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12 septembre 2025
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, BARROW DANS LA COURSE POUR SA REELECTION
Alors que l’heure est au dépôt de candidatures pour les 26 aspirants à la magistrature suprême, le président sortant est déjà entré de plain-pied dans la campagne en vue de sa réélection.
Alors que l’heure est au dépôt de candidatures pour les 26 aspirants à la magistrature suprême, le président sortant est déjà entré de plain-pied dans la campagne en vue de sa réélection. Entre tournées à l’intérieur, inauguration tous azimuts, le président Barrow multiplie ses opérations séduction pour maximiser ses chances d’être réélu. Cinq ans après l’alternance politique inattendue, il est loin l’époque où l’opposition faisait front commun pour détrôner le réputé indéboulonnable Jammeh, en 2016. L’opposition part au scrutin dans un rang dispersé, faisant le jeu du président sortant. A un mois juste de la présidentielle et à une semaine de l’ouverture officielle de la campagne électorale, quelles sont les chances du président Barrow d’être réélu ?
Un récent sondage effectué par une équipe de chercheurs de l’Université de Gambie l’a donné vainqueur dès le premier tour, flattant les égos dans son camp, mais le président sortant fait outre, il continue son opération séduction. Entre tournées à l’intérieur du pays durant lesquelles il a multiplié les promesses et inaugurations tous azimuts, l’heure n’est pas à l’autoglorification pour le président Barrow. Une source au palais confie que même si la confiance règne, les chances de gagner du président sont 50/50.
Elu par une coalition de l’opposition et désigné par concours de circonstances, Barrow a eu du mal à s’affirmer au début de son mandat. Il lui a fallu se séparer de son mentor politique, Ousseynou Darboe pour voler de ses propres ailes. Depuis lors, il a lancé son propre parti, le National People’s Party et fédère autour de lui plusieurs figures de l’arène politique gambienne. Récemment, le président a poussé loin l’outrecuidance en n’hésitant pas à nouer une alliance avec le parti de Jammeh, s’attirant les foudres de l’opinion et de la société civile. Mais finalement Yahya Jammeh a rejeté le fameux protocole d’accord avec son successeur et une partie de ce qui reste de son parti a rejoint un autre candidat de l’opposition.
Redoutables adversaires
Le bilan de Barrow ne plaide pas trop en sa faveur. Economiquement, le pays peine à sortir du marasme hérité de la fin de règne de Jammeh. Et la pandémie n’a pas contribué à améliorer les choses pour un pays dont plus de 20 % du PIB provient du tourisme. Dans le chantier des réformes où il était le plus attendu, il aura un bilan également pour le moins terne. La réforme constitutionnelle et de l’armée a été un flop. Les recommandations de la Commission de réconciliation tant attendues par les victimes se font toujours désirer.
Le pays s’achemine vers un scrutin à majorité simple qui pourrait jouer en sa faveur même si le président sortant fait face à des adversaires redoutables comme Ousseynou Darboe plus populaire que jamais et qui pourrait lui donner du fil à retordre.
L'AMIS ANNONCE UNE REDUCTION DE LA PRODUCTION DU PAIN
L’association des meuniers industriels du Sénégal (Amis) a annoncé avec regret qu’elle engage ses 7 membres dans une démarche de survie sans précédent dans l’histoire industrielle du Sénégal.
L’association des meuniers industriels du Sénégal (Amis) a annoncé avec regret qu’elle engage ses 7 membres dans une démarche de survie sans précédent dans l’histoire industrielle du Sénégal. « Les Meuniers ne peuvent plus continuer de vendre à perte et déclare officiellement leur situation de faillite programmée. Nous rappelons que l’article 30 de la loi du N°94-63 du 22 août 1994 (sur les prix, la concurrence et le contentieux économique) nous interdit formellement de vendre à perte. Et nous rappelons que le décret du 14 janvier 2021 impose un prix de vente à 16 600 F par sac sachant que le prix du blé était de 270 euros par tonne », a-t-elle indiqué dans un communiqué parvenu à Emedia.
Les meuniers ont alerté sur la flambée des prix du blé qui est ignorée, selon eux, par nos autorités. Mais malgré ces alertes, renseigne le document, le prix de revient de la farine vendue au Sénégal est bien au-dessus du prix de vente imposé par les autorités gouvernementales. « Les industries meunières ne peuvent se laisser mourir, prises dans l’étau, entre des cours mondiaux des céréales en hausse constante et un blocage anormal des prix de vente de produits finis. Cette situation oblige indirectement les meuniers à subventionner le prix du pain. Une situation qui indubitablement mènera toute la filière à une crise encore plus grave quand les meuniers auront disparu du jeu économique national. Les emplois, les taxes, le pouvoir d’achat seront absorbés au profit de quelques importateurs », dénoncent-ils.
"Faillite"
Ils rappellent que dans tous les pays de la sous-région et du monde, les gouvernants ont réagi vite et bien, pendant qu’au Sénégal les 7 meuniers sont conduits à leur perte. « Il y va de la préservation de notre autosuffisance en farine, du maintien de nos 1350 emplois directs et 15 000 indirects, de la sauvegarde de notre modèle industriel et social. Il y va du sauvetage de l’industrialisation d’une filière garante d’un avenir pour nos jeunes », disent-ils. Avant de dire : « il est décidé, à compter de ce jour, une réduction périodique et collective de production permettant de freiner le niveau des pertes enregistrées quotidiennement, ce jusqu’à ce qu’une réponse assurant la survie des meuniers soit clairement apportée. Pour la semaine en cours, la production nationale est arrêtée du mardi 2 au jeudi 4 novembre 2021.
Par ce procédé nous assurons à nos concitoyens et partenaires un accès raisonnable à la farine qui reste un produit de première nécessité et une production vitale pour tous. Par ce procédé, nous ralentissons le chômage technique, inéluctable dans les prochaines semaines au regard des enjeux de sauvegarde de l’emploi préalable aux options de licenciement économique. Par ce procédé, nos partenaires boulangers sont invités à s’approvisionner auprès de leurs distributeurs habituels dans la limite des stocks disponibles. Par ce procédé, nous rappelons que les distributeurs de farine ne peuvent légalement apporter une augmentation du prix du sac de 50kg compte tenu du prix de vente pratiqué à ce jour par les Meuniers Industriels ».
A les croire, les mesures qu’ils viennent d’annoncer ont vocation à être reconduites à l’initiative des Meuniers Industriels du Sénégal tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée. Il est à présent urgent de statuer sur l’ultime levier d’ajustement en révisant le prix du sac de 50 kg de farine de blé. Suivant la structure des prix, la farine se vendra à 19 193 FCFA par sac. Cependant, afin de garantir une stabilité du prix du marché, en complément de la TVA à 0% et des droits de douane sur le blé à 0%, les autorités doivent prendre la décision additionnelle de diminuer les impôts afin de compenser les pertes entre le prix de 19 193 F et celui qui est pratiqué depuis début Octobre. « Nous restons convaincus que seule une industrie forte et dynamique peut apporter du développement, de l’emploi et des recettes fiscales nécessaires au devenir du Sénégal », estiment les meuniers.
EMPREINTE CARBONE
La planète voit rouge. La menace se précise. A tue-tête, l’humanité crie pour attirer l’attention sur son sort, peu enviable. Les dirigeants, eux, voient chacun midi à sa porte
La planète voit rouge. La menace se précise. A tue-tête, l’humanité crie pour attirer l’attention sur son sort, peu enviable. Les dirigeants, eux, voient chacun midi à sa porte : de la Chine aux Etats-Unis, du Brésil au Népal, de l’Antarctique à l’Afrique du Sud, de Casablanca à Caracas, le Katmandou ou au Vanuatu.
Une certaine cacophonie règne cependant. Chaque pays estime avoir raison. Peu d’écoute et moins de dialogue, malgré les apparences. Avec ce ballet interminable de limousines et d’avions entre Rome (G20) et Glasgow (COP26). Ces rendez-vous internationaux aussi polluent sans en avoir l’air. Surtout lorsqu’il est question d’évoquer le climat, la pollution, l’écologie, les dérèglements et les outrages infligés par l’homme à la nature. Celle-ci finit toujours par se venger.
Les incendies, les inondations, l’aridité des sols, les baisses ou les hausses de température sont le lot quotidien aux quatre coins de notre monde en perpétuel changement. Même la saisonnalité subit des variations : ici l’hivernage arrive tard quand ailleurs, il s’installe sans discontinuer. Ailleurs encore les perturbations de cycles entraînent des déboussolements avec des pertes irrémédiables de repères. Pour peu cet univers serait sens dessus dessous.
La lucidité et la sérénité cèdent la place à la démesure qui révèle une forme de fragilité de ce monde. La Conférence des Parties (COP) existe depuis 1992. Placée sous l’égide des Nations Unies, elle planche sur les changements climatiques grâce à l’appui scientifique du GIEC (groupe d’experts de haut niveau) et au soutien politique du Secrétaire Général des NU. Cette double caution donne du crédit et de la voix aux travaux de la COP dont celle tenue à Paris en 2015, la 21ème édition en l’occurrence, alertait sur la réalité du réchauffement et fixait un seuil à moins 2 degrés Celsius.
Limite qui, une fois franchie, expose nos vies sur terre et anéantit nos efforts de riposte. Il devrait découler de cet avertissement une large prise de conscience et des mesures hardies pour retarder l’échéance aux conséquences inéluctables. Que constatons-nous de nos jours ? Au rythme actuel, « nous allons droit vers le désastre », prévient sans autre forme de procès le patron des Nations Unies, le Portugais Gutierrez à l’ouverture lundi de la COP26 à Glasgow en Ecosse.
Il a fallu la récente crise énergétique pour s’apercevoir que les engagements des grandes puissances ne tiennent qu’à un fil. Car nombre d’entre elles ont vite fait de retourner au nucléaire, d’autres au charbon, alors que les énergies fossiles étaient pointées comme les vraies causes de la pollution mondiale. Or les options étaient prises de « verdir les économies. »
Cette soudaine volte-face conforte Chinois, Indiens, Russes ou Brésiliens, autrefois accusés de « mauvaise foi » dans leur mol engagement en faveur des énergies propres. Ces pays réfutent l’accusation, estimant que les Occidentaux ont forgé leur puissance industrielle sur le gaz, le pétrole, le charbon et le méthane. Pourquoi nous refusent-ils cette trajectoire ? S’aperçoivent-ils du resserrement des gaps de progression ? Veulent-ils nous contraindre à l’abandon de nos politiques de prospérité et d’expansion économiques ?
Dans un humour froid, les puissances montantes somment les Occidentaux de les laisser atteindre d’abord les sommets industriels avant de discuter ensuite d’égal à égal des avantages collatéraux. L’argument séduit donc. Mais il se détourne du danger qui guette. Déjà que la guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine.
Les deux géants s’épient du regard, s’observent et ne se font pas de cadeaux. Si la crise s’était exacerbée du temps de Donald Trump, l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche devrait infléchir quelque peu la radicalité de Washington vis-à-vis de Pékin. La bataille est féroce dans l’avènement de la 5G avec une vitesse accrue de connectivité.
A ce jeu, les Chinois mènent au point. Mais les Américains ne s’avouent pas vaincus, plutôt convaincus qu’en baissant pavillon, la Chine va contrôler l’immense marché des données (envoi, réception et stocks) ! En clair se joue l’avenir du monde avec un basculement vers l’Asie qui reprendrait de ce fait l’initiative face à un Occident à la traîne. Autant dire que le sujet est omniprésent. Partout.
Seulement voilà : l’évolution de la technique et de la science plaide pour une reconversion des approches de développement basées sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’empreinte carbone ». Chaque pays déploie un volume d’activités proportionnées à son niveau industriel. Cela se traduit par une émission de gaz carbonique ou gaz à effet de serre qui augmente à mesure qu’il se concentre dans l’atmosphère avec comme conséquence immédiate le réchauffement de la surface terrestre.
Voilà pourquoi, les pays du sud réclament, sans être entendus toutefois, des « économies décarbonées ». Ainsi, préconisent-ils la réduction de la consommation des énergies primaires. Dès lors, ils se montrent favorables aux énergies renouvelables, solaire, éolien ou biomasse notamment. Leurs voix restent inaudibles cependant. Parce qu’elles ne parviennent pas -alors pas du tout- à convaincre du nécessaire renversement de l’ordre des facteurs qui induirait de nouveaux modes de consommation dans les pays du Nord.
Et pourtant, de larges franges de l’opinion publique occidentale épousent ces thèses et plaident pour des économies plus vertes débouchant sur des capacités accrues de résilience des écosystèmes. Il s’agit d’apporter « dans l’urgence » une réponse à un impératif planétaire pour sauver des civilisations qui risquent d’être englouties. A cet égard, les attentes sont immenses : restaurer la crédibilité des approches et tenir les promesses, surtout celle de délivrer un chèque annuel de 100 milliards de dollars destinés aux pays impactés afin d’atténuer les effets du changement climatique.
Cet engagement des pays pollueurs qui tarde à se matérialiser abîme la confiance des pays du sud. Les mêmes rengaines de ce sud décidément trop pavlovien. Quoi attendre de l’Occident si l’hémisphère sud ne compte pas d’abord sur ses propres forces pour amorcer son décollage économique ! Il est navrant de constater, génération après génération, que les mêmes formules lapidaires sont répétées à tout propos.
Qui plus est, l’Europe, pour ne parler que d’elle, vante les mérites de la neutralité carbone. Cette trouvaille européenne célèbre avec malice l’équilibre entre l’émission et l’absorption de carbone. Elle souligne néanmoins la perte d’initiatives de Bruxelles face aux enjeux actuels sur lesquels l’UE accuse un fâcheux retard accentué par le manque d’harmonie des pays membres et la récente sortie de l’Angleterre (Brexit).
Le vrai pouvoir des lobbys opère encore et toujours, non sans efficacité d’ailleurs. Les « représentants d’intérêts » n’ont jamais été aussi présents que depuis la COP21. Ils fréquentent les grands dirigeants. Ils interfèrent dans les prises de décisions majeures. Ils court-circuitent les accords. Ils influencent. En un mot ils défendent bec et ongles des intérêts vitaux d’organismes et de multinationales qui avancent « masqués » !
Finalement, difficile de savoir qui dépend de qui dans cet univers indéchiffrable.
Par Abdou Aziz Faye
ENTRE CONFLIT ET POUVOIR, PROBLEME COMPORTEMENTAL OU STRATAGEME POLITIQUE ?
Les mers à mères, une boulimie pour le trône. N’est-il pas urgent de redéfinir la cartographie de nos responsabilité face à une société où les valeurs, les liens sociaux s’étiolent avec l’ascension fulgurante de l’échiquier ?
Les mers à mères, une boulimie pour le trône. N’est-il pas urgent de redéfinir la cartographie de nos responsabilité face à une société où les valeurs, les liens sociaux s’étiolent avec l’ascension fulgurante de l’échiquier ?
Les affabulations persistantes, les gémonies en ébullition, les discours fallacieux font de notre arène politique un lieu de mystère ambigu. Plusieurs marées se croisent avec des idéaux opiniâtres basculant les unes contre les autres dans des cirques de conflits incessants et/ou pernicieux. Les identités s’effritent, les hiatus se pullulent laissant des souillures et un peuple désemparé. Nous assistons donc à une situation de transformation du comportement de « l’homosenegalensis ».
Les sacralités saillantes incluses au cours de notre socialisation sont à la dérive à tel enseigne qu’on serait tenté de dire que la soif de pouvoir et la pénurie de repères semblent être les éléments constitutifs de la déperdition sociale existante. Les boussoles de valeurs qui devraient être des facteurs d’orientations psycho-sociales sont devenues des outils de stigmatisation à approche sénile remplie d’élucubration conflictuelle tournées vers le dysfonctionnement du tissu sociétal.
Cette transformation du comportement de « l’homosenegalensis » dans cette dynamique de changement de paradigme ne trouve-t-elle pas sa réponse dans le stratagème politique? Est-elle un problème sociétal tourné vers une relation stimuli/réponse et non posture/solution? Observant cette situation inamovible on constate que les leviers de développement socioéconomique, d’équité et de justice sociale passant par l’accalmie, la cohésion et la consolidation de la patrie, deviennent en retour un moyen d’ascension, de roublardise, de gabegie et de lutte sociétale de nos jours.
En faisant une analyse exhaustive sur cette forme d’orientation nouvelle qui laisse paraitre des inepties et une défense aride de niaiseries, il semble opportun de souligner que le pays bivouaque dans un ombrage politique invectivé de métastase. Une telle proxémie sociale en phase d’apostasie, se cogne à des groupuscules funéraires ressemblant aux rites d’initions des tribus multiséculaires à l’aune des mouvements protestataires.
Le pays est ainsi squatté dans une lutte éternelle entre deux choses le conflit et le pouvoir. Face à ce constat, l’urgence nous interpelle à prendre en considération la vie dédiée au bien public, à la société. Aidons notre société à émerger des cendres de cette pandémie. Tout ce qui compte maintenant c’est de mener au mieux la bataille post catastrophique qui s’annonce.
Abdou Aziz Faye
Doctorant en sociologie.
Master en socio-anthropologie du travail et des organisations
L'UGB de Saint Louis.
LOCALES 2022, LA CDC PROLONGE LE DÉPOT DE CAUTION
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a prolongé, jusqu’à demain, mercredi, le dépôt des cautions pour les élections locales.
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a prolongé, jusqu’à demain, mercredi, le dépôt des cautions pour les élections locales.
Ouverts depuis le 1e octobre 2021, ces dépôts devaient prendre fin le 30 octobre 2021. « La CDC informe que les partis politiques, les coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes, peuvent procéder au dépôt du montant de leur caution au niveau de ses guichets jusqu’au mercredi 03 novembre 2021 à minuit », lit-on sur leur communiqué rendu public.
LE PACASEN INVESTIT PLUS DE 700 MILLIONS DE FRANCS DANS LA COMMUNE DE KOLDA
Le programme d’appui au communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) a investi plus de 700 millions de francs dane Kolda, Bouraima Diao, en marge d’une viss la commune de Kolda (Sud) entre 2019 et 2020.
Kolda, 2 nov (APS) - Le programme d’appui au communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) a investi plus de 700 millions de francs dans la commune de Kolda (Sud) entre 2019 et 2020, a affirmé le secrétaire municipal de la commune de Kolda, Bouraima Diao, en marge d’une visite de terrain effectué ce mardi par les responsables du PACASEN.
’’Le PACASEN a investi plus de 700 millions de francs dans la commune de Kolda entre 2019 et 2020. Cet investissement nous a été d’un grand apport, notamment dans le cadre de la réalisation et de la réhabilitation d’infrastructures sociales dans les secteurs de la santé et de l’éducation, entre autres’’, a-t-il dit.
Selon M Diao, le partenariat entre le PACASEN et la commune de Kolda a permis la construction et la réhabilitation de salles de classe, de blocs sanitaires, murs de clôture, le curage des caniveaux, l’entretien du réseau de l’éclairage public, l’extension et l’adduction d’eau, etc. dans les quartiers de la commune.
Aussi, avec ce partenariat, la commune de Kolda envisage de réhabiliter l’esplanade de la commune qui fait face au pont Abdoul Diallo et le complexe du centre culturel de Kolda.
ACCIDENT DE LA ROUTE, MACKY SALL PRÉSENTE SES CONDOLÉANCES AU PASTEF-LES PATRIOTES
Le président de la République a fait part de sa ‘’compassion’’ à l’égard de Pastef-Les Patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, après la mort de trois de ses militants dans un accident de la route, lundi, à Nioro (centre).
Dakar, 1er nov (APS) – Le président de la République a fait part de sa ‘’compassion’’ à l’égard de Pastef-Les Patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, après la mort de trois de ses militants dans un accident de la route, lundi, à Nioro (centre).
‘’J’exprime ma compassion à la suite du terrible accident de la route survenu à quelques kilomètres de Nioro’’, a écrit Macky Sall sur son compte Twitter.
‘’Je présente mes condoléances aux familles des trois personnes décédées, au (…) Pastef, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’, a ajouté le chef de l’Etat.
Plusieurs médias ont annoncé lundi la mort, dans un accident de la route, de trois militants de Pastef-Les patriotes.
Revenant ‘’de Ziguinchor, mon convoi a fait un accident, à trois kilomètres de Nioro. Pour le moment, nous déplorons trois décès et trois blessés’’, a déclaré le député Ousmane Sonko sur sa page Facebook.
Certains médias affirment que l’accident a coûté la vie à un photographe de Pastef-Les patriotes et à deux gardes du corps de M. Sonko.
L'AS SAINT ÉTIENNE VEUT S'ABREUVER A GUEDIAWAYE
L’AS Saint-Etienne va signer un accord de partenariat avec les Espoirs de Guédiawaye, agrandissant le contingent des équipes françaises liées à des clubs sénégalais.
Dakar, 2 nov (APS) - L’AS Saint-Etienne va signer un accord de partenariat avec les Espoirs de Guédiawaye, agrandissant le contingent des équipes françaises liées à des clubs sénégalais.
Avant même cet accord entre les deux parties, les Espoirs de Guédiawaye avaient transféré en janvier dernier le gardien de but international (U20) Boubacar Fall chez les Stéphanois, pour un contrat de trois ans.
En attendant l’officialisation de ce partenariat le 12 novembre prochain, le club stéphanois a travaillé pendant plusieurs années avec l’ASC Yeggo de la Sicap, avant qu’une crise n’éclate entre les deux partenaires.
Par ce canal, plusieurs joueurs sénégalais avaient rejoint le club français. Les internationaux Alassane Ndour et Frédéric Mendy, ainsi que l’international français Mouhamadou Dabo, pour ne citer que les plus connus, en font partie.
Pour cette même année 2021, le club de Pau FC (Ligue 2 française) s’est lié avec Demba Diop FC de Mbour, selon des médias sénégalais.
Si ces deux partenariats sont récents, celui entre Génération Foot et le FC Metz est certainement l’un des plus connus et a permis l’éclosion de plusieurs internationaux.
Dans l’actuel groupe de performance des Lions du Sénégal, on
peut citer Sadio Mané (Liverpool), leader technique de la Tanière mais aussi Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Habib Diallo (RC Strasbourg, France) et Pape Matar Sarr. Ils ont été transférés en Europe grâce à ce partenariat.
TOURNOI DE DUBAI, LE SENEGAL BAT LE PORTUGAL
L’équipe du Sénégal de beach soccer a battu celle du Portugal, 7-4, ce lundi, en match comptant pour le tournoi international de Dubaï (2-6 novembre), a appris l’APS auprès de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dakar, 2 nov (APS) - L’équipe du Sénégal de beach soccer a battu celle du Portugal, 7-4, ce lundi, en match comptant pour le tournoi international de Dubaï (2-6 novembre), a appris l’APS auprès de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Les Emirats arabes unis et l’Espagne sont les deux autres équipes de la poule A, celle du Sénégal.
Dans la poule B, il y a la Russie (championne du monde en titre), l’Iran, le Japon et le Paraguay.
Malgré le fait que Pape Guèye était indécis dans l’idée de rejoindre la Tanière, Aliou Cissé n’a jamais voulu mettre fin à la chasse contre le jeune binational de l’Om. Une traque qui finalement a été fructueuse et qui permet au sélectionneur de s’offrir dans l’entrejeu des Lions, une paire de récupérateurs équilibrée.
Dans notre édition du 21 septembre 2021, nous évoquions les trois raisons qui devaient pousser Aliou Cissé à décrocher le binational de l’Olympique de Marseille, Pape Guèye. D’abord par rapport à son profil de milieu récupérateur gaucher de métier. Un profil inexistant dans la Tanière. Ensuite pour sa jeunesse (22 ans) ; une manière d’être en phase avec la politique de rajeunissement dans la Tanière prônée par la Fédération sénégalaise de football. Et enfin par rapport à la situation préoccupante de Nampalys Mendy. Après des débuts prometteurs, en association avec Gana Guèye à la récupération, le milieu de Leicester est depuis barré en club par son manque de temps de jeu.
Un profil rare de milieu gaucher atterrit dans la Tanière
Autant de raisons qui ont poussé Aliou Cissé à aller à la chasse à ce joueur formé au Havre, car conscient que son duo avec Gana Guèye, dans le cœur du jeu, va constituer une paire équilibrée par rapport surtout à son système de jeu à double pivot (4-2-3-1). Et malgré le fait que Pape Guèye était indécis dans l’idée de rejoindre la Tanière, le sélectionneur n’a jamais voulu mettre fin à la traque contre le jeune milieu récupérateur de l’Om. D’ailleurs, lors de son face-à-face avec la presse, à l’occasion de la publication de la liste pour la double confrontation contre la Namibie, en éliminatoires du Mondial 2022, il a été relancé par rapport à l’état d’avancement du dossier Pape Guèye. Dans sa réponse, Aliou Cissé a précisé être entré en contact avec le joueur «il y a deux ou trois mois». Et qu’il allait à nouveau relancer le Marseillais «pour les échéances à venir». Finalement, le coach des Lions a réussi à convaincre le natif de Montreuil à jouer sous les couleurs du Sénégal. Comme l’a révélé samedi L’Equipe. «Après une cour assidue de plusieurs mois de la part du sélectionneur, Aliou Cissé, Pape Guèye a finalement choisi de rejoindre le Sénégal, le pays d’origine de ses parents. Le milieu de terrain de l’Om (22 ans), sélectionné dans les catégories françaises de jeunes mais jamais convoqué avec les Espoirs, s’est laissé convaincre avec notamment la perspective de disputer la prochaine Can, au Cameroun, en janvier 2022», écrivent nos confrères.
Me Augustin Senghor : «C’est important de compléter les chaînons manquants dans l’équipe»
Une info confirmée par le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor. «Oui, je confirme l’info pour Pape Guèye. Il faut savoir que c’est une continuité de notre politique consistant à aller chercher les meilleurs un peu partout. C’est important de compléter les chaînons manquants dans l’équipe», a soutenu le patron du football sénégalais, joint par Le Quotidien. C’est en tout cas un autre gros coup réalisé pour le staff technique national et la Fédération dans leur chasse en direction des binationaux. Après le défenseur-polyvalent Abdou Diallo et le latéral Bouna Sarr, il y a tout juste quelques semaines, la venue dans la Tanière du jeune milieu récupérateur, international français en U18 et U19, va donner plus de garantie à l’organisation et à l’animation défensive de l’équipe. Impressionnant par son abattage et ses qualités athlétiques (1,89m, 65kg), Pape qui, avec sa patte gauche, excelle dans les passes en profondeur et les transversales, va à coup sûr donner une autre touche à l’animation dans ce secteur-clé aux côtés de Gana. Pour avoir donc décroché la paire Guèye à deux mois de la Can, Aliou Cissé a bien le droit de se frotter les mains. En attendant sa prochaine liste où le milieu marseillais devrait être la grosse attraction en vue des deux derniers matchs, sans enjeu, contre le Togo à Lomé (11 novembre) et le Congo à Thiès (14 novembre).