KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ? KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.
SENEGAIS EN SITUATION IRREGULIERE, HORIZON SANS FRONTIERE ALERTE
Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
iGFM - (Dakar) Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
Boubacar Seye, le président de la structure informe que des «informations alarmantes parvenues à Horizon Sans Frontières ce matin, font échos d’expulsions de ressortissants Sénégalais en provenance d’Allemagne et d’Espagne». Et ils seraient au nombre de 22 en situation irrégulière, 10 en Allemagne et les 12 autres en Espagne, renseigne-t-il.
«Un vol spécial aurait été affrété par le Frontex pour effectuer cette phase de rapatriement, il quittera l’Allemagne cette nuit avec une escale prévue en Espagne avant d’atterrir à Dakar ce Mardi 9 Novembre 2021. Parmi les personnes expulsées figurent des migrants ayant vécu plus de 8 années en Allemagne avec des enfants scolarisés dans le pays», dénonce M. Sèye.
Par Vieux SAVANE
AUDIO
FOSSOYEURS D’AVENIR
Voudraient-ils insinuer que Mbougar a été lauréat du Goncourt par la grâce d’un certain lobbying qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Tout cela rapporté à une tendance victimaire consistant à toujours indexer l’autre comme responsable de nos maux
L ’ego en bandoulière, se posant comme la nouvelle boussole censée indiquer la direction des bonnes conduites à adopter, les bureaux exécutifs de Jamra et de Mban Gacce préviennent par un post sur le réseau social que “suite à l’hyper médiatisation occidentale (suspecte) de la consécration littéraire de notre compatriote” Mohamed Mbougar Sarr, auteur du roman, La Plus Secrète Mémoire des hommes, prix Goncourt 2021, ils se font “présentement le devoir de lire intégralement et attentivement cet ouvrage qui fait tant jubiler dans l’hexagone”. Ils s’étonnent au passage que le Goncourt “ n’a jamais été décerné à aucune des moultes créations littéraires subsahariennes, qui valorisent à foison l’identité culturelle africaine”.
“Suspecte”. “Hexagone”. “Identité Culturelle africaine”. Ainsi, sans en avoir l'air, jettent-ils la suspicion sur ce qui devrait être vécu comme une consécration des lettres africaines et de la jeunesse sénégalaise en particulier. Voudraient-ils insinuer que Mbougar a été lauréat du Goncourt 2O21 par la grâce d’un certain lobbying qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et cela n’a pas raté. Comme s’ils n’attendaient que cela, des internautes se sont faufilés dans cette brèche ouverte, allant de leurs bêtises excommunatoires, suggérant que c’était pour récompenser la promotion de l’homosexualité qui serait selon eux contenue dans “De purs hommes”, son avant dernier roman. Et tout cela rapporté à une tendance victimaire persistante consistant à toujours se défausser et à indexer l’autre comme responsable de tous nos maux. Comme s’il y avait des fatalités encastrées dans leur éternité, oubliant que loin d’être statiques, les sociétés évoluent à leur rythme propre. Qui ne souvient du film “Le gendarme de St-Tropez (1964) “ avec Louis de Funes ?
Sur cette plage de la Côte d’Azur où s’esquissaient les audaces annonciatrices d’une aube nouvelle, on traquait les filles en mini jupes. Un rappel anecdotique qui montre qu’à force de s’enliser dans la gadoue des préjugés tenaces on finit par oublier là encore, que c’est une vue de l’esprit que de faire équivaloir occident et dérèglement moral. Aussi, fautil le rappeler, dans cette zone géographique du monde, même si aujourd’hui le mariage pour tous y est globalement acté, les homosexuels y ont été persécutés, martyrisés, ostracisés. Beaucoup ayant payé de leur vie face à une société intolérante qui ne leur faisait pas de cadeau. Et la partie n’est toujours pas gagnée car même si la loi les protège, il y demeure encore aujourd’hui de fortes réticences homophobes. Et paradoxalement, au Sénégal, autant que les personnes d’un âge certain peuvent s’en souvenir, la tolérance avait cours dans une sorte de convivialité où se traçaient les sillons de l’acceptation de la différence. Période meublée par ces moments où l’on cotoyait des “goorjigeen “ hauts en couleurs qui s’occupaient de “ngente,” géraient avec maestria la cuisine. Ils ne dérangeaient pas, n’agressaient personne et faisaient partie du décor. In fine que nous dit alors cette volée de bois vert ? Rien, sinon qu’il met en vedette l’esprit de critique, ce drôle de sport auquel s’exercent certains de nos compatriotes beaucoup plus portés par le désir morbide de décapiter toutes les têtes qui émergent. Aussi, résolument fâchés avec l’esprit critique qui est exigence de distanciation, interrogation adossée aux faits, s’abiment-ils plutôt dans le dénigrement et le mépris de soi.
Englués dans l’inespoir et la désespérance, dans les eaux fétides de l’amertume et du ressentiment, ils se révèlent des fossoyeurs d’avenir. À tous ses détracteurs, Mbougar Sarr a répondu avec calme et épaisseur, à la manière de celui qui remet tranquillement les pendules à l’heure. Soulignant que lui fait son “travail d’écrivain”, il demande à ses pourfendeurs de faire le leur, autrement dit “de lire “ou plus exactement de “savoir lire”.
Dans le texte ! Drapé dans une sorte d’ insolence heureuse, ce jeune homme de 31 ans est simplement éblouissant de fraîcheur car transparait à travers sa production romanesque une légéreté sans laquelle nulle innovation n’est possible. Et de nous rappeler ainsi que toute création est enfantement d’inédit , invite à oser aller à contre courant, à bousculer le confort anesthésiant dans lequel installe la certitude. Une manière de dire qu’il n’y a d’humanité que dans l’inquiétude et le courage de faire bouger les lignes. Aussi est-il important d’exalter les exemples positifs au lieu de leur jeter l’oppobre, surtout en ces temps troubles où chez nous foisonnent des contre-modèles qui prennent le visage de trafiquants de faux billets de banque, de passeports diplomatiques. Celui de la pédophilie, de l’inceste tu et étouffé dans les familles au détriment de vies qui n’ont pas eu le temps d’éclore. C’est dire l’urgence à sublimer l’excellence, à l’instar du brillant parcours de Mbougar Sarr qui, par sa détermination à se frayer son propre chemin, à faire son travail d’écrivain, de créateur, nous réconcilie justement avec l’espoir.
PUBLICATION DES PHOTOS D'ENFANTS TUÉS, LE CORED RAPPELLE À L'ORDRE
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dakar, 8 nov (APS) - Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le CORED indique avoir constaté que des organes de presse ont "montré ou publié les photos des trois enfants tués par leur père qui s’est suicidé par la suite sans les précautions requises en la matière".
Un médecin-dentiste a tué ses trois enfants avant de se donner la mort, dimanche, à Sacré-Cœur, un quartier résidentiel dakarois.
Le CORED, revenant sur cette affaire, rappelle que les images diffusées par les médias "auraient dû être floutées".
Il estime que les organes de presse impliqués "violent ainsi l’article 17 du Code de la presse et l’article 7 de la Charte des journalistes du Sénégal qui font obligation aux médias de respecter I’intimité et la vie privée des personnes".
Tout en disant privilégier le dialogue, le CORED prévient qu’"au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse", il "a les pleins pouvoirs pour sévir contre les organes qui continuent à faire fi du respect des règles d’éthique et de déontologie les plus élémentaires".
Il considère que "la publication de ces images telles quelles, est une atteinte grave à la dignité et aux droits de ces enfants et des familles des victimes de cette tragédie".
"Le traitement des faits, quand ils sont tragiques ou touchent de surcroit des mineurs, requiert une autre approche qui intègre le respect de la dignité des victimes mais aussi de la douleur des familles", rappelle le CORED.
Il estime qu’"en toute circonstance", les journalistes doivent rester "prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter des informations aussi graves et qui soulèvent tant de douleur".
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, LES JOURNALISTES LANCES A LA CHASSE AUX FAKES NEWS
En prélude à la présidentielle dans un mois, un consortium de journalistes a été formé pour aller à la chasse aux infox, ces fausses informations qui foisonnent particulièrement en période électorale.
En prélude à la présidentielle dans un mois, un consortium de journalistes a été formé pour aller à la chasse aux infox, ces fausses informations qui foisonnent particulièrement en période électorale. En partenariat avec la maison de la presse gambienne, une trentaine de confrères ont été initiés aux rudiments du fact-cheking pour détecter les fausses informations en ligne. Le site internet participatif est déjà opérationnel et ses contributeurs se mobilisent alors que s’ouvre demain la campagne électorale qui durera pendant trois semaines.
Amadou Barry a interrogé Modou Joof (Diouf), du syndicat des journalistes gambiens, l’un des fondateurs du consortium de journalistes.
« Au bout d’une formation de plusieurs jours, organisée par la Gambia Press Union en partenariat avec l’Unesco, une trentaine de journalistes ont mis en place un site internet dénommé fact-check Gambia pour aller à la chasse aux fausses informations qui ont la particularité d’être partagées de façon virale sur la Toile.
Cette équipe aura la lourde tâche de vérifier au quotidien les infox qui circulent pour éclairer la lanterne de concitoyens. L’idée est simple : nous sommes dans une période électorale où les rumeurs, les fausses informations font florès. Que ça soit des politiciens en quête de voix ou des individus mal intentionnés tout simplement qui distillent à foison les fake news. Aucun pays n’est à l’abri. Pas les grandes puissances, a fortiori chez nous. Et c’est le rôle fondamental du professionnel des médias de vérifier afin d’infirmer ou de confirmer une information avant de la relayer afin que l’électeur soit suffisamment outillé sur son choix le jour du vote. Alors que les policiers ou les partisans soient prévenus : toute rumeur ou fausse info sera démasquée et infirmée dans un temps record. L’autre question c’est comment vulgariser aussi vite les infos certifiées. Nous sommes mobilisés et restons alertes. Une trentaine de journalistes, c’est une grosse équipe. Nous serons à l’affut de fakes news dans les rassemblements politiques ou sur la Toile. »
LE SAES MET SA MENACE EN EXECUTION
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48 heures, à partir de mercredi prochain, 10 novembre.
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48 heures, à partir de mercredi prochain, 10 novembre.
"Le Secrétariat National (SN) du SAES s’est réuni le samedi 06 novembre 2021 au siège du SAES. La rencontre a vu la participation des coordonnateurs des différents campus et des membres du Bureau National", informe son communiqué transmis à Emedia. Le document ajoute que "les travaux, démarrés à 10h30 et terminés à 18h30, ont permis de constater avec regret : l’inertie et le dilatoire du gouvernement sur l’ensemble des points de revendication et plus particulièrement sur la finalisation et l’adoption des textes de gouvernance des universités."
Le SAES dénonce également "le harcèlement fiscal sur les budgets des universités publiques qui arrivent à peine à couvrir les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement le blocage des comptes de l’Université Gaston Berger par les services fiscaux." Et, "demande aux militants de surseoir à toutes les activités pédagogiques et administratives y compris les formations payantes."
Les Assemblées générales (AG) de campus seront convoquées par les coordinations durant la période de débrayage, souligne la note.
PAR Mamadou Ndiaye
DERIVATIFS
Alors que le monde entier célèbre un des leurs, les Sénégalais, eux, s’adonnent à leur jeu favori : la spéculation sur fond de guerre de tranchées derrière des lignes pour le moins fortifiées.
Alors que le monde entier célèbre un des leurs, les Sénégalais, eux, s’adonnent à leur jeu favori : la spéculation sur fond de guerre de tranchées derrière des lignes pour le moins fortifiées. Le Prestigieux Prix Goncourt gagné la semaine dernière par Mohamed Mbougar Sarr avec son ouvrage : « la plus secrète mémoire des hommes » éclipse d’un coup bien des conversations insignifiantes.
A l’international, le livre remporte les suffrages de la critique, les médias l’adoubent et le public se l’arrache dans des librairies très vite assaillies. Du jour au lendemain, le quotidien de ce jeune prodige se transforme : il dort peu, slalome dans Paris pour honorer des rendez-vous et serre de nombreuses mains qui se tendent sur son passage pour le féliciter pour son remarquable travail.
Mais au Sénégal, certains esprits maléfiques trouvent à redire et inondent les réseaux sociaux de balivernes et de bavardages sans consistance comme pour chercher à salir une œuvre déjà au pinacle. Peine perdue. Certains ignoraient jusqu’à son nom. D’autres n’ont lu aucune ligne de ses ouvrages. S’il a été par le passé (récent) primé dans son pays, sa figure n’était pas encore familière.
Un retour au réel nous plonge dans la perplexité d’une société en repli. De ce fait, les Sénégalais n’écoutent plus. Ils entendent. Ils ne jugent pas ils condamnent. Ils déprécient plus qu’ils ne valorisent. S’ils voulaient se projeter et ainsi se débarrasser des avatars d’une vie sans relief, les voilà servis avec cette pluie de distinctions honorant des compatriotes : l’écrivain Boubacar Boris Diop, l’universitaire Souleymane Bachir Diagne, la banquière Gnilane Guèye-Turpin, l’astronome Maram Kaïré ou le footballeur Sadio Mané.
Un dénominateur commun à ceux-ci : c’est de l’extérieur que vient la consécration ! Ce fait passerait pour anecdotique si leur mérite se circonscrivait à leur propre personne. Au contraire. Les succès remportés rejaillissent sur le pays désormais repérable sur la carte mondiale grâce justement aux performances de ses fils respectés et enviés.
De fait, le Sénégal revient de loin. Il s’est illustré par une démocratie solide mais bruyante. Son climat social alterne, par vagues répétitives, le chaud et le froid. Tandis que la pandémie du Covid-19 a douché l’élan de reprise amorcé puis qui replonge fâcheusement dans une courbe récessive. Le pessimisme ambiant avait fini par déteindre sur le moral des chefs d’entreprise et des investisseurs potentiels. Ce ciel orageux avait besoin d’éclaircie pour dégager, à l’horizon, une perspective. Un devoir moral devrait nous pousser à un sursaut d’orgueil pour surmonter les egos. Le pays perd de l’énergie dans des débats moribonds.
Pour en revenir au joli succès de Mbougar, il nous révèle le fossé qui nous sépare du mouvement du monde. Il se creuse davantage chez nous avec le constat amer d’une école publique qui se défigure et se délite. Plus grave, elle s’écaille. Et pourtant elle reste le gisement de l’excellence, le socle d’une nation éprouvée certes, mais vaillante pour se ressaisir et se redonner force, foi et supplément d’âme. La lecture abandonnée, se vide de toute substance pour laisser la place à l’arbitraire dans les échanges de propos invérifiables.
Autant le dire à haute et intelligible voix, notre pays manque de cohérence. Il reste vautré sur des certitudes chahutées par la conjoncture. Jadis connecté au monde, Dakar voit d’autres capitales lui disputer des privilèges acquis. Sa position géostratégique n’est plus un avantage comparatif, à fortiori distinctif. Toutefois, sa notoriété demeure intacte.
On applaudit les histoires loufoques et on descend en flamme les œuvres abouties, fruit d’un travail de labeur. On raille le mérite. On pourfend la droiture. Salle comble pour les guignols de la moquerie, vide pour les « têtes d’œuf » en mal d’audience. Un comble, assurément !
Le Goncourt 2021 fera-t-il de l’effet en vue d’inverser la tendance ? Il faut continuer d’y croire. Ce jeune et brillant intellectuel, infatigable, personnifie la rupture qui s’annonce. Pour lui, la société sénégalaise ne doit pas être un lieu de mort mais plutôt de vie et d’envie. Or les perversions auxquelles elle est assujettie rendent possibles les abus.
Seulement lui Mbougar, désabusé, choisit la fiction pour souligner les travers sociaux. Sa narration, par un judicieux choix des mots, jette une scintillante lumière sur nos contradictions, nos immobilismes, nos conservatismes de mauvais aloi mais aussi et surtout nos aveuglements. Mieux, il interroge la société et sans doute cherche-t-il à comprendre les ressorts de ce déficit d’audace et de culot.
A sa façon, il offre, par l’ellipse, des pistes de réflexion devant déboucher sur une réflexion salvatrice au fondement de la rupture qu’invoquent les nouvelles générations exaspérées par des lenteurs destructrices d’énergies. Mbougar Sarr s’écarte des chemins de la facilité. Il privilégie le labeur, première source de mérite. Seul le travail paie. Et c’est bien connu. Dès lors, qu’à-t-on à reprocher à ce garçon authentique dans son être intrinsèque ?
Pour avoir soumis son œuvre à la critique, il est préparé à aborder les récifs et les écueils, à voile et à vapeur, la horde et la houle, la clameur et la fureur mais aussi et surtout à faire face à ceux qui cherchent des dérivatifs. Notre jeune lauréat du Prix Goncourt dont rêvent tous les intellectuels de renom prend de la hauteur et de la distance. Ainsi s’oblige-t-il à l’exemplarité afin de diffuser à une vaste échelle une conduite, un comportement en adéquation avec les exigences d’une époque en quête de sens et d’identité.
Sur ses frêles épaules reposent des espoirs d’une jeunesse africaine impatiente. Une volonté se lit sur son visage. Sa silhouette dégage une timidité feinte mais dès la prise de parole transparaît une brillante mécanique intellectuelle. Il a du répondant. Aidé par sa fraîcheur juvénile, il allie le verbe et la verve pour disséquer les traditions et les racines. Le Sénégal tien-il en lui un héraut ?
Lui l’ancien de Prytanée sait décoder la complexité d’un système dans lequel interagissent des forces contraires aux motivations diverses. Sans prétention aucune, il montre le chemin pour y arriver. Un chemin plein d’embûches. Il ne le sait que trop malgré son jeune âge. Le cumul de malaises expose le Sénégal à une kyrielle de risques de fragilité. L’enfer, c’est nos vies ! Pourrait-on dire. En prendre conscience suggère un besoin de connaissance à assouvir. Or reconstruire les bases revient à donner du poids à l’éducation, facteur déterminant d’une reprise en main du destin.
Le parcours de Mbougar le montre. Il peut devenir une force d’inspiration à défaut d’être celle d’une impulsion. Pourquoi pas les deux d’ailleurs ? Les balises d’orientation se mettent en place.
CAMPUSEN PROLONGE SON DELAI DE FERMETURE
Le délai de l’inscription des nouveaux bacheliers sur la plateforme Campusen, fixé initialement au lundi 8 novembre, est prolongé au jeudi 11 novembre à minuit,
Dakar, 8 nov (APS) – Le délai de l’inscription des nouveaux bacheliers sur la plateforme Campusen, fixé initialement au lundi 8 novembre, est prolongé au jeudi 11 novembre à minuit, annonce un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
‘’L’inscription dans la plateforme Campusen, qui devait être fermée le 8 novembre à 23 h 59 mn, a été prolongée de façon exceptionnelle jusqu’au jeudi 11 novembre 2021 à minuit’’, affirme le communiqué.
Le ministère déclare qu’au-delà de cette date, aucune autre dérogation ne sera accordée aux étudiants.
A ce jour, quelque 60.000 bacheliers se sont déjà inscrits sur la plateforme Campusen, selon le communiqué.
Il estime que cette procédure concerne 68.548 nouveaux étudiants.
‘’Pour valider sa première proposition d’admission, le bachelier devra s’acquitter de ses frais d’inscription, dans la période qui lui sera notifiée’’, ajoute la même source.
Par MADY IBRAHIM KANTÉ
QUE LAISSE LA FRANCE AU MALI ?
Le contingent actuel sera toutefois réduit, passant de 5,100 soldats français à environ 3,000. Adejuwon Soyinka a demandé à Mady Ibrahim Kanté d'expliquer l'importance des ces changements
La France a commencé à retirer ses troupes du nord du Mali dans le cadre de la réorganisation de ses forces anti-insurrectionnelles, déployées dans la région du Sahel au titre de l'opération Barkhane. Les bases de l'armée française à Kidal, à Tessalit et à Tombouctou seront fermées d'ici la fin de l'année et remises à l'armée malienne, mais le soutien aérien sera maintenu. Le contingent actuel sera toutefois réduit, passant de 5,100 soldats français à environ 3,000. Adejuwon Soyinka a demandé à Mady Ibrahim Kanté d'expliquer l'importance des ces changements.
QU'EST-CE QUI A CHANGE DEPUIS LA PREMIERE INTERVENTION DE LA FRANCE EN 2013 ?
La France est intervenue au Mali en 2013, « suite à la demande » du gouvernement de transition du président Dioncounda Traoré de l’aider à combattre le terrorisme. Le président français alors en exercice, François Hollande, avait déclaré que l'objectif de l'intervention était de « lutter contre le terrorisme ». L'intention déclarée était de déployer des troupes françaises au Mali aux côtés de l'armée malienne pour empêcher les forces islamistes d'aller vers le sud. On pourrait, cependant, faire valoir que l'objectif stratégique de l'intervention était d’assurer la protection de la sécurité et des intérêts économiques français dans la région du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest. Au départ, l’intérieur du Mali était le centre d’intérêt, mais la réalité a montré que le terrorisme est un phénomène transfrontalier. En fait, le but de l’intervention de la France était de parvenir à inverser l'effet domino qui lui permettrait de faire face aux groupes terroristes de la région et de s'imposer à nouveau au Sahel. Mais il y a peu de résultats manifestes ou effectifs sur le terrain après huit ans de guerre au Mali. En outre, l'opinion publique a commencé à voir les choses autrement au fur et à mesure que les Maliens et l'autorité de transition du pays ont vu la situation sécuritaire du pays se dégrader de jour en jour. Alors que l'intervention française était censée aider le Mali dans sa lutte contre le terrorisme, la crise dans la région s'est transformée en conflit ethnique interne. Dans la région de Mopti, des conflits opposent les Peuls aux Dogons et les Bambaras aux Peuls.
À Tombouctou et à Gao, il y a des conflits entre les Touaregs et les Arabes, d'une part, et entre les Touaregs et les Songhaïs, d'autre part. Selon un récent rapport de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), les forces françaises sont confrontées à de nombreux défis en matière de protection des civils. La France est, par ailleurs, accusée par de nombreux Maliens, de protéger et de soutenir des groupes armés séparatistes à Kidal, une des régions désertiques du nord. Il est donc clair qu’elle a perdu le soutien du gouvernement malien, qui a accusé Paris de former les terroristes responsables de l'instigation et de l'exacerbation de l'ethnicisme dans le pays. En outre, devant le mécontentement exprimé par la population face à la présence des forces françaises au Mali, la France n'a eu d'autre choix que de réduire ses effectifs militaires.
LA FRANCE LAISSE-T-ELLE LE MALI EN MEILLEUR ETAT ?
Il faut d’abord savoir que le Mali a des liens historiques forts avec la France puisqu'il s'agit d'une ancienne colonie française. Dans l’ensemble de la région du Sahel, la France reste la première puissance occidentale. Mais la plupart des Maliens ont commencé à douter de la sincérité de cette dernière, et cette méfiance n'a eu de cesse de gagner du terrain. L'autre fait nouveau est l'intérêt grandissant de la Russie pour la région. Si toutes les troupes françaises devaient s’en aller demain, les forces russes – sous l'égide du groupe Wagner – seraient prêtes à combler le vide, la Russie ayant la capacité de le faire. La Russie en a la capacité et a démontré récemment en République centrafricaine sa capacité de faire face à l'une des plus graves menaces de ce pays. De plus, l'opinion publique malienne est favorable à l'arrivée des Russes.
QUEL AVENIR POUR LE MALI ?
Abandonnée par ses anciens alliés, l'armée malienne est désormais sur le terrain sans drones militaires français ni soutien logistique américain. À cela s'ajoute la situation politique précaire du pays, avec un changement de gouvernement à la suite du coup d'État en fin mai. Un mois plus tard, le 20 juillet, le nouveau président du gouvernement de transition, le colonel Assimi Goïta, était la cible d'une tentative d'assassinat à la Grande Mosquée de Bamako. Deux scénarios sont alors possibles : Le premier serait que le Mali signe un nouvel accord de coopération avec puissances mondiales, comme par exemple la Russie et son groupe Wagner. Aux yeux de certains Maliens et du gouvernement, ce sont les mieux placés pour gérer la situation. Quant au second scénario, il consistera à entreprendre des négociations avec les djihadistes, une démarche purement et simplement rejetée par la France. Je pense, toutefois, que le gouvernement malien privilégiera les négociations avec les deux terroristes maliens Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa, avec lesquels ils pourraient alors mener une bataille commune contre l'État islamique et les groupes terroristes non maliens dans le pays. Mais, la France n'a pas quitté la région et par extension le Mali. Elle maintiendra sa présence par le biais de l'Alliance pour le Sahel, qui a été lancée en 2017 par la France, l'Allemagne et l'Union européenne. Elle travaille en étroite collaboration avec le G5 Sahel mis en place par le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger dans le cadre d'actions conjointes pour lutter contre le crime organisé et le terrorisme.
La stabilité n'est cependant pas pour demain. Un récent rapport sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) fait état de sérieux défis à relever pour ce pays et indique : Dans une situation de plus en plus difficile sur le plan de la sécurité, des moyens aériens additionnels sont de toute urgence nécessaires pour permettre à la Mission de continuer à assurer la bonne mise en œuvre de son mandat.
MADY IBRAHIM KANTÉ
LECTURER, UNIVERSITÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES DE BAMAKO
KAOLACK, NOUVEAU COACH, NOUVEAU DEFI POUR L'ASC SALOUM
L’ASC Saloum veut retrouver l’élite du football sénégalais. Selon le président du club fanion de la région de Kaolack, qui évolue en National 1, l’ambition est de retrouver la Ligue 2 ‘’d’ici les deux prochaines saisons’’.
L’ASC Saloum veut retrouver l’élite du football sénégalais. Selon le président du club fanion de la région de Kaolack, qui évolue en National 1, l’ambition est de retrouver la Ligue 2 ‘’d’ici les deux prochaines saisons’’. Pour cela, les dirigeants du club ont misé sur Moustapha Seck pour les deux prochaines années. ‘’Il y a un mois, on a organisé des élections à Kaolack. Dans le consensus, j’ai été élu président de l’ASC Saloum. C’est pour avoir de la qualité sur le banc raison pour laquelle j’ai choisi Moustapha’’, a indiqué Fallou Kébé, samedi dernier.
Pour sa part, l’ancien sélectionneur national de l’équipe locale du Sénégal n’a pas caché son plaisir de retrouver le club de ses débuts. ‘’Je connais Kaolack où je passais mes vacances durant ma jeunesse. L’ASC Saloum est mon premier club, parce que j’y étais entraineur en même temps directeur technique régional de Kaolack, entre 2004 et 2009’’, a confié Moustapha Seck. Après des discussions qui ont duré ‘’un mois’’, le technicien est assuré d’obtenir les garanties lui permettant d’atteindre la mission qui lui est assignée. ‘’On a discuté sur des points essentiels. Il a fait savoir au président de la section de football que le choix des joueurs est du ressort exclusif du staff technique’’. Le nouveau coach de l’ASC Saloum est convaincu que l’organisation autour du club doit être la condition sine qua non pour réussir ce projet. ‘’Il y a l’organisation du club. Si nous voulons que le football de Kaolack aille de l’avant avec l’ASC Saloum comme locomotive, il va falloir que les autres clubs acceptent de travailler en synergie pour que Kaolack, qui a toujours servi des joueurs dans les élections nationales, retrouve son lustre d’antan’’.
Par ailleurs, l’entraineur estime que le travail doit être collégial. ‘’C’est aussi un travail de groupe. Il y a de l’expertise à Kaolack, si nous parvenons à fédérer la population de kaolackoise, cela va porter ses fruits.’’ C’est dans ce sens que le président de l’ASC Saloum a invité tous les Kaolackois ‘’à venir soutenir leur club’’.
Le nouvel entraineur de l’ASC Saloum ne manque pas d’ambition. ‘’Nous avons signé deux ans et l’objectif est très clair : faire tout pour que Kaolack retrouve le football d’élite, la Ligue professionnelle. C’est sur deux ans, mais si on peut le faire à mi-chemin, ce serait une très bonne chose’’.
Moustapha Seck est connu pour son succès dans la promotion des équipes dans l’élite du football. Il a réussi le pari avec Niary Tally, en 2009, puis avec Guédiawaye FC, en 2014. Trois ans après, il est parvenu à hisser Teungueth FC en Ligue 1. Sous sa conduite, le champion du Sénégal en titre est passé du National 1 à la Ligue 1 en deux saisons. Sa dernière prouesse est la montée du National 1 à la Ligue 2 d’Oslo FA, la saison dernière.
Il va tenter de confirmer son surnom de ‘’spécialiste des montées’’ avec son nouveau club. L’ASC Saloum a joué en 1re division entre 2004 et 2010. A la fin de la saison 2009-2010, le club kaolackois a été relégué en Ligue 2 où il a évolué jusqu’en 2015. Depuis six ans, l’équipe du Saloum évolue en National 1, dans le championnat amateur.