Dakar, 3 août (APS) – Mbaye Diouf Dia, candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football, a décidé dans un courrier envoyé à la Commission électorale, de retirer sa candidature au profit de celle du président sortant, Augustin Senghor.
‘’Au regard des péripéties qui ont marqué le renouvellement des instances du football africain, avec la candidature déclarée du Président Augustin Senghor à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF), puis l’élection du Président Patrice Motsepe, et leurs conséquences sur la gestion de notre Fédération, j’ai décidé de retirer ma candidature au profit de Me Augustin Senghor porteur du Programme Consensuel’’, a écrit le président de
Mbour Petite Côte (élite sénégalaise).
Arrivé 2-ème lors de l’élection à la présidence de la FSF en 2017, Dia avait annoncé sa candidature à celle du 7 août avant de la retirer après avoir participé à un consensus organisé par un Comité piloté par Louis Lamotte avec comme facilitateurs le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) et le ministère des Sports.
En retirant sa candidature, Mbaye Diouf Dia souligne : ‘’Je renonce à mon ambition de briguer la présidence de la FSF pour cette élection mais ma détermination à travailler pour le football de mon pays reste intacte.’’
Il ajoute que sa conviction est ‘’d’autant plus profonde qu’au regard des échéances proches du football africain et mondial et des enjeux importants liés à ces échéances ainsi que la nécessité de construire un large bloc autour de nos équipes nationales, ce Programme Consensuel doit être soutenu par tous au bénéfice exclusif de notre football’’.
Pour conclure, l’ancien Manager général de l’AS Douanes, indique à l’endroit de la famille du football sénégalais : ‘’nous devons tous nous mobiliser afin que ce football garde toute sa place sur l’échiquier africain et mondial et qu’il puisse réaliser les objectifs et aspirations légitimes que nourrit le peuple sénégalais’’.
‘’Malgré le contexte très agité que nous vivons, avec l’élection en vue du Président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et des ambitions légitimes des uns et des autres, vous avez été nombreux à en appeler à la sérénité, au dialogue et à l’ouverture pour passer ce cap et relever ensemble les défis auxquels fait face notre football’’, a-t-il dit.
‘’Je veux joindre ma voix à celle de tous ceux qui font le football dans les clubs, dans les écoles, dans les centres de formations, sur les terrains ici et ailleurs, dans les différents championnats, professionnel, amateur ou populaire pour vous remercier pour cette belle leçon de sportivité’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
UN GROUPE ÉMIRATI S’ENGAGE À PRODUIRE 30 MILLE UNITÉS
Dakar, 3 août (APS) - Le groupe Emirates Gate Investment (EGI) s’est engagé à produire, pour les deux premières années qui suivront la signature d’un contrat définitif avec l’Etat sénégalais, 30 000 logements, dans le cadre du projet des 100.000 logements, annonce le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
Selon un communiqué, la mission de suivi du projet 100 000 logements avec le Groupe Emirates Gate Investment (EGI) conduite par Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Victorine Ndèye, Secrétaire d’Etat, chargé du Logement accompagnés d’une forte délégation s’est réunie lundi et mardi à Abu Dhabi.
Ces deux jours de discussions entre les deux parties ont été facilitées par Ibrahima Sory Sylla, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis. Ils ont permis à l’équipe du projet 100 000 logements de fournir aux experts du Groupe Emirates Gate Investment (EGI), les éléments d’informations sur le projet, nécessaires à la formulation de leur offre.
‘’ Nanti d’une bonne capacité technique et financière ainsi que d’une riche expérience dans le domaine du logement, le Groupe Emirates Gate Investment (EGI) a proposé une offre de construction qui peut aller jusqu’à 50 000 logements’’, indique le communiqué.
Il souligne que dans cette perspective, une unité industrielle sera à l’étude pour accélérer la production de logements et précise que le pôle urbain de Daga Kholpa a été retenu pour le développement du projet proposé par le Groupe Emirates Gate Investment (EGI).
‘’ Le Mémorandum d’entente (MOU) signé par le gouvernement, représenté par Monsieur Abdoulaye Saydou SOW, Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Son Altesse SHEIKH SAEED BIN TAHNOON BIN SAQER AL NHAYAN, Président Directeur général du Groupe EGI, à la fin des travaux, définit les modalités et conditions générales du partenariat.
Toutefois, dans la perspective de signature d’un contrat pour la réalisation du projet, les parties entendent s’accorder sur la garantie commerciale en sus de celle du Fonds pour l’Habitat social (FHS) qu’offre le projet’’, ajoute le texte.
Il indique par ailleurs qu’en marge des travaux et sous la conduite de l’ambassadeur, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et Mme le secrétaire d’Etat chargé du Logement ont rendu une visite de courtoisie à Son Altesse Cheikh Shahboot Al Nahyan, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères en charge de la coopération avec l’Afrique.
‘’Au cours des échanges, Son Altesse a réaffirmé l’amitié entre nos deux pays illustrée par l’exemplarité des relations fraternelles et personnelles entre l’Emir et Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL. Il s’est engagé à poursuivre cette belle coopération déjà matérialisée par des investissements porteurs tels que ceux consentis par les Emirats sur le Port de Dakar et de Ndayane à travers DP WORD.
Il s’est aussi félicité des avancées notées avec le Groupe EGI et s’est engagé à faciliter d’autres opportunités de partenariat dans le cadre du projet 100 000 logements.
En conclusion, Son Altesse a proposé la mise en place d’un groupe de travail mixte entre les deux pays à l’effet d’explorer et de formuler, dans un délai d’un mois, d’autres partenariats dans le domaine du logement’’, relève la même source.
Saint-Louis, 3 août (APS) - Le bilan de l’accident survenu ce matin entre Ndioum et Guédé (nord) s’est alourdi à 14 morts, avec les décès de deux autres blessés, a appris l’APS.
Le drame s’est produit lorsque deux minibus qui roulaient en sens inverse sur la route nationale 2 sont entrés en collision.
Parmi les victimes se trouvent des membres d’une famille qui étaient partis à Dakar pour des obsèques, a confié à Radio Futurs Médias (RFM, privée) un habitant du village de Agnam Goly, dans la région de Matam.
Sur twitter, le président de la République a exprimé sa ‘’douleur’’ et présenté ses condoléances aux familles.
‘’J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés’’, a écrit le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye et son collègue du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobéne Ka, ont rendu visite aux blessés à l’hôpital de Ndioum.
KEEMTAAN GI - PURGATOIRE
Nous sommes mal barrés. En plein dans la mélasse. Le fait que nos structures sanitaires manquent d’oxygène pour sauver des vies ne relève plus du domaine des hypothèses. La pénurie, réelle ou provoquée, est même devenue un business florissant avec des particuliers qui louent l’oxygène si précieux pour la vie. On le cède à 90.000 francs la première semaine de lutte contre la mort et, quand on survit, ça dégringole à 40.000 francs les autres semaines. Et tant pis pour les pauvres, ils n’ont qu’à mourir. Et ils meurent ! 52 personnes en72 heures. Voilà le terrible bilan de ce weekend. Le Gouvernement, lui, excelle dans le mensonge, nous peignant un tableau rassurant. La sortie de quelques acteurs, ce week-end, n’est pas pour rassurer. Quand celui qui se présente comme le seul opposant du Chef a déclaré que ce dernier était au courant depuis le 17 mai de la présence dans notre pays de ce maudit variant Delta pendant qu’il vadrouillait au Nord, ils lui ont tous sauté dessus. Répondant dans la minute qui a suivi aux accusations de Sonko, ils l’ont présenté comme un vulgaire menteur qui noircit un tableau macabre. Et pourtant, ces déclarations de l’opposant ont été confirmées par le directeur du Centre des Opérations d’urgences sanitaires mais aussi par l’éminent professeur Seydi. Depuis, les défenseurs du Chef rasent les murs. Le Chef a fait ni plus ni moins que du « Maa taay ». Plus préoccupé qu’il était par son image que par la santé de son peuple. On nous apprend également que du matériel appartenant au secteur sanitaire public est vendu aux structures sanitaires du privé devant l’indifférence de l'État. Il faut bien que les nantis vivent. Leurs peaux valant plus cher que celles de pauvres hères. Et alors qu’ils ont interdit les rassemblements, le président de notre Fédération de football se baladait à Pikine. Un consensus ou « deal » qui a livré son premier mort. Et ce n’est que le début pour qui connait cette fédération parasitée par le mouvement « navétane ». Et dire que c’est un ministre qui tire les ficelles de ce « deal » ! Un ministre qui est dans toutes les sauces et s’accroche à des privilèges quelle que soit la station où il se trouve. KACCOOR BI
SERIGNE ABDOU SAMATH MBACKÉ, L’ENGAGEMENT CITOYEN EXEMPLAIRE D’UN MARABOUT
Alors que la troisième vague de coronavirus déferle actuellement sur notre pays et fait des dizaines de morts et des milliers de contaminations, les autorités gouvernementales sont sur tous les fronts pour combattre la pandémie. Les autorités religieuses, elles, à part un communiqué laconique de l’Association des Imams et Oulémas, sont aux abonnés absents. Bien sûr, les khalifes généraux des deux plus grandes confréries de notre pays, Serigne Babacar Sy Mansour et Serigne Mountakha Mbacké, ont posé des actes très forts pour appuyer les autorités et combattre la pandémie. Le premier nommé a décrété depuis l’apparition du virus il y a un an et demi, la fermeture de la grande mosquée de Tivaouane qui n’a pas rouvert ses portes depuis. Il a aussi fait l’impasse sur le gamou de cette ville. Quant au second, il a été le premier à offrir une contribution financière (200 millions !) pour aider le gouvernement à contenir les effets de la maladie. C’est ce qui avait d’ailleurs donné le signal de la grande campagne de souscription lancée par l’Etat. De plus, Serigne Mountakha porté systématiquement un masque depuis lors. Eh bien, on peut dire qu’il a fait des émules à Touba à l’image de Serigne Abdou Samath Mbacké, fils de Serigne Souhaïbou Mbacké qui fut pendant longtemps l’imam de la grande mosquée de la capitale du mouridisme. Son défunt père, un soufi remarquable comme il n’en existe plus — ou alors rarement — est connu pour n’avoir jamais quitté Touba. Sachant que les marabouts sont aussi impliqués dans la vie de la Cité, Serigne Abdou Samath a organisé le weekend dernier, à Touba Médiyana, une grande conférence religieuse pour sensibiliser sur le covid-19. A cette occasion, il a invité un médecin, le Dr Cheikh Sokhna, a expliquer à l’assistance ce que c’est que la pandémie de covid-19 ainsi que les moyens de s’en prémunir en se vaccinant notamment mais aussi en respectant les mesures barrières édictées par les autorités. Une conférence qui a connu un grand succès car suivie par un public important et très attentif aux explications du conférencier. Naturellement, tout le mérite de cette conférence citoyenne revient à son organisateur, le marabout Serigne Abdou Samath ibn Souhaïbou Mbacké, qui, comme chacun le sait, s’active beaucoup dans le social et dans les daaras. Un grand bravo à ce marabout modèle !
COVID L'OXYGÈNE DÉSORMAIS GRATUIT DANS LE PRIVÉ ET LES CTE
L’oxygène sera désormais gratuit pour les patients atteints de covid dans les Cte comme dans les cliniques privées. C'est le ministre de la Santé qui en a fait l'annonce ce mardi. Abdoulaye Diouf Sarr s’est rendu dans un certain nombre d’unités industrielles qui fabriquent de l’oxygène pour leur demander d’accompagner le gouvernement dans sa riposte contre la 3ème vague. Une véritable bouffée… d’oxygène pour les structures sanitaires. Car, depuis le début de la troisième vague de covid-19, l'approvisionnement des centres de traitement et des structures privées en oxygène est au coeur des débats. Le ministre de la Santé a annoncé que, sur instruction du chef de l'Etat, désormais, l'oxygène à livrer pour les malades dans les CTE privés sera totalement gratuit. Aussi, "l'Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit défalquer de sa facture la partie oxygène. Cela va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé", indique-t-il. Quid des patients qui sont sous oxygène chez eux ? Pour l'instant, rien n'est dit à ce sujet.
CARNAGE SUR L’AXE PODOR-NDIOUM 14 MORTS DANS UN VIOLENT ACCIDENT, PLUSIEURS VICTIMES ORIGINAIRES D’ANYAM ET D’UNE MÊME FAMILLE
Quatorze (14) morts (9 sur le coup et 5 après l’évacuation) et 25 blessés ! C’est le bilan de l’accident survenu hier mardi vers 6 heures du matin sur la Route nationale 2 entre Podor (située à 215 km à l'est de Saint-Louis) et Ndioum. Plusieurs des victimes sont originaires du village d’Aniam Civol, dans la région de Matam. « Aujourd’hui, la population d’Aniam s’est réveillée avec tristesse et une douleur qui a frappé toute la population d’Aniam et plus particulièrement le village Aniam Ngouli. Les victimes sont issues d'une même famille qui était venue à Dakar pour présenter les condoléances à une tante. Au retour, à hauteur de Ndioum, leur véhicule a eu une collision avec un autre véhicule Ndiaga-Ndiaye », a expliqué Abdoul Aziz Diop, un des proches des victimes sur la Rfm. « Le chauffeur du véhicule qui avait quitté Dakar en direction de Ndioum était en train de dormir ». C’est ce qu’a fait savoir le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum, Abdou Hamidou Sow, témoin de l’accident. « L’accident est survenu ce matin aux environs de 6 heures du matin. L’un des véhicules a quitté Dakar et l’autre a quitté Ndioum pour aller au marché hebdomadaire de Guiyakh. On croit que le chauffeur du véhicule Mitsubishi de 15 places qui a quitté Dakar était en train de dormir », a-t-il déclaré. Abdou Hamidou Sow d'informer que c’est lui et les autres témoins qui ont sorti les victimes des deux véhicules. « On a été obligé de prendre nos crics pour faire sortir les blessés surtout les deux chauffeurs. Ils étaient coincés et, pour les sortir, c’était difficile parce qu’il n’y avait pas de sapeur-pompiers qui avaient pris du retard ». Le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum demande l’érection d’une caserne de sapeurs-pompiers dans leur localité devenue accidentogène. Sur twitter, le président de la République a exprimé sa ’’douleur’’ et présenté ses condoléances aux familles. ’’J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 14 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés’’, a twitté le chef de l’Etat, Macky Sall.
LES JAKARTA INTERDITES DE CIRCULATION À DAKAR
Si le phénomène des Jakarta a fini d’être une réalité acceptée dans les autres villes du pays, à Dakar, il n’est pas question de laisser prospérer ce type de transport de personnes. La densité du trafic dans la capitale pousse les autorités étatiques à freiner le développement d’un tel modèle de transport. Si les Jakarta de livraisons, autrement appelées « Tiak-Tiak », sont tolérées, pour ce qui est du transport de personnes, par contre, il ne saurait en être question. Cette interdiction a été révélée hier par le lieutenant de police El Hadj Malick Niang. Ce dernier, qui est le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, a annoncé que la police a pris des dispositions par rapport au phénomène des Jakarta à Dakar. "L'autorité a donné des instructions très fermes même. Cela ne peut pas se passer à Dakar. C'est formellement interdit. S'il s'agit de motos pour des livraisons, oui, il n'y a pas de problème mais pour le transport c'est impossible pour les conducteurs. L'autorité nous a instruits et on mène des opérations pour arrêter ce fléau", a-t-il déclaré. Le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, El Hadj Malick Niang s'exprimait ainsi, ce mardi 3 août, lors d'une activité sur la sécurité routière.
LISTES ELECTORALES HABIB NIANG RÉUSSIT À INSCRIRE PRÈS DE 600 JEUNES
Le cadre apériste de Thiès, Habib Niang, n’a pas attendu que son mentor Macky Sall demande à ses responsables de mouiller le maillot pour des inscriptions massives sur les listes électorales. C’est ainsi que, quelques jours après le démarrage officiel des inscriptions et des réinscriptions sur les listes électorales pour le compte des élections locales du 23 janvier 2022, Habib Niang, responsable politique de l'Apr, a réussi à inscrire 600 jeunes dont la majeure partie sont des primo-votants élèves, étudiants et handicapés. Malgré la situation sanitaire, le staff de monsieur Niang a mis en place une stratégie efficace pour pouvoir aider leurs jeunes militants à aller s'inscrire tout en respectant les consignes des blouses blanches concernant le respect strict des mesures barrières et la distanciation sociale. Les jeunes militants du responsable apériste de la zone Nord (Thiès), sont déterminés à accomplir leur devoir citoyen pour la plupart ce sera la première fois qu'ils vont voter. La sensibilisation est passée par là car, d'habitude, les jeunes ne sont pas trop enthousiasmés par les élections. Mais l'approche du président Habib Niang et de son staff sont à saluer car, elle a permis à 600 jeunes de s'inscrire sur les listes électorales depuis le 31 juillet, date officielle de la réouverture. Après une brillante démonstration par une mobilisation énorme lors du séjour du président de la République en juin dernier à Thiès, le chef du service du Cadastre de Guédiawaye, qui avait pu mobiliser près de 370 groupements féminins pour cet accueil, continue d’afficher un engagement sans faille pour le triomphe de son mentor Macky Sall.
MAC DE MBOUR LES DÉTENUS EN GRÈVE DE LA FAIM
Les prisonniers de la MAC de Mbour ont entamé hier une grève de la faim. Ils rejoignent ceux de la prison de Rebeuss de Dakar où une cinquantaine de détenus ont entamé ce lundi une grève de la faim. Ils dénoncent et exigent entre autres l'arrêt des longues détentions préventives, la baisse des prix du téléphone et des marchandises dans la boutique de la prison et l'arrêt des « bastonnades » gratuites. Les prisonniers de la MAC de Mbour demandent aussi un traitement diligent de leurs dossiers qui dorment toujours dans les tiroirs de dame Justice du fait du nombre très réduit de magistrats sans oublier le fait qu’il y a un seul procureur pour tout le département de Mbour. En outre, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED) demande au président de la République d’accorder sa clémence comme le lui autorise l’art 47 à 1000 détenus vu la gravité de la situation du covid-19.
KAOLACK MARIAMA SARR REFUSE DEUX CAMIONS POUBELLES DE MOUSTAPHA SOW
L’on se demande si réellement le ministre Mariama Sarr est préoccupé par le développement de la ville dont elle est le maire. En tout cas, cette question est sur les lèvres de tous les Kaolackois quand on sait que la mairesse a refusé de réceptionner deux camions poubelles offerts à la commune par le mécène Moustapha Sow. Ce dernier a dégagé la bagatelle de 48 millions de frs (24 millions de frs pour chaque camion poubelle) pour appuyer les autorités municipales dans la lutte contre l’insalubrité de la capitale arachidière. Ce qui devait être un appui que le maire devait accueillir avec les deux mains, surtout qu’elle n’a rien fait de bon à la tête de la mairie de Kaolack a été considéré hélés par Mariama Sarr comme un geste de promotion politique au profit du bienfaiteur. Kaolack reste la ville la plus sale du Sénégal. D’ailleurs, au cours du week-end, des jeunes ont été arrêtés pour avoir brûlé des pneus et saccagé des biens à Médina Mbaba. Ils dénonçaient tout simplement l’état d’insalubrité du canal qui travers leurs habitations et la puanteur qu’il dégage.
KEEMTAAN GI - PURGATOIRE
Nous sommes mal barrés. En plein dans la mélasse. Le fait que nos structures sanitaires manquent d’oxygène pour sauver des vies ne relève plus du domaine des hypothèses. La pénurie, réelle ou provoquée, est même devenue un business florissant avec des particuliers qui louent l’oxygène si précieux pour la vie. On le cède à 90.000 francs la première semaine de lutte contre la mort et, quand on survit, ça dégringole à 40.000 francs les autres semaines. Et tant pis pour les pauvres, ils n’ont qu’à mourir. Et ils meurent ! 52 personnes en72 heures. Voilà le terrible bilan de ce weekend. Le Gouvernement, lui, excelle dans le mensonge, nous peignant un tableau rassurant. La sortie de quelques acteurs, ce week-end, n’est pas pour rassurer. Quand celui qui se présente comme le seul opposant du Chef a déclaré que ce dernier était au courant depuis le 17 mai de la présence dans notre pays de ce maudit variant Delta pendant qu’il vadrouillait au Nord, ils lui ont tous sauté dessus. Répondant dans la minute qui a suivi aux accusations de Sonko, ils l’ont présenté comme un vulgaire menteur qui noircit un tableau macabre. Et pourtant, ces déclarations de l’opposant ont été confirmées par le directeur du Centre des Opérations d’urgences sanitaires mais aussi par l’éminent professeur Seydi. Depuis, les défenseurs du Chef rasent les murs. Le Chef a fait ni plus ni moins que du « Maa taay ». Plus préoccupé qu’il était par son image que par la santé de son peuple. On nous apprend également que du matériel appartenant au secteur sanitaire public est vendu aux structures sanitaires du privé devant l’indifférence de l'État. Il faut bien que les nantis vivent. Leurs peaux valant plus cher que celles de pauvres hères. Et alors qu’ils ont interdit les rassemblements, le président de notre Fédération de football se baladait à Pikine. Un consensus ou « deal » qui a livré son premier mort. Et ce n’est que le début pour qui connait cette fédération parasitée par le mouvement « navétane ». Et dire que c’est un ministre qui tire les ficelles de ce « deal » ! Un ministre qui est dans toutes les sauces et s’accroche à des privilèges quelle que soit la station où il se trouve. KACCOOR BI
SERIGNE ABDOU SAMATH MBACKÉ, L’ENGAGEMENT CITOYEN EXEMPLAIRE D’UN MARABOUT
Alors que la troisième vague de coronavirus déferle actuellement sur notre pays et fait des dizaines de morts et des milliers de contaminations, les autorités gouvernementales sont sur tous les fronts pour combattre la pandémie. Les autorités religieuses, elles, à part un communiqué laconique de l’Association des Imams et Oulémas, sont aux abonnés absents. Bien sûr, les khalifes généraux des deux plus grandes confréries de notre pays, Serigne Babacar Sy Mansour et Serigne Mountakha Mbacké, ont posé des actes très forts pour appuyer les autorités et combattre la pandémie. Le premier nommé a décrété depuis l’apparition du virus il y a un an et demi, la fermeture de la grande mosquée de Tivaouane qui n’a pas rouvert ses portes depuis. Il a aussi fait l’impasse sur le gamou de cette ville. Quant au second, il a été le premier à offrir une contribution financière (200 millions !) pour aider le gouvernement à contenir les effets de la maladie. C’est ce qui avait d’ailleurs donné le signal de la grande campagne de souscription lancée par l’Etat. De plus, Serigne Mountakha porté systématiquement un masque depuis lors. Eh bien, on peut dire qu’il a fait des émules à Touba à l’image de Serigne Abdou Samath Mbacké, fils de Serigne Souhaïbou Mbacké qui fut pendant longtemps l’imam de la grande mosquée de la capitale du mouridisme. Son défunt père, un soufi remarquable comme il n’en existe plus — ou alors rarement — est connu pour n’avoir jamais quitté Touba. Sachant que les marabouts sont aussi impliqués dans la vie de la Cité, Serigne Abdou Samath a organisé le weekend dernier, à Touba Médiyana, une grande conférence religieuse pour sensibiliser sur le covid-19. A cette occasion, il a invité un médecin, le Dr Cheikh Sokhna, a expliquer à l’assistance ce que c’est que la pandémie de covid-19 ainsi que les moyens de s’en prémunir en se vaccinant notamment mais aussi en respectant les mesures barrières édictées par les autorités. Une conférence qui a connu un grand succès car suivie par un public important et très attentif aux explications du conférencier. Naturellement, tout le mérite de cette conférence citoyenne revient à son organisateur, le marabout Serigne Abdou Samath ibn Souhaïbou Mbacké, qui, comme chacun le sait, s’active beaucoup dans le social et dans les daaras. Un grand bravo à ce marabout modèle !
COVID L'OXYGÈNE DÉSORMAIS GRATUIT DANS LE PRIVÉ ET LES CTE
L’oxygène sera désormais gratuit pour les patients atteints de covid dans les Cte comme dans les cliniques privées. C'est le ministre de la Santé qui en a fait l'annonce ce mardi. Abdoulaye Diouf Sarr s’est rendu dans un certain nombre d’unités industrielles qui fabriquent de l’oxygène pour leur demander d’accompagner le gouvernement dans sa riposte contre la 3ème vague. Une véritable bouffée… d’oxygène pour les structures sanitaires. Car, depuis le début de la troisième vague de covid-19, l'approvisionnement des centres de traitement et des structures privées en oxygène est au coeur des débats. Le ministre de la Santé a annoncé que, sur instruction du chef de l'Etat, désormais, l'oxygène à livrer pour les malades dans les CTE privés sera totalement gratuit. Aussi, "l'Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit défalquer de sa facture la partie oxygène. Cela va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé", indique-t-il. Quid des patients qui sont sous oxygène chez eux ? Pour l'instant, rien n'est dit à ce sujet.
CARNAGE SUR L’AXE PODOR-NDIOUM 14 MORTS DANS UN VIOLENT ACCIDENT, PLUSIEURS VICTIMES ORIGINAIRES D’ANYAM ET D’UNE MÊME FAMILLE
Quatorze (14) morts (9 sur le coup et 5 après l’évacuation) et 25 blessés ! C’est le bilan de l’accident survenu hier mardi vers 6 heures du matin sur la Route nationale 2 entre Podor (située à 215 km à l'est de Saint-Louis) et Ndioum. Plusieurs des victimes sont originaires du village d’Aniam Civol, dans la région de Matam. « Aujourd’hui, la population d’Aniam s’est réveillée avec tristesse et une douleur qui a frappé toute la population d’Aniam et plus particulièrement le village Aniam Ngouli. Les victimes sont issues d'une même famille qui était venue à Dakar pour présenter les condoléances à une tante. Au retour, à hauteur de Ndioum, leur véhicule a eu une collision avec un autre véhicule Ndiaga-Ndiaye », a expliqué Abdoul Aziz Diop, un des proches des victimes sur la Rfm. « Le chauffeur du véhicule qui avait quitté Dakar en direction de Ndioum était en train de dormir ». C’est ce qu’a fait savoir le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum, Abdou Hamidou Sow, témoin de l’accident. « L’accident est survenu ce matin aux environs de 6 heures du matin. L’un des véhicules a quitté Dakar et l’autre a quitté Ndioum pour aller au marché hebdomadaire de Guiyakh. On croit que le chauffeur du véhicule Mitsubishi de 15 places qui a quitté Dakar était en train de dormir », a-t-il déclaré. Abdou Hamidou Sow d'informer que c’est lui et les autres témoins qui ont sorti les victimes des deux véhicules. « On a été obligé de prendre nos crics pour faire sortir les blessés surtout les deux chauffeurs. Ils étaient coincés et, pour les sortir, c’était difficile parce qu’il n’y avait pas de sapeur-pompiers qui avaient pris du retard ». Le vice-président du regroupement des transporteurs de Ndioum demande l’érection d’une caserne de sapeurs-pompiers dans leur localité devenue accidentogène. Sur twitter, le président de la République a exprimé sa ’’douleur’’ et présenté ses condoléances aux familles. ’’J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 14 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés’’, a twitté le chef de l’Etat, Macky Sall.
LES JAKARTA INTERDITES DE CIRCULATION À DAKAR
Si le phénomène des Jakarta a fini d’être une réalité acceptée dans les autres villes du pays, à Dakar, il n’est pas question de laisser prospérer ce type de transport de personnes. La densité du trafic dans la capitale pousse les autorités étatiques à freiner le développement d’un tel modèle de transport. Si les Jakarta de livraisons, autrement appelées « Tiak-Tiak », sont tolérées, pour ce qui est du transport de personnes, par contre, il ne saurait en être question. Cette interdiction a été révélée hier par le lieutenant de police El Hadj Malick Niang. Ce dernier, qui est le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, a annoncé que la police a pris des dispositions par rapport au phénomène des Jakarta à Dakar. "L'autorité a donné des instructions très fermes même. Cela ne peut pas se passer à Dakar. C'est formellement interdit. S'il s'agit de motos pour des livraisons, oui, il n'y a pas de problème mais pour le transport c'est impossible pour les conducteurs. L'autorité nous a instruits et on mène des opérations pour arrêter ce fléau", a-t-il déclaré. Le commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar, El Hadj Malick Niang s'exprimait ainsi, ce mardi 3 août, lors d'une activité sur la sécurité routière.
LISTES ELECTORALES HABIB NIANG RÉUSSIT À INSCRIRE PRÈS DE 600 JEUNES
Le cadre apériste de Thiès, Habib Niang, n’a pas attendu que son mentor Macky Sall demande à ses responsables de mouiller le maillot pour des inscriptions massives sur les listes électorales. C’est ainsi que, quelques jours après le démarrage officiel des inscriptions et des réinscriptions sur les listes électorales pour le compte des élections locales du 23 janvier 2022, Habib Niang, responsable politique de l'Apr, a réussi à inscrire 600 jeunes dont la majeure partie sont des primo-votants élèves, étudiants et handicapés. Malgré la situation sanitaire, le staff de monsieur Niang a mis en place une stratégie efficace pour pouvoir aider leurs jeunes militants à aller s'inscrire tout en respectant les consignes des blouses blanches concernant le respect strict des mesures barrières et la distanciation sociale. Les jeunes militants du responsable apériste de la zone Nord (Thiès), sont déterminés à accomplir leur devoir citoyen pour la plupart ce sera la première fois qu'ils vont voter. La sensibilisation est passée par là car, d'habitude, les jeunes ne sont pas trop enthousiasmés par les élections. Mais l'approche du président Habib Niang et de son staff sont à saluer car, elle a permis à 600 jeunes de s'inscrire sur les listes électorales depuis le 31 juillet, date officielle de la réouverture. Après une brillante démonstration par une mobilisation énorme lors du séjour du président de la République en juin dernier à Thiès, le chef du service du Cadastre de Guédiawaye, qui avait pu mobiliser près de 370 groupements féminins pour cet accueil, continue d’afficher un engagement sans faille pour le triomphe de son mentor Macky Sall.
MAC DE MBOUR LES DÉTENUS EN GRÈVE DE LA FAIM
Les prisonniers de la MAC de Mbour ont entamé hier une grève de la faim. Ils rejoignent ceux de la prison de Rebeuss de Dakar où une cinquantaine de détenus ont entamé ce lundi une grève de la faim. Ils dénoncent et exigent entre autres l'arrêt des longues détentions préventives, la baisse des prix du téléphone et des marchandises dans la boutique de la prison et l'arrêt des « bastonnades » gratuites. Les prisonniers de la MAC de Mbour demandent aussi un traitement diligent de leurs dossiers qui dorment toujours dans les tiroirs de dame Justice du fait du nombre très réduit de magistrats sans oublier le fait qu’il y a un seul procureur pour tout le département de Mbour. En outre, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED) demande au président de la République d’accorder sa clémence comme le lui autorise l’art 47 à 1000 détenus vu la gravité de la situation du covid-19.
KAOLACK MARIAMA SARR REFUSE DEUX CAMIONS POUBELLES DE MOUSTAPHA SOW
L’on se demande si réellement le ministre Mariama Sarr est préoccupé par le développement de la ville dont elle est le maire. En tout cas, cette question est sur les lèvres de tous les Kaolackois quand on sait que la mairesse a refusé de réceptionner deux camions poubelles offerts à la commune par le mécène Moustapha Sow. Ce dernier a dégagé la bagatelle de 48 millions de frs (24 millions de frs pour chaque camion poubelle) pour appuyer les autorités municipales dans la lutte contre l’insalubrité de la capitale arachidière. Ce qui devait être un appui que le maire devait accueillir avec les deux mains, surtout qu’elle n’a rien fait de bon à la tête de la mairie de Kaolack a été considéré hélés par Mariama Sarr comme un geste de promotion politique au profit du bienfaiteur. Kaolack reste la ville la plus sale du Sénégal. D’ailleurs, au cours du week-end, des jeunes ont été arrêtés pour avoir brûlé des pneus et saccagé des biens à Médina Mbaba. Ils dénonçaient tout simplement l’état d’insalubrité du canal qui travers leurs habitations et la puanteur qu’il dégage.
Amadou Ba, Me Mamadou Diop et Imencio Moreno à la gendarmerie
Un autre feuilleton s’ouvre dans la lutte pour le contrôle de Locafrique. Le père de Khadim Bâ Amadou Ba et ses deux collaborateurs Me Mamadou DIOP et Imencio Moreno ont été entendus longuement par les enquêteurs de la brigade de recherches de Dakar pour faux et usage de faux, escroquerie et tentative d’escroquerie sur plainte de Khadim Ba patron de la société LOCAFRIQUE. Selon nos sources, le trio est attendu ce matin à la brigade de recherches pour apporter les preuves qu’ils ont agi en toute légalité. Devant les enquêteurs, les mis en cause ont invoqué une décision de justice pour justifier les actes qu’ils ont posés et qui leur ont valu cette audition. Toutefois, devant les hommes du commandant Adama Niang, ce matin, ils vont devoir apporter la preuve matérielle : la décision de justice en cause, se tirer d’affaire. Dans ce dossier qui exhale un parfum de vendetta entre un père et son fils, il ne faut plus présager de rien. Si jamais ils n’ont pas cette décision de justice, ce ne serait pas une surprise qu’ils soient placés en garde à vue car ce feuilleton à rebondissements est loin de connaître son épilogue.
Les condoléances de Macky Sall
Le réveil a été douloureux pour les «Foutankés». Quatorze personnes ont perdu la vie dans une collision de véhicules. Le Président Macky Sall a tenu à exprimer sa douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la Rn2 à Podor. Le chef de l’Etat présente ses condoléances aux familles des personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
31 adolescents du village de Diamwély en fuite
Le saccage de l’école élémentaire du village de Diamwély et des logements des enseignants par des jeunes furieux a pris une autre tournure. Les chefs de familles ne se soucient plus des dégâts causés par leurs progénitures mais plutôt par leur disparition. Après l’incendie de tables-bancs et autres matériels scolaires, la gendarmerie avait procédé à l’arrestation de certains auteurs des faits. Une trentaine de jeunes âgés de 18 ans au plus et impliqués dans cette affaire avaient pris la fuite. Les populations de Diamwély, village de la commune de Nemataba dans le département de Vélingara, sont très préoccupées par la disparition de leurs enfants. Les notables du village qui avaient condamné l’acte des adolescents ont tenu une assemblée générale pour présenter leurs excuses à l’Etat du Sénégal, notamment aux acteurs du système éducatif. D’ailleurs, ils ont réparé la case des enseignants qui avait été brûlée par ces jeunes en colère parce qu’on leur avait refusé d’organiser une soirée dansante à l’école. Les travaux de réparation des portes et fenêtres des salles de classe ont également commencé. Mais les populations ne dorment plus à cause de la fuite de ces adolescents qui peuvent être récupérés par des personnes malintentionnées.
Le féticheur Sidibé et Cie déférés
Le féticheur Hamidou Sidibé a été déféré ce matin devant le procureur pour l’assassinat de Lobé Ndiaye. Mis aussi à la disposition du parquet, Awa Sow, amie de la victime, et Dakha Soumaré, le taximan à tout faire du féticheur, sont visés pour complicité, selon Libération online. Lors de son interrogatoire, Hamidou Sidibé avait prétendu, dans un premier temps, que c’est Awa Sow qui aurait tué Lobé Ndiaye dans son domicile, sis à Thiaroye Azur, avant de revenir sur cette version face aux éléments de preuve. Affirmant que c’est Lobé Ndiaye qui l’aurait attaqué, il prétend s’être saisi d’un pilon pour lui asséner un coup sur la tête. Une version anéantie par le certificat de genre de mort puisque Lobé Ndiaye est décédée suite à un «traumatisme cranio-encéphalique avec de multiples fractures au niveau du crâne». En clair, elle n’a pas reçu un mais plusieurs coups sur la tête. Suspectés d’avoir aidé, en connaissance de cause, le féticheur à transporter la dépouille à Diamniadio, Awa Sow et Dakha Soumaré ont prétendu qu’ils pensaient que c’était la «carcasse d’une chèvre» qui se trouvait dans la malle de la voiture.
Ansou Savané écroué pour assassinat du douanier
L’indicateur des Douanes, Ansou Savané dit Ousmane, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt hier, pour assassinat et détention illégale d’arme. La conviction des enquêteurs et du parquet est qu’il a prémédité le meurtre du douanier Léon Youga Faye malgré ses explications à savoir que le défunt lui devait de l’argent. Le dossier a été confié au juge du deuxième cabinet de Saint-Louis
Décès de l’imam Ousmane Guèye
Il était la star de la Rts les jeudis soir. Ousmane Guèye, l’animateur de l’émission religieuse «Lettres Musulmanes» ou «Tontu Bataaxal» est rappelé à Dieu hier, à Dakar. Imam El Hadj Moustapha Guèye son co-animateur de l’émission perd ainsi un fidèle compagnon. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et à la Rts.
Y en a marre se démarque de Kilifeu
Le mouvement Y en a marre décline sa position sur l’affaire des vidéos diffusées par le site Léral, mettant en cause Landing Mbessane Seck, alias Kilifeu, membre du mouvement, dans une affaire présumée de trafic de visas et de passeports diplomatiques. Le coordonnateur du mouvement Aliou Sané précise d’emblée que tout acte posé par un de ses membres, en dehors de ses activités officielles, est considéré comme strictement personnel et ne saurait être imputé au mouvement. Par conséquent, ajoute-t-il, Y en a marre n’est nullement mêlé de près ou de loin à ces prétendues accusations, surtout que les faits dont il est question dans la dernière vidéo sont en totale contradiction avec les valeurs et les principes que le mouvement a toujours prônés et défendus dans l’espace public. Aliou Sané indique toutefois que Kilifeu a notifié au mouvement sa décision de surseoir à toutes ses activités au sein de Y en marre. Le mouvement Y en a marre rappelle par ailleurs que les accusations contre Kilifeu ne sont suivies pour le moment d’aucune procédure judiciaire, encore moins de condamnation. Par conséquent, dit-il, en respect des procédures dans notre pays, la personne incriminée dans cette affaire, en l’occurrence, Kilifeu, bénéficie d’une présomption d’innocence.
Une unité de vaccination mobile au marché au poisson de Pikine
Dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19, une unité de vaccination mobile a été déployée au marché central au poisson de Pikine, pour la deuxième fois. Un programme qui, de l’avis du directeur du marché Abou Mbaye, entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie avec comme objectif de vacciner tous ceux qui fréquentent ce marché. A l’en croire, dès la confirmation du premier cas, l’administration du marché avait imposé le port obligatoire de masque à toute personne qui fréquente le marché, ainsi que le lavage systématique des mains, en plus de la sensibilisation. Une vaste opération de désinfection du marché est prévue avec le service d’hygiène. Par ailleurs, Abou Mbaye révèle que le marché central n’a jamais enregistré de cas de covid-19. Il promet de se battre pour que le marché n’enregistre pas de cas pour cette 3e vague meurtrière. Le président des délégués du marché, Mamadou Sow, a salué ce geste parce que, dit-il, les pêcheurs se réveillent à 03 heures du matin et rentrent le soir vers 17 heures. Pour dire qu’ils n’ont pas le temps d’aller se faire vacciner dans les structures sanitaires.
66 cas de covid-19, dont 02 décès à Kolda en juillet
Kolda a enregistré 66 cas de coronavirus, dont 02 décès durant ce mois de juillet. C’est ce qu’a indiqué le médecin chef de région, Dr Yaya Baldé. Selon lui, ces chiffres sont en constante augmentation car tous les jours, entre 03 et 13 nouvelles contaminations sont signalées dans la localité. D’après la blouse blanche, cette situation fait que 55 patients sont suivis à domicile, dont les 51 à Kolda et les 04 à Vélingara. Pour Dr. Baldé, depuis le début de la pandémie, la région a enregistré 758 cas de covid-19. Evoquant les raisons qui sont à l’origine des nombreux cas de coronavirus à Kolda, il déplore le relâchement des populations quant au respect des gestes barrières comme le port de masque ou la distanciation physique. Il dénonce également les rassemblements et les messages qui véhiculent des préjugés, conduisant une partie de la population à être réticente au vaccin.
Grâce pour 1000 détenus
Des détenus de la prison de Mbour ont entamé une grève de la faim depuis lundi pour protester contre les longues détentions provisoires. Selon le président de l’Asred, Ibrahima Sall, ils ne demandent que de la diligence dans le traitement de leurs dossiers qui dorment toujours dans les tiroirs de dame justice du fait du nombre très réduit de magistrats. D’ailleurs, le département de Mbour n’a qu’un seul procureur. Par ailleurs, Ibrahima Sall demande au Président Macky Sall d’accorder sa clémence à 1000 détenus au vu de la gravité de la situation dans les prisons. A l’en croire, l’administration pénitentiaire aura forcément des problèmes pour faire face à cette troisième vague qui est en train de prendre des proportions inquiétantes.
Grève de la faim à Rebeuss
Restons dans les prisons pour dire que les pensionnaires de la prison de Rebeuss ont également entamé un mouvement d’humeur. Ils ont les mêmes récriminations que ceux de la prison de Mbour en plus du coût élevé des produits vendus à la boutique de la prison de Rebeuss. Selon un communiqué de Frapp et des familles des détenus, les 60 prisonniers de Rebeuss en grève de la faim pour protester contre leurs longues détentions préventives et leur exploitation par un système de prix inique ont été isolés depuis lundi dans une chambre de 3,5m sur 3,5m. Selon la même source, à la prison de Mbour où 600 prisonniers sont en grève de la faim depuis lundi y compris les détenus mineurs, l’administration de la prison refuse les soins aux grévistes de la faim.
Le Gouverneur de Dakar hausse le ton
Le gouverneur de Dakar élève la voix contre la discrimination dans la délivrance de certificats de résidence. Dans une lettre circulaire, Al Hassan Sall dit avoir reçu des informations selon lesquelles les certificats de résidence devant permettre aux citoyens de procéder à la modification de leur adresse électorale se délivreraient dans certaines communes de Dakar de manière discriminatoire. Les plaignants ont fait savoir au chef de l’Exécutif régional que l’on refusait à des électeurs la délivrance du certificat de résidence sur la base de son appartenance politique, dès lors que celle-ci ne serait pas favorable au maire de la commune. Si l’information est avérée, soutient le gouverneur, ce serait une pratique contraire aux principes qui fondent l’action publique qui se doit être générale et impersonnelle. Al Hassan Sall appelle les maires au sens élevé des valeurs de la République pour un retour à l’orthodoxie. Le gouverneur de Tamba Omar Mamadou Baldé avait déjà sonné l’alerte. Les maires sont avertis …
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LES DEUX ÉTATS PIVOTS QUI PEUVENT FAIRE SOMBRER LE FRANC CFA
Quels sont les pays socle du francs CFA? La France a-t-elle les moyens de répression contre un pays qui quitte la zone ? Les réseaux françafricains ont-ils changé de méthodes ? Réponses de la journaliste Fanny Pigeaud
Le franc CFA ne serait qu'un géant aux pieds d'argile sans deux des pays qui où il est en circulation. En effet, les deux États pivots sur lesquels reposent cette monnaie coloniale, de plus en plus remise en cause, sont le Cameroun (Afrique centrale) et la Côte d'Ivoire (Afrique de l'Ouest). Ces deux pays représentent dans leurs zones économiques régionales (UEMOA et CEAC) des géants d’un double point de vue économique et démographique. Chacun des deux Etats est la locomotive dans sa région monétaire d'origine.
Partant, si les deux principaux pays décidaient de quitter la zone franc, le système va tanguer jusqu’à s'écrouler. C'est l’analyse faite par la journaliste française Fanny Pigeaud, co-auteur du livre «L'arme invisible de la Francafrique : une histoire du franc CFA» avec l'économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla, paru en 2018 à Dakar. Fanny Pigeaud avait été interrogée en marge de la cérémonie de dédicace et voici revoir son entretien dans la vidéo ci-dessus :
par Amadou Tidiane Wone
MISTER COVID ET MYSTÈRE CORONA
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Miraculé de la première vague, j’ai fini par établir un dialogue avec la pandémie. Cette maladie n’est pas une légende. Les priorités de la Nation doivent changer
#SilenceDuTemps - Je fais partie de la première promotion des patients du Covid-19, il est en vogue de l’appeler désormais « première vague ». En attendant d’épuiser toutes les vagues déferlantes de l’alphabet grec ! Tout autant que les variants de toutes races et de tous les continents … Mondialisation de la détresse humaine oblige.
Ce fut une épreuve difficile. Très difficile ! Lorsque l’on en sort, on a, nécessairement, une autre relation à la vie et au temps qui passe. La profonde solitude des affres indescriptibles de cette maladie, étrange et mal connue, conduit à un face-à-face avec soi qui ne laisse plus de place au mensonge ni à la simulation. Encore moins à la dissimulation. Lorsque l’on s’est retrouvé seul et nu entre des mains étrangères, quoiqu’hospitalières, privé de toute initiative, exsangue de forces physiques, et tenaillé par la peur de lendemains incertains, on doit saisir ce temps pour évaluer le chemin parcouru. Mais surtout, pour prendre la mesure de la fragilité des choses « acquises. » On prend alors conscience que, quant au fond, rien n’est vraiment acquis… Il suffit juste d’un virus, si petit qu’il en est invisible, mais si puissant qu’il a commencé par terrasser, et emporter, parmi les plus forts d’entre nous. Les plus célèbres parfois. Riches ou pauvres sans égards ni distinction de race ou de religion. Comme pour rebattre les cartes et changer le cours des choses. Parfois dramatiquement. Il ne suffit vraiment de… rien pour remettre tous les compteurs à zéro !
Maintenant et à ce qu’il paraît, à l’orée de la troisième vague ou variant delta, le virus s’intéresse aux jeunes ! Pied de nez à ceux qui lui prêtaient des intentions d’euthanasie gériatrique…Sacré virus !
Survivant, voire miraculé de la première vague, j’ai fini par établir un dialogue avec « Mister Covid » ou « Mystère Corona » selon son humeur ! Accommodant ou torturant, nous avons appris à nous parler. Nous nous sommes dits : tant qu’à faire, restons entre gentlemen ! Et nous avons entamé un dialogue… virtuel (!) dans l’intensité de la douleur. Au cœur de la profondeur du tunnel incertain. Celui d’où l’on n’a aucune certitude de revenir... J’ai fini par percevoir un peu, du fond de mon brouillard, le sens de sa mission : tailler en pièces nos vanités et nous rappeler que la force de Dieu, Allah, se trouve dans son omniprésence, son omnipotence, son omniscience tout en restant voilé et invisible à l’œil nu. C’est-à-dire à l’œil non revêtu de l’habit de la foi. La science et ses vanités en question ! Les bras ballants, des sommités mondiales se disputent des hypothèses fausses, du jour au lendemain. Et allez les mesquineries et les coups bas entre collègues, sur fond de détresses individuelles et familiales ! Tout se déroule en live et en prime time sur toutes les télévisions du monde. Alité, en apesanteur entre ciel et terre, on contemple désabusé le cirque de l’humanité. Celui de ceux qui sont censés diriger le monde et l’éclairer. Vanités !
Les poumons assaillis par le virus et ses escadrons de la mort, les rares sommeils sont hantés. Les souvenirs d’enfance remontent à la surface. Je revois même madame Cavigneau, ma maîtresse en 1966 à l’école du Plateau ! Son chignon blond strict et ses robes fleuries. Elle était sévère ! À mes yeux en tous cas. C’est peut-être la peur qu’elle m’inspirait qui la ressuscite dans mes cauchemars sous Covid. C’est dire... Le film de la vie, en mode accéléré se déroule, les séquences joyeuses culbutent les phases difficiles, les moments de peur et de doute. La vie n’est pas ce long fleuve tranquille sur lequel naviguaient nos rêves d’enfant. C’est un combat de tous les jours. De tous les instants…
- Revenons un peu sur terre -
Ne nous laissons plus distraire ! Allons droit au but : cette pandémie doit signer un moment de rupture totale avec un ordre ancien devenu anachronique et, à bien des égards, insultant. Il ne reste guère plus que certains dirigeants africains, et quelques « intellectuels » ou plutôt des intellocrates qui doivent tout à l'Occident, pour se complaire dans l’ordre actuel des choses. L'Afrique a le droit d'avoir l’ambition de devenir un Continent prospère où vivent, dans la dignité et le bien-être, des populations libres et épanouies. Il appartient à ceux qui ont la responsabilité de diriger nos pays de voir grand et de se mettre au travail. Lorsque l'on dispose de 60% des terres arables du monde, de ressources naturelles et minières de toutes sortes, lorsque l’âge moyen de la majorité de la population tourne autour de 20 ans, lorsque l’on a un climat à bien des égards avantageux dans plusieurs régions, il ne reste que les compétences pour faire la différence ! Ayons le courage et la lucidité de mettre les meilleurs d'entre nous aux commandes de leurs secteurs de prédilection, sans autre cahier de charges que celui de livrer des résultats palpables au profit des populations.
En un mot, comme en mille, nous savons désormais qu'il ne faut surtout plus singer les « puissances et superpuissances ». Nous regardons les mêmes journaux télévisés à diffusion planétaire. Nous lisons les mêmes journaux en temps réel. Nous suivons simultanément les débats de niveau plus que moyen dans lesquels pataugent leurs dirigeants. Nous avons observé les tâtonnements, les errances, les mensonges et les approximations de certains de leurs responsables de haut niveau : et les mythes ont fondu. Comme beurre au soleil ! Alors, évidemment que des scénarios sont en cours de préparation pour une rentrée hollywoodienne, d’après confinement, d’élites passablement surmenées. Mais le charme est définitivement rompu. Il s'agit, pour l’Afrique, d'en tirer les conclusions et de faire demi-tour ! Aller vers de nouveaux horizons ! Nous ne sommes pas obligés de confondre développement et occidentalisation. Nous pouvons inventer un modèle de bien-être plus conforme à la nature humaine. Plus respectueux de la nature tout court.
Au demeurant, il s’est avéré, au cours de cette pandémie, que le développement de la recherche et la valorisation de notre pharmacopée sont une priorité de santé publique. Il va falloir définir une politique hardie dans ce sens. Que nos universitaires et praticiens de l’école occidentale aillent au-devant de nos « tradripratriciens », ainsi dédaigneusement qualifiés par la norme occidentale, avec l’humilité que requiert la quête du savoir. Et « que cent fleurs s’épanouissent, que mille écoles rivalisent » comme le disait Mao Zedong. D’autant plus que la récession économique mondiale, prévue par les spécialistes, va nous obliger à produire de quoi nous nourrir et nous soigner. Une opportunité à saisir pour créer des chaînes de valeur agro-industrielles et pharmaceutiques tournées vers la satisfaction de nos besoins et ceux de nos voisins immédiats. La récession, si elle survient, touchera davantage les pays les plus riches : ils chutent de plus haut ! Les pertes d’emplois et les impacts sociaux seront sans commune mesure avec ce qui pourrait se passer chez nous. Mais il va falloir se préparer aux dégâts collatéraux sur nos familles dont plusieurs dépendent des subsides de la diaspora. Une grande politique de relance économique devra donc intégrer une politique d’aide au retour, dans la dignité, de plusieurs de nos compatriotes dont l’expérience et le savoir-faire pourraient encore profiter au pays. C'est, en fait, autour d'une Nouvelle Ambition Nationale et Panafricaniste (NAMP) qu'il faut rassembler toutes nos forces. C'est une question de vie ou de mort !
Et toujours cette lancinante question de la gestion des ressources de la nation qui doit être exemplaire. La définition des priorités doit être irréprochable et chercher l’efficacité et l'efficience au lieu du spectaculaire à visées électoralistes de proximité. À l’ère des transferts rapides d'argent, des gains de temps et des économies substantielles auraient pu être opérés sur la logistique de la distribution des vivres de secours. Nous attendons encore les comptes rendus détaillés de l’utilisation des moyens financiers et logistiques supposés avoir été consacrés au Covid-19... Alors oui ! Durant cette épreuve difficile, douloureuse pour les familles endeuillées par la perte d'un être cher, il y a des lueurs d'espoir… Et d'abord du côté de notre corps médical qui force le respect ! Avec des bouts de ficelles, ils font preuve de savoir-faire et de sang-froid. En dépit des vents contraires, ils tiennent bon. Le temps de les honorer viendra. Non pas en cérémonies protocolaires ou en discours lénifiants, mais surtout en investissements massifs pour le relèvement significatif du plateau technique des hôpitaux et centres de santé de notre pays. En plus, les conditions de travail de nos personnels de santé et d’éducation devront faire l'objet de réformes profondes dans le sens d'une revalorisation conséquente. Les priorités de la Nation doivent changer ! La clientèle politicienne ne doit plus pomper les ressources nationales au détriment de ceux qui triment pour la collectivité ! Un appel à l'expertise de la diaspora n'aura de sens que dans ce sens : que de médecins, et surtout d'infirmiers, formés au Sénégal servent en France ! Quel gâchis, quelle perte.
Soulignons au passage qu’une des leçons à tirer pour l’après-Covid, c’est l’impérieuse nécessité de diminuer le nombre de missions ministérielles et de hauts fonctionnaires à l’étranger. Elles sont si coûteuses ! Dans bien des cas, les visioconférences pourraient suffire et à l’ambassadeur du Sénégal, dans un pays donné, d’assurer la présence physique du Sénégal et de parapher les documents officiels, s’il en est. Des milliards pourraient ainsi être réaffectés à d’autres priorités.
Il en est de même pour le secteur de l’enseignement supérieur qui gagnerait à développer les cours en ligne, tant entre les universités sénégalaises que dans le sens d’une coopération interafricaine ou internationale. Des pistes passionnantes de solution sont à portée de mains. Covid-19 les aura mises en évidence. En vérité, des ruptures significatives sont possibles dans plusieurs domaines. Rien ne doit plus devenir comme avant !
Je suis et reste un afro-optimiste ! Résolument. Conscient cependant que rien ne nous sera donné. Tout se conquiert et, bien des fois, s'arrache. Il nous faut sortir du ronron de nos dirigeants qui caressent toujours dans le sens du poil, des leaders mondiaux qui ne les respectent même pas. A contrario, je sais que la jeunesse africaine, et plus particulièrement sénégalaise a tourné la page. Aux aînés d'avoir le courage de sacrifier un peu de leur confort, fragile et factice, pour faire bouger les lignes. Il nous faut éviter les pièges de la division de nos forces par… genres. Une des dernières trouvailles des Think tanks occidentaux pour nous enliser dans des problématiques étranges et étrangères. Toutes les questions qui relèvent d'un agenda qui n'est pas à l’ordre du jour chez nous, mais que des ONG lourdement financées viennent dérouler sur notre sol, méritent un débat contradictoire de fond. Ce sont juste des déviations pour épuiser nos forces vives en querelles byzantines ! Nous valons mieux !
À ce prix, il se peut bien que ce soit du Sénégal, pays de Cheikh Anta Diop, que jaillira le cri de ralliement pour l’avènement du temps de réinventer « un destin pour l’Afrique ». (En guise de clin d’œil affectueux au président Abdoulaye Wade...). « Oser lutter, oser vaincre… », disait le père de la Révolution chinoise Mao Zedong. On a vu le résultat. À nous de jouer.
- Mystère Corona -
Au fond de la nuit noire du tunnel incertain, clignote portant une petite lueur… d’espoir. Les sourires avenants du personnel soignant et celui des techniciennes de surface qui, désormais, rythment par leurs allées et venues la routine du patient commencent à faire sens. Les nuits sont plus paisibles, le corps moins torturé. Vidé, lessivé, on sent quand même qu’un avenir est encore possible. Un revenir plausible.
Mystère Corona se présente alors sous les allures d’un visage ami qui transforme les cauchemars en rêves… Et il me parle. Il me demande si j’avais lu et …compris les deux ouvrages de feu Abdou Latif Gueye (militant intransigeant de haut lignage des droits de Dieu sur ses créatures, fondateur de l’ONG Jamra). « La Lumière du tunnel » et « Le tunnel de La Lumière », deux titres, deux ouvrages qui se croisent et restituent l’itinéraire spirituel d’un homme de vérité et de droiture, d’engagement sans compromissions. « Ces deux ouvrages, me dit Mystère Corona, sont des viatiques pour ceux de ta génération errant encore dans le labyrinthe des fausses certitudes temporelles. Relis-le. Et apprends surtout à lire entre les lignes… »
Et il poursuit : « Nous sommes ici pour vous réapprendre la force de l’invisible. Détruire vos nouvelles idoles et préparer l’avènement de l’événement… Retrouvez donc l’humilité due à l’un, majestueux et tout-puissant. Retrouvez le sens de la vie qu’il donne et reprend. Comprenez que votre seul avenir c’est la mort et le retour vers lui. Pensez plus souvent à la mort et à l’autre vie qu’elle engendre... Réveillez-vous ! » Et Mystère Corona de poursuivre : « En attendant, soyez prudents… Masquez-vous, respectez les mesures barrières, certes… Mais aussi, et surtout repentez-vous et priez ! Rouvrir les stades, les boites de nuits et autres lieux d’affluence, mais fermer le mur des lamentations, la Place Saint-Pierre et la Sainte Kaaba n’est pas la meilleure réponse au message dont nous sommes porteurs ! Réveillez-vous ! »
Silence sans appel…
Au bout de la nuit et de ses protagonistes invisibles, le ballet des techniciens de surface et celui des personnels soignants, la voix inespérée du Docteur : « Bonjour monsieur Wone ! Bonne nouvelle : le dernier test est revenu négatif. Vous êtes guéri. Vous allez pouvoir rentrer chez vous et poursuivre la suite des traitements à domicile. Bravo ! »
Cette maladie n’est pas une légende. Mister Covid et Mystère Corona sont des agents spéciaux en mission. Comprenne qui pourra….
Amadou Tidiane Wone est ancien ministre de la Culture, ancien ambassadeur du Sénégal au Canada. Il est auteur de " Lorsque la nuit se déchire " aux Éditions L'harmattan, 1990, "Le crépuscule des vanités " aux Éditions Silex, 2006 et de " Résistance" Essai aux Éditions Madiba, 2006.