L’indépendance de la justice a été parmi les combats du bureau sortant de l’Union des magistrats sénégalais (Ums). Le changement intervenu à sa présidence le samedi 7 août amène à se poser des questions sur le devenir de cette lutte. Cette nouvelle équipe arrive également à un moment où la justice fait l’objet d’attaques surtout dans les dossiers politiques.
Ousmane Chimère Diouf, un juge à la carrière bien remplie et à l’intégrité chantée par ses pairs selon le Soleil d’hier, lundi 9 août, a pris les rênes du l’Union des magistrats sénégalais (Ums) dans un contexte où la justice est parfois critiquée même à son sein. «Nous traversons une des pires crises de notre histoire. De mémoire, cette justice n’en est jamais aussi attaquée, vilipendée et discréditée que lors de ces évènements malheureux », avait déclaré l’ancien procureur Aliou Ndao lors d’un colloque sur l’indépendance de la justice organisé par le bureau sortant en mars dernier. Il faisait allusion aux manifestations qui avaient fait suite à la convocation du leader du Pastef Ousmane Sonko dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr.
Mieux, Aliou Ndao avait aussi estimé «qu’il y a un réel problème de confiance entre la justice et les justiciables». Et «le fait de nier ce malaise relèverait d’une cécité». Ousmane Chimère Diouf arrive à la tête de l’Ums dans ce contexte d’un contrôle judiciaire d’Ousmane Sonko et du décès du doyen des juges Samba Sall qui avait ce dossier. Comme dans cette affaire du leader du Pastef, la justice sénégalaise est sous le feu des critiques sur des dossiers politiques ou ceux mettant en cause des célébrités. La candidature supposée à un troisième mandat du Président de la République, Macky Sall devra passer par une validation du conseil constitutionnel.
Les deux années de magistère d’Ousmane Chimère Diouf seront donc marquées par un avant-goût de la présidentielle de 2024 avec une forte présence de ses pairs du conseil constitutionnel dans le débat public. Sous la présidence de Souleymane Téliko, après l’affectation du magistrats Ngor Diop, les rapports entre la tutelle et l’Ums n’étaient pas des meilleurs. Jugé par la chambre de discipline du Conseil supérieur de la magistrature, Souleymane Téliko avait écopé d’un blâme.
En plus de cette affaire, ses sorties médiatiques sur le dossier Khalifa Sall, avaient été décriées. Le changement à la présidence de l’Ums intervient après ce malentendu. Souleymane Téliko a rappelé cet incident dans son dernier discours en tant que président de l’Ums samedi dernier. «Ce rappel est juste une invite à prendre l’exacte mesure de ces évènements et du défi qui se profile à l’horizon pour la justice en général et les magistrats en particulier. Nous convenons que nul n’a le monopole de la vérité, l’Ums pas plus qu’une autre entité. C’est, par conséquent, dans la nature des choses qu’un débat de société aussi importante que celui portant sur la Justice, donne lieu à des divergences de vues. Mais quelque profondes qu’elles puissent être, ces divergences doivent pouvoir s’exprimer de manière civilisée, à travers un débat d’idées, dans le respect de la liberté d’opinion que la loi reconnaît à chacun d’entre nous», avait-il dit en faisant allusion à celle-ci.
Le combat du bureau sortant jusqu’à son ultime moment est l’indépendance totale de la justice, «la réforme en profondeur du CSM à l’interdiction des instructions individuelles adressées au Parquet, en passant par le renforcement de la protection statutaire des magistrats ou l’appel à candidature pour les postes de responsabilité, rien de ce que prône l’UMS, n’est fondamentalement nouveau, encore moins révolutionnaire», avait ajouté Souleymane Téliko dans son discours d’adieu.
Avec le changement à la présidence le devenir de ce combat reste un mystère. Le nouveau président de l’Ums, Ousmane Chimère Diouf, dans sa feuille de route a, quant à lui, expliqué les orientations qui lui serviront de politique. L’uniformisation de l'âge de la retraite à 68 ans, l’intégration de l’indemnité de judicature dans la pension de retraite ou la perception de 80% du salaire à la retraite et la gestion transparente, cohérente et objective du plan de carrière des magistrats sont parmi les chantiers qu’il compte entreprendre. Il compte adopter une démarche inclusive dans sa quête de réponse aux problèmes des magistrats. «Nous adopterons une démarche inclusive et participative, faite de concertation et de dialogue avec les hautes autorités judiciaires et de l’exécutif. Nous dialoguerons sans aucune compromission possible mais avec un esprit constructif, honnête et loyal. Nous éviterons de faire de nos partenaires à la négociation des adversaires. Négocier pour l’atteinte de nos objectifs ne saurait aucunement remettre en cause notre indépendance en tant qu’institution».
L’engagement de la nouvelle équipe à la tête de l’UMS est également de redonner renforcer l’image de la justice.
LE CONSENTEMENT, LA BOTTE SECRÈTE DU SUPPOSÉ VIOLEUR
Dans les éléments constitutifs du viol, le consentement ou non de la victime présumée est une difficulté de premier ordre. C'est l’une des stratégies de défense favorites des mis en cause
Dans les éléments constitutifs du viol, le consentement ou non de la victime présumée est une difficulté de premier ordre. C’est la distinction faite à ce niveau qui permet en effet de faire la différence entre relation sexuelle et violence sexuelle. C’est pourquoi le consentement est l’une des stratégies de défense favorites des personnes mises en cause dans des dossiers de viol.
Entre «elle n’a pas dit non», «c’est une fille de mœurs légère» ou «que cherchait-il là-bas» et «il a prêté le flanc», les débats ont fait rage autour de l’affaire de mœurs qui met en scène Adji Sarr, une employée du salon de massage “Sweet Beauté“ sise à Dakar, et le député Ousmane Sonko, leader de Pastef Les Patriotes, un parti d’opposition au régime du président Macky Sall. Ce dossier aux confins des mœurs et de la politique a mis le pays sens dessus sens dessous pendant plusieurs semaines et surtout entre les 3 et le 8 mars 2021, avec une quinzaine de morts, plusieurs centaines de blessés, des biens publics et privés pillés et/ou dérobés, sans oublier des flambées de violences verbales, de commentaires désobligeants à l’encontre des deux protagonistes sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Facebook, plaçant ainsi le curseur autour du consentement sexuel. Se pose alors la question cruciale des éléments déterminants le viol, à même d’aider les juges à prendre des décisions éclairées.
«CONTRAINTE, MENACE, SURPRISE» : DES ELEMENTS DETERMINANTS
Contacté par la rédaction de Sud Calame, Me Ousmane Thiam, président de l’Association des jeunes avocats sénégalais (AJS), est sans équivoque sur les éléments constitutifs du viol au regard du droit positif sénégalais, notamment la loi n° 2020-5 du 1er janvier 2020 en son article 320. «Le viol est défini comme tout acte de pénétration qui est fait par quelque nature que ce soit, par contrainte, par menace ou par surprise. Ça peut être le sexe, le doigt, ou autre chose introduit dans les organes génitaux de la femme sans que celle-ci ait donné son consentement», explique l’avocat. Néanmoins, «il faudrait que l’acte de pénétration puisse être imputé à une personne bien déterminée, c’est-àdire la notion d’imputabilité». Toute l’équation réside à ce niveau du «consentement» dans la mesure où les accusés des violences sexuelles s’arc-boutent souvent au consentement de la victime, en particulier lorsque la matérialité des faits est établie et donc irréfutable. Sur ce point, Me Thiam renvoie la patate chaude au juge. «Dans le cas où l’accusé déclare que la supposée victime était consentante, au moment où la plaignante dit le contraire, dans ce cas le juge va se fier à son intime conviction, en fonction de ce qu’il a dans le dossier», plaide-t-il.
GATTA NDAW, JURISTE «La violence constitue l’essence même du viol»
« Le juge dispose d’un large pouvoir d’appréciation. Il peut recourir à un médecin habilité à l’informer sur l’existence ou non de pénétration sexuelle avant de s’appesantir sur le défaut de consentement qui doit exister réellement pour que l’infraction soit constituée. Ce qui permet de dire que l’expression de la volonté exclut le viol», analyse le juriste Gatta Ndaw dans une contribution publiée dans la presse en ligne. (https://senego.com/contribution-le-viol-un-regard-sur-la-legislation-et-... ml) D’où le caractère déterminant accordé à l’aspect «violence» en dépit de la complexité de la question, souligne Ndaw. « La violence constitue l’essence même du viol. Elle peut être physique ou morale. Elle doit être entendue comme le viol du consentement.»
UNE JURISPRUDENCE TOUTE RECENTE VALIDE L’ARGUMENTATION DU JURISTE
«Le juge a fait application de cette règle dans le jugement du 21 Mai 2007 rendu par le Tribunal Régional Hors classe de Dakar. Il s’agissait dans cette affaire pour le juge de se prononcer sur un délit collectif sur la personne de B.N, mais dans son raisonnement, il a fini par relaxer les prévenus au motif que : «bien que la prétendue victime ait été pénétrée sexuellement, rien n’indiquait dans les débats, ni dans les pièces versées que celle-ci ait agi contre sa volonté», avance-t-il en citant l’arrêt du tribunal.
LE NON CONSENTEMENT SEUL NE SUFFIT PAS A CONSTITUER LE VIOL
Le législateur semble dire que si l’acte constitutif de viol a été accompli sans violence, ni contrainte, ni menace, ni surprise, c’est que la victime, présumée majeure, y aurait. Dans ce cas de figure, le viol n’est pas établi ou le doute est permis en l’absence de preuves matérielles. L’accusé ou prévenu pourrait donc se tirer d’affaire, selon Me Ousmane Thiam. «La plupart des cas, en l’absence de preuves matérielles, il est souvent admis que le prévenu doit être relaxé au bénéfice du doute», soutient Me Thiam. «Si une personne n’est pas convaincue de sa culpabilité, ou qu’elle estime avoir été condamnée dans des circonstances qui puissent permettre à son avocat de dire que cette peine ne l’agrée pas, il lui est loisible de faire appel. Parfois, en appel aussi, on peut infirmer la culpabilité, voir l’annuler».
LE CONSENTEMENT N’EST PAS REQUIS POUR LES MINEURS DE MOINS DE 13 ANS
La question de l’assentiment ne se pose pas pour certaines catégories de population objet d’une protection particulière de la part du législateur, en raison de leur bas âge où de leur état de santé, rappelle Gatta Ndaw. «S’agissant par exemple du mineur, juridiquement, son consentement (…) est dépourvu de valeur aux yeux de la loi. Mais la spécificité en Droit Pénal est que le législateur ne fait allusion qu’aux mineures de moins de 13 ans. Il assure à ces dernières une protection sans faille.» Toutefois, en cas de pénétration chez un mineur de moins de 13 ans, le délit de viol est automatiquement retenu à l’encontre du prévenu dans ce cas précis.
LE VIOL ENTRE DROIT POSITIF, ISLAM ET EGLISE : Des approches punitives différentes
L e Sénégal a renforcé son arsenal juridique en criminalisant le viol par la loi n° 2020-05 du 10 janvier 2020 portant modification de la loi 65-60 du 21 juillet du Code pénal. L’objectif affiché par les autorités pour justifier le durcissement des peines est de dissuader les éventuels auteurs d’agressions sexuelles face à la recrudescence des viols et des meurtres dont les femmes et les enfants sont les principales victimes. Comme innovations substantielles apportées au Code pénal (CP), il y a la mutation de la nature de la peine, la révision du quantum des peines, l’introduction de nouvelles circonstances aggravantes et, enfin, la prohibition express des circonstances atténuantes. Ainsi donc, la nature des sanctions de viol ou de pédophilie sont : la réclusion criminelle (Article 7 CP) avec notamment une peine différente de l’emprisonnement et une peine appliquée aux infractions plus graves, et la dégradation civique, c’està-dire entre autres, la privation des droits électoraux et décoratifs, l’incapacité d’être expert ou témoin dans un procès, etc.
LA RECLUSION CRIMINELLE DE 10 A 20 ANS RETENUS CONTRE LES VIOLEURS
Le quantum des peines a été sensiblement relevé avec la réclusion criminelle qui passe de 10 à 20 ans pour les auteurs de viol sans circonstances aggravantes et de viol commis par personne ayant une autorité sur la victime, ou avec la complicité d’une ou de plusieurs personnes. Un plancher a été fixé pour le viol sur mineur de 13 ans ou sur personne vulnérable, notamment l’impossibilité de réduction de la peine au-dessous du minimum de 20 ans. De nouvelles circonstances aggravantes ont été également retenues dans la nouvelle loi. En particulier, il s’agit du viol précédé, accompagné ou suivi d’actes de barbarie, c’est-à-dire entrainant une mutilation, une infirmité permanente ou s’il est commis par séquestration ou par plusieurs personne (article 320 alinéa 4 CP). Dans la foulée, le principe des circonstances atténuantes, souvent allégué par les avocats de prévenus devant la barre des tribunaux, disparaît des nouvelles dispositions. Ce qui voudrait dire que même si le viol a été commis sans circonstance aggravantes ou perpétré sur une personne mineure ou vulnérable, le violeur prendra au minimum 10 ans, et 20 ans au minimum pour un viol suivi de mort.
LA CHARIA SANCTIONNE LE VIOL PAR LA LAPIDATION A MORT POUR LES MARIE-E-S
Les éléments constitutifs du viol semblent être les mêmes entre ceux du droit positif sénégalais et la Charia, le code pénal islamique. Selon imam Amadou Makhtar Kanté interrogé par Sud Calame, la «preuve irréfutable» du viol doit être établie, à savoir «des actes de pénétrations sexuelles sur une autre personne, que ce soit une fille, une femme, un garçon ou un homme, ces actes seront qualifiés de viol, parce qu’il y a pénétration et non consentement de la victime.» Par contre, la sentence reste lourde et diverse, selon la situation matrimoniale de l’auteur de l’agression sexuelle. «Pour la sanction pénale prévue pour le marié ou la mariée, c’est la lapidation jusqu’à ce que mort s’en suive, et un dédommagement pour la victime. Si c’est une personne célibataire, c’est 100 coups de fouet en public, le versement d’une amende à la victime de l’acte de viol et même le bannissement de l’auteur du viol ; ce dernier est exilé pendant une durée d’au moins 1 an afin qu’il n’ait pas à rencontrer la personne qu’elle a agressée», détaille notre interlocuteur. Au-delà des sanctions pénales qui sont prévus, imam Kanté prône un travail en amont pour éviter d’en arriver à la répression qui constitue à ses yeux «un échec».
LE VIOL PEUT ENTRAINER LA PRIVATION DE LA COMMUNION ECCLESIALE CHEZ L’EGLISE CATHOLIQUE
Concernant la matière sur laquelle se baser pour déterminer qu’il y a viol ou pas, l’Eglise catholique à l’image de l’Islam, rejoint le droit commun. «Sur la question du viol, l’Eglise catholique se réfère aux institutions compétentes pour sa détermination (médecins, tribunaux, etc). Elle demande en général de porter l’affaire devant le tribunal civil, que l’auteur du viol soit un clerc ou un simple laïc», fait savoir Abbé Roger Gomis, prêtre du Diocèse de Dakar. Un diocèse est une Circonscription ecclésiastique placée sous la juridiction d'un évêque ou d'un archevêque. Pour autant, cela ne signifie pas l’absence d’institution à même de statuer sur des cas d’agression sexuelle. «Je dois préciser que même si l’Eglise catholique se réfère aux juridictions civiles pour le traitement des affaires de viol et autres abus sexuels, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui se trouve au Vatican est également compétente pour se prononcer et sanctionner», clarifie le prêtre. C’est pourquoi des sanctions sont prévues une fois que les faits sont établis et qualifiés. «Pour le prêtre, c’est la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui sanctionne, après traitement de l’affaire remontée par l’évêque diocésain. Il (le prêtre) peut être interdit de célébrer le sacrement, voire renvoyé de l’état clérical», renseigne l’homme d’Eglise tout en renchérissant avec les sanctions prévues pour le laïc. «Le viol est comme un péché grave, un véritable scandale, qui peut entrainer la privation de la communion ecclésiale. La communion doit être refusée pour éviter tout scandale public qui blesse la communauté», estime-t-il. Dès son arrivée au Pontificat, le Pape François a demandé aux diocèses du monde entier de mettre en place des cellules de veille et de signalement des abus sexuels et autres crimes sur les personnes vulnérables, avec des instructions pour collaborer avec les autorités civiles dans le traitement des cas soulevés, rappelle abbé Roger Gomis.
L’ADMINISTRATION SENEGALAISE DEPRIME LES ANALYSTES DE DONNEES
Au Sénégal, l’accès à l’information scientifique à temps donne du fil à retordre aux analystes de données mais également aux hommes des média
L’indisponibilité de données scientifiques à temps est un état de fait au Sénégal. Ce qui souvent prête à confusion et ouvre un grand boulevard à polémique entre les acteurs politiques et pollue le débat public. Une responsabilité largement imputable à l’administration qui fait de la rétention d’informations sous prétexte qu’elle est confidentielle.
Au Sénégal, l’accès à l’information scientifique à temps donne du fil à retordre aux analystes de données mais également aux hommes des médias. Une situation inconfortable qu’a instauré savamment l’administration sénégalaise depuis toujours et ce, en dépit des nombreuses initiatives prises par les pouvoirs publics allant dans le sens de rendre performante cette administration. Mais, celle-ci semble enfermée dans un carcan qui bloque toutes les analyses particulièrement scientifiques.
Pour s’en convaincre, aucune communication n’est ce jour faite sur le montant approximatif que l’Etat du Sénégal va disposer des Droits de tirage spéciaux (Dts) du Fonds monétaire international (Fmi), et dont le décaissement de l’enveloppe de 650 millions de dollars est programmé dans moins de deux semaines, précisément le 23 août prochain pour les requérants dont le Sénégal.
Et pourtant, la Côte d’Ivoire, première puissance économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), dès les premières heures de cette décision de l’institution de Breton Woods a communiqué sur le montant qu’il va disposer de ces Dts, soit 900 millions de dollars.
Tout récemment, il a fallu que le coordonnateur du Forum civil, Birahime Seck réclame la publication des rapports d’évaluation des dépenses fiscales de 2015, 2016, 2017, 2018-2019 pour que le ministère des Finances et du Budget communique là-dessus même si les services de Abdoulaye Daouda Diop soutiennent que les rapports étaient déjà disponibles. Il en est de même pour l’achat de l’avion présidentiel à hauteur de 60 milliards.
La même préoccupation a été adressée dernièrement à travers une lettre ouverte au président de la République Macky Sall par le président du mouvement Gueum Sa Bopp Bougane Gueye sur entre autres questions relatives au «coronavirus business». Même constat pour l’achat du bateau, du niveau de la dette, du niveau d’exécution des budgets des départements ministériels.
Pour les médias, trouver une information scientifique à temps réel est un véritable casse-tête. Et pourtant, le Conseil des ministres de l’Uemoa dans le cadre de la réalisation de ses objectifs en matière d’intégration régionale, a procédé à la réforme du cadre harmonisé des finances publiques dans la zone Uemoa en visant deux objectifs fondamentaux à savoir l’amélioration de l’efficacité de l’action publique, pour le bénéfice de tous (citoyens, usagers, contribuables et agents de l’Etat) et l’instauration d’une véritable transparence dans la gestion publique.
Ainsi, à travers cette réforme, le Parlement et les citoyens doivent être régulièrement informés sur la procédure et l’exécution budgétaire et ils doivent recevoir une information de qualité. Cet état de fait desservit les tenants du pouvoir. Car, ouvrant une brèche à la confusion et à l’amalgame des politiques lorsqu’ils abordent le sujet d’actualité. Aujourd’hui, en dehors des budgets ministériels votés à l’Assemblée nationale personne ne connait le niveau d’exécution desdits budgets. Or, trimestriellement ou semestriellement les ministres devraient pouvoir communiquer sur le niveau d’exécution des budgets affectés, les écarts et le niveau d’exécution des projets.
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CLÉMENCE POUR HISSÈNE HABRÉ
Des organisations de la société civile, AfricaJom Center, la Rencontre africaine pour la Défense des droits de l’Homme (Raddho) et le Forum du Justiciable plaident le cas de l’ancien président tchadien emprisonné à Dakar depuis après sa condamnation
Des organisations de la société civile, AfricaJom Center, la Rencontre africaine pour la Défense des droits de l’Homme (Raddho) et le Forum du Justiciable plaident le cas de l’ancien président tchadien Hissène Habré. Emprisonné en 2016 à Dakar après sa condamnation par Les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) pour crimes de guerre, Crimes contre l’humanité, ces organisations demandent expressément la libération de M. Habré afin qu’il puisse rester auprès de sa famille en résidence surveillée, dans un contexte pandémie de Coivid-19, mais aussi du fait de son grand âge et de son état de santé fragile depuis quelque temps. Voir l’intégralité du Communiqué des organisation de la société civile ci-dessous.
Communiqué de presse (Pour diffusion immédiate)
Nous, organisations de défense des droits humains avons été saisis par la famille de M. Hissein HABRE, ancien Président du Tchad, jugé en 2016 par les CAE et incarcéré à la Prison du Cap Manuel depuis Juin 2013 sur la nécessité de revoir la situation de ce dernier dans ce contexte de pandémie qui menace particulièrement les personnes âgées.
Il faut rappeler qu’au début de la Pandémie à Covid 19, Hissein Habré avait été placé le 7 avril 2020 en résidence surveillée pour 60 jours à cause des risques pour sa santé et de son âge avancé. Avec la recrudescence de la pandémie marquée par l’arrivée du variant Delta, plus contagieux et beaucoup plus dangereux, rien ne devrait s’opposer à des mesures humanitaires en faveur de l’ancien Président du Tchad.
Nos organisations rappellent que M. Hissein Habré garde intacte son droit à la vie et à la santé. Par conséquent, en raison de la gravité de la Pandémie actuelle et compte tenu de la détérioration de sa santé et de son âge avancé, l'Etat du Sénégal doit prendre les mesures idoines.
Par ailleurs, Nous organisations de la Société civile, insistons sur la nécessité d’accélérer le processus d’indemnisation des victimes qui reste une obligation pour la communauté internationale. Ainsi, l’Union Africaine doit prendre en charge la question de la mise en oeuvre effective de la réparation due aux victimes.
Face à cette situation, nos organisations :
Rappellent la nécessité de respecter le droit à la vie et à la santé de M. Hissein HABRE ;
Demandent qu’une attention particulière soit portée, compte tenu de son âge, à la santé de M. Habré ;
Appellent, pour des raisons humanitaires et sanitaires à un allégement des
conditions de détention de Hissein HABRE ;
Recommandent à l’Union Africaine la prise en charge et l’accélération du
processus d’indemnisation des victimes.
Ont signé - AFRIKAJOM CENTER : ALIOUNE TINE
- RADDHO : SADIKH NIASS
- FORUM DU JUSTICIABLE : BABACAR BA
MAMADOU TALLA MET FIN À LA RECREATION
Le ministre de l’Education revient sur le débat autour des résultats du CFEE et la polémique relative aux tenues scolaires dans l’enseignement élémentaire d’un cout global de 10 milliards
Mamadou Talla s’est félicité du bon démarrage des épreuves du BFEM malgré la pluie.. Le ministre de l’Education qui était en visite dans quelques centres d’examen est revenu par ailleurs sur le débat autour des résultats du CFEE et la polémique relative aux tenues scolaires dans l’enseignement élémentaire d’un cout global de 10 milliards
Mises à part quelques difficultés mineures liées aux effets e la pluie et des eaux qui ont empêché certains candidats de se rendre plus facilement à leurs centres d’examen situés en ville, notamment le centre de l’école Marème Tall Diop et celui de Matar Seck, le démarrage des épreuves du Brevet de fin d’études moyennes n’a pas connu de problèmes majeurs. En effet, avec les fortes pluies de la veille et le retard dans la mise en marche de la station de pompage, certains axes du centre-ville de Rufisque étaient inaccessibles à cause de l’eau, ce qui a créé quelques soucis aux candidats qui devaient composer au niveau des centres cités plus hauts. En visite dans quelques centres d’examen, le ministre de l’Education s’est félicité du bon déroulement des épreuves dans l’ensemble. «Nous avons visité une école privée où le démarrage s’est fait dans de très bonnes conditions. Egalement là où nous sommes dans une école publique, tout se passe très bien au niveau des mesures barrières, de la présence des surveillants, de la présence des élèves malgré la pluie».
Au niveau national également, à en croire le ministre, tout s’est déroulé normalement. «C’est la dernière étape en ce qui concerne les examens de cette année. Nous avons terminé les deux premiers. Il reste celui-là et au niveau national, les informations que nous avons malgré la pluie, le démarrage est effectif et dans de bonnes conditions. Je suis en droit de dire que ça va bien se passer au niveau national, féliciter également la direction des Examens et Concours qui a l’habitude d’organiser et l’ensemble des enseignants et les parents d’élèves et tous ceux qui se sont mobilisés pour une bonne organisation des examens dans notre pays. Ces élèves qui passent aujourd’hui les examens du brevet, ceux qui avaient fait il y a quelques jours au niveau du CFEE et du Baccalauréat, n’oublions pas que c’est ceux-là qui avaient arrêté les enseignements apprentissages au mois de mars l’année dernière jusqu’au mois de novembre, huit mois. Malgré ça, vous avez vu les excellents résultats que nous avons eus au CFEE et à l’Entrée en sixième. C’est dire que cette pédagogie de la réussite, cette dynamique de réussite est enclenchée si nous prenons comme année de référence 2019 où nous n’avions que 55% au CFEE. Aujourd’hui, nous sommes à 62%. C’est dire que cette dynamique s’installe au Sénégal et c’est ça l’objectif et l’orientation du Président de la République que nous sommes en train d’installer au Sénégal, une école pacifiée, stable et également une école de la réussite.
DEBAT AUTOUR DES RESULTATS DU CFEE : Le ministre parle d’«un bon de six points… »
Appréciant les résultats du CFEE 2021, le ministre s’est inscrit-en-faux contre ceux qui disent qu’il y a une baisse des taux de réussite. Pour lui, les résultats ont, au contraire, connu un bond positif de six points, si on se réfère à l’année 2019 qui a été une année scolaire normale et non les résultats de l’année particulière de 2020. « Si on ne prend comme année de référence 2019 où nous n’avions que 55% de réussite au CFEE, aujourd’hui nous somme à 62%. … Par rapport à l’année 2019, nous avons un bond de six points », a dit Mamadou Talla. Pour lui, les résultats du CFEE de 2020 ont été obtenus dans un contexte particulier avec des conditions d’organisation spécifiques et des apprentissages renforcés par la mobilisation de tous les enseignants, exclusivement pour les classes de CM2. « J’ai entendu çà et là dire que nous avons reculé au CFEE. Non, nous n’avons pas reculé parce que notre option de l’année dernière, c’était de n’ouvrir que pour les classes d’examen. Des classes réduites, vingt élèves au maximum, tous les enseignants d’une école élémentaire étaient autour d’une seule classe et c’est évident que les résultats ne pouvaient être que bons. Ensuite, il y a eu le dispositif Apprendre à la maison suivi d’un encadrement rapproché, cela nous a donné d’excellents résultats», a soutenu le ministre.
POLEMIQUE AUTOUR DES 10 MILLIARDS ALLOUES AUX TENUES SCOLAIRES Le ministre «recadre» la Cosydep
En marge de sa traditionnelle visite des centres d’examens du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem), le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla a défendu le projet de dotation des établissements en tenues scolaires d’un coût de 10 milliards par an. Du coup, le ministre de l’Education a tenu à apporter une réplique à la sortie du directeur exécutif de la Cosydep contre l’initiative de l’Etat consistant à investir une telle somme dans l’initiative en question. Selon Mamadou Talla, il s’agit d’une directive de l’Etat qui vise à promouvoir l’équité sociale dans l’espace scolaire. «C’est une analyse extrêmement courte quand on regarde déjà ce qui se passe au niveau du Sénégal. La tenue, elle existe déjà et au niveau pédagogique, il y a beaucoup de points positifs par rapport à la tenue. Les élèves se retrouvent entre eux, il y a cette dynamique d’équipe quand vous l’avez». Toutefois, Mamadou Talla n’en reconnait pas moins le droit de critique à Cheikh Mbow, mais dit-il, c’est une directive du chef de l’Etat qu’il va mettre en œuvre dans le but de réduire les écarts dans l’école. « S’il y en a qui ne sont pas d’accord, ils peuvent l’être, ça arrive. Mais cette directive du président de la République répond à un besoin d’équité sociale. Celui qui le dit peut-être, qu’il n’est pas dans les écoles. C’est une directive, on la met en œuvre», a dit le ministre Mamadou Talla. Le Président de l’Union nationale des associations de parents d’élèves (Unapes) a apporté aussi de l’eau au moulin du responsable de la Cosydep. Pour Abdoulaye Fané, «les priorités sont ailleurs», notamment dans la construction des écoles, la lutte contre les abris provisoires et le manque de toilettes dans certaines écoles publiques. Le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal (Unapes) ajoutera qu’au cas où cette directive venait à être mise en œuvre, cela devrait entrainer une baisse des frais d’inscription. Car pour lui, «une grosse part de ces frais était consacré à la confection des tuniques pour les élèves».
BFEM 2021 A MBAO Dr Alioune Diop met des bus à la disposition des candidats
Afin de faciliter aux candidats, à l’examen du BFEM, les déplacements dans ce contexte d’hivernage, le Dr Alioune Diop a mis à leur disposition des bus pour les convoyer dans les différents centres d’examen de la commune. Ce dispositif mis en place couvre toute la durée des épreuves du début jusqu’à la fin des examens. Ainsi des rotations sont organisées le matin pour conduire les potaches et le soir, après les épreuves les ramener à un point de ralliement. A travers ce geste symbolique, le président du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports terrestres vise à « apporter une contribution modeste afin d’alléger les difficultés de déplacements auxquelles font face les candidats en cette période d’hivernage ». Un geste qui peut participer à atténuer leur fatigue et améliorer leurs performances
LAURENT GBAGBO CHANGE DE PERSPECTIVE POLITIQUE
L'ex président ivoirien a proposé, ce lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L'ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique Affi N'Guessan
En Côte d'Ivoire, Laurent Ggagbo a proposé, ce lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L'ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique avec son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan qui dirige l’aile légale du FPI. C'est ce qu'indique le communiqué final. Le nouveau parti, selon des sources RFI, pourrait naître en octobre, au plus tard.
C’est après un long hommage aux militants du parti décédés, en présence de leurs familles et après des confidences aux allures de déballage sur son ancien premier ministre, Pascal Afi N’Guessan, que Laurent Ggagbo a annoncé la création d’un nouveau parti, rapporte notre envoyé spécial à Abidjan, Jean-Luc Aplogan. Pour justifier son option et de « laisser le FPI à Affi N’Guessan » a lancé cette parabole : « Sur le chemin de la lutte, on rencontre souvent quelques écueils. Quand tu marches et que tu vois une pierre, tu ne te bats pas contre la pierre. Tu la contournes ou tu sautes. » Un participant qui approuve, explique que cela permettra de travailler sereinement.
L’obstacle dont parle l’ancien chef de l’État qui s’est exprimé pendant une demi-heure, c’est Affi N’Guessan, président de l’aile légale du FPI, accusé encore « d’avoir pris le parti en otage ». La crise remonte à 2014. Dernier épisode : la condamnation de la tenue du comité central de ce matin par le camp Affi N’Guessan. Il en organise d’ailleurs un, le 14 août prochain.
Un nouveau parti pour octobre
Laurent Gbagbo veut son nouveau parti rapidement comme le confirme, Franck Anderson Kouassi, un des porte-parole de son camp : « Une structure préparatoire va se mettre en place dans une dizaine de jours pour préparer de façon concrète ce congrès constitutif du nouveau parti qui va naitre au plus tard fin octobre ».
Jusqu’au bout, Laurent Gbagbo a évité de régler directement la crise avec son ancien Premier ministre. Ce dernier s’est même plaint de ne pas avoir eu de réponse à une demande d’audience. À l’heure où il prône la réconciliation, pourquoi Laurent Gbagbo ne l’entreprends pas au sein de sa formation politique ? Son lieutenant prend sa défense : « Ça aussi, c’est une voie de la réconciliation. Il guerroie avec le président, ce dernier lui laisse le parti on va créer un autre. Je ne sais pas s’ils vont se voir ».
Au comité central de ce matin, il y avait deux stars : Simone Gbagbo, très ovationnée à son arrivée, et Laurent Gbagbo lui-même, très applaudi à son apparition et pendant son discours.
Du côté du FPI-légal, on prend acte de l'annonce de Laurent Gbagbo. La création de ce nouveau parti par l'ancien président ivoirien clarifie la situation, estime Issiaka Sangaré, le secrétaire général et porte-parole du FPI. Issiaka Sangaré dit ne pas craindre l'hémorragie de ses adhérents : « Déjà en 2019, d'aucuns avaient craint une hémorragie et celle-ci n'était intervenu. Les militants ont compris que l'environnement a évolué qu'il y a de nouvelles priorités et que le parti doit se projeter sur des lendemains qui permettent d'apporter des solutions réelles. Nous avons même bon espoir que beaucoup d'Ivoiriens vont nous retrouver. » Tandis que pour Pascal Affi N'Guessan qui réagit sur son compte Facebook, Laurent Gbabgo « endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l'histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du FPI ».
KEEMTAAN GI – HURLUBERLUS
La Covid-19 ne semble pas affecter l’économie de ce charmant pays. Malgré nos morts et les cas graves qui augmentent, la vie suit son chemin. Plutôt que de toussoter, l’économie semble carburer à plein gaz. La preuve ? Dix milliards de francs CFA seront mobilisés chaque année pendant trois ans pour la confection de tenues scolaires. Il faudra bien que nos lycéennes et collégiennes soient moins aguichantes envers leurs malheureux professeurs avec leurs robes, jupes et autres pantalons qui ne cachent presque rien. Mais voilà, cette générosité de l’Etat vis à vis de nos tailleurs serait plus appréciée si l’école se portait mieux. Si on nous avait débarrassés par exemple de ces abris provisoires qui pullulent. Mais notre propos est ailleurs. Il porte toujours sur cet ennemi invisible qui nous empêche de vivre comme on le voudrait. Pendant que nos vaillants médecins sont au front, luttant pour sauver des vies et que l’Etat dépense des milliards en vaccins afin de nous débarrasser vite de ce satané virus, pendant donc que tous ces efforts sont consentis, il y a des médias qui se permettent de venir tout piétiner. En quoi faisant ? Plutôt que d’inviter sur leurs plateaux des personnes rompues à la tâche, font appel à des hurluberlus que la presse a elle-même fabriqués et qui, au plan des idées, ne disent que des âneries. N’importe quel ignare peut ainsi se présenter dans une télévision et débiter des stupidités visant à faire douter de l’efficacité d’un vaccin comme s’il était sorti d’une école de médecine. Ils se disent activistes, ne font prévaloir aucune compétence, si ce n’est produire les mêmes sottises et sur n’importe quoi notamment sur des choses dans lesquelles ils n’ont aucune connaissance. Le Covid-19 est devenu un problème de santé publique à tel point qu’il devient urgent d’éloigner ces guignols de l’espace audiovisuel. Des guignols qui, au plan des idées (mais au fait, ont-ils seulement des idées, ces crétins ?), ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Des guignols qui constituent pour la masse et pour euxmêmes un véritable danger, hélas ! KACCOOR BI
LE PRÉSIDENT DE L’UMS, OUSMANE CHIMÈRE DIOUF, EN DEUIL
A peine élu samedi nouveau président de l’Union des magistrats du Sénégal, Ousmane Chimère Diouf est frappé par un deuil. Le magistrat a perdu sa tante maternelle Ndèye Marie Diouf qui vivait à Rufisque. Cette dernière était la sœur de son oncle et homonyme, un magistrat émérite Chimère Malick Diouf décédé en janvier 2018. Depuis la disparition de ce dernier, le président Ousmane Chimère Diouf continuait à soutenir ses tantes maternelles comme le faisait son oncle Chimère Malick Diouf. Un témoignage de reconnaissance a d’ailleurs été fait par un ami de son défunt homonyme lors de la levée du corps de la tante du président de l’UMS. Badjène Ndeye Marie Diouf a été enterrée le dimanche au cimetière rufisquois de Thiawlène. La rédaction du Témoin présente au président de l’UMS ses sincères condoléances.
TAMXARIT FÊTÉE MERCREDI 18 AOÛT
La Tamxarit, fête du nouvel an musulman, sera célébrée ce mercredi 18 août 2021 sur l’étendue du territoire national selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire à travers son comité de pilotage transitoire qui s’est réuni hier lundi 9 août 2021 pour scruter le croissant lunaire. A l’en croire, le croissant lunaire a été observé hier un peu partout sur le territoire national. Donc la fête de la Tamxarit ou du couscous sera fêté le mercredi 18 août prochain. A vos bœufs et à vos poulets !
MEURTRE D’UNE FILLETTE DE 4 ANS A ZIGUINCHOR EN 2020 LE MEURTRIER APPRÉHENDÉ PLUS D’UN AN PLUS TARD
Plus d’un an après le meurtre barbare de M.B. une fillette de 4 ans retrouvée morte dans les buissons aux alentours de la maison familiale à Kantène (Ziguinchor), la gendarmerie a mis la main sur le présumé meurtrier. Selon un communiqué de la maréchaussée, l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Ziguinchor en mai 2020, avait été confiée à la Brigade de Recherches (Br) de la Légion, sur instructions du procureur de la République. Le 06 août 2021, suite à l’exploitation d’informations sûres et coordonnées, la Brigade de recherches de Ziguinchor a suivi les traces d’un individu suspect qui vit en location à Kandialang, quartier périphérique de la ville de Ziguinchor. Le même jour, un transport effectué à Boutoute a permis d’interpeller l’individu surnommé N’gh. Thda, originaire de la Guinée Bissau et né à Goudoump. Venu s’installer à Ziguinchor pour poursuivre ses études secondaires en 2010, il a commencé à fréquenter l’église évangélique « le vainqueur » de la localité en 2017. N’gh. Thda a reconnu les faits. Il soutient qu’il serait possédé par des esprits. Selon ses aveux, il a commencé ses sévices sur des animaux qu’il volait avant que « les esprits ne lui demandent des sacrifices humains ». L’auteur est poursuivi pour enlèvement et assassinat. Il sera déféré au parquet de Ziguinchor, conformément à la procédure judiciaire. Pour rappel, le meurtre avait eu lieu le 13 janvier aux environs de 18 heures. Le présumé assassin avait choisi la maison au hasard et demandé d’abord à l’enfant de lui donner de l’eau à boire. Il l’avait plus tard tué dans des conditions atroces.
COVID-19 13 DÉCÈS ENREGISTRÉS CE DIMANCHE
Sur 3221 tests réalisés, 433 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 13,44 %. Il s’agit de 36 contacts suivis et 397 cas issus de la transmission communautaire. Par ailleurs, 538 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris. 70 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. 13 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés ce dimanche. A ce jour, le Sénégal compte 68012 cas déclarés positifs dont 51071 guéris, 1495 décès et 15445 sous traitement.
COVID-19 LES FEMMES ENCEINTES DÉSORMAIS VACCINÉES
Restons avec la pandémie de Covid-19 pour dire que, désormais, les femmes enceintes font désormais partie de la cible de vaccination. La direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale informe en effet que les précautions prises chez les femmes enceintes, en début de campagne de vaccination, sont actuellement levées. La vaccination contre le Covid-19 chez les femmes enceintes est désormais indiquée. « Nous avons des cas graves chez les femmes en état de grossesses », a déclaré lundi Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice de la Santé publique, lors du point quotidien consacré à l’évolution de la pandémie de Covid-19 au Sénégal. Elle a ajouté, dans la foulée, que « des cas de Covid19 et des décès liés à cette maladie ont été enregistrés chez les enfants ». Selon elle, « la situation reste encore grave, parce que nous sommes à 70 cas graves en réanimation nécessitant de l’oxygène, qui est un produit partout recherché ». Et, malgré les « gros efforts » consentis par le Sénégal en matière de mise à disposition d’oxygène pour les patients atteints de Covid-19, notre pays compte encore « beaucoup de cas graves », au regard du nombre de nouveaux décès, dont 7 ont été enregistrés ces dernières 24 heures. Par ailleurs, la direction de la Prévention tient également à préciser que les anciens malades guéris de la Covid-19 de même que les femmes allaitantes ont été et font toujours partie de la cible à vacciner. Pour l’ensemble de ces cibles, les vaccins seront administrés conformément au calendrier vaccinal préconisé dans le guide opérationnel du programme.
COVID-19 UNE RÉSIDENCE SURVEILLÉE EXIGÉE POUR HISSÈNE HABRÉ
Le cri du cœur de l’épouse de l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, pour le placement en résidence surveillée de son époux est soutenu par trois organisations des droits de l’homme (Afrikajom Center, Raddho et Forum du Justiciable). Ces dernières ont été saisies par la famille de M. Hissein Habré, ancien Président du Tchad, jugé en 2016 par les CAE et incarcéré à la Prison du Cap Manuel depuis Juin 2013 sur la nécessité de revoir la situation de l’ancien homme fort de Ndjamena dans ce contexte de pandémie qui menace particulièrement les personnes âgées. Au début de la pandémie à Covid 19, le président Hissein Habré avait été placé le 7 avril 2020 en résidence surveillée pour 60 jours à cause des risques pour sa santé et de son âge avancé. Avec la recrudescence de la pandémie marquée par l’arrivée du variant Delta, plus contagieux et beaucoup plus dangereux, rien ne devrait s’opposer à des mesures humanitaires en faveur de l’ancien président du Tchad. « Nos organisations rappellent que M. Hissein Habré garde intact son droit à la vie et à la santé. Par conséquent, en raison de la gravité de la pandémie actuelle et compte tenu de la détérioration de sa santé et de son âge avancé, l’Etat du Sénégal doit prendre les mesures idoines. Face à cette situation, nos organisations : Rappellent la nécessité de respecter le droit à la vie et à la santé de M. Hissein Habré ; Demandent qu’une attention particulière soit portée, compte tenu de son âge, à la santé de M. Habré ; Appellent, pour des raisons humanitaires et sanitaires à un allégement des conditions de détention de Hissein Habré » soulignent les trois organisations.
«L’AFFAIRE ADJI SARR EST PLUS GRAVE QU’UN COMPLOT»
Lansana Gagny Sakho a fait de nouvelles révélations dans l’affaire sweety Beauté. Sur iTV, l’ancien Directeur général de l’ONAS pense que l’histoire de la fille n’aurait jamais dû arriver dans un pays normal.
Lansana Gagny Sakho a fait de nouvelles révélations dans l’affaire sweety Beauté. Sur iTV, l’ancien Directeur général de l’ONAS pense que l’histoire de la fille n’aurait jamais dû arriver dans un pays normal.
À la question de savoir s’il s’agit d’un complot comme l’indique partout Ousmane Sonko, il a rétorqué : « Je ne parlerai pas de complot mais ce qui se passe est plus grave que ça. Est-ce qu’on avait besoin de ça dans ce pays ? » s’interroge-t-il, avant de poursuivre : « Il y’a eu énormément de dégâts et ça a créé aussi une instabilité économique. Donc, il y’a aucun investisseur sérieux qui va prendre son argent jusqu’en 2024 parce qu’il n y’a plus de visibilité. On ne sait pas ce qui va se passer. On a détruit des biens appartenant à des investisseurs étrangers (…). »
Pour rappel, la plainte d’Adji Sarr, une femme âgée de 20 ans, qui travaillait comme masseuse au salon de beauté avait déposé une plainte contre l’opposition Ousmane Sonko qui l’aurait violée à plusieurs reprises puis l’aurait menacée de mort.
Cheikh Moussa SARR
DE LA NÉCESSITÉ D' INTENSIFIER LA COMMUNICATION SUR LA VACCINATION
Dakar, 9 août (APS) - AND JEF/ PADS/Authentique encourage le gouvernement à intensifier la communication sur la vaccination anti-Covid pour une adhésion massive de la population,indique un communiqué transmis à l’APS.
La formation dirigée par Landing Savané rappelle que ’’le succès de toute campagne de vaccination de masse passe entre autres, par une démarche participative, intégrée et persuasive".
Dans cette dynamique, AND JEF/PADS/Authentique exhorte "le gouvernement à mettre en place en plus d’un comité national, des comités départementaux de vaccination présidés par les préfets et former des présidents des Conseils départementaux, des médecins, des maires, des notables, des religieux, des associatifs, la société civile et de tous ceux qui par la position sociale ou leurs fonctions sont susceptibles de populariser la vaccination".
AJ/A salue "les efforts des personnels de santé qui ont obtenu de grands succès dans la lutte contre la pandémie’’ et encourage "le gouvernement à accélérer l’équipement des laboratoires et structures sanitaires en appareils de pointe mais également le processus de production de vaccins entamé et piloté par l’Institut Pasteur de Dakar".
La formation qui accorde ’’une grande importance à la santé publique’’ salue aussi ’’la mesure de gratuité de l’oxygène prise par le chef de l’État au niveau des structures privées et demande d’aller plus loin en nouant avec elles des partenariats pour une meilleure prise en charge des malades et à moindre coût".
AND JEF/ PADS/A exhorte les populations à la vaccination et au ’’respect scrupuleux’’ des mesures barrières et appelle les acteurs politiques et la société civile à ’’une union sacrée autour du président de la République pour l’amélioration durable de l’état de santé de l’ensemble de la population’’.