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16 septembre 2025
MA THESE EN 180 SECONDE, AMINATA SOURANG MBAYE DIOUF VICE-CHAMPIONNE DU MONDE
L’étudiante Aminata Sourang Mbaye Diouf de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, âgée de 26 ans, a été sacrée vice-championne du monde du concours ’’Ma thèse en 180 secondes’’.
L’étudiante Aminata Sourang Mbaye Diouf de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, âgée de 26 ans, a été sacrée vice-championne du monde du concours ’’Ma thèse en 180 secondes’’. Elle avait présenté le trophée remporté au niveau national au Recteur, le mercredi 7 juillet, selon un communiqué parvenu à notre rédaction. Le Pr Ahmadou Aly Mbaye avait exprimé toute sa satisfaction pour cette distinction de l’UCAD à travers l’Ecole Doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (ED-JPEG) dont la lauréate en est une pensionnaire.
« C’est un grand moment pour notre université. Cette distinction montre le niveau de la qualité de notre enseignement et de notre recherche. Le fait que ce soit une doctorante ajoute toujours à notre fierté », se réjouissait le Recteur avant de poursuivre pour dire que l’UCAD tient sa place dans le leadership national.
Le trophée reçu dans un contexte particulier à l’Université, la lauréate, fille de notre confrère Mbaye Diouf du ministère de la Santé, déclarait que c’est une lumière qui doit guider les apprenants. « C’est un message à tous mes camarades étudiants qu’avant toute chose, c’est le travail, la réussite dans les études. Ça doit être notre premier objectif », disait-elle.
Ayant assuré l’encadrement de la vainqueur, Pr Françoise Dieng pense, pour sa part, que son étudiante peut être donnée en modèle. Elle soutient ne pas être surprise par cette distinction car, estime-t-elle, l’étudiante a toujours été sérieuse. Toutefois, vu que la lauréate doit représenter le Sénégal en France, Pr Dieng n’avait pas manqué de plaider pour un appui à la hauteur du challenge.
« Je compte vraiment sur le soutien des autorités académiques et pourquoi pas de l’État, pour qu’elle soit bien accompagnée, parce que vraiment elle le mérite », lançait l’universitaire. Aujourd’hui les faits lui donnent raison. Son étudiante a porté haut le flambeau de l’université sénégalaise.
NAVETANE ENDEUILLE
Une pirogue qui transportait une équipe de football a chaviré ce jeudi matin, 30 septembre, entre Kouba et Kafel, dans le Kafountine. Le bilan provisoire fait état de deux morts et sept blessés.
Une pirogue qui transportait une équipe de football a chaviré ce jeudi matin, 30 septembre, entre Kouba et Kafel, dans le Kafountine. Le bilan provisoire fait état de deux morts et sept blessés.
Les victimes sont des femmes, parmi les supporters, qui avaient embarqué dans la même pirogue que les joueurs de l’équipe de Kerwane. Celle-ci devait participer aux phases départementales de l’ODCAV de Bignona. Elle devait disputer la demi-finale des joutes nationales.
Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital de Kafountine.
Une enquête est ouverte.
LA CSA DANS LES RUES
Après un point de presse d’alerte, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) est passé à l’acte. Elimane Diouf, secrétaire général de la CSA et ses camarades ont battu le macadam de la place de la nation à la RTS.
Après un point de presse d’alerte, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) est passé à l’acte. Elimane Diouf, secrétaire général de la CSA et ses camarades ont battu le macadam, quittant la place de la Nation (ex-Obélisque), à 16 heures pour rallier le rond-point Rts. Pourtant, le chef de l’État, Macky Sall, a décidé de les recevoir en audience, a appris Emedia.sn.
Les travailleurs ont accepté l’invitation fixée à 18 heures, ce jeudi 30 septembre. Ils l’ont fait savoir à l’occasion de leur manifestation, soulignant qu’ils vont s’y rendre avec un cahier remplis de doléances et de préoccupations. Parmi lesquelles, la vie chère.
Dans ce sillage, suite à l’homologation de prix de certaines denrées de grande consommation, Diouf et Cie réclament des mesures d’accompagnement. Car ont-ils argué, "les prix qui ont été homologués, mais nous n’avons pas senti une baisse des prix. C’est là où nous disons que l’État a fait un effort mais il faut qu’il accompagne cet effort pour que les prix vraiment fixés soient appliqués sur le terrain."
Ils demandent également à ce que le décret fixant "ces prix soit élargi à beaucoup d’autres produits qui sont relativement utilisés par la famille." "Le lait, tout le monde l’utilise, mais le prix n’est pas homologué. Il y a le prix de la viande, du poisson, c’est des prix qui ne sont pas fixés. C’est laisser à libre appréciation, c’est pourquoi nous disons que c’est un pas mais ce pas là est insuffisant par rapport aux préoccupations", ont-ils ajouté.
Le mot d’ordre est le respect des droits des travailleurs
A part la vie chère, le respect des droits des travailleurs dans les entreprises est le mot d’ordre.
"La mobilisation de cet après-midi, c’est pour nous faire entendre sur comment améliorer le pouvoir d’achat des populations d’une manière générale, comment faire en sorte que les travailleurs partout où ils sont, dans tous les secteurs d’activités, qu’ils puissent s’exprimer, qu’ils puissent avoir la liberté, d’avoir un travail décent. Un travail décent, ce n’est pas des CDD (Contrat à durée déterminée) à n’en plus finir, des travailleurs qui sont payés aujourd’hui et demain ils ne le sont pas.
C’est comment faire en sorte qu’il y ait un dialogue social qui permette d’arriver à des accords réalisables et mis en œuvre pour que nos camarades du secteur public, que cela soit l’éducation, la santé, ne reviennent pas pour dire qu’un accord qui a été signé en 2018, n’est pas totalement mis en œuvre. C’est véritablement l’alerte que nous lançons", a décliné le syndicaliste acclamé par ses camarades.
Des travailleurs de Sorano, de Dakar Dem Dikk (DDD), entre autres organisations, ont participé à la marche.
APRES LE MAGAL, LE TRIBUNAL TRANCHE
Le tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel (centre) a infligé jeudi des peines allant de cinq jours à trois mois de prison ferme à plusieurs personnes poursuivies pour divers délits commis lors du Magal de Touba (centre), dimanche dernier.
Diourbel, 30 sept (APS) - Le tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel (centre) a infligé jeudi des peines allant de cinq jours à trois mois de prison ferme à plusieurs personnes poursuivies pour divers délits commis lors du Magal de Touba (centre), dimanche dernier.
Le TGI a prononcé ces peines lors d’une audience spéciale au terme de laquelle 57 procès-verbaux ont été vidés.
La plupart des prévenus ont comparu pour usage de chanvre indien et inhalation de produits cellulosiques. Pour ceux-là, les peines vont de cinq à dix jours.
D’autres prévenus, en possession plus de 20 cornets de chanvre indien lors de leur interpellation, ont eu des peines d’emprisonnement ferme de deux à trois mois. D’autres encore ont été libérés au bénéfice du doute.
Les délibérés de trois autres affaires de trafic de chanvre indien portant sur plus de 500 grammes ont été remis au 7 octobre prochain.
Soixante-dix-neuf procès-verbaux ont été présentés au parquet dont 17 sont de la compétence du tribunal d’instance de Mbacké (centre), parce qu’il s’agit de simples cas de vol.
Au total, 101 personnes ont comparu pour 62 affaires examinées par le TGI de Diourbel. Les audiences de cinq affaires de vol et d’escroquerie ont été renvoyées en vue de la convocation des parties civiles.
Pour les accidents de la circulation, le TGI a prononcé des peines de prison ferme allant de dix jours à deux mois assortis de sursis et d’amendes variant entre 10.000 et 20.000 francs CFA.
Des auteurs d’accidents de la circulation ayant occasionné la mort ont été reconnus coupables, mais ils ont été dispensés de peine.
Une dame arrêtée dans un hôtel de Mbacké pour défaut de carnet sanitaire a été condamnée à 10 jours de prison ferme.
Dans le cadre de ses opérations de sécurisation des personnes et des biens, la Police nationale avait interpellé, lors du Magal, 1.179 individus, dont 387 ont été présentés au parquet de Diourbel.
La plupart d’entre elles, arrêtées pour vérification d’identité, n’ont pas comparu.
KEEMTAAN GI – PUUKARE
« Puukare » ou l’art de l’extravagance. C’est l’une des plus vilaines tares de la bonne société sénégalaise où l’on ne fait jamais les choses comme les autres. L’exhibitionnisme fait partie de notre ADN. Et jusqu’au sommet de l’Etat, c’est la course effrénée au « m’as-tu-vuisme ». Dans une rencontre aussi solennelle et prestigieuse que la 68ème Assemblée générale des Nations-Unies à New-York, le Chef s’était fait accompagner par son griot attitré qui avait battu le rappel des troupes pour que lui soit réservé un accueil coloré. D’ailleurs, on ne parlait que de ce griot et d’un autre mange-mil, jamais repu. Vous voulez un portrait ? Il était certainement, notre Chef à nous, le seul Président à New York à s’offrir un bain de foule, histoire de montrer au monde qu’il demeure dans le cœur de ses compatriotes. Il paraît que les applaudisseurs étaient payés 40 dollars par tête de pipe. L’exhibitionnisme d’un pays pauvre en terre américaine, nous parait une aberration. Il y avait également de la musique à travers un bal populaire entre militants du parti au pouvoir et leurs alliés. Ce, au moment où la liste des pauvres s’élargit et que le griot devenu milliardaire qui protégeait du soleil un ministre de Me Wade en 2005 à Matam, faisait son « Puukare » dans le nouvel avion du Chef. Pourquoi alors s’étonner que ce peuple excelle dans cet art dégradant du « m’as- tu-vuisme ». En tout lieu et en tout temps, on fait étalage d’une richesse souvent mal acquise. Et pendant qu’on expose sa fortune, une partie de la population cherche par tous les moyens à s’extirper de la pauvreté. Une jeunesse qui se suicide en mer ou tente de chercher des voies détournées, à travers des actes délictueux, pour échapper à la pauvreté. L'exhibition de richesses à travers le folklore constitue ainsi une des plus vilaines insultes pour cette masse de pauvres qui cherche le diable pour lui tirer la queue. Cet art du Puukare nous parait d’une abjecte indécence. Surtout si l’Etat, à travers la cour du Chef, s’invite dans cette hideuse pratique. KACCOOR BI
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES DES MUSICIENS ET CHANTEURS SUR LA LISTE DE LA HONTE
Depuis un mois, l’Assemblée nationale est éclaboussée par une affaire de trafic de passeports diplomatiques dans laquelle plusieurs députés ont été cités. Au-delà des passeports diplomatiques, « Le Témoin » quotidien vous annonce qu’une autre filière de trafic de visas Schengen risque d’être mise à nu. Au banc des accusés, plusieurs musiciens et chanteurs appartenant à de célèbres orchestres de la place. Parmi ces faux ou vrais artistes, nombreux ont pu frauduleusement obtenir des visas grâce à Hadji Diadji Condé, un magnat de l’industrie sénégalaise du faux ! Du fond de sa cellule à Rebeuss, nous souffle-on, Hadji Diadji Condé multiplie les courriers et les menaces auprès du juge 2e cabinet pour être entendu rapidement sur le fond. « En dehors des députés, j’ai aussi aidé des chefs d’orchestre qui ont fait voyager de faux musiciens… » aurait confié El Hadji Diadji Condé à ses proches. Et le cerveau du trafic des passeports diplomatiques aurait juré qu’une fois devant le juge, il va citer tous les musiciens et chefs d’orchestre ayant sollicité ses services pour faire voyager des candidats à l’émigration clandestine. Justement, « Le Témoin » vous révèle qu’El Hadji Diadji Condé sera finalement entendu sur le fond. Ce sera le mercredi 06 octobre prochain. Et vingt-quatre heures plutôt c’est-à-dire mardi 05 octobre, les deux rappeurs Simon Kouka et Landing Mbissane Seck alias Kilifeu seront devant le même cabinet d’instruction.
ASSEMBLEE NATIONALE OUVERTURE DE LA SESSION FIXEE AU JEUDI 14 OCTOBRE
Finies les vacances ! Et retour dans l’arène des invectives, des injures, des provocations et des coups de poings. L’Assemblée nationale va reprendre ses activités parlementaires. Au nom du président Moustapha Niasse, le bureau de l’Assemblée nationale a annoncé l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2021-2022 fixée au jeudi 14 octobre 2021 à 10h00. Ordre du jour ? Kham ! Tout ce que « Le Témoin » sait, c’est que la demande pour la levée express de l’immunité parlementaire des députés « diplomatiques » sera évoquée. Qu’il vente ou qu’il pleuve, tous les discours d’ouverture ou de bienvenue seront focalisés sur les ambassadeurs et diplomates de la République des… faux.
LA CONFEDERATION DES SYNDICATS AUTONOMES DANS LA RUE
Slogans contre la vie chère et respects des droits des travailleurs en bandoulière, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) était hier dans les rues de Dakar pour une marche nationale. De la Place de la Nation (ex-Obélisque) au rond-point de la RTS, les camarades du SG de la CSA Elimane Diouf ont crié leur indignation face à la hausse des prix des denrées de première nécessité. La manifestation de ce jeudi cherchait à pousser l’Etat à mettre en place des mesures d’accompagnement. «Les prix ont été homologués, mais nous n’avons pas senti une baisse des prix. C’est là où nous disons que l’État a fait un effort mais il faut qu’il accompagne cet effort pour que les prix vraiment fixés soient appliqués sur le terrain» ont confié des marcheurs. Ils demandent également que le décret fixant «ces prix soit élargi à beaucoup d’autres produits qui sont relativement utilisés par la famille.» «Le lait, tout le monde l’utilise, mais le prix n’est pas homologué. Il y a le prix de la viande, du poisson, c’est des prix qui ne sont pas fixés. C’est laissé à la libre appréciation des vendeurs, c’est pourquoi nous disons que c’est un pas mais ce pas-là est insuffisant par rapport à nos préoccupations», ont-ils ajouté. Elimane Diouf et Cie ont expliqué que «la mobilisation de cet après-midi, c’est pour nous faire entendre sur comment améliorer le pouvoir d’achat des populations d’une manière générale, comment faire en sorte que les travailleurs partout où ils sont, dans tous les secteurs d’activités, puissent s’exprimer, puissent avoir la liberté d’avoir un travail décent. Un travail décent, ce n’est pas des CDD (contrats à durée déterminée) à n’en plus finir, des travailleurs qui sont payés aujourd’hui et demain ils ne le sont pas ». Le chef de l’Etat avait promis de recevoir tard dans la soirée les marcheurs.
IMPOTS ET DOMAINES LE STAF NE DESSERRE PAS L’ETAU ET SONNE LA MOBILISATION CE SAMEDI
Le bras de fer continue entre la Direction générale des Impôts et Domaines et les agents du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF). Ce samedi, un nouveau jalon va être posé dans la stratégie de lutte du STAF surtout que la tutelle a décidé de décapiter le syndicat avec l’affectation confirmée du SG Dr Alassane Ba à la Cellule d’Etudes et de Planification du ministère des Finances et du Budget. D’ailleurs, le SG du STAF a reçu l’attestation de cessation de service qui prend effet ce 30 septembre. Le rouleau compresseur est acté, mais au niveau des travailleurs du STAF, la mobilisation générale est sonnée. Ce samedi 02 octobre, le syndicat tient une AG ordinaire et de mobilisation au siège de la CNTS à quelques encablures de la mosquée Massalikul Jinaane. Au cours de la rencontre, le STAF débattra de la question de l’affectation jugée arbitraire du Sg du syndicat (Dr Alassane Ba), la question de la répartition des fonds communs, le plan de carrière des agents et la question du foncier. Le préavis de grève déposé par le STAF se termine ce 06 octobre. Des perturbations en vue dans cette importante régie financière de l’Etat.
ACCIDENT A GOSSAS 5 MEMBRES D’UNE MEME FAMILLE PERDENT LA VIE
Un grave accident s’est produit, ce jeudi, à hauteur du village de Ndiebel à 4 kilomètres de Gossas. Il s’agit d’une voiture de type L200 Mitsubishi qui s’est renversée, suite à un dérapage. Le bilan fait état de 5 morts, dont 1 enfant, âgé de 5 ans. D’après la Rfm, les 4 blessés étaient acheminés aux hôpitaux régionaux de Fatick et de Diourbel. Une des blessés a succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Fatick. Le véhicule, précise-t-on, avait à son bord 8 personnes d’une famille qui avait quitté Louga pour se rendre à Nioro. Les faits se sont produits vers les coups de 12 heures. Les sapeurs-pompiers de Gossas, informés, se sont rendus sur les lieux pour acheminer les corps sans vie dans les structures médicales les plus proches. Une enquête est ouverte.
SECURITE ALIMENTAIRE UN MILLIARD 250 MILLIONS REÇUS DU JAPON
Une enveloppe d’un milliard 250 millions de F CFA, c’est la somme dégagée par le Japon pour aider le Sénégal à renforcer sa sécurité alimentaire. Ce don est destiné à l’acquisition de riz pour contribuer, premièrement, à la couverture des besoins alimentaires du pays et, deuxièmement, à sa stabilité en renforçant la sécurité humaine. Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, qui a procédé, ce jeudi, à la signature de cette subvention, s’est réjoui de cette belle initiative du Japon qui, selon lui, témoigne de la coopération bilatérale saine entre les deux pays. « Cette subvention que vous venez de nous octroyer permettra l’achat de riz, qui va s’ajouter à la production agricole et, par conséquent, favorise le renforcement de notre stock national de sécurité alimentaire. Le produit de la vente de ce stock supplémentaire de riz sera versé dans le fonds de contrepartie destiné au financement de projets de développement socio-économique de notre pays. L’aide alimentaire occupe une place importante, et même privilégiée dans la coopération entre nos deux pays et je me réjouis fortement que le Japon ait toujours manifesté sa volonté de participer à nos efforts de développement, notamment avec l’objectif de partager son expérience en vue d’aider à asseoir une véritable politique d’autosuffisance alimentaire », a souligné le ministre Hott.
Huit cent cinquante-neuf (859) jeunes de la région de Kaolack (centre) ont signé jeudi leur contrat de travail dans le cadre du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes "Xëyu ndaw ñi".
Kaolack, 30 sept (APS) - Huit cent cinquante-neuf (859) jeunes de la région de Kaolack (centre) ont signé jeudi leur contrat de travail dans le cadre du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes "Xëyu ndaw ñi".
La cérémonie de signature de ces premiers contrats pour cette région du centre du pays, s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop.
Ces contrats de travail d’une durée de deux ans renouvelable concernent le cadre de vie, le tourisme, l’environnement, la santé et le sport.
Le département de Kaolack bénéficie d’un quota de 331 contrats, contre 336 pour Nioro et 192 pour Guinguinéo.
La cérémonie de signature des contrats a vu la présence du ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, et de son homologue de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, ainsi que des autorités administratives.
"Ce n’est pas seulement le recrutement ou la signature de contrats. Le programme +Xeyu Ndaw Ni+ va au-delà de ça. Il y a aussi un important volet de financement et de formation. Et nous venons aussi ici à Kaolack pour consacrer le financement de 148 jeunes qui ont bénéficié d’un bon de financement offert par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) pour un montant de 59 millions de francs CFA", a expliqué le ministre de l’Emploi.
"Il y a aussi le financement des activités des jeunes que la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) a exécuté au niveau du département de Kaolack pour un montant de 9 millions 900 francs CFA, qui va concerner 19 jeunes qui ont des projets", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que les quotas de recrutement ont été définis sur la base du poids démographique de chacun des trois départements de la région.
Selon le ministre, "15 milliards de francs CFA vont être investis par l’Etat du Sénégal, afin d’amoindrir les charges des entreprises qui désirent recruter des stagiaires ou des travailleurs", sans avoir "les possibilités de les payer".
Le président de la République, Macky Sall, a validé le 22 avril dernier, lors d’un conseil présidentiel, le programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes, doté d’une enveloppe de 450 milliards de francs CFA pour les années 2021, 2022 et 2023.
Le président Sall avait annoncé à cet effet le recrutement de 65 000 jeunes sur l’ensemble du territoire national, à travers plusieurs secteurs impactant la vie des populations en leur garantissant un revenu pouvant leur permettre de vivre décemment.
LE SENEGAL VEUT EXPORTER LA PULPE DE MANGUE
Les acteurs de l’interprofession mangue et des experts ont échangé jeudi sur les enjeux de la filière mangue, dans le but d’intégrer la pulpe de la mangue casamançaise au circuit commercial international, a constaté l’APS.
Ziguinchor, 30 sept (APS) – Les acteurs de l’interprofession mangue et des experts ont échangé jeudi sur les enjeux de la filière mangue, dans le but d’intégrer la pulpe de la mangue casamançaise au circuit commercial international, a constaté l’APS.
En présence d’autorités administratives et territoriales, les acteurs de la filière ont échangé au cours d’un comité régional de développement (CRD) consacré à l’exploitation et à la gestion de l’unité de production de pulpes de mangue de la Plateforme économique et intégrée de Bignona. La rencontre a eu lieu avec la collaboration du ministère du Commerce.
‘’Notre objectif est de trouver les voies et moyens d’un meilleur accompagnement de la filière mangue en insistant sur la transformation industrielle pour donner une valeur ajoutée à la mangue avant qu’elle ne soit exportée’’, a expliqué Amadou Ba, l’un des représentants dudit ministère.
‘’Pendant longtemps, nous avons été dans la transformation artisanale. Avec la plateforme économique de Bignona, qui est bien équipée, il est possible d’insister sur la transformation, un maillon essentiel de la filière’’, a poursuivi M. Ba.
Le ministère du Commerce et des PME va signer une convention avec un groupement d’intérêt économique (GIE) réunissant tous les acteurs de la filière. ‘’La convention avec le GIE est transitoire. Nous allons l’élargir (…) Avec les acteurs, nous allons identifier un industriel avec qui travailler pour mieux booster la filière mangue’’, a-t-il annoncé.
Les acteurs de la filière mangue ont plaidé pour une dotation de ‘’crédits importants, pour l’accompagnement des producteurs dans le financement, la logistique, le stockage’’.
‘’La mangue sénégalaise est de qualité. Les marchés américains et européens accordent beaucoup d’importance à notre mangue. Avec l’unité de Bignona, nous pouvons faire des merveilles. Elle est la deuxième plus grande unité de transformation d’Afrique de l’Ouest après celle de Bamako’’, a souligné Mahfouze Aïdara, le président national de l’interprofession mangue au Sénégal.
L’ambition des acteurs de la filière doit être de disposer d’entreprises industrielles capables de transformer toutes les mangues qui pourrissent en Casamance (régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) en améliorant la pulpe et en évitant les exportations de la matière brute, selon Eugène Ndiaye, directeur général d’un consortium d’entreprises spécialisées dans l’industrie et le tourisme.