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21 juin 2025
L’IRESSEF DU PR MBOUP SONNE L’ALERTE
L’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF) alerte l’opinion sur la circulation de faux tests de Covid*
L’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF) alerte l’opinion sur la circulation de faux tests de Covid. Selon les responsables, il s’agit de pratiques organisées par des réseaux mafieux. La direction du laboratoire a tenu un point de presse hier, lundi, pour dénoncer des pratiques frauduleuses.
En cette période estivale, les nombreux voyageurs sont obligés de présenter des résultats de tests négatifs au Covid. Une période propice pour les fraudeurs et les gens malintentionnés qui profitent de l’occasion pour se faire de l’argent illicitement. C’est le cas avec les faux tests qui circulent avec les éléments d’identité visuelle des laboratoires connus. Victime de cette pratique, l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF) a fait une sortie pour dénoncer le phénomène et dégager ses responsabilités.
Selon Papa Alassane Diaw, Directeur Technique de l’IRESSEF, « il y a des personnes malintentionnées qui délivrent de faux tests pourles voyageurs et parfois, ils le font pour de vrais malades moyennant des prix variant entre 25000frs et plus alors que les patients ne vont même pas se présenter pour subir les prélèvements et leur délivrent de faux tests ». Les vérifications faites ont montré que c’est l’œuvre de faussaires et parfois d’agents de santé. Et l’institut a mis en place des stratégies pour démanteler le système. C’est ainsi que le laboratoire a commencé sa traque par l’installation d’un système de sa base donnée au niveau de l’aéroport. Et les résultats n’ont pas tardé : trois personnes ont été interpellées par la gendarmerie de l’aéroport de Diass avant d’être jugées et condamnées par les tribunaux de Mbour. Il s’agit d’un ingénieur en informatique, d’un commerçant établi à Thiès et d’un passager. Le directeur technique rappelle que ce n’est pas seulement son laboratoire qui est touché par le phénomène mais que son institut veut clarifier une situation qui, dans la réalité, est allée très loin.
En effet, certaines personnes vont effectuer leur test là-bas et en cas de positivité, il y a d’autres personnes qui les interpellent pour leur proposer de transformer ce résultat en négatif contre le paiement d’un prix fort allant jusqu’à 100.000 frs, alors que ces personnes avaient déjà reçu leurs résultats positifs. L’institut dégage ainsi sa responsabilité et informe l’opinion qu’elle n’est « ni de près ni de loin mêlé à ces pratiques-là ».
Malgré tout, les responsables pensent qu’il faut aller plus loin, dans le traitement des nombreuses plaintes. Ainsi, ils invitent les autorités à s’impliquer davantage dans la gestion de ce phénomène, qui n’est simplement l’affaire de leur laboratoire mais plutôt un problème national.
C’EST LE RUSH DANS LES STRUCTURES SANITAIRES
Avec la montée de la pandémie au Sénégal et cette troisième vague qui s’avère plus foudroyante que les dernières, la jeunesse est sortie massivement pour la prise de vaccin.
Suite à la montée en puissance des cas de coronavirus au Sénégal, plusieurs établissements sanitaires ont subi un rush des populations hier, lundi 26 juillet pour la prise de leur dose de vaccin qui devrait en principe les protéger contre la Covid19 sous sa forme grave.
Les doses de vaccins Johnson & Johnson sont dans le pays depuis mardi dernier ainsi que celles de Sinopharm. A Dakar, tous les districts ont reçu leur lot et les séances de vaccination ont repris dans certaines localités depuis samedi dernier. Avec la montée de la pandémie au Sénégal et cette troisième vague qui s’avère plus foudroyante que les dernières, la jeunesse est sortie massivement pour la prise de vaccin. Dans plusieurs établissements sanitaires, le rush est noté. Personnes du troisième âge, jeunes se confondent pour la prise de la dose. Au poste de santé des Hlm, la demande est devenue importante contrairement aux deux autres vagues.
Selon une des prestataires. Il fallait attendre deux semaines et plus pour avoir le nombre qui permet d’utiliser le flacon du vaccin AstraZeneca. « Il nous arrivait durant toute une semaine d’avoir que deux demandes de vaccin et à force d’attendre pour compléter le nombre, ces personnes ne revenaient plus et on se retrouvait à un éternel recommencement ou encore on les référait au centre secondaire ou au district pour leur prise de vaccination ».
Et de poursuivre : « pour cette fois, la population est sortie et les gens se font vacciner dans notre établissement sanitaire ». Au niveau du district centre Gaspard Kamara en plus des stratégies avancées avec l’appui des « Badienne Gox » et des acteurs communautaires, les séances de vaccination se déroulent dans l’établissement ainsi que dans tous les centres et postes de santé de la zone. Des déplacements des prestataires sont effectués dans certaines localités pour la prise en charge des personnes âgées qui ne sont pas en état de se faire vacciner. « Dans chaque quartier, on cherche d’abord à recenser les personnes âgées qui n’ont pas encore pris leur dose. Par la même occasion, nous discutons avec la maman de la maison sur l’importance de la prise de vaccination face à la montée des cas. Une fois que c’est gagné avec cette dernière, le message demeure et c’est la maman qui prend le relais», a déclaré Ndèye Fatou Ndiaye Badiene Gox dans le district centre. Et de poursuivre : « une fois que ces informations sont remontées auprès de nos établissements, les acteurs en charge de la vaccination descendent sur le terrain pour des séances de vaccination. Cependant pour cette fois, ce sont les gens qui viennent nous solliciter pour la prise des vaccins et dans tous les établissements de santé de Dakar, les gens se vaccinent ».
Au District Nord, Nabil Choukair, les riverains ont pris d’assaut les lieux très tôt. Les jeunes sont sortis massivement et le choix est porté sur le vaccin Johnson & Johnson. Pour ce jeune étudiant en sociologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Alioune Mbaye, c’est plus simple de prendre un vaccin en une dose qu’en deux. « Beaucoup de Sénégalais sont en attente de leur seconde dose d’AstraZeneca qui est en rupture. Pour ne pas me trouver dans cette situation, j’ai choisi le vaccin en une dose » a déclaré M. Mbaye.
Pour rappel, le ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal a dénombré 640 013 vaccinés à la date du dimanche 25 juillet. Toutefois, il a annoncé les séances dans tous les établissements sanitaires allant du poste de santé en passant par les centres et districts tous les jours sauf les dimanches de 09h à 16h mais aussi dans les hôpitaux
Diouf Sarr réceptionne 332 118 doses de Sinopharm et 136 800 de J&J
Le gouvernement veut accélérer la campagne de vaccination après une pause due à la rupture de doses d’AstraZeneca. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr va réceptionner aujourd’hui un lot de vaccins de 332 118 doses de Sinopharm et d’un lot de 136 800 doses de Jonhson and Jonhson à l’aéroport Blaise Diagne de Diass, dans l’après-midi. Le ministère de la Santé annonce également l’arrivée de doses d’AstraZeneca la semaine prochaine. D’ailleurs, tous ceux qui avaient pris leur première dose d’AstraZeneca attendent avec impatience la réception du lot de ce vaccin pour une seconde dose.
Indice de la sévérité de la Covid-19 au Sénégal
La sévérité de la Covid-19 est en baisse en une semaine au Sénégal malgré la hausse du nombre de décès entre le 19 et le 25 juillet 2021 (61 décès) contre 27 décès entre le 12 et 18 juillet 2021. Selon le rapport, le score du Sénégal est à 0,767 le 25 juillet contre 0,755 le 18 juillet, soit une sévérité modérée. Ce qui place notre pays au 98e rang dans le classement mondial, soit une progression de huit places par rapport au 18 juillet et au 32e rang dans le classement africain sur un total de 38 pays du continent, soit au même rang que le 18 juillet. Selon la même source, le nombre de nouveaux cas détectés par semaine au Sénégal a baissé entre le 12 juillet et 18 juillet 2021 (5 921 cas) contre 5 167 entre le 19 et le 25 juillet 2021. Toutefois, cette baisse des cas positifs cache mal la croissance de la courbe de décès. Au total 61 patients ont perdu la vie entre le 19 et 25 juillet 2021 contre 27 décès entre le 12 et 18 juillet 2021. Par ailleurs, le rapport indique que les scores pour l’Afrique sont compris entre 0,996 (Burkina Faso) et 0,650 (Somalie), avec une moyenne de 0,857 le 25 juillet contre 0,842 le 18 juillet 2021, soit une sévérité toujours faible. Le Botswana, le Libéria et la Guinée Équatoriale enregistrent les plus fortes progressions de scores dans l’indice en une semaine en Afrique.
Lancement du programme «Xëyu ndaw ñi» à Louga
Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable a coprésidé hier, avec son collègue de l’Emploi, le lancement du programme « Xëyu ndaw ñi » à Louga. Le quota du secteur de l’Environnement est de 10 000 emplois qui seront répartis entre l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), la Direction des Eaux et Forêts et la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC). 50 jeunes du département de Louga ont obtenu leur contrat pour travailler dans la protection de l’environnement. Selon le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, la mise à contribution de ces moyens humains devrait permettre de renforcer l’opérationnalisation de l’initiative majeure du PSE Vert. Le recrutement va permettre de combler le déficit de personnel dans le cadre de la lutte contre la coupe abusive de bois, dit-il. En plus, 100 autres jeunes et 413 agents seront recrutés pour une enveloppe de 160 milliards de nos francs.
Les propositions de l’Asred
L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) félicite le directeur de l’administration pénitentiaire pour les mesures prises pour épargner les prisons de la propagation du virus. Le président de l’Asred, Ibrahima Sall, demande au colonel Jean Bertrand Bocandé d’aller plus loin en vaccinant les agents pénitentiaires et les détenus qui le souhaitent. Cependant, il constate un manque d’infrastructures pour accueillir les détenus nouvellement placés sous mandat de dépôt dont le nombre ne cesse de croître au fil des jours du fait des mandats de dépôt systématiques. Ce qui est à l’origine du surpeuplement et des longues détentions qui sont toujours d’actualité, dit-il. Pour une meilleure administration des prisons dans ce contexte de pandémie, l’ASRED propose la construction de nouveaux locaux et une augmentation du budget alloué aux prisons, notamment pour faire face à cette pandémie en milieu carcéral. Dans le même sens, Ibrahima Sall souhaite que les détenus aient la possibilité de faire des appels vidéos pour pouvoir voir leurs familles, particulièrement leurs enfants qui ne cessent de réclamer leurs parents. A l’en croire, ceci va faciliter les liens entre la personne détenue et sa famille, comme les visites familiales sont suspendues. Par ailleurs, l’Asred se désole de la montée en puissance de la criminalité liée à l’échec de la réinsertion sociale qui demeure le principal problème de l’administration pénitentiaire par faute de moyens.
Pape Ndiaye libre aujourd’hui
Notre confrère de Walfadjri a fini de purger sa peine. Le journaliste Pape Ndiaye va recouvrer la liberté aujourd’hui. Selon nos sources, l’acte a été déjà pris hier, mais il n’est pas parvenu à la direction de la prison. Ce qui est sûr, renseigne-ton c’est que le chroniqueur judiciaire va retrouver sa famille aujourd’hui. Pape Ndiaye a été condamné à une peine d’un an dont 3 mois de prison. Le tribunal n’avait pas suivi le parquet qui avait requis une peine d’un an d’emprisonnement ferme. Pape Ndiaye était poursuivi pour escroquerie et tentative de jeter le discrédit sur les institutions. A noter que le talentueux journaliste était poursuivi par Ndèye Awa Ndir et Pape Demba Diop pour escroquerie. Jugé, le prévenu avait été déclaré coupable.
Aminata Mbengue Ndiaye chante Awa Diop…
Elles ne sont pas de la même chapelle politique, mais la socialiste Aminata Mbengue Ndiaye rend un vibrant hommage à la libérale, Awa Diop. Selon la secrétaire générale du parti socialiste, le décès d’Awa Diop ancienne député et ancienne ministre a été bouleversant pour les femmes. Pour la présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct), Awa Diop a été une grande militante libérale, un modèle achevé de loyauté, de fidélité et d’engagement politique aux côtés de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Farouche militante de l’émancipation de la femme, Aminata Mbengue Ndiaye rappelle que la défunte libérale a été aux côtés de ses sœurs, toutes obédiences confondues, regroupées au sein du CAUCUS, pour lutter pour l’avènement de la loi sur la parité, au Sénégal. Elle retient d’Awa Diop une femme imbue des valeurs cardinales de notre société ; des valeurs de générosité, d’ouverture, de sincérité, de solidarité et surtout de «Jom et de Kolëré». Elle présente les condoléances des socialistes au Président Abdoulaye Wade ainsi qu’à toute sa famille biologique.
Le CEMGA Cheikh Wade en visite au Mali
Le Chef d’Etat-major général des armées effectue une visite du 26 au 30 juillet au Mali. En plus de contribuer au renforcement des liens de coopération entre les deux pays, ce séjour en terre malienne va permettre au général de corps d’armée, Cheikh Wade, à la tête d’une importante délégation, de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires du 10ème contingent sénégalais déployé dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali. Déjà, le CEMGA va rendre aujourd’hui visite à son homologue malien avant de rencontrer l’Ambassadeur du Sénégal au Mali, au représentant spécial des SG des Nations unies et au commandant de la Force de la Minusma. Toujours lors de son voyage, Cheikh Wade va se déplacer vers l’intérieur du pays notamment à Mopti et à Gao respectivement le 28 juillet et le 29 juillet.
Don de matériels d’un coût de 35 millions à la ville de Pikine
Professeur de lettres à Grenoble, Moustapha Thiaw n’a pas oublié sa Pikine natale. Il vient de faire un acte symbolique. L’enseignant a offert un important lot de matériels d’une valeur de 30 millions à la municipalité. Il s’agit de matériels scolaires et sanitaires, notamment 2000 ouvrages scolaires, 80 ordinateurs, 180 tables, 210 chaises, des tables bancs, des bureaux pour les enseignants, des lits électriques, des déambulateurs, des chariots, des urinoires. Bref un conteneur entier a été remis au maire de la ville en présence de l’inspecteur d’académie de Pikine Guédiawaye, Gana Sène. De l’avis de l’édile de Pikine, Abdoulaye Timbo, ce don est le fruit d’une coopération entre l’association Culture-savoir et développement que dirige le professeur Moustapha Thiaw et la ville de Pikine. Le matériel sanitaire, dit-il, va contribuer au relèvement du plateau technique surtout dans les districts sanitaires de Dominique, Diamaguène et Sicap Mbao. Quid du matériel scolaire ? Gana Sène renseigne qu’il va faciliter le travail des enseignants et relever la performance des apprenants surtout dans ce contexte de pandémie à Covid-19. Pour sa part, M. Thiaw dira que le choix porté sur la ville de Pikine n’est pas fortuit parce que le maire travaille.
Industrie pharmaceutique
Une bonne nouvelle pour le Sénégal qui veut relancer l’industrie pharmaceutique. La ministre belge de la Coopération au développement et de la Politique des grandes villes, Meryame Kitir promet un soutien de son pays à leurs partenaires sénégalais dans la structuration de leur industrie pharmaceutique. Elle pense que l’Afrique a besoin d’accéder aux produits de santé abordables et de qualité. A l’en croire, les efforts de la Belgique vont au-delà de l’augmentation des capacités de fabrication de vaccins.
Publication des rapports sur les dépenses fiscales
Le coordonnateur national du Forum Civil a interpellé le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, sur l’absence de publication depuis six ans de rapports sur les dépenses fiscales. Les services d’Abdoulaye Daouda Diallo ont aussitôt transmis le rapport d’évaluation sur les dépenses fiscales des années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. Le ministère précise que les rapports ont été publiés depuis plusieurs semaines.
Affaire des ndongodaara de Touba
On en sait un peu plus sur les raisons qui avaient poussé les ndongo-daara de Madyana à escalader des murs et à se jeter des fenêtres pour se libérer de leur établissement. Les explications ont été données à Dakar actu par le maitre des lieux lui-même à travers une radio locale. Autant dire que Mamadou Cissé y était allé pour démentir une partie de la presse qui a parlé de mort d’enfants. Ce que Dakaractu-Touba est aussi en mesure de démentir pour n’avoir constaté que de légères blessures chez quelques bouts de bois de Dieu. Visiblement déconcerté par ce qui s’est passé, le maître coranique dira que cette réaction soudaine est le fait de talibés en colère pour avoir été retenus pendant la Tabaski dans le daara. Cissé explique que ces derniers purgeaient une punition pour n’avoir pas maitrisé leurs leçons et avoir eu des comportements désobligeants, contrairement à plusieurs autres de leurs camarades qui avaient, eux, regagné leurs domiciles familiaux respectifs. Il précisera, en passant, que ces potaches sont bien traités et ont droit à de la bonne nourriture...
ÉVASION DE PLUSIEURS TALIBÉS D’UN DAARA
Ces enfants, victimes de maltraitance présumée, ont commencé à escalader le mur de clôture du « daara » situé à Touba Madiyana
Une évasion générale a été organisée par des talibés internés dans un « daara » à Touba, dans la nuit du samedi au dimanche vers 05h30 mn. Ces enfants, victimes de maltraitance présumée, ont commencé à escalader le mur de clôture du « daara » situé à Touba Madiyana.
Une situation qui devenait incontrôlable jusqu’à ce que le responsable du « daara » ouvre les portes pour les libérer. Des parents inquiets sont depuis,hier, dimanche, à la recherche de leurs enfants.
Serigne Mohamadou Cissé, le responsable du « daara », s’est exprimé sur Benno FM de Touba. À l’en croire, des jours de congés ont été donnés à de jeunes talibés, qui apprennent correctement le Coran, pour la Tabaski. D’autres, plus âgés, se seraient révoltés en exprimant leur ras-le-bol. C’est donc ainsi que leur ai venu l’idée d’escalader les murs et les fenêtres.
Selon Serigne Cissé, les informations distillées sont fausses et visent à ternir l’image du « daara ». Il soutient aussi qu’aucun décès dû à de la maltraitance n’est enregistré dans le « daara » contrairement à ce qui se raconte. « Nous avons engagé des femmes qui cuisinent pour les talibés. Nous utilisons chaque jour six grandes marmites pour eux », a-t-il déclaré. Il poursuit, « Lorsqu’il y a eu la bousculade, j’ai demandé qu’on ouvre toutes les portes pour éviter des blessés. J’avais appelé la police mais elle est venue un peu tard. Un blessé léger a été enregistré et soigné à l’hôpital. Tout le reste n’est que mensonge ».
Toutefois, le sieur Cissé ne s’est pas prononcé sur le centre de redressement qu’il abriterait dans son pensionnat. Il a aussi rejeté l’information selon laquelle 7 pensionnaires auraient perdu la vie. Pourtant, 3 blessés parmi les talibés qui sautaient se trouvent aux urgences de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni.
La police spéciale de Touba s’est rendue sur les lieux pour constat. Une enquête est ouverte.
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LES RAVAGES DU VARIANT DELTA
Point USA sur la 4è vague aux Etats-Unis, les Jeux olympiques de Tokyo sans public et les nouveaux loisir de milliardaires dans l'espace
Covid 19 : 4e vague aux Etats-Unis. Le variant Delta fait des ravages parmi les personnes non-vaccinées. Le nombre d’hospitalisations a triplé en l’espace de quelques semaines. Entretien avec le Dr Frédéric Roche sur cette résistance au vaccin.
Les jeux olympiques de Tokyo viennent de commencer mais contre la volonté d’une majorité de Japonais, sans public et avec un nombre croissant d’athlètes frappés par le Covid-19. Alors n’aurait-il pas été plus sage de les reporter ?
Nouveau loisir de milliardaires : un voyage dans l’espace. Après Richard Bronson, patron de Virgin, c’est le tour de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, de s’offrir le plaisir de flotter pendant quelques minutes dans l’apesanteur. Tout le monde n’est pas admiratif de leurs exploits.
Dolly Parton, la légendaire chanteuse country, prête sa voix à la campagne de vaccination.
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain et avec la légende du monde radiophonique Georges Collinet. La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
MARY TEUW S'EN PREND À MACKY!
Mary Teuw Niane a encore une fois «craché» ses vérités à Macky Sall pour ses tournées économies qui ont aggravé la 3e vague du Covid-19.
Il tient un langage de vérité, même s'il sait que ça peut faire parfois mal du côté de ses amis du pouvoir. Mary Teuw Niane a encore une fois «craché» ses vérités à Macky Sall pour ses tournées économies qui ont aggravé la 3e vague du Covid-19.
On peut tout reprocher à Mary Teuw Niane, sauf d'être constant dans ses prises de position arrimées à des convictions fortes, mais également dans sa liberté de ton et de pensée. Contrairement à la quasi-totalité des personnalités du régime en place contraints, lors des débats contradictoires auxquels ils sont invités, à effleurer ou esquiver certaines questions importantes qui rythment la marche de la Nation par des métaphores, des euphémismes ou tout simplement du silence assourdissant, Mary Teuw Niane n'a jamais corrompu l'honnêteté intellectuelle et la bonne foi qu'on lui connaît.
Invité de l'émission «Jury du dimanche» du groupe Emedia, le Président du Conseil d'Administration de Holding Petrosen n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour décliner, à haute et intelligible voix, son opinion sur les tournées économiques du Président de la République Macky Sall, dans un contexte de progression exponentielle de la 3ème vague du Covid-19 :«Il (Macky Sall, Ndlr) n'aurait pas dû, dans cette période, faire ces tournées-là. Même si, en tant que président de la République, les questions économiques sont importantes. Il est important qu'il aille voir la population, tâter le pouls, voir l'état où les choses en sont, mais je pense que le contexte ne s'y prêtait pas», a-t-il fait savoir.
En intellectuel déterminé à vivre la galère de son temps, Mary Teuw Niane avait déjà sonné l'alerte, le 20 juillet dernier, sur la propagation du Covid-19 par le biais d'une contribution intitulée : «Covid-19, demain risque d'être une catastrophe.» Il mettait les gouvernants devant leurs responsabilités.
«Il revient, comme je l'ai souvent dit dans mes précédentes chroniques, aux autorités d'assumer des décisions qui peuvent être impopulaires, mais qui sont salutaires pour la population et dans la durée. L'exercice du pouvoir est un sacerdoce. Il impose inclusion; participation et autorité. Le chef de famille, le chef du village le chef de quartier, le maire, le Préfet, le Gouverneur, le ministre et le président de la République sont tous logés à la même enseigne», soulignait-il.
M. Niane ne s'était pas limité à situer les niveaux de responsabilité des autorités. Il avait également ajouté que «toute décision doit tenir compte d'une forte paupérisation de la population la moins favorisée, d'un certain décrochage d'une partie des classes moyennes qui souffrent de l'impact économique du Covid-19 et de la baisse du soutien des Sénégalais de la diaspora. En définitive, éviter tout ce qui peut briser des liens de solidarité entre les Sénégalais, aujourd'hui au bout de la rupture. C'est la stabilité sociale de notre pays qui est en jeu.»
618 NOUVEAUX CAS, 5 DÉCÈS ET 51 PATIENTS EN RÉA
La capitale, Dakar, reste l’épicentre de la maladie avec 412 nouveaux cas. Ses départements, Dakar, Rufisque et Pikine sont les localités les plus touchées avec respectivement 263, 107 et 23 cas
Une légère baisse des nouveaux cas de Covid-19 a été notée, ce lundi, 26 juillet 2021. Sur les 2682 prélèvements effectués, 618 sont revenus positifs soit 72 de moins qu’hier. Le nombre de décès a également connu une baisse avec 5 décès, ce lundi, contre 12 hier dimanche.
Les cas communautaires continuent à dominer le bilan épidémiologique. 536 ont été enregistrés, ce lundi. 82 contacts suivis ont été aussi testés positifs là où, il n’y a pas de cas importé.
La capitale, Dakar, reste l’épicentre de la maladie avec 412 nouveaux cas. Ses départements, Dakar, Rufisque et Pikine sont les localités les plus touchées avec respectivement 263, 107 et 23 cas.
Sur le bulletin épidémiologique du jour, on a noté 309 patients qui sont déclarés guéris et 51 cas graves pris en charge.
A ce jour, 57 881 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal, 45 479 guéris, 1286 décès, 11115 sont en traitement.
Par ailleurs, le ministère de la Santé et de l’Action sociale informe, informe qu’à ce jour, 640013 personnes ont été vaccinées.