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21 juin 2025
MICMAC AUTOUR DE LA PHASE D’URGENCE
En septembre 2020, le président Macky Sall a décidé d’injecter 15 milliards de francs Cfa pour un programme d’urgence à Keur Massar. Ce projet qui fait partie du Progep est confié à l’Agence de développement municipal (Adm).
FATOU NDIAYE ET MOUSSA THIAM ET SIDY BADJI (PHOTOS) |
Publication 14/07/2021
Plusieurs quartiers de Keur Massar étaient sous les eaux l’année dernière, conséquence d’un bon hivernage. Lors d’une visite sur les zones inondées de cette commune de la banlieue de Dakar, en septembre 2020, le président Macky Sall, avait décidé du lancement du plan d’urgence de 15 milliards. Des infrastructures devraient être construites dans les quartiers impactés et qui souffrent d’un manque de systèmes d’assainissement. A l’heure où Dakar attend ses premières fortes pluies, certaines zones à Keur Massar se réjouissent des installations réalisées dans le cadre de la phase d’urgence du Progep 2 ; alors que d’autres qui n’ont pas été touchées, vivent sous la hantise d’inondations dès les premières pluies.
Le jeudi 8 juillet 2021, le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Gueye, en visite à Keur Massar, s’est réjoui du dispositif de pompage «opérationnel» mais aussi, du fait que tous les points critiques ont été pris en compte. «Nous avons visité tous les sites, sans exception. Nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que tous les points critiques sont à l’heure actuelle tous équipés et quasiment opérationnels. Il y a quelques coffrets à installer et ça va l’être dans les trois, quatre jours à venir», avait-il indiqué.
A Keur Massar, ces installations réalisées dans la phase d’urgence de la deuxième phase du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (Progep 2), a suscité un espoir dans des quartiers impactés. Une situation qui n’est pas partagée ailleurs car, surtout aux Parcelles Assainies de Keur Massar, où aucun dispositif donnant un signe d’un plan de riposte contre les inondations n’a été installé pour le moment. Au grand dam des populations. Lundi 12 décembre, le soleil hivernal dicte sa loi et darde ses rayons ardant sur terre. Keur Massar, le nouveau département très peuplé, étale ses habitants, juste à son entrée. Ses routes encombrées par les installations anarchiques, comme partout dans la capitale sénégalaise, sont exigües pour les incessants va-et-vient des piétons qui disputent avec les moutons de tabaski les petites parties «des trottoirs» laissées embourbées dans les embouteillages. La poussière se soulève à la moindre secousse sur les routes, goudronnées ou non couvertes. L’ensablement de toutes les chaussées est passé par là.
Sur les deux voies qui mènent au Plan Jaxaay et traversant la cité Camille Basse et l’Unité 3 des Parcelles Assainies, des ouvriers s’activent au curage des canaux d’évacuation des eaux de pluie. A côté d’un grand supermarché, des tuyaux ensevelis, d’autres en attente de l’être, témoignent de la continuité des travaux initiés dans le cadre de la phase d’urgence du Progep 2. La situation est identique à quelques mètres de là. Les travaux sur le réseau d’interconnexions derrière la cité municipale continuent toujours. De vagues creux de sable forment les sillons dans lesquels passeront les eaux à évacuer. Un bassin de rétention, réceptacle des eaux, sert de zone de baignade à d’insouciants bambins qui y pataugent, torses nus, loin du regard parental.
A l'Unité 3, le décor qui laisse apercevoir l'humidité des lieux est assez évocateur. L’épicentre des inondations de septembre de l’année dernière à Keur Massar garde encore les séquelles des eaux. Les typhas grandissent, les herbes sauvages aussi. Les animaux y trouvent leur compte. Ils broutent aisément sur «la prairie verte». Le dispositif de pompage, fait de tuyaux de grande dimension, communément appelés «anaconda», est visible juste derrière la demeure du chef de quartier, El Hadji Daouda Mbaye. L’humidité de Keur Massar se note aussi derrière l’un de ses lycées dont le terrain de sport et de foot est complément occupé par les eaux.
LUEUR D’ESPOIR DANS LES PARTIES TOUCHÉES
A l’Unité 3 des Parcelles Assainies, quartier fortement impacté l’année dernière, l’espoir de passer un hivernage sans inondation renait. El Hadji Daouda Mbaye, le délégué de quartier, par ailleurs président de la Commission de développement stratégique des délégués de quartier de Keur Massar explique. «Le système de pompage de l’Unité 3 est raccordé aux ouvrages de Camille Basse. Ce travail va complétement changer la donne. Depuis qu’on est là, la SnHlm s’était déclarée incompétente pour créer ce canal. Comme c’est en phase test, il reste à prier pour que tout le dispositif fonctionne», prie-t-il. Son bonheur, c’est aussi le fait que son quartier soit pris en compte dans la phase d’urgence du Progep 2. «La première phase du Progep a duré de 2013 à 2017.
La phase 2 devait concerner les Parcelles Assainies de Malika (Keur Massar). Imaginez, si on prenait le même temps, la phase 2 ne serait pas achevée en ce moment. Et nous, c’est la phase 3 qui nous concernait. C’est pourquoi, quand il a été décidé du jumelage des phases 2 et 3, on s’est est réjoui.» Tout de même, il s’inquiète. «Après l’autoroute à péage, vers Mbao, dans la forêt, il y’a une accumulation d’eau verte. L’eau ne s’évapore pas et c’est là-bas le point de chute du système de pompage», alerte El Hadji Daouda Mbaye. Angoissé, le délégué de quartier se demande si l’eau de pluie pourrait être contenue par les bassins ? Des installations sont notées à Aladji Pathé (autre quartier de Keur Massar) où les raccordements sont effectués.
FRUSTRATION ET DÉSESPOIR AUX PARCELLES ASSAINIES DE MALIKA
Un peu plus loin de l’Unité 3, l’Unité 14 qui se trouve derrière le terminus de plusieurs lignes des minibus Tata, vit sous la hantise des inondations. Son délégué de quartier est dans le désarroi. «Nous sommes très inquiets. Nous sommes tous dans la même situation. La situation est plus que compliquée. Il y avait partout de l’eau. Beaucoup de maisons ont été désertées. Les habitants ne pouvaient pas cohabiter avec les grenouilles et les eaux stagnantes. La première école des Parcelles Assainies de Malika a été complètement envahie par les eaux et cela risque de se produire», se désole Diagily Diallo. Il est aussi le président des délégués de quartiers de Keur Massar-Malika.
Pour Diagily Diallo, aucune réalisation n’a été faite dans son quartier et ses environs, des zones qui sont pourtant ciblées par la deuxième phase du Progep. «Au départ, on avait dit qu’il va commencer vers l’Unité 5. Après, ils avaient dit la deuxième phase, c’était de l’Unité 11 à Boune. Ils ne l’ont pas respecté. L’année passée, avec les inondations de Camille Basse, Unité 3, c’était la zone la plus médiatisée. On avait vu même des barques, alors que la situation était partout identique. Par la suite, on nous a dit qu’il n’y aura pas de deuxième ou de troisième, il y aura des phases cumulées. Mais, je ne sais pas ce qui a détourné ce truc-là maintenant. Si j’entends le ministre (en charges des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, ndlr) dire qu’il n’y aura pas d’inondations à Keur Massar, je me demande où est-ce qu’il s’est basé pour faire cette déclaration. Nous étions dans le planning de la seconde phase du Progep» Bénéficier d’infrastructures dans cette phase d’urgence est un mirage. «Les travaux du Progep, je n’y crois plus. Actuellement, nous sommes au mois de juillet. Il n’y a rien, que des paroles», se désole-t-il.
A défaut d’installations, le souhait est, signale-t-il, «d’avoir au moins des machines (motopompes, ndlr), des tuyaux et un personnel affecté dans le quartier, surtout les Sapeurs-pompiers». Et de poursuive : «rien qu’avec la pluie de ces semaines derrières, le quartier était inondé». Le manque d’infrastructures, c’est un constat partagé par les Unités 13, 14, 15, 16, 12, 11 et 16 de Parcelles Assainies de Keur Massar. Le délégué de quartier de la dernière unité nommée, est lui aussi dans une grosse angoisse. Gora Ndao, puisque c’est de lui qu’il s’agit, dresse une situation peu reluisante de l’Unité 16. «Le Progep 2 devrait commencer dans ces Parcelles Assainies de Malika, notamment de l’Unité à 11 jusqu’à Boune. Et ça englobait les Unités 11, 17, 16, 15, 14, 13 et 12 ; mais, à un moment, on nous a expliqué que le plaidoyer a été fait pour que la seconde et la troisième phase soient cumulées. Or, il n’a jamais été question de phase 3».
A part des promesses, rien n’a été fait pour le moment. «On nous a convoqués (les délégués de quartiers) il y’a de cela quelques jours pour nous annoncer qu’étant donné que les travaux sont concentrés vers l’Unité 3, on mettra à notre disposition des tuyaux appelés «anaconda». Ce dispositif permettra d’évacuer les eaux rapidement, en cas de pluie. Mais, jusqu’à présent, on n’a rien vu», fustige Gora Ndao. L’Unité 16 n’est pas moins impactée que les autres quartiers. «L’année dernière, dès la première pluie, l’école, en plus de 6 maisons environnantes, avait été prise par les eaux. L’école était même une zone de pêche. La situation va se reproduire, s’il y a une pluie aussi importante que celle de l’année dernière, à l’origine des inondations. La situation sera aussi catastrophique», prévient-t-il.
OUMAR GUEYE SUR LE TERRAIN
La présence du ministre Oumar Guèye dans des quartiers inondables de Keur Massar est fréquente. Un des habitants de l’Unité 3, rencontré devant son domicile, soutient que l’assurance donnée par Oumar Gueye a suscité un espoir chez-eux. Mieux, a-t-il ajouté, «il a tenu à faire le tour de plusieurs quartiers pour constater les réalisations effectuées». D’ailleurs, Oumar Gueye a eu à mettre la pression sur les entreprises chargées de la réalisation des travaux pour que le délai soit revu à la baisse.
60 HA INONDÉS EN 2020
En septembre 2020, le président Macky Sall a décidé d’injecter 15 milliards de francs Cfa pour un programme d’urgence à Keur Massar. Ce projet qui fait partie du Progep est confié à l’Agence de développement municipal (Adm). Selon le maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, qui s’exprimait lors de la visite du président Macky Sall, les pluies de l’année dernière ont touché plus de 100 quartiers non pris en charge par le Programme décennal de lutte contre les inondations. Conséquence, 60 ha ont été engloutis par les eaux de pluie et plus de 58 quartiers impactés, 2985 familles affectées, des écoles impactées dont 19 publiques et 48 privées et 3 postes de santé ont été inondés. Le Progep constitue une des composantes du Plan Décennal de Lutte contre les Inondations (Pdli).
LE SAMES SUR LE PIED DE GUERRE
Depuis plus d’un mois, les cas de coronavirus ne cessent de s’enchainer au Sénégal. Chaque jour, un nombre important est recensé dépassant parfois la centaine.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans cette troisième vague que vit le Sénégal, le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) demande à l’Etat d’interdire tous les rassemblements religieux, culturels et politiques qui favorisent la propagation de la maladie. Le Sames, lors de sa dernière session ordinaire a aussi dénoncé la démarche de la tutelle face à la gestion du personnel et l’occupation de poste de responsabilité. «Il y a une politisation à outrance des postes de responsabilité au Ministère de la Santé et le non-respect des critères de la mobilité». Face à cette situation le Sames se réserve le droit de mettre en place un plan d’actions pour lutter contre les «dérives constatées»
Depuis plus d’un mois, les cas de coronavirus ne cessent de s’enchainer au Sénégal. Chaque jour, un nombre important est recensé dépassant parfois la centaine. Une situation préoccupante qui a amené plusieurs spécialistes de la santé publique à sonner l’alerte après les première et deuxième vagues, le Sénégal semble basculer sur une troisième vague si les autorités continuent de faire comme si rien n’était.
Dans cette dynamique de veille, le syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentiste du Sénégal (Sames) lors de sa dernière session ordinaire a déclaré : «après analyse des données épidémiologiques et des informations reçues des différents responsables des centres de traitement, le SAMES constate que cette vague a atteint un niveau sans précédent, inquiétant, les services sont au bord de l’implosion surtout à Dakar, et bientôt ce sera quasi impossible de trouver une place pour les malades graves qui sont de plus en plus jeunes.
Au même moment aucune mesure déterminante n’est prise et des rassemblements se font en toute inconscience». Pour le Sames si rien n’est fait d’ici la fête de Tabaski, la situation de Dakar se retrouvera sur l’ensemble du territoire.
Pour parer à une telle situation, le Sames, dans leur communiqué qui nous est parvenu hier, mardi 13 juillet, a demandé à l’Etat d’interdire tous les rassemblements religieux, culturels et politiques qui favorisent la propagation de la maladie et de faire respecter le port du masque dans les services et sur la voie publique. Le Sames dira que : «le péril doit nous faire dépasser nos clivages et l’argument sanitaire doit prévaloir pour éviter de se retrouver devant une situation incontrôlable».
Et de lancer un appel aux chefs religieux, aux responsables politiques et de la société civile pour leur participation à faire respecter les gestes barrières et à se vacciner surtout dans les régions de l’intérieur du pays. «Un sursaut national est attendu de tous les acteurs de la vie publique pour préserver notre cher Sénégal» a-t-il souligné. A l’endroit de la presse, la source a souligné : «les acteurs de la presse doivent en faire leur propre affaire parce que personne ne sera à l’abri si cette flambée continue et se dissémine ».
A l’égard du ministère de la santé et de l’action sociale du Sénégal, le Sames fustige la démarche de la tutelle. Selon les camarades de Dr Yéri Camara, au moment où tous les agents de santé sont concentrés sur la lutte ledit ministère de la Santé «continue de désorganiser le secteur comme l’illustre la mutation clientéliste du néphrologue de l’hôpital Mathlaboul Fawzaïni à celui de Ndioum dont le service d’hémodialyse n’est même pas fonctionnel, la nomination à des postes stratégiques du Ministère de la Santé de novices comme au SNEIPS et à Dakar en bafouant les règles préétablies».
Et de poursuivre : «cela illustre à suffisance la communication inefficace, peu convaincante ou quasi-absente pour lutter contre la Covid-19 laissant un boulevard aux personnes s’opposant à la vaccination». Enfin, le Sames a appelé la population sénégalaise au respect des mesures barrières et à l’adhésion massive à la vaccination, en dehors de toutes considérations religieuses, politiques ou idéologiques.
OUSMANE SONKO ENCORE DEBOUTE
L ’affaire des “94 milliards de F CFA“ avait tenu en haleine le monde politico-judiciaire. On en reparle encore. Et c’est pour noter un énième échec des avocats du patron de Pastef/Les patriotes devant la justice.
Nouveau revers pour le leader de Pastef/Les Patriotes devant la justice, dans l’affaire dite des 94 milliards du Tf 1451/R, l’opposant à l’ancien Directeur général des Domaines, Mamour Diallo. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel a confirmé hier, mardi 13 juillet, l’ordonnance de refus d’informer rendue en première instance.
L ’affaire des “94 milliards de F CFA“ avait tenu en haleine le monde politico-judiciaire. On en reparle encore. Et c’est pour noter un énième échec des avocats du patron de Pastef/Les patriotes devant la justice. En effet, les conseils d’Ousmane Sonko, qui avaient attaqué l’ordonnance du refus d’informer du juge de première instance, au niveau de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar, ont été à nouveau déboutés.
Le verdict de ladite Cour est tombé hier, mardi 13 juillet, confirmant l’ordonnance de refus d’informer rendue en première instance. Ainsi donc, l’affaire reste classée, à moins que les robes noires de Sonko décident d’introduire un recours en cassation, au niveau de la Cour Suprême. Cette nouvelle décision de justice, en défaveur du requérant, vient s’ajouter à la liste des multiples échecs subis par Ousmane Sonko dans ce dossier à moult rebondissements. Lui qui accuse Mamour Diallo d’avoir détourné cette somme du titre foncier 1451/R d’une superficie de 254ha 13a 93ca (2 millions 580 mille mètres carrés) appartenant aux héritiers de feu Djily Mbaye, peine toujours à se faire jaillir la lumière auprès des tribunaux.
Sa saisine du Procureur de la République, même si l’avocat de Mamour Diallo, en l’occurrence El Hadj Diouf parle de «leurre» car révélant que Pastef a tout juste adressé une demande d’explication au maitre des poursuites, n’aura pas servi grand-chose. Entre-temps, la Commission d’enquête parlementaire, déclinée par Sonko, «blanchit» l’ex-Directeur des domaines.
Pour contourner l’obstacle Serigne Bassirou Guèye, le Procureur de la République qu’il accuse d’être à la solde du parti au pouvoir et de bloquer tous les dossiers contre l’Etat ou ses sympathisants, le député Sonko saisit le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal régional hors classe de grande instance de Dakar.
Cette fois-ci, c’est pour deux plaintes contre d’une part Mamour Diallo, Tahirou Sarr, Meïssa Ndiaye et X pour escroquerie et de l’autre contre les membres de la Commission d’enquête parlementaire pour divulgation de secrets d’enquête. Encore une fois, le Procureur de la République obtient gain de cause sur Ousmane Sonko.
En effet, Sérigne Bassirou Gueye, dans son réquisitoire, a requis le refus d’informer en se fondant sur le défaut de qualité à agir d’Ousmane Sonko dans cette affaire, sur la base des dispositions de l’article 2 du Code de procédure pénale qui stipule que : «l’action civile en préparation de dommage causé par toute infraction appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction».
Il sera suivi par le Doyen des juges qui servira à Sonko une ordonnance de refus d’informer, classant ainsi sans suite l’affaire. C’est cette décision qui a été confirmée hier, par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar. Un dernier recours s’offre pour autant au leader de Pastef/Les Patriotes convaincu qu’il y a eu escroquerie dans cette affaire de Tf 1451/R. Elle pourrait être un des feuilletons de cet été. Affaire à suivre…
LES MEMBRES DU GUICHET UNIQUE INSTALLES
Le lancement des travaux du Guichet Unique pour le projet des 100.000 logements de l’Etat du Sénégal a été effectué hier, mardi 13 juillet 2021, Abdoulaye Daouda Diallo, et, Abdoulaye Saydou Sow.
Pour matérialiser l’accès aux logements sociaux aux sénégalais d’ici et de la diaspora, à travers le programme des 100.000 logements, les membres du Guichet Unique ont été installés hier, mardi 13 juillet 2021, par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et celui de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow. Le Guichet Unique est une plateforme qui permet de simplifier et de raccourcir les procédures d’obtention de documents et actes administratifs nécessaires pour la réalisation du projet 100.000 logements.
Le lancement des travaux du Guichet Unique pour le projet des 100.000 logements de l’Etat du Sénégal a été effectué hier, mardi 13 juillet 2021, par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et celui de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow. Un projet phare du gouvernement qui s’étend sur 5 ans, à travers le PAP2A (Plan d’Actions Prioritaires Ajustés et Accélérés), pour permettre aux sénégalais d’accéder à un logement social approprié. Il s’agit là, avec le Guichet Unique, de simplifier et de raccourcir les procédures d’obtention de documents et actes administratifs nécessaires, à travers une plateforme, pour la réalisation du programme des 100.000 logements.
De manière plus concrète, il s’agit de faciliter l’accès aux logements aux Sénégalais d’ici et de la diaspora, avec une délivrance gratuite du foncier aux promoteurs immobiliers, à travers la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation Urbaine (SAFRU), des autorisations de construction, des certificats de conformité de construction, le Régime Fiscal et Douanier Dérogatoire pour bénéficier des exonérations fiscales et douanières. Mais également pour ce qui est du financement du projet, il y a le Fonds de l’Habitat Social (FHS), la Banque Mondiale et les autres banques.
Pour rester dans la logique de l’équité territoriale, à ce jour, selon Amadou Thiam de la Direction général de la Construction et de l’Habitat (DGCH), il y a aujourd’hui 250.000 inscrits sur la plateforme et 2000 logements sont en cours de construction à Bambilor, Fatick, Kaolack et Kébémer.
Et d’autres suivront comme à Matam, Diass, Diourbel, Kaffrine et Ziguinchor. «Cette belle dynamique va se poursuivre avec la réunion prochaine de la Commission d’Agrément et du Contrôle du respect des engagements chargés de statuer sur les demandes d’agréments des promoteurs engagés dans un programme de construction d’immeubles à usage de logements agréés par l’Etat», déclare Abdoulaye Daouda Diallo. Le ministre des Finances ajoute : «il en sera de même dans le domaine du financement du projet des 100.000 logements avec, in fine, un Plan d’actions triennal d’investissement prenant en compte l’accompagnement des prometteurs publics immobiliers, la redynamisation coopérative, le mécanisme innovant de financement tel que la location-vente, un autre mécanisme d’industrialisation de la construction, entre autres (…) J’engage mes services compétents ainsi que l’ensemble des services impliqués dans le fonctionnement du Guichet Unique pour le projet 100.000 logements à participer activement au fonctionnement régulier des sections et antennes du Guichet Unique, au grand bénéfice des acteurs».
COMPOSITION DES SECTIONS DU GUICHET UNIQUE AU NIVEAU CENTRAL : Section 1 en charge des procédures d’urbanisme, foncière, domaniales et cadastrales
Un représentant de la Direction Générale de l’Urbanisme et de l’Architecture (DGUA), de la Direction Générale de la Construction Urbaine (DGCH), de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation Urbaine (SAFRU), du Domaine, du Cadastre, de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes au Sénégal (AGEROUTE) etc.
SECTION 2 EN CHARGE DES AFFAIRES FISCALES ET DOUANIERES
Un représentant de la Direction General des Impôts et Domaines, Direction Générale de la Douane, de la Direction Générale de la Construction Urbaine (DGCH), du Fonds de l’Habitat Social (FHS), (le directeur général des Impôts et Domaines ou son représentant préside cette section).
AU NIVEAU DECENTRALISE
Des antennes régionales animées parles services centraux et déconcentrés concernés notamment par les gouverneurs
Ou bien on nous ment, ou bien tout se résume à une belle comédie. Une farce que l’on nousjoue depuisl’apparition de ce vilain virus. On nous dit que le variant indien est plus néfaste et contagieux que le virus originel. De quoi faire peur et pousser les pauvres gens à se barricader pour se protéger comme au temps de la peste espagnole. Pour moins de 10 cas, le pays était en état d’urgence. On nous avait invités à respecter les gestes barrières. A ne plus se donner des bécots, à s’éloigner de nos conquêtes. Nous priant même de rester à domicile. Il y avait eu aussi des restrictions dans les bus et autres moyens de transport. Des policiers se faisant menaçants pour faire respecter le port du masque et les rassemblements. Une véritable hystérie s’était installée. Et voilà que, ces dernièressemaines,subitement, les cas grimpent. 3552 cas et 28 décès en 10 jours. L ‘effet de la troisième vague encore appelée « vague Macky Sall ». De quoi créer la panique ? Rien de tout cela. On vit comme si on avait vaincu le vilain virus. La faute à qui ? A celui qui avait ouvert la voie, faisant croire à son peuple que le virus ne circulait plus. A présent, son appel à la prudence résonne sur un mur hermétique. Leur discours, à toutes ces autorités,sont d’une vacuité extraordinaire. Pour cause, elles ont les mains liées du fait de leurs propres turpitudes. Le peuple, plutôt que de se prémunir contre le mal, ricane, tire la langue, rappelant à son Chef que c’est lui qui est venu piétiner ses propres lois. Le dos au mur, il est obligé d’assister en spectateur à l’explosion des cas. Bien entendu, les caisses de l’Etat vont en souffrir. Preuve également de l’incurie des autorités, des citoyens attendent désespérément leur deuxième dose du vaccin. Celle qui est censée les prémunir du variant indien. Ceux qui se ruent dans les centres de santé s’entendent dire qu’il n’y a plus de doses. Un véritable casse-tête auquel les praticiens ne comprennent rien. Des praticiens désabusés qui semblent laisser le vilain rôle à l’administration. Particulièrement aux politiques par qui tout est arrivé. Depuis, vous avez entendu le professeur Seydi ? Le pauvre ! Il est loin des écrans des télévisions pour essayer de réparer les dégâts causés par ceux qui s’affichent avec ostentation. Vous voulez un dessin ? KACCOOR BI
AGITATION SYNDICALE NON À LA «DÉMILITARISATION» DE L’HÔPITAL PRINCIPAL !
Avant-hier, le Syndicat des travailleurs civils (Stc-Hpd) a paralysé l’hôpital Principal de Dakar avec des brassards rouges pour réclamer le départ de l’Agent comptable particulier (Acp). Pourquoi ? Parce que l’Acp a simplement payé les avances Tabaski par virement bancaire alors que les syndicalistes voulaient les percevoir en espèces ou par chèques. En se rangeant du côté de l’Acp, les administrateurs militaires sont montés au créneau pour dénoncer le fait que certains travailleurs de l’hôpital ont des engagements bancaires auxquels ils voulaient se soustraire. Pour éviter toute complicité avec eux, l’Acp a fait des virements bancaires. Ces opérations régulières ont agacé les syndicalistes » expliquent-ils. Aussi bien sur le plan sanitaire que financier, la plupart des hôpitaux et centres de santé du Sénégal ne cessent de subir les contrecoups d’une agitation syndicale motivée uniquement par des fins pécuniaires. Une agitation qui n’épargne pas certaines entreprises privées et autres services publics toujours paralysés par des grèves en à plus finir ! Connu pour sa rigueur dans le commandement et la gestion, le médecin-général Mame Thierno Dieng, directeur de l’hôpital Principal de Dakar, ne va certainement pas laisser des personnels civils « démilitariser » cette prestigieuse institution hospitalière de l’Armée qu’est Principal. Non ! En tout cas, « Le Témoin » quotidien est convaincu que si l’hôpital Principal est devenu une référence et un modèle, c’est grâce à la discipline militaire qui y prévaut. Par conséquent, il ne faut pas laisser la chienlit civile s’y installer.
CHEIKH TALL DIOUM FRAPPÉ PAR UN DEUIL
Notre sympathique ami Cheikh Tall Dioum surnommé par notre directeur de publication « Golden boy », et qui fut patron de la brasserie Nba mais aussi des glaces Riko, Cheikh Tall Dioum, donc, a perdu sa bienaimée épouse Adji Sèye jeudi dernier. La défunte a été enterrée le lendemain vendredi à Touba en présence d’une foule nombreuse. Entre Cheikh Tall Dioum et Adji, c’était une très belle histoire d’amour qui a débuté il y a très longtemps. Ils se sont connus alors que le « Golden Boy » avait 20 ans et Adji, 16 ans. Elle était la fille de son tuteur Chérif Sèye et habitait à la Sicap Rue 10. Dans un de ses romans, le magnat de la bijouterie raconte les circonstances dans lesquelles il a remarché que la magnifique fille de son tuteur lui faisait les yeux doux alors que tous deux venaient d’atteindre l’âge des premiers émois. Comment, de manière particulière, elle prenait un grand soin de ce cousin venu de Louga, lui lavant ses habits, lui gardant à manger, veillant à ce qu’il ne manque de rien. Une belle histoire d’amour, comme on n’en fait plus, qui a pris fin jeudi dernier à l’issue d’une longue maladie de Adji.
CHEIKH TALL DIOUM FRAPPÉ PAR UN DEUIL (SUITE)
A l’enterrement à Touba Darou Salam, toute la famille de feu Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma était présente pour conduire la défunte à sa dernière demeure. Dans l’après-midi du même jour, la famille de feu Gaïndé Fatma, dont Cheikh Tall est un fervent talibé, avait envoyé une forte délégation conduite par Serigne Abdourahmane Mbacké, qui n’est autre que le khalife de la famille de feu « Gaïndé Fatma » et comprenant notamment Serigne Oumar Mbacké, frère de ce dernier. A cette occasion ils ont redit en quelle très haute estime ils tiennent leur talibé Cheikh Tall Dioum. Mais Cheikh Tall, c’était aussi ce patron de presse qui créa le groupe Com 7 avec comme partenaires Youssou Ndour et Bara Tall. Justement, aussi bien le Roi du Mbalakh que l’Empereur du Btp sénégalais avaient fait le déplacement à Dieuppeul où se tenait la cérémonie funéraire. Ils ont apporté des témoignages émouvants sur leur ancien partenaire et ami Cheikh Tall Dioum en présence du notaire Me Moustapha Ndiaye et de l’ancien ministre Me Amadou Sall, tous étant de grands amis. Le tout-Dakar est venu pour présenter ses condoléances à Cheikh Tall Dioum. Naturellement, Le Témoin s’associe à ces condoléances et prie Dieu pour qu’Il accueille Adji Sèye dans Son meilleur paradis de Firdawsi. Que la terre de Touba lui soit légère !
FACE À LA LEVÉE DES CHAPELETS LE CHANTEUR WALLY SECK RETIRE SA PLAINTE !
Accusé de promouvoir l’homosexualité au Sénégal, le chanteur Wally Seck avait menacé de porter plainte contre ses détracteurs. Chose faite ! Car, il avait misses menaces à exécution en servant des citations directes (plaintes) contre Outaz Makhtar Sarr et consorts. Ces plaintes tous azimuts avaient provoqué une véritable levée de chapelets pour ne pas dire boucliers. Imams et oulémas ainsi que plusieurs organisations islamiques et mouvements religieux avaient décidé d’assiéger le Tribunal de Dakar le jour du procès d’Oustaz Makhtar Sarr initialement prévu le 11 août prochain. Dans ce sens, Serigne Mbaye Sy Abdou a fait une sortie pour sonner la mobilisation aux cotés d’Outaz Makhtar Sarr. Il est vrai que toute personne se sentant diffamée a le droit de porter plainte. Mais pour une question aussi sensible que l’homosexualité, « Le Témoin » voyait mal un Wally Seck aller jusqu’aux bouts de ses principes. Et surtout quand les personnes visées dans sa plainte sont des imams et oulémas renforcés par des activistes. Sans doute face à la pression sociale et maraboutique, Wally Seck a fini par capituler en retirant sa plainte. Un retrait confirmé dans un communiqué par ses avocats « qui soulignent que d’autres autorités religieuses, coutumières et politiquesse sont également impliquées dans l’histoire pour demander l’apaisement des deux côtés. Par conséquent, l’audience qui était initialement prévue le 11 août prochain au Tribunal correctionnel de Dakar, n’aura pas lieu » informent-ils. Demain la République des Ayatollahs !
IMMIGRATION DE PAGAILLE DES VENDEURS DE MOUTONS EN PLEIN CENTRE DE PARIS
Une drôle de surprise pour les habitants de Paris, la belle et coquette capitale française et l’une des villes les plus belles du monde. Tenez ! A quelques jours de la fête de la Tabaski (Aïd el Kabir), des bergers algériens ont poussé les limites du désordre et de l’indiscipline jusqu’à déambuler paisiblement avec leurs moutons sur les trottoirs de Paris. Des images à la fois insolites et provocatrices qui ont fini par faire le tour du monde jusqu’à agacer les Parisiens les plus raffinés. En tout cas, personne n’aurait imaginé à l'orée du 20e siècle, des hôtes étrangers de France y semer la pagaille et l’anarchie au point de transformer Paris en… « daral » (foirail). En attendant que les « tékankés et autres « Baol-Baol » sénégalais installent des « darals » en pleins Champs-Elysées !
Le rappeur Dof Ndèye déféré pour menaces de mort
Quelle mouche a piqué le rappeur Dof Ndèye pour menacer de mort sa famille ? C’est la question qui taraude tous les esprits au quartier Khar Yalla. Selon nos sources, A. Diallo alias Dof Ndèye est très remonté contre son jeune frère qu’il avait accusé d’avoir volé son argent. Il a menacé ce dernier de représailles avant de brûler ses habits. Craignant que le pire ne se produise, les voisins, qui ont pris au sérieux les menaces de mort du rappeur, ont saisi les policiers de Grand-Yoff. Ces derniers sont venus cueillir l’artiste avant de le placer en garde à vue pour ensuite le déférer au parquet pour menaces de mort.
Cinq travailleurs de l’Aftu déférés au parquet
Les cinq travailleurs de l’Association de financement des transports urbains (Aftu), arrêtés par la police dans le cadre de leur grève, ont été déférés au parquet de Pikine. La Police de Yeumbeul Sud avait déféré quatre travailleurs et les limiers de Pikine ont présenté au parquet un travailleur de l’Aftu. Nos sources renseignent qu’ils sont poursuivis pour entrave à la libre circulation de biens et de personnes, menaces et voies de fait. Il faut souligner que même si le mouvement d’humeur a fait des victimes dans les rangs des travailleurs, il a eu l’effet escompté. Les employés de l’Aftu réclament de meilleures conditions de travail, leur contractualisation et leur enregistrement au niveau des institutions sociales.
Le collectif des travailleurs de AFTU lève son mot d’ordre
Après deux jours de grève, le collectif des travailleurs des véhicules du réseau de transport AFTU a décidé de lever son mot d’ordre. Cette décision a été prise hier, dans la soirée à la suite d’une longue rencontre tripartite présidée par le Secrétaire général du ministère en charge des Transports terrestres, Aubin Sagna, en présence du Directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD), Thierno Aw, des représentants de la Direction des Transports routiers (DTR) et de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, des représentants des opérateurs de transport et ceux des travailleurs. Un protocole résumant les accords trouvés à la suite des discussions a été paraphé. Aubin Sagna a rassuré les travailleurs qu’en sus de ces accords, l’Etat s’engage à accompagner les acteurs pour la révision du cadre réglementaire, notamment par l’adoption d’une nouvelle convention collective professionnelle des transports routiers.
Le collectif des travailleurs de AFTU lève son mot d’ordre (bis)
Restons à la rencontre pour dire que le protocole porte sur six accords. Les opérateurs se sont engagés à maintenir dans leur fonction tous les agents impliqués dans la grève. Ainsi, des mesures de représailles ne seront pas prises à l’encontre des travailleurs ayant observé le mot d’ordre de grève. Aussi, les opérateurs s’engagent à ne pas poursuivre en justice les grévistes pour des raisons liées au mouvement d’humeur. Ils reconnaissent la liberté syndicale. D’après le protocole, les deux parties conviennent de poursuivre le processus de contractualisation des travailleurs déjà entamé en 2019 et qui devrait être achevé le 31 décembre 2021 au plus tard. Pour rappel, la revendication principale des travailleurs des véhicules du réseau de transport AFTU porte sur l’amélioration des conditions de travail à travers la contractualisation, le rappel différentiel des salaires, la prime d’ancienneté, le paiement des congés annuels, les congés de maternité et l’affiliation aux institutions sociales et à l’IPM.
La Chambre d’accusation déboute Sonko
Le leader de Pastef va devoir laisser tomber le dossier dit des 94 milliards FCFA, même si ce sera à contrecœur. La justice pense qu’il n’y a pas de raison de donner suite à cette affaire. Hier, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar qui a été saisie par les avocats de Ousmane Sonko a confirmé l‘ordonnance de refus d’ouvrir une information judiciaire dans l’affaire dite des 94 milliards FCFA. Elle s’inscrit dans la même logique que le juge en première instance. Le leader de Pastef avait saisi le parquet d’une plainte avec constitution de partie civile. Dans sa plainte, il visait Mamadou Mamour Diallo alors conservateur des Domaines de Rufisque, Meïssa Ndiaye et Seydou Sarr dit Tahirou Sarr pour escroquerie portant sur les deniers publics, faux, usage de faux et concussion. Mais, le parquet et le juge en première instance avaient estimé qu’il n’y avait pas à agir dans cette affaire. D’où la saisine de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar par ses avocats.
Trafic de faux billets de banque à Pikine
Un individu de nationalité bissau-guinéenne a été alpagué par les limiers du commissariat de Pikine pour détention et mise en circulation de faux billets de banque. I. S qui détenait 68 faux billets en euros d’un montant de 3400, soit l’équivalent de 2,21 millions FCFA, s’est pointé nuitamment à la boutique d’un commerçant basé au marché Zinc pour essayer d’échanger les faux billets en FCA. Le commerçant Mb. D. a pris alors le soin de prendre un détecteur de faux billets pour vérifier l’authenticité de l’argent. Après vérification, il a fait comprendre à son client qu’il détenait 50 faux billets. Sachant que les carottes sont cuites, I. S. prend alors ses jambes à son cou. Les hommes du Commissaire Mame Arona Ba en patrouille sont descendus sur les lieux pour interpeller le mis en cause. En fuyant, I. S. a jeté 68 billets de 50 euros par terre. Conduit au commissariat de Pikine, le mis en cause a indiqué qu’il ne savait pas qu’il détenait de faux billets. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers de Pikine qui l’ont présenté au procureur.
Plainte contre Sen’eau
Les perturbations de l’approvisionnement en eau, surtout à Dakar, ont fini d’excéder les populations. Pour mettre fin au calvaire dû aux ruptures dans la fourniture d’eau, le collectif pour la défense des consommateurs du Sénégal et Frapp France Dégage ont tenu hier un point de presse pour annoncer une plainte contre la Sen’eau qui n’arrive pas à satisfaire la demande. Frapp et le collectif ont décidé d’installer des comités dans tous les quartiers afin de bien porter la lutte. Dans le plan d’actions, figurent des sit-in devant les agences de Sen’eau.
Ecroué en France, Ousmane Diallo risque 30 ans de prison
Notre compatriote Ousmane Diallo, âgé de 62 ans, et qui avait poignardé à mort le jeune Théo, vendeur dans une boutique de téléphonie, et gravement blessé un autre dans un centre commercial de Claye-Souilly (Seineet-Marne), est en prison. Il est poursuivi pour assassinat et tentative d’assassinat sur les clients du centre commercial. Selon le procureur de Meaux, Laureline Peyrefitte, à l’issue de sa garde à vue, lors de laquelle M. Diallo a reconnu les faits tout en n’exprimant «aucun regret» pour son geste, le suspect a été placé en détention provisoire. Même si l’agresseur n’était pas connu des services de renseignements pour radicalisation islamiste, il a un passé de délinquant multirécidiviste qui témoigne de sa violence potentielle. Ousmane Diallo est notamment inscrit au traitement des antécédents judiciaires. Notre compatriote est passible de trente ans de réclusion criminelle.
Un conteneur tombe sur un véhicule sur l’autoroute à péage
Un grave accident s’est produit hier dans la matinée sur l’autoroute à péage, à hauteur de la sortie de Rufisque. Un camion transportant un conteneur s’est renversé sur un autre véhicule à la suite d’une manœuvre pour éviter d’écraser un autre véhicule qui a freiné brusquement devant lui. La chute du conteneur sur le véhicule a provoqué un incendie. L’occupant du véhicule s’est retrouvé avec des blessures. Selon le conducteur du camion, c’est le moindre mal. A l’en croire, s’il n’avait pas manœuvré, il aurait écrasé le véhicule qui a provoqué l’accident. Il confie que le conducteur de ce véhicule qui devait prendre la sortie de Rufisque avait pris la voie de vitesse avant de le couper et de freiner brusquement pour emprunter la brettelle de sortie. Pour éviter le pire, il a préféré manœuvrer au point que le conteneur s’est retrouvé à terre. L’accident a occasionné des perturbations de la circulation entre Rufisque et Diamniadio, dans le sens de Dakar vers Aibd.
Racolage à Grand Yoff
Smith A. une belle de nuit d’origine libérienne, âgée de 39 ans, a été interpellée près d’un bar pour racolage par les éléments de la brigade de recherches de la Police de Grand-Yoff, au cours d’une opération de sécurisation. Lors de son interrogatoire, elle a battu en brèche cette accusation, déclarant attendre sa copine dans la rue. Des arguments qui n’ont pas convaincu les limiers. Puisqu’elle a été déférée au parquet pour racolage.
Détention et usage de chanvre indien
Thierno Y. B et Abdou A. D. conducteurs de véhicule sont vraiment malchanceux. Adeptes de l’herbe qui tue, les quidams avaient élu leur quartier général à la zone de captage de Grand Yoff. Mais, ils ont été surpris par les éléments de la brigade de recherches de la Police de la localité en train de griller tranquillement leurs joints. Dès qu’ils ont aperçu le véhicule de Police, les deux conducteurs ont tenté de fuir. Rattrapés par les limiers et jetés dans le panier à salade, ils ont été présentés au procureur pour détention et usage de chanvre indien.
Amadou Hott réunit son équipe dirigeante
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a présidé hier une réunion de coordination avec l’équipe dirigeante de son département. Il s’agissait pour Amadou Hott et ses collaborateurs d’échanger sur les priorités du moment, pour une relance réussie de notre économie. A cet effet, il leur a demandé de continuer de travailler en équipe et de redoubler d’efforts pour un succès total dans la réalisation des projets et programmes phares du gouvernement. Selon M. Hott, cette équipe dévouée s’est donnée corps et âme pour apporter les meilleures solutions afin de limiter l’impact de la Covid-19, à travers le PRES, le PAP2A, la loi PPP, le mécanisme de financement des entreprises, le financement de projets prioritaires, le programme d’urgence pour l’emploi des jeunes, etc.
Pertinence des 10 milliards pour l’achat de tenues scolaires
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (Cosydep) trouve impertinent d’allouer 10 milliards Fcfa pour l’achat de tenues scolaires. Le directeur exécutif de l’Ong, Cheikh Mbow, demande pourquoi on priorise cette opération face aux défis prégnants qui ont pour noms : résorption des abris provisoires, régulation du passif des enseignants, mise aux normes de l’environnement des apprentissages (sécurité, eau, hygiène), garantie de la continuité des enseignements en situation d’urgence surtout pour les plus défavorisés etc.. M Mbow regrette que le niveau central ait été retenu pour opérationnaliser cet achat alors que les marchés devraient être gérés au niveau décentralisé. En outre, le directeur exécutif de la Cosydep doute de la durabilité de l’opération tout en évitant de faire supporter les coûts par les familles déjà éprouvées. Bien que reconnaissant que la tenue scolaire milite pour la réduction des inégalités à l’école et la lutte contre toute forme de discrimination, la Cosydep s’interroge sur la priorité de cette mesure.
40 générateurs et 02 unités de traitement d’eau réceptionnés
Une bouffée d’oxygène pour les hémodialysés. Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a réceptionné hier, 40 générateurs et 02 unités de traitement d’eau pour l’amélioration des capacités de prise en charge des malades. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, cet important investissement va permettre, d’ici la fin de l’année, d’augmenter le quota des hémodialysés de 300 à 400 malades sur les plus de 1000 patients pris en charge dans les centres de dialyse sur l’ensemble du territoire. Le matériel est entièrement destiné au centre d’hémodialyse Saliou Fall, construit par l’Association Sénégalaise des Hémodialysés et Insuffisants Rénaux (ASHIR) et réhabilité par la Fondation «Servir le Sénégal». Le ministre de la Santé et de l’Action sociale est d’avis qu’au prochain conseil présidentiel sur l’insuffisance rénale, on devrait régler en grande partie les problèmes liés à la maladie