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15 septembre 2025
journal d'une confinée, par annie jouga
BEER LA GLORIEUSE
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Tout est propre : les ruelles, la plage. Le service d’assainissement a dix fois moins de travail. Gorée est en ces temps de Covid comme elle devait être lorsque Gorée savait transformer ses faiblesses en force
#SilenceDuTemps - Jamais post n’a suscité autant de réaction, en tout cas depuis bien longtemps et tout ça pour un mot, ou plutôt deux : « femme de » … Mais pourquoi donc personne ne me croit ?
Je puis rassurer les « ceux qui doutent » que je n’ai pas commencé à romancer mes chroniques, elles restent jusqu’à présent vérité vraie.
Rappelez-vous il y a 3 ans, j’annonce que je suis prête à être totalement dépendante. Si vous l’aviez vu le Papi Viou ce jour-là, il était affolé, n’y croyant pas vraiment.
Seulement je l’ai dit et redit avec un très grand sérieux et pour seule réponse obtenue : « tu aurais dû le dire il y a 35 ans » ! Va savoir pourquoi donc cela aurait dû faire moins peur avant !
Et puis il y a les « ceux qui y croient » - peu nombreux nakk ! -, me demandant d’être patiente.
D’autres lecteurs enfoncent le clou du défi lancé au futur écrivain. Mieux, il y a comme un ultimatum solidairement lancé … merci à vous de pousser, toujours et encore, on finira par y arriver.
J’apprends ce matin que sainte Zita est bel et bien réelle. Enfin si on peut le dire comme ça. De plus elle est la patronne des gens de maison, domestiques, servantes … Celle–là et surtout par les temps qui courent, est à implorer tous les soirs ou tous les matins plutôt, tant qu’à faire, pour bien commencer la journée.
Moment magique cette journée, j’ai passé tout l’après-midi sur l’île de Gorée. J’avais envie de voir comment, en dehors de toute obligation, les heures C. s’écouler là-bas.
Pur bonheur déjà ! Dans la chaloupe moins de 30 personnes à l’aller, sans personne le sac à dos rempli de pacotille à fourguer. Aucun guide à virevolter autour d’une possible proie et à peine une vingtaine au retour ne ramenant pas les mêmes absents du matin mais les quelques travailleurs de service dans l’île habitant à Dakar. Il est 17h, c’est la dernière chaloupe ; tous les passagers portant masque.
Sur la place des Droits de l’Homme (ex-place du Débarcadère) idem : pas de guides, ni marchands pistant le chaland, aucun gosse à l’affût.
Seuls quelques jeunes volontaires aperçus et venant du quai avec des charriots remplis de vivres offerts par de généreux donateurs.
Ce calme, si rare dans l’île en temps normal, on ne le retrouve que lorsqu’il fait très froid et à partir de 19/20h où plus un chat ne traîne jusqu’au matin.
J’ai déambulé près de 5 heures. Il fait beau, ni chaud ni froid, un peu de vent ça aide à marcher. Aucun restaurant, aucun musée, aucun marché ouvert, juste quelques boutiques vendant des produits de soudure.
Tout est propre, les ruelles, les places, la plage. Le service d’assainissement a dix fois moins de travail, les poubelles ne débordent pas comme à l’accoutumée. Plus de montagne de déchets à la décharge !
Oserai-je frapper à la porte de qui que ce soit quand la consigne donnée est « Restez chez vous ». J’ai donc continué de marcher. À mon compteur santé, j’aurai fait 7,6 km en retirant les 2,5 km A/R entre l’embarcadère et la maison. Le compte est bon. En chemin, j’ai parlé avec certains installés devant chez eux, devant leur boutique pour ensemble évaluer, réfléchir à l’après C. Et toujours « ne pas recommencer comme avant » revient dans les discussions.
À méditer sérieusement.
Avant de partir je m’arrête, me couche sur une balustrade au bord de l’eau. J’attends la dernière chaloupe, personne ne me remarque et pour cause, il n’y a pratiquement personne qui passe. Seul le vent qui souffle doucement s’entend et au loin de jeunes enfants.
En fait Gorée est bien là, dans sa plus belle robe, dépolluée de tous ce qui lui fait du tort, ce qui nuit. Sûrement comme elle devait être des siècles durant, lorsqu’il n’y avait qu’une chaloupe par mois, lorsque Gorée savait transformer ses faiblesses en force. Dakar n’existant pas, la vraie vie était conçue et consommée par les Goréens, sûrement le Gorée de Rose Chatel, l’arrière-grand-mère de Mamina, Gorée que l’on appelait en ces temps-là « Beer la Glorieuse ».
Au loin, la chaloupe tourne à la bouée Tacoma et m’arrache à ma rêverie. Pas question de la rater. Je quitte avec regret cette ambiance où même la mer semble se reposer…
Jour 37
Apprendre des étudiants ! Cela fait aussi parti des équilibres de l’enseignement, même de petits rien, je comptabilise.
Cet après-midi je me suis réjouie d’apprendre d’un de mes étudiants que les cartes Google peuvent être paramétrées en fonction des dates voulues. « Mais c’est génial », me suis-je exclamée !
J’ai oublié de demander s’il est aussi possible de savoir comment était Dakar à ma naissance… ? Je suis sûre qu’entre eux, ils ont dû en douce se moquer. Bon, ils ne seront pas les seuls. Mon ami, Mamadou Jean, que j’appelle régulièrement au secours dès que j’ai un petit problème avec ma « machine », mais lui seul sait que je viens de loin … Mes premiers cours d’informatique à la rue Carnot, où nous avions notre première agence, dans les années 80, j’étais si réticente que même toucher le clavier quand il fallait passer à la pratique, je n’y arrivais pas. Comme si le fait de toucher allait me transformer.
J’ai eu le même problème avec le téléphone portable. Le même Mamadou Jean, toujours en avance sur tout le monde dans ce domaine, avait acheté un abonnement à tout le personnel et comme il me voyait très lointaine, j’ai eu droit à un portable, un numéro avec abonnement. Il pensait ainsi me ferrer à sa technique. J’ai résisté des mois et découragé, il a offert le téléphone à sa maman.
Seulement 2002 est arrivée, je ne sais ce que cela vous dit mais à moi, une année charnière, les élections municipales, et me voilà engagée, élue et tout le temps sur le front goréen quand je n’étais pas à l’agence. Combien de fois j’ai dit : « prête-moi ton téléphone, je dois régler un problème au bureau … » Et autant de fois j’ai entendu me répondre : « mais achètes-toi un téléphone quand même ». Un an après, j’avais un téléphone et paraît-il, j’en étais accro’, disent les mauvaises langues.
J’aime le cinéma, je veux parler de celui qui se passe dans une vraie salle de cinéma, comme celle de mon enfance. Et tout à l’heure, pour répondre à la sollicitation d’un ami professeur à l’Ucad, je l’ai aidé à retrouver les salles de Dakar et à les situer : un jeu sympa qui m’a rappelé cette période où je passais ma vie au cinéma.
Une fois passé l’âge où les parents vous choisissent le programme et chez nous c’étaient les films de Cape et d’Épée et les films spectaculaires du genre Ben Hur …, je me suis fait mes propres programmes et à Dakar, nous avons eu la chance d’avoir tous les cinémas du monde allant des classiques russes (Eisenstein), japonais (les Kurosawa et Cie), français (les vieux films des années avant celles de la Nouvelle Vague) et surtout Italiens y compris les Westerns. Mais aussi des films africains, peu nombreux certes. Allez au cinéma « Le Rialto » en plein air pour voir le film « Les oiseaux » d’Hitchcock… fantastique dans tous les sens. Et d’ailleurs qui se souvient de l’emplacement de ce cinéma ? Le fait qu’il soit remplacé par la Banque Centrale BCEAO (le siège) et bien plus valorisant que « El Malick » transformé en centre commercial ! Et puis, pendant longtemps la séance de cinéma commençait par un court métrage appelé « les actualités sénégalaises ». Nous n’avions pas de TV encore et Paulin Soumanou Viera, le réalisateur, nous tenait au courant des événements du pays mais aussi de l’Afrique, dans le monde et ensuite deux longs métrages. On en avait pour notre argent. Je me souviens que nous payions 250 F la séance et avec mon amie Maimouna nous avions un carnet sur lequel nous notions tous les films vus durant une année et le record battu, devinez ? 300 films dans une année, c’est à peine croyable ! Je passais vraiment ma vie au cinéma.
Où placer la bonne limite de ce qui est permis, possible, impossible, interdit en ces temps de C. ?
J’ai vraiment le sentiment de m’être déjà posée la question ! Mais apparemment pas de réponse. Ma sœur Mémé Lolo me raconte tout à l’heure qu’elle s’est offerte avec 2 ou 3 copines un bel après-midi, en respectant les barrières me dit-elle … Plaisir de siroter une, deux, trois … coupes de champagne, question d’oublier un moment cette situation tourmentée et au grand dam de son fiston passant par-là, trouvant sûrement insensé que 3 petites vieilles prennent des risques pour du champagne elles qui soit-disant, sont les premières cibles de C.
Mais bas les masques !
Jour 38
« S’appeler pour autre chose que pour dire sa compassion, son soutien à un ami lorsque la mort frappe ». Ainsi m’interpelle mon amie Marième de Jo’burg qui vient de perdre un proche. En fait elle s’interpelle elle-même. C’est vrai, notre dernier échange téléphonique, quelques mois avant celui-ci, pour partager à distance sa douleur, elle avait perdu un proche.
Oui je comprends que dans ces cas-là on a presque honte, et on se surprend même à dire : « je n’appelle pas pour dire bonjour, comment ça va, pourquoi des condoléances… ?»
Souvent aux enterrements on y retrouve ceux/celles que l’on ne voit nulle part ailleurs que là-bas et pareil, à chaque fois on se dit « on devrait faire l’effort …
Les enterrements réduits à leur plus stricte expression par temps de C. ; j’y suis confrontée de plus en plus, normal non avec l’âge.
Je me souviens, plus jeune je disais à Mamina : « Mais tu passes ton temps au cimetière à enterrer quelqu’un » et elle de me répondre : « ne t’inquiètes pas, ton tour viendra et tu en feras autant ! »
Pourtant ma tante préférée, Mame Boy, disait souvent :« celle-là, elle choisit ses morts », en parlant de ma présence très « calculée » aux enterrements ! La coquine, elle m’avait cernée ! Je choisis effectivement, sans laisser cela dit, percevoir ce qui est enfoui …
Aujourd’hui, je suis fâchée avec ma feuille de papier, elle aussi n’a pas envie d’entendre plus que ces quelques lignes « tristounettes » déjà griffonnées, mais ainsi va la vie !
En pensant quand même au jour, proche je le souhaite, où je pourrai déclencher le compte à rebours de cette chronique, je vais me chercher un petit verre de punch à la vanille. Il en reste un peu dans le placard … comme ça fait du bien !
La fête du travail de C. ne sera pas un jour comme les autres, alors attendons demain voir …
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.
GRAND-PLACE, LIEU DE DÉSINFORMATION ET D'EXPERTISE EN TOUT
Ils sont une partie du décor de nos quartiers. Mais les grand-places ne sont pas que des espaces à palabres. Elles sont pour beaucoup un espace de partage d’informations, vraies ou fausses. Ici, l’expert peut être contredit par un profane
Ils sont une partie du décor de nos quartiers. Mais les grand-places ne sont pas que des espaces à palabres. Elles sont pour beaucoup un espace de partage d’informations. Qu’elles soient vraies ou fausses, ces informations sont distribuées à grande vitesse. Ici, l’expert peut être contredit par un profane. Tout est toléré.
Il est midi passé. Le soleil darde de chauds rayons. Entre va-et-vient incessants, d’autres préfèrent se réfugier à l’ombre d’un arbre. À Guediawaye, au quartier Notaire, non loin de l’hôpital Roi Baudouin, une sorte de tente fait office de grand-place pour chauffeurs de clandos, vendeurs, laveurs de voitures. Tous s’y retrouvent même si les premiers sont majoritaires. Entre siège de véhicule usé, banc, chacun se débrouille pour se trouver une place. Ça discute de tout. La parole est à qui veut la prendre, quitte à parler en même temps.
Si certains prennent le soin d’écouter la radio, la plupart se contentent de bribes d’informations glanées sur les réseaux sociaux pour concocter leur revue de presse. « Il paraît que Guy Marius est pris en otage », lance un chauffeur qui venait juste de garer sa voiture. C’est parti pour des analyses de toutes sortes. « C’est quelqu’un qui fait peur au pouvoir. S’il n’est pas prudent, il risque d’être éliminé », alerte un autre. « Il n’a pas peur. Il a été enfermé à plusieurs reprises, mais ce n’est pas ce qui va le faire reculer. C’est pourquoi ils l’ont pris en otage pour lui faire peur », ajoute quelqu’un d’autre.
En un temps record, l’information fait le tour de la grand-place. Les plus réactifs se permettent même de partager sur WhatsApp. Policier à la retraite, le vieux Massamba joue bien son rôle de régulateur. Alors que tous avaient fini de croire à la prise en otage de l’activiste, il lui suffit de quelques clics sur des sites crédibles pour donner la bonne information. Comme si de rien n’était, on passe à un autre sujet. De la cherté de la vie aux élections locales, tout y passe.
Les intellectuels ou la bonne information
La grand-place située en face de la Police de Guédiawaye est une des plus anciennes du coin. Elle regroupe professeurs à la retraite, anciens commis de l’administration… Ici, il y a un système qui permet de disposer de tous les journaux le matin sans se ruiner. C’est à tour de rôle, explique quelqu’un. Très sélectifs dans le choix des journaux, ils dépensent 600 FCfa par jour. Entre un quotidien sportif et des généralistes, ils disposent d’une bonne palette de lecture. « Nous sommes autour de 13 personnes. Chaque semaine il y a six personnes qui sont désignées pour acheter le journal. Mais ce sont les autres qui lisent en priorité. Celui qui achète peut rentrer avec son journal, à moins qu’il décide de l’offrir à quelqu’un », explique Diaby, instituteur à la retraite. Ici, ça débat sur tous les sujets. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres garages où l’écrasante majorité est analphabète, on ne raconte pas n’importe quoi ici. En plus des journaux, les vieux ne ratent pas le journal à la radio. Si certains préfèrent les chaînes locales, d’autres restent scotchés à Rfi. C’est une question d’habitude, souffle un vieillard, abonné à cette radio depuis plusieurs années. Avec les journaux et la radio, il est sûr d’avoir un résumé de l’information mondiale.
Selon lui, si beaucoup croient en toutes les informations qui émanent des grand-places, c’est parce que par le passé, seules des personnes ayant servi pendant des années s’y retrouvaient. Chacun, dit-il, mettait son expérience au service. « L’actualité y était décortiquée. Certains pouvaient même, dans leurs analyses, prédire des choses, surtout en politique. Mais, aujourd’hui, même de simples chômeurs peuvent créer une grand-place. À l’époque, à travers leur profil, les membres de grand-places inspiraient respect », analyse-t-il.
« C’est le meilleur endroit pour décompresser »
Même s’il n’est pas le plus âgé, Mame Mbaye est le régulateur de la grand-place des chauffeurs. Une responsabilité qu’il doit à sa ponctualité et à sa régularité. Tôt le matin, il est sur place, nettoie, range et s’installe. « C’est grâce à lui qu’on a interdit la cigarette et les insultes ici. Celui qui insulte est obligé de payer une amende de 200 FCfa sinon on ne lui autorise plus l’accès à l’endroit », explique un vendeur de café, non loin de là.
Selon le régulateur, au-delà d’un simple espace de discussion, la grand-place permet à beaucoup de ses membres de changer d’air. « Je connais des gens qu’on décrit comme colériques mais qui s’épanouissent ici. Le simple fait de trouver à qui parler de plusieurs choses peut soulager. Aujourd’hui, poursuit Mame Mbaye, les liens sont tels que certains peuvent même se confier à des membres. C’est devenu une famille ».
Baye Mor a su compter sur la présence de ses compagnons quand il traversait des périodes difficiles dans son ménage. « J’étais vraiment au bord de la rupture. Un jour, alors que je venais de péter un câble à la maison et prêt à divorcer, je suis sorti pour aller griller une cigarette. En me promenant, je me suis retrouvé à la grand-place. Un des vieux a compris que je n’étais pas dans mon assiette. Il s’est rapproché de moi et Dieu sait que c’est cette discussion qui a sauvé mon ménage », raconte-t-il. Depuis ce jour, il a mesuré l’importance de la grand-place.
YOUSSOU N'DOUR VA SORTIR UN NOUVEL ALBUM
Le nom de l’album est encore gardé secret, mais on sait déjà qu’il sera composé de dix titres. Dix morceaux écrits dans des conditions particulières, expliquent Bouba N'Dour
Au Sénégal, le roi du mbalax Youssou N'Dour annonce la sortie d’un nouvel album le 12 novembre prochain. Un album et un retour sur la scène musicale attendus alors que le leader du Super-Étoile avait sorti son dernier opus en 2019. Son dernier single Waññi Ko, qui date de juillet, avait provoqué une forte attente chez ses admirateurs.
Le nom de l’album est encore gardé secret, mais on sait déjà qu’il sera composé de dix titres. Dix morceaux écrits dans des conditions particulières, expliquent Bouba N'Dour, frère de Youssou N'Dour et producteur de l’album.
« C’est un album qui est inspiré un peu de toute cette période, un peu compliquée avec le Covid-19 où il s’est retranché chez lui et qu’il a travaillé, où il a eu le temps d’écrire et de vraiment s’inspirer. Donc, c’est un album qui vient du Sénégal », raconte-t-il.
Tyson Fury a écrit un nouveau chapitre de sa fabuleuse histoire dans la nuit de samedi à dimanche à Las Vegas. Il a vacillé dans le 4e round.
Mais le Britannique est resté debout pour imposer sa supériorité à un Deontay Wilder plein de courage et d’abnégation. Vainqueur par KO à la 11e reprise, le "Gipsy King" a conclu cette lutte d’anthologie de la plus belle de manière.
En portant son invincibilité à 32 combats. En dominant Wilder pour la deuxième fois. Et surtout en conservant cette ceinture de champion du monde des poids lourds.
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QUAND LES PÊCHEURS ÉTAIENT PLUS RICHES QUE LES FONCTIONNAIRES...
Au Sénégal, les pêcheurs n’ont pas toujours été dans la précarité. Ils ont connu des périodes fastes avec une situation bien enviable parce qu’ils s’en tiraient avec suffisamment d’argent. Tout le contraire de ces dernières années. Témoignage
Dans la deuxième partie de l'entretien accordé à AfricaGlobe, le pêcheur Pape Oumar Samba,évoque cette belle époque de la pêche au Sénégal, où les pêcheurs pouvaient gagner le multiple du salaire d’un fonctionnaire
Le secteur de la pêche est de plus en plus difficile au Sénégal sous l’effet combiné de la surpêche et du changement climatique, dont les pêcheurs doutent de la réalité sur le secteur. Les ressources se raréfie, les océans sont en tension. Les lébous, qui sont pêcheurs de pères en fils depuis les temps immémoriaux, pensent à d'autres perspectives pour leurs survies.
Des jeunes générations ont compris qu’avec la gouvernance du secteur, combinés sans doute aux effets du changement climatique, il n'y a plus d'avenir dans le secteur. Tant et si bien qu'ils commencent à investir d’autres secteurs d’activité. C’est le cas au village traditionnel de Ngor où les jeunes deviennent cuisinier, restaurateurs, etc.
Des décennies auparavant, les ressources halieutiques étaient abondantes et les pêcheurs vivaient mieux. Ils pouvaient surtout gagner plus d'argent par mois que les fonctionnaires, des centaines de milliers de francs par mois. Mais aujourd'hui, l’avenir de cette communauté est hypothéqué.
LES RETRAITÉS CRIENT LEUR RAS-LE-BOL
Dans la rue ce samedi 9 octobre, entre la Place de la Nation (ex-Obélisque) et le rond-point Rts, les retraités du Sénégal ont dénoncé la gestion jugée nébuleuse de l’institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), entre autre maux.
Dans la rue ce samedi 9 octobre, entre la Place de la Nation (ex-Obélisque) et le rond-point Rts, les retraités du Sénégal ont dénoncé la gestion jugée nébuleuse de l’institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), entre autre maux.
"On est maltraité par les dirigeants de l’IPRES, qui sont principalement Mamadou Racine SY, qui est le PCA, et les responsables à la Direction. Ce qu’on veut, c’est très simple, d’abord, la réforme des textes de l’IPRES qui datent de 1958, au temps du Général de Gaulle", campe leur président et porte-parole du jour. Dembélé Diop de poursuivre : "ensuite, c’est la prise en charge des retraités, on n’arrive pas à se soigner.
Arrivés à l’hôpital, on nous dit que l’IPRES leur doit de l’argent. Alors qu’ils débloquent tous les ans quatre milliards rien que pour les médicaments." D’où la revendication portant sur le 3e point qui est l’audit financier : "on doit savoir comment roule l’IPRES", enchaîne, dans ce sillage, Diop.
Enfin, il pose le problème concernant "les détournements". Dans son argumentaire, concernant ce point, le retraité a réactualisé le scandale financier dans la gestion des tickets entre avril 2018 et janvier 2019. Pour rappel, dans cette affaire, tout serait parti d’un audit interne après que les factures de certains prestataires concernant les tickets subventionnés à hauteur de 75% par l’IPRES, pour la restauration du personnel, et qui aurait atteint des montants faramineux avec un écart défavorable de 207 millions F CFA, représentant le stock de tickets non distribués aux agents.
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LE CHÔMAGE, LES PETITS BOULOTS, LA MUSIQUE ET MOI
Malmené par le chômage, Corvo Phenomeno a dû faire tout ce qui lui tombait sous la main comme activité pour survivre. Tour à tour vendeur de journaux, aide-maçon, carreleur, docker avant sa trouvaille avec la musique - Entretien
Dans la 3è partie de l'entretien avec AfricaGlobe Tv, Corvo raconte une autre partie de sa vie. Malmené par le chômage alors qu’il a quitté trop tôt l’école, Corvo Phenomeno a dû faire tout ce qui lui tombait sous la main comme activité pour survivre. Tour à tour vendeur de journaux, aide-maçon, carreleur, docker, le jeune artiste a fait tout ça avant de retrouver son chemin : la musique. Sa philosophie est qu’il n’y a pas de sot métier. Tout ce qui peut lui apporter dignement un pécule, il ne crache pas dessus.
Artiste positif, Corvo Phenomeno souhaite que tous ceux qui l’écoutent soient aussi positifs, qu’ils aient de la motivation et surtout confiance en eux. Ne pas se laisser abattre par les contingences et les problèmes du quotidien. Tel un coach, le jeune artiste veut transmet l’énergie.
Pour lui, chaque personne doit garder le sourire même quand tout ne va pas forcément bien. Et pour cause chacun est toujours un modèle ou une source d’inspiration pour quelqu’un d’autre. Suffisant pour donner une image zen qui nourrisse l’espoir d’un tiers.
DES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES POUR LES LIONS
L’équipe nationale A du Sénégal quitte Dakar, dès demain dimanche 10 octobre, pour rallier l’Afrique du Sud. Ce, en vue de la manche retour, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, contre la Namibie.
L’équipe nationale A du Sénégal quitte Dakar, dès demain dimanche 10 octobre, pour rallier l’Afrique du Sud.
Ce, en vue de la manche retour, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, contre la Namibie.
"Pour ne pas être obligés à aller faire une longue queue au niveau de l’Ambassade, le chef de l’État, (Macky Sall), a donné des instructions pour qu’on puisse bénéficier de titres de voyages, de passeports diplomatiques et de services pour pouvoir entrer plus facilement", informe le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Me Augustin Senghor apprécie la mesure à sa juste valeur. Pour rappel, un avion a été déjà affrété pour conduire la délégation sénégalaise.
Une double victoire, face aux Braves Warriors, permettra à la bande à Sadio Mané de se qualifier au tour suivant. Les trois points déjà acquis, les Lions devront enfoncer le clou dès mardi prochain, 12 octobre.
UN JEUNE HOMME SE DONNE LA MORT PAR PENDAISON À JAXAAY
Un homme âgé de 24 ans s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de samedi à dimanche au quartier Jaxaay de Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a appris l’APS de sa famille.
Dakar, 10 oct (APS) - Un homme âgé de 24 ans s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de samedi à dimanche au quartier Jaxaay de Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a appris l’APS de sa famille.
Le drame est survenu aux environs de 2 heures la nuit après qu’un vigile du quartier a découvert la victime pendue à un arbre, au devanture de la maison familiale.
D’après les témoignages de la famille, l’étudiant de 24 ans ne développait papas une tendance suicidaire bien qu’il avait de proproblème de sommeil la nuit.
Le corps a été évacué par les sapeurs pompiers et une enquête ouverte par la police de Jaxaay.
PASSY DOTE D'UN NOUVEAU CENTRE DE SANTE
La construction en cours d’un nouveau centre de santé du district saniataire de Passy a été possible grâce à un financement de 1, 3 milliard de francs de la Corée, a expliqué Pape Adama Cissé, le maire de cette commune de la région de Fatick.
Passy, 9 oct (APS) - La construction en cours d’un nouveau centre de santé du district saniataire de Passy a été possible grâce à un financement de 1, 3 milliard de francs de la Corée, a expliqué Pape Adama Cissé, le maire de cette commune de la région de Fatick.
La Corée, par le biais de Agence internationale pour le développement (KOIKA) a financé pour un coût d’1 milliard 380 millions de francs CFA, la construction et l’équipement du nouveau centre de santé du district sanitaire de Passy, a-t-il notamment signalé lors d’un entretien avec des journalistes.
‘’En construction dans la commune de Passy, ce nouveau Centre de santé du district sanitaire de Passy va desservir 92 villages de l’arrondissement de Djilor Saloum (Foundiougne)’’, a-t-il fait remarquer.
Il a insisté sur le fait que la construction de ce centre de santé moderne répondait à une vieille doléance des populations locales.
Erigé en district sanitaire depuis plusieurs années le plateau médical du Centre de santé du district de Passy ne répondait pas aux normes.
M. Cissé a précisé que les travaux de construction ont démarré depuis un mois sur un terrain de 5 hectares pour une durée de 16 mois.
La région médicale de Fatick compte sept districts sanitaires : Passy, Sokone, Gossas, Fatick, Foundiougne, Dioffior et Niakhar.