EXTRAITS DE LA LETTRE QUE FALLA PAYE A LAISSEE A SON EX-EPOUSE

NDEYE AWA DIAGNE
Souviens-toi que quand je t’ai connu en 2004, tu avais repoussé ma demande en mariage dans un premier temps.
Souviens-toi qu’après avoir insisté pendant environ un mois, tu m’avais dit : « Je ne peux pas car j’ai déjà donné ma parole à quelqu’un d’autre ».
Souviens-toi que depuis ce jour, J’avais arrêté d’insister et j’avais même coupé tout contact avec toi.
Souviens-toi que c’était toi qui m’avais rappelé 3 mois plus tard pour me demander a si ma demande en mariage tenait toujours.
Souviens-toi que quand j’étais passé te revoir, c’était toi qui n’avais pas voulu attendre un peu le temps de mieux se connaitre.
Souviens-toi que le lendemain, c’était toi qui en avais déjà parlé à ta mère et que ton père avait demandé à me voir.
Souviens-toi que je t’avais encore demandé d’attendre que je puisse rassembler la dot et que c’était encore toi qui m’avais dit que «ça peut venir après car celle de Ramoutoulaye avait été donnée au bout de quelques années après son mariage avec Bécaye ».
Souviens-toi que le surlendemain, c’était toi qui m’avais rappelé pour me demander de passer voir ton père car ta mère en avait déjà discuté avec lui.
Souviens-toi que tout avait été conclu en une semaine, car tu n’avais pas voulu attendre sous prétexte que plusieurs fois tu avais attendu et qu’en général cela ne te réussissait pas.
Souviens-toi qu’à la veille de notre mariage, je t’avais demandé si tu m’aimais et que tu m’avais répondu : Djiguène dou nope, dafaay mline ». Souviens-toi que le jour de notre mariage,(un lundi férié et lendemain de korité) nous avions décidé de passer ensemble une semaine pour notre lune de miel.
Souviens-toi que le lendemain de notre mariage, ton téléphone avait sonné à 7 heures, et que c’était le cabinet du Docteur KANE qui t’appelait pour un remplacement de 15 jours.
Souviens-toi de ma réponse quand tu m’avais demandé si tu pouvais y aller : C’est à toi de voir.
Souviens-toi que tu avais décidé quand même d’y aller pour 15 jours, de 8 heures à 18 heures et que c’était moi qui te déposais tous les matins et qui passais te prendre tous les soirs En fait, je voulais juste éviter qu’on me reproche plus tard d’être un frein à ta carrière professionnelle et pourtant tu me le reproches aujourd’hui.