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14 septembre 2025
LES LIONS COMPOSTENT LE 1ER TICKET POUR LE TOP 10 AFRICAIN
Après le carton plein réalisé samedi lors de la troisième journée (4-1), les Lions ont confirmé au Stade d’Orlando de Johannesburg, en exerçant leur domination sur les “Braves Warriors” de Namibie (3 à 1)
Après son sans-faute de ce samedi, le Sénégal a enchaîné par une 4ème victoire consécutive en surclassant hier, mardi 12 octobre au stade Orlando de Johannesburg, l’équipe de Namibie grâce à un triplé de Famara Diédhiou (1-3). Une victoire qui permet au Sénégal de devenir la première nation africaine qualifiée dans le top 10 des équipes qui vont disputer les barrages ou dernier tour qualificatif pour la Coupe du monde “Qatar 2022”, au mois de mars 2022.
Le Sénégal a empoché hier, mardi 12 octobre le ticket qualificatif pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde “Qatar 2022”. Après le carton plein réalisé samedi lors de la troisième journée (4-1), les Lions ont confirmé au Stade d’Orlando de Johannesburg, en exerçant leur domination sur les “Braves Warriors” de Namibie (3 à 1).
Dans cette seconde confrontation, les Braves Warriors ont pourtant réussi à soutenir la comparaison lors de la première période. Surtout en mettant un bon impact dans l’entrejeu. Les Lions ne tardent pas à trouver la faille à la suite d’une action menée depuis le couloir gauche. Sadio Mané qui se projette devant les buts débloque le jeu en adressant un centre bien ajusté qui trouve Famara Diedhiou. Comme au match aller, l’attaquant des Lions, de la tête, rabat la balle au fond des filets et ouvre le score (1-0; 22e). Les Lions réussiront au fil des minutes à asseoir leur jeu mais s’exposent un peu plus en défense. Sur une perte de balle, les Braves Warriors allaient profiter d’une de leur attaque pour tromper la vigilance des défenseurs. Ce qui permet à Peter Shalulile de réduire la marque en décochant un tir imparable pour le portier de Edouard Mendy (1 - 1; 27e).
Le Sénégal ne s’offre au moins de bonnes occasions de scorer surtout sur cette bonne reprise de Diao Baldé Keita qui sera repoussée par le portier des Warriors (28e). La rencontre s’équilibre et les deux équipes accèdent à la mi-temps sur ce score de parité (1-1). En seconde période, les Lions ne pouvaient pas avoir meilleure reprise puisqu’ils vont reprendre l’avantage au bout de cinq minutes. Et c’est encore Famara Diedhiou qui, sur un centre de Saliou Ciss, va reprendre victorieusement la balle de la tête et redonner l’a vantage au Sénégal (2-0; 51e).
UN TRIPLE ET DES POINTS POUR FAMARA DIEDHIOU
Loin de fléchir, les Namibiens restent sur le même tempo et accrochent les Lions avec un jeu plus agressif. Sadio Mané est en échec sur un tir écrasé. La barre transversale va également sauver les cages de Edouard Mendy après une tête à bout portant des Braves Warriors (60e). Le coach Aliou Cissé en profite pour effectuer ses premiers changements avec l’entrée de l’attaquant Cheikh Bamba Dieng à la place d’un Diao Baldé Keïta assez transparent et approximatif en attaque. Le latéral Fodé Ballo Touré remplace sur le côté gauche Saliou Ciss.
Malgré un jeu très agressif et la nervosité notée dans le jeu adverse, les Lions parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu en reprenant l’ascendant. Sur une action enclenchée à la 87e minute, Famara Diedhiou bien positionné profite d’un raté de Bamba Dieng pour envoyer le ballon au fond des filets et faire le break. L’attaquant des Lions réussit du coup son deuxième triplé en équipe nationale après l’avoir l’avait réalisé face à l’eSwatini en 2019.
A l’arrivée, le Sénégal s’impose. Avec 12 points, il termine leader et se détache du groupe H, à deux journées de la fin de ces éliminatoires. Le Sénégal est la première nation africaine à accéder aux barrages. Ce dernier tour regroupera les dix équipes arrivées premières de leur groupe. Les matchs de barrage se joueront en allerretour au mois de mars prochain.
ALIOU CiSSE SELECTIONNEUR DES LIONS : “Se remettre en question et repartir pour d’autres combats”
La qualification pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde, décrochée avant terme hier, mardi 12 octobre dans le groupe devrait permettra au Sénégal d’aborder les prochaines échéances et notamment la CAN avec sérénité. Le sélectionneur l’a souligné à l’issue de la victoire obtenue par les Lions devant les Braves Warriors de Namibie. (1-3). “La prochaine étape, ce sera les deux prochains matchs contre le Togo et le Congo Brazzaville. Contre le Togo, ce ne sera pas facile car, nous serons attendus. Il y a le dernier match que l’on jouera devant notre public. On aura à cœur de pouvoir continuer à gagner pour faire plaisir à nos supporters. Entre temps, il y aura la Coupe d’Afrique des nations (9 janvier au 6 février 2022). C’est la 4ème victoire consécutive que l’on vient d’avoir et qui nous permet d’avoir beaucoup plus de sérénité, de pouvoir travailler tranquillement lors de cette Coupe d’Afrique. Elle sera très difficile et le Sénégal sera attendu”, a til déclaré. “Il faut féliciter les joueurs pour leur caractère, leur mentalité, leur patriotisme qu’ils ont pour venir chaque fois défendre les couleurs de la nation. Je pense que l’on tient quelque chose”, se félicite-t-il. Aliou Cissé dit être prêt à défier n’importe quel l’adversaire qu’il héritera lors des barrages qui se jouera en aller et retour au mois de mars 2022. «Il y aura aucun match qui sera facile pour le Sénégal. Que ce soit la Namibie ou une autre sélection. Même si on a battu cette sélection namibienne à l’aller comme au retour, ça n’a pas été une confrontation facile. Aujourd’hui, le Sénégal est prêt à jouer contre n’importe quelle équipe. On a à avoir peur de personne», indique-t-il. Le sélectionneur national estime également que cette qualification avant terme va impliquer une «remise en question». “Dans le football, c’est toujours une remise en question. Dans trois semaines, il va falloir encore se remettre en question et repartir pour d’autres combats”, souligne-t-il. Selon le technicien sénégalais, les dernières journées des qualifications seront ainsi mises à profit pour affiner la préparation à la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui démarre au mois de janvier 2022. “A force de jouer des matchs, nous allons retrouver une ossature. On a une équipe qui joue un bon bout de temps ensemble. Les automatismes et des affinités se créent dans le jeu. On a fait aujourd’hui une très bonne chose contre la Namibie comme lors du premier match. Les derniers matchs vont nous aider à préparer la CAN. Il est important de bien les préparer”, ajoute-t-il.
DEUXIEME TRIPLE AVEC LES LIONS : Famara Diédhiou rejoint El Hadji Diouf et Mamadou Niang
Grâce à un nouveau triplé réussi face à la Namibie, Famara Diédhiou a porté son compteur buts en équipe nationale du Sénégal à 8. Ce qui lui permet de devenir le troisième international à marquer deux triplés en sélection après Mamadou Niang (Tanzanie 2007, RD Congo 2010) et El hadji Diouf (Namibie et Algérie en 2001). Il avait signé son premier triplé avec les Lions, en novembre dernier contre l’eSwatini en éliminatoires de la Can. L’attaquant des Lions a été l’auteur d’un des quatre buts inscrit à l’aller face à la Namibie. A noter que Famara Diedhiou est le 12ème international auteur d’un triplé. Les autres sont Ama Diaw, Youssou Ndiaye, Assane Tall, Alpha Touré, Moussa Sy, Jules Bocandé, Victor Diagne, Ass Mamoune Diop, El Hadji Diouf (2 fois), Mamadou Niang (2 fois), Papis Demba Cisse. A noter que Karim Sèye, a lui, marqué 4 buts dans un même match en 1984.
par Abdoulaye Thiam
RENDEZ-VOUS SUR MARS
Quatre matches, quatre victoires ! 12 buts marqués ! 3 encaissés ! Ne faisons pas la fine bouche. Il s’agit là, d’une belle performance des poulains d’Aliou Cissé qu’aucune sélection africaine n’a réalisé dans ses éliminatoires
«Le meilleur scénario, c’est de gagner et se qualifier avant terme». C’était la volonté exprimée par le sélectionneur national, Aliou Cissé, à la veille du match Namibie-Sénégal qui s’est joué hier, mardi 12 octobre, sur la pelouse d’Orlando Stadium de Johannesburg en Afrique du Sud. Les «Lions» l’ont entendu. La bande à Kalidou Koulibaly n’a fait qu’une bouche bouchée des Brave Warriors en s’imposant sur la marque de (3-1) grâce à un hat-trick de Famara Diédhiou.
Elle composte ainsi, son ticket pour les barrages (mars 2022) des éliminatoires pour la coupe du monde de football, prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar. Des barrages devant opposer les 10 équipes ayant terminé chacune première de sa poule. Un carton plein (4 matches, 4 victoires) qui permet surtout à Aliou Cissé de mieux se concentrer sur la coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun et qui reste la priorité absolue du Sénégal. Aussi bien pour l’Etat, la Fédération que le staff technique et les joueurs eux-mêmes.
GARDER LE CAP
Quatre matches, quatre victoires ! 12 buts marqués ! 3 encaissés ! Ne faisons pas la fine bouche. Il s’agit là, d’une belle performance des poulains d’Aliou Cissé qu’aucune sélection africaine n’a réalisé dans ses éliminatoires. L’alibi de «petite» équipe n’a pas sa raison d’être. Et pour cause, l’ogre algérien a été tenu en échec par le Burkina Faso et devrait attendre l’ultime journée avec un choc décisif entre Fennecs et Etalons pour composter son ticket. Ce, même si l’Algérie va aborder cette échéance en position de force, du fait également de sa différence de buts très avantageuse (+17), après sa victoire (0-4) devant le Niger. La Tunisie, deuxième nation africaine au classement Fifa n’a pas pu faire mieux qu’un match nul devant la modeste sélection mauritanienne. Idem pour les Eléphants de la Côte d’Ivoire qui ont été contraints au partage des points par le Mozambique, même si elle a battu le Cameroun. Pendant ce temps, le Mali qui réalise de très grandes choses depuis un certain temps devrait se contenter d’un nul face à l’Ouganda.
Le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang subira deux défaites devant la Libye et l’Angola, même s’il faut relever qu’il a freiné l’Egypte de Mo Salah. Pis, le Nigeria a été battu par… la Centrafrique. Et veuillez noter à… domicile. Toutefois, ce benchmarking des «contre-performances» notées ça et là contre le «grand chelem» jusque là des Lions ne devrait pas les pousser à dormir sur leurs lauriers. Au contraire ! Il faut plutôt garder le cap. Ce serait extrêmement grave que le Sénégal pense déjà à baisser la garde en procédant à des turnovers. Même si Aliou Cissé ne pourrait aucunement être critiqué de tuer l’équité sportive parce qu’il a mis fin au suspense depuis hier, (game over !), il ne devrait pas perdre de vue qu’il a une place à défendre au niveau du classement Fifa sur lequel, le Sénégal trône depuis plus de 3 ans maintenant. C’est d’ailleurs, à partir de ce classement que le tirage au sort des barrages sera effectué. Donc, le déplacement à Lomé, au Togo et la réception du Congo à Thiès, sans occulter les autres sparring-partners à trouver au mois de décembre, devraient être mis à contribution pour rectifier le tir et corriger les lacunes, aussi bien en défense qu’au milieu de terrain où de graves errements ont été notés lors de cette double confrontation.
LE SENEGAL EVITE LA TUNISIE, L’ALGERIE, LE MAROC VOIRE LE NIGERIA
Premier au classement de la Fifa, le Sénégal devrait éviter la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et le Nigeria qui occupent respectivement les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème places. Mieux, un tel classement permet aussi aux équipes susmentionnées, si bien entendu elles gardent leur position jusqu’au tirage des barrages, de recevoir en dernier ressort chez elles. Ce qui constitue également une opportunité non négligeable. Surtout, si d’ici là, le monde réussit à vaincre ce fichu virus afin de permettre le retour dans les gradins du 12ème homme. Les adversaires des Lions pourraient alors être la Côte d’Ivoire ou le Cameroun dont la finale de la poule D pourrait avoir lieu à Yaoundé au mois de novembre prochain. Ce qui rappelle le mortel scénario de 2006 entre Didier Drogba et Samuel Eto’o Fils, notamment ce pénalty manqué dans les arrêts de jeu par Pierre Womé.
A défaut des Lions indomptables ou des Eléphants, on pourrait avoir un derby sous-régional entre le Sénégal et le Mali qui occupe la tête de la poule E. Là aussi, on devrait d’abord attendre le verdict de la «finale» entre Aigles et les Ougandais (2ème avec 8 points à 2 longueurs) lors de la 6ème journée. Le sort pourrait également offrir à l’Afrique un duel entre Sadio Mané et Mo Salah. L’Egypte (10 points) a pris le large en s’imposant ce lundi (0-3) face à la Libye. Mais, les Pharaons vont effectuer un périlleux déplacement en Angola déjà éliminée pour affronter les Palancas Negras. A moins que l’adversaire des Lions ne soit le 1er de la poule G dominée actuellement par le Ghana (9 points +3), mais talonné de prés par l’Afrique du Sud (7 points +3). On devrait là aussi, assister à une finale au Ghana entre Black Star et Bafana Bafana lors de la 6ème et dernière journée. Enfin, le meilleur tirage, sur le papier, pourrait être la Tanzanie, surprenant leader du groupe J (7 points+1), suivie du Bénin (7 points +1), de la Rd Congo (5 points +1) et du Madagascar (3 points -3). Pour ce, les Taifas Stars n’ont plus 36 solutions. Ils doivent obligatoirement rapporter leurs matches face à la Rd Congo à domicile et contre Madagascar en déplacement. Mieux, ils doivent aussi penser à soigner leur goal-différence pour éviter toute surprise de dernière minute des Ecureuils qui n’ont pas dit leur dernier mot. Paradoxalement, chacune des équipes a battu l’autre en déplacement (1-0). Rendez-vous donc au mois de mars qui, comme la planète du même nom, sera très chaud.
HARO SUR LA PROGRAMMATION
Nous ne pouvons pas terminer cette tribune sans relever la problématique des programmations des matches dans ces éliminatoires. Nous avions salué sur ces mêmes colonnes la pression que la CAF et la FIFA avaient exercé et exercent encore sur certains pays afin qu’ils se dotent d’infrastructures aux normes. Ce qui constitue un des talons d’Achille du football africain. Pour rappel, les fenêtres de juin ont été renvoyées à septembre à cause de manque de terrains praticables dans plusieurs pays africains. Ce qui est du reste inacceptable voire une honte. Certaines sélections ont été condamnées à l’errance. D’autres qui ont prôné la facilité en ont pris pour leur grade. C’est le cas de la Guinée-Bissau qui a accepté de recevoir le Maroc au… Maroc. Une rupture d’équité sportive sur laquelle la CAF et la Fifa ont préféré fermer les yeux. Paradoxalement, ni la Guinée encore moins le Soudan qui partagent la même poule avec le Maroc et la Guinée-Bissau, n’ont à notre connaissance soulevé le plus petit doigt pour protester. D’autant plus que ce qui était arrivé à l’équipe gabonaise lors des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018 s’est à nouveau reproduit. Une intoxication alimentaire qui a touché une bonne partie de l’effectif des Djurtus. Aussi bien sur le terrain (5-0) qu’en dehors (diarrhée). Mais au-delà, la Fifa n’est pas sans savoir que voyager en Afrique est un véritable casse-tête.
Surtout en cette période de covid-19. Les Namibiens n’ont pu arriver à Dakar que le 8 octobre après 17 heures pour livrer un match le lendemain à 19 heures. Quant aux Lions, ils n’ont pu atterrir à Johannesburg que lundi vers 4 heures du matin, pour jouer le lendemain mardi, à 13 heures. Ce qui ne peut pas ne pas se ressentir sur les performances des joueurs, qui n’ont eu droit qu’à une séance de décrassage. Pis, la Fédération sénégalaise de football a dû jouer avec le temps pour éviter aux joueurs évoluant en Premier League une mise en quarantaine, une fois de retour en Angleterre. Pour un départ prévu à 8 heures, c’est finalement vers 15h 30, voire 16 heures que le vol spécial des Lions a quitté l’aéroport international Blaise Diagne en direction de Jo’Burg.
LA SENELEC REDEFINIT SES AMBITIONS POUR LES PROCHAINES ANNEESS
La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), dont la stratégie pour les 5 prochaines années s’articule autour de l’accès universel à l’électricité, compte dans le même temps "s’affranchir de la tyrannie des énergies fossiles".
Saly-Portudal (Mbour), 12 oct (APS) - La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), dont la stratégie pour les 5 prochaines années s’articule autour de l’accès universel à l’électricité, compte dans le même temps "s’affranchir de la tyrannie des énergies fossiles" et "surmonter la fracture énergétique qui impacte de manière disproportionnée les populations rurales’’.
’’Dès lors, les sociétés d’électricité africaines que nous sommes comprennent la pleine mesure de leur mission, leur devoir et leur sacerdoce : résoudre le problème d’accès à l’électricité, ni plus ni moins et en cela, elles peuvent compter sur l’engagement et le soutien appuyé de nos autorités gouvernementales respectives’’, a déclaré le directeur général de la Senelec.
Pape Mademba Bitèye s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), où s’est ouverte mardi la première réunion du comité scientifique du mandat 2020-2023 de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), dont il est le président par intérim.
S’agissant de la SENELEC, cet objectif "se traduit par l’inscription en priorité de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025", a-t-il dit, en allusion à la mission assignée aux sociétés africaines d’électricité.
"Toute notre stratégie pour les cinq prochaines années s’articule autour de cet objectif qui est plus que noble mais nécessaire’’, à savoir l’accès universel à l’électricité.
’’Concrètement’’, il s’agit, à l’en croire, de faire de SENELEC une ’’entreprise de service public performante et innovante’’, orientée vers des énergies plus propres.
’’Autrement dit, SENELEC est non seulement dans l’esprit du temps avec l’ambition mondialement partagée de s’affranchir de la tyrannie des énergies fossiles, mais également l’impératif de surmonter la fracture énergétique qui impacte de manière disproportionnée les populations rurales’’, a poursuivi Bitèye.
IGFM- Les voyageurs en provenance ou à destination du Sénégal ne sont plus soumis aux motifs impérieux qu’ils soient vaccinés ou non.
Selon un document officiel publié sur le site du Quai D’Orsay, le Sénégal est maintenant sur la carte actualisée des pays « verts ». Sont considérés comme pays « verts », les pays dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.
Désormais, les voyageurs en provenance ou à destination d’un pays « vert » comme le Sénégal, qu’ils soient vaccinés ou non, ne sont pas soumis aux mesures contraignantes pour entrer ou sortir du territoire Français. Sont considérés comme pays « verts », les pays dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.
S’agissant, des autres pays sur la liste des pays « verts », il y a des pays de l’espace européen ainsi que Andorre, l'Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. A cette liste viennent s’ajouter, l'Australie, l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, Brunei, le Canada, le Chili, le Sénégal, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, Hong-Kong, le Japon, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, le Rwanda, Singapour, Taïwan, l’Union des Comores, l’Uruguay et le Vanuatu.
Néanmoins, il reste un certains nombres de mesures à respecter,
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«IL EST DÉRANGEANT, IL NOUS TITILLE»
Thomas Sankara, le père de la révolution burkinabé, était un homme de caractère qui n’hésitait pas à dire la vérité qui dérange. François Mitterrand en avait eu pour son compte et il avait réagi face à son hôte. Portrait
Le procès du leader de la révolution burkinabé, Thomas Sankara, assassiné en 1987, à peine ouvert cette semaine, a été reporté au 25 octobre prochain 2021. En prélude à ce procès, France 24 a dressé un portrait de cet homme exceptionnel qui donné la fierté à son pays et à tout un continent par sa volonté de changer les choses. Sa pensée politique, sa manière d’être, sa sobriété, et son authenticité ont été passée en revue dans cette vidéo. Regardez !
VACCIN, L’AFRIQUE DU SUD VEUT PRENDRE SON INDÉPENDANCE
L’Afrique du Sud, qui milite pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid, s’est lancée dans la conception d’un premier vaccin africain à ARN messager (ARNm), pour mettre fin à la dépendance du continent vis-à-vis des pays riches.
Le Cap (AFP)- L’Afrique du Sud, qui milite pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid, s’est lancée dans la conception d’un premier vaccin africain à ARN messager (ARNm), pour mettre fin à la dépendance du continent vis-à-vis des pays riches.
La technologie innovante de l’ARNm consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques qui dictent aux cellules du patient ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre la maladie. Le procédé est utilisé par les laboratoires américains Moderna et Pfizer-BioNTech pour leurs vaccins anti-Covid.
Soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’entreprise sud-africaine de biotechnologie Afrigen, basée au Cap, mène un projet pilote qui fera appel à « l’ingénierie inverse » à partir d’un vaccin déjà existant, pour reconstituer une formule proche du vaccin à ARNm de Moderna.
Les premières doses devraient être prêtes pour des essais cliniques d’ici un an, selon
la directrice d’Afrigen, Petro Terreblanche. Des négociations sont en cours pour obtenir un contrat de licence avec le géant pharmaceutique américain pour la production.
La recherche et le développement dans les installations ultramodernes, qui ont coûté environ 7,5 millions d’euros, ont commencé il y a trois mois.
A ce jour, à peine 5% des Africains éligibles sont entièrement vaccinés. Largement à la traîne par rapport au reste du monde, l’Afrique est fortement dépendante des importations et des dons de doses par les pays riches.
– « Un sosie » –
« L’amère leçon que nous avons tirée de cette pandémie est que l’Afrique est presque entièrement dépendante » des vaccins produits en dehors du continent, a déclaré à l’AFP Richard Mihigo, coordinateur chargé des vaccins à l’OMS Afrique.
Le projet Afrigen vise à y mettre fin en développant localement un vaccin innovant, adapté aux conditions notamment climatiques en Afrique.
« Ce que nous recherchons, c’est un vaccin de deuxième génération », explique Martin
Friede, coordinateur chargé des vaccins pour l’OMS à Genève.
« Nous devons commencer par un sosie de Moderna », poursuit-il. Mais l’idée est de mettre au point un vaccin « plus adaptée aux pays à faible revenu ».
Alors que les vaccins à ARNm existants doivent être stockés à basse température, la formule d’Afrigen ne nécessitera idéalement que peu ou pas de réfrigération.
« L’Afrique doit devenir autonome dans la production de vaccins au cours des 20 prochaines années », estime M. Friede. Une fois la formule mise au point, Afrigen prévoit de former d’autres pays africains à la fabrication du vaccin.
Le sud-africain Biovac, situé dans le même complexe qu’Afrigen, sera le premier à produire le nouveau vaccin à l’échelle commerciale.
– Les brevets –
Créée par l’Unitaid – organisation internationale d’achats de médicaments pour les pays pauvres – la Medicines Patent Pool (MPP), qui négocie des licences de traitements avec les titulaires de brevets, mène les pourparlers avec Moderna.
Avec un peu de chance, « nous pourrions obtenir un accord pour qu’ils ne fassent pas valoir leurs brevets », a déclaré le mois dernier Charles Gore, directeur de la MPP.
Les géants de l’industrie pharmaceutique ont jusqu’ici résisté aux pressions pour lever les brevets sur les vaccins anti-Covid. L’Afrique du Sud et l’Inde en tête ont milité pour une levée temporaire permettant aux pays en manque de doses de produire localement des génériques moins chers.
La semaine dernière, Moderna a annoncé son intention de construire une usine d’ARNm ultramoderne en Afrique, qui produira jusqu’à 500 millions de doses de vaccins par an. Pour l’instant, ni date ni lieu n’ont été précisés.
Le projet Afrigen est financé par l’initiative Covax de l’OMS, pour un accès équitable aux vaccins.
L’Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par la pandémie, avec plus de 2,9 millions de cas et 88.300 décès.
Des doses du vaccin du laboratoire américain Johnson & Johnson sont conditionnées par le géant pharmaceutique Aspen à Gqeberha (est). Et un accord similaire a été passé entre les laboratoires américain Pfizer et sud-Africain Biovac au Cap.
Plusieurs autres projets de production de vaccins anti-Covid en Afrique sont à l’étude, en Algérie, au Maroc, en Égypte, au Nigeria, au Rwanda ou encore au Sénégal.
KEEMTAAN GI – IDIOTIES
Apparemment, on ne semble avoir rien retenu des évènements de mars dernier. Rien sur la destruction des biens. Rien sur les plus de dix morts en plus des blessés. Rien! D’ailleurs, l’enquête diligentée est au point mort. On n’en parle plus. On a tout oublié. L’attaque barbare, hier, sur des militants de Ousmane Sonko à Ziguinchor, juste à l’intérieur de leur permanence , nous parait inacceptable à l’état de notre démocratie. Même si celle –ci se trouve chahutée depuis l’avènement du président Macky Sall , rien ne pourrait expliquer cette violence bête, méchante , idiote et gratuite sur des Sénégalais dont le seul tort est de ne pas être des militants du parti au pouvoir. C’est un précédent très dangereux, surtout que cet acte insensé s’est produit en Casamance , terre qui continue de panser ses blessures , malgré le retour progressif à la paix. En quoi la présence du leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko dérangerait-elle ses adversaires ? Poussant la bêtise jusqu’à les trouver à l’intérieur de leur permanence alors qu’ils étaient en réunion. Et à quelques moins de trois mois des Locales, ces pratiques n’augurent rien de bon. La violence est tellement banalisée sur le champ politique avec l’impunité des nervis que ça ne semble déranger personne. En tout cas, pas les forces de l’ordre qui regardent ces énergumènes semer partout la violence sous le regard complice des autorités. Apparemment, le Sénégal n’a pas besoin de ces méthodes indignes d’un pays de démocratie. Où qu’ils puissent se trouver ceux qui ont semé cette violence doivent être recherchés et punis. Les actes de ces nervis sont restés pendant longtemps impunis voire encouragés. Et le Chef doit élever la voix avant que la chienlit ne s’installe. KACCOOR BI
SESSION UNIQUE DE L’ASSEMBLEE CE JEUDI LA LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE EL HADJI MAMADOU SALL ET BOUBACAR BIAYE, UNE QUESTION D’HEURES
Les députés sont convoqués demain en séance plénière avec un ordre du jour intitulé « Session ordinaire unique de l’année 2021-2022 ». Au cours de cette session, ils auront notamment à examiner la loi de finances, c’est-à-dire le budget 2022 déposé à l’Hémicycle par le ministère des Finances et du Budget. Mais le moment le plus attendu ce sera surtout la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye impliqués dans un trafic de faux passeports diplomatiques qui défraie la chronique depuis quelques semaines. Le principal cerveau présumé de ce trafic est El Hadj Diadji Condé arrêté et jeté en prison. Au moins cinq chefs d’inculpation pèsent sur lui : «association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques authentifiées». Le 22 septembre, l’Assemblée nationale avait indiqué dans un communiqué que les deux députés, à l’occasion d’une rencontre avec le président de l’institution, avaient «accepté, sans hésiter, de répondre à toute convocation des services chargés de la phase de l’enquête préalable, sans attendre la levée de leur immunité parlementaire, lorsque cette mesure sera demandée» par le ministre de la Justice. La machine judiciaire est bloquée l’immunité parlementaire dont bénéficient les deux députés incriminés. Finalement, en début de ce mois d’octobre, le Parquet via le ministre de la Justice a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Les choses devraient alors aller très vite pour permettre que ces parlementaires puissent être entendus par la justice dans cette affaire qui a fini de ternir l’image du Sénégal dans le monde.
BEBE MORT A LA CLINIQUE DE LA MADELEINE LE DIRECTEUR LIBRE, LE PÉDIATRE, L’INFIRMIÈRE ET LA NURSE EN PRISON
Le Directeur de la Clinique de la Madeleine, Mahmoud Aïdibé, le pédiatre Hussein Joubaïly, l’infirmière et la nurse ont passé avant-hier leur première nuit en prison. Ils ont été inculpés par le juge du 8e cabinet à qui le dossier a été confié par le Procureur de la République. Leur responsabilité est engagée suite à la mort du bébé Roya Saleh, samedi dernier, dans des circonstances troubles. Si le Directeur a pu s’en tirer avec un contrôle judiciaire, les autres ont été placés sous mandat de dépôt, selon nos informations. Ils avaient été placés en garde à vue ce lundi vers 17 heures sur ordre du procureur de la République avant d’être déférés au parquet ce mardi. Le commissariat du Plateau avait été saisie d’une plainte déposée par le couple Saleh, parents de la petite Roya. Le Directeur de la Clinique, le pédiatre, l’infirmière et la nurse, impliqués dans cette affaire, avaient été convoqués, dans la journée, dans les locaux du commissariat du Plateau. Ils avaient été entendus distinctement sur ce drame avant d’être confrontés. D’après le papa du bébé de sexe féminin, ni le responsable moral de la clinique, ni le pédiatre en charge du suivi du nourrisson, encore moins l’infirmière de garde au moment de la tragédie n’ont été en mesure de lui expliquer les circonstances du décès. Ce qui révolte davantage le couple. Roya Saleh, née le 7 octobre 2021 à 10H14mn avec un poids de 3,400 kilogrammes et mesurant 52 centimètres, a rendu l’âme au troisième jour suivant sa naissance, le 9 octobre 2021, dans des circonstances qui restent encore à être indéterminées. La petite qui présentait un début de jaunisse (une coloration jaune de la peau et des muqueuses) confirmée par des analyses, avait été placée sous photothérapie (lumière Uv). Le rapport d’autopsie avait conclu à une mort suite à des brûlures étendues sur le corps avec asphyxie secondaire.
MORT DE CHEIKH NIASSE «JUSTICE SERA FAITE» DIT LE MINISTRE DE LA JUSTICE
La mort de Cheikh Niass, alors qu’il était en détention, a ému plus d’un au Sénégal. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, s’est exprimé sur l’affaire ce mardi, en marge d’un atelier. Il a promis à la famille, qui réclame toute la lumière sur la mort de cet immigré, que la procédure sera menée conformément à la loi. « D’abord je présente mes condoléances et celles du chef de l’Etat. Le Sénégal est un pays de Droit. La famille du défunt a un avocat. La procédure sera faite comme il se doit et ils verront. Mais puisque la procédure a été entamée, je suis ministre de la Justice, je ne peux pas m’épancher dessus. Mais que son épouse soit rassurée, sur ce dossier, tout ce qui devra être fait sera fait », a-t-il indiqué. Pour rappel, le codétenu de Cheikh Niasse avait déclaré, face à la presse, que le défunt demandait à avoir ses médicaments puisqu’il ne se sentait pas bien. Mais, qu’il ne pouvait pas en disposer. L’autopsie a révélé une mort liée à la Covid-19 et à une hyperglycémie (une augmentation anormale du taux de glucose dans le sang).
INVITATION DE ME WADE A CONDE LA JUNTE ESQUIVE LA MAIN TENDUE
Il y a quelques semaines, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, se disait prêt à accueillir à Dakar l’ex-chef d’Etat guinéen, Alpha Condé, et lui céder ensuite sa villa sise sur la corniche. « Le Témoin » quotidien est en mesure de vous révéler que le président du Comité national du rassemblement et du développement (Cnrd), le colonel Mamady Doumbouya, a bel et bien lu le message d’invitation de Me Wade dans la presse nationale et internationale. Selon un officier-général très proche du Cnrd, le président Mamady Doumbouya, chef de l’Etat, chef suprême des armées, gardien de la Charte, garant des libertés, supporter n°1 du Syli et libérateur du peuple guinéen a complètement ignoré cette invitation avec élégance et diplomatie « D’ailleurs le jour où le colonel Doumbouya a lu l’information sur son Iphone, il a affiché un léger sourire comme pour esquiver un tel faux débat avec ses collaborateurs que nous sommes. Aussitôt, on est passés à l’essentiel… » a-t-il confié. Ce qui veut dire que, sur la belle invitation de Me Wade, la junte dirigée par le colonel Doumbouya n’a même pas jugé utile de se prononcer. En tout cas, pas pour le moment ! Laisser Alpha Condé à Conakry ou l’exiler vers dans le pays de son choix. Tel est le dilemme auquel est confrontée la junte au pouvoir en Guinée. La majorité des officiers et officiers-généraux du Cnrd préfèrent garder Alpha Condé en résidence surveillée, histoire de l’avoir à l’œil ! Et au besoin le traduire en justice pour qu’il réponde de ses nombreux crimes. Le vieux Alpha Condé, lui-même, s’entête à rester en Guinée. Selon les mêmes sources contactées par « Le Témoin », sa maison familiale sise à Conakry est entrain d’être réhabilitée. Est-ce pour l’y installer en résidence surveillée ? Mystère et boule de gomme…
PRODUCTION DE CIGARETTES MTOA DAKAR FERME SES PORTES
La célèbre usine de fabrication de cigarettes MTOA de Dakar a fermé ses portes, selon Libération. Elle jette dans la rue de nombreux travailleurs qui avaient réussi à bâtir la renommée de l’usine. L’entreprise qui fabrique les cigarettes « Excellence » et « Davidoff » est victime de taxes, surtout les droits d’accise, un impôt indirect perçu sur les consommateurs. L’essentiel du matériel est transféré à Abidjan. Avec un chiffre d’affaires de 20 milliards FCFA en 1996, la MTOA alors détenue à 97 % par Bolloré Technologies, la Seita et la Coralma International, et à 3 % par des Sénégalais, connaissait son ère de gloire. C’est à partir du 30 septembre 2006, avec l’annonce du géant du tabac Philip Morris mettant un terme au partenariat qui le liait à la MTOA, provoquant une perte de 50 % de son chiffre d’affaires, que la descente aux enfers de la société a commencé. Le coup de grâce est arrivé en septembre 2016 avec la nouvelle loi anti-tabac contre laquelle les employés de la MTOA ont manifesté. Celle-ci risquait, d’après eux, de provoquer la fermeture de l’entreprise. Productrice des deux seules marques de cigarettes fabriquées localement et intégralement commercialisées au Sénégal, les marques Excellence et Houston, la société était implantée à Dakar, dans la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air.