Comme annoncé hier, en exclusivité par Emedia.sn, le ministère de la Santé n’a pas tardé à ester en justice contre le médecin-chef de Suma Assistance, Dr Babacar Niang. Ce dernier, sur le plateau du Jury du Dimanche de Mamoudou Ibra Kane sur iTV et iRadio, révélait que du matériel médical se retrouverait en vente clandestine dans certains cercles de la capitale. Une déclaration qui n’a pas du tout plu aux services du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
La plainte déposée sur la table du Procureur, les services de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie ont été requis pour mener l’enquête. Selon nos informations, Dr Babacar Niang est ainsi convoqué ce mercredi, à 10 heures, dans les locaux de la Brigade de Recherches où il lui sera certainement demandé d’apporter les preuves de ses accusations après la plainte pour diffamation dont il fait l’objet. Selon des experts interrogés par Emedia, si le ministre de la Santé ne peut porter plainte pour diffusion de fausses nouvelles, il a la possibilité de le faire pour diffamation, en son nom ou en celui de l’entité qu’il dirige. Face à Mamoudou Ibra Kane, le médecin a déclaré que « du matériel du public est vendu aux structures sanitaires du privé. La maison Keur Serigne bi et d’autres revendeurs qui ont pignon sur rue, te sortent tout le matériel que tu veux. Ce n’est pas normal. Tout ministre de la Santé qui vient, la première recommandation qu’on lui fait, c’est de ne pas soulever ce lièvre. On achète par des revendeurs qui sont agréés. Il y a d’autres même qu’on voit, c’est des bricoleurs. Même eux, ils ont le formulaire. (Pour) les gants de protection, actuellement, si vous ne mettez pas 7 000 F CFA, vous n’avez pas une paire. »
AMADOU BÂ CONVOQUÉ POUR ESCROQUERIE SUR 50 MILLIARDS
L’homme d’affaires Amadou Bâ et Me Mamadou Diop, ancien administrateur de plusieurs groupe de presse, sont attendus dans les locaux de la brigade de Recherches de la Gendarmerie
Il n’y aura pas que Dr Babacar Niang, médecin-chef de la clinique Suma Assistance, à être entendu ce mercredi, par les hommes du Commandant Adama Niang de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie. Pour une toute autre affaire, deux autres célébrités y sont également convoqués : l’homme d’affaires Amadou Bâ et Me Mamadou Diop, ancien administrateur de plusieurs groupe de presse, sont attendus dans les locaux de ladite brigade, sise à l’avenue Faidherbe.
Selon des informations obtenues par Emedia, cela fait suite à une plainte pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur 50 milliards F CFA, de la société Locafrique, dirigée par Khadim Bâ, le fils d’Amadou Bâ. Ce dernier et Me Diop ont d’ailleurs passé toute la journée de ce mardi à la Brigade de Recherches, pour être entendus sur ce dossier qui connait plusieurs rebondissements. C’est tard dans la soirée qu’ils ont été libérés avant d’être convoqués à nouveau, ce mercredi.
Il y a trois mois, dans le différend qui oppose la famille Ba, la Cour suprême a tranché en faveur du fils, Khadim, alors accusé par son père d’avoir commis des actes frauduleux pour se porter à la tête de l’entreprise Locafrique. Suite à une plainte déposée au tribunal, Amadou Ba accusait son fils de faux et usage de faux, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et escroquerie. Mais Khadim Ba avait été entièrement blanchi en septembre 2020, par le Doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. Le juge feu Samba Sall, décédé au mois d’avril dernier, avait rendu une ordonnance de non-lieu dans cette procédure.
Mais, il y a une semaine, un énième rebondissement survenait dans ce dossier. En effet, le jeudi 29 juillet, la première chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar infligeait à Khadim Ba une peine de deux ans de prison dont trois mois ferme, dans cette affaire qui l’oppose à son père, Amadou Ba. En plus de cette peine, Khadim Ba devrait payer à son père la somme de 12 milliards FCFA, en guise de dommage et intérêts. Le juge avait également ordonné l’exécution provisoire de la décision et fixé la contrainte par corps au maximum.
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L'INTÉRET DE LA BANQUE MONDIALE POUR LA ZLECAF EST INQUIÉTANT
Dakar, 3 août (APS) – L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, est suspendu de toute activité liée au football‘’ après avoir été reconnu coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) du Code d’éthique de la FIFA’’, indique un communiqué de l’instance dirigeante du football mondial.
‘’La chambre de jugement a reconnu M. Hayatou coupable
d’infraction à l’article 15 de la dernière édition du Code d’éthique de la FIFA et lui a infligé une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international, ainsi qu’une amende de 30 000 francs suisses’’, rapporte le communiqué.
L’enquête portait ‘’sur les agissements de M. Hayatou en tant que président de la CAF, notamment sur son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la CAF entre 2014 et 2017’’, rappelle le texte.
‘’Dans sa décision, consécutive à une longue audition, la chambre de jugement a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Hayatou avait manqué à son devoir de loyauté dans le cadre de sa fonction de président de la CAF en signant, au nom de la confédération, un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports qui a eu des répercussions désastreuses pour la CAF, à la fois d’un point de vue financier (200 millions de livres égyptiennes) et de son image’’, ajoute le communiqué.
Battu par le Malgache Ahmad lors de l’élection à la présidence de la CAF en 2017, Hayatou a été élevé au rang de président d’honneur de l’instance dirigeante de la CAF en marge du Championnat d’Afrique des nations ayant eu lieu en janvier-février au Cameroun.
Actuellement président du Conseil d’administration de l’académie nationale de football au Cameroun, il a dirigé la CAF de 1988 à 2017.
MBAYE DIOUF DIA JETTE L'ÉPONGE
Candidature à la présidence de la Fédération sénégalaise de football
Dakar, 3 août (APS) – Mbaye Diouf Dia, candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football, a décidé dans un courrier envoyé à la Commission électorale, de retirer sa candidature au profit de celle du président sortant, Augustin Senghor.
‘’Au regard des péripéties qui ont marqué le renouvellement des instances du football africain, avec la candidature déclarée du Président Augustin Senghor à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF), puis l’élection du Président Patrice Motsepe, et leurs conséquences sur la gestion de notre Fédération, j’ai décidé de retirer ma candidature au profit de Me Augustin Senghor porteur du Programme Consensuel’’, a écrit le président de
Mbour Petite Côte (élite sénégalaise).
Arrivé 2-ème lors de l’élection à la présidence de la FSF en 2017, Dia avait annoncé sa candidature à celle du 7 août avant de la retirer après avoir participé à un consensus organisé par un Comité piloté par Louis Lamotte avec comme facilitateurs le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) et le ministère des Sports.
En retirant sa candidature, Mbaye Diouf Dia souligne : ‘’Je renonce à mon ambition de briguer la présidence de la FSF pour cette élection mais ma détermination à travailler pour le football de mon pays reste intacte.’’
Il ajoute que sa conviction est ‘’d’autant plus profonde qu’au regard des échéances proches du football africain et mondial et des enjeux importants liés à ces échéances ainsi que la nécessité de construire un large bloc autour de nos équipes nationales, ce Programme Consensuel doit être soutenu par tous au bénéfice exclusif de notre football’’.
Pour conclure, l’ancien Manager général de l’AS Douanes, indique à l’endroit de la famille du football sénégalais : ‘’nous devons tous nous mobiliser afin que ce football garde toute sa place sur l’échiquier africain et mondial et qu’il puisse réaliser les objectifs et aspirations légitimes que nourrit le peuple sénégalais’’.
‘’Malgré le contexte très agité que nous vivons, avec l’élection en vue du Président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et des ambitions légitimes des uns et des autres, vous avez été nombreux à en appeler à la sérénité, au dialogue et à l’ouverture pour passer ce cap et relever ensemble les défis auxquels fait face notre football’’, a-t-il dit.
‘’Je veux joindre ma voix à celle de tous ceux qui font le football dans les clubs, dans les écoles, dans les centres de formations, sur les terrains ici et ailleurs, dans les différents championnats, professionnel, amateur ou populaire pour vous remercier pour cette belle leçon de sportivité’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
UN GROUPE ÉMIRATI S’ENGAGE À PRODUIRE 30 MILLE UNITÉS
Dakar, 3 août (APS) - Le groupe Emirates Gate Investment (EGI) s’est engagé à produire, pour les deux premières années qui suivront la signature d’un contrat définitif avec l’Etat sénégalais, 30 000 logements, dans le cadre du projet des 100.000 logements, annonce le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Selon un communiqué, la mission de suivi du projet 100 000 logements avec le Groupe Emirates Gate Investment (EGI) conduite par Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Victorine Ndèye, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement accompagnés d’une forte délégation s’est réunie lundi et mardi à Abu Dhabi.
Ces deux jours de discussions entre les deux parties ont été facilitées par Ibrahima Sory Sylla, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis. Ils ont permis à l’équipe du projet 100 000 logements de fournir aux experts du Groupe Emirates Gate Investment (EGI), les éléments d’informations sur le projet, nécessaires à la formulation de leur offre.
‘’ Nanti d’une bonne capacité technique et financière ainsi que d’une riche expérience dans le domaine du logement, le Groupe Emirates Gate Investment (EGI) a proposé une offre de construction qui peut aller jusqu’à 50 000 logements’’, indique le communiqué.
Il souligne que dans cette perspective, une unité industrielle sera à l’étude pour accélérer la production de logements et précise que le pôle urbain de Daga Kholpa a été retenu pour le développement du projet proposé par le Groupe Emirates Gate Investment (EGI).
‘’ Le Mémorandum d’entente (MOU) signé par le gouvernement, représenté par Monsieur Abdoulaye Saydou SOW, Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Son Altesse SHEIKH SAEED BIN TAHNOON BIN SAQER AL NHAYAN, Président Directeur général du Groupe EGI, à la fin des travaux, définit les modalités et conditions générales du partenariat.
Toutefois, dans la perspective de signature d’un contrat pour la réalisation du projet, les parties entendent s’accorder sur la garantie commerciale en sus de celle du Fonds pour l’Habitat social (FHS) qu’offre le projet’’, ajoute le texte.
Il indique par ailleurs qu’en marge des travaux et sous la conduite de l’ambassadeur, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Mme le secrétaire d’Etat chargé du Logement ont rendu une visite de courtoisie à Son Altesse Cheikh Shahboot Al Nahyan, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères en charge de la coopération avec l’Afrique.
‘’Au cours des échanges, Son Altesse a réaffirmé l’amitié entre nos deux pays illustrée par l’exemplarité des relations fraternelles et personnelles entre l’Emir et Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL. Il s’est engagé à poursuivre cette belle coopération déjà matérialisée par des investissements porteurs tels que ceux consentis par les Emirats sur le Port de Dakar et de Ndayane à travers DP WORD.
Il s’est aussi félicité des avancées notées avec le Groupe EGI et s’est engagé à faciliter d’autres opportunités de partenariat dans le cadre du projet 100 000 logements.
En conclusion, Son Altesse a proposé la mise en place d’un groupe de travail mixte entre les deux pays à l’effet d’explorer et de formuler, dans un délai d’un mois, d’autres partenariats dans le domaine du logement’’, relève la même source.
Saint-Louis, 3 août (APS) - Le bilan de l’accident survenu ce matin entre Ndioum et Guédé (nord) s’est alourdi à 14 morts, avec les décès de deux autres blessés, a appris l’APS.
Le drame s’est produit lorsque deux minibus qui roulaient en sens inverse sur la route nationale 2 sont entrés en collision.
Parmi les victimes se trouvent des membres d’une famille qui étaient partis à Dakar pour des obsèques, a confié à Radio Futurs Médias (RFM, privée) un habitant du village de Agnam Goly, dans la région de Matam.
Sur twitter, le président de la République a exprimé sa ‘’douleur’’ et présenté ses condoléances aux familles.
‘’J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés’’, a écrit le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye et son collègue du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobéne Ka, ont rendu visite aux blessés à l’hôpital de Ndioum.
KEEMTAAN GI - PURGATOIRE
Nous sommes mal barrés. En plein dans la mélasse. Le fait que nos structures sanitaires manquent d’oxygène pour sauver des vies ne relève plus du domaine des hypothèses. La pénurie, réelle ou provoquée, est même devenue un business florissant avec des particuliers qui louent l’oxygène si précieux pour la vie. On le cède à 90.000 francs la première semaine de lutte contre la mort et, quand on survit, ça dégringole à 40.000 francs les autres semaines. Et tant pis pour les pauvres, ils n’ont qu’à mourir. Et ils meurent ! 52 personnes en72 heures. Voilà le terrible bilan de ce weekend. Le Gouvernement, lui, excelle dans le mensonge, nous peignant un tableau rassurant. La sortie de quelques acteurs, ce week-end, n’est pas pour rassurer. Quand celui qui se présente comme le seul opposant du Chef a déclaré que ce dernier était au courant depuis le 17 mai de la présence dans notre pays de ce maudit variant Delta pendant qu’il vadrouillait au Nord, ils lui ont tous sauté dessus. Répondant dans la minute qui a suivi aux accusations de Sonko, ils l’ont présenté comme un vulgaire menteur qui noircit un tableau macabre. Et pourtant, ces déclarations de l’opposant ont été confirmées par le directeur du Centre des Opérations d’urgences sanitaires mais aussi par l’éminent professeur Seydi. Depuis, les défenseurs du Chef rasent les murs. Le Chef a fait ni plus ni moins que du « Maa taay ». Plus préoccupé qu’il était par son image que par la santé de son peuple. On nous apprend également que du matériel appartenant au secteur sanitaire public est vendu aux structures sanitaires du privé devant l’indifférence de l'État. Il faut bien que les nantis vivent. Leurs peaux valant plus cher que celles de pauvres hères. Et alors qu’ils ont interdit les rassemblements, le président de notre Fédération de football se baladait à Pikine. Un consensus ou « deal » qui a livré son premier mort. Et ce n’est que le début pour qui connait cette fédération parasitée par le mouvement « navétane ». Et dire que c’est un ministre qui tire les ficelles de ce « deal » ! Un ministre qui est dans toutes les sauces et s’accroche à des privilèges quelle que soit la station où il se trouve. KACCOOR BI
SERIGNE ABDOU SAMATH MBACKÉ, L’ENGAGEMENT CITOYEN EXEMPLAIRE D’UN MARABOUT
Alors que la troisième vague de coronavirus déferle actuellement sur notre pays et fait des dizaines de morts et des milliers de contaminations, les autorités gouvernementales sont sur tous les fronts pour combattre la pandémie. Les autorités religieuses, elles, à part un communiqué laconique de l’Association des Imams et Oulémas, sont aux abonnés absents. Bien sûr, les khalifes généraux des deux plus grandes confréries de notre pays, Serigne Babacar Sy Mansour et Serigne Mountakha Mbacké, ont posé des actes très forts pour appuyer les autorités et combattre la pandémie. Le premier nommé a décrété depuis l’apparition du virus il y a un an et demi, la fermeture de la grande mosquée de Tivaouane qui n’a pas rouvert ses portes depuis. Il a aussi fait l’impasse sur le gamou de cette ville. Quant au second, il a été le premier à offrir une contribution financière (200 millions !) pour aider le gouvernement à contenir les effets de la maladie. C’est ce qui avait d’ailleurs donné le signal de la grande campagne de souscription lancée par l’Etat. De plus, Serigne Mountakha porté systématiquement un masque depuis lors. Eh bien, on peut dire qu’il a fait des émules à Touba à l’image de Serigne Abdou Samath Mbacké, fils de Serigne Souhaïbou Mbacké qui fut pendant longtemps l’imam de la grande mosquée de la capitale du mouridisme. Son défunt père, un soufi remarquable comme il n’en existe plus — ou alors rarement — est connu pour n’avoir jamais quitté Touba. Sachant que les marabouts sont aussi impliqués dans la vie de la Cité, Serigne Abdou Samath a organisé le weekend dernier, à Touba Médiyana, une grande conférence religieuse pour sensibiliser sur le covid-19. A cette occasion, il a invité un médecin, le Dr Cheikh Sokhna, a expliquer à l’assistance ce que c’est que la pandémie de covid-19 ainsi que les moyens de s’en prémunir en se vaccinant notamment mais aussi en respectant les mesures barrières édictées par les autorités. Une conférence qui a connu un grand succès car suivie par un public important et très attentif aux explications du conférencier. Naturellement, tout le mérite de cette conférence citoyenne revient à son organisateur, le marabout Serigne Abdou Samath ibn Souhaïbou Mbacké, qui, comme chacun le sait, s’active beaucoup dans le social et dans les daaras. Un grand bravo à ce marabout modèle !
COVID L'OXYGÈNE DÉSORMAIS GRATUIT DANS LE PRIVÉ ET LES CTE
L’oxygène sera désormais gratuit pour les patients atteints de covid dans les Cte comme dans les cliniques privées. C'est le ministre de la Santé qui en a fait l'annonce ce mardi. Abdoulaye Diouf Sarr s’est rendu dans un certain nombre d’unités industrielles qui fabriquent de l’oxygène pour leur demander d’accompagner le gouvernement dans sa riposte contre la 3ème vague. Une véritable bouffée… d’oxygène pour les structures sanitaires. Car, depuis le début de la troisième vague de covid-19, l'approvisionnement des centres de traitement et des structures privées en oxygène est au coeur des débats. Le ministre de la Santé a annoncé que, sur instruction du chef de l'Etat, désormais, l'oxygène à livrer pour les malades dans les CTE privés sera totalement gratuit. Aussi, "l'Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit défalquer de sa facture la partie oxygène. Cela va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé", indique-t-il. Quid des patients qui sont sous oxygène chez eux ? Pour l'instant, rien n'est dit à ce sujet.
CARNAGE SUR L’AXE PODOR-NDIOUM 14 MORTS DANS UN VIOLENT ACCIDENT, PLUSIEURS VICTIMES ORIGINAIRES D’ANYAM ET D’UNE MÊME FAMILLE
Quatorze (14) morts (9 sur le coup et 5 après l’évacuation) et 25 blessés ! C’est le bilan de l’accident survenu hier mardi vers 6 heures du matin sur la Route nationale 2 entre Podor (située à 215 km à l'est de Saint-Louis) et Ndioum. Plusieurs des victimes sont originaires du village d’Aniam Civol, dans la région de Matam. « Aujourd’hui, la population d’Aniam s’est réveillée avec tristesse et une douleur qui a frappé toute la population d’Aniam et plus particulièrement le village Aniam Ngouli. Les victimes sont issues d'une même famille qui était venue à Dakar pour présenter les condoléances à une tante. Au retour, à hauteur de Ndioum, leur véhicule a eu une collision avec un autre véhicule Ndiaga-Ndiaye », a expliqué Abdoul Aziz Diop, un des proches des victimes sur la Rfm. « Le chauffeur du véhicule qui avait quitté Dakar en direction de Ndioum était en train de dormir ». C’est ce qu’a fait savoir le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum, Abdou Hamidou Sow, témoin de l’accident. « L’accident est survenu ce matin aux environs de 6 heures du matin. L’un des véhicules a quitté Dakar et l’autre a quitté Ndioum pour aller au marché hebdomadaire de Guiyakh. On croit que le chauffeur du véhicule Mitsubishi de 15 places qui a quitté Dakar était en train de dormir », a-t-il déclaré. Abdou Hamidou Sow d'informer que c’est lui et les autres témoins qui ont sorti les victimes des deux véhicules. « On a été obligé de prendre nos crics pour faire sortir les blessés surtout les deux chauffeurs. Ils étaient coincés et, pour les sortir, c’était difficile parce qu’il n’y avait pas de sapeur-pompiers qui avaient pris du retard ». Le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum demande l’érection d’une caserne de sapeurs-pompiers dans leur localité devenue accidentogène. Sur twitter, le président de la République a exprimé sa ’’douleur’’ et présenté ses condoléances aux familles. ’’J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 14 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés’’, a twitté le chef de l’Etat, Macky Sall.
LES JAKARTA INTERDITES DE CIRCULATION À DAKAR
Si le phénomène des Jakarta a fini d’être une réalité acceptée dans les autres villes du pays, à Dakar, il n’est pas question de laisser prospérer ce type de transport de personnes. La densité du trafic dans la capitale pousse les autorités étatiques à freiner le développement d’un tel modèle de transport. Si les Jakarta de livraisons, autrement appelées « Tiak-Tiak », sont tolérées, pour ce qui est du transport de personnes, par contre, il ne saurait en être question. Cette interdiction a été révélée hier par le lieutenant de police El Hadj Malick Niang. Ce dernier, qui est le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, a annoncé que la police a pris des dispositions par rapport au phénomène des Jakarta à Dakar. "L'autorité a donné des instructions très fermes même. Cela ne peut pas se passer à Dakar. C'est formellement interdit. S'il s'agit de motos pour des livraisons, oui, il n'y a pas de problème mais pour le transport c'est impossible pour les conducteurs. L'autorité nous a instruits et on mène des opérations pour arrêter ce fléau", a-t-il déclaré. Le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, El Hadj Malick Niang s'exprimait ainsi, ce mardi 3 août, lors d'une activité sur la sécurité routière.
LISTES ELECTORALES HABIB NIANG RÉUSSIT À INSCRIRE PRÈS DE 600 JEUNES
Le cadre apériste de Thiès, Habib Niang, n’a pas attendu que son mentor Macky Sall demande à ses responsables de mouiller le maillot pour des inscriptions massives sur les listes électorales. C’est ainsi que, quelques jours après le démarrage officiel des inscriptions et des réinscriptions sur les listes électorales pour le compte des élections locales du 23 janvier 2022, Habib Niang, responsable politique de l'Apr, a réussi à inscrire 600 jeunes dont la majeure partie sont des primo-votants élèves, étudiants et handicapés. Malgré la situation sanitaire, le staff de monsieur Niang a mis en place une stratégie efficace pour pouvoir aider leurs jeunes militants à aller s'inscrire tout en respectant les consignes des blouses blanches concernant le respect strict des mesures barrières et la distanciation sociale. Les jeunes militants du responsable apériste de la zone Nord (Thiès), sont déterminés à accomplir leur devoir citoyen pour la plupart ce sera la première fois qu'ils vont voter. La sensibilisation est passée par là car, d'habitude, les jeunes ne sont pas trop enthousiasmés par les élections. Mais l'approche du président Habib Niang et de son staff sont à saluer car, elle a permis à 600 jeunes de s'inscrire sur les listes électorales depuis le 31 juillet, date officielle de la réouverture. Après une brillante démonstration par une mobilisation énorme lors du séjour du président de la République en juin dernier à Thiès, le chef du service du Cadastre de Guédiawaye, qui avait pu mobiliser près de 370 groupements féminins pour cet accueil, continue d’afficher un engagement sans faille pour le triomphe de son mentor Macky Sall.
MAC DE MBOUR LES DÉTENUS EN GRÈVE DE LA FAIM
Les prisonniers de la MAC de Mbour ont entamé hier une grève de la faim. Ils rejoignent ceux de la prison de Rebeuss de Dakar où une cinquantaine de détenus ont entamé ce lundi une grève de la faim. Ils dénoncent et exigent entre autres l'arrêt des longues détentions préventives, la baisse des prix du téléphone et des marchandises dans la boutique de la prison et l'arrêt des « bastonnades » gratuites. Les prisonniers de la MAC de Mbour demandent aussi un traitement diligent de leurs dossiers qui dorment toujours dans les tiroirs de dame Justice du fait du nombre très réduit de magistrats sans oublier le fait qu’il y a un seul procureur pour tout le département de Mbour. En outre, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED) demande au président de la République d’accorder sa clémence comme le lui autorise l’art 47 à 1000 détenus vu la gravité de la situation du covid-19.
KAOLACK MARIAMA SARR REFUSE DEUX CAMIONS POUBELLES DE MOUSTAPHA SOW
L’on se demande si réellement le ministre Mariama Sarr est préoccupé par le développement de la ville dont elle est le maire. En tout cas, cette question est sur les lèvres de tous les Kaolackois quand on sait que la mairesse a refusé de réceptionner deux camions poubelles offerts à la commune par le mécène Moustapha Sow. Ce dernier a dégagé la bagatelle de 48 millions de frs (24 millions de frs pour chaque camion poubelle) pour appuyer les autorités municipales dans la lutte contre l’insalubrité de la capitale arachidière. Ce qui devait être un appui que le maire devait accueillir avec les deux mains, surtout qu’elle n’a rien fait de bon à la tête de la mairie de Kaolack a été considéré hélés par Mariama Sarr comme un geste de promotion politique au profit du bienfaiteur. Kaolack reste la ville la plus sale du Sénégal. D’ailleurs, au cours du week-end, des jeunes ont été arrêtés pour avoir brûlé des pneus et saccagé des biens à Médina Mbaba. Ils dénonçaient tout simplement l’état d’insalubrité du canal qui travers leurs habitations et la puanteur qu’il dégage.