SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 août 2025
ANGELE DIABANG DANS LES PAS DE MARIAMA BA
Dans la section «Perspective» du Fespaco, le premier long métrage fiction de Angèle Diabang est en compétition officielle. C’est ce mercredi à Pissy que la première projection du film a eu lieu.
Mame Woury Thioubou (Envoyée spéciale à Ouagadougou) |
Publication 28/02/2025
Dans la section «Perspective» du Fespaco, le premier long métrage fiction de Angèle Diabang est en compétition officielle. C’est ce mercredi à Pissy que la première projection du film a eu lieu.
Des générations d’écoliers ont lu l’ouvrage. Daraay kocc l’a figé au théâtre. Désormais, les spectateurs des salles obscures aussi le verront à l’écran. La longue lettre de Ramatoulaye à Aïssatou a été portée à l’écran par Angèle Diabang. En compétition dans la section «Perspective» de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le film a été présenté ce mercredi à Pissy. Dans la salle, des larmes et de l’émotion. Surtout pour la réalisatrice et son actrice principale, Amélie Mbaye. Il faut dire que Angèle Diabang porte ce film depuis douze longues années.
Au moment de recevoir une standing ovation, c’est une réalisatrice en larmes qui se présentera devant son public. «J’ai envie de dire que je suis soulagée. Les autres jours, j’étais stressée, mais ce matin, je me suis réveillée en forme. Je me suis dit, quoi qu’il se passe, je l’ai fini, j’ai tenu. Et c’est ce qui est le plus important», confie Angèle Diabang. Une si longue lettre raconte l’amitié fusionnelle entre Ramatoulaye et Aïssatou. Mariée à Modou depuis 25 ans, Ramatoulaye tombe des nues quand elle découvre que son mari a épousé la meilleure amie de sa fille. Mais en choisissant de rester, elle prend une décision que son amie Aïssatou, elle, a refusé de prendre. Elle a choisi de mettre fin à son mariage quand son mari, meilleur ami de Modou, a décidé de prendre pour épouse l’homonyme de sa mère. «C’est un livre qui a été écrit en 1979 mais que je trouve encore très actuel. Tout ce qui se passe dans le livre, on a l’impression que ça se passe aujourd’hui», réagit la réalisatrice. Et les réactions de la salle le montrent à souhait. Entre rires, tristesse et jubilation, le film est servi par le jeu d’un casting de haute facture.
Amélie Mbaye, impériale, campe une Ramatoulaye résiliente et conquérante. «Ils pensaient pouvoir contrôler mon destin. Plus jamais !», dit-elle à sa fille Daba. Tout au long du film, elle distille des références à des figures féminines majeures comme Aline Sitoé Diatta, Safi Faye et Annette Mbaye d’Erneville, enseignées aux jeunes élèves. Mais surtout, le film présente ce modèle de sororité entre deux femmes qui se soutiennent. «Je voudrais rendre hommage à ma défunte collègue Reine Marie Faye qui a lu ce texte il y a 35 ans et que j’ai présenté à la Rts. J’espérais que le jour où il serait sur grand écran, je serais Ramatoulaye», confie la comédienne Amélie Mbaye.
Force et résilience des femmes
«Ce que je voudrais qu’on retienne, c’est la force des femmes. Quand les femmes sont ensemble, cette sororité permet de relever tous les défis du monde», souligne Angèle Diabang. Servie par une direction d’image de haute facture, la réalisatrice arrive à installer le spectateur dans l’intimité des personnages. Les émotions bien captées font de ce film une plongée en apnée dans la société sénégalaise, dans ses hypocrisies, dans ses règles et normes de vie. «Il y a des thématiques très fortes : la polygamie bien sûr, mais aussi l’amitié entre Ramatoulaye et Aïssatou. Je ne pense pas que ce film soit un procès contre la polygamie. Il y a aussi l’éducation des femmes, parce que la petite fille tombe enceinte et on lui permet de continuer ses études. Une si longue lettre dépeint les règles socioculturelles de la société sénégalaise. Il montre que la polygamie à des conséquences sur tout le monde», assure la réalisatrice.
Dans le premier rôle masculin, Serge Abessolo offre également un jeu plein de justesse. «La première chose que j’ai faite, c’est de racheter le livre pour bien comprendre l’histoire. Ensuite, j’ai étudié la psychologie des personnages. Et ça m’a permis de bien travailler ce rôle», témoigne l’acteur gabonais, également directeur de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis).
Après 12 ans de travail, le soulagement est visible pour la réalisatrice qui a porté ce projet à bout de bras. «Je suis déjà contente de finir ce film qui était une très longue marche de 12 ans. A chaque fois que c’était difficile, il fallait trouver le moyen d’avancer. J’ai pu finaliser grâce à un soutien de l’Etat du Sénégal et des partenaires», souligne la réalisatrice. Journaliste espagnole installée au Sénégal depuis des années, Laura Féal a «beaucoup aimé le film». «C’est un ouvrage qui a marqué beaucoup de générations au Sénégal et dont la lecture est obligatoire à l’école. C’est un acquis important sur la réflexion sur la situation de la femme au Sénégal. Et le fait de mettre à l’écran cette pièce de la littérature africaine et féminine, c’est le moyen d’arriver à toucher un public beaucoup plus large, d’autant que le sujet est toujours d’actualité», assure-t-elle à la sortie de la projection. Au bout, l’espoir de la réalisatrice est aussi de ramener les gens vers la lecture. «Aujourd’hui, on ne lit plus beaucoup, mais si un spectateur sort de la salle et se dit «je vais relire le livre», alors j’aurai gagné», souligne Angèle Diabang.
Par Kadialy GASSAMA
LE DEFICIT BUDGETAIRE ET L’ENDETTEMENT ONT DES EFFETS MULTIPLICATEURS SUR LA CROISSANCE
La préoccupation principale de tout pouvoir public, c’est de mettre en place les conditions optimales pour un bon environnement des affaires afin de développer la propension à mobiliser des capitaux étrangers pour investir dans son pays.
La question fondamentale posée à travers l’audit des comptes de l’Etat et le rapport de la Cour des comptes pour la certification, relève du niveau du déficit budgétaire autour de 12% en 2023 contre 4, 9% annoncé, et de l’encours de la dette publique au 31 décembre 2023 autour de 99% du Pib contre 74, 41% annoncé. Ce sont là les résultats, au bout du compte, de l’évaluation de la gestion de l’Etat faite par la Cour des comptes sur la période 2019-2024.
Nous pouvons cependant noter des différences entre les anciennes publications de la Cour des comptes relatives aux exercices antérieures à 2023 et la nouvelle évaluation portant sur la période cumulée 2019-2024. Ces différences entre les chiffres mêmes de la Cour des comptes portant sur les mêmes matières et entre les deux gestions, peuvent provenir de la non-prise en compte dans les évaluations, de certaines dettes relevant du secteur parapublic à un temps T (dette du secteur parapublic=1500 milliards de F Cfa au 31 décembre 2023), ou de financements innovants de projets avec des lettres de confort de l’Etat, ou même du choix optionnel de dates de prise d’effets dans la comptabilisation des actifs et passifs, compte tenu de la variation des taux de change et des taux d’intérêt dans les marchés. Il peut arriver, en effet, que la valorisation des transactions et de stocks d’actifs et de passifs puisse être fondée sur des principes autres que la valeur du marché, par exemple la valeur nominale ou le coût historique, ou l’inverse, laquelle valorisation peut conduire à des chiffres différents suivant les différentes hypothèses optionnelles de départ.
Dès lors, certaines différences de comptabilisation peuvent provenir de facteurs explicatifs ayant trait à des approches différentes, en dehors d’une volonté de maquillage des chiffres ou de falsification des chiffres. On peut présenter un déficit budgétaire réduit en fin d’exercice en faisant des reports à l’année suivante ou en déplaçant certaines créances sur des organismes publics divers, comme on peut présenter un budget en fort déficit en faisant l’inverse, tout dépend de la posture. C’est dire que le niveau du déficit budgétaire et celui de l’endettement peuvent résulter du choix optionnel de certaines hypothèses de départ ou de l’existence de plusieurs paramètres aléatoires pour aggraver ou minimiser les taux suivant des approches différentes, et cela renvoie fondamentalement à des questions de doctrine économique et de politique économique.
L’approche de l’ancien régime de la politique budgétaire et de l’endettement était une approche du creusement du déficit pour financer l’investissement et, de ce fait, stimuler l’activité économique dans son ensemble selon les principes de la théorie keynésienne ; l’essentiel, c’est de ne pas entrer dans le surendettement, or, le surendettement est loin d’être atteint au Sénégal. Les néo-souverainistes, quant à eux, veulent procéder à l’équilibre budgétaire, à l’inexistence d’un déficit budgétaire ou, tout au moins, à un déficit budgétaire réduit, laquelle approche, au vu des capitaux internes limités dans nos pays, va ralentir les investissements et donc la croissance économique, et favoriser le chômage et l’inflation, des phénomènes que nous constatons de nos jours, alors que le Sénégal était dans une phase d’une bonne d’accumulation interne du capital qui a connu un net ralentissement.
Le but était de rechercher des moyens pour stimuler une forte croissance économique afin de remonter la pente, après l’impact de la crise sanitaire (Covid en 2020), de la crise climatique (inondations 2021, 2022) et de la crise sécuritaire (djihadisme à nos portes) sur l’économie. S’endetter pour investir à la suite de chocs exogènes, c’est développer un plan de relance pour fouetter l’activité économique et la croissance afin de remonter la pente. Nous pouvons dire que durant toute la période 2019-2022, le Sénégal était frappé par des chocs exogènes au point qu’il avait fallu développer des politiques volontaristes pour capter des capitaux extérieurs en vue de booster la croissance.
Les Usa sont à 125%, la France a 111%, le Japon à 225% d’endettement, par rapport à leur Pib, alors que le Sénégal est autour de 80%, si l’on prend l’option de ne pas intégrer la dette du secteur parapublic dans la dette globale de l’Etat. C’est pourquoi les critères du pacte de stabilité et de convergence de l’Union économique et monétaire (Uemoa) doivent être réajustés à des taux plus élevés en ce qui concerne l’endettement, avec les évoluions et transformations économiques de nos Etats.
Le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz affirmait que «la croissance économique durable repose sur l’investissement». C’est aussi ce que Thomas Piketty confirmait : «La dette publique n’est pas un problème en soi, c’est l’absence de croissance qui l’est.» C’est dire que les néo-souverainistes sont dans l’approche d’une économie néo-mercantiliste, aux antipodes d’une économie ouverte basée sur la multipolarité pour favoriser des investissements structurants. Or, l’économie sénégalaise, dans sa structuration actuelle, est une économie ouverte, d’abord sur la sous-région et la région en termes d’échelle pour la compétitivité, ensuite sur le monde.
Dès lors, l’approche néo-souverainiste du nouveau régime est en inadéquation avec la structure actuelle de l’économie sénégalaise et va nous mener, s’il n’y a pas de changement de cap, au désinvestissement et recul de la croissance économique. Si seulement nous prenons la contribution autour de presque la moitié du budget national de la diaspora sénégalaise dans le Pnb, dans un pays où l’épargne nationale des agents économiques reste faible, nous comprendrons qu’on est dans une situation d’une économie ouverte. Si également nous prenons le potentiel du secteur touristique jadis florissant, qui apportait beaucoup de devises et d’emplois, nous aboutirons aux mêmes conclusions d’une économie ouverte.
Au-delà de l’exploitation du pétrole et du gaz qui est une avancée majeure pour l’économie sénégalaise, des marges extraordinaires de croissance économique existent dans notre pays, surtout dans le secteur industriel du métal, des phosphates ou d’autres ressources minières importantes. Il suffit de pouvoir capter des capitaux pour investir en restaurant la confiance des partenaires internationaux. Rien que le secteur touristique apporte à la France plus de 100 milliards d’euros, là où les Etats-Unis et la Chine sont les économies mondiales attirant le plus d’investissements directs étrangers.
La préoccupation principale de tout pouvoir public, c’est de mettre en place les conditions optimales pour un bon environnement des affaires afin de développer la propension à mobiliser des capitaux étrangers pour investir dans son pays.
Kadialy GASSAMA
Economiste Rue Faidherbe X Pierre Verger Rufisque
UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE POUR LES CINQ PROCHAINES ANNEES
Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires a validé hier, la nouvelle Lettre de politique sectorielle de développement de son département.
Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires a validé hier, la nouvelle Lettre de politique sectorielle de développement de son département. Une feuille de route pour les cinq prochaines années destinée à faire du secteur un véritable moteur de développement pour le Sénégal.
La ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a décliné la feuille de route de son département pour les cinq prochaines années en vue de faire du secteur un véritable moteur de développement pour notre pays. Ceci à travers un atelier de validation de la Lettre de politique sectorielle de développement des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires organisé hier, à l’auditorium de la sphère Ousmane Tanor Dieng. «Un document fondamental pour l’avenir de notre secteur, aligné avec les nouvelles orientations des politiques publiques, à savoir l’Agenda national de transformation, Sénégal 2050, et plus précisément sa déclinaison quinquennale, la Stratégie nationale de développement 2025-2029», a relevé la ministre lors de son allocution.
«En alignant cette politique sectorielle avec Sénégal 2050, nous ambitionnons de faire de la pêche et des infrastructures maritimes des leviers puissants pour une croissance inclusive et durable, notamment dans les territoires», a dit Mme Diouf, mettant en exergue les atouts exceptionnels du pays dans le domaine. Lesquels atouts, dira-t-elle, devant être exploités de manière durable et responsable afin de renforcer la compétitivité de notre économie, tout en garantissant une gestion rationnelle et respectueuse de nos ressources naturelles.
«La pêche et l’aquaculture constituent des piliers majeurs de notre économie et un secteur-clé pour l’emploi et la sécurité alimentaire de millions de Sénégalais. Nos infrastructures portuaires sont également des moteurs essentiels de croissance, facilitant le commerce international, renforçant notre compétitivité logistique», a encore souligné la Mpimp, pour qui l’élaboration de la Lps s’inscrit dans une dynamique de renforcement de ces secteurs. «La validation de cette Lettre de politique sectorielle n’est pas une fin en soi, mais un jalon majeur dans la mise en œuvre d’un cadre stratégique de développement. Elle définit les grandes orientations, les priorités d’action, ainsi que les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes pour les années à venir», a ainsi noté la ministre des Pêches de cette nouvelle feuille de route devant servir de socle pour aligner la vision du développement maritime et portuaire avec celle de Sénégal 2050.
Elle a salué le processus inclusif ayant permis de déboucher à la validation de la Lps. Elle a en effet été validée après une réunion de cadrage avec l’équipe du ministère de l’Economie, du plan et de la coopération ayant permis de définir les grandes lignes, puis un atelier diagnostic pour camper les défis et enjeux, et enfin une réunion de partage avec les parties prenantes du secteur, étape précédée, par ailleurs, d’un atelier de formulation de la Lps
Par Amadou DIA
GOUVERNANCE ET ARROGANCE : L’ART DES INCOMPETENTS AU SENEGAL
Tant que l’arrogance primera sur la responsabilité, le développement restera un mirage et la confiance entre gouvernants et citoyens continuera de s’effriter
Au Sénégal, la gouvernance est trop souvent marquée par une arrogance qui cache une incompétence notoire. Ceux qui occupent les sphères du pouvoir, censés être des serviteurs du Peuple, adoptent un ton condescendant et autoritaire, confondant leadership et mépris, gestion et improvisation, compétence et clientélisme.
Loin d’être une démonstration de force ou de maîtrise des affaires publiques, cette posture arrogante est en réalité le refuge des dirigeants en manque de vision et de rigueur. Elle se traduit par un déni constant des réalités vécues par les citoyens, une communication arrogante et un refus systématique de la critique. Dans ce contexte, toute remise en question des décisions publiques est perçue comme une attaque personnelle, et les voix discordantes sont réduites au silence par la répression ou le mépris.
Ce phénomène est d’autant plus préoccupant que l’arrogance en politique est souvent le signe d’une absence de résultats concrets. Incapables d’apporter des solutions aux défis économiques, sociaux et environnementaux du pays, certains dirigeants se réfugient dans une posture défensive, préférant imposer leur volonté plutôt que de dialoguer avec les citoyens. Cette attitude crée une rupture entre gouvernants et gouvernés, aggravant la crise de confiance qui mine nos institutions.
L’arrogance des dirigeants se manifeste aussi dans leur gestion des crises. Face aux revendications populaires, aux mouvements citoyens et aux critiques légitimes, la réponse est trop souvent une communication arrogante, teintée de menaces et de mépris. Pourtant, une gouvernance efficace repose sur l’écoute, l’humilité et la capacité à s’adapter aux besoins de la population. Loin d’être un signe de faiblesse, reconnaître ses erreurs et engager un dialogue constructif est une marque de grandeur et de responsabilité.
Cette situation est également favorisée par un système où la compétence est rarement le critère principal de nomination aux postes de responsabilité. Le népotisme et le clientélisme permettent à des individus peu qualifiés d’occuper des fonctions stratégiques, non pas pour leurs compétences, mais pour leur loyauté envers le pouvoir en place. Dès lors, plutôt que de chercher à exceller dans leurs missions, ces responsables adoptent une posture arrogante pour masquer leur incapacité à gérer efficacement les affaires publiques.
Pourtant, il est encore possible de changer cette dynamique. Le Sénégal regorge de talents, de cadres compétents et de jeunes leaders capables d’impulser une nouvelle vision basée sur la transparence, la compétence et la responsabilité. La gouvernance ne doit pas être un exercice d’auto-satisfaction, ni un espace réservé à ceux qui excellent dans l’art de mépriser le peuple. Elle doit être un engagement envers l’intérêt général, fondé sur l’écoute et la quête permanente d’efficacité.
Tant que l’arrogance primera sur la responsabilité, le développement restera un mirage et la confiance entre gouvernants et citoyens continuera de s’effriter. Il est temps que la gouvernance sénégalaise évolue vers plus d’humilité et de compétence, car c’est dans le respect du Peuple et la recherche de solutions concrètes que réside la véritable force d’un leadership éclairé.
Amadou DIA Conseil en travail social Consultant formateur
Responsable politique à Ourossogui
FIN DES ENTRETIENS POUR EMIGRATION CIRCULAIRE
Les entretiens pour la sélection de 250 candidats pour des emplois agricoles en Espagne dans le cadre de l’émigration circulaire conclue récemment entre Dakar et Madrid ont pris fin, jeudi, au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Les entretiens pour la sélection de 250 candidats pour des emplois agricoles en Espagne dans le cadre de l’émigration circulaire conclue récemment entre Dakar et Madrid ont pris fin, jeudi, au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Le nombre de places limitées ne semble décourager les 250 candidats qui passent l’entretien chaque jour depuis le démarrage du dépôt des dossiers. Venant des 14 régions du pays, chacun des candidats, passeport bien visible, espère que la chance sera de son côté à la décision finale.
A l’intérieur du pavillon dédié aux opérations d’enrôlement, une file se forme le long du bâtiment situé dans l’enceinte du CICES.
Dans la salle aménagée pour la circonstance, le visiteur est frappé par la sobriété du décor. Sur les lieux, seuls des ordinateurs et des projecteurs pour la visioconférence laissent défiler sur les écrans les autorités espagnoles qui participent à distance aux entretiens.
Comme une consigne, les rares candidats qui acceptent de se prêter aux questions du reporter de l’APS ont requis l’anonymat.
C’est à l’image de ce jeune homme qui renseigne que les questions portaient essentiellement sur la motivation du candidat et sa connaissance de la filière agricole, le domaine pour lequel cet accord a été conclu entre les deux pays.
D’autres se permettent d’aller dans des confidences en évoquant la façon dont leurs mains étaient scrutées par les examinateurs, sans doute une manière de se faire une idée sur les aptitudes physiques.
“Ce qui se passe à l’intérieur est un peu confidentiel. Ils nous demandent de ne pas communiquer là-dessus parce que rien n’est finalisé à ce stade”, informe un autre candidat, saluant la “transparence du processus”.
La vingtaine bien sonnée, une jeune femme s’est aussi présentée à ce rendez-vous. Même si elle dit croire en ses capacités, elle juge par moments ses chances minimes devant la force masculine.
Par Khady GADIAGA
LES ENJEUX DES CHANTIERS DU MIEUX VIVRE ...
Dans toutes les grandes périodes de bifurcation historique, il y a une double polarisation : une polarisation régressive à laquelle, en général, nous sommes plus attentifs parce qu’elle est d’autant plus spectaculaire que le système d’information ...
«Là où croît le péril, croit aussi ce qui sauve », disait Hölderlin. Dans toutes les grandes périodes de bifurcation historique, il y a une double polarisation : une polarisation régressive à laquelle, en général, nous sommes plus attentifs parce qu’elle est d’autant plus spectaculaire que le système d’information est construit pour mettre en scène ce qui va mal ; mais il y a aussi une polarisation créative, même si elle est encore insuffisante.
Pourtant, les états comme les individus sont vulnérables et notre histoire, tout en prétendant s’afficher comme éliminant tous risques, a un coût. Aucune assurance tous risques ne l’en préserve.
Le progrès sans limite n’écarte pas l’incertain. Nous pouvons au moins décliner trois principes d’espérance au sein de la désespérance dont le visage de la banqueroute entre autres périls est l’improbable. Il faut donc repérer, au cœur même du pire, les éléments qui sont mouvants parce que, dans cette espèce de course de vitesse qui se joue entre se perdre ou redresser la barre, la seule chose qui soit impossible est le statu quo. Nous sommes dans des situations à la fois improbables et dynamiques qui peuvent être régressives, mais aussi créatives.
Tout ce plaidoyer pour dire qu'il faudra du temps, de l'énergie créatrice, de la persuasion et du travail de cohésion pour instaurer de véritables chantiers du mieux-vivre.
Alors, quels sont ces chantiers qui permettent de passer de politiques de survie à des politiques de vie, fécondes et créatrices en dépit des écueils que nous percevons? Plusieurs doivent être menés conjointement.
Le premier est celui du contrôle des revenus. La lutte contre l’accroissement des inégalités qui gangrène la coexistence est un chantier majeur, accompagné d’une révolution fiscale visant à une plus grande justice sociale qui seule permettra d’affronter plus paisiblement les échéances inéluctables qui se profilent. Il pourrait se formuler ainsi: «Il n’est pas possible à un individu de gagner plus en 1 mois ce que quelqu’un gagne en 1 an».
Le deuxième chantier concerne la propriété privée. La solidarité, si elle passe par un rééquilibrage des revenus, passe aussi par une limitation drastique de l’accumulation patrimoniale qui, avant d’être une propriété privée, doit être considérée comme des biens communs dont l’usage doit être pris en charge par toutes les formes possibles d’associations d’acteurs et d’usagers. On pourrait ici s’inspirer de la notion de jubilé rappelée par David Graeber (Histoire de la dette) qui organise régulièrement un réajustement des patrimoines. L’économie sociale et solidaire en trace déjà les pistes.
Troisième chantier et non le moindre, apprendre à vivre mieux avec moins: «Moins de biens, plus de liens». L’épuisement des ressources, la nocivité de la croissance (qui en fait, si elle est un simulacre de bonheur, est cause de malheur pour ceux qui en sont les victimes) et une conjoncture mondiale précaire doivent nous conduire à une simplicité de vie.
Il nous faut retrouver la ferveur des joies simples et bannir le gaspillage et les dépenses de prestige. Se nourrir, se vêtir, avoir un toit, pouvoir se soigner, se réjouir ensemble, prendre soin les uns des autres, doivent être autant de repères qui balisent les chemins à parcourir.
Quatrième chantier majeur: l’éducation. Refaire de l’école un lieu d’apprentissage de l’entraide et non plus de la réussite des trajectoires individuelles et concurrentes. C’est peut-être là la clef de voûte de l’édifice à reconstruire.
De ce chantier doivent émerger des pratiques culturelles délivrées des impératifs d’une société marchande qui restreint les aptitudes à l’imagination et à la création tout en occasionnant une diarrhée de productions parfois dénuées de tout intérêt, sinon celui de répondre au besoin compulsif de saturer l’espace public pour écarter tout véritable renouveau.
Cinquième et non moins essentiel chantier : l'évaluation systématique des politiques publiques et la promotion des changements tout azimut de paradigmes sociétaux.
Mesurer de façon ponctuelle l'action de nos gouvernants et la perception qu'en ont les électeurs serait salutaire pour corriger et rééquilibrer l'exécution des politiques publiques. Tout comme la participation citoyenne implique de jeter un regard attentif sur divers aspects de la vie politique comme le taux de participation aux processus électoraux, le niveau de l’engagement social et de l’action militante, l’efficacité des différentes méthodes de participation publique, la compétence civique ainsi que le niveau de l’éthique sociale des citoyens. On doit également considérer l’influence qu’exercent les principaux acteurs de la scène publique que sont les politiciens et les médias puis se demander si l’espace décisionnel accordé aux citoyens est suffisant ou s’il n’y a pas lieu de l’élargir et de l’augmenter de façon significative. Enfin, il importe de jeter un regard attentif aux nouvelles formes de participation citoyenne élaborées et expérimentées depuis un certain nombre d’années déjà...
Pour garder son pouvoir, il faut que l'État se mette en mode d'apprentissage continu. Il faut comprendre qu’il est désormais et plus que jamais nécessaire de vivre intensément le présent, tout en le réinventant. Il faut penser loin et agir dans un temps tridimensionnel : le passé, le présent et l’avenir. Pour y arriver, encore faut-il ne pas ignorer, ne pas refuser et ne pas immobiliser.
Garder le pouvoir, c’est agir donc ; agir pour protéger le bien commun, au-delà de ses intérêts individuels.
Pour conclure, nous dirons que le choix que nous avons à faire désormais, à l’instar du titre de cette contribution, est de vivre et non pas de survivre. Vivre dans la confiance qu’un avenir demeure ouvert et non pas survivre sans joie dans la méfiance et les sécurités aliénantes.
Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que nous avons en main la responsabilité de dégager de nouveaux horizons, et si nous n’avons pas les recettes politiques préétablies de notre avenir, nous avons en tout cas l’ardente obligation de lutter et de résister à l’inacceptable qui avait pendant tout le règne libéral droit de cité.
Ce sont là des procédés de lutte contre la déshumanisation d’une terre qui ne demeurera habitable que dans la mesure où nous éliminerons les aveuglements et la domination des forces obscures du capitalisme, de l’argent et de la finance et de ses errements.
Peut-être, par delà nos hypocrisies, par une réelle volonté politique retrouverons-nous le sens du doux commerce et de la reddition auquel croyait l’une de nos lumières universelle, Montesquieu, un doux commerce pour tous et non pas pour des prédateurs ignobles et avides qui en ont accaparé les bienfaits pour ruiner notre monde et ceux qui l’habitent.
Jummah Mubarak à toutes et à tous !
LE MAROC DEVOILE LA DATE DE LIVRAISON DU PLUS GRAND STADE AU MONDE
Lors de la réunion du comité de pilotage marocain du suivi des projets de stades sportifs pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, des bonnes nouvelles ont été livrées sur le projet de l'immense le Stade Hassan II. Qui devrait être livré d'ici moins...
Lors de la réunion du comité de pilotage marocain du suivi des projets de stades sportifs pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, des bonnes nouvelles ont été livrées sur le projet de l'immense le Stade Hassan II. Qui devrait être livré d'ici moins de 3 ans.
Le Maroc continue de poser les bases d’un événement historique. Jeudi 27 février, une réunion cruciale du comité de pilotage chargé du suivi des projets de stades pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030 s’est tenue à Rabat. Présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, elle a réuni plusieurs hauts responsables, dont la ministre de l'Économie et des Finances Nadia Fettah, le ministre de l’Éducation Nationale et des Sports Mohamed Saad Berrada, ainsi que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
Si l’état d’avancement des neuf stades prévus pour la CAN 2025 a été passé en revue – leur livraison étant prévue entre mars et août 2025 – c’est bien le Stade Hassan II de Benslimane qui a retenu toutes les attentions. Conçu pour être l’un des plus grands et modernes au monde, cette infrastructure gigantesque devrait accueillir les matchs du Mondial 2030, que le Maroc organisera avec l’Espagne et le Portugal. Dont possiblement la finale si Casablanca est préféré à Madrid.
Une livraison prévue en décembre 2027
Le chantier du Stade Hassan II suit le calendrier prévu. Construit selon les standards FIFA les plus exigeants, il sera achevé en décembre 2027, soit trois ans avant la Coupe du monde. Cette date a été confirmée lors de la réunion, soulignant l'engagement du Maroc à respecter ses échéances.
Lors de cette rencontre, Aziz Akhannouch a insisté sur l'importance de ces infrastructures pour l’image du pays :
« Le gouvernement, conformément aux Hautes Directives Royales, est mobilisé pour poursuivre les différents projets d’infrastructures sportives et veille à assurer toutes les conditions à même de garantir le succès de l’organisation par notre pays de la CAN 2025 et du Mondial 2030. »
Avec ce projet ambitieux, le Maroc se positionne comme un acteur incontournable du football mondial. En parallèle, les travaux de modernisation des autres stades avancent rapidement, avec des livraisons prévues dès 2025 pour la CAN. En décembre 2027, donc, le Maroc pourra fièrement dévoiler le Stade Hassan II, un bijou architectural qui symbolisera l’ambition et la grandeur du Royaume sur la scène sportive internationale.
THIERNO ALASSANE SALL, L’ÉLECTRON LIBRE QUI DÉFIE PASTEF
Qualifié d'"opposant de salon" par les partisans de Sonko, ce député non-inscrit, qui semble avoir identifié les contradictions du pouvoir actuel, s'affirme pourtant comme la voix la plus audible de l'opposition à l'Assemblée nationale
(SenePlus) - Dans l'arène politique sénégalaise dominée par le parti au pouvoir Pastef, une voix dissonante se fait entendre avec de plus en plus d'insistance. Le député non-inscrit Thierno Alassane Sall, surnommé "TAS", s'affirme comme un opposant tenace qui n'hésite pas à défier frontalement le gouvernement d'Ousmane Sonko sur ses promesses non tenues et ses contradictions. Sa dernière initiative en date, bien que rejetée, a réussi à mettre le parti présidentiel dans l'embarras.
Le bureau de l'Assemblée nationale a rejeté le 26 février la proposition de loi du député visant à abroger la loi d'amnistie. Cette initiative, déposée le 18 février, cherchait à supprimer la loi controversée du 13 mars 2024, qui accorde l'amnistie pour les faits commis entre février 2021 et février 2024 dans le cadre de manifestations ou pour des motifs politiques.
Bien que rejetée pour des raisons techniques - le bureau ayant jugé que cette abrogation "aggraverait la charge publique" - cette proposition a provoqué une réaction virulente de Pastef. Le parti au pouvoir a dénoncé une "précipitation opportuniste et manipulatrice" d'un "opposant de salon", révélant ainsi son irritation face à cette manœuvre politique.
L'ironie de la situation n'a pas échappé aux observateurs : la suppression de cette loi d'amnistie était justement une promesse électorale de Pastef. Comme le rappelle Jeune Afrique, Thierno Alassane Sall a ainsi réussi à "couper l'herbe sous le pied" du parti présidentiel, le forçant à s'expliquer sur son apparente réticence à tenir cet engagement.
La fronde de "TAS" ne se limite pas à la question de la loi d'amnistie. Lors d'une séance de questions au gouvernement le 21 février, il a directement interpellé le Premier ministre sur le budget 2025, jugé déconnecté des réalités économiques du pays : "Est-ce que vous ignoriez le sinistre économique et financier du pays au moment de confectionner le budget 2025, ou avez-vous choisi de présenter des projections sans rapport à la réalité ?"
Cette question a suscité une réponse agacée d'Ousmane Sonko, qui lui a rétorqué : "Monsieur Sall, quelques fois, il faut savoir applaudir ! Vous ne pouvez pas vous inscrire dans la critique gratuite."
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique dans son domicile dakarois, Thierno Alassane Sall dresse un bilan sévère des premiers mois de Pastef au pouvoir. Il accuse le Premier ministre de gouverner "sans objectif clair" et d'avoir laissé la situation économique du pays empirer. "La réduction des subventions et des dépenses sociales est une politique d'austérité", insiste-t-il, utilisant un terme explicitement rejeté par Ousmane Sonko.
L'ancien candidat à la présidentielle semble avoir identifié les contradictions du pouvoir actuel. "Cette loi d'amnistie, c'est un caillou dans leur chaussure. Ils savent que c'est une attente des Sénégalais, mais ils veulent éviter à tout prix que l'abrogation de la loi ne puisse leur porter préjudice à titre personnel", a-t-il déclaré au magazine panafricain.
Il rappelle que Pastef s'était initialement abstenu lors de l'examen du projet de loi d'amnistie par le bureau de l'Assemblée - avant de voter contre en plénière. "À l'époque, ils avaient tenté d'exclure les crimes commis par les FDS (forces de défense et de sécurité). À présent qu'ils ont la majorité, les FDS, c'est eux. Les voilà bien embêtés", analyse-t-il.
Pour TAS, le gouvernement est désormais "au pied du mur" après avoir fait preuve d'immaturité politique. "En tardant à prendre des décisions, ils accréditent l'idée que tout va bien, alors que la situation est catastrophique", affirme-t-il, en référence au récent rapport de la Cour des comptes qui dresse un tableau préoccupant de la situation économique du pays.
Le parcours politique de Thierno Alassane Sall est marqué par des ruptures et des désillusions. Comme le rappelle JA, il a été l'un des fondateurs de l'Alliance pour la République (APR) avec Macky Sall, avant de quitter le gouvernement en 2017 alors qu'il était ministre de l'Énergie. La raison de cette rupture : des soupçons de corruption dans les contrats pétroliers et gaziers.
C'est alors qu'il s'était rapproché d'Ousmane Sonko, lui-même connu pour ses dénonciations dans ce domaine. Mais cette alliance n'aura pas duré, les deux hommes se brouillant à la veille de la présidentielle de 2019. Depuis, Thierno Alassane Sall fait cavalier seul dans un paysage politique où les anciens partis dominants semblent encore sidérés par la victoire de Pastef.
Fondateur de la République des valeurs (Réewum Ngor), il n'avait recueilli que 0,58% des suffrages à la présidentielle de 2024, mais a réussi à conserver son siège de député aux législatives de novembre 2024. "Le groupe des non-inscrits est un groupe hétéroclite qui n'agit pas de manière unie", déplore-t-il auprès de Jeune Afrique, reconnaissant avoir "quelques affinités personnelles" mais "pas politiques" avec d'autres députés.
De sa carrière, il affirme n'avoir qu'un seul regret : avoir quitté l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour devenir ministre sous Macky Sall. "En tant que ministre, vous êtes limité dans vos initiatives, vous perdez beaucoup de temps dans des réunions. À l'ARTP, c'était plus flexible, j'étais autonome. L'autonomie, c'est important", confie-t-il à Jeune Afrique.
Dans un paysage politique où l'opposition traditionnelle peine à se faire entendre, Thierno Alassane Sall semble déterminé à poursuivre son combat solitaire contre l'hégémonie de Pastef, quitte à déranger un pouvoir qui dispose pourtant d'une confortable majorité absolue à l'Assemblée.
LOURDE AMENDE POUR SADIO MANE
Mardi dernier, Sadio Mané a mis fin à sa disette de près de deux mois sans marquer toutes compétitions confondues. L’international sénégalais (111 sélections, 45 buts) a inscrit sur penalty le deuxième but d’Al-Nassr pour la victoire 0-2 chez Al-Wehda...
L’attaquant vedette sénégalais d’Al-Nassr, Sadio Mané, a été épinglé par la Fédération saoudienne de football (SAFF).
Mardi dernier, Sadio Mané a mis fin à sa disette de près de deux mois sans marquer toutes compétitions confondues. L’international sénégalais (111 sélections, 45 buts) a inscrit sur penalty le deuxième but d’Al-Nassr pour la victoire 0-2 chez Al-Wehda lors de la 22e journée de Saudi Pro League.
S’il avait des raisons d’être satisfait de sa prestation sur le pré, le numéro 10 des Jaune et Bleu ne peut pas en dire autant en-dehors. En effet, l’ailier de 32 ans a brillé par son absence en zone mixte après le match, ce qui lui a valu une sanction de la part de la Commission de discipline de la Fédération saoudienne, relaie la presse sénégalaise.
Mané va payer 3 millions FCFA
En violation de l’article 63-2 du règlement disciplinaire de la SAFF, qui impose aux joueurs de répondre aux questions des journalistes à l’issue de chaque rencontre, SM10 a écopé d’une amende de 20 000 riyals saoudiens, soit un peu plus de 5 121 euros (environ 3 millions FCFA).
Une goutte d’eau par rapport à la fortune du principal concerné. Lui qui a engrangé quelque 48 millions d’euros l’année dernière, selon le magazine spécialisé Forbes, et qui est officiellement devenu depuis quelques semaiens l’heureux propriétaire d’un établissement hôtelier dans le Cher.
Le joueur ne pourra pas faire appel, a signifié la SAFF, par application au stricto sensu de l’article 144 du règlement ayant trait aux sanctions des joueurs du championnat saoudien.
REACTION DE MANSOUR FAYE APRES LE MANDAT DE DEPOT DE FARBA NGOM
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, le maire de Saint-Louis, Mansour FAYE, a exprimé ses préoccupations face au mandat de dépôt de Farba Ngom, une figure politique influente dans la région
Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a réagi au mandat de dépôt de Farba Ngom. C'est sur sa page Facebook.
"Son Altesse est heureuse : Sa commande exécutée !
Farba va passer sa première nuit en prison, la menace de « Agnam » est passée par là. Au juste, qu’est-ce que Farba a commis comme délit? Tous ceux qui sont dans le courtage et dans l’intermédiation et, au-delà, les Sénégalais tout court, sont en danger.
C’est triste!
Notre justice est à terre. Elle s’est affalée devant les caprices d’un petit prince qui n’a d’autres ambitions que d’extérioriser un haineux complexe qui le ronge et qui va le détruire.
Son incompétence et son incapacité à apporter des solutions aux préoccupations et à la commande économique des sénégalais et des sénégalaises, vont le perdre. L' emprisonnement injuste et injustifié de Farba sonne comme le début de la fin de ce régime.
Un président isolé qui n’assume pas ses responsabilités, un Premier ministre alias SAS « demi dieu », en roue libre, qui ternit l’image de notre diplomatie, désagrège la cohésion nationale et menace l’intégrité territoriale, voilà le nouveau visage du Sénégal d'aujourd'hui.
Je vous l'ai dit et vous le répète encore: le Sénégal est en danger !! Avec une complice coupable: notre passivité