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21 juin 2025
LE DG DE «DIOP TRAVEL TOUR» POURSUIVI POUR 100 MILLIONS DE F CFA
Mouhamed Diop est dans de sales draps. Directeur général (Dg) de l’agence de voyage “Diop Travel Tour” sise à Sacré-Cœur, il est sur le coup d’une cinquantaine de plaintes
Le directeur général de «Diop travel tour» qui veut occuper le fauteuil de Maire de Keur Massar était devant la barre pour escroquerie au visa. Trente-quatre parties civiles ont réclamé à Mouhamed Diop et à son adjoint Ousmane Kébé une centaine de millions de FCFA.
Mouhamed Diop est dans de sales draps. Directeur général (Dg) de l’agence de voyage “Diop Travel Tour” sise à Sacré-Cœur, il est sur le coup d’une cinquantaine de plaintes. Pas moins de 34 parties civiles qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer ont expliqué devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier comment Mouhamed Diop et son adjoint Ousmane Kébé ont anéanti tous leurs espoirs. Ils lui ont réclamé en tout 101 millions de FCfa à titre principal et 500 000 FCfa en guise de dommages et intérêts pour chacun. Le tribunal rendra son verdict le 3 août.
A la tête d’un mouvement politique et ayant l’ambition d’être à la tête de la Mairie de Keur Massar, Diop n’a pas cherché à nier les remises d’argent. Sur l’escroquerie qui lui est reproché, et qui lui vaut quatre procédures à la Division des investigations criminelles (Dic), la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, le Commissariat de Dieupeul et la brigade de recherches de la gendarmerie de Faidherbe, il a soutenu que les parties civiles ont mal compris à quoi consistait le rôle de l’agence.
Après avoir fait un dossier pour le candidat au voyage, son entreprise qui employait 15 personnes remettait les documents aux différentes ambassades pour l’obtention des visas. Sur le contrat, il est bien stipulé que “Diop Travel Tour” n’a pas une obligation de résultat et que la demande de visa peut être refusée. Cependant, le candidat qui le désire peut faire un désistement et l’agence se donne un mois pour lui rendre le montant versé, sans les frais de dossier. Tout se passait bien pendant toute l’année 2019, date de la création de l’agence, mais en 2020 et 2021, avec la Covid-19, la machine a commencé à se gripper.
Les parties civiles ont versé entre 1 et 5 millions de FCFA. Le cas le plus pathétique est celui du plaignant qui a expliqué avoir remis 5,250 millions de FCFA pour un enfant qui souffre d’une maladie du cœur et qui devait être opéré. Le départ était prévu pour le 27 mai 2021. Une association a fait des pieds et des mains pour avoir le montant. Si rien n’est fait d’ici deux mois, l’enfant risque de mourir. Attrait à la barre pour complicité d’escroquerie, Ousmane Kébé a jeté toute la responsabilité sur son patron.
Les conseils des parties civiles Me Aliou Sawaré et Baba Diop ont estimé le préjudice à 101 millions de FCFA et réclamé les montants versés, puis 500 000 FCFA pour chaque client, en guise de dommages et intérêts. Le représentant du procureur qui a fait état d’une vidéo montrant Diop distribuer des liasses à des laudateurs lors de tournées politiques, a requis 5 ans dont 2 ans ferme et une amende de 500 000 FCFA pour chaque prévenu. Leur client qui a remboursé 400 millions de FCFA à des plaignants n’aura aucune difficulté à débourser 100 millions de FCFA, ont fait savoir les conseils de la défense, Mes Abdoulaye Tall, Souleymane Soumaré et Ndoumbé Wane. Ils ont sollicité la clémence pour leur client qui serait “gravement malade du cœur”.
La défense a demandé au tribunal d’ajourner la peine pour un délai de deux mois, le temps de permettre à Mouhamed Diop de vendre quelques biens. Le conseil de Ousmane Kébé a abondé dans le même sens que son client et demandé la relaxe.
CHAMBRE CRIMINELLE : SEQUESTRATION ET DEMANDE DE RANCON
La chambre criminelle de Dakar a jugé hier une histoire digne d’un film hollywoodien.
Abdoulaye Faye, Saliou Diallo et Khadim Wagne ont été attraits hier devant la chambre criminelle de Dakar pour association de malfaiteurs, séquestration et tentative d’extorsion de fonds. Les accusés avaient séquestré le ressortissant malien Law Coulibaly, et demandaient une rançon de 900 000 francs. pour ce crime, ils risquent de rester 15 ans dans la citadelle du silence. L’affaire est mise en délibéré pour le 27 septembre prochain.
La chambre criminelle de Dakar a jugé hier une histoire digne d’un film hollywoodien. La trame de l’histoire avait les relents d’un film d’action dont les acteurs sont Abdoulaye Faye, Saliou Diallo et Khadim Wagne. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, séquestration et tentative d’extorsion de fonds. En fait, il ressort des débats que le 3 février 2018, la brigade de Keur Massar a été interpellée par la tante de Law Coulibaly qui faisait état de la séquestration de son neveu. Selon elle, les ravisseurs réclamaient 900 000 de nos francs pour sa libération. Ainsi, une filature a été mise en place par les limiers.
Le lendemain, Abdoulaye Faye, le cerveau de l’affaire, avait donné rendez-vous, pour l’échange, à Keur Massar, plus précisément à Mtoa. C’est dans ces circonstances que celui-ci a été arrêté ainsi que ses deux complices. D’après la victime Law Coulibaly, ses ravisseurs ont exercé sur lui des sévices corporels pendant 48 heures, et ils l’avaient obligé à les suivre sous la menace d’un couteau. Devant le parloir, Abdoulaye Faye nie avoir séquestré la victime. «J’avais remis 900 000 francs à Abida à Abidjan pour qu’il m’achète des tissus. Pendant deux semaines, il m’a fait courir. Quelque temps après, il m’avait donné rendez-vous à Rufisque. Il est venu en compagnie de Law Coulibaly qu’il a laissé là-bas. Il est resté chez moi pendant 24 heures.
En réalité Abida l’avait laissé chez moi en guise de gage», s’est-il dédouané. Le président lui fait savoir que sa défense est en train de l’inculper davantage. «La victime était au garage malien et tu es venu avec Khadim Wagne, sortant un couteau pour l’obliger à embarquer dans un véhicule pour le conduire dans une maison à 22h, où il a été torturé», a rappelé le juge.
Pour se faire bonne conscience, l’accusé jure sur tous les saints qu’il est venu avec Abida. « Le lendemain, une dame nommée Mariétou a appelé Law et a promis de lui apporter son argent. Mais je ne l’ai jamais kidnappé. C’est lui-même qui faisait le thé chez moi », dit-il avant de demander pardon à ses co-accusés.
A son tour, Khadim Wagne dira qu’il était près de la pharmacie Mtoa avec le ressortissant malien le jour des faits. «Quelqu’un a appelé Faye et il est parti à la station. Mais il est revenu avec les gendarmes qui sont venus nous appréhender. Je suis étranger aux faits. J’étais venu rendre visite à son jeune frère tout simplement», a-t-il renseigné. Même son de cloche pour Saliou Diallo. Il explique qu’il était venu rendre visite à Abdoulaye Faye.
En rentrant vers minuit, poursuit-il, il nous a demandé de l’attendre. «Sur ce, nous sommes restés avec la victime et les gendarmes sont venus nous arrêter», s’est-il défendu. Par contre, il avait confié dans le procès-verbal qu’Abdoulaye Faye avait séquestré le ressortissant malien.
Dans son réquisitoire, le ministère public révèle que c’est la tante de Law Coulibaly qui avait informé de la séquestration de son neveu moyennant la somme de 900 000 francs à la police. «C’est Abdoulaye Faye le cerveau de l’affaire qui a commandité le kidnapping pour se faire de l’argent. Il était convenu avec Saliou Diallo d’aller récupérer l’argent et que Khadim Wagne se chargerait de garder le ressortissant malien. Abdoulaye avait affaire avec Abida Diallo mais vu que ce dernier avait disparu, ils ont séquestré Law Coulibaly.
Le dessein criminel est avéré. Pis, c’est après leur arrestation que le téléphone de la victime a été retrouvé », souligne le substitut du procureur qui a requis 15 ans de travaux forcés. La défense a plaidé l’application bienveillante de la loi. Mais de l’avis de Me Macodou Faye, le dossier a été corsé par les éléments enquêteurs. Le délibéré est fixé au 27 septembre prochain.
LA COMMISSION POLITIQUE BOUCLE SES TRAVAUX SUR 27 POINTS D’ACCORDS, 8 DESACCORDS ET 1 EN ATTENTE
La page de la commission politique du dialogue national se referme.
Réunissant partis politiques issus de la majorité, de l’opposition et des non-alignés, des organisations de la société civile et de l’administration, la commission politique, une des composantes du dialogue national lancé en mai 2019, a achevé ses travaux depuis le 16 juillet dernier.
La page de la commission politique du dialogue national se referme. En effet, regroupant la quasi-totalité des acteurs qui gravitent autour de la politique, cette commission spéciale avait la principale mission de renouer le fil du dialogue entre le pouvoir en place et l’opposition, totalement rompu après l’élection présidentielle de 2019.
Ainsi, les travaux ont été dirigés par une commission cellulaire dont les quatre membres ont été consensuellement désignés par les différentes parties prenantes, notamment les partis politiques issus de la majorité, de l’opposition et des non-alignés ainsi que la Commission électorale nationale autonome (CENA), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), l’administration et des organisations de la société civile. Après deux ans depuis sa mise en orbite, la Commission politique du Dialogue national a achevé ses travaux le vendredi 16 juillet 2021.
Sous ce rapport, renseigne un communiqué signé par le président de la commission cellulaire, Babacar Kanté, et reçu à L’As, sur des questions qui portaient sur l’amélioration de notre système démocratique et électoral, la Commission a discuté de 36 sujets, enregistré 27 points d’accords, 8 points de désaccords et 1 point qui reste encore soumis à l’appréciation du président de la République.
Toutefois, ajoute la même note, certaines questions restent à discuter. “Elles le seront dans un autre cadre qu’il appartient aux autorités et aux parties prenantes de définir. Les points d’accords ayant un impact sur le processus électoral ont été intégrés au code alors que les autres sont destinés à être mis en œuvre ultérieurement et feront l’objet de suivi”, fait noter la commission cellulaire qui ajoute qu’à l’issue de ces travaux, un rapport final complétant le rapport spécial du 26 août 2020 sera adressé au président de la République.
“La Commission cellulaire exprime sa fierté d’avoir contribué au rapprochement des positions des acteurs du dialogue, dans une atmosphère d’écoute mutuelle et de bienveillance réciproque. Elle tient à adresser ses félicitations à toutes les composantes de la Commission politique pour leur ouverture d’esprit et leur engagement dans la quête de consensus propres à renforcer la démocratie sénégalaise”, se félicitent Babacar Kanté et ses collègues de la commission cellulaire, non sans rendre un vibrant hommage au Général Mamadou NIANG qui a présidé les travaux de la commission politique du dialogue national jusqu’à son rappel à Dieu le 28 décembre 2020, et à Abdoul Aziz Badiane, membre de la société civile, décédé le 03 juillet 2021.
MADY TOURE, A LA CONQUETE DU MONDE SPORTIF SAINT-LOUISIEN
J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais
Le Président de Génération Foot par ailleurs candidat à la Présidence de la Fédération Sénégalaise de Football était, samedi, à Saint-Louis dans le cadre de sa tournée nationale. Mady Touré y est allé présenter son programme qui est axé sur 7 points majeurs dits du renouveau. Il s’agit de la nouvelle gouvernance, la nouvelle politique marketing, les infrastructures, la politique de développement, le football féminin, l’accord quadripartite FSF, Collectivités locales, État et FIFA et la politique sociale.
Dans le cadre de sa tournée nationale en vue de sa candidature à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), le Président de Génération Foot, Mady Touré, accompagné d’une forte délégation, était samedi dernier dans la région de Saint-Louis pour rencontrer les acteurs du football en vue de présenter son programme dit du Renouveau.
“Il faut une nouvelle gouvernance (créer le poste de Directeur Général en lieu et place du Secrétaire général de la FSF) ; une nouvelle politique de marketing (création d’un Club privé) ; des infrastructures (réhabilitation des stades déjà existants) ; une politique de développement (formation des entraineurs) ; développement du football féminin ; Accord quadripartite entre la FSF, les Collectivités Locales, l’État et la FIFA ; une politique sociale”, a expliqué Mady Touré tout en exprimant sa volonté de revoir les textes qui régissent le football sénégalais une fois porté à la tête de la Fédération.
“Les textes sont obsolètes. Il y a lieu de les revoir si nous voulons que le football se développe. Nos ambitions sont de gagner la coupe d’Afrique et aussi la coupe du monde. Ma candidature est légitime et l’heure du renouveau est arrivé et il faut y croire”, a-t-il à l’endroit des acteurs du football à Saint-Louis.
Selon toujours Mady Touré, la gestion des stades sera confiée à des entreprises, en partenariat avec l’État et les collectivités locales. Le candidat prône ainsi une nouvelle gouvernance, avec une publication des comptes de la fédération pour plus de transparence, un recrutement d’un Directeur général qui sera chargé de piloter la gestion administrative et financière de la Fédération, après un appel à candidature.
Le Président de Génération Foot y a abordé d’autres volets de son programme à savoir le foot féminin qui sera développé, renforcé et catégorisé avec l’organisation de compétitions ; une politique de développement du football, avec la formation des cadres, la détection de joueurs pour l’académie fédérale qui sera mise en place, l’organisation régulière pour la petite catégorie, une valorisation des trophées nationaux.
Dans la politique sociale, Mady Touré compte créer un fonds de solidarité qui va permettre aux clubs d’augmenter leur subvention traditionnelle, une fondation et une mutuelle de santé pour valoriser les anciens internationaux afin de les assister dans leur prise en charge médicale. Sur le consensus autour du candidat Me Augustin Senghor, le Président de Génération Foot donne rendez-vous le 30 Juillet prochain pour faire part de sa décision.
Par Dr El Hadji TRAORE
COMMENT RESOUDRE L’ABSENTEISME DES VEILLES ET LENDEMAINS DE CERTAINES GRANDES FETES RELIGIEUSES AU SENEGAL ?
Même quand vos demandez à quelqu’un pourquoi s’est-il absenté le lendemain d’une de ces deux fêtes ? Il vous répond avec assurance, qu’il croyait que le lendemain de Tabaski ou de Korité est toujours férié. Evidemment ce n’est pas le cas
Ma petite expérience de gestion de service (donc du personnel) dans le privé et dans l’administration publique, m’a permis de relever que les veilles et les lendemains des deux principales fêtes musulmanes que sont l’Eid el Fitr (Korité) et l’Eid el Kabir ou Eid el Ahda (Tabaski) sont des occasions d’absentéisme et très souvent sans demande de permission.
Même quand vos demandez à quelqu’un pourquoi s’est-il absenté le lendemain d’une de ces deux fêtes ? Il vous répond avec assurance, qu’il croyait que le lendemain de Tabaski ou de Korité est toujours férié. Evidemment ce n’est pas le cas.
L’amalgame savamment ou sciemment entretenu, vient du fait que la LOI 74- 52 du 4 novembre 1974 relative à la fête nationale et aux fêtes légales modifiée par la loi n° 83- 54 du 18 février 1983 et la loi n° 89-41 du 26 décembre 1989 dit : «… Quand la Korité et la Tabaski tombent un dimanche, le lundi suivant est férié ». Ces absences très souvent sans permission, paralysent le pays et ont à coup sûr, une influence négative sur notre économie.
Peut-être que nos compatriotes de la religion chrétienne s’absentent aussi à l’occasion de leur fête. Mais, du fait de leur nombre limité, l’impact n’est pas aussi visible. C’est pourquoi, je pense qu’il nous faut trouver une solution pour régulariser ou légaliser cet état de fait qui peut intéresser plus de 95% de la population. Ma proposition est qu’étant donné que les travailleurs salariés du public comme du secteur privé ont droit chacun à des jours de congés annuels, qu’il soit prélevé cinq (05) jours de congé à chacun.
Par exemple si vous avez 30 de jours de congés annuels, il vous restera 25 jours. Et que ces cinq jours soient répartis comme suit : deux jours pour la Korité, soit un jour avant et un jour après et les trois jours pour la Tabaski, soit un jour avant et deux jours après. Evidemment, cette proposition devrait ainsi faire l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale pour son adoption.
Dans des pays asiatiques comme le Japon entre autres, presque tout le monde va en congé de la dernière semaine de décembre à la première semaine de janvier suivant ; parce que presque tous les travailleurs souhaitent passer les fêtes de Noêl et de fin d’année en famille dans leurs localités. Le pays pendant cette période est au ralenti, le service minimum est assuré notamment dans les secteurs vitaux et de sécurité qui fonctionnent à flux continu.
Nous pouvons aussi faire la même chose pendant cette période. Et d’ailleurs, c’est presque ce que l’on observe actuellement mais, de façon non officielle. Il s’agit juste d’une opinion qui peut faire objet de débat. Mais, à mon humble avis, si cela était acté de façon officielle, ce serait mieux pour le fonctionnement de nos services. L’administration se doit de s’adapter parfois, au rythme de la société.
DR EL HADJI TRAORE,
DMV, DR ESSC, HDR, CHERCHEUR,
ANCIEN DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DEL’ISRA.
LE JOURNALISTE PAPE NDIAYE EST LIBRE
Le chroniqueur judiciaire du groupe Walfadjiri, qui a fini de purger sa peine, a été libéré ce lundi, 26 juillet. Alors que le procureur avait requis un an d’emprisonnement ferme, il avait écopé une peine d’un an dont trois mois ferme
Le journaliste Pape Ndiaye est sorti de prison. Le chroniqueur judiciaire du groupe Walfadjiri, qui a fini de purger sa peine, a été libéré ce lundi, 26 juillet. Alors que le procureur avait requis un an d’emprisonnement ferme, il avait écopé une peine d’un an dont trois mois ferme.
Pape Ndiaye, accusé par une dame, Ndèye Awa Ndir, d’escroquerie portant sur un montant de 500 000 F CFA, a été déféré le 12 mai dernier. Selon la plaignante, le journaliste s’était engagé à faire libérer son patron, emprisonné pour un délit de recel. Par la suite, une autre personne s’était jointe au dossier pour réclamer la somme d’un million F CFA.
À la barre du Tribunal des flagrants délits, le prévenu avait nié les faits.
642 NOUVEAUX CAS ET 14 DÉCÈS ENREGISTRÉS
Les cas communautaires continuent à dominer le bilan épidémiologique avec 528 patients enregistrés. 113 contacts suivis ont été aussi testés positifs. On a également noté un cas importé
Comme lors des deux précédentes vagues, la 3e vague de la pandémie à Covid-19 est également marquée par l’évolution en dents de scie de la courbe de contamination. De 690 nouveaux cas, avant-hier dimanche, la courbe était descendue à 618, hier lundi. Ce mardi, 27 juillet 2021, elle est remontée à 642 nouveaux cas sur 2586 tests effectués, soit un taux de positivité de 24%. Une nouvelle hausse des cas de contamination accompagnée de celle des nouveaux décès avec 14 morts enregistrés.
Les cas communautaires continuent à dominer le bilan épidémiologique avec 528 patients enregistrés. 113 contacts suivis ont été aussi testés positifs. On a également noté un cas importé.
La capitale, Dakar, reste l’épicentre de la maladie avec 367 nouveaux cas. Ses départements, Rufisque, Dakar et Keur Massar sont les localités les plus touchées avec respectivement 143, 114 et 64 nouveaux cas détectés.
Sur le bulletin épidémiologique du jour, on a noté 59 cas graves pris en charge, même si 289 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris
À ce jour, 58 523 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal, 45768 guéris, 1300 décès, 11454 sont en traitement.
Par ailleurs, le ministère de la Santé et de l’Action sociale informe qu’à ce jour, 656290 personnes ont été vaccinées.
Malgré des dizaines de milliards de FCFA injectés dans la riziculture, le Sénégal peine toujours à être autosuffisant dans ce domaine à cause de nombreux goulots d’étranglement, quatre ans après le délai que s’était fixé le président de la république.
Depuis la crise alimentaire de 2008, la question de la souveraineté alimentaire est toujours d’actualité au Sénégal. Arrivé au pouvoir au 2012, le Président Macky Sall lance deux ans plus tard un projet d’autosuffisance en riz pour l’horizon 2017. Pour matérialiser cette ambition du chef de l’Etat, le Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR) a été mis en place. Son objectif est de renforcer la promotion et le développement de la filière riz local à travers la modernisation des moyens et méthodes de productions et de transformation, la professionnalisation des acteurs visant à améliorer la sécurité alimentaire et, en fin de compte, donner un coup de fouet à la lutte contre la pauvreté. Mais à date échue, l’échec est constaté par le chef de l’Etat lui-même qui a dû repousser l’échéance à une date ultérieure.
Entre 2014 et 2019, l’Etat du Sénégal a investi sur ressources propres 75 milliards de francs CFA dans la riziculture sans compter l’apport des partenaires techniques et financiers, indique Waly Diouf, coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR) contacté par Calame Sud. . « Cet investissement a permis d’améliorer le niveau d’accès des producteurs aux intrants, de renforcer et moderniser les équipements de production, de récolte et de transformation, d’améliorer la maitrise de l’eau agricole ainsi que les services conseil », indique-t-il. Chez les producteurs et autres acteurs de terrain, le constat est amer. « Le gouvernement a investi beaucoup d’argent sur ce programme. Malgré cet investissement, l’autosuffisance en riz n’est toujours pas une réalité au Sénégal. Parce que pour avoir du riz, il faut des aménagements, or il n’y a pas d’aménagement ni de piste de production suffisantes», explique Daouda Gaye, président du regroupement des producteurs de riz du département de Dagana.
DES MILLIARDS DE FCFA QUI VONT AILLEURS
Selon lui, la centaine de milliards que l’Etat a mobilisé pour ce programme profite à d’autres personnes qui ne sont pas des producteurs, mais aux politiques et autres « paysans du dimanche » qui n’ont aucune expérience dans ce domaine. « Des hommes politiques détournent les financements et les intrants à des fins personnelles. Par exemple, le kilogramme d’engrais est vendu à l’Etat à 350 FCFA alors qu’il coûte moins à l’étranger. Ces pratiques ont été dénoncées par le député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lo et cela avait soulevé beaucoup de polémique », s’insurge Daouda Guèye. « Il y a une mafia aussi sur les équipements. Une machine qui ne coûte même pas 10 millions FCFA est vendue à 27 ou 30 millions FCFA. Pire, elles ne sont pas de bonne qualité car la plupart d’entre elles tombent en panne assez vite », déplore le producteur de Dagana.
Par ailleurs, il signale que les productions déclarées par le ministère de l’Agriculture pour la campagne agricole 2019- 2020 (1 155 730 tonnes de riz) sont fausses. « Cette année, les pluies ont détruit beaucoup de cultures au niveau de la vallée du Fleuve Sénégal. Du coup les gens n’ont rien récolté. » Néanmoins, Daouda Guèye estime possible que le Sénégal atteigne enfin cette autosuffisance en riz dès l’année prochaine. Mais à condition que tous les producteurs soient sérieusement impliqués dans le programme que l’Etat devrait dérouler.
LES ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES EN QUESTION
Pour sa part, le coordonnateur du PNAR relève que c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui a empêché l’atteinte des objectifs qui étaient fixés initialement. « En 2014, l’image de la riziculture sénégalaise était peu reluisante. Pour la riziculture irriguée en plus de la faiblesse des aménagements, s’ajoutaient des problèmes liés à l’écoulement des eaux d’irrigation et de drainage, au manque de tracteurs de moissonneuses batteuses. Il y avait un réel problème d’écoulement des eaux. En ce qui concerne la riziculture pluviale, elle a été abandonnée à elle-même. Elle produisait très peu. Les rendements étaient très faibles et il n’y avait pratiquement pas d’équipements », a-t-il rappelé. Alertées à plusieurs niveaux, les autorités étatiques ont réagi en injectant des ressources massives pour corriger les failles et donner une nouvelle impulsion au programme, rassure Waly Diouf. « Le diagnostic a été fait avec les acteurs. Ces derniers étaient engagés à apporter leurs contributions. A partir de 2017-2018, quand on a fait l’évaluation avec eux, nous avons constaté que si pratiquement l’Etat a respecté ses engagements, par contre les producteurs n’avaient pas respecté les leurs. Et l’un de ces engagements majeurs était la double culture c’est-à-dire la culture par irrigation. Ils ne l’ont pas respecté », se désole le coordinateur du Pnar. Pour qui ce manquement a coûté à la filière riz une production de 200 mille tonnes en moins.
LA DÉFAILLANCE DE CERTAINS PRODUCTEURS
« Le retard qui a été noté dans l’un des projets phares financé par Eximbank Inde qui devait permettre au Sénégal avant même l’hivernage 2015, d’exploiter 20 mille hectares additionnels en double culture intégrale, devrait nous apporter une production de 300 mille tonnes. 300 mille tonnes à cause du retard d’un projet, plus 200 mille tonnes du fait d’un non-respect des engagements des producteurs revient à 500 mille tonnes. En 2017, on était à 1,100 millions tonnes. C’est cela qui nous permettrait d’aller à 1,600 millions tonnes de riz », se dédouane-t-il. Malgré tout, des avancées non négligeables ont été enregistrées dans la chaîne de valeur riz, en dépit des errements et difficultés rencontrés en cours de chemin. Waly Diouf note, d’abord, que la production nationale a été multipliée par 3,5 entre 2008 et 2020, passant de 408 000 tonnes à 1,45 millions tonnes aujourd’hui. Ensuite, le riz sénégalais est présent sur tout le territoire national et en bonne qualité durant toute l’année. Enfin, les acteurs de la chaine de valeur reconnaissent tous le « très grand changement » intervenu dans leurs conditions de travail.
LA REVISION EXCEPTIONNELLE DES LISTES LANCEE
Ça y est. Le processus électoral est lancé pour les élections départementales et municipales du 23 janvier 2022.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a pris le décret n°2021- 976, portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier 2022. Ainsi donc, du samedi 31 juillet au mardi 14 septembre, les jeunes ayant 18 ans révolus à la date du dimanche 23 janvier 2022, pourront s’inscrire sur les listes électorales.
Ça y est. Le processus électoral est lancé pour les élections départementales et municipales du 23 janvier 2022. Le chef de l’Etat, Macky Sall par décret n°2021-976, a ouvert la révision exceptionnelle des listes électorales en vue desdites joutes électorales. Elle s’étend du samedi 31 juillet au mardi 14 septembre 2021. Cette révision doit permettre aux jeunes citoyens qui auront 18 ans révolus à la date du 23 janvier 2022, de pouvoir s’inscrire. Pour ce faire, ces derniers devraient présenter exclusivement la carte d’identité biométrique Cedeao. Tous les électeurs qui voudraient changer de circonscription électorale ou d’adresse électorale peuvent en profiter pour le faire.
Toutefois, ils devraient justifier leur demande par la production de la preuve du lien de rattachement avec la circonscription ou l’adresse sollicitée. La révision exceptionnelle des listes électorales est aussi le moment de faire le toilettage du fichier électoral, avec notamment la radiation des électeurs décédés, d’électeurs frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales. Les militaires et paramilitaires redevenus civils peuvent aussi en profiter pour changer de statut.
A noter que les demandes d’opération prévues par l’article 3 formulées par les électeurs auprès des commissions administratives prennent fin le mercredi 8 septembre 2021. Entre le jeudi 9 septembre au mardi 14 septembre 2021 sont seulement prévues les décisions de justice.