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15 septembre 2025
ELIMINATOIRE COUPE DU MONDE 2022, LES LIONS CONFIRMENT LA 1ERE PLACE
L’équipe du Sénégal a conforté sa première place dans le groupe H après avoir battu celle de la Namibie 4-1 ce samedi en match comptant pour la 3-ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, zone Afrique.
Thiès, 9 oct (APS) – L’équipe du Sénégal a conforté sa première place dans le groupe H après avoir battu celle de la Namibie 4-1 ce samedi en match comptant pour la 3-ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, zone Afrique.
Les buts ont été marqués respectivement par Idrissa Gana Gueye
à la 10-ème minute, Famara Diédhiou à la 38-ème minute, Sadio Mané à la 54-ème minute.
Et Keita Baldé à la 83-ème minute.
La Namibie a réduit le score à la 76-ème minute par Joslin
Kamatuka.
Avec cette victoire, le Sénégal compte neuf points, cinq de plus que la Namibie.
Dans l’autre match du groupe, le Togo et le Congo ont fait match
nul 1-1.
UNE COUPE DU MONDE TOUS LES DEUX ANS, KALIDOU KOULIBALY APPROUVE
Kalidou Koulibaly, le défenseur et capitaine du Sénégal est en phase avec une coupe du monde tous les deux ans qui selon lui, donnera plus d’opportunités aux équipes africaines de prendre part à cette grande fête du football mondial.
Thiès, 10 oct (APS) – Kalidou Koulibaly, le défenseur et capitaine du Sénégal est en phase avec une coupe du monde tous les deux ans qui selon lui, donnera plus d’opportunités aux équipes africaines de prendre part à cette grande fête du football mondial.
‘’C’est quelque chose de positif par rapport au nombre d’équipes
africaines’’, a déclaré le capitaine des Lions samedi aux médias après le match Sénégal-Namibie (4-1) comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Cinq équipes africaines à la coupe du monde, ce n’est pas assez, a estimé le défenseur du Napoli (Italie) soulignant que l’Afrique mérite d’avoir plus d’équipes en phase finale de Coupe du monde.
Et une coupe du monde tous les deux ans, ça enlèverait aussi
les matchs amicaux, a-t-il dit espérant que cette nouvelle idée d’un Mondial tous les deux ans ‘’matcherait’’ avec le calendrier des clubs.
‘’On jouait déjà beaucoup trop matchs et avec cette nouvelle idée, ça doit faire moins de matchs pour nous les joueurs’’, a-t-il dit appelant à analyser cette idée en demandant leur avis à plus de joueurs possibles.
Sur cette affaire, on doit plutôt demander aux joueurs et aux entraîneurs, pas aux présidents de Fédération, a estimé le défenseur sénégalais.
Si le capitaine des Lions dit oui à cette idée, ce n’est pas le cas de son sélectionneur Aliou Cissé.
La Fifa pousse pour l’organisation de sa compétition reine, la Coupe du monde, tous les deux ans et sa proposition suscite des interrogations voire l’opposition de l’UEFA.
Si cette idée défendue par le technicien français, Arsène Wenger, n’emporte pas l’adhésion de l’instance dirigeante du football européen, ce n’est pas le cas de tous les présidents de Fédérations de ce continent.
Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët a déclaré ‘’n’être pas contre’’ cette idée.
par Baye Omar Gueye
SOMMET AFRIQUE-FRANCE, COUP MARKETING
Cette génération n’est pas intéressée par ces types de rencontres, sous les lambris dorés. Elle est résolument debout, se bat pour reprendre l’initiative de la réflexion, de l’action, de l’expertise
Le sommet France de Montpellier du 8 octobre 2021 est venu à point nommé pour la France au regard du contexte qui est loin de lui être favorable. Lors de son étape de Ouagadougou, Macron avait émis l’idée de la tenue d’un sommet France-Afrique.
Cette fois-ci, pour la première fois ce ne fut pas une rencontre de chefs d’État, mais plutôt de jeunes de la société civile africaine et de la diaspora.
Macron veut changer de fusil d’épaule et du coup redorer le blason d’une France en perte de vitesse aussi bien sur le continent africain et dans les autres parties du monde.
À preuve, l’affaire Wagner, cette société paramilitaire russe annoncée au Mali qui a fait sortir Macron de ses gongs, annonçant le retrait des forces françaises de Barkhane. En Centrafrique, les relations sont loin d’être au beau fixe. Il en est de même avec l’Algérie
L’annulation par l’Australie d’un contrat se chiffrant à 56 milliards d’euros pour l’achat de 12 sous-marins au profit des USA a fortement perturbé les autorités françaises qui pensaient remporter le jackpot.
À quelques encablures de la présidentielle française et face à un Éric Zemmour qui monte en flèche dans les sondages, Macron avait besoin d’une opération marketing pour prouver à ses concitoyens que sa politique étrangère a les pieds solides et que la France malgré les vicissitudes avec ses partenaires garde bien son rang.
Ce qui n’est qu’illusion ! Macron a beau remplacer les chefs d’État par la société civile, dont certains éléments vouent encore un culte à la France, il reste qu’une bonne partie se bat pour se libérer de l’emprise de la France.
Cette génération n’est pas intéressée par ces types de rencontres, sous les lambris dorés. Elle est résolument debout, se bat pour reprendre l’initiative de la réflexion, de l’action, de l’expertise.
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LES ENNEMIS DE L'OCCIDENT PEUVENT ÊTRE DE TRÈS BONS AMIS DE L'AFRIQUE
Pourquoi les Chinois et les Russes ne seraient-ils pas les bienvenus en Afrique ? Pendant des siècles, l’Occident a abusé, pillé et volé l’Afrique. Mais aujourd’hui, la volonté de l’Afrique de diversifier ses partenaires n’est pas du goût des Occidentaux
Dans cette nouvelle chronique sur l’Afrique, Alain Foka demande clairement aux Occidentaux de laisser les Africains choisir leurs partenaires parce qu’ils sont assez grand pour savoir ce qui est bon pour eux. Cette chronique s’adresse particulièrement à la France d’Emmanuel Macron. Les ennmis de la France ne doivent pas forcément être les ennemis de la France. L'Afrique peut-être de très une très bonne amie de la Russie et de la Chine. Pourquoi la France devrait-elle choosir avec qui l'Afrique peut-être amie? C'est le coup de gueule d'Alain.
En perte de vitesse sur le continent, les Occidentaux s’émeuvent de plus en plus de la percée des pays émergeants notamment de la Chine, de la Russie ou encore de la Turquie en Afrique. La France est le pays le plus agacé par cette présence forte de nouveaux partenaires sur le continent. Ce qui lui fait perdre son monopole et ses manigances.
En Centrafrique par exemple, la France a perdu sa place au profit de la Russie qui a fait preuve d’efficacité pour la sécurisation du pays. Le même scenario est sur le point de se produire au Mali toujours avec la même Russie et la France s’agitent dans tous les sens pour peindre les Russes comme Lucifer. En tout cas, aujourd’hui que ce soit du point de vue de la coopération économique, sécuritaire que géostratégique, les pays émergents sont plus que présent sur le continent. Cette multiplicité des partenariats donne un avantage certains à l’Afrique de choisir. Ce que la France ne voit pas d’un bon œil en tentant de diaboliser les «nouveaux amis» de l’Afrique.
L'IDÉE D'UN MALI À LA SOUVERAINETÉ RETROUVÉE PROSPÈRE
À Bamako, jouer la Russie contre la France "marche très bien" et "a trouvé un écho favorable dans les foyers". Les militaires ont renversé le président de transition parce qu'il "complotait avec la France" et "avait empêché des achats d'armes à la Russie"
Amboungo Guindo et Bilal Ba s'écharpent depuis trente minutes: assis devant leurs maisons dans une rue de la capitale malienne, ils débattent de politique et de la crise entre Paris et Bamako, avec les Russes en embuscade.
Vos histoires de Russes là, c'est du n'importe quoi ! Comment peuvent-ils résoudre le problème à 1.000 ?", demande le premier en citant le nombre supposé de mercenaires russes qui pourraient se déployer au Mali. "Ils vont venir et ils feront mieux que la France", répond le second.
Aucun des deux hommes, assis au "grin", un de ces mille lieux de discussions improvisés autour d'un verre de thé dans les ruelles de terre, n'en démord. Mais leurs arguments ont une préoccupation commune, celle de la souveraineté nationale.
Avec les tensions franco-maliennes, celle-ci est au coeur du débat public.
Dans un contexte déjà crispé par une crise sécuritaire sans issue apparente et par deux coups d'Etat en un an, le feu couvait entre le Mali et la France depuis mi-septembre et la révélation que les autorités maliennes sous la coupe des militaires discutaient avec Wagner, société russe de mercenaires aux agissements décriés. Une coopération incompatible pour Paris avec le déploiement au Mali de soldats français combattant les jihadistes.
Le ton est monté comme jamais depuis le début de l'engagement français en 2013 quand, le 25 septembre, à la tribune de l'ONU, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a qualifié d'"abandon en plein vol" le plan français de réduction de sa présence.
Les mots sont très mal passés chez les officiels français; la réplique du président français Emmanuel Macron, déclarant "démocratiquement nulle" la légitimité du gouvernement malien et accusant les dirigeants de ne pas travailler depuis des mois, n'est pas mieux passée chez ces derniers.
Sans démordre des "questions de fond", M. Maïga a paru soucieux de déminer le terrain dans un entretien accordé à l'AFP.
- Populisme -
"Le Mali et la France constituent un vieux couple, il y a par moments des scènes de ménage", a-t-il dit, "mais je ne crois pas que ça va aboutir au divorce".
Sa diatribe onusienne paraît cependant avoir touché une corde sensible dans un pays en guerre depuis 2012, confronté quotidiennement aux violences et tributaire de l'aide internationale pour échapper à l'abîme.
M. Kokalla Maïga s'est posé en "héros du +Mali is back+ (le Mali est de retour)", a commenté le site d'informations Benbéré, face à une France jugée "condescendante" par d'autres médias.
"Franchement, aller dire ça à la tribune de l'ONU, ça n'est pas rien", sourit Amboungo Guindo, un des deux hommes du "grin".
La présence militaire de la France, ancienne puissance coloniale, fait régulièrement l'objet d'expressions d'animosité, dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Elles ont souvent pour corollaires des appels à l'aide à l'adresse de la Russie, appels aux origines pas toujours limpides.
L'idée de la Russie comme recours semble s'être renforcée sous les militaires qui ont pris le pouvoir en 2020.
Les autorités suivent une "stratégie populiste" opposant France et Russie depuis le 24 mai, date à laquelle les militaires ont écarté les autorités civiles transitoires qu'ils avaient mises en place, pour assumer eux-mêmes la présidence et nommer ensuite M. Maïga Premier ministre, rappelle le chercheur Boubacar Haidara.
Les militaires ont alors fait passer le message qu'ils avaient renversé le président de transition parce qu'il "complotait avec la France" et "avait empêché des achats d'armes à la Russie", ajoute-t-il.
Sans sondage crédible, dans un pays fortement rural, il est difficile de mesurer la réalité de sentiments antifrançais ou prorusse, de même que la popularité ou non des autorités.
- Stratégie payante -
Mais jouer la Russie contre la France "marche très bien" et "a trouvé un écho favorable dans les foyers", note Boubacar Haidara. D'autant mieux que "l'intervention française n'a pas vraiment permis d'améliorer la situation sécuritaire", souligne-t-il.
Dans les régions en conflit, le débat semble avoir moins d'écho.
"Ces colonels nous ont promis de se mettre au travail, on voudrait juste qu'ils le fassent", dit un activiste de Gao, engagé par le passé pour le retour de l'Etat quand les jihadistes tenaient la ville. "Et ce sera forcément avec des partenaires, russes ou français... Seuls, ce sera impossible", ajoute-t-il.
Les habitants sont "plutôt focalisés sur la sécurité, avoir des revenus et faire vivre sa famille, comme 95% des Maliens", assure l'ancien Premier ministre Moussa Mara.
"Il y a une poussée de fièvre, elle retombera; elle aura créé des dommages et suscité de la méfiance, c'est dommage", estime-t-il.
Au "grin", le débat s'est déplacé sur l'attaque récente à moins de 200 km de Bamako sur un axe essentiel de commerce entre Mali, Sénégal et Mauritanie. Une zone auparavant peu touchée par les violences. "Pendant qu'on parle, les jihadistes, eux, agissent!", s'inquiète Bilal Ba.
par Jean-Baptiste Placca
MACRON À LA CONQUÊTE DES TALENTS AFRICAINS
Il faut espérer que la France, après les footballeurs et tant d’autres sportifs, ne va pas jeter son dévolu sur l’intelligentsia africaine. Si l’on veut que l’Afrique finisse par s’en sortir un jour, il faudra lui laisser un peu de ses talents
Le 28e Sommet Afrique-France s’est donc tenu, ce 8 octobre, à Montpellier, en l’absence des chefs d’Etat africains, mais avec le président Macron, qui avait convié plus de 2 500 Africains ou Franco-Africains. Un président français bousculé par certains des onze participants choisis pour lui donner le change, dans une séance de questions-réponses. Peut-on dire que le pari est réussi ?
Au regard des objectifs qu’il poursuivait, il doit sans doute être satisfait. Mais, si vous avez-suivi « l’édition spéciale », sur RFI, peu après la fin des travaux, vous avez entendu les analyses, posées, de certains des participants qui étaient intervenus, durant la plénière. Deux d’entre eux disaient n’avoir pas reçu de réponses satisfaisantes à leurs questions, et se demandaient si le flou n’était pas délibéré.
L’un d’eux s’est même avancé à suggérer qu’il doutait de la sincérité de tout cet exercice, puis il a conclu qu’il espérait n’avoir pas été instrumentalisé. S’il est une crainte que les organisateurs ne doivent pas minimiser, c’est que des jeunes gens comme celui-là rentrent chez eux avec un tel doute, et que leurs parents et amis, qui leur avaient dit de se méfier, les accueillent avec un : « on t’avait prévenu que tu te ferais avoir ! ».
Tous ne rentrent jamais unanimement satisfaits d’un tel rassemblement
L’on aurait tort de faire comme s’ils étaient allés à un congrès de parti ou à un meeting politique. La plupart voulaient croire qu’ils peuvent faire enfin confiance à une France dont certains d’entre eux se méfiaient héréditairement. Ce serait une erreur de les prendre pour une foule que l’on aurait retournée. D’autant que, comme beaucoup parmi eux l’ont répété, leurs proches vivent cette excursion comme une trahison. La suite doit absolument leur donner raison d’y avoir cru. Sinon, d’autres incompréhensions suivront, et les anciennes grandiront.
OCÉANS, LES BATEAUX ÉTRANGERS N'ONT PAS LE MONOPLE DU PILLAGE
Il est fréquent d’indexer les bateaux de pêche étrangers comme étant responsables de la raréfaction du poisson. Mais certains pêcheurs pointent aussi du doigt la responsabilité de leur corporation.
Dans cette entrevue, Pape Oumar Samba, ce grand pêcheur du village de Ngor explique les raisons de la raréfaction du poisson et met en doute le changement climatique comme étant la cause. Mais bien d’autres raisons.
La baisse drastique des prises de poissons en mer est un secret de polichinelle. Les pêcheurs vivent de manière concrète le phénomène depuis des décennies. Et la situation est de plus en plus préoccupante surtout pour les communautés dont le destin est lié depuis toujours à la pêche.
Il est fréquent d’indexer les bateaux de pêche étrangers comme étant responsables de la raréfaction du poisson. Mais certains pêcheurs pointent aussi du doigt la responsabilité de leur corporation. Pape Oumar Samba, pêcheur à Ngor, la cinquantaine, a connu des périodes fastes de la pêche. Il avait même boudé l’école au profit de la pêche en espérant que tout serait toujours aussi rose. Mais mal lui en a pris. Suivez ses explications dans cette vidéo.
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L'ÉCHANGE SANS CONCESSION DES JEUNES AFRICAINS AVEC MACRON AU SOMMET AFRIQUE-FRANCE
Venus de tout le continent, de jeunes Africains ont exprimé sans fard vendredi leurs attentes et frustrations sur la démocratie et la relation avec la France, interpellant directement le président Emmanuel Macron lors d'un sommet inédit à Montpellier
Venus de tout le continent, de jeunes Africains ont exprimé sans fard vendredi leurs attentes et frustrations sur la démocratie et la relation avec la France, interpellant directement le président Emmanuel Macron lors d'un sommet inédit à Montpellier (sud) qui privilégiait la parole de la société civile.
VERS LA CREATION DE LIEUX DEDIES A L’AFRIQUE
La Saison Africa 2020 et ses 1500 évènements est finie. Mais le Président Emmanuel Macron pense déjà à une façon de poursuivre les échanges et dialogues initiés «sur et avec l’Afrique»
La Saison Africa 2020 et ses 1500 évènements est finie. Mais le Président Emmanuel Macron pense déjà à une façon de poursuivre les échanges et dialogues initiés «sur et avec l’Afrique». Il espère poursuivre l’expérience des «quartiers généraux» pour en faire «un lieu de création et d’exposition dédié à l’Afrique».
La Saison Africa 2020, c’est fini. L’évènement, prévu initialement durant l’année 2020 et reporté de nombreuses fois du fait de la situation sanitaire, a fini par se tenir. Au total, plus de 1500 événements dans les arts, les sciences et l’entrepreneuriat se sont organisés sur tout le territoire français (métropole et territoires ultramarins), réunissant plus de 4 millions de spectateurs.
Pour le Président français, il faut prolonger cette dynamique et la pérenniser. «Les quartiers généraux qui se sont déployés ont révélé un désir d’échanges et de dialogues sur et avec l’Afrique qui ne doit pas rester sans lendemain. Je crois qu’il nous faut aujourd’hui en France, penser un lieu qui n’existe pas. Un lieu de création et d’exposition dédié à l’Afrique, un espace de débat et d’idée, de liberté d’expression, un lieu de ressources pour tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique d’aujourd’hui, de découverte pour le jeune public, une sorte de quartier général permanent.» Un projet collectif dans la vision du Président français.
Selon Emmanuel Macron, ces quartiers généraux qui se sont déployés à Paris et dans toute la France ont montré un désir d’échanges sur et avec l’Afrique qui ne peut pas rester sans lendemain. Le bilan d’Africa 2020 a été tiré au cours d’un dîner de gala à l’Élysée le 30 septembre dernier, en présence du Président Emmanuel Macron et de la Commissaire générale, Ngoné Fall. «Quarante mois en mode sprint et marathon, une période intense et pleine de surprises…», ainsi se résume le challenge que la Franco-Sénégalaise a relevé malgré un contexte difficile. «Au départ, il y a eu l’idée d’organiser en France une saison des cultures africaines», explique Mme Fall qui précise avoir démarré par une consultation à Saint-Louis avec 4 personnalités pour identifier les questions faisant l’objet de recherche et production scientifique sur le continent.
«La Saison Africa2020 est la caisse de résonance d’agents du changement dont les visions sont le socle d’un idéal collectif d’émancipation politique, sociale, économique et culturelle porté par des peuples confrontés aux mêmes défis en terre africaine. Elle est centrée sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie. Elle met l’humain au centre, place l’éducation au cœur de sa programmation, rend hommage aux femmes, tout en ciblant en priorité la jeunesse», souligne Mme Fall qui indique que la Saison s’est bâtie sur treize enjeux majeurs du 21e siècle autour de 3 piliers. 12 quartiers généraux Africa 2020 dans différentes régions de France dont la Martinique conçus comme des centres panafricains temporaires, 30 Focus Femmes qui donnent de la visibilité aux femmes dans les arts, les sciences et l’entrepreneuriat, ainsi qu’un volet Education avec des centaines de projets pédagogiques dans les établissements scolaires de France, l’accueil de 11 jeunes africains en France pour une mission de service civique auprès de structures partenaires et la mise à la disposition de la France des outils pédagogiques des huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique réalisés par l’Unesco.
Pour le Président français, «c’est plus qu’une saison, c’est une page qui s’écrit qui, j’espère, changera en profondeur la façon de créer, d’envisager le monde, de le bâtir».
LES EXIGENCES DES BANQUES
Pour garantir un niveau de financement adéquat de la prochaine campagne de collecte, principalement des arachides, le Conseil national du crédit (Cnc) du Sénégal s’est réuni jeudi
Pour garantir un niveau de financement adéquat de la prochaine campagne de collecte, principalement des arachides, le Conseil national du crédit (Cnc) du Sénégal, qui s’est réuni jeudi, par visioconférence, «a réitéré l’exigence de fiabilité et de disponibilité à temps des statistiques de production, de fixation du prix au producteur dans les délais requis ainsi que de l’apurement immédiat des dettes au titre de la subvention».
Le Conseil national du crédit (Cnc) du Sénégal a tenu sa 33ème réunion avant-hier, par visioconférence, pour faire, entre autres, le point des conditions de financement de l’activité économique, notamment la situation des financements des campagnes de production agricoles 2021 et de la préparation des campagnes de commercialisation 2021-2022. Laquelle a été présentée respectivement par La Banque agricole (Lba) et la Banque nationale pour le Développement économique (Bnde).
Ainsi rapporte la Bceao via un communiqué, «le conseil a exhorté les parties prenantes et en particulier l’Etat à tirer les enseignements en vue d’éviter les difficultés rencontrées dans l’approvisionnement en intrants des producteurs, notamment en engrais. Afin de garantir un niveau de financement adéquat de la prochaine campagne de collecte, principalement des arachides, le conseil a réitéré l’exigence de fiabilité et de disponibilité à temps des statistiques de production, de fixation du prix au producteur dans les délais requis ainsi que de l’apurement immédiat des dettes au titre de la subvention».
Aussi note le document, le Cnc «a insisté sur la nécessité de susciter les concertations nécessaires en vue d’encourager le retour du dispositif de financement consortial, par le système bancaire, des besoins du secteur agricole. Par ailleurs, le conseil a décidé d’engager la réflexion aux fins de conférer au Système de récépissé d’entrepôt (Sre), toutes les caractéristiques nécessaires pour sa prise en compte dans le dispositif d’atténuation du risque de crédit des banques». Le Sre dont les conditions de démarrage ont été exposées lors de cette réunion au Cnc, est «destiné à sécuriser les financements au profit de l’agriculture ainsi que des contraintes à lever pour optimiser ce dispositif».
La situation des institutions de microfinance à fin juin 2021 a été également examinée par Moussa Touré, Directeur de la monnaie et du crédit (Dmc), qui présidait la réunion, et ses collègues. Lesquels ont ainsi «relevé le rebond de l’activité, avec une progression, en glissement annuel, de 64 milliards de francs Cfa, soit 16,28% des crédits établis à 457 milliards de francs Cfa. Ils se sont félicités du reflux des créances en souffrance, après leur forte progression en juin 2020 du fait des effets de la pandémie du Covid19 sur la clientèle». D’après eux, «cette évolution est induite principalement par le repli sensible des encours de crédits ayant bénéficié de reports d’échéance de paiement».
La Banque centrale informe, par ailleurs, que le conseil «a pris note de la situation des bilans et des comptes de résultats des établissements de crédit du Sénégal au titre de l’exercice 2020, marquée par une bonne résilience du système bancaire dans le contexte de la pandémie du Covid-19 grâce aux mesures prises par l’Etat et la Bceao.
Comparativement à l’année 2019, le total de bilan des établissements de crédit a progressé de 823 milliards de francs Cfa, soit 10,7% pour s’établir à 8605 milliards de francs Cfa. Le résultat net bénéficiaire est ressorti à 61,2 milliards de francs Cfa». Sur l’inclusion financière, les membres du Cnc se sont félicités «du taux d’utilisation des services financiers établi à 79,86% en 2020, assurant au Sénégal l’atteinte de la cible minimale fixée à 75% pour l’année 2021»