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13 septembre 2025
Par Fadel DIA
LES CHEFS D’ETATS AFRICAINS POURRONT-ILS ENCORE PARTICIPER DECEMMENT A UN SOMMET FRANCE-AFRIQUE ?
Ce faux sommet est choquant dans sa forme, blessant par sa méthodologie. Le malentendu perdurera jusqu’à ce que Paris comprenne que les foules défilant à Bamako ou saccageant ses enseignes à Dakar ont des revendications bien plus qu'alimentaires
Les chefs d’États africains qui avaient pris goût à se prélasser dans les palaces de la Cote d’Azur à l’occasion des sommets France-Afrique peuvent au moins se consoler : la rencontre qui s’est tenue à Montpellier n’est pas un sommet ! En bon français un sommet c’est «une réunion entre personnes à la tête d’une hiérarchie» (état, institution etc.), alors que le raout du 8 octobre était un happening, un «show à l’américaine», selon la presse française, et son médiatique maitre de cérémonie un animateur de radio et de télévision.
C’était une sorte d’Etats Généraux au cours desquels des hommes et des femmes, majoritairement jeunes, mais dont aucun ne peut se prévaloir d’un mandat en bonne et due forme, sont chargés de soumettre leurs Cahiers de Doléances au Grand Manitou qui les avait convoqués. Des souvenirs qui me restent de l’histoire de France, il me semble que la dernière assemblée réunie sous cette appellation avait produit des résultats qui étaient loin d’être ceux qu’en attendait la partie invitante…
Mais ce n’est qu’une maigre consolation car, quel que soit le nom qu’on lui donne, la rencontre de Montpellier est d’abord un camouflet, voire une provocation, une escroquerie par moments, pour tous ceux qui étaient les commensaux habituels d’un rendez-vous vieux de près d’un demi-siècle. Faisant fi du fait que ces assises étaient devenues un patrimoine commun puisqu’elles se tenaient alternativement en France et en Afrique, un des participants a décidé, seul, d’en changer le format, si brutalement que même ses représentants en Afrique ont regretté qu’aucune explication ne leur ait été fournie en amont…
Ce faux sommet est choquant dans sa forme, blessant par sa méthodologie laquelle a consisté à « sous-traiter l’avenir de l’Afrique », en s’abritant derrière le paravent de sherpas étrangers, plutôt que de prendre le risque de faire appel à l’expertise locale. Ces conseillers embedded, qui rappellent les « coopérants » d’autrefois, ont malheureusement subi la double peine puisque non seulement ils se sont retrouvés en situation inconfortable vis-à-vis de l’opinion de leurs pays d’origine, mais qu’en outre leur commanditaire a fait peu cas de leurs recommandations, dans l’esprit sinon dans la lettre.
C’était de toute façon un rendez-vous anachronique, celui d’un « empire qui ne veut pas mourir » puisqu’il existe un Sommet Union Européenne-Union Africaine et que rien ne justifie un Sommet France-Afrique. La France n’est plus qu’une puissance moyenne dont le PIB est inférieur à celui de la Californie et le bilan financier du sommet de Montpellier en offre une parfaite illustration. Son annonce la plus spectaculaire, destinée à « soutenir la société civile dans ses actions en faveur de la démocratie » au profit de 54 nations rassemblant 1,2 milliard d’habitants, s’élève à… 30 millions d’euros, soit 6 % du budget du PSG pour la saison 2021- 2022 ! Trente millions, sur trois ans, alors que M. Macron est à six mois de la fin de son mandat, qu’il rassemble moins de voix que celles de ses deux adversaires d’extrême droite et que l’arrivée au pouvoir de l’un quelconque d’entre eux remettrait automatiquement en cause tous ses engagements. Mais même s’il est réélu, comment faire confiance à un Président que certains appellent Caméléon et d’autres le Traitre ? La réunion de Montpellier est enfin un rendez-vous illégitime.
D’abord parce que son initiateur n’a pas convié la « société civile »africaine, mais seulement la partie de son choix et qu’il y a beaucoup d’absences injustifiées, notamment celle d’empêcheurs de tourner en rond qui ont consacré leur vie à promouvoir l’émancipation politique et culturelle du continent et à combattre cette Françafrique dont il nie l’existence.
La douzaine de garçons et de filles qui ont eu l’opportunité de s’exprimer ont quelquefois tenté de bousculer leur hôte, mais c’était peine perdue parce que c’est ce dernier qui leur a fixé et qui distribue le temps de parole, qu’il s’exprime sans limites et qu’il a toujours le dernier mot. Ajoutez à cela qu’un terrible soupçon pèse sur cet exercice qui aurait été répété comme pour une vulgaire sitcom ! Elle est illégitime aussi parce qu’un président français n’est pas la personne la plus qualifiée pour initier ou diriger un débat sur « l’engagement citoyen » des Africains, ce qui était l’un de ses cinq thèmes. N’est-il pas du reste insultant que son hôte ait consacré à des invités venus souvent de très loin, moins de temps que celui qu’il passe à visiter les stands du Salon de l’Agriculture ? N’est-il pas pour le moins inélégant qu’il ait choisi pour accueillir la rencontre une ville dont la plus haute autorité, le préfet, s’est illustrée récemment par ses provocations, menaçant de procéder au désencombrement humain de la cité, de la « nettoyer » (au karcher ?) de ses bidonvilles, dont certains ont été mystérieusement incendiés, sans cacher qu’il userait de violence, parce que dit-il, « c’est la loi qui est brutale » !
Au total, et c’est sans doute l’un de ses paradoxes, on peut dire que le « Sommet Macron »contient tous les ingrédients de la bonne et veille Françafrique. Il est fondé sur deux postulats dont le premier est que l’Afrique est pauvre, mal gouvernée, et qu’elle n’a besoin que de subsides, même si ses gouvernants les gèrent mal, et d’armes pour protéger les régimes « amis ». Le deuxième postulat c’est que, pour le bien des Africains, ces soutiens ne doivent venir que de la France ou de ses alliés, ce qui est la preuve que M. Macron est trop jeune pour se remémorer cette réplique de Nelson Mandela à Bill Clinton qui lui reprochait certaines de ses amitiés : « M. le président, vos ennemis ne sont pas forcément les nôtres ! » Les présidents changent, mais le malentendu perdurera jusqu’à ce que Paris comprenne que les foules qui défilent à Bamako ou qui saccagent les enseignes françaises à Dakar ont des revendications qui sont loin d’être du domaine alimentaire. Elles veulent que la France mette un peu plus d’ordre et de logique dans sa politique africaine, et la rhétorique de M. Macron à Montpellier n’a pas réussi à justifier le deux poids deux mesures, qui permet d’absoudre Ouattara et Deby fils et de condamner d’autres. Elles veulent que la France respecte ses partenaires africains, car si le Mali s’est senti « abandonné en plein vol » c’est qu’il a été tenu à l’écart des décisions qui ont conduit à la remise en cause de la présence militaire française sur son propre territoire. Qu’elle honore ses engagements, dans leur plénitude et ne se contente pas des effets d’annonce et que quand elle promet de lever le secret-défense sur la mort de Thomas Sankara, qu’elle ne se limite pas à ne rendre que des pièces secondaires, en prenant soin de garder celles issues des cabinets du président Mitterrand et de son Premier ministre Jacques Chirac…
Elles veulent que l’Afrique ne serve pas simplement d’argument de campagne électorale, parce qu’ à Montpellier Emmanuel Macron a voulu tout à la fois gagner la sympathie de la diaspora africaine en France ( celle qui vote, parce que toutes les voix sont utiles pour vaincre l’extrême droite), apparaitre comme le président qui va au secours des plus pauvres( alors qu’on l’accuse d’être le « président des riches ») ,et celui qui sait parler aux jeunes, contrairement aux présidents africains qui ne brillent guère dans cet exercice ! Mais si son ambition était de « réinventer les relations franco-africaines », on peut dire que c’est raté. Il n’a pas su profiter de la présence de représentants de l’Afrique de demain pour faire un pas de plus que ses prédécesseurs, lui qui avait déclaré que « la colonisation est un crime contre l’humanité », alors qu’il n’était encore qu’un simple candidat. Il n’a pas osé suivre l’exemple des gouvernements du Royaume Uni, de l’Allemagne ou de la Belgique qui ont tous reconnu les crimes commis par leurs pays pendant la période coloniale, au Kenya, en Namibie et au Congo. Il n’a pas compris que les Africains étaient prêts à tourner cette page douloureuse, mais à condition qu’on prenne le temps de la lire, ni qu’offrir Maurice Papon en victime expiatoire ne suffit pas pour apaiser les souffrances nées des violences coloniales. Ni pour faire oublier que rien que pendant la période qui s’étend entre la fin de la deuxième guerre mondiale et la fin de la rébellion algérienne, plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts dans des massacres et des conflits coloniaux dans lesquels la France est impliquée, pas seulement en Algérie mais aussi en Tunisie, au Cameroun ou à Madagascar !
On attend désormais la riposte des chefs d’états africains. Pourquoi, à leur tour, ne convoqueraient-ils pas la « société civile » et la jeunesse françaises, à Soweto par exemple, pour leur apprendre comment bâtir entre elles et les jeunesses d’Afrique des ponts qui ne soient pas faits que de belles envolées lyriques !
FLAMBÉE DES PRIX DE L'ÉNERGIE, VERS L’AUGMENTATION DES PRIX ?
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie. Est-ce que les choix des politiques publiques ne vont pas se heurter à la volatilité des prix au moment où les prévisions sont positives
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie. Est-ce que les choix des politiques publiques ne vont pas se heurter à la volatilité des prix au moment où les prévisions sont plutôt positives ?
Le pétrole a encore bondi de 1,2 % pour atteindre $ 85 le baril. C'est la première fois que le prix grimpe au-dessus de $ 85 depuis octobre 2014. Le pétrole est en hausse de 13 % ce mois-ci et est maintenant en hausse de 120 % par rapport à l'année dernière. Le pic pétrolier peut aggraver les pressions inflationnistes et augmenter le coût de la vie des citoyens du monde et surtout ceux des pays pauvres.
Durant les deux derniers mois, il faut noter que la production a diminué en raison de ruptures d’approvisionnement dû à plusieurs raisons. Maintenant, avec la réouverture et la demande qui est plus rapide que la production, les stocks ont baissé.
Durant l’ère des libéraux, le Sénégal a traversé une crise énergétique qui a ralenti la croissance économique du pays, augmenté la pauvreté et élevé le taux de chômage. En 2011, pendant que le baril coûtait $ 110, le président avait légèrement augmenté les prix pour ne pas fâcher l'électorat, créant ainsi un trou. Quand le prix du baril a grimpé à ce prix, même les pays développés avaient augmenté leur prix de manière rigoureuse, pour éviter de créer des déficits.
C’est ainsi que le carburant qui devait augmenter de 42 FCFA, le gasoil de 43 FCFA et le fuel de la SENELEC de 37 500 FCFA ont été maintenus à leur prix. On y note un problème de mobilisations de recettes pour ne pas affecter le pouvoir d’achat des Sénégalais.
L’augmentation du prix du baril, sera-t-elle conjuguée avec une hausse des prix de l’essence qui inéluctablement causera l’augmentation de tous les autres prix ? À chaque fois que les prix augmentent, les autorités accusent les prix élevés du pétrole et le transport pour l’augmentation significative des prix de matières premières. Cela augmentera les prix alimentaires mondiaux et comme nous sommes un pays importateur, il sera très difficile de contrôler les prix au niveau local. Il faut s’attendre à une inflation si des mécanismes ne sont pas mis en place pour anéantir ces chocs.
Par exemple, durant la crise énergétique pendant la crise financière, le gouvernement souhaitait maintenir les prix des produits alimentaires. Malheureusement, le riz, qui est un aliment de base consommé quotidiennement, a bondi à des niveaux record. Avec cette hausse, les commerçants se plaignaient de leur marge, ce qui avait encouragé une thésaurisation des stocks. Même si le gouvernement fixe les prix du riz et d’autres produits de base, il ne dispose malheureusement pas de tous les moyens pour pouvoir contrôler le marché et mettre fin à la spéculation sur les prix.
Le gouvernement impute toujours la hausse des prix au pétrole et au prix des produits de base. Le gouvernement peut suspendre les surtaxes sur le riz, le sucre et les importations de pétrole pour réduire les pressions fiscales sur les importateurs et encourager les commerçants à baisser les prix des matières premières.
Parallèlement, cette suspension des surtaxes peut réduire de manière significative les recettes d’importation. Avec le déficit budgétaire qui a dépassé le seuil de 3 % à cause de la crise sanitaire, il sera impensable de suspendre la TVA de 18 % sur certains articles.
Pendant ce temps, le Sénégal cherche à ramener progressivement son déficit budgétaire à 3 % du PIB vers 2023. En regardant la stratégie de recettes à moyen terme (SRMT), on s’aperçoit que l’Etat veut s’y prendre en renforçant la mobilisation des recettes par l’élargissement de l’assiette des impôts et le renforcement de l’efficience et de l’efficacité des administrations. Avec la flambée des prix de l'énergie, cette stratégie, arrivera-t-elle à avoir les effets escomptés?
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie.
C’est selon que l’on s’appelle Jean ou Paul. Que l’on soit puissant ou misérable. Grande gueule ou faiblard. Souteneur du Chef ou son irréductible contempteur. Lui, il est si rancunier qu’il est prêt, sous ses dehors candides, à « tuer », politiquement et économiquement s’entend bien sûr. Ceux qui pensent qu’il a enterré son rêve d’un troisième mandat après les évènements de mars dernier peuvent déchanter. Il s’y prépare et fera face à toutes les éventualités. Le maure du palais l’a déjà dit. Et pour y arriver, il faudra tuer ou éliminer tous ces empêcheurs de tourner en rond. Toutes ces personnes de mauvaise foi qui soutiennent que le pays est peuplé de pauvres alors que tout le monde sait qu’on y mange à sa faim. Le timonier à la barre depuis 2012 ayant radicalement changé le pays en Eden. Il faut donc exterminer tous ces gens des médias qui prétendent le contraire. Les réduire à leur plus simple expression comme il l’a promis et fait à son opposition. Quel démocrate, il est le jeune président né après nos glorieuses indépendances ! Et croyeznous, c’est le vœu du Chef, il faut réduire à leur plus simple expression tous ces médias estampillés opposition dont bien sûr ce vilain canard de 33 ans qui n’est pas du rang de ce qu’un ministre idiot appelle presse traditionnelle. Le Chef et sa cour ont leur presse. Celle chez qui ils s’abonnent, à qui ils offrent à gogo des pubs à coup de millions. Pubs dans lesquelles, bien entendu, ils dessinent leur monde tel qu’ils le voient. Ils engraissent leur presse avec l’argent public et tentent d’appauvrir celle qui leur résiste. Ils envoient en chômage des centaines de pères de famille pendant que lui, le Chef, peine à en créer. Que l’on se comprenne bien. Tout citoyen doit payer ses impôts. Mais il arrive que certains actes posés se lisent sous la grille d’un acharnement. De ce point de vue, la présence de gendarmes dans les locaux d’une entreprise de presse constitue un véritable recul démocratique. KACCOOR BI
TENTATIVE D’ASSASSINAT SOKHNA AÏDA DIALLO AUDITIONNÉE HIER, SES AVOCATS NE DÉMORDENT PAS.
C’est au bout de plusieurs heures d’attente que les avocats de Sokhna Aïda Diallo ont fait face à la presse pour venir à la rescousse de la veuve du guide des Thiantacones, qui fait l’actualité depuis le dimanche 17 octobre courant suite à une affaire présumée de tentative d’assassinat déjouée et qui serait perpétrée contre sa personne à la résidence « Coffel » où elle vit, à Médinatoul Salam. Accompagnée de plusieurs personnes ainsi que de ses avocats, Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune, était durant plusieurs heures hier à la brigade de gendarmerie de Mbour pour une audition. Elle y était pour être entendue dans l’affaire de la tentative de meurtre dont elle serait victime. Il y a quelques jours, la garde rapprochée de Sokhna Aïda Diallo a annoncé avoir déjoué une tentative de meurtre visant la veuve de Cheikh Béthio Thioune. Ce qu’avait réfuté la Gendarmerie, qui a parlé d’une tentative de cambriolage qui a échoué. Ce lundi, Sokhna Aïda Diallo a été convoquée à la Gendarmerie de Mbour, pour une audition. Après cette dernière, ses avocats ont tenu un point de presse à Médinatoul Salam même Ainsi, Maître Cheikh Khoureychi Bâ a réitéré sa position. Pour lui, les faits sont constants et si la Gendarmerie fait son travail, on ne devrait guère tarder à élucider cette affaire. Il affirme que les images mises à la disposition des hommes en bleu depuis dimanche dernier grâce aux caméras de surveillance montrent clairement l’existence des faits, avec des personnes qu’on pourrait bien identifier. Dans cette affaire, l’on parle d’une version de la maréchaussée qui aurait écarté l’hypothèse d’une tentative d’assassinat, se limitant tout juste à une tentative de cambriolage perpétrée par un « malade mental ». Me Khoureychi Bâ de balayer ces allégations. La robe noire est d’avis que jusqu’ici la Gendarmerie n’a pas encore communiqué sur cette affaire et que tout ce qui se dit ne relève que de l’affabulation.
INDIGNATION DE L’ENTOURAGE DE SOKHNA AIDA
Avant la sortie de ses avocats hier, c’est l’entourage de la veuve la plus convoitée du Sénégal qui, vendredi dernier, avait fait face à la presse pour crier son « inquiétude » et son « indignation ». Sokhna Bator, ancienne coépouse et disciple de Sokhna Aïda Diallo, était montée au créneau pour dire que l’heure était grave. Ses condisciples Thiantacounes, de ressasser « trop c’est trop ». Hier, lors de son audition, la principale concernée a confirmé sa plainte contre X. Pour rappel, une plainte contre X a été déposée devant le procureur de Mbour dans le but d’élucider cette affaire de tentative d’assassinat présumée. Dans leur plainte, Mes Khoureychi Bâ et Bamba Cissé visent les délits suivants : association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, vol en réunion commis la nuit avec violences et voies de fait, usage d’armes, de véhicule. C’est dire que cette affaire qui défraie la chronique depuis le 17 octobre, est loin de connaître son épilogue. Portée devant la justice, il appartient maintenant à Dame Justice de mettre en branle tous les procédés idoines pour que la vérité éclate enfin sur cette sordide histoire qui a une nouvelle fois mis sous les projecteurs le fief religieux du défunt guide des Thiantacounes, dont l’une des veuves, en l’occurrence Sokhna Aïda Diallo, s’est retrouvée depuis la disparition de son mari en mai 2019 audevant de l’actualité du fait d’un leadership spirituel qu’elle entend incarner et qui lui est souvent contesté.
MALI GOÏTA "CHASSE" LE REPRÉSENTANT SPÉCIAL DE LA CEDEAO
Le Mali a déclaré « persona non grata » le représentant spécial de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Hamidou Boly, pour « agissements incompatibles » avec son statut, a annoncé lundi la télévision publique. « Le gouvernement de la République du Mali a décidé de déclarer persona non grata le représentant spécial de la Cédéao au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut », a rapporté l'ORTM dans un bandeau. Le diplomate ouestafricain « a 72 heures pour quitter » le pays, précise le texte qui ne précise pas les reproches qui sont faits au diplomate.
ALIOU SALL RETROUVE SES ANCIENS CONFRÈRES DE L’INFO 7
C’est autour d’un succulent « Ceebu Jeen » que le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a convié à son domicile ses anciens confrères du défunt quotidien l’Info 7. Bien entendu, le doyen Pape Samba Kane ne pouvait pas ne pas être de la partie. Lui qui a été leur maître dans la profession de journaliste. Ensemble, ses anciens confrères ont revécu les moments heureux de l’info 7 des belles années. La maîtresse d’œuvre de ces retrouvailles, la charmante Salimata Dieng, une ancienne du groupe et aujourd’hui dans un autre secteur où elle déploie son expertise.
INVENTAIRE À DMÉDIA LE FISC DÉCLENCHE UNE PROCÉDURE DE SAISIE
Le fisc ne lâche pas le groupe Dmédia. Après les Avis à tiers détenteur (Atd), un avocat et un huissier, escortés par les gendarmes, étaient hier dans les locaux du groupe de presse pour procéder à l’inventaire du matériel. Ce, en vue d’une procédure de saisie. Dans un plateau spécial diffusé au cours de la journée sur Zik Fm, propriété du groupe, plusieurs intervenants ont dénoncé un « acharnement » contre le groupe de presse avant d'appeler à la mobilisation. Dans un communiqué, Y'en a marre "réitère que ce groupe de presse doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c'est amputer notre pays d'un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l'approfondissement de notre démocratie. L'anéantir, c'est plonger dans la précarité et l'incertitude des centaines de mères et pères de famille...".
« LES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES NE SE VENDENT PAS A SANDAGA »
Interpellé sur l'affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques impliquant deux députés du parti au pouvoir, l'ancien ministre et député, Aliou Sow, n'a pas aimé les propos tenus par la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.
iGFM- Interpellé sur l'affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques impliquant deux députés du parti au pouvoir, l'ancien ministre et député, Aliou Sow, n'a pas aimé les propos tenus par la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall.
«Ces deux députés ne peuvent pas agir seuls. Il y a des complicités, si les faits sont avérés. J'étais choqué d'entendre le ministre en charge des Affaires étrangères dire qu'elle a appris comme tout le monde, à travers la presse, ce problème et qu'il n'y a pas de responsabilité de son département», a regretté M. Sow dans les colonnes de L'OBS.
«Je suis désolé. Ces passeports diplomatiques ne se vendent pas au marché Sandaga. Personne ne peut en détenir sans pour autant passer ou le recevoir de l'institution qu'elle dirige. Soyons plus rigoureux. L'État a de longues oreilles. L'État ne peut pas avoir la même information et au même moment que tout le monde», a-t-il ajouté.
BURKINA FASO , LE SELECTIONNEUR MALO ALLUME L’ALGERIE
Au coude à coude en tête du groupe A des éliminatoires du Mondial 2022 avec 10 points au compteur, l’Algérie et le Burkina Faso pourraient bien se disputer le billet pour les barrages à l’occasion de la dernière journée
Au coude à coude en tête du groupe A des éliminatoires du Mondial 2022 avec 10 points au compteur, l’Algérie et le Burkina Faso pourraient bien se disputer le billet pour les barrages à l’occasion de la dernière journée qui les opposera mi-novembre à Blida. Avant cette affiche, le sélectionneur des Etalons, Kamou Malo, a taclé l’attitude des Fennecs, qu’il a trouvé hautains à l’occasion du match aller en septembre à Marrakech (1-1).
‘’J’ai toujours été serein, je ne vois pas pourquoi je devrais trembler face à l’Algérie. Ils peuvent avoir plus d’arguments que nous, mais le match se jouera sur la vérité du jour du match, et du terrain. J’ai ressenti un vrai manque d’humilité de leur part et envers nous, ils croyaient qu’ils allaient nous marcher dessus. Après ce nul, ils disaient qu’ils étaient mécontents, qu’ils allaient porter plainte contre les arbitres etc… Tout cela est un manque d’humilité et un manque de respect pour nous’’, a taclé le technicien d’après des propos retranscrits par la presse algérienne suite à un entretien diffusé par la chaîne BF1.
‘’C’est pour cela que je dis qu’il faut travailler pour mettre la pression sur notre groupe. Pour l’instant, laissons les Algériens dans leur confort. Je préfère voir le match du Niger (5e journée), car c’est ce match qui va nous amener vers cette petite finale contre l’Algérie. Si je gagne face au Niger, je serais à 13 points et à égalité avec l’Algérie’’, a prévenu le technicien. Notons toutefois que, dans ce cas de figure, en raison de la différence de buts largement en faveur des Fennecs (+17 contre +8), les Burkinabè seraient dans l’obligation de s’imposer pour coiffer les champions d’Afrique sur le fil. Ce choc est lancé !
LE GRAND DEBALLAGE DE L’ANCIEN CHEF DE LA CENTIF
Ngouda Fall Kane décide enfin de consigner, dans un ouvrage intitulé ‘’Criminalité financière en Afrique et moyens de lutte : l’exemple du Sénégal’’, les faits de grand ‘’banditisme financier’’ dont il a été témoin ou entendu parler à travers les régimes
Dans un livre qui vient de paraitre aux éditions L’Harmattan, l’ancien chef de la Centif (Cellule nationale de traitement de l’information financière) ne met pas de gants pour dénoncer ce qu’il considère comme une véritable mafia au cœur des administrations africaines en général, sénégalaises en particulier.
Elle a les allures d’un mal incurable. Plus les régimes passent, plus la corruption prend ses aises dans les différentes institutions de la République. Après avoir dirigé la Cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif) sous le régime de Wade, avant d’intégrer le prestigieux corps des inspecteurs généraux d’Etat, puis secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Ngouda Fall Kane décide enfin de consigner, dans un ouvrage intitulé ‘’Criminalité financière en Afrique et moyens de lutte : l’exemple du Sénégal’’, les faits de grand ‘’banditisme financier’’ dont il a été témoin ou entendu parler à travers les régimes.
Publié aux éditions L’Harmattan, le livre de 388 pages constitue un véritable requiem contre la corruption dans les Etats africains, en partant de l’exemple du Sénégal.
Ancien pilier de la lutte contre le blanchiment d’argent, son récit sur la corruption dans le secteur de la justice est tout simplement renversant. Au banc des accusés, il y a avocats, magistrats et leurs rabatteurs qui passent leur temps à se pavaner dans les cours et tribunaux. ‘’Il est courant, précise M. Kane, que l’avocat soit choisi par le client non pas par ses compétences à plaider un dossier, mais en fonction de ses seules capacités à négocier avec le juge, moyennant bien évidemment une rémunération douteuse. Cette capacité à négocier avec le juge devient ainsi le seul fonds de commerce de certains avocats, avec comme conséquence, sur la profession, la paupérisation croissante de ceux qui ont opté pour l’honnêteté, choisissant de ne pas maculer leur robe et d’honorer leur serment’’.
Le mal, selon l’ancien patron de la Centif, est si profond que certains chefs d'entreprise, du fait de cette présence exacerbée de la corruption dans le système judiciaire, considèrent la justice comme un instrument de management à intégrer dans le processus de gestion. ‘’Le recours à la corruption fait alors partie de leur mantra managérial’’, fustige celui qui a été débarqué du Secrétariat général du MEF en 2014, non sans mettre sur la table beaucoup de cas pratiques de méga corruption.
A la page 46 du livre, il s’indigne : ‘’Comment peut-on apprécier que trois épouses de hauts magistrats sénégalais, des plus hautes juridictions, aient pu bénéficier, en 2012, à elles seules, de 2 700 m2, dans le cadre du morcellement d’un titre foncier appartenant à l'Etat dans une zone où le m2 est vendu à 300 000 F CFA ? Quelle était la contrepartie ?’’ Il faut rappeler que le Sénégal était dans un contexte électoral avec un président de la République qui luttait pour avoir un troisième mandat controversé.
Ce fait, à en croire l’ancien IGE, serait loin d’être isolé. L’auteur en veut pour illustrations les soupçons de corruption qui ont traversé les relations ‘’tendues’’ entre avocats et magistrats, au point d’être abordés à l'occasion de l'ouverture des cours et tribunaux en 2015. ‘’Il s'agit de l’affaire Wartsillo West Africa représentée par le cabinet d’un ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats et la société Résidence les jardins représentée par un cabinet non moins célèbre. Cette affaire a été enrôlée à la Cour d’appel de Saint-Louis. Elle faisait suite à la résiliation, par WWA, d’un contrat de location qui la liait à la société RLJ. La cour d’appel avait condamné WWA à payer plus de 1,5 milliard F CFA…’’ dans des conditions nébuleuses.
Au finish, trois magistrats ont été mutés, et cela, sur la base d’un rapport de l’IGAJ, semble confirmer Ngouda Fall Kane.
Ces sanctions, quoique bénignes par rapport à la gravité de l’accusation, cachent mal d’autres faits aussi graves et qui restent souvent sans aucune punition. Bien au contraire. D’aucuns s’en tirent même avec des promotions, n’hésitant pas à narguer leurs détracteurs, chantres de la vertu dans la gouvernance des affaires publiques. L’auteur donne en exemple une affaire rocambolesque qui a eu à occasionner, pour le Trésor public, une perte de 40 de milliards de francs CFA. Au banc des accusés, il y a la douane, des transitaires et un fonctionnaire qui en serait un des principaux cerveaux.
‘’A l'occasion d’un contrôle interne de la structure chargée de la mobilisation des recettes douanières entre 2009 et 2011, souligne l’ancien IGE, l'existence d’un vaste réseau de criminels financiers a été décelée, impliquant le fonctionnaire en charge du recouvrement, des transitaires, des hauts responsables de l'Administration des douanes…. Nonobstant les demandes de sanctions à son encontre, il (le chargé du recouvrement) est resté à son poste. Le comble a été sa décoration en 2013 ou 2014 sur proposition de son supérieur hiérarchique’’.
Dans une démarche très critique, l’auteur est aussi revenu avec forces détails sur les différents modus operandi utilisés dans les secteurs de la justice, de l’Administration et des régies financières pour opérer certains desseins funestes. Au vu et au silence souvent de toute la hiérarchie. Dans certains cas, relève-t-il, sur la base de chèques sans provision, contre rétro-commission, on permettait à des transitaires de bénéficier de bons à enlever, leur permettant de prendre leurs marchandises sans bourse délier.
Il déclare : ‘’… Le supérieur hiérarchique du fonctionnaire chargé du recouvrement des droits de douane ne pouvait ne pas être au courant d’une telle pratique, au regard, d'une part, des informations financières qu’il recevait régulièrement pour la confection de la situation journalière de trésorerie de l'Etat et, d'autre part, des mises en garde régulière de l'institut d'émission (BCEAO) relativement au nombre et aux montants extrêmement élevés des chèques impayés, constatés pendant cette période’’.
L’autre pratique en vogue, selon lui, c’était de retenir les chèques pendant une longue durée, le temps de permettre au transitaire de chercher des fonds pour payer. L’auteur d’ajouter pour justifier du lien très étroit entre la corruption et le blanchiment d’argent : ‘’Certains de ces acteurs n'ont pas hésité d'investir cet argent dans le transport. Comme quoi, le blanchiment est le fils aîné de la corruption.’’
Par ailleurs, l’ancien chef de la Centif est également revenu sur les pratiques illicites de transitaires véreux avec leurs complices qui n’ont eu de cesse de grever le budget de l’Etat. Leur démarche, estime-t-il, consiste à réclamer l'intégralité des droits à payer par l'importateur et de négocier une sous-liquidation ou tout simplement un non-paiement des droits, en contrepartie d’une commission à l'agent liquidateur de la douane.
Autant d’éléments qui poussent M. Kane à écrire : ‘’La méga corruption est une jungle où de grands administrateurs aux costumes guêtrés, aux senteurs de parfum fort onéreux, des chefs d’entreprises publiques ou parapubliques, des héros statufiés des milieux de la jet-set, de hauts magistrats, des avocats réputés, des banquiers aux CV balèzes, des ministres, des députés, des gros bonnets de la politique côtoient d’obscurs intermédiaires, des individus en quête d’argent facile, des rabatteurs sans scrupule, spécialistes de l’arnaque, aux mallettes bourrées de faux documents aux entêtes et cachets issus de fabriques iconoclastes.’’
Entre ces gens, fait-il remarquer, des liens de complicité et des échanges nébuleux se tissent, parfois loin des soupçons autour de l’argent impropre, de dessous-de-table, de pots-de-vin et de surfacturations. ‘’Toute une infra-économie ravageuse qui, de façon structurelle, freine la croissance de nos pays, injecte ses prurits dans les échanges, au grand dam de ceux qui s’évertuent à être dans la vertu du travail et l’éthique de la responsabilité. Entre les ‘élites délinquantes’ et la faune interlope, circulent l’argent occulte, des produits recyclés de la corruption…’’.
En plus de la justice, des régies financières, l’auteur consacre également une bonne partie de son ouvrage à la corruption dans la politique, dans la commande publique, dans la pêche, les mines, le pétrole, l’électricité, entre autres.
TENTATIVE DE MEURTRE SUR SOKHNA AIDA DIALLO
Les avocats se rencontrent pour affiner la stratégie
La tension est palpable à Keur Samba Laobé, depuis les deux intrusions dans la demeure de Sokhna Aida Diallo, la veille et le jour du Gamou. Les Thiantacounes parlent de tentative d’assassinat de leur guide et demandent aux autorités et aux organismes de défense des Droits de l’homme de prendre le dossier en main.
Les disciples de Sokhna Aida Diallo sont plus que jamais déterminés à protéger la vie de leur guide. Ils sont persuadés que leurs ennemis veulent passer à l’acte, après avoir proféré des menaces, depuis plusieurs mois. La veille du Gamou, au petit matin, une quinzaine de personnes se seraient infiltrées dans le domicile la guide religieuse, connue sous l’appellation de ‘’Thiofel’’. Armés de machettes et d’armes à feu, selon nos sources, les envahisseurs ont demandé après Sokhna Aida, pour en finir avec elle.
‘’Après avoir escaladé la grille, ils ont demandé : ‘Où est Sokhna Aida Diallo ?’’’, confie une source qui indique que ces individus, nombreux et lourdement armés, étaient manifestement prêts à passer à l'acte.
A l’en croire, les malfaiteurs ont réussi à neutraliser certaines gardes, au moment où d’autres parmi la sécurité de la guide, ont réussi à donner l’alerte aux membres Thiantacounes qui ont rappliqué dare-dare. Ils ont pourchassé les malfrats qui se sont enfuis. Ensuite, la nuit du Gamou, trois personnes se seraient encore introduites dans la demeure de Sokhna Aida. Lors de cette seconde intrusion, les auteurs auraient été interpelés et arrêtés par la gendarmerie.
Pour le moment, indique notre informateur, la cellule juridique de la dame s'est saisie de l'affaire et un pôle d'avocats s’active pour ester en justice, afin que les auteurs soient poursuivis et que de tels actes ne se reproduisent plus. Une rencontre est prévue, ce lundi.
Notre interlocuteur assure que le ministère de l'Intérieur a été avisé pour que le droit à la protection des personnes et des biens soit préservé.
Dans le village, par contre, les Thiantacounes sont désormais déterminés à sévir, si une telle tentative se reproduisait. Notre source informe qu’ils ont renforcé la sécurité et attendent de pied ferme les autres téméraires qui seraient tentés de répéter une forfaiture.
Sokhna Bator, l’une des veuves de Cheikh Béthio affirme à propos de Sokhna Aida Diallo : ‘’C'est notre guide spirituel. C'est notre mère. La mère de tous les Thiantacounes et de toute autre personne qui veut être couvée. Aucune intimidation n'entravera notre dévotion, notre soumission, notre amour envers elle. Dans un pays de droit, ce n'est pas normal qu'une personne comme Sokhna Aida soit persécutée. Elle doit être protégée. C'est une personne rare. Elle nous exhorte de ne jamais répondre à la provocation, ce qu'on peut bel et bien faire, mais que nous ne ferions jamais, car elle veut que tous ses disciples respectent les règles élémentaires de bienséance.’’
LE REPRESENTANT DE LA CEDEAO SOMMÉ DE QUITTER LE MALI DANS 72 HEURES
Les autorités maliennes ne veulent plus voir le représentant de la Cedeao sur leur territoire. Elles lui ont donné un délai de 72 pour quitter le pays. Le gouvernement malien ne veut plus du représentant de la Cedeao dan son territoire.
IGFM - Les autorités maliennes ne veulent plus voir le représentant de la Cedeao sur leur territoire. Elles lui ont donné un délai de 72 pour quitter le pays.
Le gouvernement malien ne veut plus du représentant de la Cedeao dan son territoire. Dans un communiqué, le gouvernement malien indique que “ce lundi 25 octobre 2021, le représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Mali a été convoqué au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale où il lui a été notifié la décision du gouvernement de la République du Mali le déclarant persona non grata au vu de ses agissements incompatibles avec son statut“. Et les autorités maliennes de préciser que “cette décision intervient après plusieurs mises en garde adressées à l’intéresse à travers sa hiérarchie“. “En conséquence, poursuit le communiqué, un délai de 72 heures lui est accordé pour quitter le territoire national.”
Pat ailleurs, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale réitère “la disponibilité du gouvernement du Mali à maintenir le dialogue avec la Cedeao et à œuvre ensemble pour la réussite de la transition et la consolidation des efforts en vue de renforcer l’intégration sous-régionale dans un esprit de solidarité, de complémentarité, de respect mutuel et de sincérité“.