SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 septembre 2025
BAYE CISS DENONCE UN « ACHARNEMENT » ET ACCUSE SES ADVERSAIRES POLITIQUES
iGFM-(Dakar) L'homme d'affaire Baye Ciss dénonce "un acharnement et une tentative de nuire" suite à la publication dans la presse d'une affaire d'escroquerie portant sur plus de 78 millions
iGFM-(Dakar) L'homme d'affaire Baye Ciss dénonce "un acharnement et une tentative de nuire" suite à la publication dans la presse d'une affaire d'escroquerie portant sur plus de 78 millions. Face à la presse ce matin, M. Ciss et ses avocats ont brandi "une attestation de non lieu délivrée par le juge d'instruction" dans ce différend avec la société la société Gret Neck Computer et n'exclut pas de poursuivre les auteurs des articles de presse devant la justice.
"Nous rejetons les notions d'escroquerie et d'abus de confiance dans la mesure où, notre client a été totalement blanchi par le juge d'instruction dans le cadre de cette affaire qui opposait notre client Baye Ciss et la société Gret Neck Computer. Une procédure a été enclenchée par ladite société suite à un malentendu sur des supposées factures non payées. Mais le juge a blanchi notre client par la délivrance d'une attestation de non-lieu", a déclaré Me Oumar Diouf, avocat de Baye Ciss.
Sur la même veine , son collègue Me Barry défie les auteurs des articles de presse de fournir les preuves qui attestent que Baye Ciss a été condamné par la Cour d'appel pour escroquerie et abus de confiance. "Aucune condamnation a été prononcée contre Baye Ciss et aucun de ses biens n'a été saisi.", a-t-il dit.
Pour sa part Baye Ciss soupçonne une entreprise de diabolisation organisée par des adversaires politiques qui cherchent à l'écarter de la course pour le fauteuil de la mairie de Kaolack.
"C'est des articles commandés et nous connaissons les commanditaires et leurs objectifs. Cette affaire remonte à plus de 22 ans et les auteurs de ses articles de presse ont bien choisi le moment pour publier ces fausses informations. Ils veulent jeter le discrédit sur ma personne, mais ça ne passera pas.", a déclaré Baye Ciss.
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W.
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W. Selon le quotidien Vox pop, Pape Diop et son parti Bokk Gis Gis ont rompu les amarres avec cette coalition.
Après avoir constaté que Wallu Sunugaal a déposé sa caution sans l'avoir associé, Bokk - Gis gis, a déposé sa propre caution. Autrement dit, le parti de l'ancien maire de Ndakaaru ira aux élections locales sous sa propre bannière. Un nouvel épisode dans les relations très complexes entre Pape Diop et 3W qui ne manquera pas de susciter moult commentaires.
ELIMINATOIRES CAN FEMININE 2022 : LE SENEGAL QUALIFIE POUR LE DERNIER TOUR
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
Dominatrices à l'aller, 2-1, les Lionnes ont confirmé, à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior, elles n'ont pas tremblé. Awa Diakhaté, Nguenar Ndiaye (trois buts) et Mama Diop (deux buts) ont marqué les buts du Sénégal. Un succès éclatant qui les propulse au dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations "Maroc 2022". Elles affronteront le Mali, demi-finaliste de la précédente édition de la CAN. Un derby ouest-africain à l'issue duquel on aura le nom de l'équipe qui sera qualifiée pour la prochaine Coupe d'Afrique.
COCA-COLA, TETE DE LISTE DES POLLUEURS PLASTIQUE DU MONDE
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic
iGFM- Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.
Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5
Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.
Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone. Avec ce palmarès, l’ONG entend rappeler ces firmes à leurs responsabilités. Coca-cola s’est, par exemple, engagé à collecter une bouteille usagée pour chaque bouteille vendue, mais d’ici à 2030.
Et surtout, l’association exhorte les gouvernements à agir pour contraindre les industriels à réduire l’usage du plastique, un matériau problématique. Aujourd’hui, 99% du plastique est en effet fabriqué à partir d’énergies fossiles comme le pétrole ; vu les quantités produites, il contribue de façon importante au réchauffement climatique, insiste l’ONG.
LE COUP DE FORCE DES RESPONSABLES DE TAXAWU NDAKARU CONTRE KHALIFA SALL
Des responsables et membres de la coalition Taxawu Ndakaru ont approuvé, hier, une résolution apportant leur soutien et leur appui à Barthélemy Dias, Maire de Mermoz Sacré-Cœur, en lutte avec la mairesse sortante Soham El Wardini pour représenter Taxawu Sénégal, lors de la réunion d’investitures de la coalition Yewwi Askan Wi pour le poste de maire de Dakar. Cette décision est un pied de nez à l'establishment de Taxawu Sénégal qui veut éviter toute forme de division susceptible de l’empêcher de s’imposer au sein de Yewwi Askan Wi comme candidat à la mairie de Dakar.
C’est un coup de force ou une tentative de rébellion contre l’establishment de Taxawu Ndakaru qui ne dit pas son nom. Dans son combat contre la mairesse sortante Soham El Wardini, pour le leadership au sein de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi (Yaw) le 28 octobre prochain, le maire de Mermoz Sacré-Cœur ne compte pas reculer d’un iota pour briguer la mairie de la ville de Dakar. De ce fait, il a décidé de prendre les devants, à la suite d’une réunion des responsables de coordination de Taxawu Ndakaru, parmi lesquels les maires Palla Samb du Point E et Madiop Diop qui ont apporté leur soutien à Barthélémy Dias comme candidat de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi.
La mairesse sortante, Soham El Wardini, semble bénéficier de l’appui du leader du parti, Khalifa Sall, et de Cheikh Guèye, Coordonnateur départemental du parti qui ont remué ciel et terre pour la réintégrer dans le processus d’investiture des candidats de Yaw.
En effet, le dossier de candidature de la première magistrate de la ville de Dakar n’avait pas atterri dans le bureau de la Commission départementale d’investitures de Yaw, le 23 octobre dernier, suscitant l’étonnement et le désarroi de l’édile de Dakar qui dénonçait une volonté de l’écarter de la course pour la nomination du candidat à la mairie de Dakar.
Candidate à sa propre succession, Soham El Wardini s’est voulue optimiste sur ses chances de concourir à l’investiture au sein de Yewwi Askan Wi. ‘’Le procès-verbal va être annulé. Une autre réunion va être convoquée pour recevoir toutes les candidatures’’, a indiqué le successeur de Khalifa Sall.
Dans la résolution lue par Bassirou Samb, les responsables de Dakar ont apporté leur soutien et appui au maire de Mermoz Sacré-Cœur. ‘’Après une analyse de la situation politique en vue des Locales et conformément à la circulaire n°007 du 22 octobre 2021 fixant la date limite des dépôts de la candidature le 16 octobre 2021 à 16 h ; par ailleurs, se référant au procès-verbal de la Commission départementale d’investitures de Yaw confirmant l’acte de candidat à la candidature de Barthelemy Dias, nous, responsables de Taxawu Ndakaru, appuyons, soutenons et réaffirmons la candidature de Barthelemy Dias comme candidat à la candidature de la ville de Dakar’’, ont déclaré les responsables politiques de Taxawu Ndakaru. Prenant la parole, l’ancien député socialiste s’est félicité de l’engagement de ses camarades à faire entendre leur voix au sein de Taxawu Sénégal et plus largement au sein de Yewwi Askan Wi.
‘’Je salue cette résolution des responsables de Taxawu Ndakaru qui ont déposé leur candidature et qui sera porté par votre illustre serviteur. En outre, les personnes qui disent que Taxawu Ndakaru n’a pas de candidat, cette résolution vient leur apporter un cinglant démenti’’, déclare-t-il d’entrée avant d’appeler au rassemblement et à l’unité autour de sa personne.
‘’Je tends la main à tous mes frères et sœurs de Taxawu Sénégal et de la coalition Yewwi Askan Wi pour travailler ensemble afin d’atteindre nos objectifs. Nous ne devons pas trahir les aspirations et les espoirs du peuple envers Yewwi Askan Wi. Donc, nous devons montrer le bon exemple et éviter les divisions. Par ailleurs, nous prions Dieu que cette candidature soit bénéfique pour tous les Dakarois. Sur ce, nous espérons que la coalition Yewwi Askan Wi sera victorieuse au soir du 23 janvier 2022, qui est le premier tour de la Présidentielle de 2024’’, a déclaré l’ancien chef des jeunesses socialistes.
Par cette décision, le premier magistrat de la commune de Mermoz Sacré-Cœur coupe ainsi l’herbe sous le pied de l’establishment de Taxawu Sénégal et se prémunit de toute tentative de conciliation autour d’un candidat consensuel au sein de Taxawu Sénégal qui risquait de se résumer à Soham El Wardini.
De ce fait, Taxawu Sénégal risque de se présenter à la conférence pour les investitures de Yewwi Askan Wi, le 28 octobre, en rangs dispersés et présentant le danger de se faire devancer par les candidats du Pastef Abass Fall, Aida Niang (Bes Du Niak), Sokhna Maimouna Diagne (FPRS), Idrissa Diop (MCCS Fulla ak Fayda) et Daouda Guèye (Pur).
Le divorce est consommé entre le maire de Ziguinchor et le président de la République, Macky Sall. Abdoulaye Baldé a pris, ce mardi, devant ses partisans, la décision de quitter la majorité présidentielle.
Le divorce est consommé entre le maire de Ziguinchor et le président de la République, Macky Sall. Abdoulaye Baldé a pris, ce mardi, devant ses partisans, la décision de quitter la majorité présidentielle. Il va reprendre sa ’’ liberté de ton et d’action’’. Les investitures pour les prochaines élections locales sont passées par là.
Frustré de ne pas être investi comme tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) par le président de la République dans son fief de Ziguinchor, Baldé emprunte la voie de l’indépendance et dénonce les méthodes de Macky Sall. ‘’ C’est une trahison. J’ai fait des choix, des sacrifices. Je ne demandais pas à être récompensé sur quoi que ce soit (allusion faite au soutien à Macky Sall lors de la dernière présidentielle, en 2019 : Ndr). Mais je m’attendais à une certaine reconnaissance. D’autant plus que, le respect de la parole donnée est importante. Quand je discute avec une autorité, quand nous arrêtons des points de vue, je fais tout pour les respecter. De l’autre côté, cela n’a pas été le cas. Donc, j’assume mes responsabilités et je reprends ma liberté’’, a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses partisans.
Pour la mise en place de sa future proche coalition, le maire de Ziguinchor n’écarte aucune possibilité. Même une alliance le Pastef de Ousmane Sonko qui a forte assise dans cette localité : ‘’ Je n’écarte aucune éventualité. Je suis dans le champs politique. Nous sommes tout à fait libre. J’ai repris ma liberté de ton, de choix, ma liberté d’aller et de venir et ma liberté de choisir avec qui je veux aller aux élections. Par conséquent, je n’écarte aucune piste. Je vais examiner l’ensemble des propositions. Et nous verrons ce qui est bon’’, a-t-il indiqué.
Sur la même lancée, Abdoulaye Baldé tend également la main aux partis qui sont membres de la coalition BBY et qui sont dans une même situation que lui. ‘’ Nous sommes en train de discuter et les contours de notre coalition prendront formes dans les 48h qui viennent’’, a-t-il révélé.
INFRASTRUCTURES SANITAIRES DE QUALITE EN AFRIQUE
La Bad annonce une nouvelle stratégie pour la période 2021-2030
La Banque africaine de développement (Bad) a lancé, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une stratégie visant à améliorer l'accès aux services de santé en Afrique, d'ici à 2030. L’annonce été faite à travers un communiqué de l’institution africaine.
La Banque africaine de développement (Bad) veut mettre fin aux défis liés à l’accès à des soins de qualité sur le continent. Ainsi, elle a annoncé, vendredi, à travers un communiqué de presse, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une nouvelle stratégie. Il s’agit de la Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2021-2030 (Sisqa). L’objectif est de garantir aux populations africaines un ‘’accès accru’’ à des services de santé de qualité d’ici 2030, afin d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer à la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD 3) et de l’Objectif en matière de santé de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
D’après le rapport de la Bad la Sisqa répond à une demande de ses gouverneurs invitant l’institution à définir son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures. ‘’Cette demande reconnaît que la santé joue un caractère central dans l’amélioration de la qualité de vie des Africains et l’opportunité de réaliser leur potentiel. Elle répond également à la demande croissante des pays membres régionaux (PMR), qui souhaitent que la banque les aide à combler les lacunes en matière d’infrastructures sanitaires nationales, que la crise de la Covid-19 et d’autres crises sanitaires ont mises en évidence’’, lit-on dans le document.
2 400 milliards de dollars de production perdus chaque année
Il ressort aussi dans le rapport de la présentation de la Sisqa que les problèmes sanitaires sont pour l’Afrique une source de difficultés considérables. Malgré les progrès récents, la mortalité infantile et maternelle reste ‘’élevée’’ dans de nombreux pays africains. ‘’L’Afrique, qui ne représente que 15 % de la population mondiale, compte 50 % des décès dus à des maladies transmissibles dans le monde. Les mauvais résultats en matière de santé reflètent le manque d’accès à des services de santé de qualité : un tiers des Africains vivent à plus de deux heures de route de services de santé, et de graves pénuries existent en termes de lits d’hôpital, d’équipements médicaux et de médicaments. Les coûts économiques des défis sanitaires sont lourds. Selon les estimations, les problèmes de santé feraient perdre à l’Afrique quelque 2 400 milliards de dollars de production chaque année’’, renseigne la même source.
Du fait de sa croissance démographique, la Bad relève également que l’Afrique a des besoins importants et variés en matière d’infrastructures sanitaires. Les pays les plus pauvres et les États fragiles sont confrontés aux taux les plus élevés de maladies transmissibles et à la charge globale de morbidité la plus élevée. D’autres pays sont confrontés à des défis croissants en matière de maladies non-transmissibles, qui nécessitent une adaptation des services et des infrastructures. ‘’Sur le continent, dans son ensemble, les infrastructures sanitaires sont non seulement réparties de façon inégale, avec des lacunes importantes dans la couverture des zones rurales, mais souvent de piètre qualité. En Afrique subsaharienne, la moitié seulement des établissements de soins de santé primaires ont accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates et un tiers seulement ont accès à un approvisionnement fiable en électricité’’, poursuit le rapport.
26 milliards de dollars d’investissements annuels nécessaires
Le continent confronté à des déficits importants en matière de financement des infrastructures sanitaires, la Bad souligne que les 4,5 milliards de dollars investis chaque année dans les dépenses d’équipements par les gouvernements africains sont bien inférieurs aux 26 milliards de dollars d’investissements annuels estimés nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins en matière de santé au cours de la prochaine décennie. ‘’Si la Covid-19 a mis en évidence la nécessité d’investir davantage, la crise a également laissé les pays africains face à des ressources très limitées et à un endettement croissant. Le soutien des bailleurs de fonds aux infrastructures sanitaires n’a cessé de diminuer ces dernières années, et le soutien disponible pour les nouvelles infrastructures secondaires et tertiaires est marqué par des déficits importants. Les pays africains auront donc besoin d’un soutien supplémentaire pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures sanitaires, ainsi que d’une aide pour mobiliser des fonds provenant d’investissements privés, notamment des communautés de la diaspora’’, renchérit le texte.
D’après notre source, la Bad a le potentiel pour occuper un créneau essentiel en tant que financier des infrastructures sanitaires. Ceci, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures et en nouant des partenariats avec d’autres acteurs du développement pour soutenir les plans nationaux de renforcement des systèmes de santé.
‘’La banque a une longue histoire de soutien dans le domaine de la santé et a intensifié son aide en réponse aux récentes crises sanitaires. Elle a la capacité de déployer un large éventail d’instruments de financement, notamment des opérations du secteur privé et des partenariats public-privé, pour aider à surmonter les obstacles à l’investissement privé dans le secteur de la santé et combler le déficit de financement global. La banque peut proposer des investissements mixtes dans les infrastructures qui mettent en relation les établissements de santé et les structures d’énergie, d’eau et de Tic, de manière à permettre des prestations de services de santé de meilleure qualité et plus innovantes. La stratégie définit également la manière dont la banque développera et consolidera son avantage comparatif dans le domaine des infrastructures sanitaires’’, rappelle l’institution africaine.
Concernant les activités de gestion des connaissances et de dialogue sur les politiques et assistance technique, la Bad indique qu’elle veillera à ce que tous ses investissements dans les infrastructures sanitaires aillent de pair avec le dialogue sur les politiques, l’assistance technique et le renforcement des capacités. ‘’Une telle démarche permettra d’améliorer les perspectives d’obtention d’un impact stratégique tout en minimisant les risques d’investissement dans des projets d’infrastructure de type ‘éléphant blanc’ qui sont mal utilisés en raison du manque de financement ou de personnel. Selon les critères de sélectivité de cette stratégie, la Banque n’investira que dans des infrastructures sanitaires qui s’inscrivent dans des plans de renforcement des systèmes de santé nationaux et des cadres de financement crédibles’’, explique l’institution en charge du financement du développement du continent.
Les sept facteurs qui risquent de bloquer la stratégie
Même si cette stratégie vise à produire des résultats à fort impact en faveur des populations africaines et à améliorer leur bien-être sur le long terme et de manière pérenne, il est relevé dans le rapport que sept risques majeurs ont été identifiés. Et ils nécessitent un suivi et des mesures d’atténuation. ‘’La lenteur de la reprise économique après la pandémie et l’augmentation de l’endettement ont pour conséquence de priver les PMR des ressources nécessaires pour investir dans le développement des systèmes de santé. Un manque de soutien politique pour l’investissement dans le renforcement du système de santé, ce qui se traduit par le manque de politiques et de stratégies crédibles et par la faible priorité accordée à la santé dans les budgets nationaux et par et l’incapacité de combler le déficit de financement de 26 milliards d’USD pour les infrastructures sanitaires. L’adhésion mitigée des autres partenaires de développement, d’où des possibilités limitées d’approches harmonisées et de cofinancement’’, alerte la banque.
Il convient également de noter parmi ces challenges, l’adhésion ‘’insuffisante’’ du secteur privé en raison de la perception d’un risque d’investissement élevé, d’où un ‘’faible appétit’’ pour l’investissement et un frein à l’innovation. ‘’Le manque d’appropriation et de capacité au niveau régional entraîne le peu de priorité accordée aux initiatives d’harmonisation des réglementations sanitaires. L’absence d’appropriation du portefeuille de la santé au sein de la banque a entraîné un sous-investissement et un manque de synergie avec les autres portefeuilles’’, note l’institution.
Toutefois, la Bad a fait savoir qu’elle effectuera une revue à mi-parcours de la Sisqa en 2025 afin de définir un plan d’exécution actualisé pour la période restante de la stratégie. Cette revue à mi-parcours portera sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie, les défis rencontrés et les enseignements tirés de cette mise en œuvre. Sur la base de cette analyse, elle définira également les éventuels ajustements nécessaires à la mise en œuvre jusqu’à la fin de la stratégie en 2030, afin de garantir un impact maximal sur le développement.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LES BOULANGERS
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
L’accord, une convention collective, « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail.
La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB.
Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective . « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.