Pour avoir les résultats escomptés, la grande coalition de l’opposition devra fédérer tous les partis politiques de l’opposition et non les diviser parce que cela risque de les affaiblir. Tel est l’avis de Cheikh Tidiane Dieye, président de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg qui invite les initiateurs de ce projet à s’ouvrir aux autres et à accepter leur main tendue.
L’union faitla force ! Cela, l’opposition sénégalaise l’a bien compris. D’où son ambition de mettre sur pied une grande coalition qui va regrouper le maximum de partis afin de faire face à Macky Sall lors des prochaines élections locales et législatives. Mais pour que ce projet ne soit pas tué dans l’œuf, «l’opposition doit travailler à fédérer les partis plutôt que les affaiblir». C’est le recommandation faite par les membres de la plateforme Avenir Senegaal BiNu Begg.
Dans un communiqué parvenu hier à «L’As », Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades invitent les acteurs à une synergie d’actions et pensent que les « discussions et concertations menées ces derniers mois au sein de l’opposition sont en train de mener à la constitution de cette grande coalition».
Cette coalition devrait réunir, selon eux, tous les partis politiques et mouvements citoyens soucieux de créer les conditions d’un véritable changement dans le pays à travers une éclatante victoire aux élections locales de janvier 2022, qui présagerait d’une seconde victoire aux élections législatives de la même année. Dès lors, ils s’engagent à faire leur le combat pour la mise en place de cette grande coalition. «La plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg ne ménagera aucun effort pour que cette grande coalition de l’opposition voie le jour et qu’elle transcende les clivages politico idéologiques ou les intérêts personnels ou partisans», promettent-ils.
En outre, conscients que les discussions devant mener à la création de la grande coalition peuvent ne pas être faciles, eu égard aux ambitions pouvant être manifestées par les uns et les autres, Cheikh Tidiane Dieye et ses amis invitent toutefois l’opposition à ne pas perdre de vue le fait que quelles que soient la pertinence des objectifs politiques ou la légitimité des ambitions personnelles, «elles ne devraient jamais servir de raison pour tuer dans l’œuf un projet susceptible d’être un moyen de libération pour le Sénégal. D’autant que les discussions peuvent laisser apparaitre des prétentions, quelquefois démesurées et politiquement inappropriées chez certains, pouvant être sources de malentendus et de frustrations chez d’autres. Alors que les enjeux de l’heure imposent à tous de faire preuve d’humilité, de mesure et de responsabilité afin de dépasser les contradictions mineures pour ne se concentrer que sur l’essentiel, c’est à dire le Sénégal».
Dans le même sillage, les membres de Sénégal Avenir Bi Nu Begg déclarent que la forte aspiration du peuple sénégalais au changement doit obliger l’opposition à s’unir autour d’objectifs communs, d’un projet politique partagé et à mutualiser ses moyens et ressources pour offrir au peuple la victoire qu’il attend depuis bien longtemps et qu’il sait maintenant à portée de main. «Les valeurs partagées, les objectifs et les modalités d’action qui sous-tendent la coalition doivent faire l’objet d’une charte élaborée et adoptée d’une manière inclusive et consensuelle. En ce sens la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg demande à tous les partis et mouvements qui discutent pour la mise sur pied de la dite coalition de s’ouvrir aux autres ou d’accepter leur main tendue pour fédérer et renforcer plutôt que de diviser et affaiblir l’opposition», plaident Dr Cheikh Tidiane Dièye et Cie.
Face à la troisième vague réputée plus contagieuse que les précédentes, les néphrologues font le plaidoyer à l’endroit du ministère de la Santé et de l’action sociale pour l’inoculation de la troisième dose de vaccin aux personnes souffrant d’insuffisance rénale. Face à leur état sanitaire précaire, Pr El Hadj Fary Ka chef de service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec a déclaré qu’elles sont dans une situation immuno-déprimante. Toutefois, il a avancé que le taux de positivité tourne autour de 12% et la mortalité est de 10%. Ce qui est à son avis très important. Toutefois, il a déclaré hier, vendredi 20 août lors du point de presse journalière sur la situation du coronavirus au Sénégal que l’espoir est permis avec la vaccination qui est bien tolérée chez ses sujets.
L a forme grave est l’évidence chez les personnes porteuses de maladies rénales chroniques en général et chez les hémodialysés de manière particulière en cas de Covid. Selon le professeur El Hadj Fary Ka, pendant la première vague, 345 patients hémodialysés chroniques entre Dakar, Ziguinchor et Thiès ont été recensés. 109 parmi eux ont eu des tests Pcr et 11 voire 12% avaient développé la forme Covid 19. « Donc vous voyez, c’est extrêmement important le taux de positivité qui est autour de 12% » a-t-il déduit.
Pour le spécialiste, les patients étaient le plus souvent âgés et surtout avaient d’autres comorbidités comme le diabète ou l’hypertension. Ce qui l’amène à dire : « par ailleurs, les malades atteints d’insuffisance rénale chronique peuvent faire une Covid grave mais qui induit également une insuffisance rénale aigue chez les patients qui n’avaient aucune atteinte rénale au préalable ». Et de poursuivre : « le patient est doublement impacté par la Covid 19, soit il avait une insuffisance rénale chronique et avec la Covid 19, le patient fait une forme grave, hospitalisé en réanimation et le taux de mortalité est élevé ou bien il fait une forme grave de Covid hospitalisé en réa et là il peut développer une insuffisance rénale aigue qui est un facteur de surmortalité ».
PRESENTATION DE LA MALADIE CHEZ LES INSUFFISANTS RENAUX
Le coronavirus se présente chez les personnes porteuses d’insuffisance rénale par une baisse de l’immunité. Selon le professeur Ka, ces malades présentent malheureusement en plus de l’insuffisance rénale des comorbidités telles que l’hypertension artérielle, le diabète, les pathologies cardiovasculaires entre autres. Un risque accru qui s’explique d’une part par une baisse de l’immunité. « Quand on a une insuffisance rénale chronique, on a une baisse de l’immunité qui est très importante et en plus, ce risque est amplifié par le traitement qui est prescrit chez ces malades qui suivent un traitement souvent immuno suppresseur. Donc, ils ont un double risque de baisse de l’immunité, d’avoir l’insuffisance rénale en elle-même qui est un facteur de baisse de l’immunité et les médicaments pour traiter cette insuffisance rénale » a-t-il fait comprendre.
UN TAUX DE MORTALITE DE 10%
La plupart des insuffisants rénaux sont pris en charge dans les centres de dialyse. Selon le professeur Ka de l’hôpital Aristide Le Dantec, « on ne pouvait pas amener les dialysés dans les centres de traitement comme les autres malades. Une unité spéciale a été construite dans ce sens et c’est ainsi qu’au 14 août 2021, 417 séances d’hémodialyse ont été réalisées dans ladite unité pour 90 patients parmi lesquels malheureusement nous avons eu à déplorer 21 décès ». Un taux de mortalité élevé selon le néphrologue : « nous avons un taux de mortalité autour de 10%, c’est énorme. Parmi ces décès, 10 avaient une insuffisance aigue, des patients qui ont eu une forme grave Covid qui ont ensuite développé une insuffisance rénale aigue et qui sont décédés. Les 11 autres, c’était des patients suivis pour insuffisance rénale chronique et qui ont fait une forme grave Covid et qui sont décédés ».
CONDUITE A TENIR
Au vu de tous ces données, il est important que les patients en insuffisance rénale chronique, qu’ils soient en pré-dialyse, qu’ils soient dialysés et de même que les transplantés respectent scrupuleusement les mesures de prévention indiquées comme le lavage fréquent des mains, l’utilisation du gel hydro alcoolique ainsi que le port de masque. Cette recommandation est du professeur Ka. Et d’ajouter : « il y a aussi l’utilisation de ses propres effets. Ne pas les échanger, ne pas s’asseoir sur les autres lits des malades, éviter la promiscuité dans les centres de dialyse ainsi que de poursuivre le traitement médical ».
EVITER L’AUTOMEDICATION
Pour le professeur Ka, il ne faut pas changer de traitement sans l’avis de votre médecin et lui signaler tout symptôme car les malades qui sont immuno-déprimés font des symptômes à bas bruit et malheureusement ils sont reçus lorsque les symptômes sont très graves. « Nous avons constaté un retard de diagnostic dû au fait que le malade ne se signale pas trop tôt. Il faut éviter l’auto-stigmatisation, refuser la stigmatisation des autres. Parce que la Covid-19 n’est pas une maladie honteuse, c’est une maladie infectieuse comme toutes les autres » a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «nous les exhortons à chaque fois qu’ils s’aperçoivent d’un changement tel qu’il soit, de se signaler au niveau de leur médecin ».
VACCINATION TOLEREE
La vaccination contre le coronavirus est bien tolérée chez les personnes qui sont hémodialysées comme transplantées. Selon le professeur Ka : « nous sommes bien placés pour le dire parce que sur 516 patients chroniques hémodialysés à Dakar, au moins les 347 soit 70% ont déjà bénéficié au moins d’une dose de vaccination. Et parmi ces 347 déjà vaccinés, nous n’avons noté aucun effet secondaire grave. Aucun, tout au plus, nous avons noté un syndrome goulipard. Vraiment, la vaccination est très bien tolérée ». Par contre, pour plus de sécurité aux malades du rein, le spécialiste a fait une suggestion pour une troisième dose de vaccin. «Quand on est immuno-déprimé, on a une réponse vaccinale qui est moindre par rapport à la population générale », relève-t-il.
VIDEO
DES RIMES ET DES RYTHMES EN WOLOF COMME IL EN FAUT
S’il y a une réelle politique de promotion et d’appropriation des langues nationales au Sénégal, voici une bonne ressource qui peut accélérer le processus et même pour rendre la tache moins ardue. Il s’agit du jeune slameur Maïssa Mara.
S’il y a une réelle politique de promotion et d’appropriation des langues nationales au Sénégal, voici une bonne ressource qui peut accélérer le processus et même pour rendre la tache moins ardue. Il s’agit du jeune slameur Maïssa Mara. Le jeune artiste a été champion 2020 du concours de slam. Maissa Mara est aussi auteur d'un recueil de poème écrit toujours en wolof. Invité il a quelques moins sur la RTS, il avait offert ce spectacle. Revoir la vidéo
MATAM, LA GUERRE FAIT RAGE À L’APR
L'enrôlement des primo-votants pour l'obtention de cette pièce, se traduit au niveau des commissions d’inscription par un réel parcours du combattant. Surtout dans la commune de Nabadji Civol, précisément au niveau de Boinadji
Rétention dans la distribution des certificats de résidence, omission ou transfert supposé d’électeurs : la guerre fait déjà rage au sein de l’Alliance pour la République, dans les communes de Matam, Ourossogui, Nabadji Civol et Thilogne, où certains responsables politiques accusent, à tort ou à raison, des maires de fraudes dans ce processus d’inscription sur les listes électorales. Du coup, sont réveillés les vieux démons des luttes de préséance entre les dinosaures de l’APR ravivant ainsi les tensions entre les frères du même parti.
Ouverte du 31 juillet au 14 septembre, la révision exceptionnelle des listes électorales exige à tout citoyen la carte nationale d’identité Cedeao pour en faire partie. Malheureusement l'enrôlement des primo-votants pour l'obtention de cette pièce, se traduit au niveau des commissions d’inscription par un réel parcours du combattant. Surtout dans la commune de Nabadji Civol, précisément au niveau de Boinadji, où des centaines de jeunes qui se sont déplacés conformément au calendrier établi, n’ont pas pu être enrôlés ...
Pas seulement à cause du séjour de la commission qui ne devait durer qu’une journée, si l’on sait qu’en plus de l’étroitesse du délai imparti, les nombreux demandeurs ont eu de sérieuses difficultés pour obtenir un certificat de résidence. Une situation qui a été à l’origine de vives complaintes en provenance de la grande foule amassée sur les lieux depuis les premières heures de la matinée. Des voix qui ont jugé cette situation « inadmissible et anormale », ont pointé un doigt accusateur vers l’édile de la ville l’accusant de jouer à la rétention et à un « tong tong politique » pour servir ses intérêts. Affirmant à cet effet, que « cinq (05) jours étaient prévus au niveau du chef-lieu de la commune qui est Nabadji, mais qu’à la place le calendrier qui a été publié n’a pas beaucoup pris en compte les éventuelles difficultés de déplacement des citoyens ». Ce que les partisans d’Abdoulaye Sally Sall réfutent en parlant « d’une manipulation d’adversaires politiques ».
OUROSSOGUI : DISTRIBUTION RETIVE DES CERTIFICATS DE RESIDENCE
L’obtention d’un certificat de résidence fait aussi l’objet d’une vive polémique dans la commune de Ourossogui dirigée par le maire Moussa Bocar Thiam dont l’un des adversaires du même parti, en l’occurrence, Samba Alassane Thiam, secrétaire général de l’Artp, dénonce « les pratiques anti-démocratiques portant sur une rétention de certificats administratifs ». Le secrétaire général de l’Artp, qui était jusqu’ici inscrit sur la liste des Sénégalais de l’extérieur, est devenu un électeur dans son fief et même un candidat en dirigeant un mouvement nommé « Grand Sogui ». Ce challenger du maire sortant qui décrit une non transparence dans la délivrance des certificats de résidence pour les inscriptions sur les listes électorales, de révision dans les listes électorales, a dans un passé tout récent, dit « avoir constaté qu’ au niveau de la région, la totalité des maires ont mis en place des procédures anormalement complexes de délivrance des certificats de résidence et dans la région, il faut souligner qu’il n’y a pas d’opposition, nous sommes tous des militants de son excellence le président Macky Sall». Histoire d’inviter les maires sortants à plus de retenue non sans jeter des piques. « Je dis donc aux maires sortants qui sont en détresse, qui ont peur d’être battus et qui posent des actes qui risquent de nous être fatals, Il faut qu’ils sachent que si nous perdons une localité, nous allons enchainer les défaites aux législatives et à la présidentielle et cela, nous n’allons pas l’accepter, surtout ici à Ourossogui.
Le message est donc très clair (…) » a-t-il ajouté. Avant de révéler « qu’il y aura une assemblée générale qu’un commissaire politique viendra superviser, accompagné du mandataire départemental et chaque localité se déterminera pour avoir un consensus, et si le consensus n’est pas obtenu, c’est le président de la République qui va trancher sur la base des informations claires et nettes dont il dispose pour chaque localité. Donc le message que nous lançons, est un message de paix, et nous exhortons nos camarades de se mettre au travail».
MATAM, TRANSFERT SUPPOSE D’ELECTEURS
Au fur et à mesure que se déroulent les opérations d’inscription sur les listes électorales, les controverses se multiplient au sein de la famille apériste. Dans la commune de Matam, (dirigée par le député maire Mamadou Mory Diaw) les frères du même parti sont déjà dans une rude bataille de préséance qui a conduit à la naissance d’un regroupement des deux principaux adversaires de l’édile de la ville. Souleymane Barka Ba et Dickel Nguébane se sont en effet « coalisés », pour décrier « les agissements peu orthodoxes du maire qui faussent le jeu démocratique». « Ce que le maire de Matam est en train de faire s’apparente à du forcing qui ne pourrait être accepté car en tant que premier magistrat de la ville, il délivre des certificats de résidence en masse aux gens qui lui sont favorables sans leur présence physique.
Pour les autres militants qui ne lui sont pas dévolus, c’est la croix et la bannière car au-delà de la présence physique il est exigé la présence de témoins », a informé dans un point de presse Souleymane Barka Ba. Avant d’ajouter que « des étrangers qui ne résident pas dans la commune de Matam, en l’occurrence des maures, qui n’ont pas la nationalité sénégalaise, auxquels on délivrera peut-être des extraits de naissance, ont été identifiés au niveau de la commission ». Une fraude et du vol, qui ne milite en faveur de la démocratie, s’empresse de déclarer Dickel Nguébane qui accuse le maire d’instrumentaliser les certificats de résidence pour empêcher certains électeurs d’en disposer en vue de leur inscription sur les listes électorales. « Etant républicains, nous préférons au préalable attirer l’attention de l’autorité car il faut que l’administration prenne ses responsabilités pour un respect de l’orthodoxie administrative, en délivrant l’acte demandé par le citoyen dès que ce dernier satisfait aux conditions d’obtention prévues par les lois et règlements», a-t-il noté. Du côté de la cellule de communication du maire, on juge que « ces allégations sont non fondées et que le processus de délivrance des certificats de résidence se poursuit normalement ».
THILOGNE : DES LOCALITES QUI NE FONT PAS PARTIE DU PERIMETRE COMMUNAL
Dans la commune de Thilogne, le maire Youssouph Dia plus connu sous le nom de Sidi Kawori Dia est aussi accusé de construire des mécanismes irréguliers qui ne favoriseraient pas une bonne équité autour des inscriptions. Dans ce fief du Bosséa, les revendications viennent des partisans de Mamadou Elimane Kane qui dénoncent des irrégularités suite au communiqué du maire de la ville. « Informant la population de l’arrivée de la commission de révision sur les listes électorales, nous avons décelé trois failles dans le communiqué du maire », a déclaré Mouhamadou El Makhtar Ball, le porte-parole du mouvement. De son avis, l’inscription dans la commune de Thilogne des populations, des localités de Ndioumyel et de Taabé qui ne font pas partie du périmètre communal de Thilogne, « favorise un transfert d’électeurs massif de la commune de Dabia à Thilogne ».
Les griefs des partisans de Mamadou Elimane Kane portent aussi sur le fait que « les quartiers de Darou Salam nord et sud et Sara plateau ont été volontairement omis dans le calendrier du maire et que l’inscription sur les listes se fait selon l’ordre d’arrivée des quartiers, au détriment de l’ordre d’arrivée des citoyens, comme cela se fait partout au Sénégal». « Nous estimons que le maire est soutenu par les autorités administratives qui invoquent des raisons de proximité pour inscrire les habitants de Ndioumyel et de Taabé, alors que les électeurs de Barga qui sont beaucoup plus proches de Thilogne, s’inscrivent à Dabia. Nous prenons donc à témoin l’opinion publique nationale et internationale face à ces nombreux manquements des autorités qui semblent soutenir un holdup électoral », déclare le porte-parole.
Interpellé sur ces accusations, le camp du maire qui a réagi à travers son chargé de communication, Mamadou Dieng, n’a pas tardé d’apporter la réplique. « Il est vrai qu’administrativement, Ndioumyel et Taabé font partie de Dabia, mais historiquement ils sont liés à la commune de Thilogne et cela date du temps de notre père Elimane Amar Kane, ancien maire de la commune. A cette époque, une frange de la population de ces deux localités votait à Thilogne. Et nous avons une conseillère originaire de Taabé qui siège au sein du conseil municipal de Thilogne, en l’occurrence Salamata Diop».
DIVERGENCES AUTOUR DU MONTANT DE LA CAUTION AUX LOCALES
La rencontre des acteurs politiques convoquée par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique pour échanger sur le montant de la caution pour les élections locales et départementales du 23 janvier prochain s’est soldée par un échec
Réunis autour du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique hier, vendredi 20 août 2021, les acteurs politiques n’ont pas pu s’entendre sur le montant de la caution pour les prochaines élections locales et départementales du 23 janvier prochain. Les représentants des différents pôles (majorité, opposition et les non-alignés) ont campé sur les montants proposés lors du dialogue politique.
La rencontre des acteurs politiques convoquée par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique pour échanger sur le montant de la caution pour les élections locales et départementales du 23 janvier prochain s’est soldée par un échec. Les représentants des différents pôles qui avaient déjà étalé leurs divergences sur cette question du montant de la caution lors du dialogue politique au sein de la commission cellulaire n’ont pas varié dans leur position.
Conduite par l’ancien ministre, Benoît Sambou, la délégation du pôle de la majorité a remis sur la table ses vingt millions pour chaque type d’élection proposés lors du dialogue politique pour, dit-elle, «éviter la floraison de candidatures» pouvant rendre difficile l’organisation de ces prochaines élections. « La position de la majorité a été constante. Lors du dialogue, nous avions rappelé que lors des élections locales de 2014, il y avait une flopée de listes à travers le pays, ce qui avait rendu difficile l’organisation des élections. Alors que ces élections ne concernaient que les partis politiques.
En 2016, nous nous sommes dotés d’une nouvelle Constitution qui ouvre la voie aux indépendants et la libre participation à toute forme d’élections, notamment les élections locales. Et si nous ne prenons pas garde, nous allons nous retrouver avec des centaines de milliers de listes qui feront courir le risque à notre pays, de connaître des élections très mal organisées ou encore un système électoral décrédibilisé », a expliqué Benoît Sambou, le chef de file du pôle de la majorité.
Du côté de l’opposition, cette proposition de la majorité présidentielle est cependant perçue comme « un prétexte pour remettre en cause la liberté de candidature ». «Nous avons proposé dix millions à raison de cinq millions pour chaque type d’élection. Il est important de rappeler que cette proposition entre en droite ligne avec la recommandation faite par les experts évaluateurs sur la question de la caution. Ensuite, nous devons éviter que le montant de la caution ne puisse pas être un prétexte, une occasion que le pouvoir en place va utiliser pour remettre en cause la liberté de candidature », a martelé le porte-parole du jour du pôle de l’opposition Aldiouma Sow, par ailleurs chargé des élections de Pastef/Les Patriotes.
Et d’ajouter que les « experts évaluateurs avaient dit que la caution doit être fixée à un montant raisonnable de sorte qu’elle ne remette pas en cause la liberté de candidature. Parce que l’enjeu aujourd’hui, c’est de préserver la liberté de candidature. Mais au-delà, puisqu’il s’agit d’élections locales, il s’agit surtout de préserver le mouvement associatif local sans lequel ce second pilier de la décentralisation, à savoir la participation perd tout son sens. C’est pourquoi nous avons rappelé au ministre de l’Intérieur qu’il n’est pas en état de pouvoir discrétionnaire parce que son esprit doit le lier avec l’histoire ».
Parti prenant à cette rencontre, le coordonnateur du Pôle des Non-alignés, Déthié Faye, rejetant lui aussi les vingt millions proposés par la majorité, accuse Benoît Sambou et ses camarades de chercher à créer une diversion à travers leur proposition « pour laisser une large marge de manœuvre au ministre de l’Intérieur ». «On ne peut pas pour l’élection présidentielle demander une caution de vingt-cinq millions, demander une caution de quinze millions pour les législatives et maintenant pour les élections territoriales demander quarante millions, cela n’a pas de sens», a-t-il fustigé.
Face à ce désaccord, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome a désormais entre ses mains pleins pouvoirs de fixer après concertation avec le président de la République, le montant exact que chaque liste de parti ou coalition devra débourser pour pouvoir prendre part à ces prochaines joutes électorales.
LE SELS OPPOSE SON VETO AU PROJET DE DOTATION DES ÉCOLES EN TENUES SCOLAIRES
Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal considère que c’est moins en termes de pertinence, que de cohérence, d’opportunités mais surtout de priorités qu’il faut analyser le débat
Suite à la décision du Président de la République «de doter les écoles de tenues scolaires à compter de la rentrée 2021/2022 », le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) est monté au créneau hier, pour fustiger ledit projet à cause du fait qu’il « pose le problème d’opportunités et de priorités dans le système éducatif ». Et ce, « bien que socialement et pédagogiquement compréhensible ».
Dans le communiqué transmis à notre rédaction, le SELS « considère que c’est moins en termes de pertinence, que de cohérence, d’opportunités mais surtout de priorités qu’il faut analyser le débat ».
Pour les membres dudit syndicat, malgré le fait que l’Etat ait investi « environ 946 milliards soit 26% de son budget dans l’éducation », les priorités se situent ailleurs que dans la confection des tenues scolaires. Car, rappellent-ils, « le gouvernement du Sénégal peine à relever les défis des recommandations des Assises de l’éducation et la formation ou encore un passif social reste à ce jour très lourd avec beaucoup de revendications syndicales et d’accords signés non respectés ».
Il s’y ajoute « le programme zéro abris provisoires, le recrutement conséquent d’enseignants bien formés, la dotation en nombre suffisant de tables bancs et de manuels scolaires pour combler les déficits , le dégel des prêts DMC, le paiement des rappels de validation, d’intégration, de reclassement et d’avancement, la révision des textes portant sur le statut des enseignants non fonctionnaires, la difficulté d’accès à l’eau que connaissent les écoles en ces moments de pandémie, la démotivation progressive du personnel, la recrudescence de la violence en milieu scolaire, la rupture du dialogue … »
Par ailleurs, le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) appelle l’Etat « à ouvrir d’abord des concertations et des consultations avec les différents acteurs pour mieux cerner ces problèmes qui plombent le système éducatif depuis des années et agir en tenant compte des priorités ».
Tout en souhaitant une issue heureuse pour le bien-être de l’école sénégalaise, le SELS « prévoit d’organiser la riposte avec les autres organisations syndicales » si ses revendications ne sont pas prises en compte.
MEISSA BABOU, ECONOMISTE SUR LA PERSISTANCE DE HAUSSE DES PRIX DES DENREES
La contraction des prix des denrées de première nécessité est liée aux facteurs exogènes et endogènes
La contraction des prix des denrées de première nécessité est liée aux facteurs exogènes et endogènes, fait savoir l’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Meissa Babou.
L’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Meissa Babou, interrogé par rapport à la persistance de la hausse des denrées alimentaires, avance des facteurs exogènes et endogènes pour justifier cette persistance.
L’économiste de relever comme facteur exogène la reprise de l’activité économique mondiale. « La reprise de l’activité économique mondiale qui se traduit par le trafic portuaire mondial dense notamment avec les transports des produits pharmaceutiques en rapport avec les besoins de la crise sanitaire a entrainé systématiquement la hausse du prix du baril de pétrole », avance-t-il comme facteur exogène. Et pour le second élément à savoir le facteur endogène, il met en évidence la dépendance alimentaire du pays.
Ainsi, selon lui : « Le second facteur qui justifie cette persistance serait purement lié à notre dépendance en tout. Nous sommes dépendants de tout ». Donc, poursuit-il : « Il est tout à fait compréhensible que pour des raisons liées aux droits portuaires (taxes) que le gouvernement fasse des ajustements pour faire face à ses charges comme le service de la dette qui tourne autour de 90 milliards par jours ». Et tout ceci rajoute-t-il encore « se répercute sur les denrées parce que n’ayant plus les moyens de subventionner des produits comme l’électricité, l’eau, voire enlever des taxes sur certains produits qui jusqu’ici étaient exonérés… ».
Pour éviter que de telles situations se reproduisent, l’économiste préconise le développement et la promotion du consommé local. Il croit dur comme fer qu’aucun pays ne peut prétendre se développer « s’il ne produit, transforme et consomme ses produits locaux ». Aujourd’hui, fait-il savoir encore : « Le gouvernement est dos au mur. Il ne peut rien faire face à cette situation ». Et pour s’en convaincre, il met en exergue le prix de la baguette de pain dont le prix reste maintenu mais qui diminue en poids ».
Pour lui : « Cette politique est mauvaise parce qu’elle fait défaut à la qualité ». Autrement dit, le gouvernement n’a pas de marge de manœuvre par rapport à cette persistance de hausse des prix des denrées de première nécessité.
INONDATIONS : L’ETAT PROMET SOUTIEN ET SOLIDARITÉ AUX VICTIMES
Dakar, 20 août (APS) - Le Chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé, ce vendredi, une réunion d’urgence sur les inondations au cours de laquelle le gouvernement a promis soutien et solidarité aux victimes, annonce la présidence de la République sur sa page Facebook.
Cette rencontre avait pour ‘’ but d’évaluer le dispositif de prévention et de gestion des inondations’’, précise-t-elle.
La présidence de la République signale que ‘’malgré les importants moyens déployés notamment à Keur Massar, des inondations ont été notées à la suite des fortes précipitations enregistrées ces derniers jours’’.
‘’A l’occasion, le gouvernement a réaffirmé sa volonté de renforcer le mécanisme. Aux victimes des inondations, l’Etat va apporter son soutien et sa solidarité’’, souligne-t-elle.
De fortes pluies sont tombées ces derniers jours sur la région de Dakar, entrainant des inondations, en particulier dans plusieurs quartiers de la banlieue. A Diamaguène et à Keur Massar, des jeunes ont par moments barré la route pour demander un soutien des autorités pour évacuer les eaux pluviales qui ont envahi les maisons et les rues.
Trois écoliers mortellement fauchés à Barkeyel
Le tronçon Dakar Kédougou est en passe de devenir un mouroir. En effet, des accidents s’enchainent sur cette route d’une manière inquiétante. Hier c’est dix jeunes écoliers qui ont été fauchés par un bus en provenant de Kédougou pour Dakar. Deux potaches sont morts sur le coup dont le conducteur du tricycle. Un autre a succombé en cours d’évacuation. Les sept(7) autres sont gravement blessés et admis à l’hôpital régionale de Tambacounda. Les jeunes écoliers avait quitté la localité de Boulacounda sis dans la commune de Missira département de Tambacounda pour rendre à Missirah afin de donner un coup de main à leur maitre dans les travaux champêtres. Sur un virage du village de Barkeyel à quelques kilomètres de Missirah, le tricycle qui les transportait a été heurté par un bus de transport en commun. Soulignons que c’est sur ce même tronçon, mercredi dernier, qu’un camion malien a tué 4 personnes qui étaient à bord d’un taxi à hauteur de Kaolack. Et c’est également, sur l’axe Tamba Kédougou qu’est survenu l’accident qui a couté la vie à trois (3) agents du site d’information Leral.Net.
La grande coalition de l’opposition fait grincer des dents…
La mise en place d’une grande coalition de l’opposition n’a pas fait que des heureux. Zappés, certains leaders de l’opposition n’ont pas aimé la posture de Sonko, Khalifa et autres qu’ils considéraient jusque-là comme des camarades. Et ils n’ont pas tardé à manifester leur désolation. Parmi eux, le Président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye qui n’a pas été tendre avec ses anciens amis de l’opposition. A l’en croire, si ce n’est pas de la trahison, c’est certainement de la duperie. Selon l’ancien Premier ministre, l’unité large de l’opposition ne saurait être utile que lorsqu’il faut se défendre contre la justice de Macky Sall. «Trouvons d’autres voies sans renoncer à être de nouveau ensemble, même si l’élégance des anciens se perd», a-t-il indiqué en lançant des piques aux membres de la grande coalition de l’opposition.
PUR se taille Louga et Mbour
Pendant ce temps, les tractations vont bon en train entre les différents leaders qui composent cette task-force prête à en découdre avec Macky Sall et son régime lors des Locales et des Législatives de 2022. Il a été retenu dans les discussions que Pastef assure la zone Sud et que Taxawu Sénégal se charge de Dakar. Aujourd’hui, on en sait un peu plus concernant le Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur). A en croire nos sources, il a été dévolu à la formation des Moustarchidines la région de Louga etles départements de Tivaouane et de Mbour. D’ailleurs, c’est le coordonnateur du Pur, Cheikh Youm qui est pressenti pour diriger le Conseil départemental de Mbour.
Fatick, sous les eaux
Les fortes pluies enregistrées jeudi dernier en début d’après-midi à Fatick ont entraîné plusieurs familles de la commune dans un désarroi total. La quasi-totalité des quartiers de la cité de Mame Mindiss a été envahie par les eaux. C’est à croire que le projet de traitement des eaux pluviales et des eaux usées d’un coût de 11 milliards Fcfa destiné à éradiquer les inondations dans la commune n’a pas porté ses fruits. Le préfet du département, Mamadou Khouma qui s’est rendu sur les lieux, aurait donné des instructions pour que les familles impactées soient vite secourues en attendant que des mesures soient prises.
Des pluies intermittentes sur les régions Ouest du pays
Même si on va vers une baisse d’intensité des fortes averses de ces derniers jours, les vannes resteront ouvertes au moins durant la journée d’aujourd’hui. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) a indiqué hier que du vendredi 20 août au samedi 21 août 2021, des pluies intermittentes se maintiendront sur les régions Ouest du pays au courant de la journée. Sur le reste du territoire, annonce-t-elle, le ciel sera passagèrement nuageux devenant nuageux par endroits avec des risques de pluies faibles. L’Anacim ajoute que la chaleur sera moins ressentie sur la majeure partie du territoire à l’exception des régions Nord et Est où les températures maximales n’excéderont pas les 34°C. Quant aux conditions météorologiques en mer, elles seront stables sur les côtes sénégalaises durant la période de validité.
Deuxième session des «kenkelibas pédagogiques»
L’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) veut innover. Sa cellule pédagogique de la filière «Sciences de l’Éducation» du pôle Lettres, Sciences humaines et de l’Éducation (Lshe) tient désormais chaque mois des sessions intitulées les «Kenkelibas pédagogiques».Il s’agit de réfléchir et de discuter sur des thématiques liées aux sciences de l’éducation dans ses réalités et perspectives en vue de proposer des solutions aux problèmes contemporains de l´école et de ses acteurs en général. Elles sont ouvertes aux étudiants en Sciences de l’Éducation de l’Uvs ainsi qu’à toute la communauté universitaire du Sénégal. La deuxième édition de la session des «Kenkelibas pédagogiques `» se tiendra le 25 août prochain sous le thème: «Éducation comparée : approches culturelles et perspectives d’études».
Les patriotes contrôlent le processus électoral…
Les Patriotes suivent de très près le processus électoral. Leurs adversaires du régime ne leur inspirent aucune confiance. C’est pourquoi, ils les surveillent comme du lait sur le feu. La preuve, la Coordination départementale de Pastef Fatick s’est rendue hier matin au commissariat de Fatick afin de s’entretenir avec le commissaire sur le nombre insuffisant de Sénégalais autorisés à s’inscrire quotidiennement pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité. Dans une note, ils indiquent que le Commissaire, très disponible, et son équipe les ont bien accueillis et leur ont présenté le matériel dont ils disposent, ainsi que les conditions dans lesquelles ils travaillent. Bien édifiés sur le fait que le problème de l’obtention de la CNI ne dépendait pas d’eux, mais d’un ensemble de raisons relevant exclusivement de l’Etat, ils ont pris note et promettent de publier un communiqué prochainement pour dénoncer la situation et proposer des solutions pour faciliter aux citoyens l’exercice de leur droit le plus fondamental. …
Sensibilisation sur l’inscription dans les listes électorales
A Nioro, les partisans d’Ousmane Sonko ne se sont pas rendus à la police. Mais ils ont plutôt arpenté les rues de la ville pour sensibiliser les populations. Du côté de Dakar, la JPS a enclenché une opération pour inciter via les réseaux sociaux les citoyens à aller s’inscrire sur les listes électorales. L’opération «BINDU JI JOTNA» qui se déroule les 21 et 22 août est ainsi lancée avec comme principal objectif de conscientiser les populations sur le fait que l’inscription est un devoir pour tout citoyen qui ne dispose pas de carte d’électeur et qui a l’âge de voter ou qui voudrait changer de lieu de vote.
Le père des jumelles «surdouées» décline les bourses étrangères pour ses filles
Les deux plus jeunes bachelières de l’histoire du Sénégal, ayant obtenu le précieux sésame à 13 ans, n’iront pas à l’étranger pour poursuivre leurs études. D’après l’Agence France Presse (AFP), leur pater a décliné tout bonnement la bourse d’études qui leur avait été offerte par l’Etat du Sénégal pour rejoindre les classes préparatoires à l’étranger. Selon le papa des jumelles, Demba Diaw, son choix est motivé par le jeune âge de ses filles d’une part, et le syndrome Diary Sow d’autre part. Distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 puis inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis Le-Grand, Diary Sow avait “disparu” dans la nature au début de l’année avant de réapparaître saine et sauve au bout de plusieurs jours. Aujourd’hui, avec le refus de leur père de leur faire rejoindre les prestigieuses écoles occidentales, Aminata et Rama Diaw, 13 ans et déjà bachelières, attendent impatiemment les résultats du concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès (EPT) auquel elles avaient pris part.
Imam Kanté s’interroge sur le fait de sauter des classes
Dans une longue tribune, Imam Ahmadou Makhtar Kanté s’est interrogé sur le fait de sauter des classes. Ce, suite aux prouesses faites par ces deux jumelles précitées et louées par une bonne frange de la population. Mais pour l’imam, ce n’est pas juste que pour un même système scolaire, des parents qui peuvent encadrer leurs enfants ou payer à cette fin puissent faire sauter des classes formelles à ces derniers. Selon lui, pour être cohérent et juste en matière d’opportunités scolaires, comme on s’y attend en République, il faudrait mettre en place un système national de tests où tous les parents peuvent, s’ils le souhaitent, faire tester leurs enfants. Ensuite, souligne-t-il, le personnel enseignant chargé de ces tests déterminera qui peut sauter quelle (s) et combien de classes en restant vigilant sur le risque de marchandisation des tests et de trafic d’influence. Pour ceux qui disent que les cycles prennent trop de temps, il répond en disant qu’il appartient aux pouvoirs publics d’impulser la réflexion en la matière avec les spécialistes et experts et les autres parties prenantes du secteur, notamment les parents d’élèves. Au demeurant, il estime que ce n’est pas au citoyen lambda de faire ou faire sauter des classes formelles à ses enfants qui sont des élèves pour le système scolaire légal. Imam Kanté pense qu’une classe, ce n’est pas seulement des notes, c’est une classe d’âges, des apprentissages délivrés par des enseignants qualifiés selon un programme et des matières bien définies.
Grogne des syndicalistes de la Santé
Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social(SDT3S) sort de sa réserve et rappelle aux autorités sanitaires sa plateforme revendicative. Le Secrétaire général du SDT3S, Cheikh Seck, et ses camarades demandent entre autres l’amélioration d’équipements au niveau des structures sanitaires, l’augmentation de la subvention destinée aux hôpitaux sur la base de critères objectifs, la mise en place d’un mécanisme de contrôle et d’inspection de l’utilisation efficiente et transparente des moyens mis à la disposition des structures et services de santé. Encore, Cheikh Seck et ses camarades demandent aux autorités de revoir le management et la nomination des agents à la tête des structures sanitaires. A ce titre, soulignent-ils, la révision des différents décrets et lois portant réforme hospitalière est une urgence. Les syndicalistes rappellent en outre que des engagements fermes avaient été pris par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat pour leur octroyer des parcelles et que même le site de DAGA KHOLPA avait été proposé aux travailleurs. La non-satisfaction de toutes leurs revendications pousse ainsi la SDTS à vouloir engager le bras de fer avec les autorités pour faire aboutir ses revendications. Cheikh Seck et Cie comptent ainsi mener des actions de contestation et de grève pouvant entraver le bon fonctionnement des services.
Affaire Racine Talla et syndicalistes de la RTS
Ce vendredi 20 août, le Sg du Synpics Bamba Kassé et son camarade de la Cnts Mody Guiro ont eu une longue séance de travail avec le Directeur Général de la Rts, Racine Talla. Selon une note dont «L’As» détient une copie, l’objectif de cette rencontre était de poser le premier jalon d’une reprise sincère honnête et objective des discussions, en vue d’obtenir la finalisation de l’accord d’entreprise. Les parties s’engagent à poursuivre les pourparlers qui n’en sont qu’à la première étape, renseigne le communiqué qui ajoute que cette rencontre entre dans le cadre de la recherche de solutions aux conflits sociaux qui ont cours à la Rts. Le Synpics et la Cnts apprécient cette première étape à l’aune des suivantes qui devraient aboutir à une reprise des négociations entre les mandants des travailleurs et la Direction Générale.