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20 juin 2025
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MACKY SALL A UNE AVANCE SUR L’OPPOSITION
Le président Macky Sall serait en avance sur l’opposition par rapport aux prochaines élections municipales et départementales. La déclaration est du docteur Cheikh Tidiane Sow, coach en communication politique.
Selon le docteur Cheikh Tidiane Sow, coach en communication politique, le président Macky Sall serait en avance sur l’opposition par rapport aux prochaines élections municipales et départementales. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm, Il est également revenu sur les violences dans la scène politique avec la présence de nervis mais aussi sur le lexique assez particulier de la classe politique, ces temps-ci.
Le président Macky Sall serait en avance sur l’opposition par rapport aux prochaines élections municipales et départementales. La déclaration est du docteur Cheikh Tidiane Sow, coach en communication politique. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm, Dr Cheikh Tidiane Sow qui répondait à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye au sujet des enjeux de ces prochaines élections qui doivent consacrer le renouvellement des mandats des élus locaux a laissé entendre, concernant les chances de l’actuel chef de l’Etat, qu’« Il a une grosse coalition, c’est lui qui choisit les dates et il a des éléments que nous n’avons pas, notamment des sondages ». Poursuivant son propos, il a cependant tenu à faire remarquer que cet avantage du président Macky Sall sur l’opposition n’est pas éternel puisque soumis au risque de perturbation par des événements qui se passent et qui peuvent changer la donne.
Citant ainsi la dernière modification du Code pénal et du Code de procédure pénale dans le cadre de la Loi sur le terrorisme, le spécialiste en communication politique souligne que si l’opposition parvient à se regrouper, elle pourrait poser des difficultés au camp du pouvoir. Et le cas échéant, c’est l’histoire des locales de 2009 avec le régime libéral du président Abdoulaye Wade qui risque tout simplement de se répéter. « Tout comme les locales de 2009 où le président Wade avait perdu les grandes villes (Dakar, Saint louis, Louga) ce scrutin est un signe avant-coureur pour le régime actuel », a-t-il d’emblée fait remarquer avant de poursuivre. «Si la majorité actuelle perd ces prochaines élections, ce sera pour elle le début de la fin comme ce fut le cas pour le régime Wade en 2009. Sans une victoire en 2022, le régime en place ne pourra pas gagner en 2024 et le président pourrait même être empêché d’être candidat comme certains lui prêtent l’ambition.» Poursuivant son analyse, Dr Cheikh Tidiane Sow fait remarquer par ailleurs que ces locales de 2022 présentent une logique un peu différente. Car selon lui, « si le régime gagne, ce n’est pas non plus un quitus pour le président Macky Sall d’être candidat pour un 3ème mandat en 2024. Mais si sa coalition perd, c’est sûr qu’il (président) et la majorité actuelle vont quitter le pouvoir en 2024. C’est un peu ça, les enjeux de ces prochaines élections pour l’actuel président de la République. Ces élections lui permettent de jauger comment sa majorité se comporte par rapport à l’échiquier national, qui est fort et/ou parce que s’il ne peut pas se présenter, il faudrait bien que sa majorité présente un candidat », a-t-il conclu sur ce point.
NERVISET VIOLENCE DANS LA SCENE POLITIQUE
Auparavant, se prononçant sur les violences notées dans la sphère politique qui se sont accentuées ces derniers temps, du fait de la présence des gros bras ou «nervis » lors des dernières tournées économiques du chef de l’Etat, Dr Cheikh Tidiane Sow tout en déplorant d’emblée cette « culture de violence liée à l’intolérance d’une minorité » et qui indispose une grande majorité des Sénégalais précise que ce phénomène n’est pas une première au Sénégal. «La culture politique du Sénégal est violente. Très souvent, nos processus électoraux se terminent par mort d’homme. Déjà sous le régime socialiste, on avait des « tontons macoutes », le président Wade est venu avec ses « Calots bleus » qui le protégeaient quand il était dans l’opposition au point qu’il n’a jamais été arrêté dans la rue mais chez lui ou dans son bureau du fait du bouclier que lui assuraient ces gens-là. Sous Macky Sall, cette culture de violence s’est malheureusement poursuivie de manière injustifiée avec des proportions inquiétantes », a-t-il regretté. Car, selon lui, « on ne pas comprendre qu’un président de la République qui dispose de tout un arsenal sécuritaire composé des éléments de la police et de la Gendarmerie nationale puisse permettre la présence des marrons de feu aux côtés de ces forces républicaines pour assurer sa sécurité ».
«LE VOCABULAIRE POLITIQUE ESTTOUJOURSEMPREINT D’UN CERTAIN CYNISME»
Par ailleurs, se prononçant sur le nouveau langage des politiques marqué par des concepts comme «Mburu ak soow», «Wax waxeet» ou encore «Poñsé bi nekh na lool», Dr Cheikh Tidiane Sow souligne que ce langage n’est pas un fait nouveau. «Le vocabulaire politique, d’une manière générale, est toujours empreint d’un certain cynisme. Donc, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Bien avant le «Mburu ak soow», il y a eu le fameux «Wax waxeet» du président Abdoulaye Wade. Et bien avant cela, il avait également sous l’ère de Senghor qui parlait de Me Wade en disant «Laye Ndiombor ». Et le président Abdou Diouf lui-même parlait de Wade, faisant allusion à son crâne qui était comme un œuf en disant «Neen doufi bondé».
MADIAMBAL DIAGNE EXIGE UN PROCES PUBLIC CONTRE SOULEYMANE TELIKO
Le bras de fer qui oppose le journaliste et le président de l’Union des Magistrats du Sénégal a été au centre de l’émission « Jury du dimanche » d’Iradio, dimanche 4 juillet 2021
Le bras de fer qui oppose le journaliste Madiambal Diagne et le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a été au centre de l’émission « Jury du dimanche » d’Iradio hier, dimanche 4 juillet 2021. Là, le patron de Avenir Communication qui a reçu du ministre de la Justice une réponse favorable à sa demande de poursuivre le juge Souleymane Teliko pour diffamation, s’est montré très acerbe vis-à-vis de son…..
Invité à l’émission Jury Du Dimanche (JDD) ce 04 juillet 2021, le journaliste a affirmé que lors du procès en première instance de diffamation qui l’opposait à Téliko, le magistrat avait insinué à la barre que Madiambal Diagne était trempé dans une histoire de viol et d’escroquerie. Le journaliste affirme avoir alors demandé au président du tribunal que cette déclaration de Téliko soit mentionnée sur le primitif d’audience. « Pendant le procès…j’ai dit au tribunal que je demande solennellement que cette déclaration soit consignée sur le primitif d’audience, parce que je voudrais lui donner une suite judiciaire.
C’était aussi la dernière requête de mon avocat. Qu’est ce qui s’est passé ? J’ai demandé l’extrait du primitif, je l’ai reçu avant-hier (vendredi), et cette déclaration n’y figure pas. Donc, cela montre une collusion manifeste du tribunal qui a voulu protéger et sauver Souleymane Téliko. Mais, ils n’y arriveront pas », a-t-il déclaré sur les ondes de i-Radio. Madiambal Diagne, qui ne compte pas lâcher du lest, a fait savoir qu’il va user d’autres voies pour faire comparaitre Souleymane Téliko à la barre.
«Cette histoire, je vais la poursuivre jusqu’au bout. Je ne laisserai personne ternir mon image. Je n’ai que ma crédibilité. Et j’y tiens comme la prunelle de mes yeux », déclare le journaliste. Avant d’affirmer qu’une sommation sera envoyée au juge Téliko dès ce lundi. « J’ose espérer que Souleymane Téliko ne va pas se dévier par rapport à ces propos. De toutes les façons, le fait que sa déclaration ne figure pas sur le primitif d’audience, signifie qu’il y a une volonté manifeste du tribunal à protéger un des siens », accuse le patron d’Avenir Communication.
Par Fadel DIA
LA VÉNÉNEUSE SOLITUDE DES HOMMES DE POUVOIR
Un médecin serait, si on en croit la presse, sur le point d’être sanctionné sévèrement parce qu’il a écrit que dans la circonscription médicale où il exerce son sacerdoce, tout n’allait pas comme dans le meilleur des mondes
Le drame des hommes (et des femmes) qui exercent des responsabilités nationales au niveau le plus élevé c’est que, très vite, et quelquefois sans qu’ils s’en rendent compte, ils deviennent sourds aux bruits qui montent de leurs populations et prisonniers de leur entourage. Ils ne sont plus entourés que d’hommes et femmes ouverts à leurs caprices, prêts à faire leurs louanges, à leur répéter chaque matin qu’ils sont infaillibles et irremplaçables. Les experts et les techniciens cèdent la place aux courtisans, la diversité des avis à l’unanimisme, et c’est le début d’un aveuglement aux conséquences souvent imprévisibles.
C’est un phénomène aussi vieux que le monde et plus le pouvoir est absolu, plus la solitude est grande et plus elle est vénéneuse, jusqu’à devenir toxique pour celui qu’elle emprisonne, qui considère désormais que toute critique portée contre ses actes est un affront personnel, sans doute parce qu’il ignore ce proverbe chinois : «Les vérités qu’on aime le moins apprendre, sont celles qu’on a le plus d’intérêt à savoir.»
L’homme de pouvoir (car ce sont souvent des hommes qui accèdent à ce niveau) finit ainsi par se déconnecter de la réalité et par ne voir son pays que sous le visage avenant que sa cour lui présente pour le rassurer. Il n’est pas seulement seul, il est, dans l’hypothèse où il est de bonne foi, manipulé à force d’être aveuglé. Ce phénomène a un nom : c’est celui de « village Potemkine », du nom de ce ministre de l’impératrice de Russie, Catherine II, qui avait la réputation de construire autour des villages des façades luxueuses en carton-pâte pour cacher à la souveraine la misère de son peuple.
Cette lointaine évocation historique n’a d’autre objet que d’introduire notre vrai sujet : un médecin serait, si on en croit la presse, sur le point d’être sanctionné sévèrement parce qu’il a écrit que dans la circonscription médicale où il exerce son sacerdoce, tout n’allait pas comme dans le meilleur des mondes ! Lorsqu’un agent de l’Etat enjambe la voie hiérarchique pour s’adresser à l’opinion, c’est que généralement il est à bout de patience ,ou qu’il ne fait plus confiance à sa hierarchie. On peut le réprimander pour avoir manqué aux convenances administratives, mais on n’a pas le droit de tourner la page qu’il a écrite sans l’avoir lue…
Dans le cas qui nous concerne ici, l’important ce n’est pas, et il le revendique, que ce médecin soit de l’opposition, puisque dans le service public chacun est au service de la communauté et qu’à ce titre, pour paraphraser Mark Twain, il a un devoir de fidélité envers son pays, à toutes les occasions, mais il n’a de devoir de fidélité envers son gouvernement que quand celui-ci a raison. Mettons donc de côté les sorties hors sujet et les envolées corporatistes, inévitables dans ce type d’interpellation, pour ne nous attacher qu’aux faits exposés. Ce qui est dès lors important, c’est d’abord de savoir si ce fonctionnaire est bien ce qu’il prétend être. Est-il, non un agent sans aucune responsabilité et aux informations peu fiables, mais un syndicaliste assumé et surtout le chef d’un service essentiel à la préservation de la vie, celle de la mère comme celle de l’enfant, dans une région longtemps abandonnée à elle-même et démunie des infrastructures sanitaires les plus élémentaires ?
Est-il un fonctionnaire qui exerce son métier depuis six ans dans cet environnement reconnu parmi les plus hostiles du pays, qui y passe 300 nuitées par an, et reste huit mois sans quitter son lieu de travail ? Si ces affirmations s’avèrent exactes, alors cela suffit déjà pour que nous autres qui sommes nés et avons grandi dans cette région, même si le titre foncier que nous y possédons ne se mesure qu’en mètres carrés, lui tirions le chapeau bas, le célébrions comme un héros, voire comme un stakhanoviste du travail. Nous ne savons que trop que notre région a toujours été considérée comme un purgatoire, que les fonctionnaires qui y sont affectés n’y viennent que contraints et forcés, en général au début de leur carrière professionnelle, et qu’ils s’empressent de la quitter à la première occasion.
C’est une affirmation facile à vérifier, et le ministère de la fonction publique peut aisément établir que cette région n’est pas celle où ses agents se font de vieux os ! Ce qui est plus important encore, et tout aussi facile à vérifier, c’est de savoir si les propos qui ont soulevé l’ire des autorités sont conformes à la vérité. Est-il donc exact, dans cette région aussi vaste que la Belgique (ou les trois régions de Thiès, Diourbel et Kaolack réunies, soit trois fois la superficie de la république de Gambie), que l’un des trois départements qui la composent, qui ne fait pas le quart de sa superficie et rassemble moins de la moitié de ses habitants, concentre, à lui seul, les trois hôpitaux qui y sont en activité ?
Ce déséquilibre aurait été sciemment accentué par l’ouverture du dernier né de ces hôpitaux, qui se trouve à quelque 70 km des deux premiers (eux-mêmes distants de 10 km !), mais aussi à 20 km d’une autre structure comparable mais située dans la région voisine. N’est-il pas donc légitime de se poser la question de savoir si le choix du site de cette troisième infrastructure a obéi à des raisons objectives ou si au contraire, il est le reflet du favoritisme dont aurait bénéficié un élu local, connu pour son entregent, mais qui n’a aucune compétence en la matière, ni en rien d’autre d’ailleurs ? Ne serait-ce pas pour cette raison que les autorités sanitaires de la région n’auraient pas été associées au projet et se seraient trouvées devant le fait accompli, comme l’affirme le médecin protestataire ?
Est-il vrai que le personnel de ce joyau est en réalité fantomatique et que rien ne prouve que ceux qui y étaient au moment de son inauguration y seront encore, à temps plein, dans les semaines et les mois à venir ? Est-il vrai que, par contraste, un autre département de la région, qui à lui seul représente la moitié de sa superficie, dispose d’un seul médecin et ne possède que 4 ambulances, dont une seule en bon état ?
Certes ce département ne concentre que 10% de la population de la région, mais la philosophie qui a présidé à sa création n’était-elle pas précisément d’offrir à cette circonscription, peu gâtée par la nature, et à ses habitants, que leurs activités soumettent à des déplacements multiples, l’occasion de trouver les moyens de mieux vivre et de sortir de leur isolement ? Est-il vrai que le grand projet hospitalier annoncé en grande pompe et salué par les populations d’un département dont les privilèges sont ainsi définitivement consacrés, est pour le moment, un éléphant blanc, qui ne repose sur aucune étude technique sérieuse ? Est-il vrai, enfin, que le chef-lieu de la région a été lifté juste pour créer l’illusion d’une ville propre et bien gérée, comme si ses élus et ses administrateurs avaient lu et assimilé les préceptes de Grigori Potemkine ?
Si ces affirmations sont fausses, alors le devoir des autorités est de les démentir, preuves à l’appui et cas par cas, de confondre leur auteur devant l’opinion, ce qui est la plus sévère des sanctions.
Si, au contraire, elles sont fondées, alors ce médecin aura, comme il le dit, « participé à la concrétisation des politiques publiques ». Sa détresse d’être plus souvent amené à signer des certificats de décès qu’à délivrer un certificat d’accouchement devrait émouvoir les plus hautes autorités qui, plutôt que de le sanctionner, devraient saluer sa vigilance et sa bonne volonté. Mais, surtout, elles devraient s’attacher à réparer les injustices qu’il dénonce, car si la justice est, selon le Coran, un acte de piété, elle doit être le premier devoir des gouvernants…
ALERTE : DES AGRESSIONS EN PLEIN JOUR A DAKAR ET SA BANLIEUE
A travers les réseaux sociaux, les populations alertent sur la recrudescence des agressions à Dakar et sa banlieue en plein jour. Des cas d’agressions en plein jour sont notés à Diamaguène et à Pikine près de l’arène nationale, au rond-point Case-bi…Des témoins renseignent que des groupes d’agresseurs circulent librement dans la rue, récupèrent tranquillementles téléphones, les sacs et les scooters des passants. Ces scènes ont été notées à Diamaguène et au rond point Mbao. Au rond point Case-bi, les délinquants profitent des embouteillages pour ouvrir les portières des véhicules et chiper les objets de valeur, notamment les téléphones, ordinateurs etc. Il faut que cette situation risque de s’accentuer avec l’approche de la fête de tabaski. Les gens se demandent où se trouvent les forces de l’ordre. En tout cas, la situation est devenue inquiétante et préoccupante.
LES COLLECTIVITES TERRITORIALES COURENT DERRIERE 05 MILLIARDS
Le coordonnateur national du Forum Civil tire sur le ministre des Mines et de la Géologie. Complicité, duplicité ou incapacité du ministère des Mines et de Géologie à rendre opérationnels certains Fonds miniers ? Ainsi, s’interroge Birahime Seck qui doute des capacités du ministre Oumar Sarr à manager le département ministériel. A l’en croire, en 2019, au moins la somme de 05 milliards Fcfa est non recouvrée par les collectivités territoriales, au titre du Fonds d’Appui auDéveloppement Local(FADL). De plus, les sites miniers s’avèrent être de véritables catastrophes environnementales et sociales, alors que la loi exige des titulaires de permis et autres d’ouvrir et d’alimenter un compte fiduciaire dédié à la réhabilitation de l’environnement, souligne Birahime Seck. Cependant, regrette le coordonnateur du Forum Civil, on assiste à une diversion voulue et entretenue pour ne pas rendre opérationnel le fonds de réhabilitation des sites miniers (FRSM)
MOSQUEE LAYENNE DE YEUMBEUL : MACKY SALL MET 100 MILLIONS
La mosquée layène de Yeumbeul va bientôt sortir de terre. Alors que la communauté layène a lancé une opération de collecte de fonds, le Président Macky Sall contribue pour 100 millions Fcfa pour la reconstruction de la mosquée. C’est le ministre de l’Economie et natif de la commune, Amadou Hott (représentant le chef de l’Etat à la cérémonie de collecte) qui a donné la nouvelle. Pour sa part, Amadou Hott a contribué à hauteur de 10 millions Cfa. La rencontre a vu la participation du porte-parole des Layènes, Serigne Mouhamadou Lamine Laye, des dignitaires religieux et des autorités locales, tels que les maires de Yeumbeul Sud et Yeumbeul Nord. Amadou Hott a relevé l’importance que le chef de l’Etat accorde au projet et à toutes les autres préoccupations de la communauté Layène avant de préciser que sa contribution n’est que pour le début, afin que les travaux démarrent.
AFFAIRE JULES F. X. B
Notre article sur l’escroquerie au visa qui avait secoué Grand Yoff impliquant un certain J.X.F.B, a fait réagir ce dernier. Jules X.F.B soutient qu’après son déferrement au parquet par la Police de Grand Yoff, les plaignants qui l’ont accusé gratuitement sans preuves ne sont jamais présentés au tribunal. Il explique qu’il est libre de ses mouvements et qu’il est prêt à répondre à ses accusateurs qui, à deux reprises, ont refusé de se présenter à un procès. «Je suis libre et suis prêt à répondre à mes accusateurs. Ces personnes qui avaient porté plainte contre moi ne se sont jamais présentées au tribunal. Et, je l’ai dit au juge qui m’a relaxé. Il y a des témoins dans cette affaire dont certains sont en Gambie», a soutenu Jules F.X.B au bout du fil.
«YEUMBEUL CA CANAM» VEUT CHASSER BARA GAYE
Le mouvement «Yeumbeul ca Canam » dirigé par le coordonnateur communal des enseignants de l’Apr, Matar Thioune, sollicite la construction d’un stade et d’une maison de loisirs pour les jeunes. Matar Thioune s’est indigné, par ailleurs, de la gestion du maire libéral Bara Gaye qui a, selon lui, montré ses limites dans la prise en charge des préoccupations des populations. Selon M. Thioune, l’édile de Yeumbeul mérite des sanctions. Il appelle à l’unité des responsables locaux de la mouvance présidentielle pour bouter hors de la municipalité Bara Gaye. Il a fait cette déclaration lors d’un tournoi d’équipes de quartiers de la localité. Le responsable de l’Apr a remis 120.000 Fcfa et des trophées aux équipes finalistes.
MARCHE DES PENSIONNAIRES DU CENTRE TALIBOU DABO
Craignant la fermeture de leur établissement, les élèves du centre Talibou Dabo, soutenus par leurs parents, comptent organiser aujourd’hui une marche pacifique. Ce, pour demander aux autorités de revoir leurs copies. A souligner que ce centre accueille des enfants vivant avec un handicap
A.D.B VOLE LE TELEPHONE DE SA SŒUR POUR SE SAOULER
Alcoolique, A. D. B pète les plombs dès qu’il prend un verre. Il n’hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge. Sa sœur B .B, enseignante de profession, a en fait les frais. Elle avait donné son téléphone portable à son frère pour qu’il l’amène chez un réparateur. Mais A.D.B est allé vendre le téléphone avant de se fondre dans la nature. Dès que la dame a réclamé son téléphone, A. D. B s’est emporté et l’a abreuvé d’injures avant de la menacer. Complètement paniquée, B.B s’est rendue à la Police de Grand-Yoff pour porter plainte contre son frère. Convoqué par les limiers, A.D.B a déclaré avoir agi sous l’effet de l’alcool. Il avoue avoir vendu le téléphone à 25.000 Fcfa avant de se rendre dans un bar pour se saouler. Suffisant alors pour qu’il soit placé en garde à vue pour abus de confiance, menaces et violences à ascendant.
MOBILISATION DE BBY A «GOXU MBACC»
Le quartier de «Goxu Mbacc» de Saint-Louis a été hier, le lieu de convergence des militants de la coalition Benno Bokk Yaakar. Ils sont venus assister au meeting de Babacar Gaye, responsable de l’Apr et administrateur du Fonds de Développement des Transports terrestres. Occasion saisie par MonsieurGaye pour promettre d’améliorer les conditions de vie des populations de Saint-Louis. Babacar Gaye et ses militants ont désigné Mansour Faye comme leur candidat à la mairie en 2022. Les lebous proposent la candidature de Diouf Sarr Des dignitaires Lébou de Yoff et Ouakam sifflent la fin de la récréation. Ils ont une fois encore plaidé pour la candidature de l’édile de Yoff pour la ville de Dakar. Tirant à boulets rouges sur Doudou Diagne Diecko et Mame Matar Guèye, les dignitaires ont recadré le dernier nommé pour son intervention par rapport au dossier du titre foncier de l’ancien aéroport. Dignitaire à Yoff, Ousmane Sylla Sarr accuse Doudou Diagne Diecko d’être la marionnette d’Amadou Bâ. Lui emboitant la pas, le Jaaraf Doudou Mbengue affirme que Abdoulaye Diouf Sarr a le soutien des lebous.
IBRAHIMA DIAGNE DE CCR DECLINE SES AMBITIONS
La liste de candidatures aux élections locales de janvier 2022 s’allonge de jour en jour. Dans chaque localité du Sénégal, des politiques sortent de leurs réserves pour annoncer leur candidature au niveau de leur commune. N’échappant pas à la règle, Ibrahima Diagne vient de postuler pour la mairie de Diaoulé situé dans l’arrondissement de Diakhao, dans la région de Fatick. Membre de la Convergence des Cadres Républicains (CCR), il dit avoir le profil idéal pour représenter l’alliance pour la République (Apr) aux élections locales de 2022 au niveau de sa commune. «Je suis candidat pour apporter les changements nécessaires dans la conduite des affaires de notre commune », déclare l’inspecteur de l’Éducation et coordonnateur national adjoint du Projet d’Amélioration de l’Education de Base en Casamance (PAEBCA). Conscient que la commune est un démembrement de l’Etat et que le maire doit comprendre parfaitement la synergie qui existe entre les actions du pouvoir central et celles relevant du conseil municipal, Ibrahima Diagne s’engage à inscrire ses actions dans le cadre global défini par l’Etat tout en mettant en œuvre des actions locales pour le développement de la commune. Pour ce faire, il compte utiliser une approche participative avec les femmes et les hommes mais surtout les jeunes de la commune sans exclusivité. « Les compétences seront mobilisées vers un seul objectif: améliorer les conditions de vie et d’existence de la population afin de développer la commune. Et en ma qualité de responsable de l’Alliance pour la République (APR) et cadre du système éducatif, je crois et je suis même convaincu de pouvoir porter ce projet et ces changements pour consolider les nombreux acquis enregistrés avec son Excellence Monsieur Macky Sall et maintenir l’espoir avec les actions à venir ou en cours prévues dans le programme 535 », rassure-t-il.
2.071 PERSONNES INTERPELLEES A LA CITE «IMBECILE»
La gendarmerie poursuit ses opérations de démantèlement des zones réputées criminogènes. Samedi dernier, les pandores ont effectué une descente musclée à Darou Salam, plus connu sous le sobriquet de «Cité Imbécile» (Hann-Mariste). Sous le commandement du Colonel Abdou Mbengue, commandant la Légion Ouest, les pandores ont interpellé 2.071 personnes dont 115 femmes. Les personnes interpellées sont originaires de 07 pays dont le Sénégal. D’après le colonel Mbengue, 28 personnes ont été arrêtées pour infractions à la loi pénale, 03 pour recel, 09 pour détention et usage de chanvre indien et 16 pour détention d’armes blanches. Un important lot de matériels a été saisi, notamment des gourdins, des coupes coupes, des pieds de biche, des câbles électriques qui appartiendraient au Ter, un moteur hors-bord et 22 cornets de chanvre indien.
LES EX-TEMPORAIRES DES CHEMINOTS ET YANKHOBA DIATARA
Les ex-temporaires des chemins de fer sont très reconnaissants à l’endroit du ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diatara. Ils lui ont exprimé leurs remerciements, suite à son intervention auprès de son collègue en charge des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Ce dernier a pu leur dégoter une enveloppe d’un milliard à la veille de l’inauguration de l’institut supérieur d’enseignement professionnel de Thiès (ISEP). Il s’agit du reliquat des arriérés des indemnités des ex-temporaires des cheminots. A noter, par ailleurs, que le ministre Yankhoba Diatara présidait l’atelier de renforcement de capacités des parlementaires sur la gouvernance monétique samedi. Le thème de ces travaux porte sur : «Moderniser et adapter la Poste à l’ère du numérique». Il a partagé avec l’assistance sur le potentiel de La Poste afin de la positionner comme le premier fournisseur de service financier digital du Sénégal. A l’en croire, le Groupe La Poste constitue un vecteur irremplaçable pour la mise en œuvre de cette stratégie d’accès des populations défavorisées et vivant en milieu rural ou péri-urbain aux services financiers de base. Yankhoba Diatara est optimiste que La Poste peut se réinventer grâce à l’implication de toutes les parties prenantes notamment l’Artp, sur la base de nouvelles propositions, de paradigmes partagés, de garanties étatiques renouvelées et de ressources humaines de haute qualité.
Par Moustapha TOUMBOU
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LA JEUNESSE SENEGALAISE A L'ASSAUT DU 7E ART.
Les séries locales continuent de gagner le cœur des sénégalais et connaissent un franc succès dans d'autres pays africains.
Les séries locales continuent de gagner le cœur des sénégalais et connaissent un franc succès dans d'autres pays africains. Une réussite qui attire du monde, notamment la jeunesse. Ils sont nombreux à tenter leurs chances dans des castings afin d'apparaître derrière les écrans comme leurs idoles. Une affluence qui ravit les acteurs du monde du cinéma
par Oumou Wane
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, STOP
Nous devons faire beaucoup plus pour que les femmes se sentent en sécurité au Sénégal et avant tout briser le tabou du viol qui est largement minimisé
Ce qui se passe au Sénégal au sujet des violences faites aux femmes est très inquiétant.
Les femmes sont la cible de harcèlements incessants et quand ce n’est pas de la cyber-violence, c’est directement à leur personne et à leur corps qu’on s’en prend.
Nous devons faire beaucoup plus pour que les femmes se sentent en sécurité au Sénégal et avant tout briser le tabou du viol qui est largement minimisé. Il faut encourager les femmes à parler, c’est la seule façon de lutter.
La violence contre les femmes est un fléau parallèle aux inégalités. Les comportements sexistes et les violences sexuelles sont liés notamment à la persistance dans la société des inégalités entre les femmes et les hommes. Cette violence contre les femmes est perpétuée par des lâches et des criminels, mais quand il est question de viols sur des enfants, là il s’agit de monstres.
Malgré la promulgation en janvier 2020 de la loi criminalisant le viol et la pédophilie, les prédateurs sont en recrudescence et désormais, il ne se passe aucun jour sans que les médias ne parlent de viol, de pédophilie ou d'actes de barbarie à l’encontre des femmes et des enfants.
Pour qu’une société parvienne à protéger ses enfants et à prévenir des violences sexistes et sexuelles à l’école, il faut que son institution ait un discours autoritaire fondé sur le respect et la règle, et soit doté d’outils de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l'école.
Il n’y a plus de temps à perdre. Le gouvernement doit adopter de toute urgence une politique ferme pour lutter contre les abus sexuels en milieu scolaire. Ce qui s'est passé dans un CEM de la banlieue avec un professeur d'Anglais qui a engrossé trois de ses élèves en classe de 5ème est juste abject ! Trois vies détruites d’un coup par un éducateur.
Je veux rappeler que le rôle des adultes dans la prévention des violences sexistes et sexuelles est primordial et que si celui qui est censé protéger fait peur, alors qui protégera de la peur ?
La solution est dans l’amélioration de l’accès à la justice pour les femmes victimes de viol et dans la prévention de ce fléau. Le viol et les abus sexuels d’élèves constituent un problème très grave dans le milieu scolaire sénégalais. Il faut beaucoup de courage aux filles et aux familles pour signaler un abus et faire face à la stigmatisation et à l’isolement social consécutif.
La plupart de ces cas ne sont pas signalés et les criminels impunis restent dans la nature. Dans une société conservatrice aux mœurs imprégnées par un machisme ordinaire, il n’est pas rare d’entendre "qu'être un violeur ne définit pas une personne". On vit dans un pays où les femmes sont abusées tous les jours et où elles taisent leurs souffrances. Il faut que cela cesse.
Cette désinvolture est grave. Alors stop ! Brisons le silence et disons non ! La répression doit être exemplaire !