Engagés dans une sorte de «mortal kombat» contre le président Macky Sall et son régime, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et le député leader de Pastef Ousmane Sonko s’investissent, en perspective des Locales de janvier prochain, à tisser un partenariat dynamique au sein de Yewwi Askan Wi. Une coalition actuellement aux prises avec moult contradictions et divergences dans le cadre de ses investitures. Suffisant pour certains d’avancer une alliance contre nature entre des leaders dont les ambitions s’entrechoqueraient pour le contrôle de certaines collectivités locales comme Dakar. Interpellé par la rédaction de Sud Quotidien, Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur non moins analyste politique, est cependant d’avis que «ce n’est pas de l’alliance contre nature, mais des convergences d’intérêts » qui…ne cachent pas moins des clivages latents, parfois même manifestes.
« Quand les gens se mettent ensemble pour combattre quelqu’un, forcément c’est des divergences qu’on va faire. Ils ont besoin d’abord de se repositionner politiquement. Ousmane Sonko est très positionné, c’est Khalifa Sall qui ne l’est pas, parce qu’il l’avait été, il a été très fort. On l’a déboulonné. Donc, c’est normal que ces gens-là se mettent ensemble», explique Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur par ailleurs analyste politique.
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Aujourd’hui, Ousmane Sonko, qu’on le veuille ou non, est hyper bien positionné dans l’imaginaire populaire, son nom passe partout. Khalifa Sall qui avait eu ça dans la région de Dakar, avait commencé à chercher un positionnement national, on l’a freiné. Mais puisque personne ne peut encore freiner Sonko, Khalifa Sall vient apporter à Sonko ce qu’il n’avait pas à Dakar et Sonko apporte à Khalifa Sall un soutien pour que son combat dans Dakar puisse prospérer». Donc, selon l’analyste politique, « les deux acteurs politiques ont un adversaire qui est Macky Sall. Ils veulent se positionner par rapport aux législatives à venir, mais aussi par rapport à la présidentielle de 2024. Il faut donc créer un rapport de force inverse ». Car, souligne-t-il, « Macky Sall a été plus fort comme président de la République pour déboulonner Khalifa Sall. Il a été très fort pour déboulonner Sonko dans l’administration. Parce qu’il a les prérogatives régaliennes, mais également la présence du pouvoir politique. Ils ont quand même besoin surtout pour Sonko d’exister politiquement. Et c’est maintenant qu’il doit faire le combat pour ne pas disparaître ».
De ce fait « s’ils (Khalifa Sall et Ousmane Sonko-ndlr) se mettent ensemble, ils se renforcent. S’ils font de bons résultats aux locales de 2022, du point de vue de la communication, ça va être un gain extrêmement important dans la perspective des législatives de la même année. Donc, le positionnement des Locales, si vous êtes bien placé, donc ce compagnonnage-là va continuer jusqu’aux législatives. Et à ce moment-là, ils peuvent avec d’autres opposants, peut-être qu’ils trouveront en cours de route, créer des rapports de force, tels qu’ils vont être très forts », argumente-t-il.
Et de poursuivre « Peut-être même, ils vont avoir une majorité à l’Assemblée. C’est-à-dire Khalifa Sall, Sonko et les autres qui les retrouveront. Parce qu’en ce moment là, s’ils ont de bons résultats aux locales, surtout concernant à Dakar, les autres qui vont venir faire un compagnonnage avec eux, vont les rencontrer et arriver aux législatives ; personne ne leur contestera la tête ou les deux têtes de listes ». Et l’analyste politique de poursuivre : « Donc, le travail aujourd’hui, ce n’est pas de l’alliance contre nature, mais des convergences d’intérêt. C’est ce qu’on appelle des alliances objectives. C’est-à-dire que nous avons un adversaire commun, nous avons fait l’expérience de la division de l’opposition. Au moins, nous essayons de nous mettre ensemble».
Le journaliste formateur n’en dira pas moins : « Maintenant, s’ils se mettent ensemble, il y a forcément des clivages qui vont sortir toute de suite. Parce qu’il y a des gens qui sont avec Sonko, qui se disent qu’il faut qu’il les aide à se positionner sur les listes. Il y a également des gens qui sont avec Khalifa Sall et qui veulent que le nom de celui-ci les aide à se positionner sur les listes. Alors, tous ces éléments mis côte à côte, autant il y a des éléments de convergence objective pour les mettre ensemble, autant il existe des sous éléments de subjectivité qui peuvent également les opposer ».
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITE ORGANISEE, DE LA NECESSITE D’UN RENFORCEMENT DE LA COLLABORATION ENTRE FDS ET POPULATIONS
Une collaboration entre les Forces de défense et de sécurité (Fds) et les populations, d’un côté, et entre les Etats, de l’autre, est nécessaire dans la lutte contre la criminalité.
Une collaboration entre les Forces de défense et de sécurité (Fds) et les populations, d’un côté, et entre les Etats, de l’autre, est nécessaire dans la lutte contre la criminalité. A l’ouverture hier, mardi 28 octobre 2021, d’une conférence sur la Sécurité collaborative, l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome ont insisté sur la nécessité d’aller dans ce sens.
Une conférence sur la Sécurité collaborative est ouverte à Dakar hier, mardi 26 octobre 2021. Initiée en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique (USA) au Sénégal, elle vise à renforcer le partenariat entre les populations et les Forces de défense et de sécurité (Fds). «Dans le contexte actuel des grandes mutations socio-politiques sur le plan global et à l’échelle régionale, marqué par des menaces multiformes et multidimensionnelles, les défis sécuritaires notamment la grande criminalité et le terrorisme apparaissent comme l’un des problèmes les plus sérieux des démocraties modernes comme le Sénégal contre lequel une lutte efficace ne peut être envisagée que de manière exhaustive et inclusive», a dit l’ambassadeur Tulinabo Mushingi. Il ajoute ainsi qu’à travers la conférence, «les USA s’intéressent non seulement à la sécurité intérieure mais également à toutes les actions de prévention et de gestion de crise et des conflits dans les communautés, du renforcement de capacité et de partenariat entre les services de sécurité et les populations, qu’elles servent pour renforcer la sécurité humaine et répondre aux problèmes de sécurité selon une approche centrée sur le citoyen». Ce qui permet, à son avis, «de transformer les relations et perceptions entre citoyens et force de sécurité».
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, juge que «le Sénégal fera face à toute sorte de délinquance telle que le trafic de drogue qui connait de nouvelles mutations dans ses modes opératoires, à la cybercriminalité, la traite des personnes, la criminalité transfrontalière et au terrorisme. Il est louable, estime-t-il, de mobiliser toutes les bonnes volontés car le monde fait face à des défis multidimensionnels et ceux relatifs à la sécurité en sont les plus importants». Cette mobilisation est importante, car précise-t-il, «la criminalité transfrontalière organisée n’épargne aucun pays ; d’où la responsabilité commune des Etats de créer des mécanismes de coopération, d’échange d’expérience et de partage des bonnes pratiques».
RAPPORTS HEURTES AVEC LA POPULATION : La Police cherche à «s’humaniser»
Le Commissaire central de la Ville de Guédiawaye, Mandjibou Léye, développant le thème «Missions, rôles et perspectives et attente pour la promotion de la sécurité collaborative au Sénégal», à la conférence sur la Sécurité collaborative ouverte hier, mardi 26 octobre, a dit que la Police Nationale cherche à harmoniser davantage les rapports entre la Police et la population. Pour lui, cela consistera «à adopter une démarche participative et inclusive dans l’élaboration des textes relatives à la Stratégie nationale de Sécurité nationale qui est en cours d’élaboration. Dans ses dispositions pertinentes, il y a une volonté affichée du pouvoir public d’aller vers une collaboration entre la Police et la population. C’est un avantage des populations en créant des passerelles de collaboration».
Mieux, ajoute-t-il, la Police Nationale poursuit la formation de ses hommes sur l’accueil et l’écoute des populations. Pour lui, il est nécessaire que le bon accueil et l’écoute soient promus dans les Commissariats car il reste convaincu que le poste de Police est une des structures où le citoyen arrive sans une totale confiance en soi. «Quand un citoyen vient à un poste est accueilli par un agent qui n’a pas été très bien formé en matière d’écoute et d’accueil, il perd ses moyens. Il peut facilement dire ou faire des choses qui le retiennent au Commissariat». L’assistance sociale devrait être instaurée dans les Commissariats afin de renforcer les liens avec la population. «Nous sommes assaillis dans nos services par la demande sociale. Nous recevons des gens qui sont dans le désarroi total et nous sommes obligés de faire face. C’est un vecteur de participation et de collaboration», plaide-t-il.
REGARD DE LA SOCIETE CIVILE Un poids sur les Forces de défense et de sécurité
«La Police, la Gendarmerie, en somme, les Forces défense et de sécurité hésitent à poser certains actes parce que tout simplement, quelque part, même si nous nous entourons de toutes les garanties juridiques sur le plan social, il y a une force de la société civile qui fait qu’il y a certains actes que les policiers hésitent de poser dans la cadre de la protection des citoyens parce quelque part, nous sommes laissés à nous-mêmes. Malheureusement, ce sont des policiers, des gendarmes qui sont attraits devant les tribunaux et qui croupissent en prison pour des faits qu’ils n’ont pas commis», a relevé le Commissaire central de la Ville de Guédiawaye, Mandjibou Léye
COLONEL PAPE DIOUF,PORTE-PAROLE DE LA GENDARMERIE NATIONALE, SUR LE SENTIMENT D’INSECURITE DES CITOYENS : «Il est utopique d’exiger une sécurité absolue»
En exposant hier, lundi 26 octobre, lors de la conférence sur la Sécurité collaborative, sur le thème «Missions, rôles et perspectives et attente pour la promotion de la sécurité collaborative au Sénégal», le porte-parole de la Gendarmerie Nationale, le colonel Pape Diouf, a estimé qu’une sécurité absolue entraverait les libertés individuelles. «Il est utopique d’exiger une sécurité absolue car si les tentatives pour la réaliser vont trop loin, les libertés seront les premières à payer les conséquences. Tant qu’un danger parait réel et pressant, les inconvénients liés à l’action de sécurité seront supportés.
Pour faire face à des faits d’insécurité, les populations ou les communautés vont forcément connaître des restrictions à leur liberté. C’est indissociable», soutient-t-il. Selon toujours le colonel Pape Diouf, l’action des médias a une grande influence sur la perception de la sécurité. «La violence familiale existe depuis toujours, mais c’est seulement maintenant que les secrets familiaux font la manchette des journaux, qu’ils nous interpellent de façon dramatique et que nous prenons la mesure réelle», dit-il en expliquant aussi que le traitement médiatique d’une affaire dramatique survenue dans une partie lointaine du pays, peut faire ressentir au citoyen qui se trouve dans n’importe quelle partie du pays, un sentiment d’insécurité.
Par PAPE MODOU SYLLA
POUR UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
L’approfondissement de la démocratie, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des populations, se traduit de manière pertinente par l’érection de toutes les catégories de communes en communes de plein exercice
L’approfondissement de la démocratie, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des populations, se traduit de manière pertinente par l’érection de toutes les catégories de communes en communes de plein exercice. Ainsi, l’amélioration des formes de gouvernance locale doit s’accompagner par une autre manière de les gérer afin que les actions publiques locales puissent avoir un impact utile pour l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations. Cette amélioration doit nécessairement passer par une gestion saine, répondant aux indicateurs de gestion efficientes et efficaces, portée par des hommes compétents qui ont une vision et un sacerdoce à même de sous tendre l’action publique locale.
UNE GESTION SAINE, RÉPONDANT AUX INDICATEURS DE PERFORMANCE
L’exécution du budget communal doit s’articuler autour de 3 points essentiels :
1- Un budget sincèrement équilibré
2- Un budget exécuté dans l’optique d’une optimisation des ressources et d’un choix porté sur des dépenses de qualité.
3- Le budget, étant classiquement un budget de moyens, il doit être maintenant hic et nunc un budget de résultats et s’appuyer sur les ressources longues ( PPP, financement islamique, financement vert, marchés financiers) pour entreprendre irrémédiablement la voie de l’investissement conséquent, qui permet une transformation des conditions de vie et d’existence des populations.
1- UN BUDGET SINCÈREMENT ÉQUILIBRÉ
L’analyse rigoureuse des possibilités de rentrée des recettes compte tenu des recouvrements précédents et des nouvelles réalités économiques locales permet une bonne évaluation des recettes attendues. Celle-ci est renforcée pour exploration rigoureuse de toutes les niches de recettes possibles prévues par le code général des collectivités territoriales. L’examen de ce dernier permet de déceler de nombreuses possibilités de recettes dans une collectivité territoriale particulièrement pour la commune. Ainsi une optimisation des ressources passe nécessairement par cette étape incontournable d’une bonne liquidation de ses taxes et impôts locaux prévus par le dit code. C’est seulement à la suite de cela, qu’une évaluation des dépenses dans ses différentes ventilations peut se faire sans risque d’inexécution budgétaire et financière, préjudiciable au déploiement conséquent des politiques publiques locales. Ceci veut dire simplement que ces politiques doivent s’appuyer sur des ressources stables et sures, ce qui permet la mise en place d’un budget équilibré et sincère
2 - Ainsi, le volume des recettes prévues étant important , une bonne organisation des divisions de recettes des collectivités territoriales en synergie avec les services du receveur municipal peut aider à attendre de niveaux de recouvrement important, utile au déploiement des politiques édictées par le maire. Une qualité de la dépense caractérisée par son utilité large répondant aux besoins réels des populations locales, en phase avec les indicateurs de bonne gestion relatifs aux ratios masse salariale/recettes ordinaires , fonctionnement/investissement par rapport aux ressources totales. Celles-ci renferment, évidemment, d’autres types de ressources issues des nouveaux instruments de financement (partenariat public /privé (PPP), financements vert et islamique, marchés financiers).
3- VERS UN BUDGET DE RÉSULTATS POUR LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
La marche des collectivités territoriales vers ces nouveaux instruments de financement augure d’un nouvel ère de collectivités territoriales qui ne pourront plus être gérées comme avant et à leur tête de nouveaux maires qui comprennent les enjeux de l’heure. Des projets incitatifs à forte redistribution de revenus pour les populations jeunes et les femmes peuvent trouver des sources de financement dans le cadre de la coopération décentralisée et le partenariat. Le respect de critères environnementaux, utiles à la santé publique, permet d’obtenir un accompagnement dans le cadre du financement vert. Les offres du financement islamique permettent le partage des risques et gains, une excellente coopération gagnant gagnant.
L’établissement à temps des états financiers, des comptes de gestion respectant les normes retenues, le respect des indicateurs de performance et de transparence relatifs aux ratios de gestion classiques ouvrent un accès aux marchés financiers et au marché bancaire en surplus financier. En effet, la bonne organisation et structuration de ces nouveaux instruments de financement conditionnent une collectivité territoriale aux normes, apte à répondre au rendez-vous des bilans et réalisations appréciables et appréciés au profit des populations locales, dont leur satisfaction doit constituer le seul baromètre de l’exécutif local attendu aux résultats avec les instruments d’action mis à sa disposition.
DE NOUVEAUX MAIRES FACE AUX ENJEUX DE L’HEURE
Un développement national résultant des actions endogènes locales, émanation de nos préoccupations profondes semble être plus adapté à nos sociétés. C’est dire autrement, que nos modèles de développement doivent être le reflet de nos besoins et préoccupations. Ce qui permet d’affirmer que le maire qui est à la tête de l’exécutif local de base doit être imprégné des réalités locales. Ce qui fonde de sa légitimité, sa compétence viendra l’aider dans la compréhension des problématiques de l’heure, son expertise l’accompagnera dans sa relation avec l’Etat Central. En effet, la collectivité territoriale est un démembrement de l’Etat, issu de la volonté de celui-ci d’approfondir la démocratie locale. C’est dans ce sens que l’ Etat lui a transféré des compétences avec des ressources qui vont avec, suffisantes ou pas. Aujourd’hui face à la résilience économique à la suite de la covid- 19 , face aux difficultés rencontrées par toutes les entités économiques , sociales, locales, les ressources des collectivités territoriales ont considérablement chuté suite à la fermeture des marchés et au confinement. Face à cette situation, les nouveaux maires doivent être, à même, d’entamer des négociations avec l’Etat pour une reforme de la fiscalité locale face aux perspectives de ressources substantielles additionnelles attendues grâce aux découvertes du pétrole et du gaz au Sénégal. Une meilleure implication des services municipaux dans le processus de liquidation de l assiette et une meilleure détermination des services fiscaux dans la confection sincère et exhaustive des rôles d’Impôts locaux, si une direction dédiée n’est pas érigée à cet effet. Aussi, ils peuvent proposer à l’Etat une revue des taux alloués pour les différents transferts financiers de l’Etat. Le nouveau maire doit explorer davantage la coopération décentralisée armé de sa légitimité, de sa compétence et de son expertise qui doit déteindre sur le visage affiché de sa commune et par la respiration du cadre de vie et l’ amélioration des conditions de vie des populations (cadre de vie, sécurité, aménagement, assainissement, capacitation des femmes et des jeunes) Enfin, une nouvelle génération de collectivités nécessite un nouveau type de maire pour un changement radical de ce qui se fait jusque- là. Ainsi, au terme du mandat, le nouveau type de maire sera évalué par des instruments efficaces d’appréciation du niveau de satisfaction des populations. De cette appréciation doit dépendre la conduite à tenir pour briguer un nouveau mandat ou pas.
PAPE MODOU SYLLA
PRÉSIDENT DE SOLIDARITÉ ACTIVE
BAYE CISS DENONCE UN « ACHARNEMENT » ET ACCUSE SES ADVERSAIRES POLITIQUES
iGFM-(Dakar) L'homme d'affaire Baye Ciss dénonce "un acharnement et une tentative de nuire" suite à la publication dans la presse d'une affaire d'escroquerie portant sur plus de 78 millions
iGFM-(Dakar) L'homme d'affaire Baye Ciss dénonce "un acharnement et une tentative de nuire" suite à la publication dans la presse d'une affaire d'escroquerie portant sur plus de 78 millions. Face à la presse ce matin, M. Ciss et ses avocats ont brandi "une attestation de non lieu délivrée par le juge d'instruction" dans ce différend avec la société la société Gret Neck Computer et n'exclut pas de poursuivre les auteurs des articles de presse devant la justice.
"Nous rejetons les notions d'escroquerie et d'abus de confiance dans la mesure où, notre client a été totalement blanchi par le juge d'instruction dans le cadre de cette affaire qui opposait notre client Baye Ciss et la société Gret Neck Computer. Une procédure a été enclenchée par ladite société suite à un malentendu sur des supposées factures non payées. Mais le juge a blanchi notre client par la délivrance d'une attestation de non-lieu", a déclaré Me Oumar Diouf, avocat de Baye Ciss.
Sur la même veine , son collègue Me Barry défie les auteurs des articles de presse de fournir les preuves qui attestent que Baye Ciss a été condamné par la Cour d'appel pour escroquerie et abus de confiance. "Aucune condamnation a été prononcée contre Baye Ciss et aucun de ses biens n'a été saisi.", a-t-il dit.
Pour sa part Baye Ciss soupçonne une entreprise de diabolisation organisée par des adversaires politiques qui cherchent à l'écarter de la course pour le fauteuil de la mairie de Kaolack.
"C'est des articles commandés et nous connaissons les commanditaires et leurs objectifs. Cette affaire remonte à plus de 22 ans et les auteurs de ses articles de presse ont bien choisi le moment pour publier ces fausses informations. Ils veulent jeter le discrédit sur ma personne, mais ça ne passera pas.", a déclaré Baye Ciss.
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W.
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W. Selon le quotidien Vox pop, Pape Diop et son parti Bokk Gis Gis ont rompu les amarres avec cette coalition.
Après avoir constaté que Wallu Sunugaal a déposé sa caution sans l'avoir associé, Bokk - Gis gis, a déposé sa propre caution. Autrement dit, le parti de l'ancien maire de Ndakaaru ira aux élections locales sous sa propre bannière. Un nouvel épisode dans les relations très complexes entre Pape Diop et 3W qui ne manquera pas de susciter moult commentaires.
ELIMINATOIRES CAN FEMININE 2022 : LE SENEGAL QUALIFIE POUR LE DERNIER TOUR
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
Dominatrices à l'aller, 2-1, les Lionnes ont confirmé, à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior, elles n'ont pas tremblé. Awa Diakhaté, Nguenar Ndiaye (trois buts) et Mama Diop (deux buts) ont marqué les buts du Sénégal. Un succès éclatant qui les propulse au dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations "Maroc 2022". Elles affronteront le Mali, demi-finaliste de la précédente édition de la CAN. Un derby ouest-africain à l'issue duquel on aura le nom de l'équipe qui sera qualifiée pour la prochaine Coupe d'Afrique.
COCA-COLA, TETE DE LISTE DES POLLUEURS PLASTIQUE DU MONDE
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic
iGFM- Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.
Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5
Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.
Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone. Avec ce palmarès, l’ONG entend rappeler ces firmes à leurs responsabilités. Coca-cola s’est, par exemple, engagé à collecter une bouteille usagée pour chaque bouteille vendue, mais d’ici à 2030.
Et surtout, l’association exhorte les gouvernements à agir pour contraindre les industriels à réduire l’usage du plastique, un matériau problématique. Aujourd’hui, 99% du plastique est en effet fabriqué à partir d’énergies fossiles comme le pétrole ; vu les quantités produites, il contribue de façon importante au réchauffement climatique, insiste l’ONG.
LE COUP DE FORCE DES RESPONSABLES DE TAXAWU NDAKARU CONTRE KHALIFA SALL
Des responsables et membres de la coalition Taxawu Ndakaru ont approuvé, hier, une résolution apportant leur soutien et leur appui à Barthélemy Dias, Maire de Mermoz Sacré-Cœur, en lutte avec la mairesse sortante Soham El Wardini pour représenter Taxawu Sénégal, lors de la réunion d’investitures de la coalition Yewwi Askan Wi pour le poste de maire de Dakar. Cette décision est un pied de nez à l'establishment de Taxawu Sénégal qui veut éviter toute forme de division susceptible de l’empêcher de s’imposer au sein de Yewwi Askan Wi comme candidat à la mairie de Dakar.
C’est un coup de force ou une tentative de rébellion contre l’establishment de Taxawu Ndakaru qui ne dit pas son nom. Dans son combat contre la mairesse sortante Soham El Wardini, pour le leadership au sein de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi (Yaw) le 28 octobre prochain, le maire de Mermoz Sacré-Cœur ne compte pas reculer d’un iota pour briguer la mairie de la ville de Dakar. De ce fait, il a décidé de prendre les devants, à la suite d’une réunion des responsables de coordination de Taxawu Ndakaru, parmi lesquels les maires Palla Samb du Point E et Madiop Diop qui ont apporté leur soutien à Barthélémy Dias comme candidat de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi.
La mairesse sortante, Soham El Wardini, semble bénéficier de l’appui du leader du parti, Khalifa Sall, et de Cheikh Guèye, Coordonnateur départemental du parti qui ont remué ciel et terre pour la réintégrer dans le processus d’investiture des candidats de Yaw.
En effet, le dossier de candidature de la première magistrate de la ville de Dakar n’avait pas atterri dans le bureau de la Commission départementale d’investitures de Yaw, le 23 octobre dernier, suscitant l’étonnement et le désarroi de l’édile de Dakar qui dénonçait une volonté de l’écarter de la course pour la nomination du candidat à la mairie de Dakar.
Candidate à sa propre succession, Soham El Wardini s’est voulue optimiste sur ses chances de concourir à l’investiture au sein de Yewwi Askan Wi. ‘’Le procès-verbal va être annulé. Une autre réunion va être convoquée pour recevoir toutes les candidatures’’, a indiqué le successeur de Khalifa Sall.
Dans la résolution lue par Bassirou Samb, les responsables de Dakar ont apporté leur soutien et appui au maire de Mermoz Sacré-Cœur. ‘’Après une analyse de la situation politique en vue des Locales et conformément à la circulaire n°007 du 22 octobre 2021 fixant la date limite des dépôts de la candidature le 16 octobre 2021 à 16 h ; par ailleurs, se référant au procès-verbal de la Commission départementale d’investitures de Yaw confirmant l’acte de candidat à la candidature de Barthelemy Dias, nous, responsables de Taxawu Ndakaru, appuyons, soutenons et réaffirmons la candidature de Barthelemy Dias comme candidat à la candidature de la ville de Dakar’’, ont déclaré les responsables politiques de Taxawu Ndakaru. Prenant la parole, l’ancien député socialiste s’est félicité de l’engagement de ses camarades à faire entendre leur voix au sein de Taxawu Sénégal et plus largement au sein de Yewwi Askan Wi.
‘’Je salue cette résolution des responsables de Taxawu Ndakaru qui ont déposé leur candidature et qui sera porté par votre illustre serviteur. En outre, les personnes qui disent que Taxawu Ndakaru n’a pas de candidat, cette résolution vient leur apporter un cinglant démenti’’, déclare-t-il d’entrée avant d’appeler au rassemblement et à l’unité autour de sa personne.
‘’Je tends la main à tous mes frères et sœurs de Taxawu Sénégal et de la coalition Yewwi Askan Wi pour travailler ensemble afin d’atteindre nos objectifs. Nous ne devons pas trahir les aspirations et les espoirs du peuple envers Yewwi Askan Wi. Donc, nous devons montrer le bon exemple et éviter les divisions. Par ailleurs, nous prions Dieu que cette candidature soit bénéfique pour tous les Dakarois. Sur ce, nous espérons que la coalition Yewwi Askan Wi sera victorieuse au soir du 23 janvier 2022, qui est le premier tour de la Présidentielle de 2024’’, a déclaré l’ancien chef des jeunesses socialistes.
Par cette décision, le premier magistrat de la commune de Mermoz Sacré-Cœur coupe ainsi l’herbe sous le pied de l’establishment de Taxawu Sénégal et se prémunit de toute tentative de conciliation autour d’un candidat consensuel au sein de Taxawu Sénégal qui risquait de se résumer à Soham El Wardini.
De ce fait, Taxawu Sénégal risque de se présenter à la conférence pour les investitures de Yewwi Askan Wi, le 28 octobre, en rangs dispersés et présentant le danger de se faire devancer par les candidats du Pastef Abass Fall, Aida Niang (Bes Du Niak), Sokhna Maimouna Diagne (FPRS), Idrissa Diop (MCCS Fulla ak Fayda) et Daouda Guèye (Pur).