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20 juin 2025
LE FMI APPROUVE ENFIN 650 MILLIARDS $
La très attendue décision du conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international (Fmi) a été finalement actée lundi dernier. Ce, après celle du 9 juillet dernier du conseil d’administration.
Le Conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé lundi 650 milliards de dollars d’allocation générale autrement appelée Droits de tirage spéciaux (Dts) aux pays en développement. Sur les 33 milliards de dollars américains que recevront les pays africains, 2,2 milliards sont destinés à la zone Uemao dont la Côte d’Ivoire avec la plus grande part. Le Sénégal devra disposer environ 455 millions de dollars américains, soit 240 milliards de francs CFA .
La très attendue décision du conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international (Fmi) a été finalement actée lundi dernier. Ce, après celle du 9 juillet dernier du conseil d’administration. Il s’agit de l’allocation générale autrement appelée Droits de tirage spéciaux (Dts) arrêtés à la somme de 650 milliards de dollars. Une sage décision puisque historique en termes d’allocation dans l’histoire de cette institution de Bretton Woods.
Le décaissement de cette enveloppe aux Etats est prévue le 23 août prochain. Les requérants bénéficieront de ces ressources financières au prorata de leurs quotes-parts existantes dans le Fonds (Fmi, ndlr). Ainsi, sur ce volume global, un montant de 275 milliards de dollars sera alloué aux marchés émergents et aux pays en développement, y compris ceux à faible revenu. Pour l’Afrique subsaharienne, l’institution avait clairement indiqué le 28 juin dernier qu’ils (pays) se verront allouer honorablement 28 milliards de dollars de leur part. Une enveloppe jugée bien dérisoire au regard des importants besoins de liquidités auxquels sont confrontés lesdits pays qui continuent d’être exacerbés par la crise sanitaire.
LE SENEGAL VA DISPOSER UN PEU PLUS DE 240 MILLIARDS
Du côté du ministère des Finances et du Budget, une source officieuse fait savoir que le Sénégal devra disposer environ 455 millions de dollars américains, soit 240 milliards de francs CFA. Mais, vite il précise que tout dépendra de la date de réception puisque la parité n’est pas fixe. Par compte pour la première puissance économique de l’Uemoa (Côte d’Ivoire), son ministre de l’Economie a laissé entendre que son pays recevra 900 millions de dollars de ces Dts sur un total de 2,2 milliards de dollars alloués à la zone Uemoa. Il est à noter que lors du sommet de Paris sur l’Afrique ou conférence dédiée à la relance des économies africaines, conclu sans nouvel engagement financier, le défenseur des pays africains et non moins président de la République du Sénégal, Macky Sall avait qualifié les mesures prises par les partenaires internationaux ‘’d’insuffisantes’’ pour huiler la machine économique face au choc causé par la crise sanitaire.
Sur les 650 milliards de dollars en Dts alloués à la relance de l’économie, seuls 33 milliards sont destinés au continent noir. Un quota jugé faible par le président Macky Sall Alors qui pour lui : « Le besoin de financement additionnel rien que pour les pays africains à faible revenu est estimé à 135 voire 205 milliards de dollars d’ici à 2025 par le FMI », rappelait-il. Partant de ce constat, le président Sall avait invité le G20, qui recevra plus de 2/3 des nouvelles allocations de Dts, à réallouer son quota en appui aux efforts de relance des pays africains, sous forme de dons, de prêts concessionnels et semi-concessionnels à longue maturité.
Pour plus d’efficacité et de diligence, Macky Sall avait exprimé son souhait de voir ces réallocations se faire via des institutions internationales et africaines appropriées. Le non moins porte-voix des dirigeants africains à Paris, avait par ailleurs fait part aux partenaires économiques du besoin, pour le continent, d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale avec des mécanismes innovants. Ces derniers devraient permettre à « l’Afrique d’accéder aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer », avait-il martelé.
«SI TOUS LES JEUNES S’ETAIENT INSCRITS SUR LES LISTES, LES GOUVERNEMENTS FERAIENT EXACTEMENT CE QUE LA JEUNESSE VEUT»
C’est du moins l’avis du professeur en Science Politique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), Ibou Sané, qui pense qu’il faut conscientiser cette jeunesse qui ne semble pas connaitre son devoir.
Absents du fichier électoral pour la majorité, les jeunes âgés de 18 à 25 ans auraient pu constituer une force de pression contre les tenants du pouvoir, obligés qu’ils seront de suivre leurs désidératas. C’est du moins l’avis du professeur en Science Politique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), Ibou Sané, qui pense qu’il faut conscientiser cette jeunesse qui ne semble pas connaitre son devoir.
«Aujourd’hui, si tous les jeunes s’étaient inscrits sur les listes, si tous les jeunes votaient, ils tiendraient tous les gouvernements entre leurs mains. Mieux, les gouvernements feraient exactement ce que la jeunesse veut. Notamment, en matière d’emploi, d’insertion professionnelle, même sur leur avenir. Les jeunes auraient pu peser de tout leur poids sur le devenir de ce pays», a fait savoir le professeur en Science Politique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis(UGB), Ibou Sané.
Hélas, se désole-t-il, ces derniers ne savent pas encore leur devoir, alors qu’ils auraient pu décider eux-mêmes de leur avenir. En effet, le professeur Sané trouve que les jeunes s’emploient dans les partis politiques à des pratiques peu orthodoxes, notamment à «soutirer des sous aux hommes politiques par tous les moyens». C’est, à son avis, ce jeu de «yoyo» qui ne fait pas d’eux de vrais militants, contrairement aux dames. «Les femmes sont sérieuses, dynamiques, entreprenantes, elles savent organiser des meetings et mobiliser des gens dans la politique», fait-il savoir. Raison pour laquelle, explique-t-il, les acteurs politiques se rabattent vers elles pour gagner les élections au Sénégal.
Pis, le professeur en Science politique à l’UGB trouve dommage qu’au Sénégal, on soit obligé de courir derrière les jeunes pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales, alors qu’ailleurs c’est tout le contraire. «Dans les autres pays du monde, les jeunes s’inscrivent massivement sur les listes électorales. Au point, que les hommes politiques sont obligés de leur faire la cour, de courir derrière eux pour leur permettre justement d’aller voter», indique-t-il, non sans fustiger le comportement de certains d’entre eux, notamment les étudiants, prompts à émettre des critiques contre les politiques, sans bouger le plus petit doigt pour faire changer la donne. Estimant, par ailleurs, que la citoyenneté se structure dès le bas-âge, alors qu’au Sénégal on laisse pourrir la situation, il prédit un manque de jeunesse citoyenne à même d’assurer la relève, quand la classe politique de 1968 partira. Pour ce faire, «il faut un travail de conscientisation, d’éveil, de sensibilisation pour que les jeunes comprennent mieux les enjeux de l’heure. Et les enjeux de l’heure, c’est de s’inscrire massivement sur les listes électorales, de pousser les primo-votants à aller s’inscrire massivement afin d’y préparer la relève. Sinon, demain, qui ne dit mot consent», relève le professeur Ibou Sané.
L’AUTRE DEFI DE LA CLASSE POLITIQUE
Le processus électoral pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Nando Cabral GOMIS et Jean Michel DIATTA |
Publication 04/08/2021
Après l’audit du fichier électoral et autre exigé par l’opposition au lendemain de la présidentielle de 2019 avant sa participer à toute sorte d’élection au Sénégal, le processus électoral pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 fait face à un nouveau défi. Et pour cause, la conditionnalité de présentation d’une carte d’identité biométrique Cedeao imposée aux primo-votants pour s’inscrire sur les listes électorales par le décret n°2021-976 du président de la République relatif au démarrage de la révision exceptionnelle des listes électorales pourrait être un nouveau point de discorde entre majorité et opposition.
Décidément, le processus électoral pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 n’a rien d’un long fleuve tranquille. En effet, nonobstant l’effectivité de l’audit du processus et du fichier électoral exigé par l’opposition au lendemain de la présidentielle de 2019 avant sa participation à toute sorte d’élection au Sénégal qui était à l’origine des quatre reports déjà actés de ce scrutin, la question de la fiabilité continue encore d’alimenter les débats. Dernière en date, la question de l’inscription des primo-votants sur les listes électorales.
En effet, selon les dispositions du décret n°2021- 976 du président de la République relatif au démarrage de la révision exceptionnelle des listes électorales dans la période du 31 juillet au 14 septembre 2021 en perspective de ces joutes électorales du 23 janvier 2022, l’inscription des nouveaux électeurs qui doivent avoir 18 ans révolus au moins à la date du 23 janvier 2022 se fait «sur présentation exclusive de la carte d’identité biométrique Cedeao».
Autrement dit, tous les nouveaux Sénégalais, ayant atteint la majorité légale, devront d’abord se procurer, auprès des Commissariats de Police ou Brigades de Gendarmerie nationale, des cartes d’identité s’ils veulent s’inscrire sur les listes électorales. En réaction à cette mesure, le Front de résistance nationale (FRN) est monté au créneau pour demander au gouvernement de prendre une mesure transitoire exceptionnelle qui permettrait aux primo-votants de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales avec un extrait de naissance et un certificat de résidence.
Dans un communiqué rendu public le 31 juillet dernier, Moctar Sourang et compagnie s’appuient sur le fait que depuis 2018, notre pays n’a pas connu de révision annuelle des listes électorales, ni de révision exceptionnelle, une situation qui a conduit à un doublement de l’effectif des primovotants estimé aujourd’hui à plus de cinq cent mille (500 000) personnes. Mais aussi sur le fait que le décret N°2021-976 du 26 juillet 2021 fixe la durée de la révision exceptionnelle à quarante (40) jours au lieu de soixante (60) jours, comme retenu de façon consensuelle par toutes les parties prenantes de la Commission politique du dialogue national.
Par ailleurs, il faut rappeler que dans leur rapport de 124 pages, les experts indépendants de la mission d’audit quoique déclarant le fichier électoral « cohérent et fiable, ont souligné que seule la moitié (53,8%) des jeunes de 18-25 ans sont inscrits. S’agissant de la question des primo-votants, ces mêmes experts après avoir jugé « particulièrement bas » leur niveau d’inscription sur les listes, ont estimé que seuls 9,3% des nouveaux majeurs, âgés de 18 à 20 ans peuvent exercer leur droit de vote.
Pourtant, selon le rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie sur la situation économique et sociale du Sénégal en 2015 rendu public en Janvier 2018, le Sénégal est caractérisé par l’extrême jeunesse de sa population, avec 42% de sa population âgée de moins de 15 ans. Et « l’âge médian de la population se situe à 18 ans », indique ce document qui précise que la population du troisième âge (60 ans et plus) représente une faible proportion (moins de 6%). Ces données sont confortées par celles issues des projections démographiques réalisées par la même Ansd en 2020, lesquelles évaluent la population sénégalaise à 16 705 608 habitants. La structure de la population par âge selon ces projections démographiques est caractérisée par sa jeunesse et la moyenne d’âge est de l’ordre de 19 ans.
REACTIONS…REACTIONS…
MOUSSA SARR, PORTE-PAROLE DE LA LD, MOUVANCE PRESIDENTIELLE : «Penser que le gouvernement cherche délibérément à éviter l’inscription des primo-votants, cela n’a pas de sens»
«À propos de ce débat relatif à une absence éventuelle de primo-votants sur les listes électorales, je tiens d’abord à rappeler que le système électoral actuel du Sénégal a été conquis de haute lutte. Parmi les acquis qui rendent notre système électoral crédible, il y a l’exigence faite aux citoyens de s’inscrire sur les listes électorales à partir, entre autres, de la carte nationale d’identité. Cela n’a pas toujours été le cas. Or, si nous voulons sauvegarder notre démocratie, il nous faut aussi consolider son système électoral. C’est un impératif. Voilà pourquoi, il faut éviter d’y introduire, à tout va, des modifications susceptibles de fragiliser ce système électoral qui a permis l’avènement de deux alternances politiques. Ensuite, nous avons en mémoire les énormes difficultés rencontrées par les techniciens de la DAF (Direction de l’automatisation du fichier) et du ministère de l’Intérieur dans le traitement des données lors de la réforme partielle de 2016 qui avait autorisé l’inscription sur les listes avec un extrait de naissance et un certificat de résidence Dès lors, je considère que l’allègement de la procédure d’inscription sur les listes par exemple sur simple présentation d’un extrait de naissance et d’un certificat de résidence n’est pas de nature à consolider notre système électoral. Au contraire. Et puis, le président de la République a promulgué, en 2016, une loi qui dispose que la »carte d’identité est délivrée aux citoyens sénégalais. Elle est obligatoire pour tous les citoyens âgés d’au moins quinze (15) ans et peut être délivrée à tout citoyen âgé de cinq (05) ans révolus ». Autrement dit, tous les citoyens en âge d’obtenir la carte nationale d’identité en font la demande et les services compétents en délivrent, au quotidien. Il ne faut donc pas attendre une année électorale pour vouloir s’en procurer. D’autant que la carte nationale d’identité ne sert pas uniquement pour les élections. Penser que le gouvernement cherche délibérément à éviter l’inscription des primo-votants, cela n’a pas de sens. Personne ne peut savoir, à priori et avec certitude, dans quel sens ira le vote des primo inscrits. Ceux qui avaient pensé qu’ils sont destinataires naturels des suffrages des primovotants ont été battus à plate couture en 2019. Une fois que cela est dit, j’en appelle tout de même à l’esprit de responsabilité des agents des services concernés pour plus de diligence dans la confection et la délivrance des cartes nationales d’identité ».
DETHIE FAYE DU PARTI CDR/FONK SA KADDU ; POLE DES NON-ALIGNES : «On peut penser que cela peut être lié à un déficit d’information, soit à une forme de rejet de l’action politique»
«La mission d’évaluation du processus électoral a, dans ses conclusions, attiré l’attention sur la faible représentativité des jeunes âgés de 18 à 25 ans dans le fichier électoral. Il est difficile de donner une explication très précise à ce phénomène, mais on peut penser dans une certaine mesure que cela peut être lié à un déficit d’information, soit à une forme de rejet de l’action politique menée sur le terrain. Une option que ferait cette tranche de la jeunesse pour une autre alternative à l’action politique telle que menée traditionnellement. Ce ne sont que des hypothèses, mais il n’en demeure pas moins qu’il va falloir approfondir la réflexion, mais surtout mener un travail d’explication, d’information, de clarification, des débats, des entretiens, des enquêtes même pour voir qu’est ce qui justifierait cette position de cette tranche d’âge. C’est un ensemble de questions que chacun se pose et qui nécessite une étude approfondie car, cela pourrait être demain une menace même pour notre système démocratique, si une bonne frange de la jeunesse ne croit pas à la nécessité de figurer dans le fichier électoral.
TOUSSAINT MANGA, DEPUTE DE L’OPPOSITION (PDS) : «Si l’opposition veut en faire un point saillant de revendication, les choses bougeront»
La première raison est que le gouvernement est conscient que cette tranche d’âge ne lui est pas favorable. Les jeunes de cette tranche d’âge sont souvent des jeunes qui votent pour l’opposition. Nous avons assisté aux élections de 2019, à toutes les péripéties qui ont empêché pas de mal de jeunes à s’inscrire. Nous revenons sur le même schéma et on va vers une révision où les conditions pour avoir la carte d’électeur sont longues et pénibles. Parce qu’il va falloir avoir d’abord la carte d’identité, ensuite revenir pour s’inscrire et nous savons que le délai pour l’obtention de la carte d’identité est assez long. Le temps que les jeunes puissent avoir leur carte d’identité, la période de révision serait écoulée. C’est une stratégie qui est mise en place. C’est la volonté manifeste du régime d’écarter les jeunes. Les responsabilités sont à partager aussi. Les jeunes en tant que tels doivent avoir conscience qu’ils ont droit de participer aux activités politiques, et de participer en tant que citoyens, aux choix qui s’opèrent dans la Nation. Ils doivent davantage, d’eux même, montrer la volonté qu’ils veulent s’inscrire malgré qu’il y ait toute cette volonté du pouvoir de les écarter. C’est aux jeunes de s’affirmer. Je crois qu’une mobilisation massive des jeunes dans les commissariats pour s’inscrire permettrait à ce que le pouvoir puisse revoir les dispositions qui ont été prises. La responsabilité de l’opposition est aussi engagée. Je trouve que l’opposition est restée très pacifique sur cette décision prise par le gouvernement, d’exiger la carte d’identité Cedeao avant de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales. A ce niveau, il y a eu au niveau de l’opposition, une certaine passivité. En réalité, même si les jeunes doivent s’organiser, c’est à l’opposition de créer les conditions. Pour que les choses bougent, il faut qu’il y ait des voix qui se lèvent. Si l’opposition veut en faire un point saillant de revendication, les choses bougeront. S’ils n’en font pas un point de revendication, les choses resteront au statu quo. L’opposition doit se réunir et faire bouger les choses pour que cette mesure soit levée. Il n’y a pas d’autres solutions».
Par Abdoulaye THIAM
DE LA FUMÉE SANS FEU
Que se passe-t-il encore au Sénégal ? Notre football serait-il en crise ? Va-t-on vers une Assemblée générale à hauts risques de la Fédération qui mériterait la mobilisation de toutes nos forces de sécurité voire de défense ?
Que se passe-t-il encore au Sénégal ? Notre football serait-il en crise ? Va-t-on vers une Assemblée générale à hauts risques de la Fédération qui mériterait la mobilisation de toutes nos forces de sécurité voire de défense ? De l’extérieur, on pourrait bien croire que l’écosystème footballistique sénégalais est au bord de l’implosion. Surtout quand on lit les insanités déversées à longueur de journée sur Me Augustin Senghor et certains de ses souteneurs à travers les réseaux sociaux, des animateurs et/ou autres revueurs de presse. Que nenni ! Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Absolument rien !
RECEVABILITE DES CANDIDATURES
Quatre personnalités du football sénégalais ont voulu briguer la présidence de la Fédération. Il s’agit de Mady Touré, président-Fondateur de l’Académie Génération Football qui a été le premier à annoncer les couleurs depuis janvier 2021. Nous étions en plein campagne pour la présidence de la CAF où Me Augustin Senghor était candidat face à Patrice Motsepe (futur vainqueur), Ahmed Yahya (Mauritanie) et Jacques Anouma (Cote d’Ivoire). Par la suite Saer Seck, Mbaye Diouf Dia et Me Augustin Senghor seront autorisés par le comité de médiation à déposer leur candidature au secrétariat général de la FSF. L’objectif étant d’éviter toute forclusion et de pouvoir poursuivre les pourparlers enclenchés depuis plusieurs semaines entre les quatre candidats sous la supervision du département des Sports et du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), en tant que parties garantes. Enfin, il y avait avec comme coordonnateur, Louis Lamotte. Tous les quatre candidats seront déclarés éligibles par le comité électoral présidé par le brillant avocat, Me Seydou Diagne. Ils poursuivent le dialogue pour trouver un consensus. Le 13 juillet, un accord semble trouver avec la signature du programme consensuel par les candidats. Mieux, ils s’affichent même en photo envoyée dans les Rédactions pour illustration. Il ne restait plus qu’à désigner la personne devant porter le projet. Le 22 juillet, la commission chargée du consensus arrache un accord. Seul, Mady Touré a réservé sa décision définitive à la consultation de sa base qu’il rendra au plus tard le 30 juillet. Sauf que la star du jour J ne sera pas le président-fondateur de Génération Football. Mais plutôt, le président de Diambars. Saer Seck quitte la table non sans oublier de faire feu de tout bois sur tout le monde. Chacun y prendra pour son grade. Dans la soirée, Mady Touré annonce à son tour ce qui était déjà connu : sa volonté de poursuivre le combat. Les choses sont ainsi très claires. Le 7 août prochain, les acteurs du football auront à décider, qui de Mady Touré ou de Me Augustin Senghor va présider les destinées du football sénégalais.
COLLEGE ELECTORAL ET COMPOSITION DU COMITE EXECUTIF
Le collège électoral est composé de 397 clubs de football affiliés à la Fédération sénégalaise de football (FSF). Mais, tous n’ont pas le même poids électoral. Il faut d’emblée relever que les quatorze (14) clubs de Ligue 1 pèsent chacun, trois voix. Autrement dit, le bulletin du Jaraaf de Dakar, de Diambars, de Génération Football, de l’Us Gorée etc., pèse 3 voix chacun. Ce qui fait un total de 42 voix en Ligue 1. Les 14 clubs de Ligue 2 valent chacun deux voix. Ce qui fait un total de 28 voix. Au sein du Comité exécutif, siègent aussi neuf (9) groupements affinitaires. Ils ont chacun une voix. Sauf le mouvement Navetanes qui dispose de deux voix. Ce qui fait un total de 9 voix. Les 14 Ligues régionales ont également chacune deux voix. Tous les autres délégués dont la majorité est issue du football amateur ont chacun une voix.
Rappelons également que le Comité exécutif est composé de 23 membres dont un président élu aux suffrages universels directs ; de 6 vice-présidents que sont le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel, le président du football amateur, le président du Collège des Présidents de Ligues, le président de l’ONCAV, le président des clubs amateurs et président de l’Association des anciens internationaux. Il faut y ajouter 16 autres membres qui seront élus ce samedi en même tant que le président de la FSF. Il s’agit de 3 membres de la Ligue 1 ; 2 membres de la Ligue 2 ; 3 membres des clubs amateurs ; 4 membres des Ligues régionales ; enfin, le football féminin, le football spécifique (Beach soccer, Futsal), l’Association des arbitres, la médecine sportive ont chacun un délégué. Ce sont ces membres qui composent le collège électoral qu’il faut convaincre.
DU COMITE POUR LE RENOUVEAU DU FOOTBALL AU COMITE POUR LA DEFENSE DU FOOTBALL SENEGALAIS
C’est en passe de devenir une tradition. Souvenez vous de l’élection à la présidence de la FSF en 2017 où il y avait trois candidats déclarés : Louis Lamotte, Mbaye Diouf Dia et Augustin Senghor. Des anciens internationaux qui disent vouloir «redorer le blason du football sénégalais» avaient porté sur les fonts baptismaux le Comité pour le renouveau du football (CRF). Le projet est mort et enterré juste après l’élection du président sortant après un âpre duel démocratique face à Mbaye Diouf Dia au second tour. La suite est connue de tous. On finira par comprendre que l’objectif principal était de débarquer Me Augustin Senghor de la tête de l’instance fédérale. Mais la population du football, seule détentrice de la souveraineté en avait décidé autrement. Quatre années après, le ridicule ne tuant plus dans ce pays qui marche sur la tête pour paraphraser, le doyen Lamine Diack, des hommes politiques et autres dit-on de la société civile, reviennent à la charge. Ils créent un comité pour la défense du football sénégalais pour protester contre le «protocole d’Eden Roc», du nom du siège du comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse COJOJ 2026. Ils vont même pousser l’outrecuidance jusqu’à adresser un courriel au département des Sports l’accusant d’ingérence. Diantre !
Pourtant, même le camp de Mady Touré soutient que l’Etat n’a aucun candidat. Le Directeur de Cabinet du ministre des Sports ainsi que le CNOSS, en tant que parties garantes, étaient invités pour faciliter le consensus. Mais restons sur le terme «ingérence». Où est ce qu’ils étaient quand Gianni Infantino sillonnait l’Afrique pour rencontrer nos Chefs d’Etat dans le seul et unique but de faire passer son candidat Motsepe au détriment de leur propre compatriote Me Augustin Senghor ? De Félix Tshisekedi (Président en exercice de l’UA) à Paul Kagame (Rwanda) en passant par Mohammed Ould el-Ghazouani (Mauritanie) Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud). Sans occulter l’émir du Qatar, le tout puissant Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Ils avaient raté une belle occasion de faire le «buzz» qu’ils cherchent tristement dans cette élection. A moins qu’ils ne soient que des pions des lobbies tapis dans l’ombre et tirant les ficelles. N’oublions pas que la FSF est devenue une très belle dame. Tout le monde voudrait désormais l’épouser. Disons plutôt en abuser pour satisfaire des intérêts personnels inavoués. Surtout qu’on entend de plus en plus de nouveaux noms, pas du tout ronflants qui gravitent autour de ce football. Alors, soyons vigilants !
Dakar, 4 août (APS) – L’accident de la circulation qui a causé la mort de 14 personnes est un des principaux sujets au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Une collision entre un minibus et un car Ndiaga Ndiaye a fait 14 morts et plusieurs blessés mardi matin au croisement de Guédé, dans le département de Podor. Le minibus en provenance de Dakar se rendait dans la région de Matam.
Parmi les victimes se trouvent des membres d’une famille qui étaient partis à Dakar pour des obsèques.
’’14 morts dans le violent choc de Guédé, une vingtaine de blessés’’, affiche à sa Une Vox populi. ’’10 femmes périssent, de même que les deux chauffeurs. La majorité des décédés issus de la même famille. Le ministre des Transports met en cause le facteur humain et révèle une surcharge des véhicule’’, souligne le journal.
L’Observateur présente ‘’les visages de l’hécatombe’’. ’’L’écrasante majorité des victimes sont domiciliées au village de Agnam Goly. D’étroits liens de parenté unissent la plupart’’, écrit le journal.
Enquête évoque le cas de la famille Fédior qui a perdu 10 de ses membres.
A en croire Libération, le rapport d’enquête révèle que le chauffeur du minibus s’est endormi au volant avant de se retrouver en face du véhicule Ndiaga Ndiaye.
Abordant la question de l’insécurité routière, Le Soleil note que 1836 accidents ont été enregistrés en 7 mois.
Selon L’As, ‘’les routes singent la Covid-19’’. ‘’Une collision de voitures fait 14 morts alors que la Covid-19 a tué 09 personnes, hier’’, rapporte la publication.
Concernant la lutte contre le coronavirus, les quotidiens reviennent sur la décision de l’Etat de prendre en charge le coût de l’oxygène dans les structures privées.
Selon Kritik, ‘’Macky Sall sécurise le nerf de la guerre’’. ‘’L’Etat assure la gratuité de l’oxygène’’, salue Lii quotidien.
En politique, Le Quotidien aborde la question des inscriptions sur les listes électorales et note que Macky ‘’rejette’’ la proposition du Front de résistance nationale (FRN).
’’La circulaire de Macky Sall à l’endroit de ses militants est pleine d’enseignements. En demandant à ses hommes d’+appuyer ceux qui ne disposent pas de la pièce d’identité nécessaire à leur inscription sur les listes électorales+, le chef de l’Etat semble avoir rejeté la +mesure transitoire exceptionnelle+ souhaitée par l’opposition. Le leader de l’APR a par ailleurs demandé à ses camarades de +rester attentifs aux orientations+ du parti’’, écrit le journal.
La publication rappelle que le FRN ’’avait souhaité, le week-end dernier, une simplification de la procédure d’inscription par une +mesure transitoire exceptionnelle+ permettant aux primo-votants de s’inscrire sur les listes électorales sur présentation d’un extrait de naissance et d’un certificat de résidence’’.
Au sujet des inscriptions sur les listes électorales, Walfadjri constate que ’’l’opposition investit la toile’’. ’’’Bloqués par la crise sanitaire, avec ses restrictions, qui les empêchent de mener un travail de terrain dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales, les opposants investissent la toile. Une belle opportunité pour atteindre les primo votants, particulièrement ciblés’’, rapporte Walf.
AFFAIRE DE TRAFIC DE VISA : Y’ EN A MARRE DÉGAGE TOUTE RESPONSABILITÉ
Y'en a marre n’est mêlé ni de près ni de loin aux accusations portées contre le rappeur Kilifeu. Dans un communiqué reçu à emedia, le mouvement citoyen qui s’exprime sur les accusations portées contre un de ses membres, prend ses distances. « Le Mouvement Yen a marre a pris connaissance des vidéos diffusées par le site Leral.net les mercredi 28 juillet 2021 et ce lundi 02 Août 2021, mettant en cause Landing Mbessane SECK (Kilifeu), membre du mouvement, dans une affaire présumée de trafic de visas et de passeports diplomatiques », indique le document. Lequel fait remarquer que ces « accusations ne sont suivies pour le moment d’aucune procédure judiciaire contre Kilifeu, encore moins de condamnation. »
Par conséquent, souligne le document « en respect des procédures dans notre pays, la personne incriminée dans cette affaire, en l’occurrence, Kilifeu, bénéficie d’une présomption d’innocence. »
Toutefois, « Y EN A MARRE rappelle cependant, que tout acte posé par un de ses membres, en dehors de ses activités officielles, est considéré comme strictement personnel et ne saurait être imputé au mouvement », signale le mouvement.
« Yen a marre n’est nullement mêlé de près ou de loin à ces prétendues accusations, surtout que les faits dont il est question dans la dernière vidéo, sont en totale contradiction avec les valeurs et les principes que le Mouvement a toujours prônés et défendus dans l’espace public », souligne la note.
Des vidéos diffusées sur le site Leral impliquent le rappeur de Yen a marre dans une affaire de trafic de visas et de passeports diplomatiques. Kilifeu aurait ainsi touché des pots de vin en vue de faciliter à des tiers l’obtention de visas vers la France. Le concerné qui a démenti l’information, évoque une transaction financière visant l’achat d’un véhicule. D’ailleurs, dans la vidéo dans laquelle il se dédouane, le rappeur invite les services judiciaires à aller jusqu’au bout de l’affaire. Et se met à disposition. Dans la foulée, Kilifeu a aussi suspendu toutes ses activités au sein du mouvement Yen a marre...le temps que cette affaire soit tirée au clair.
Dr BABACAR NIANG CONVOQUÉ À LA BRIGADE DE RECHERCHES CE MERCREDI
Comme annoncé hier, en exclusivité par Emedia.sn, le ministère de la Santé n’a pas tardé à ester en justice contre le médecin-chef de Suma Assistance
Comme annoncé hier, en exclusivité par Emedia.sn, le ministère de la Santé n’a pas tardé à ester en justice contre le médecin-chef de Suma Assistance, Dr Babacar Niang. Ce dernier, sur le plateau du Jury du Dimanche de Mamoudou Ibra Kane sur iTV et iRadio, révélait que du matériel médical se retrouverait en vente clandestine dans certains cercles de la capitale. Une déclaration qui n’a pas du tout plu aux services du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
La plainte déposée sur la table du Procureur, les services de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie ont été requis pour mener l’enquête. Selon nos informations, Dr Babacar Niang est ainsi convoqué ce mercredi, à 10 heures, dans les locaux de la Brigade de Recherches où il lui sera certainement demandé d’apporter les preuves de ses accusations après la plainte pour diffamation dont il fait l’objet. Selon des experts interrogés par Emedia, si le ministre de la Santé ne peut porter plainte pour diffusion de fausses nouvelles, il a la possibilité de le faire pour diffamation, en son nom ou en celui de l’entité qu’il dirige. Face à Mamoudou Ibra Kane, le médecin a déclaré que « du matériel du public est vendu aux structures sanitaires du privé. La maison Keur Serigne bi et d’autres revendeurs qui ont pignon sur rue, te sortent tout le matériel que tu veux. Ce n’est pas normal. Tout ministre de la Santé qui vient, la première recommandation qu’on lui fait, c’est de ne pas soulever ce lièvre. On achète par des revendeurs qui sont agréés. Il y a d’autres même qu’on voit, c’est des bricoleurs. Même eux, ils ont le formulaire. (Pour) les gants de protection, actuellement, si vous ne mettez pas 7 000 F CFA, vous n’avez pas une paire. »
AMADOU BÂ CONVOQUÉ POUR ESCROQUERIE SUR 50 MILLIARDS
L’homme d’affaires Amadou Bâ et Me Mamadou Diop, ancien administrateur de plusieurs groupe de presse, sont attendus dans les locaux de la brigade de Recherches de la Gendarmerie
Il n’y aura pas que Dr Babacar Niang, médecin-chef de la clinique Suma Assistance, à être entendu ce mercredi, par les hommes du Commandant Adama Niang de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie. Pour une toute autre affaire, deux autres célébrités y sont également convoqués : l’homme d’affaires Amadou Bâ et Me Mamadou Diop, ancien administrateur de plusieurs groupe de presse, sont attendus dans les locaux de ladite brigade, sise à l’avenue Faidherbe.
Selon des informations obtenues par Emedia, cela fait suite à une plainte pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur 50 milliards F CFA, de la société Locafrique, dirigée par Khadim Bâ, le fils d’Amadou Bâ. Ce dernier et Me Diop ont d’ailleurs passé toute la journée de ce mardi à la Brigade de Recherches, pour être entendus sur ce dossier qui connait plusieurs rebondissements. C’est tard dans la soirée qu’ils ont été libérés avant d’être convoqués à nouveau, ce mercredi.
Il y a trois mois, dans le différend qui oppose la famille Ba, la Cour suprême a tranché en faveur du fils, Khadim, alors accusé par son père d’avoir commis des actes frauduleux pour se porter à la tête de l’entreprise Locafrique. Suite à une plainte déposée au tribunal, Amadou Ba accusait son fils de faux et usage de faux, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et escroquerie. Mais Khadim Ba avait été entièrement blanchi en septembre 2020, par le Doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. Le juge feu Samba Sall, décédé au mois d’avril dernier, avait rendu une ordonnance de non-lieu dans cette procédure.
Mais, il y a une semaine, un énième rebondissement survenait dans ce dossier. En effet, le jeudi 29 juillet, la première chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar infligeait à Khadim Ba une peine de deux ans de prison dont trois mois ferme, dans cette affaire qui l’oppose à son père, Amadou Ba. En plus de cette peine, Khadim Ba devrait payer à son père la somme de 12 milliards FCFA, en guise de dommage et intérêts. Le juge avait également ordonné l’exécution provisoire de la décision et fixé la contrainte par corps au maximum.
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L'INTÉRET DE LA BANQUE MONDIALE POUR LA ZLECAF EST INQUIÉTANT
Dakar, 3 août (APS) – L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, est suspendu de toute activité liée au football‘’ après avoir été reconnu coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) du Code d’éthique de la FIFA’’, indique un communiqué de l’instance dirigeante du football mondial.
‘’La chambre de jugement a reconnu M. Hayatou coupable
d’infraction à l’article 15 de la dernière édition du Code d’éthique de la FIFA et lui a infligé une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international, ainsi qu’une amende de 30 000 francs suisses’’, rapporte le communiqué.
L’enquête portait ‘’sur les agissements de M. Hayatou en tant que président de la CAF, notamment sur son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la CAF entre 2014 et 2017’’, rappelle le texte.
‘’Dans sa décision, consécutive à une longue audition, la chambre de jugement a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Hayatou avait manqué à son devoir de loyauté dans le cadre de sa fonction de président de la CAF en signant, au nom de la confédération, un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports qui a eu des répercussions désastreuses pour la CAF, à la fois d’un point de vue financier (200 millions de livres égyptiennes) et de son image’’, ajoute le communiqué.
Battu par le Malgache Ahmad lors de l’élection à la présidence de la CAF en 2017, Hayatou a été élevé au rang de président d’honneur de l’instance dirigeante de la CAF en marge du Championnat d’Afrique des nations ayant eu lieu en janvier-février au Cameroun.
Actuellement président du Conseil d’administration de l’académie nationale de football au Cameroun, il a dirigé la CAF de 1988 à 2017.