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13 septembre 2025
LES PORTE-DRAPEAUX DE LA DELEGATION SENEGALAISE
‘’EnQuête’’ vous présente les autres ‘’soldats sénégalais’’ à la présente édition de cette biennale du cinéma du continent dont la cérémonie de clôture est prévue le 23 octobre prochain.
BABACAR SY SEYE (envoyé spécial à Ouagadougou) |
Publication 22/10/2021
Quatre courts métrages fictions et documentaires sénégalais sont en compétition, à la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Après le portrait de la réalisatrice Mame Woury Thioubou, ‘’EnQuête’’ vous présente les autres ‘’soldats sénégalais’’ à la présente édition de cette biennale du cinéma du continent dont la cérémonie de clôture est prévue le 23 octobre prochain.
Abdoulahad Wone : Pour un deuxième sacre
Abdoulahad Wone est un réalisateur et producteur sénégalais né le 22 avril 1976 à Diourbel. Il devient, en 1998, le premier monteur Avid sénégalais formé à l’Ina. En 2009, il entreprend la réalisation de son premier long métrage, ‘’Justice Divine’’. Ce film est l’élément précurseur du projet ‘’Tundu Wundu’’, prix de la Meilleure série au Fespaco 2017. Et pour l’édition 2021 de cet évènement du cinéma africain, sa série ‘’Dérapages’’ est sélectionnée en compétition officielle. Cette série, qui a été primée au festival Vues d’Afrique et au festival Teranga Movies Awards, connait un très grand succès au Sénégal et en Afrique.
Fatou Kandé Senghor : Polyvalente
Fatou Kandé Senghor a fait des études en langues, civilisations et filmologie à l’université Charles de Gaulle de Lille, en France. Artiste, réalisatrice de films documentaires de création, de séries télé et de fiction, elle est aussi formatrice en photo/vidéo pour des jeunes en rupture d’apprentissage avec le système classique. Fatou Kandé Senghor est la fondatrice de Waru Studio, un espace d’art à Dakar où gravitent jeunes artistes, cinéastes et chercheurs afin d’explorer l’intersection entre l’art, les technologies et la politique. Elle a réalisé la série ‘’Walabok’’ qui est en lice au Fespaco 2021. Ce film dresse le portrait d’une certaine frange de la jeunesse sénégalaise à travers le prisme de la culture hip-hop, dont la banlieue représente très souvent le meilleur champ d’expérimentation.
Toumani Sangaré : Un révolutionnaire
Toumani Sangaré est un réalisateur-producteur basé à Bamako, Dakar et Paris. Il est membre fondateur, en 1995, de Kourtrajmé Productions avec Romain Gavras, Kim Chapiron et Ladji Ly. Le collectif prend rapidement de l’ampleur et s’entoure alors de grands noms du rap et du septième art tels qu’Oxmo Puccino, Vincent Cassel ou encore Mathieu Kassovitz qui font régulièrement des apparitions dans les différents projets. Humour, violence et sincérité s’entremêlent dans ses réalisations. Depuis 2017, il réalise des séries et long métrages en Afrique. Il a aussi ouvert, en 2021, l’école Kourtrajmé au Sénégal. Sorti en 2020, son film ‘’Wara’’ est en compétition au Fespaco cette année.
Mamadou Dia : Un autre grand espoir
Le réalisateur sénégalais Mamadou Dia a obtenu son Master en réalisation/Ecriture de la New York University Tisch of the Arts. Son long métrage ‘’Baamum Nafi’’ (Le père de Nafi, en pulaar) est retenu pour concourir à la distinction suprême, l’Etalon de Yennenga, sur une liste de 17 films de seize pays. Parmi les réalisateurs sénégalais, Mamadou Dia est le seul à avoir une œuvre dans la catégorie long-métrage fiction. Son film continue sa tournée dans les festivals, puisqu’il a fait sa première au festival international de Locarno en 2019 où il a remporté le prix de la Meilleure première œuvre et le Léopard d’or de la section Cinéastes du présent. Son précédent film, ‘’Samedi Cinéma’’, a fait sa première aux festivals de Venise et de Toronto en 2016.
Dans ses œuvres, le réalisateur sénégalais explore la fine frontière entre réalité et fiction, en puisant dans des expériences personnelles et professionnelles. Beaucoup espèrent que ‘’Baamum Nafi’’ remporte l’Etalon d’or de Yennenga à cette 27e édition du Fespaco. En tout cas, il retient sans doute l’attention du jury.
Aminata Ndiaye Leclerc : Avocate-historienne
Amina est née à Kaolack, au Sénégal. Après l’obtention d’une Maîtrise en espagnol à l’université de Toulouse, elle est engagée comme cadre commercial à Air Afrique, à Abidjan. Installée ensuite à Paris, elle produit, avec sa société Guelwaar Production, quatre documentaires de création. Aminata Ndiaye Leclerc rencontre un succès d’estime, en coréalisation avec Eric Cloué, ‘’Valdiodio Ndiaye, l’Indépendance du Sénégal’’. Déjà sélectionné au festival de Cannes en 2000 et sélectionné dans de nombreux festivals, ce documentaire est en compétition officielle de la 27e édition du Fespaco. Il met en lumière la lutte de Valdiodio Ndiaye pour l’obtention de l’indépendance du Sénégal.
Moly Kane : L’as de Ciné-Banlieue
Moly Kane a suivi une formation en écriture audiovisuelle à Ciné-Banlieue, au Sénégal, en 2008 et une formation en documentaire à l’Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son (France 2012). Il est l’initiateur du projet ‘’Cinemareek’’ et fondateur du Festival international de court-métrage de Dakar, Dakar Court. Il est membre fondateur du festival Ciné-Banlieue et le créateur de la maison de production Babubu Film. ‘’Les Tissus Blancs’’, son quatrième film court métrage, a été sélectionné au festival de Toronto, au Canada, en 2020, nominé au prix Unifrance 2020, remporte le Best Short film Bronze au festival de El Gouna, en Egypte. Cette année, ‘’Les Tissus Blancs’’ fait partie des quatre courts métrages fiction et documentaire sénégalais qui sont sélectionnés au Fespaco.
Aïssa Maïga : Actrice et réalisatrice
Aïssa Maïga, qui est d’abord connue en tant que comédienne, a joué dans ‘’Les poupées russes’’ de Cédric Klapisch ou ‘’Bamako’’ d’Abderrahmane Sissako (rôle pour lequel elle a été nominée aux Césars dans la catégorie Meilleur espoir féminin). Elle cultive une versatilité de jeu par la diversité de ses rôles. En 2016, elle est à l’affiche dans ‘’Bienvenue de Marley-Gomont’’ de Julien Rambalidi, où elle incarne Anne, une mère de famille africaine. Le film relate l’immigration d’intellectuels africains à travers l’histoire de famille du rappeur Kamini. Elle a également tourné en Afrique du Sud et à Lagos, au Nigeria, ‘’Comatose’’ de Mickey Madoda Dubé. Aïssa Maïga est aussi devenue réalisatrice par la suite. Elle a réalisé ‘’Marcher sur l’eau’’. Ce film fait partie des sélections éphémères ‘’Le cinéma pour le climat’’ du festival de Cannes 2021. ‘’Marcher sur l’eau’’ a été tourné dans le nord du Niger, entre 2018 et 2020 et raconte l’histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir l’accès à l’eau par la construction d’un forage. Ce film est en lice dans la catégorie Documentaire long métrage.
Fama Reyane Sow : Amoureuse du cinéma
D’origine franco-sénégalaise, Fama Reyane Sow est une scénariste, réalisatrice et productrice basée à Dakar, au Sénégal. En 2015, au Fespaco, elle gagne un prix avec son scénario de long métrage ‘’Satché’’ pour lequel elle va travailler en maison d’écriture avec Sud écriture (Dora Bouchoucha, Lina Chabaane) formée par Jacques Fieschi aux techniques d’écriture de scénario. Passionnée de cinéma et de séries TV, la jeune réalisatrice Fama Reyane Sow écrit tout le temps de nouveaux scénarios de longs et courts métrages, et des bibles de séries Tv. Son court métrage ‘’Anonymes’’, produit par Cinékap, est sélectionné au Fespaco 2021. Le film relate l’histoire d’une jeune fille le temps d’une journée, sa famille, ses amis, son travail et ses rêves. On découvre son univers et ses pensées à travers la petite voix qu’elle a dans la tête et ses histoires imaginaires. Elle vit sa routine quotidienne sans savoir comment va se terminer la journée.
Amath Ndiaye : L’innovateur
Amath Ndiaye est le réalisateur de ‘’Ganja’’, un film certes artistique, mais qui sensibilise sur les méfaits et dangers de la consommation des produits illicites. Ce film fait partie des 29 films en compétition dans la catégorie Films d’animation. Il est déjà un classique, car pour la première fois au Sénégal, un film d’animation 3D entièrement en wolof est réalisé par une jeune équipe de Sénégalais. ‘’Ganja’’ séduit et a remporté le prix du Meilleur court métrage au festival Image et vie. Amath Ndiaye débute sa carrière avec l’infographie et l’animation dans les années 2000, et monte une structure de production dénommée Obelus film & Animations Studio. C’est par la suite qu’il fait la rencontre d’Adbel Aziz Boye qui l’incite à se lancer dans la prise de vue réelle. Il réalise son premier film, ‘’Geuti goudi’’ en 2012, une œuvre dont le style est novateur, car le film est muet.
Pierre Maurice Lopy : Jeune pouce
Pierre Maurice Lopy est un jeune étudiant, cadreur, monteur photographe, acteur et cinéaste sénégalais. Il commence sa carrière au cinéma en tant que régisseur. Puis en 2020, il se tourne vers la réalisation avec un court métrage intitulé ‘’Daan Dolé’’ (Résilience) avec l’encadrement du Forum Media-Center de Dakar. Sur les 25 films d’écoles africaines en lice au Fespaco 2021, figurent trois films sénégalais, dont ‘’Dann Dolé’’ ou ‘’Résilience’’ que Lopy a réalisé avec Forum Media-Center.
Abdou Aziz Basse : ‘’Le montage m’a ouvert le chemin’’
Ayant réussi au concours de l’Esavc Marrakech en 2017, Abdou Aziz Basse a continué sur le chemin de sa profession. Il a obtenu sa Licence en montage-scripte cinéma. ‘’Le montage m’a ouvert le chemin jusqu’à Niamey et tout récemment en juin 2021, j’ai occupé le poste de Data-manager sur la 2e partie du tournage d’un film documentaire ‘Les dialogues du fleuve’ d’Alassane Diago, sélectionné au Yennenga post-production du Fespaco 2021’’, relate-t-il. Son projet ‘’Ila Kiko ou Marque Tribale’’ a été sélectionné et tourné à Lagos (Nigeria). Ce court-métrage a remporté le Stylo d’or de la meilleure fiction d’école au First Short, Festival panafricain de film d’école de Yaoundé en avril 2021 au Cameroun. ‘’Ila Kiko’’ est aussi en compétition (Film des écoles) à cette 27e édition du Fespaco.
Astou Bassène : La passionnée
Passionnée d’écriture et de cinéma, Astou Bassène, qui a fait des études en audiovisuel numérique jusqu’à la Licence professionnelle, décide, en 2018, de passer à la pratique. Dans la foulée, la jeune femme acquiert ses propres expériences sur le monde du cinéma et de l’audiovisuel, notamment sur l’écriture du scénario, le cadrage, la réalisation, le montage, la photographie, etc. Astou Bassène de l’Isep de Thiès (école) a réalisé ‘’Polia’’ (13 mn) qui est en compétition à la présente édition du Fespaco.
COVID 19, ABDOULAYE DIOUF SARR APPELLE A LA VACINATION
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a invité les populations à rester vigilantes et à aller se vacciner contre le covid-19.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a invité les populations à rester vigilantes et à aller se vacciner contre le covid-19.
Selon le ministre, ’’on peut avoir l’impression que la maladie a reculé, c’est pourquoi on n’a pas encore cet engouement pour la vaccination". Mais, prévient-il, "cela me semble être une erreur d’appréciation". "Il faut que les Sénégalais qui ne se sont pas encore vaccinés pour se protéger contre le nouveau coronavirus aillent se faire vacciner", suggère-t-il.
"Malgré la baisse des nouvelles contaminations, nous n’allons pas baisser les bras. Nous l’avions dit depuis le début de la pandémie nous sommes dans un combat d’endurance", a averti Abdoulaye Diouf Sarr.
Le ministre s’exprimait en marge de la journée de dépistage des cancers féminins organisée par l’Amicale des femmes de son ministère.
LOCALES DE 2022, L'ONP INVITE AU RESPECT DE L'EGALITE DES SEXES
La présidente de l’Observatoire national de la Parité (ONP), Fatou Kiné Diop, a appelé jeudi la société civile sénégalaise à être "l’élément moteur" dans le dispositif de veille et d’alerte initié par son organisation, pour le respect de l’égalité Homme-
La présidente de l’Observatoire national de la Parité (ONP), Fatou Kiné Diop, a appelé jeudi la société civile sénégalaise à être "l’élément moteur" dans le dispositif de veille et d’alerte initié par son organisation, pour le respect de l’égalité Homme-femme aux prochaines élections territoriales.
‘’Dans notre conception, il revient à la société civile d’être l’élément moteur de ce dispositif de veille et d’alerte’’, a-t-elle indiqué à la fin d’un atelier consacré à la mise en œuvre de dispositif de veille et d’alerte pour le respect de la Loi de la parité, en perspective des élections territoriales du 23 janvier 2022.
Plusieurs représentantes d’organisation de femme, des officiels et élues territoriaux ont pris part à cette rencontre.
Elle a rappelé qu’en perspective de ces élections, l’ONP compte mettre en place un Réseau de veille et d’alerte en s’appuyant sur les organisations de femmes au niveau national et local.
"L’essentiel pour l’observatoire, c’est de pouvoir accomplir sa mission : collecter les données, les analyser pour pouvoir identifier les inégalités entre les hommes et les femmes et alerter en cas de besoin qui de droit’’, a souligné Mme Diop.
"Nous avons beaucoup débattu sur la question du dispositif de veille et d’alerte et je m’en réjouie pleinement’’, a-t-elle ajouté.
Elle a invité les divers acteurs à se retrouver la semaine prochaine au tour d’une réunion restreinte pour voir ensemble comment s’entendre sur quelque chose et avancer sur le sens à donner à ce dispositif de veille et d’alerte.
Fatou Kiné Diop a souligné l’importance de toutes les organisations dans l’Observatoire national pour la parité.
DAKAR VISION DIGITALE VOIT LE JOUR
Le programme est innovant et fera de Dakar la capitale d'une discipline qui réunit plus de 600 millions de gamers africains
Le programme est innovant et fera de Dakar la capitale d'une discipline qui réunit plus de 600 millions de gamers africains. Il est pensé par Teranga eSport qui mettra son expertise à la disposition de la ville de Dakar.
À travers un partenariat B2B signé en marge de l’Exposition universelle Dubaï 2020 avec Teranga eSPORT, ses partenaires, expert dans le domaine de l’eSport, du gaming et qui dispose d’un fort potentiel d’investisseurs, la ville de Dakar s'engage aux côtés de l'État du Sénégal avec son nouveau programme "Dakar Vision Digitale’’. L’information est donnée dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’. ‘’L’eSport représente un catalyseur pour une transformation sportive, sociale, culturelle, éducative, économique et inclusive, créateur de nouveaux espoirs, mais surtout de nouvelles opportunités pour la nouvelle génération connectée. L'eSport est la pratique compétitive professionnelle ou amateur du jeu vidéo multi-écrans en individuel ou par équipe’’, d’après la note.
Aussi, souligne-t-on, ‘’les chiffres qui concernent le marché du jeu vidéo africain ne reflètent pas le vrai potentiel de ce continent pour lequel le nombre de joueurs a été multiplié par 26 ces cinq dernières années (soit plus de 600 millions) dépassant ainsi ceux de l’Amérique du Nord, quand on sait qu'en 2050, plus de la moitié de la population africaine aura moins de 25 ans et passera d'un à 2,4 milliards. Des solutions basées sur l'écosystème du jeu vidéo existent pour tirer pleinement profit de ce capital humain et développer, à coup sûr, la croissance de l’industrie créative’’.
Ainsi, ‘’avec cette infrastructure innovante, exclusivement dédiée à la jeunesse, Dakar positionne, de facto, le Sénégal au premier rang, en Afrique, d'une discipline qui réunit plus de 600 millions de gamers africains sur plus de 2,7 milliards dans le monde entier, polarisant un marché en constante évolution qui a généré 177,8 milliards de dollars en 2020, soit une hausse de 23,1 % par rapport à l’année précédente, dont la part de l’Afrique ne représente que 1,8 %, soit près de 732 milliards de F CFA’’.
La maire de Dakar, Soham Wardini, a compris les enjeux. D’où ce partenariat avec Teranga eSport. Elle a signé le contrat avec ladite entreprise, lors de l’Exposition universelle Dubaï-2020. Elle était accompagnée du maire de Dieuppeul-Derklé Cheikh Guèye, de la directrice des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Fanta Diallo, ainsi que de la cheffe du Service des relations extérieures et de la coopération, Maye Seck Sy.
Par ailleurs, il est indiqué qu’il y a cinq axes majeurs prioritaires qui ont été répertoriés dans le programme Dakar Vision Digitale. Il s’agit du développement de l’industrie et de l’économie créative ; de la formation des jeunes à travers leur passion en leur faisant découvrir les opportunités et métiers d’avenir pouvant déboucher sur le domaine de l’Open Innovation, du Multimédia, de la Big Data, de l’intelligence artificielle, du digital ; la mise en place d’infrastructures, de gaming/eSport de pointe et de qualité, équivalentes aux standards internationaux ; faire de Dakar la capitale africaine de l’eSport, du gaming avec un calendrier national et international de compétitions pouvant accueillir respectivement les clubs nationaux, les autres nations et continents via leurs équipes nationales et continentales ; la promotion à travers ce programme, la destination et la vitrine du Sénégal comme pays innovant, de la Téranga et du tourisme de masse.
‘’Pour se faire, le programme Dakar Vision Digitale offrira l’Arena à tous les amateurs d'eSport et de jeux vidéo une place unique à Dakar où ils pourront se rassembler et partager leur passion. Ainsi, l’Arena fera office, en même temps, de centre d'entrainement des équipes eSport venant des 19 communes de la ville de Dakar et de première structure de formation de pro-gaming. Il servira également de lieu événementiel pour tout l'écosystème du jeu vidéo au Sénégal et en Afrique’’, lit-on dans le communiqué reçu à ‘’EnQuête’’.
‘’L’Arena sera aussi un espace pouvant accueillir un large public, qui disposera d’une régie technique de réalisation audiovisuelle de dernière génération, le tout dans une configuration très modulaire. Bref, une formidable occasion qui sera donnée aux fans d’eSport de Dakar ainsi qu’aux professionnels du gaming du Sénégal en particulier, de l’Afrique en général, de pouvoir profiter d’un espace unique en son genre (le plus connecté, ouvert au public) pour exercer leur passion, autour de tout type d’évènement’’, ajoute-t-on.
L’AMNISTIE PROMISE À KARIM WADE
Dans les dernières confidences faites par le président déchu Alpha Condé, il y a l’affaire Karim Wade et l’amnistie qui lui aurait été promise par le président Sall
On en apprend tous les jours sur les affaires entre le Sénégal et la Guinée. Dans les dernières confidences faites par le président déchu Alpha Condé, il y a l’affaire Karim Wade et l’amnistie qui lui aurait été promise par le président Sall. Nos sources laissent entendre qu’à chaque fois que le très coloré Alpha Condé recevait un ressortissant sénégalais, il ne manquait pas d’évoquer le sujet. Disant tout de go que le président lui avait promis cela. Avec véhémence.
Il faut rappeler que le président Wade s’était rendu, en mi-février 2019, à Conakry où il avait été accueilli comme un chef d’Etat en exercice. Des discussions secrètes avaient été menées entre Alpha Condé et Me Abdoulaye Wade avec quelques hommes de l’ombre venant de Dakar qui avaient planifié la rencontre.
Alpha Condé était-il le garant de l’accord ? L’aurait-on roulé dans la farine au point qu’il pique une colère noire chaque fois qu’il évoquait le sujet ? Mystère et boule de gomme ! En tout cas, si l’on en juge par la bienveillance de Me Abdoulaye Wade lui-même, qui n’a pas hésité à dire qu’il était prêt à lui céder sa villa pour l’accueillir à Dakar. Un clin d’œil que Condé (dont les relations avec Wade étaient exécrables lorsque ce dernier était au pouvoir, mais qui se sont améliorées après 2012) a sans doute apprécié.
AQUACULTURE, L'INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
Le gouvernement vise une forte production aquacole dans le cadre du Plan stratégique de développement de l’Aquaculture, a déclaré jeudi à Dakar, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
Dakar, 21 oct (APS) – Le gouvernement vise une forte production aquacole dans le cadre du Plan stratégique de développement de l’Aquaculture, a déclaré jeudi à Dakar, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
Alioune Ndoye s’exprimait à l’ouverture de l’atelier de validation du Plan stratégique de développement de l’aquaculture.
Ce plan, selon lui, ’’se résume aussi en plan d’actions autour de 14 chantiers stratégiques et 55 projets’’ et ’’cible une production aquacole de 12 600 tonnes et la création de 4658 emplois directs sans compter les emplois indirects pour les jeunes et les femmes dans un horizon de cinq ans’’.
La rencontre a regroupé divers acteurs du secteur, des officiels sénégalais et partenaires techniques et financiers.
Le ministre a invité les partenaires au développement à ’’apporter leur concours pour la mise en œuvre du Plan stratégique de développement de l’Aquaculture pour enfin, faire de ce sous-secteur une véritable industrie qui contribution à la fourniture en produits halieutiques et à la création d’emplois pour les jeunes et les femmes’’.
Il a relevé que malgré son importance, ’’le secteur de la pêche est marqué aujourd’hui par une productivité naturelle des stocks halieutiques presque stagnante voir en baisse continuelle depuis quelques décennies’’.
Selon lui, au Sénégal, cette tendance montre une production des pêches de capture en déphasage avec la demande de la population sénégalaise dont le taux d’accroissement démographique estimée à 2,3% par an.
’’’Face à cette situation, à l’image du monde, l’aquaculture constitue aujourd’hui une alternative viable pour combler le déficit d’approvisionnement en produits halieutiques’’, a-t-il indiqué.
Alioune Ndoye a rappelé que la production aquacole actuelle du Sénégal tourne au tour de 1100 tonnes et environ 2000 emplois.
Le marathon Eiffage 2021 a été lancé, jeudi à Dakar, a l’occasion d’une cérémonie au cours de laquelle le parcours de la troisième édition de cette course a été dévoilé, a appris l’APS.
Dakar, 21 oct (APS) - Le marathon Eiffage 2021 a été lancé, jeudi à Dakar, a l’occasion d’une cérémonie au cours de laquelle le parcours de la troisième édition de cette course a été dévoilé, a appris l’APS.
"Nous procédons aujourd’hui au lancement de la troisième édition du marathon Eiffage de Dakar qui va se dérouler les 20 et 21 novembre prochains", a déclaré Alioune Badiane, Directeur général adjoint de la société Eiffage.
Il a précisé que l’édition 2021 se déroulera les 20 et 21 novembre prochains dans les rues de Dakar.
Michel Teron, responsable du circuit a de son côté expliqué que la course partira de l’esplanade du Musée des civilisations noires, passant par l’Université de Dakar, la Corniche, le Plateau, Mamelles avant d’arriver sur le site de départ qui va abriter le village du marathon.
Au total, 70 nationalités sont attendues à cette course. Le Kenyan Paul Kibil Tergat détenteur du record du marathon et du semi-marathon participera à ce marathon, selon les organisateurs.
Présent à la cérémonie, le ministre des Sports Matar Bâ a pour sa part souligné qu’"un marathon de cette nature" va permettre de "faire aimer l’athlétisme aux jeunes", espérant que l’édition 2021 va battre le record de participation.
Trois distances au programme pour cette édition. Les coureurs auront le choix entre le 10, le 21 et le 42 km.
336000 AUTRES DOSES DE JOHNSON AND JOHNSON POUR LE SENEGAL
L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a annoncé l’arrivée, ce jeudi, de 336.000 doses supplémentaires de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson offertes par le gouvernement américain dans le cadre de l’initiative Covax
Dakar, 21 oct (APS) – L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a annoncé l’arrivée, ce jeudi, de 336.000 doses supplémentaires de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson offertes par le gouvernement américain dans le cadre de l’initiative Covax.
’’L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a le plaisir d’annoncer l’arrivée de 336.000 doses de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson à injection unique que les États-Unis ont offert au Sénégal, par le biais de l’initiative Covax’’, indique un communiqué reçu de la représentation diplomatique.
La même source souligne que les États-Unis ’’fournissent ces doses en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies’’.
Ce don de vaccins, arrivé à l’aéroport international Blaise Diagne ce jeudi, via Covax, ’’est le plus important jamais offert par un seul pays au Sénégal, pour lutter contre la pandémie de Covid-19’’.
Selon le communiqué, ’’ce lot porte à 638.000 le nombre de doses de vaccins Covid-19 fournies au Sénégal, y compris les 302.400 doses du vaccin Johnson & Johnson précédemment offertes’’.
Il souligne par ailleurs que ’’des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et les États-Unis se sont engagés à fournir 1,1 milliard de doses de vaccin Covid-19 au monde’’.
Le texte note qu’à ce jour, ’’plus de 192 millions de doses de vaccin ont été livrées par Washington à plus de 100 pays’’.
Il rappelle la décision des autorités américaines de ’’fournir des vaccins Covid-19 à 92 économies bénéficiant de la garantie du marché de Gavi et aux États membres de l’Union africaine’’.
Il cite le président Biden qui a déclaré que ’’les États-Unis s’engagent à apporter aux efforts de vaccination internationaux la même urgence que celle dont nous avons fait preuve dans notre pays. Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et mener le monde à mettre fin à la pandémie’’.