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EMPREINTE CARBONE

La planète voit rouge. La menace se précise. A tue-tête, l’humanité crie pour attirer l’attention sur son sort, peu enviable. Les dirigeants, eux, voient chacun midi à sa porte

Emédia  |   Mamadou Ndiaye  |   Publication 02/11/2021

La planète voit rouge. La menace se précise. A tue-tête, l’humanité crie pour attirer l’attention sur son sort, peu enviable. Les dirigeants, eux, voient chacun midi à sa porte : de la Chine aux Etats-Unis, du Brésil au Népal, de l’Antarctique à l’Afrique du Sud, de Casablanca à Caracas, le Katmandou ou au Vanuatu.

Une certaine cacophonie règne cependant. Chaque pays estime avoir raison. Peu d’écoute et moins de dialogue, malgré les apparences. Avec ce ballet interminable de limousines et d’avions entre Rome (G20) et Glasgow (COP26). Ces rendez-vous internationaux aussi polluent sans en avoir l’air. Surtout lorsqu’il est question d’évoquer le climat, la pollution, l’écologie, les dérèglements et les outrages infligés par l’homme à la nature. Celle-ci finit toujours par se venger.

Les incendies, les inondations, l’aridité des sols, les baisses ou les hausses de température sont le lot quotidien aux quatre coins de notre monde en perpétuel changement. Même la saisonnalité subit des variations : ici l’hivernage arrive tard quand ailleurs, il s’installe sans discontinuer. Ailleurs encore les perturbations de cycles entraînent des déboussolements avec des pertes irrémédiables de repères. Pour peu cet univers serait sens dessus dessous.

La lucidité et la sérénité cèdent la place à la démesure qui révèle une forme de fragilité de ce monde. La Conférence des Parties (COP) existe depuis 1992. Placée sous l’égide des Nations Unies, elle planche sur les changements climatiques grâce à l’appui scientifique du GIEC (groupe d’experts de haut niveau) et au soutien politique du Secrétaire Général des NU. Cette double caution donne du crédit et de la voix aux travaux de la COP dont celle tenue à Paris en 2015, la 21ème édition en l’occurrence, alertait sur la réalité du réchauffement et fixait un seuil à moins 2 degrés Celsius.

Limite qui, une fois franchie, expose nos vies sur terre et anéantit nos efforts de riposte. Il devrait découler de cet avertissement une large prise de conscience et des mesures hardies pour retarder l’échéance aux conséquences inéluctables. Que constatons-nous de nos jours ? Au rythme actuel, « nous allons droit vers le désastre », prévient sans autre forme de procès le patron des Nations Unies, le Portugais Gutierrez à l’ouverture lundi de la COP26 à Glasgow en Ecosse.

Il a fallu la récente crise énergétique pour s’apercevoir que les engagements des grandes puissances ne tiennent qu’à un fil. Car nombre d’entre elles ont vite fait de retourner au nucléaire, d’autres au charbon, alors que les énergies fossiles étaient pointées comme les vraies causes de la pollution mondiale. Or les options étaient prises de « verdir les économies. »

Cette soudaine volte-face conforte Chinois, Indiens, Russes ou Brésiliens, autrefois accusés de « mauvaise foi » dans leur mol engagement en faveur des énergies propres. Ces pays réfutent l’accusation, estimant que les Occidentaux ont forgé leur puissance industrielle sur le gaz, le pétrole, le charbon et le méthane. Pourquoi nous refusent-ils cette trajectoire ? S’aperçoivent-ils du resserrement des gaps de progression ? Veulent-ils nous contraindre à l’abandon de nos politiques de prospérité et d’expansion économiques ?

Dans un humour froid, les puissances montantes somment les Occidentaux de les laisser atteindre d’abord les sommets industriels avant de discuter ensuite d’égal à égal des avantages collatéraux. L’argument séduit donc. Mais il se détourne du danger qui guette. Déjà que la guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine.

Les deux géants s’épient du regard, s’observent et ne se font pas de cadeaux. Si la crise s’était exacerbée du temps de Donald Trump, l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche devrait infléchir quelque peu la radicalité de Washington vis-à-vis de Pékin. La bataille est féroce dans l’avènement de la 5G avec une vitesse accrue de connectivité.

A ce jeu, les Chinois mènent au point. Mais les Américains ne s’avouent pas vaincus, plutôt convaincus qu’en baissant pavillon, la Chine va contrôler l’immense marché des données (envoi, réception et stocks) ! En clair se joue l’avenir du monde avec un basculement vers l’Asie qui reprendrait de ce fait l’initiative face à un Occident à la traîne. Autant dire que le sujet est omniprésent. Partout.

Seulement voilà : l’évolution de la technique et de la science plaide pour une reconversion des approches de développement basées sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’empreinte carbone ». Chaque pays déploie un volume d’activités proportionnées à son niveau industriel. Cela se traduit par une émission de gaz carbonique ou gaz à effet de serre qui augmente à mesure qu’il se concentre dans l’atmosphère avec comme conséquence immédiate le réchauffement de la surface terrestre.

Voilà pourquoi, les pays du sud réclament, sans être entendus toutefois, des « économies décarbonées ». Ainsi, préconisent-ils la réduction de la consommation des énergies primaires. Dès lors, ils se montrent favorables aux énergies renouvelables, solaire, éolien ou biomasse notamment. Leurs voix restent inaudibles cependant. Parce qu’elles ne parviennent pas -alors pas du tout- à convaincre du nécessaire renversement de l’ordre des facteurs qui induirait de nouveaux modes de consommation dans les pays du Nord.

Et pourtant, de larges franges de l’opinion publique occidentale épousent ces thèses et plaident pour des économies plus vertes débouchant sur des capacités accrues de résilience des écosystèmes. Il s’agit d’apporter « dans l’urgence » une réponse à un impératif planétaire pour sauver des civilisations qui risquent d’être englouties. A cet égard, les attentes sont immenses : restaurer la crédibilité des approches et tenir les promesses, surtout celle de délivrer un chèque annuel de 100 milliards de dollars destinés aux pays impactés afin d’atténuer les effets du changement climatique.

Cet engagement des pays pollueurs qui tarde à se matérialiser abîme la confiance des pays du sud. Les mêmes rengaines de ce sud décidément trop pavlovien. Quoi attendre de l’Occident si l’hémisphère sud ne compte pas d’abord sur ses propres forces pour amorcer son décollage économique ! Il est navrant de constater, génération après génération, que les mêmes formules lapidaires sont répétées à tout propos.

Qui plus est, l’Europe, pour ne parler que d’elle, vante les mérites de la neutralité carbone. Cette trouvaille européenne célèbre avec malice l’équilibre entre l’émission et l’absorption de carbone. Elle souligne néanmoins la perte d’initiatives de Bruxelles face aux enjeux actuels sur lesquels l’UE accuse un fâcheux retard accentué par le manque d’harmonie des pays membres et la récente sortie de l’Angleterre (Brexit).

Le vrai pouvoir des lobbys opère encore et toujours, non sans efficacité d’ailleurs. Les « représentants d’intérêts » n’ont jamais été aussi présents que depuis la COP21. Ils fréquentent les grands dirigeants. Ils interfèrent dans les prises de décisions majeures. Ils court-circuitent les accords. Ils influencent. En un mot ils défendent bec et ongles des intérêts vitaux d’organismes et de multinationales qui avancent « masqués » !
Finalement, difficile de savoir qui dépend de qui dans cet univers indéchiffrable.

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