agence France presse (AFP) qui donne l’information, les chercheurs de l’université d’Oxford, qui a codéveloppé l’un des deux sérums, ont examiné entre décembre 2020 et août 2021 des prélèvements effectués sur plus de 700.000 participants. Et cette analyse a révélé que, pour les infections à charge virale élevée, un individu ayant reçu sa deuxième dose de vaccin Pfizer un mois auparavant était 90% plus protégé contre le variant Delta qu’une personne non vaccinée. Mais, précise-telle, ce chiffre tombe à 85% après deux mois, puis à 78% après trois mois. Toujours d’après l’étude, les personnes ayant reçu les deux injections du vaccin AstraZeneca sont protégées à 67% après un mois, 65% après deux mois et 61% après trois mois. Et qu’après quatre à cinq mois, le niveau de protection offert par les deux vaccins devient similaire, selon l’étude qui n’a pas encore été validée par des pairs. Ce qui vient chambouler toutes les hypothèses faisant état d’une meilleure protection de Pfizer comparé à Astrazeneca. L’étude a tout de même insisté sur le fait que malgré ces baisses légères de protection ; l’efficacité globale (des deux vaccins) reste très élevée.
Une rue à Ouakam porte le nom de Serigne Saliou Mbacké
Désormais, l’avenue principale du quartier Touba Almadies de Ouakam porte le nom du défunt Khalif général des Mourides, Sérigne Saliou Mbacké, décédé en 2007. C’est l’une des décisions phares issues de la réunion du conseil municipal de la commune de Ouakam qui s’est tenue mardi dernier en présence du maire Samba Bathily Diallo et du personnel administratif de la commune. A l’occasion de cette rencontre, les conseillers ont autorisé, à l’unanimité, des virements de crédits destinés à l’aménagement d’espaces verts, au pavage des routes, à l’éclairage public, à l’équipement au niveau de la mairie et des services annexes. Sur le même registre, ils ont procédé à la signature d’un contrat de marché pour les travaux du Centre de santé de Ouakam. Enfin, les conseillers ont adopté le Plan annuel de renforcement des capacités (Parca) pour 2022 en plus d’autoriser la signature d’un contrat de marché pour la fourniture de denrées alimentaires destinées nécessiteux.
Décès d’un haut responsable de Pastef-Goudomp
Les Patriotes sont en deuil ! Un des responsables et non des moindres, Pape Mamadou Diémé, est décédé mercredi dernier des suites d’un malaise. Polytechnicien âgé de 42 ans, Monsieur Diémé est un membre actif du Mouvement des Cadres de Pastef-les-patriotes. Il avait d’ailleurs déclaré sa candidature pour la mairie de Goudomp aux prochaines électorales territoriales du 23 janvier prochain. Malheureusement, son rêve ne sera jamais réalisé. Le défunt est décrit comme un homme brillant avec un riche parcours universitaire et professionnel exceptionnel. Sa disparition est une grande perte pour le pays, pour la région de Casamance et le département de Goudomp, a indiqué le leader de Avenir Senegaal Bi Nu beug, dans un texte parvenu à «L’AS».
Le génie sénégalais loué
La valeur n’attend point le nombre des années. Un jeune garçon âgé de 12 ans et vivant à Diourbel a réussi, à lui seul, à confectionner une lunette astronomique avec des débris de canettes, cartons, et bouchons pour observer les étoiles. Malick Ndiaye, de son vrai nom, a été loué par les membres de la blogosphère. L’astrologue sénégalais Maram Kairé, qui a partagé l’information sur sa page Facebook, a promis de lui offrir une lunette astronomique originale afin de bien poursuivre sa passion. Il n’a pas manqué de lui lancer le défi de créer un trépied pour cette dernière.
Extension des cimetières de Pikine
Le Collectif « Sama Suff ma yokk Sama armel» est content de Macky Sall. Il a tenu, mercredi dernier, un point de presse pour féliciter le chef de l’Etat qui a pris un décret pour affecter 04 hectares aux Pikinois afin d’étendre le grand cimetière musulman de Pikine situé à Pikine-Ouest devenu trop étroit. A en croire leur porte-parole Daouda Guéye, le président de la République a accédé à la demande des populations. Monsieur Gueye et Cie se sont réjouis que le Président Sall déclare ce projet d’utilité publique tout en prononçant le retrait partiel du bail approuvé le 28 mars 1997 et affecté au groupe «Repro». Malgré tout, le collectif juge ces 04 hectares insuffisants et demande l’affectation totale du restant de l’assiette foncière 58/Dp pour éviter d’autres difficultés d’ici 2035. Brandissant une étude technique, il est indiqué qu’en 2020, il a été mis en terre 4.727 dépouilles dans le cimetière. Ainsi, note-t-on, cette courbe étant ascendante depuis toujours, à partir d’une moyenne de 4.000 inhumations par année, les 4 hectares (40.000 m2) ne peuvent recevoir au plus que 55.500 dépouilles. Ce qui fait que, selon leur porte-parole Daouda Gueye, le cimetière sera encore plein en 2035, soit dans 13 ans et 08 mois.
Justice pour Samba Amadou Sarr
Le décès de Samba Amadou Sarr continue d’alimenter les débats. Les jeunes de Pikine exigent qu’on rouvre l’enquête sur sa mort qui, selon eux, comporte beaucoup de zones d’ombre. Ils l’ont fait savoir en marge de la rencontre du collectif «Sama Suff ma yokk Sama armel». Il faut noter que Monsieur Sarr est décédé des suites d’un malaise suite à son interdiction d’accès à une réunion en perspective de l’élection du président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf). Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient, quelques heures avant son décès, le responsable sportif en altercation avec des vigiles positionnés à l’entrée du siège de l’Odcav de Pikine.
Tension pré-électorale à Mbao…
A cinq mois des élections locales, la Commune de Mbao, réputée très politique, est secouée par les tensions pré-électorales. La virulence et le radicalisme dans le discours méritent vraiment d’être apaisés. Les passes d’armes entre le camp de la majorité présidentielle incarnée par Abdou Karim Sall et l’opposition inquiètent plus d’un. Les proches du maire Abdoulaye Pouye ont en effet fait une sortie pour accuser le coordonnateur local de l’Apr Abdou Karim Sall de faire des transferts d’électeurs via la ville de Pikine. «Un faux débat», rétorquent leurs adversaires de l’Apr qui les considèrent comme des politiciens en perte de vitesse et apeurés par les élections pour défaut de bilan. Cette crise prédit des lendemains sombres pour les élections locales dans cette commune de Mbao où à chaque échéance électorale, des scènes de violences sont enregistrées. …
A la commune de Patte d’Oie aussi
Dans une autre commune particulièrement à la Patte d’Oie, les inscriptions sur les listes électorales polluent l’atmosphère politique. Et ce sont les responsables locaux de Pastef qui montent au créneau pour dénoncer le blocage de l’inscription des primo-votants sur les listes pour défaut de certificats de résidence. Les Patriotes accusent l’équipe municipale actuelle dirigée par l’édile socialiste Banda Diop. Ce dernier a toutefois fait une sortie, sur sa page Facebook, pour se dédouaner et nier toutes les accusations qui lui sont reprochées.
Le président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) par ailleurs président de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone A (englobant le Sénégal), Mamadou Antonio Souaré, est dans l’embarras.
Président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) par ailleurs président de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone A (englobant le Sénégal), Mamadou Antonio Souaré, est dans l’embarras. Le tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022, effectué mardi dernier, au Cameroun, a livré, pour lui un scénario plaçant le Sénégal et la Guinée dans la même poule. Il s’agit du groupe B que ces deux nations partagent avec le Zimbabwe et le Malawi. Sans compter la Mauritanie, la Gambie et le Mali qui partagent également le même groupe avec la Tunisie.
LE DERBY ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA GUINÉE
"En dehors de ça, les matchs entre le Sénégal et la Guinée, c’est une longue histoire. C’est un derby et ça a été toujours très tendu. Je pense que ce qui été valable hier, ne l’est plus aujourd’hui. Les poules sont équilibrées. L’équipe du Sénégal et de la Guinée, chacun travaille pour avoir un bon positionnement. Ce sera aussi une bataille à distance entre Naby Keïta et Sadio Mané. C’est un bon combat. Je pense que maintenant Guinée / Sénégal, ça sera un derby chaud parce que chacun cherchera à gagner. Ça, il ne faut pas se le cacher. Ce sont deux équipes qui sont très proches. On se connait très bien. On a l’habitude de se rencontrer. Les joueurs se connaissent. Donc, ça sera du 50-50. Mais ce qui reste clair, ça sera une question de revanche. Vous savez, notre dernière rencontre à la CAN, à Alexandrie (CAN 2006), que la Guinée a perdu 3-2, au moment où tout le monde pensait qu’on allait gagner le match. Je crois que cette fois-ci, c’est quand tout le monde pense que le Sénégal va gagner que nous allons gagner."
AMBITION DE LA GUINÉE À LA CAN 2021
"Vous n’arrivez à ce niveau pour faire de la figuration ou que dire que vous venez pour aller jusqu’à ce niveau. Non. L’appétit vient en manger. Cette coupe-là, la Guinée en a besoin. D’autant plus qu’elle a l’habitude de prendre des trophées. Pourquoi la Guinée ne prendra pas cette Coupe ? Parce que les équipes qui sont là, quand vous voyez les 24 (formations), c’est équilibré. Il n’y a plus de petites équipes. C’est-à-dire, il y a 22 acteurs qui vont se retrouver sur le terrain, un contre un, onze contre onze, c’est comme ça qu’on va jouer et on jouera avec un mental très fort pour gagner le match. Non seulement il y a toute la tactique, tout le système de jeu mais aussi il y a le mental qui remporte. Celui qui sera mentalement fort remportera le match. Nous ne sous-estimerons personne, mais surestimerons aucune équipe."
LE NIVEAU DE L’ÉQUIPE DU SÉNÉGAL
"Le Sénégal est une bonne équipe, il ne faut pas se le cacher. Ils ont le meilleur classement FIFA. Mais vous savez, le statut de favori n’est pas toujours facile à gérer. Regardez le Brésil à la dernière Copa, malgré leur équipe et le fait de jouer à domicile, ils n’ont pas remporté le trophée. Messi, avec toute sa valeur, c’est seulement la première fois qu’il remporte un trophée majeur avec l’Argentine alors qu’on sait tous ce qu’il représente dans le monde du football. C’est comme ça, chacun sa chance. Avec le Sénégal, nous allons jouer à fond. Dans les différents matchs, dans les années 70 jusqu’à maintenant, le Sénégal et la Guinée ont joué des matchs très tendus. Et ce match-là sera très tendu".
COMPOSITION DES GROUPES
"On se disait avant le tirage qu’il ne fallait pas que nos équipes se rencontrent. Nous sommes très nombreux car nous sommes la seule zone qui a pu qualifier huit équipes sur neuf. Ce qui est juste dommage c’est que dans une poule où il y a trois équipes de notre zone, la Gambie, le Mali et la Mauritanie (groupe F avec la Tunisie), il y aura peut-être une des équipes éliminées au premier tour alors que nous aurions souhaité la qualification de toutes les équipes de la zone UFOA A au 2e tour. Mais c’est aussi la preuve du dynamisme de notre zone qui à elle seule, regroupe le tiers des 24 sélections qualifiées à la CAN. On sera 8 rien que sur cette zone UFOA A contre 16 pour tout le reste du continent ! Sinon, nous pensons que cette fois-ci, le tirage est de façon générale très équilibrée. Il n’y a pas un groupe de la mort. Dans chaque lot, il y a deux grandes équipes. Donc, ça a été un tirage très bien fait."
LA MOUTURE FINALE DU PROJET DU MÉMORIAL DE GORÉE PRÉSENTÉE AU PRÉSIDENT
Dakar, 19 août (APS) – La mouture finale du projet du mémorial de Gorée dont les travaux vont démarrer en début d’année prochaine a été présentée, mercredi, au président Macky Sall, a appris l’APS.
’’Le projet du mémorial de Gorée va bientôt passer à sa phase active. La mouture finale a été présentée au Président @Macky_Sall qui a réuni cet après-midi les structures impliquées dans la réalisation du projet dont les travaux vont démarrer en début d’année prochaine’’, a twitté la présidence sénégalaise.
L’APIX, agence chargée des grands travaux de l’Etat, en assurera la maîtrise d’ouvrage. Elle procède actuellement à la sélection des entreprises devant prendre part à la construction de l’édifice à Gorée, point de départ des esclaves africains vers les Amériques durant la traite négrière.
Le mémorial sera un lieu de ‘’mémoire’’ et ‘’d’avenir’’, qui va servir à ‘’savoir pardonner, avancer et créer une nouvelle civilisation, une nouvelle humanité’’, selon le poète Amadou Lamine Sall, secrétaire général de la Fondation du mémorial de Gorée-Almadies.
Le mémorial est présenté par les autorités sénégalaises comme un édifice ‘’de souvenir et de recueillement, un centre de communication, d’activités artistiques et esthétiques, d’éveil scientifique et technologique’’.
Ce sera ‘’un lieu de socialisation, avec un sentiment d’appartenance à une communauté noire, forte, soudée, solidaire et ouverte sur le monde’’.
L’architecte italien Ottavio Di Blasi a conçu la maquette du projet après qu’il est arrivé premier, en 1997, d’un concours international auquel ont pris part plus de 800 concurrents de 68 nationalités, sous l’égide de l’Unesco, l’agence des Nations unies chargée de l’éducation, de la science et de la culture.
Le mémorial, qui sera construit au bord de l’océan Atlantique, ’’sera ouvert sur le monde, sur l’Amérique’’ où ont été déportés des millions d’Africains lors de la traite négrière. D’une hauteur de 105 mètres, il sera érigé sur 3.000 mètres carrés.
La volonté d’édifier un espace de souvenir à Gorée répond à un vœu exprimé par des intellectuels et artistes noirs de plusieurs pays.
En 1975, le président sénégalais, Léopold Sedar Senghor, avait lancé l’idée d’édifier ce monument. Abdou Diouf, son successeur, a décidé de donner corps à cette idée à partir de 1986 en souhaitant que l’édifice intègre un complexe culturel dédié aux droits de l’homme et au dialogue des peuples.
Après le lancement du concours d’architecture remporté le 14 septembre 1997 par Di Blasi, le projet a été mis en en veilleuse. Il sera sorti des tiroirs en 2012 par Macky Sall.
CORONAVIRUS : 175 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 05 DÉCÈS
Dakar, 19 août (APS) – Au total, 175 nouvelles contaminations au Covid-19 et 05 décès liés à la maladie ont été rapportés jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
"Sur 2751 tests réalisés, 175 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 6,81%’’, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations enregistrées au cours des dernières 24h concernent 15 contacts suivis par les services de santé et 160 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (95) et dans d’autres endroits du pays (65).
Cinq (05) décès ont été enregistrés, mercredi.
Le ministère a rapporté que 427 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 55 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 71441 cas positifs dont 55744 guéris, 1641décès, 14055 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.
Le ministère signale qu’à la date du 19 août, 1.129.176 personnes ont été vaccinées contre la Covid-9.