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16 mai 2025
UNE PERTE IMMENSE POUR LA LITTERATURE ET LA CULTURE SENEGALAISE
Le Sénégal pleure aujourd’hui la disparition d’une grande personnalité de la littérature et de la culture. Alioune Badara Bèye, écrivain prolifique, dramaturge de génie et poète inspiré, s’est éteint ce dimanche 1er décembre 2024, à l’âge de 79 ans.
Le Sénégal pleure aujourd’hui la disparition d’une grande personnalité de la littérature et de la culture. Alioune Badara Bèye, écrivain prolifique, dramaturge de génie et poète inspiré, s’est éteint ce dimanche 1er décembre 2024, à l’âge de 79 ans. Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis, il laisse derrière lui un héritage littéraire exceptionnel qui continuera de marquer les esprits bien au-delà de son époque.
Une carrière dédiée aux Lettres et à la Culture
Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal et de la Fédération internationale des écrivains de langue française (FIELF), a consacré sa vie à l’écriture, mais également à la promotion et au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine. Sa plume, à la fois alerte et profonde, a traversé les genres littéraires avec une aisance remarquable.
Parmi ses œuvres marquantes, on compte des pièces de théâtre telles que Dialawali, terre de feu (1980), Le sacre du cedo (1982), Maba, laisse-le Sine (1987), et Nder en flammes (1988). Ces textes historiques et poétiques ont permis de transmettre la richesse du patrimoine culturel sénégalais et de réfléchir sur des thèmes universels comme l’héroïsme, la mémoire et la quête d’identité.
Il a également signé des romans et des recueils de poésie d’une grande sensibilité, tels que : Raki : fille lumière (2004) et Les bourgeons de l’espoir (2005), qui célèbrent l’espoir, la résilience et la beauté de l’âme humaine.
Une reconnaissance unanime
En plus de sa carrière littéraire, Alioune Badara Bèye a marqué son époque parses nombreux engagements. En 2010, il a coordonné le troisième Festival mondial des Arts nègres (FESMAN III), un événement phare célébrant la diversité et la richesse des cultures africaines. Ancien président du Conseil d’administration du Théâtre national Daniel Sorano, il a été un infatigable défenseur des Arts, mettant en lumière les talents sénégalais et africains sur la scène internationale.
Les distinctions honorifiques qui lui ont été décernées reflètent l’ampleur de son influence. Commandeur de l’Ordre national du mérite, Grand officier de l’Ordre de la Pléiade et Chevalier national des Arts et des Lettres, il a été salué pour son rôle central dans la promotion des lettres et des arts. Son œuvre, traduite dans plusieurs langues, a transcendé les frontières, témoignant de l’universalité de son message. Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa tristesse et salué la mémoire de cet homme exceptionnel : « Alioune Badara Bèye était un brillant écrivain, un gardien de notre patrimoine culturel et un homme de lettres d’une rare profondeur. Le Sénégal pleure aujourd’hui un de ses plus grands fils. Que son âme repose en paix. »
Un legs intemporel
Alioune Badara Bèye laisse un vide immense, mais également un héritage littéraire inestimable. Ses œuvres, qui allient réflexion historique, poésie et quête de vérité, continueront d’inspirer les générations futures. En célébrant les héros de la culture sénégalaise et en explorant des thématiques universelles, il a su captiver les lecteurs et illuminer les esprits.
Son écriture, décrite comme une méditation sur le temps, l’oubli et la mémoire, restera gravée dans l’histoire des lettres africaines. À travers des textes tels que : Les larmes de la patrie (2003) ou encore Demain, la fin du monde (1993), il a porté haut les valeurs de justice, d’espoir et d’humanité.
En ce moment de deuil, la communauté littéraire sénégalaise et internationale pleure la perte d’un maître de la plume, mais célèbre également la richesse de son œuvre. Alioune Badara Bèye a quitté ce monde, mais son étoile brillera à jamais dans le ciel des lettres universelles. Adieu, Alioune Badara Bèye. Votre lumière continuera de nous guider et de nous inspirer.
VERS UNE LOI SUR LA DEFENSE ET LA SECURITE NATIONALE
Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), la révision de la loi sur la Défense nationale qui va deviendra loi sur la Défense et la sécurité nationale.
Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), la révision de la loi sur la Défense nationale qui va deviendra loi sur la Défense et la sécurité nationale.
»Nous sommes en train de réviser la loi sur le défense nationale pour arriver à une loi sur la défense et la sécurité nationale. C’est important d’y aller, parce qu’il faut une synergie d’actions pour mutualiser toutes les capacités et tous les efforts des forces de défense et de sécurité, les synchroniser pour avoir une efficacité optimale’’, a-t-il notamment dit.
Le général de brigade Maguette Ndiaye animait une conférence de presse au camp Sémou Djimith Diouf de la capitale du Saloum, en prélude de la Manœuvre nationale ‘’Saloum 2024’’ dont il est le commandant de la force d’intervention, qui se tiendra du 2 au 8 décembre dans les régions de Kaolack et Fatick.
C’est dans cette perspective, selon lui, qu’il faut placer la manœuvre nationale ‘’Saloum 2024’’ et qu’il juge ‘’pertinente’’.
»Depuis un certain temps, les Armées ont entrepris un vaste chantier consistant à renforcer leur autonomie en matière de conception, de planification et d’exécution d’opérations de grande envergure’’, a-t-il souligné.
La manœuvre nationale ‘’Saloum 2018’’ a été suivie par la manœuvre ‘’Falémé 2020’’ en zone militaire numéro 4, à la frontière commune avec le Mali. En 2022, la manœuvre nationale ‘’Ferlo’’ a eu pou cadre la zone militaire numéro 2.
»L’objectif de ces manouvres, en particulier celle prévue cette année, c’est de faire face aux menaces potentielles. Dans le contexte de la sous-région, vous n’êtes pas sans savoir que nous avons pas mal de conflits et le contexte mondial prouve aussi qu’il y a d’autres formes de conflits qui se développent’’, a expliqué le général Ndiaye.
»Nous devons être en mesure de faire face aux menaces conventionnelles et asymétriques nécessitant des modes d’action asymétriques. C’est dans ce cadre que nous organisons cette manœuvre que nous avons élargie à toutes les forces de défense et de sécurité’’, a-t-il ajouté.
La zone centre, notamment les régions de Fatick et Kaolack, a une spécificité de zones de manœuvre qui conviennent à l’envergure des forces qui doivent être mises en œuvre mais aussi à une frange maritime qui permet à la marine d’entrer en action et de participer activement à cet exercice, a-t-il relevé.
Pour mener à bien cette manœuvre nationale, les forces armées sénégalaises comptent déployer ‘’environ 4 500 éléments’’ provenant de toutes les forces de défense et de sécurité et d’importants moyens avec plus de 500 véhicules engagés, sept aéronefs seize navires et embarcations.
DES MEUBLES D’UNE VALEUR DE PLUS DE 2 MILLIARDS CFA DEROBES
Créateur et fabricant de meubles en bois massif de qualité, canapés, salons, fauteuils, chambres à coucher de luxe et décoration design, la multinationale dubaïote « Danube Home » s’est installée à Dakar en 2022.
Cadres et responsables commerciaux dans le collimateur de la Dic
Située sur la route de l’Aéroport (Yoff), la grande boutique « Danube Home Sénégal » est victime d’une série de vols de meubles de luxe. Le préjudice des salons, lits, consoles de cuisine et tables à manger dérobés est estimé à plus de 2 milliards cfa. Plusieurs cadres et responsables commerçants font partie du gang interne. La preuve par les images des caméras de surveillance. L’enquête suit son cours au niveau de la Division des investigations criminelles (Dic).
Créateur et fabricant de meubles en bois massif de qualité, canapés, salons, fauteuils, chambres à coucher de luxe et décoration design, la multinationale dubaïote « Danube Home » s’est installée à Dakar en 2022. Et précisément sur la route de l’aéroport de Dakar-Yoff où Danube Home dispose du plus grand Showroom de l’Afrique.
A peine ouverte, Danube Home Sénégal est en faillite à cause d’une série de vols de meubles de luxe aux allures d’un casse du siècle perpétré par un gang interne. Ils’agit de hauts cadres de la direction et responsables commerçants insoupçonnés qui dérobaient les produits. Des agissements délictueux facilités par une chaine de complicités bien huilée. Le préjudice est estimé à plus de 2 milliards cfa.
Dans leur plainte déposée à la Division des investigations criminelles (Dic), les administrateurs sénégalais de la filiale ont expliqué la manière dont les cadres et agents se sont transformés nuitamment en cambrioleurs pour piller l’entreprise. Les images prises à partir de séquences vidéo sont renversantes ! Dans plusieurs séquences nous révèle-ton, on voit clairement les mis en cause qui masquaient les caméras de surveillance du showroom avec du ruban adhésif avant d’enlever furtivement les meubles. Ce, sous prétexte de procéder à des livraisons d’urgence qui n’existaient que dans leur imagination. L’enquête suit toujours son cours à la Dic où plusieurs employés du groupe Danube Home Sénégal ont été entendus.
Avec ses 44 représentations à travers le monde rappelons-le, « Danube Home » a participé à la réalisation de plusieurs projets d’ameublement et de décoration aux Emirats Arabes Unis notamment le Burj Al Arabe, le Shangri Hôtel, le Grand Hyatt, le Burj Khalifa, l’Aéroportinternational de Dubaï etc…Malheureusement à cause de la criminalité « Made In Sénégal », Danube Home a fermé définitivement ses portes depuis quelques jours provoquant ainsi le chômage de plus de 500 employés et ouvriers directs ou indirects.
Nous y reviendrons !
MULTIPLE PHOTOS
REGULATION DES MEDIAS AU SENEGAL : LISTE OFFICIELLE DEVOILEE
Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a annoncé la liste des groupes de presse officiellement reconnus par l’État du Sénégal.
Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a annoncé la liste des groupes de presse officiellement reconnus par l’État du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la régulation du secteur, initiée par le gouvernement pour assainir l’espace médiatique.
Selon le ministre, une commission spéciale a examiné les dossiers déposés par les entreprises de presse, aboutissant à une validation basée sur les normes définies par le code de la presse. À la date du 29 novembre 2024, 112 organes de presse ont été enregistrés et jugés conformes aux critères.
Sur les 380 organes de presse enregistrés sur la plateforme dédiée à la déclaration des médias, seuls 112 ont été validés.
Télévisions : 10
Radios communautaires : 11
Web TV : 6
Radios commerciales : 6
Presse écrite : 14
Presse en ligne : 54
Cette restructuration a pour objectif d’assurer une meilleure organisation du paysage médiatique national. La liste des médias reconnus, avec leurs noms, sera publiée ultérieurement.
L'INSTALLATION DE LA 15E LEGISLATURE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mardi L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée
L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Malick Ndiaye au volant » de l’Assemblée nationale, affiche à la Une Le Soleil. ‘’Il va désormais occuper le perchoir pour les cinq prochaines années. Le désormais ex-ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été élu, hier nouveau président de l’Assemblée nationale’’, écrit le quotidien national.
Libération souligne que l’ancien ministre, élu avec 134 voix (sur 165), à l’âge de 41 ans »devient le plus jeune président de l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal ».
Selon WallfQuotidien, El Malick est »la surprise du chef’ ». Le journal note que »dès les premières heures de l’ouverture de la première session ordinaire, la couleur est annoncée. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives du 17 novembre dernier qui était venu rendre sa démission a été reçu par El Malick Ndiaye. Un tête-à-tête ou rien n’a presque suinté, à part quelques bribes’’.
L’As indique que »la boucle est bouclée ». »Après Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko à la Primature, c’est en effet au tour de Malick Ndiaye de prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Et en devenant la deuxième personnalité de l’Etat, le désormais ex-ministre des Transports complète le trio qui a incarné, au Pastef durant des années, le combat contre le +système+ », rapporte le journal.
Au-delà de l’élection de Malick Ndiaye au perchoir de l’Assemblée nationale, ‘’Pastef accapare tout’’, lors de la première session, mentionne Le Quotidien, soulignant que »le Pastef prend tous les postes du bureau de l’institution parlementaire » alors que la coalition Takku Wallu »dénonce un abus et annonce des recours ».
Pour Sud Quotidien, »Pastef dicte sa loi ». Le journal écrit: »Lors de cette première session marquée par les premières tensions entre la majorité Pastef et l’opposition Takku Wallu, le Pastef a profité du boycott de l’opposition pour s’accaparer de tous les postes du nouveau bureau de l’Assemblée nationale présidé par l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye’’.
L’Info parle du »rouleau compresseur » de Pastef qui »a privé le groupe de l’opposition du poste de 8e vice-président et fait passer le vote du bureau de l’Assemblée nationale comme lettre à la poste’’.
Le quotidien Vox populi s’intéresse au léger réaménagement ministériel intervenu dans la foulée de l’élection de Malick Ndiaye. Abass Fall, élu député sur la liste de Dakar, entre au gouvernement.
Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.
RECONDUIT, LE PREMIER MINISTRE ANNONCE UN PLAN D’URGENCE
Aussitôt reconduit au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé un « plan » d’urgence face à la cherté de la vie, à la reddition des comptes, à la politique de jeunesse etc…
Le président de la république Bassirou Diomaye Faye a procédé nuitamment à un léger réajustement ministériel. Aussitôt reconduit au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé un « plan » d’urgence face à la cherté de la vie, à la reddition des comptes, à la politique de jeunesse etc…
Aussitôt reconduit à la tête du gouvernement, le Premier ministre Ousmane a annoncé une sorte de plan d’urgence face à la cherté de la vie. Une priorité des priorités qui consiste à baisser considérablement et de manière durable les prix des denrées de première nécessité. Et surtout de répondre aux aspirations et besoins des Sénégalais dans le domaine de la santé et du social pour une vie meilleure. Le Premier ministre Ousmane Sonko a également annoncé que les politiques de jeunesse restent et demeurent une priorité pour le gouvernement. Il s’agit de mettre en œuvre une politique de jeunesse qui ouvre l’avenir à chacun et à tous. Et donnant ainsi aux jeunes la chance d’exister et de survivre dans tous les domaines d’activités. Le Premier ministre Ousmane Sonko a promis que l’Etat ne ménagera aucun effort pour accompagner les jeunes vers l’autonomie, notamment par l’éducation, la formation, l’insertion sociale et professionnelle etc.
A l’occasion de sa reconduction au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a fait savoir que l’Etat est plus que jamais décidé et déterminé à procéder à la reddition des comptes. Et il semble être la voix la plus autorisée pour annoncer que l’heure de restituer les deniers publics a finalement sonné ! Et le chef du gouvernement de déclarer qu’il est temps de traduire devant la justice les responsables et complices des carnages financiers.
DIOMAYE FAYE ET BRICE NGUEMA VEULENT UNE NOUVELLE IMPULSION ENTRE DAKAR ET LIBREVILLE
Le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu, hier au Palais de la république, son homologue du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma. Les deux pays renforcent leur coopération dans des domaines varié
Le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu, hier au Palais de la république, son homologue du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma. Les deux pays renforcent leur coopération dans des domaines variés, tels que la politique, le domaine militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, l’espoir, l’économie et le commerce.
Dans sa prise de parole, le président Bassirou Diomaye Faye a apprécié la visite du président de la République du Gabon au Sénégal. Celle-ci s’inscrit dans une longue tradition d’amitié entre les deux pays. Tout en le remerciant pour sa participation, le 1er décembre dernier, à la première commémoration des massacres des tirailleurs africains. “Il s’agit en réalité des tirailleurs africains. Les qualificatifs sénégalais cachent mal la diversité des origines de ces braves soldats de la liberté. C’est une histoire douloureuse que nous avons en commun avec 15 autres pays en tant que contributeurs de troupes au régiment des tirailleurs sénégalais”, a précisé le président Bassirou Diomaye Faye qui a salué son leadership et l’a félicité pour la parfaite conduite du processus de transition au Gabon dans une démarche qu’il a bien voulu inclusive et apaisée avec un respect strict du chronogramme établi. “A ce propos, j’ai renouvelé une chaleureuse félicitation au président Oligui à la suite du plébiscite par référendum de la nouvelle Constitution gabonaise qui, assurément, contribuera à asseoir le centre d’une démocratie plus inclusive et à renforcer les droits de liberté”, a félicité le président Sénégalais. Poursuivant qu’au plan bilatéral, le cadre juridique de leur coopération est riche et couvre des domaines variés, tels que la politique, le domaine militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, l’espoir, l’économie et le commerce.
Les deux pays ont des atouts pour développer une coopération dynamique et renforcée. C’est pourquoi il a été convenu avec le président Brice Oligui d’ouvrir ensemble pour donner une nouvelle impulsion à leur partenariat pour un niveau plus élevé. A cet effet, les ministres des deux délégations vont se retrouver pour explorer ensemble les nombreuses opportunités pouvant permettre d’intensifier davantage leurs échanges économiques et commerciaux, mais également leurs échanges d’expérience dans les domaines cibles d’intérêts communs. “J’encourage particulièrement le secteur privé des deux pays à renforcer leurs collaborations et à s’impliquer davantage dans le développement de notre coopération par l’investissement et le commerce. J’ai également remercié le président Olivier Raymond pour l’accueil et l’intégration de Sénégalais établis au Gabon depuis plusieurs générations. Notre entretien a aussi porté sur d’autres sujets d’intérêts communs, tels que les menaces sur la paix et la sécurité, les changements climatiques, les crises économiques et les risques de désintégration du nucléaire à l’île” a conclu Bassirou Diomaye Faye. Pour sa part, le président de la République du Gabon a remercié Bassirou Diomaye Faye pour son invitation à prendre part à la cérémonie du souvenir organisée à l’occasion de la célébration du 80e anniversaire du massacre du camp de Thiaroye.
Doper les relations économiques entre les deux pays
“Il m’aurait bien fait de transmettre la mémoire de ses digne fils d’Afrique en regardant les événements de l’histoire avec lucidité, sincérité et vérité. Lâchement assassinés pour la révélation de leurs droits après la seconde guerre mondiale parmi lesquelles je dirai des gabonais que leur âme repose en paix”, a rappelé le Président du Gabon. « C’est la deuxième fois que j’effectue une visite officielle au Sénégal depuis le début de la transition gabonaise. C’est pour moi le signe de l’excellence des relations qui unissent si heureusement le Gabon et le Sénégal depuis fort longtemps et du témoignage de leur périodique par-delà les changements des acteurs. S’agissant de la transition gabonaise, le projet de nouvelle constitution de la République gabonaise qui a été soumis au référendum, de samedi 16 novembre 2024, a été approuvé à 91,64% par une très large majorité de nos compatriotes. C’est une étape majeure du processus de restauration de nos institutions. La prochaine est la rédaction du code électoral et la révision du fichier électoral en vue de nous conduire à une élection libre et transparente et apaisée qui marquera la fin de la transition. Notre engagement dans le cadre d’une politique et d’une diplomatie participative doit répondre à leurs attentes en matière de santé, d’éducation, d’emploi et d’habitation. Par ailleurs, nous avons passé en revue des sujets d’intérêt commun dans les domaines politiques, militaires et économiques. A cet égard, nous avons convenu d’explorer les voies et moyens de rendre chaque jour plus dynamique et plus fructueuse notre coopération », a expliqué le président Gabonais qui finira par inviter son homologue du Sénégal en visite dans son pays.
LES PRESIDENTS DE L'ASSEMBLÉE AVANT MALICK NDIAYE
El Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu ce lundi président de l’Assemblée nationale sénégalaise, devenant ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
El Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu ce lundi président de l’Assemblée nationale sénégalaise, devenant ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
La nouvelle législature de l’Assemblée nationale sénégalaise a été installée ce lundi, marquant un tournant avec l’élection d’El Malick Ndiaye à sa présidence. Âgé de 41 ans, il devient ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
Membre influent du Parti Pastef, qu’il a rejoint en 2015, El Malick Ndiaye a également occupé le poste de secrétaire national à la communication. Ancien ministre des Transports terrestres et aériens sous le gouvernement d’Ousmane Sonko, il a traversé des moments difficiles sous le régime de Macky Sall. Inculpé à l’époque, il avait été contraint de porter un bracelet électronique jusqu’à l’adoption, cette année, d’une loi d’amnistie visant à apaiser les tensions politiques des années 2021-2024.
El Malick Ndiaye succède à Amadou Mame Diop, qui a présidé l’Assemblée nationale de 2022 à 2024, au cours d’une période marquée par la cohabitation politique.
L’histoire de l’Assemblée nationale sénégalaise a été jalonnée par des figures marquantes, chacune dans des contextes politiques bien définis. Lamine Guèye (1960-1968) a été le premier président de l’institution après l’indépendance, sous Léopold Sédar Senghor, suivi d’Amadou Cissé Dia (1968-1983), qui a accompagné la consolidation de l’État postcolonial.
Sous Abdou Diouf, Habib Thiam (1983-1984) a brièvement occupé le poste avant de devenir Premier ministre, suivi de Daouda Sow (1984-1988), qui a exercé dans un contexte de réformes et de tensions économiques. Abdoul Aziz Ndaw (1988-1993) lui a succédé, avant que Cheikh Abdoul Khadre Cissokho (1993-2001) ne prenne les rênes dans une phase de multipartisme croissant.
Après la première alternance politique de 2000, Youssou Diagne a brièvement dirigé l’institution avant de céder sa place à Pape Diop (2002-2007), sous qui l’Assemblée a consolidé ses réformes.
Avec le rétablissement du Sénat, supprimé en 2001, Pape Diop en assure la présidence de 2007 à 2012, année où cette institution est à nouveau supprimée de l’architecture institutionnelle.
D’un autre côté, Macky Sall, alors en disgrâce avec Abdoulaye Wade, a présidé l’Assemblée de 2007 à 2008, avant d’être remplacé par Mamadou Seck (2008-2012). L’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012 a marqué le début d’une décennie de stabilité parlementaire sous Moustapha Niasse, leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP), président de 2012 à 2022.
Amadou Mame Diop a pris la relève en 2022, avant d’être remplacé par El Malick Ndiaye au lendemain des législatives anticipées du 17 novembre.
Dans la hiérarchie étatique sénégalaise, le président de l’Assemblée nationale occupe le rang de deuxième personnalité de l’État.
LES LIONNES VISENT LE GRAND CHELEM À LA CAN DE HANDBALL
Après une pose observée lundi, l’équipe du Sénégal boucle ce mardi les phases de poule de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball. Elle affrontera la RD Congo. Les Lionnes » visent le sans faute avant d’aborder les 1/4 de finale
Après une pose observée hier, lundi, l’équipe du Sénégal boucle ce mardi les phases de poule de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball. Elle affrontera la RD Congo. Les Lionnes » visent le sans faute avant d’aborder les quarts de finale.
Qualifiés en quart de finale et leader incontesté de sa poule A après ses quatre victoires d’affilée, l’équipe du Sénégal aborde ce mardi 3 décembre à la Gymnase des Martyrs de Kinshasa son ultime match des phases de poules.
Après le break observé hier, lundi, les Lionnes affronteront l’équipe du Congo (15h). Un duel auquel, la bande à Soukeina Sagna, Doungou Camara, Astou Ndiaye et autres Raissa Dapina auront l’ambition de remporter et réaliser dans la foulée le carton plein. Ce qui permettra encore de lancer un message fort avant un deuxième tour qui s’annonce plus ardu. Les Congolaises occupent actuellement la 3e place devant le CapVert. Si le Sénégal, l’Égypte et le Congo ont déjà validé leur ticket pour les quarts de finale, il reste un dernier ticket qui sera disputé entre le CapVert et l’Algérie.
En plus de l’Angola et le Cameroun, invaincues après ces quatre journées dans le groupe B, la RD Congo est la troisième équipe à avoir assuré sa qualification pour les quarts de finale. La Tunisie et la Guinée vont se disputer le dernier billet qualificatif.
LE TEMPS DE LA VÉRITÉ SUR THIAROYE 44
Plus de 130 députés français s'apprêtent à faire la lumière sur cet épisode, l'un des plus sombres de l'histoire coloniale française à travers la mise en place d'une commission d'enquête
Le Sénégal vient d’organiser avant-hier, dimanche 1er décembre 2024, une cérémonie grandiose marquant commémorationdu80eanniversairedumassacredesTirailleursSénégal, le 1er décembre 1944, par des Forces de l’Armée coloniale française au camp militaire de Thiaroye-Gare, pour l’histoire. Contre l’oubli, et pour la manifestation de la vérité, et la justice pour restaurer la mémoire et la dignité des anciens combattants, plus de 130 députés français ont pris l’initiative de lancer une commission d'enquête sur le massacre de Thiaroye 44.
S’achemine-t-on vers la levée « effective» de toutes les zones d’ombre pour l’éclatement de vérité sur le «massacre» des Tirailleurs Sénégalais, par des éléments de l’Armée et de la Gendarmerie coloniales françaises au camp militaire de Thiaroye-Gare, le 1er décembre 1944. Alors que, le Sénégal vient de commémorer le 80e anniversaire de ce drame, le dimanche 1er décembre 2024, «plus de 130 députés français vont lancer une commission d'enquête sur le massacre de Thiaroye 44», a annoncé Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d'Oise, dans un post sur ces réseaux sociaux. Cette initiative intervient quelques jours après que le président français, Emmanuel Macron, eut affirmé, le jeudi 28 novembre dernier, que «la France se doit de reconnaître» qu’il y a eu un «massacre» dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944, perpétré par des troupes coloniales françaises.
«Le 1er décembre 1944, plusieurs centaines de tirailleurs sénégalais y sont assassinés par l'Armée française, pour avoir réclamés le paiement de leur solde. Si Emmanuel Macron a enfin reconnu ce massacre, la vérité est loin d'être établie. Bassirou Diomaye Faye a d'ailleurs lancé "un appel à tous les acteurs étatiques et non étatiques, y compris français, à aider le Sénégal à établir la vérité". C'est précisément le sens de la commission d'enquête que nous lançons, à mon initiative et celle de ma collègue Colette Capdevielle, avec plus de 130 députés », lit-on dans un post sur les réseaux sociaux de Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d'Oise. La parlementaire française avait d’ailleurs pris part à Dakar, avec son collègue Aly Diouara, à la cérémonie de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs Sénégalais au camp militaire de Thiaroye, par l’Armée coloniale française, le 1er décembre 1944, pour avoir réclamé leur dû.
La France appelée à faire son travail d'introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face
Cet acte de mémoire a été présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui, déjà dans une interview à France 2, jeudi dernier, avait révélé qu'Emmanuel Macron reconnaissait dans une lettre qu'il lui avait adressée, le «massacre» de Tirailleurs Sénégalais par les Forces coloniales françaises dans le camp militaire de Thiaroye, le 1ᵉʳ décembre 1944. Ainsi, pour la première fois, dans un courrier officiel, rédigé quelques jours avant les cérémonies commémorant les 80 ans du drame au Sénégal, le chef de l'État français a écrit : «la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l'entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. Il importe d'établir autant que possible les causes et faits ayant mené à cette tragédie.»
De son côté, Bassirou Diomaye Faye a salué «un pas consistant qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de la vérité sur ce douloureux événement». Selon lui, «tant la vérité ne sera pas totalement faite», ce massacre restera «une plaie béante» dans l’histoire que la France et le Sénégal ont en partage. «La France va pouvoir faire son travail d'introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face.»
Des pièces d’archives mises à disposition du Sénégal par la France en 2014 restent muettes sur les zones d’ombre du crime
En attendant, des zones d’ombres persistent toujours. En effet, parmi les pièces centrales qui manquent aux archives qui ont été versées en 2014 par la France, la liste des appelés le matin du 1ᵉʳ décembre, mais aussi le nombre exact de tirailleurs qui ont débarqué à Dakar après leur démobilisation, une carte indiquant où les tirailleurs tués ont été enterrés, ou encore une liste des victimes, essentielle pour répondre à cette «inconnue» du nombre exact de morts. Et dans le cadre du 80e anniversaire de ce douloureux événement, une mission d’historiens, de documentalistes et d’archivistes sénégalais a séjourné en France, pendant deux semaines, durant le mois de novembre dernier, pour prendre connaissance des fonds documentaires existants. Les Tirailleurs, enrôlés par l’Armée française en 1939-1940 pour faire face à l’invasion nazie dans l’Hexagone, étaient originaires de 16 pays d’Afrique subsaharienne francophone, comme le Sénégal, le Mali (alors appelé Soudan français), la Guinée, le Bénin, le Togo, la Haute Volta (actuel Burkina Faso)…Ils ont participé à la bataille de France, livrée entre le 10 mai et le 22 juin 1940, au cours de laquelle, plus de 2000 tirailleurs sur plus de 3000 ont été portés disparus fin juin 1940. Plusieurs ont été faits prisonniers en France et contraints par les Allemands aux travaux forcés. Dans son discours lors de la commémoration de 80 ans du massacre, le président Diomaye Faye a annoncé plusieurs mesures pour préserver la mémoire de ces anciens combattants qui méritent aussi le statut de «Morts pour l’Afrique», selon le Professeur Mamadou Diouf, historien, et la transmettre aux générations futures.