SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 septembre 2025
53 EX MIGRANTS OPTENT POUR LA SENSIBILISATION
53 volontaires ont décidé de s’investir dans la sensibilisation de leurs communautés sur les risques et dangers de la migration irrégulière. C’est ainsi qu’ils ont mis sur les fonts baptismaux l’Association sénégalaise contre la migration irrégulière.
53 volontaires ont décidé de s’investir davantage dans la sensibilisation de leurs communautés sur les risques et dangers de la migration irrégulière. C’est ainsi qu’ils ont mis sur les fonts baptismaux l’Association sénégalaise contre la migration irrégulière (ASMI). Elle a été lancée, ce vendredi, à la Place du souvenir. Selon la présidente de l’ASMI, Ramatoulaye Dièye, les objectifs de l’association, sont, entre autres : appuyer les initiatives nationales et internationales dans le domaine de la sensibilisation, chercher des solutions pratiques aux problèmes de la migration, accroître les moyens de communication sur les dangers liés à la migration irrégulière.
Ces volontaires de l’ASMI sont tous d’anciens migrants. Ils ont intégré le projet Migrants comme Messagers (MaM) que l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), bureau de Dakar, est en train de dérouler depuis 2018 pour lutter davantage contre l’immigration irrégulière. « Ce lancement est aujourd’hui une occasion pour l’ASMI de se présenter officiellement aux différentes ONG, et organisations internationales et aux parties prenantes travaillant sur les sujets liés à la migration et de construire un réseau. En effet, un réseau solide permettra de bénéficier de l’expertise des parties prenantes aux renforcements de messages, de consolider leur système de référence et de sensibiliser sur les opportunités qu’offre le Sénégal », a déclaré la Cheffe de mission de l’OIM, Valéry Valentine.
11 AUTRES ADHERENTS POUR LA COALITION Yewwi Askan Wi
La coalition Yewwi Askan Wi s’agrandit. Après l’adhésion de Serigne Mansour Sy Jamil, leader de Bés du Nakk, c’est au tour de 11 partis politiques dont Gueum Sa Bopp d’Abdoulaye Guissé, du CDR / Fonk sa Kaddu de Déthié Faye
La coalition Yewwi Askan Wi s’agrandit. Après l’adhésion de Serigne Mansour Sy Jamil, leader de Bés du Nakk, c’est au tour de 11 partis politiques dont Gueum Sa Bopp d’Abdoulaye Guissé, du CDR / Fonk sa Kaddu de Déthié Faye. Ils ont officialisé leur adhésion à cette coalition politique de l’opposition en signant la charte, hier jeudi, au siège de la coalition Taxawu Sénégal, devant Déthié Fall, membre fondateur de ladite coalition.
Selon le leader du parti républicain pour le progrès (Prp), Déthié Fall, d’autres responsables politiques vont les rejoindre dans les prochains jours. « Depuis son lancement, nous avons lancé un appel à l’endroit de tous les Sénégalais et à l’endroit de tous leaders de l’opposition en particuliers pour qu’on puisse se retrouver et qu’ensemble, on puisse engager la marche pour le départ de Macky Sall », a déclaré l’ancien numéro 2 du parti Rewmi.
SENEGAL-NAMIBIE, ALIOU CISSE JOUE A LA PRUDENCE
Les Lions vont aborder avec ‘’beaucoup d’humilité’’ la double confrontation contre la Namibie lors des troisième et quatrième journées des éliminatoires du Mondial Qatar 2022, a déclaré vendredi le sélectionneur national, Aliou Cissé.
Dakar, 1-er oct (APS) - Les Lions vont aborder avec ‘’beaucoup d’humilité’’ la double confrontation contre la Namibie lors des troisième et quatrième journées des éliminatoires du Mondial Qatar 2022, a déclaré vendredi le sélectionneur national, Aliou Cissé.
‘’Pour le match contre la Namibie, nous l’aborderons avec beaucoup d’humilité, parce que nous n’avons joué que deux matchs. Nous savons que tout est possible’’, a-t-il expliqué.
Les Lions vont recevoir la Namibie le 9 octobre au stade Lat Dior de Thiès, avant de se rendre à Johannesburg (Afrique du Sud) pour une seconde confrontation avec cette équipe, trois jours plus tard (12 octobre).
En perspective de ces deux rencontres, Aliou Cissé a fait appel à deux nouveaux joueurs, Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Bamba Dieng (OM, France).
‘’Si nous regardons aujourd’hui, les trois équipes avec qui nous nous battons pour nous qualifier, l’équipe qui a fait le meilleur départ, c’est la Namibie’’, a-t-il rappelé.
Il a appelé à se souvenir de la campagne précédente des qualifications pour le Mondial 2018 en Russie, où le Burkina Faso était dans la même situation que la Namibie.
‘’Nous avons fait avec eux deux matchs nuls. Il faut qu’on reste concentré, en abordant ce match avec beaucoup d’humilité, avec de la confiance’’, a suggéré le sélectionneur des Lions.
Aliou Cissé a souligné que son équipe est en train de ‘’gagner en expérience’’, au vu des résultats obtenus lors de ses dernières sorties.
‘’Aujourd’hui, face à des blocs bas, face à des équipes resserrées qui jouent pratiquement à 10 derrière, avec un attaquant, je crois que notre équipe est en train de montrer qu’elle est capable d’être patiente, de préparer sa victoire. C’est très intéressant’’, s’est réjoui l’ancien capitaine des Lions.
LE SENEGAL 28EME AU CLASSEMENT DES PASSEPORTS AFRICAINS
L’agence Ecofin a sorti le classement des passeports africains les plus puissants au 3e trimestre de l’année 2021. Sur ce classement, la position du Sénégal n’est pas enviable. Sur les 54 Etats que compte le continent, le Sénégal vient en 28e position…
L’agence Ecofin a sorti le classement des passeports africains les plus puissants au 3e trimestre de l’année 2021. Sur ce classement, la position du Sénégal n’est pas enviable. Sur les 54 Etats que compte le continent, le Sénégal vient en 28e position soit dans la seconde moitié de ce tableau dominé par Seychelles suivi de l’Ile Maurice. Le Sénégal est à égalité avec la Côte d’Ivoire, le Madagascar et la Guinée Équatoriale.
Dans ce classement, la Gambie, 13e, le Cap Vert, 14e, ou encore la Mauritanie, 24e sont mieux placés que le Sénégal qui devance l’Égypte (40e) et le Nigeria (47e).
Cette position, peu honorable du Sénégal, fait écho avec l’actualité que vit le pays avec le scandale de trafic de passeport diplomatique qui secoue présentement l’Assemblée nationale. Aux dernières nouvelles, le président de l’Assemblée, qui a été interpellé par un député de l’opposition sur cette question, dit ne pas avoir encore reçu une quelconque note sur cette affaire venant de la justice.
Le passeport diplomatique qui est un « passeport délivré par un Etat souverain à ses diplomates pour leurs déplacements professionnels, ainsi qu’à des personnes l’accompagnant », se démarque du passeport ordinaire, selon l’enseignant-chercheur Docteur Abdou Khadre Diop spécialiste des relations internationales et en Droit public à l’Université virtuelle du Sénégal.
Pour rappel, au sortir du Conseil des ministres du 17 avril 2019, le Président sénégalais, avait instruit son ministre des Affaires étrangères de mettre en place de nouveaux passeports diplomatiques, « en vue d’une plus grande rationalité dans leur octroi ».
Samba Diallo, le jeune attaquant sénégalais transféré au Dynamo de Kiev (élite ukrainienne), dit se sentir à l’aise et prendre ses marques dans ce football qui, selon lui, n’a rien à envier à ce qui se fait dans les meilleures ligues du monde.
Dakar, 1-er oct (APS) – Samba Diallo, le jeune attaquant sénégalais transféré au Dynamo de Kiev (élite ukrainienne), dit se sentir à l’aise et prendre ses marques dans ce football qui, selon lui, n’a rien à envier à ce qui se fait dans les meilleures ligues du monde.
‘’Ce n’est pas toujours facile de débarquer dans un pays dont on ne parle pas la langue, mais je suis en train de prendre mes marques et le football est un langage universel’’, a-t-il déclaré à l’APS.
Auteur de trois buts en Youth League (la ligue des champions des U19) contre le Benfica de Lisbonne et le Bayern Munich, il se félicite de ce que ‘’tout se passe bien’’ pour lui ‘’au niveau des terrains’’. ‘’Et j’espère pouvoir intégrer l’équipe fanion avant la fin de la saison’’, a poursuivi l’ancien attaquant des sélections nationales U17 et U20.
‘’Quand on maîtrise les fondamentaux, on ne doit craindre personne’’, a dit le jeune attaquant, qui a pris part à la CAN et à la Coupe du monde chez les U17 en 2019.
Samba Diallo estime que la barrière linguistique ‘’ne doit pas’’ constituer ‘’un frein’’.
‘’C’est vrai que j’essaie de suivre mes coéquipiers et de copier même si le coach parle souvent en anglais’’, a expliqué l’ancien pensionnaire de l’académie Darou Salam des HLM Grand-Yoff.
Il assure avoir appris dans cette académie, les fondamentaux de football qui lui permettent d’évoluer un peu partout.
‘’Je n’ai pas de mots pour remercier mes encadreurs qui m’ont permis d’être à ce niveau’’, a dit le jeune footballeur, soulignant être à 10 réalisations dans le championnat U19 en Ukraine.
‘’Franchement, ça se passe bien, je suis dans un très grand club avec des installations très modernes’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
LE VICE-PRÉSIDENT DE L’ICF À DAKAR À PARTIR DE LUNDI
Le vice-président de la Société financière internationale (IFC) en charge de l’Afrique, Sérgio Pimenta, sera en visite à Dakar, du 4 au 6 octobre, annonce un communiqué de cette institution membre du groupe de la banque mondiale
Dakar, 1-er oct (APS) - Le vice-président de la Société financière internationale (IFC) en charge de l’Afrique, Sérgio Pimenta, sera en visite à Dakar, du 4 au 6 octobre, annonce un communiqué de cette institution membre du groupe de la banque mondiale reçu vendredi à l’APS.
Au cours de sa visite, indique le même document, ’’M. Pimenta s’entretiendra avec des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé’’.
Cette visite permettra également au vice-président de l’ICF en charge de l’Afrique de ’’discuter avec des dirigeants des secteurs public et privé sur la manière dont l’institution peut soutenir une croissance tirée par le secteur privé’’, indique le communiqué.
Il précise qu’il sera accompagné de plusieurs membres de l’équipe de direction d’IFC pour l’Afrique dans les secteurs des infrastructures, des industries manufacturières, de l’agroalimentaire et des services, et de la finance.
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents, indique-t-on dans le communiqué.
L'UNESCO S'INTERRESSE A L'INDUSTRIE DU FILM AFRICAIN
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce lancer un rapport intitulé "L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance", mardi 5 octobre, à son siège, à Paris.
Dakar, 1er oct (APS) - L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce lancer un rapport intitulé "L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance", mardi 5 octobre, à son siège, à Paris.
"Pour la première fois, une cartographie complète de cette industrie dans les 54 pays du continent africain est disponible, incluant de nouvelles données quantitatives et qualitatives", souligne l’Unesco dans un communiqué posté sur son site Internet.
Le lancement de l’étude sera dirigé par le chef de l’entité chargée de la diversité des expressions culturelles de cette agence spécialisée des Nations unies, Toussaint Tiendrebeogo.
Il sera suivi de la projection de 10 films et de trois tables rondes, des activités qui prendront fin jeudi 7 octobre.
Les tables rondes auront pour thèmes suivants : "Développer et produire des films en Afrique : vers une industrie pérenne", "Investir dans l’industrie du film en Afrique : enjeux, blocages et atouts" et "Appui institutionnel au cinéma africain : quelles priorités d’actions et synergies entre organisations internationales".
Le public peut suivre ces manifestations via le site Internet de l’Unesco, selon le communiqué.
Cette publication est le fruit d’une étude exploratoire lancée en octobre 2020 par l’Unesco sur l’industrie cinématographique et audiovisuelle en Afrique, indique la même source.
Elle ajoute que cette publication "permet de mieux comprendre les défis et les besoins du secteur et propose une feuille de route pour aider les États à élaborer et à mettre en œuvre des politiques [cinématographiques]."
Selon l’Unesco, la production et la distribution d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles est l’un des secteurs de croissance les plus dynamiques en Afrique et dans les autres parties du monde.
"Ce secteur a connu une expansion de la production grâce aux technologies numériques. Pourtant, sur une grande partie du continent, le potentiel économique du secteur cinématographique et audiovisuel reste largement inexploité", relève l’agence des Nations unies.
Lors du lancement du rapport, les représentants des États membres de la région africaine de l’Unesco, des organisations internationales partenaires de l’agence, les réalisateurs et les autres professionnels du cinéma discuteront des tendances, des opportunités et des défis de l’industrie cinématographique et audiovisuelle africaine.
Des cinéastes de renom, dont Abderrahmane Sissako (Mauritanie), Mati Diop (Sénégal), les producteurs Oumar Sall (Sénégal), Dora Bouchoucha (Tunisie), Steven Markovitz (Afrique du Sud) et Rosana George-Hart, la directrice générale par intérim du "Silverbird Film Distribution" (Nigeria), y prendront part.
D’autres professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, dont Séraphine Angoula, la directrice de la programmation et de la communication de Canal Olympia/Vivendi (France), Ben Amadasun, le responsable des contenus africains de Netflix (plateforme de diffusion de films), vont également y participer.
Des représentants d’organisations internationales partenaires de l’Unesco, dont la Commission de l’Union africaine, la Commission européenne, l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, l’Organisation internationale de la Francophonie et la Fédération panafricaine des cinéastes, prendront part aux tables rondes.
par Imagine Africa Institute
AU COEUR DE LA ZONE DE NUISANCE FRANÇAISE
EXCLUSIF SENEPLUS - Bloqués dans leurs ambitions de progrès, les pays de cette Zone cherchent les voies de l’émancipation à travers coups d’États, insurrections et guerres civiles. En vain. Le préalable, c’est la souveraineté et l’obstacle, la France
L’Afrique renouerait-elle avec les coups d’État et traverserait-elle une période de recul démocratique ?
À en croire la presse internationale, je cite :
L’Afrique de l’Ouest contaminée par les coups d’État (Le Temps-Suisse-18/09/2021) ; dix ans de coups d'État militaires en Afrique (Deutsche Welle, 8 septembre 2021) : "Au cours de la dernière décennie, l'Afrique a été de loin le continent à compter le plus grand nombre de putschs dans le monde.
"Arrive-t-on à la fin du cycle de la démocratisation en Afrique de l'Ouest ? Avec le coup d'État en Guinée, qui fait suite à ceux qui se sont déroulés au Mali, et à des crispations autour des élections dans de nombreux autres pays. (RFI, 15/09/2021) ; "Domino. En Afrique de l’Ouest et centrale, la contagion des coups d’État" (Courrier International).
À en croire cette presse, c’est toute l’Afrique qui aurait renoué avec les démons du putsch militaire. À ce titre, on devrait y retrouver le pays le plus peuplé du continent, le Nigeria ? Et pourtant non. Ou une puissance montante comme le Ghana ? Non plus. L’Afrique du Sud et tous les pays de la Sadc ? Non. Le Kenya la Tanzanie et l’Afrique de l’Est ? Non.
Il ne s’agit en fait que de l’Afrique dite "noire", dite "francophone". Nous avons bien là une généralisation paresseuse qui tend à substituer l’Afrique à la Zone de nuisance française (ZNF) et qui offre donc des analyses défectueuses. La question doit être bien posée si on veut y répondre correctement. La ZNF représente 15% de la population africaine et 14 États sur 54. En quoi constitue-t-elle l’Afrique ?
Et c’est cette Zone qui depuis 10 ans concentre les coups d’États militaires ou institutionnels. Ces États sont les vrais cancres de la fournée avec des présidents à vie (Cameroun, Congo, Gabon, Togo, Tchad, Guinée équatoriale -membre du CFA), des présidents adeptes des tripatouillages constitutionnels et des fraudes électorales (Côte d’Ivoire, Mali, Guinée) et d’autres en embuscade (Sénégal, Bénin).
Qu’est-ce que ces pays ont en commun ? Qu’est ce qui les différencie des autres ? Et bien, ils peinent à émerger du garrot colonial français. Et du dispositif institutionnel imposé par le colon, à savoir le présidentialisme. Quand tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul homme, la manipulation, la corruption ou à défaut le changement de régime, permettent aisément de contrôler tout un pays.
La France continue de penser et d’agir comme propriétaire de cette Zone de nuisance. Pour la conserver, elle est prête à tout. Il n’y aura ni honneur ni vertu ni justice mais plutôt manipulations, mensonges, hypocrisie, intimidation, chantage, rapines et violence. Dans sa Zone de nuisance, la France se comporte donc comme un véritable État voyou ! Avec plus de 50 interventions militaires depuis les indépendances, l’imposition de dirigeants par la force et la violence s’il le faut, l’imposition de leur monnaie coloniale en dépit de notre accession à la souveraineté monétaire (indépendance), l’obligation faite d’utiliser leur langue dans notre système éducatif, notre droit et notre culture et l’instrumentalisation de notre diplomatie dans les relations internationales. Ce sont ces pays bloqués dans leurs ambitions de progrès qui à travers coups d’États, insurrections, guerres civiles, cherchent désespérément les voies de l’émancipation. En vain.
Le préalable, c’est la souveraineté et l’obstacle c’est la France.
Anciennes colonies françaises, nous dit-on ? Voilà une expression qui vraiment fait monter ma tension. Nous avons vécu dans nos territoires pendant des milliers d’années après avoir quitté l’Égypte suite à l’invasion des barbares. Nous avons vécu dans nos royaumes, nos empires, nos cités-États. Nous avons éduqué nos enfants, soigné nos malades, produit et échangé. Pourquoi 100 ans d’occupation par de nouveaux barbares devraient nous définir comme ancienne colonie française et même comme francophone ?
Cheikh Anta Diop dans Civilisation ou Barbarie nous exhorte à renouer avec notre identité historique et linguistique, préalables à la restauration de l’identité psychologique. Mais nos élites dirigeantes se gaussent plutôt de leur appartenance à la Francophonie !