65% des terres productives sont dégradés en Afrique avec quatre millions d’hectares de forêts perdus chaque année. Ce qui représente 3% du Pib du continent. Pour protéger la biodiversité ainsi que les moyens d’existence des populations dans la lutte contre la dégradation des terres et des forêts, la Fao appelle, dans un rapport d’étude, à des efforts accrus en faveur de l’action climatique.
Il reste beaucoup d’efforts à faire pour exploiter pleinement l’énorme opportunité qu’a l’Afrique de remettre les terres en état de production durable, de protéger la biodiversité ainsi que les moyens d’existence des populations dans la lutte contre le changement climatique. «Jusqu’à 65% des terres productives sont dégradés, tandis que la désertification touche 45% des terres en Afrique. Si la tendance générale est à la baisse, la perte nette de forêts continue d’augmenter en Afrique, avec quatre millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année», révèle une nouvelle étude de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Agence de développement de l’Union africaine-Nepad.
Selon le rapport lancé hier, sur l’Etat de la restauration des forêts et des paysages en Afrique, les zones arides d’Afrique sont très vulnérables au changement climatique et leur restauration est une priorité pour l’adaptation et la mise en place de systèmes alimentaires résilients et durables. La conversion et le défrichement des forêts, la surexploitation des ressources naturelles, l’urbanisation, la sécheresse sont entre autres, les facteurs de cette dégradation des terres et forêts. «Malgré nos efforts, chaque année, davantage de forêts disparaissent, ce qui coûte au continent une perte de 3% de son Pib», a déclaré Abebe Haile-Gabriel.
Le sous-directeur général de la Fao et représentant régional pour l’Afrique dans l’avant-propos du rapport ajoute : «Les paysages forestiers dégradés intensifient les effets du changement climatique et constituent un obstacle à la construction de communautés résilientes et prospères, alors que 60% des Africains dépendent de leurs terres et de leurs forêts.» La nécessité urgente d’inverser ces tendances négatives et dévastatrices a incité les dirigeants africains à s’engager dans la restauration des écosystèmes du continent. «A travers sa feuille de route pour le développement, l’Agenda 2063, le continent africain s’engage dans la restauration des écosystèmes à travers la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, en gérant durablement les forêts et en luttant contre la désertification», a déclaré Dr Ibrahim Assane Mayaki. «Cet examen des approches actuelles et l’exploration des opportunités émergentes sont essentiels pour accélérer les efforts de restauration», indique le Directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine-Nepad, dans son avant-propos.
L’engagement local, clé du succès
Le rapport a identifié l’appropriation locale et l’engagement des parties prenantes comme des facteurs fondamentaux de réussite ainsi que le soutien politique de haut niveau et l’accès au financement. «Les difficultés liées au financement à long terme, au régime foncier et aux droits de propriété constituent des défis majeurs, au même titre que l’insécurité et les conflits, le manque de capacités techniques et l’accès restreint en raison de la faiblesse des infrastructures», dévoile l’étude.
D’après celle-ci, la restauration des forêts et des paysages, qui va bien au-delà de la plantation d’arbres, est une approche globale visant à ramener les arbres et les forêts dans les paysages où ils ont été perdus. «La restauration présente de grands avantages pour la production alimentaire durable, le renforcement de la résilience et la réduction des risques de catastrophes», a affirmé Nora Berrahmouni, fonctionnaire principale chargée des forêts au Bureau régional de la Fao pour l’Afrique. Pour améliorer les terres et les forêts, l’étude recommande aux pays africains et à leurs partenaires de continuer à intensifier leurs efforts de restauration des forêts et des paysages en tant que solution viable au changement climatique et mieux construire en réponse au Covid-19, tout en protégeant leur capital naturel. Le rapport de la Fao se veut une situation de référence importante pour évaluer les progrès nécessaires et urgents au cours de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.
En effet, l‘Afrique compte un milliard d’hectares de terres arides, dont 393 millions d’hectares devant être restaurés dans les zones de la Grande muraille verte africaine, y compris 33 millions d’hectares à restaurer en Afrique du Nord, 162 millions d’hectares dans les pays du Sahara-Sahel et 198 millions d’hectares dans les pays du Kalahari-Namib. «On estime que l’Afrique compte 132 millions d’hectares supplémentaires de terres cultivées dégradées, combinés au changement climatique, cela accroît la vulnérabilité de millions de personnes», déplore l’étude. Selon la même source, environ 45% des terres africaines sont touchés par la désertification, dont 55% présentent un risque très élevé de désertification.
PARFAIT ADJIVON PRESSENTI POUR REMPLACER TAPHA GAYE
Après l’échec de l’Afrobasket féminin 2021 où les Lionnes ont fini à une décevante quatrième place, du côté de la Fédération sénégalaise de basket on songe déjà à la fin du cumul de Moustapha Gaye
Après l’échec de l’Afrobasket féminin 2021 où les Lionnes ont fini à une décevante quatrième place, du côté de la Fédération sénégalaise de basket on songe déjà à la fin du cumul de Moustapha Gaye en même temps Dtn et sélectionneur de l’Equipe nationale féminine. Et c’est Parfait Adjivon qui serait pressenti pour coacher les Lionnes.
Dans les prochains jours, la Fédération sénégalaise de basket devrait faire le bilan de la participation des Lions et Lionnes aux dernières éditions de l’Afrobasket. Toutes les deux sélections ayant été éliminées au même stade, celui des demi-finales, à Kigali et à Yaoundé. Si du côté des Hommes, on peut se réjouir d’une troisième place, par contre chez les Dames, c’est le fiasco avec une triste quatrième place… 55 ans après.
Justement, dans ce bilan, le sort du staff technique de l’Equipe nationale féminine semble intéresser davantage le «Sénégal du basket» qui attend comme première décision, la fin du cumul du Directeur technique national qui occupe en même temps le poste de coach des Lionnes. Si la Fédération décide de mettre fin à ce cumul, il sera donc question de se pencher désormais sur le nom du successeur de «coach Tapha» à la tête des Lionnes.
La proximité Tapha Gaye-Parfait
Sur ce chapitre, Le Quotidien a appris que les choses bougent et que le fauteuil serait «poli» pour le sélectionneur des U19, Parfait Adjivon, actuel coach de l’équipe masculine du Dakar Université Club (Duc). Champion en titre avec son club et qualifié avec les «Etudiants» à la seconde édition de la Basketball Africa League (Bal), le technicien sénégalais a réalisé un bon parcours avec les Lionceaux lors du dernier Mondial en Let - tonie, avant d’être éliminés par les Etats-Unis, en quart de finale.
Considéré comme un «fils du Duc», Parfait Adjivon, proche de Tapha Gaye, a réalisé l’une des meilleures saisons de sa carrière. Autant de bonnes performances qui l’ont permis de disposer d’une place de choix au sein du staff de Tapha Gaye pendant l’Afrobasket 2021 à Yaoundé. D’ailleurs, tout au long de la compétition, celui qui était chargé de la Vidéoassistance, était plus en vue que les autres membres du staff technique des Lionnes, au sein duquel il y avait pourtant El Hadji Diop, ancien coach des Filles du Duc, comme premier assistant, les deux autres adjoin tes, Khady Diop et Mborika Fall. Une proximité, pour ne pas dire une complicité avec le Dtn qui devrait le propulser à la tête de la sélection féminine. Reste à savoir si une éventuelle proposition de la Direc - tion technique nationale sera entérinée par les membres du bureau de la Fédération sénégalaise de basket, ou encore par le ministère des Sports. Dossier à suivre...
«Ak sama bàkkanu doom» (sur la tête de mes gosses) ! Bon d’accord j’arrête, ça ne me ressemble même pas d’ailleurs, mais avouez tout de même qu’ils prêtent le flanc, nos «honorables». Euh…Rassurez-moi, c’est bien de l’ironie n’est-ce pas ? Ce serait incompréhensible autrement : parce que franchement, au rythme où ils enchaînent les casseroles, ceux-là…
Ah, je ne vous ai pas dit (c’est mon côté vieille fouineuse quartier, on ne se refait pas) ? Il paraît qu’il y a des députés qui se tournent tellement les pouces (pour ne pas dire autre chose), qui sont si fatigués de bâiller sur les bancs de l’Assemblée nationale, à force d’utiliser le Peuple comme caution morale (députés du Peuple ah weuye !), qu’ils ont comme qui dirait, trouvé une activité parallèle : trafiquer des passeports diplomatiques. Quand on entend parler leur (présumé) complice, El Hadj Condé, ça a l’air sérieux, si, si : Boubacar Biaye et Mamadou Sall, députés Bby si vous voyez ce que je veux dire, étaient ses «associés», «on travaillait ensemble» qu’il dit ! Vous appelez ça du travail, vous ?
Chez Condé, on a trouvé des papiers -le passeport de Boubacar Biaye par exemple, et celui de «son fils»- et le bonhomme raconte que «le réseau est actif depuis la douzième législature». On veut…des noms, on veut…des noms ! D’accord, on a cité nos deux honorables, mais comme diraient les mauvaises langues, ils n’auraient pas pu faire ça tout seuls. C’est vrai que Biaye a les dents longues, au propre comme au figuré (c’est ce que j’aurais dit si j’étais moins polie), mais on parle d’une trentaine de faux certificats de mariage, de passeports diplomatiques, de visas pour la France, l’Italie, l’Allemagne, autrement dit de toute une chaîne, forcément.
Désolée de vous casser les oreilles avec ma chanson, mais on veut (on marque toujours une pause ici) des noms ! Merci de rester dans le rythme !
Pour l’instant, autant dire qu’ils ne risquent pas grandchose : on va attendre gentiment que le ministre de la Justice veuille bien les «déshabiller», comme on s’était empressé de le faire avec Boy Sonko, autrement dit, leur retirer leur «immunité parlementaire», l’armure des députés !
En attendant, il paraît qu’ils ont été convoqués dans le bureau du proviseur, pardon, du président de l’Assemblée nationale : qu’est-ce que Moustapha Niasse a bien pu dire ou faire ? Leur tirer les oreilles, leur taper sur les doigts, leur remonter les bretelles, les traiter d’imb…, de sal…, leur jeter la pierre ? De la part d’un lanceur de cailloux à la retraite (je n’invente rien), ce serait tout naturel, vous ne trouvez pas ? On (le communiqué de la présidence de l’Assemblée nationale) dit encore, bla-bla-bla, que cette affaire sera traitée «en jugulant la part de l’émotion» (traduction je vous prie) ; on y dit encore que le président de l’Hémicycle ne peut décemment pas se laisser aller à «des déclarations à l’emporte-pièce avant la réunion du Bureau». Vraiment, de la part d’un ancien Paa sanni xeer ?
Et quand on pense avoir touché le fond, Pape Diop, qui connaît bien les lieux, trouve le moyen de nous enfoncer davantage : apparemment, le trafic des passeports diplomatiques est une pratique ancienne, la maison a ses habitudes, et il faudrait pouvoir remonter jusqu’aux années 2000 pour voir…
2000, comme les années Wade, les années tappalé (demandez à votre voisin de traduire, ça crée des liens), les raccourcis, les bricolages, les standards de vertu à la baisse, l’indignité, «l’insoutenable légèreté», l’incurie, la philosophie du marteau (door marteau), des Sénégalais absolument pas nauséeux, le garawulisme ambiant, puant, Le Joola, etc. Puis viendront les héritiers de Wade…
J’allais oublier : quelqu’un a des nouvelles de Simon et Kilifeu, qui nous ont vendu, vanté, leur Nouveau Type de Sénégalais ? On va dire, tout ça pour ça ?! Bon, je me lance : on ne se connaît pas encore assez bien mais je vous parlerais bien (aussi) du manque de professionnalisme de ma vendeuse de maïs grillé et de son «fourneau éteint». Et avec ça on veut que les choses marchent ?! Allez, à jeudi !
La récurrence des cas de meurtres et assassinats atroces, ainsi que la délinquance extrême ne cesse d’alimenter un sentiment d’insécurité grandissant chez les populations. Un fléau qui met l’Etat sous le feu des critiques de la part des Sénégalais, qui jugent très mauvaise, la politique étatique en matière de sécurité des personnes et de leurs biens. Et, de plus en plus de voix s’élèvent pour appeler au retour à la peine de mort, abolie de l’arsenal judiciaire du Sénégal pour juguler le mal. Mieux, le résultat d’une enquête d’Afrobaromètre, publié le mardi 28 septembre 2021, montre qu’une grande partie des Sénégalais (68%) est favorables à l’introduction de la peine de mort. Interpellé sur la question, Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal s’est veut très prudent quant à la crédibilité de cette enquête, appelant à s’attaquer plutôt «aux causes profondes de la criminalité».
Une grande partie des Sénégalais (68%) serait favorable à la réintroduction de la peine de mort. C’est le résultat d’une enquête publié, hier, mardi 28 septembre 2021, par Afrobaromètre. Réagissant par rapport à ce sondage, le Directeur exécutif d’Amnesty International, section Sénégal, Seydi Gassama, reste prudent. «Je ne sais pas dans quelle condition cette enquête a été menée. Je ne peux pas également me prononcer sur la crédibilité de cette enquête. Tout ce que je peux dire, c’est que, si, aujourd’hui dans un pays comme la France, la même enquête avait été menée, il y aurait certainement le même pourcentage de français qui seraient d’accord pour le retour la peine de mort», relève-t-il. Selon lui, les erreurs judiciaires notées ainsi que certaines initiatives citoyennes dans beaucoup de pays ont occasionné l’abolition d’une telle pratique. «C’est dans tous les pays du monde où, lorsque l’opinion est consultée, elle est généralement favorable à la peine de mort. Tous les pays qui ont aboli la peine de mort, cela l’a été suite à une initiative, à un moment donné de l’histoire du pays, d’une classe politique dirigeante, qui s’est dit que la peine de mort était inefficace pour lutter contre la criminalité. Que la peine de mort comportait beaucoup de risques du fait de tous les problèmes liés aux erreurs judiciaires et qu’il fallait l’abolir».
Et «c’est en cela que ça a été, en 2004, sous l’ère d’Abdoulaye Wade, en faisant d’abord adopter une Constitution. C’est la Constitution du Sénégal, adoptée à l’arrivée d’Abdoulaye Wade au pouvoir, qui a aboli la peine de mort. Parce qu’elle proclame que la vie humaine est sacrée, elle est inviolable ; l’Etat a l’obligation de la protéger», précise M. Gassama, qui ajoutera : «dès l’instant que dans la Constitution, cette disposition est inscrite, l’abolition de la peine de mort allait de soi. C’était tout simplement une question de processus et on arrive à ce processus».
LA PAUVRETE, LE DESŒUVREMENT DES JEUNES, L’ALCOOL, LA TOXICOMANIE, LES MALADIES MENTALES, CES RACINES DE LA CRIMINALITE AU SENEGAL
Par ailleurs, il prône pour le débat sur les causes profondes du fléau de la criminalité au Sénégal. «Je crois qu’aujourd’hui au Sénégal, le débat ne doit plus être de dire : «on ramène la peine de mort». Le débat doit être de dire : «attaquons nous aux causes profondes de la criminalité», indique-t-il. Avant de renchérir sur ces origines : «les causes profondes de la criminalité, on les connait. Evidemment, c’est la pauvreté, c’est le désœuvrement des jeunes, c’est l’alcool, la toxicomanie, c’est les maladies mentales. Ce sont toutes ces questions-là, qui constituent en réalité de grands problèmes pour la criminalité». Concernant la situation générale de la peine de mort, le droit-de-l’hommiste fera constater que «la tendance, aujourd’hui au niveau mondial, va vers l’abolissement. En Afrique, chaque année, nous avons deux ou trois pays qui abolissent la peine de mort. Le dernier pays à abolir la peine de mort, c’est la Sierra-Léone». Ce qui, l’amènera à dire que, pour notre pays, connu pour son engagement au respect des droit humains, «le Sénégal ne peut plus revenir en arrière ; ce n’est pas possible. Le pays est connu mondialement pour son combat pour le respect de la vie humaine».
D’ailleurs, rappelant l’histoire de la peine de mort au Sénégal, il souligne : «la peine de mort, depuis l’indépendance du pays, alors qu’elle existait, seulement deux personnes ont été exécutées. Elles n’ont pas été exécutées parce qu’elles ont tué un citoyen lambda, des citoyens lambda ont été tués au Sénégal dans le cadre de la criminalité, mais les deux personnes qui ont été exécutées, l’ont été parce que l’un a assassiné un homme politique important, Demba Diop, qui était un baron du pouvoir de Léopold Sédar Senghor. Et l’autre qui a été exécutée, l’a été pour un attentat contre Léopold Sédar Senghor», se souvient-il.
LA SOCIETE CIVILE CONTRE L'ATTRIBUTION D'UN STATUT D'OBSERVATEUR À ISRAËL À L'ONU
La décision du président de la Commission de l’Union Africaine d’accorder le statut de membre observateur à l’Etat israélien auprès de l’UA, n’est pas du goût de la Plateforme de Solidarité Sénégal-Palestine
Officialisée par un communiqué de l’Union Africaine (UA) et de la diplomatie israélienne, le 22 juillet 2021, la décision du président de la Commission de l’Union Africaine d’accorder le statut de membre observateur à l’Etat israélien auprès de l’UA, n’est pas du goût à la Plateforme de Solidarité Sénégal-Palestine. Seydi Gassama et ses camarades, qui animaient un point de presse, hier, mercredi 29 septembre, à la Maison de Presse Babacar Touré, disent «Non à un statut de membre observateur pour Israël au sein de l’Union Africaine !».
L’ayant perdu en 2002, lors de la dissolution de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) qui est devenue l’Union Africaine (UA), Israël retrouve ainsi son statut de membre observateur à l’UA. Une décision très sévèrement fustigée, par la Plateforme de Solidarité Sénégal Palestine. «En annonçant, le 22 juillet dernier, son acceptation des Lettres de Créance de l’ambassadeur d’Israël, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), M. Moussa Faki Mahamat, a laissé sous-entendre, comme un fait accompli, une décision d’admission à l’UA de l’Etat sioniste en qualité de membre observateur», dénoncent les membres de la société civile sénégalaise.
Selon eux, une telle disposition serait enfreindrait les textes notamment l’Acte constitutif de l’Union Africaine, ainsi que la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. «Une telle disposition, si elle venait à être entérinée à l’occasion du prochain Conseil Exécutif de l’UA, prévu à la mi-octobre, serait en contradiction flagrante avec l’Acte constitutif de l’Union, ainsi qu’avec la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et, plus généralement, avec les intérêts supérieurs bien compris du continent africain tout entier», fulminent-ils.
Pour rappel, l’Acte constitutif de l’UA, tout comme la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, sur lesquels ils se sont appuyé pour étayer leurs argumentaires, condamnent dans leurs Préambules comme dans plusieurs de leurs articles, «le colonialisme, le néocolonialisme, l’apartheid, la domination sous toutes ses formes», et affirment le droit des peuples colonisés ou opprimés à lutter pour leur libération.
«LA SEULE ATTITUDE QUI VAILLE, C’EST DECIDER, PAR CONSENSUS, DE NE PAS ADMETTRE ISRAËL EN TANT QUE MEMBRE OBSERVATEUR A L’UA»
Alors, «comment un pays qui prône, en actes, la colonisation, l’apartheid, le terrorisme d’Etat, la violation flagrante et constante des Résolutions des Nations Unies sur la Palestine, de 1947 à nos jours, qui se livre à des crimes contre l’humanité et nie le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, peut-il se voir octroyer aujourd’hui le statut de membre observateur de l’UA, lequel lui a été refusé depuis 2002», s’interrogent-ils ? Pour Seydi Gassama et ses camarades, «Israël prétend vouloir se rapprocher des pays africains pour mieux les aider à travers des programmes de coopération, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité, des technologies nouvelles et des télécommunications». Mais la motivation première et réelle de l’Etat hébreu ; c’est d’isoler davantage la Palestine de ses soutiens en Afrique. «Il cherche en vérité à étendre son influence en Afrique et, du même coup, à isoler l’Etat de Palestine, en lui ôtant toute possibilité de base arrière sur le continent». C’est pourquoi, indiquent-ils, «la seule attitude qui vaille, c’est, conformément à la tradition de l’UA, de décider, par consensus, de ne pas admettre Israël en tant que membre observateur». Par conséquent, ils interpellent la diplomatie sénégalaise ; car, notre pays devant d’ailleurs assurer la Présidence tournante de l’UA au début de l’année prochaine.
MACKY, A L’EPREUVE DE L’ENGAGEMENT DU SENEGAL AUPRES DE L’ONU, POUR LES «DROITS INALIENABLES DU PEUPLE PALESTINIEN»
Mieux, la Plateforme de Solidarité Sénégal-Palestine est d’avis que l’on «ne saurait admettre que, sous son magistère, soit consacrée la décision sinistre et infamante de voir l’Etat sioniste d’Israël plastronner impunément aux côtés des autres pays du continent», ont-ils averti. Rappelant l’historique de la relation qui lie notre pays à la Palestine, ils soulignent : «le Sénégal a su, assez tôt, entretenir une relation historique de solidarité avec la cause palestinienne. Le Sénégal, nous ne le soulignerons jamais assez, est le seul pays au monde à présider sans interruption, depuis 1975, le Comité des Nations Unies pour l’exercice des Droits Inaliénables du Peuple Palestinien». Du reste, ils entendent renforcer leurs capacités d’organisation et de mobilisation pour la multiplication de manifestations de masses diversifiées, «la promotion du mouvement BDS (Boycott-Désinvestissements-Sanctions), le déploiement de campagnes plus fortes de protestation et de dénonciation contre les menées criminelles d’Israël en terre de Palestine occupée», préviennent les signataires de la Plateforme de Solidarité Sénégal-Palestine.
L’ENCOURS CHIFFRE A 223 MILLIARDS, FIN JUIN DERNIER
Le Sénégal, deuxième puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), crédite un encours de 10,86% sur le marché régional des titres publics, loin derrière la Côte d’Ivoire avec 35%, suivi du Burkina Faso avec 13,7% et du Mali avec 12,28%.
Les obligations du Trésor représentant 89,8% de l’encours global, contre 10,2% pour les bons du Trésor de l’ensemble des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sur le marché régional des titres publics, sont ressorties à 2056 milliards de FCFA, fin juin 2021, contre 2746,1 milliards de FCFA en 2020. En rapport à ce stock de la dette intérieure, la première puissance économique de cet espace communautaire est ressortie à 35%, soit 719 milliards de FCFA, suivi du Burkina Faso avec 13,7%, soit 281,672 milliards de FCFA, du Mali pour 12,28%, soit 252,4768 milliards de FCFA et du Sénégal pour 10,86%, soit 223,2816 milliards de FCFA. Derrière ces pays suivent respectivement les parts du Bénin pour 10,55%, soit 216,908 milliards de FCFA, du Togo pour 9,6%, soit 197,376 milliards, du Niger pour 139,808 et enfin de la Guinée-Bissau pour 1,2%, soit 24,672 milliards de FCFA. Les emprunts réalisés par les Etats membres de l’Uemoa sur le marché régional des titres publics ont affiché un encours global de 16 037,6 milliards de FCFA à la fin du mois de juin 2021, contre 13 629,6 milliards de FCFA à la même période en 2020 ; soit une hausse de 17,67% (+2408 milliards de FCFA) en glissement annuel.
15 203 MILLIARDS FCFA D’ENCOURS DE TITRES PUBLICS, EN FIN MARS 2021
Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), l’encours global des titres publics dans l’Uemoa se chiffre à 15 203 milliards de FCFA, fin mars 2021, contre 11906,6 milliards de FCFA ; soit une forte hausse de 27,7% (+3296,4 milliards de FCFA). Ce montant correspond à l’ensemble des emprunts levés par les huit Etats de l’Union sur le marché financier régional, via les Bons assimilables (Bat) et les Obligations assimilables du Trésor (Oat) dont les maturités ne sont pas encore échues. Cette évolution est proportionnelle à l’augmentation des émissions nettes induites par l’accroissement des besoins des Etats membres, corrélativement au désastre de la crise sanitaire. Les prévisions de la Banque centrale (Bc) tablent sur un encours global de l’Union de 16 726,9 milliards de FCFA, à la fin de l’année 2021. Ce, en tenant compte du montant total de 6642,2 milliards de FCFA à mobiliser sur le marché financier régional sur la même période. La Bc renseigne que sur ce montant prévisionnel, les tombées d’échanges devraient ressortir à 3896,9 milliards de FCFA, tandis que les émissions nettes s’établiraient à 2745,3 milliards de FCFA. Parallèlement, fait remarquer la Bc, les émissions nettes étant prévues devraient s’établir à 3204,8 milliards de FCFA, fin 2021, et l’encours des titres publics est projetée à 17 186,4 milliards de FCFA sur la même période ; soit l’équivalent de 17,6% du Produit intérieur brut (Pib) de l’Union.
TENSIONS DE MARS, UNE ENQUÊTE AU POINT MORT ?
Le gouvernement avait-il réellement l’intension d’ouvrir une enquête pour faire jaillir toute la lumière sur les manifestations violentes qui avaient secoué plusieurs villes du pays et occasionné une dizaine de morts ?
Annoncée par le Gouvernement du Sénégal dans son mémorandum rendu public le 8 avril 2021 dernier, la commission qui devrait se charger d’enquêter sur la série de manifestations du mois de mars dernier est toujours au point mort. Conséquences : plus de six mois après, aucune lumière n’a été faite sur les treize jeunes décédés lors de ces événements qualifiés par certains «d’émeutes de la faim». Sauf si on doit s’en tenir aux premières déclarations du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui a accusé des lutteurs. A moins que la piste des «forces extérieures identifiées» de Me Aïssata Tall Sall soit plus plausible.
Le gouvernement du Sénégal avait-il réellement l’intension d’ouvrir une enquête pour faire jaillir toute la lumière sur les manifestations violentes qui avaient secoué plusieurs villes du Sénégal et occasionné une dizaine de morts et plusieurs dégâts en début du mois de mars dernier ? Il est difficile de répondre à cette question, d’autant plus rien n’a été fait jusqu’ici dans le sens de la création de la commission d’enquête chargée d’éclairer la lanterne des Sénégalais.
Annoncée par le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba lors de la rencontre de lancement du mémorandum du gouvernement sur ces évènements le 8 avril 2021 dernier, cette commission «indépendante et impartiale devrait situer les responsabilités et pour rétablir toute la vérité dans une dynamique de paix et d’apaisement» sur ces événements qui ont endeuillé le pays en début du mois de mars dernier. Aujourd’hui, plus de six mois après ces événements, le gouvernement du Sénégal semble ranger son idée de mettre sur pieds cette commission dans les tiroirs. Aucune démarche ou procédure n’a été initiée par le régime en place dans le cadre de ces événements.
Du côté des responsables du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D), on avait également affiché une détermination «à rendre justice aux victimes et à faire en sorte que de tels crimes ne restent pas impunis et ne se reproduisent plus au Sénégal» par la traduction des «auteurs, leurs commanditaire et l’État du Sénégal, devant les juridictions nationales, régionales et internationales dont la Cour Pénale Internationale (CPI). Mais, là également, c’est silence radio. Une attitude qui ne manque pas de soulever des interrogations, eu égard aux conséquences dramatiques que ces manifestations ont provoqué dans le pays. D’autant plus comme Me Sidiki Kaba, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, avait appelé au calme et fait miroiter "la perspective" d'un allègement du couvre-feu instauré contre la pandémie et qui avait pesé sur l'activité d'un grand nombre de Sénégalais. Mais, par la même occasion, il avait aussi dit que l'État emploierait "tous les moyens nécessaires" pour rétablir l'ordre. "Toutes les personnes auteures d'actes criminels seront recherchées, arrêtées, poursuivies et traduites devant la justice", avait-il promis.
DES «FORCES EXTERIEURES IDENTIFIEES»
En dehors des départements des Forces armées et de l’Intérieur, la Cheffe de la diplomatie sénégalaise aussi, Me Aïssata Tall Sall était montée au créneau pour accuser des «forces extérieures», mais «identifiées». Selon l’avocate, «nous avons dépassé le cadre d’une simple affaire judiciaire». «Jamais dans l’histoire du Sénégal on ne s’en est attaqué à des édifices qui incarnent l’autorité de l’Etat, qui incarnent les institutions de la République. Quand les gouvernances, les casernes, les préfectures, sont attaquées, quand tout ce qui peut symboliser l’autorité de l’Etat et le respect de nos institutions est attaqué, on doit pouvoir nous arrêter et nous poser la question de savoir d’où vient le danger. Le danger vient de ces ennemis du Sénégal qui ne veulent pas de ce modèle démocratique et qui veulent aujourd’hui l’anéantir», avait-elle déclaré. Et d’ajouter, «Je parle de toutes ces forces extérieures que nous avons eu à identifier. Tapies dans l’ombre, elles sont en train de manipuler quelques Sénégalais et qui malheureusement, peut-être, n’ont pas encore compris la portée dangereuse de ce qui est en train de se jouer là. C’est à eux que nous parlons». «Et c’est pour ça que nous demandons à notre peuple de comprendre ce dont il est question aujourd’hui. Et le comprenant, de savoir que c’est notre pays que nous devons défendre”, avait fait savoir la cheffe de la diplomatie sénégalaise sur France 24.
ME MALICK SALL, LUI AVAIT ACCUSE DES LUTTEURS
Interrogé également par France 24, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, avait soutenu que «ce sont des lutteurs privés de leur passion qui ont manifesté dans les rues de Dakar». «Beaucoup d’entre eux étaient dans les écuries de lutte. Ça signifie quoi ? Toute la semaine, ils sont à l’entrainement, dans les salles et au bord de la mer. Le week-end, ils sont dans les stades, ça leur permettait non seulement de se défouler, mais aussi de gagner leur vie. Et cela, ils en sont privés depuis un an», a-t-il soutenu sur la chaîne française. Pour rappel, ces manifestations violentes avaient éclaté à la suite de l’arrestation du président du parti Pastef, Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au Tribunal pour y répondre à une convocation du juge d’instruction dans le cadre de l’affaire présumée de viol répété avec menace de mort sur une employée d’un salon de beauté. Cette arrestation avait ainsi provoqué des manifestations violentes dans toutes les régions du pays à l’exception de Matam, occasionnant des pertes en vies humaines, plusieurs dégâts. Dans son mémorandum, le gouvernement a dénombré treize (13) décès, plus de trois cent (300) blessés parmi les manifestants et plus de cent (100) du côté des forces de l’ordre et plusieurs dégâts et pertes matérielles dont cent quarante-cinq (145) édifices et biens publics saccagés, plus de cent trente-neuf (139) biens privés y compris des maisons, des magasins, des stations-service et des banques, tous attaqués et pillés, parfois par des individus armés.
Par Alassane THIAM
MACKY INSTALLE SONKO
Le Landernau politique sénégalais ne peut plus faire sans l’ancien inspecteur des impôts qui sait haranguer la foule, dénoncer les dérives politiques des dirigeants sénégalais depuis des décennies
La nature a horreur du vide, disait le philosophe grec, Aristote. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, l’espace politique sénégalais est disloqué. Le nouveau président élu en 2012, contre toute attente, avec un parti en massification, a eu besoin d’une coalition large afin d’asseoir son pouvoir et gonfler les rangs de sa majorité. Il a su attirer le parti socialiste dans son escarcelle et phagocyter une frange importante du parti démocratique sénégalais qui était au pouvoir.
Il est resté maître à bord dans un pays assoiffé de démocratie et qui observe sans réaction et en souffrance, les fastes de certains élus qui exposent avec fierté les signes extérieurs de richesse. Certes, un président de la République a besoin d’avoir une large majorité mais, l’absence d’une réelle opposition aboutit à des querelles internes au sein du parti au pouvoir, entrainant des suspicions néfastes au bon déroulement de l’Etat.
Ousmane Sonko, inspecteur des impôts et domaines s’est vu décerner malgré lui, le rôle du vrai opposant de Macky Sall. En effet, suite à ses accusations à l’endroit du frère du chef de l’Etat pour exonérations fiscales de plusieurs millions, le président de la République l’a révoqué de la fonction publique pour manquement à ses obligations et de discrétion professionnelle. Cet acte l’a définitivement installé comme leader de l’opposition. Les citoyens aiment les «messieurs propres», surtout lorsqu’ils sont licenciés parce qu’ils endossent le rôle de lanceurs d’alerte. Pour sa première candidature à l’élection présidentielle en 2017, il obtient plus de 15 % de suffrages des Sénégalais. Notons aussi, ses qualités de tribun et son discours très construit qui fait écho auprès de beaucoup de jeunes sénégalais
Les accusations de viol et/ou d’abus sexuel d’une femme exerçant dans un salon de massage, ont contribué encore à sa popularité audelà du Sénégal. Beaucoup de sénégalais ont crié au piège tendu à l’opposant notoire de Macky Sall, et d’autres se sont doutés de sa vertu et de ses compétences de chef de l’Etat. Si, dans un premier temps, la communication présidentielle, bien huilée, s’est cantonnée à expliquer que cette situation ne concerne que deux citoyens sénégalais et que la politique ne doit s’immiscer dans une affaire privée. La suite a été un cafouillage monstre qui a donné l’impression d’une élimination politique orchestrée. Il faut dire que la convocation de Sonko pour répondre aux graves accusations de viol, s’est déroulée dans une logique dont seul le magistrat instructeur connaissait les soubassements. En effet, selon les médias, Ousmane Sonko devait suivre obligatoirement un itinéraire tracé par ce dernier pour se rendre au tribunal. L’opposant a, bien entendu, profité de l’occasion qui lui est offerte pour ameuter ses troupes et au-delà, afin de démontrer que le pouvoir en place est en collusion avec une justice qu’il considère dépendant de l’exécutif. En bon stratège, Il a, lui-même tracé sa route, obligeant le ministère de l’intérieur à procéder à son arrestation pour trouble de l’ordre public, sans tenir compte de l’impact que cela pourrait avoir auprès de la population.
Les manifestants étaient nombreux pour crier leur colère contre le régime en place et soutenir Sonko. Malheureusement, cette crise s’est soldée par du vandalisme et par une dizaine de morts. Sonko, qui se définit comme un anti système, est devenu l’homme que la presse nationale et internationale avait envie d’entendre. Le silence assourdissant du chef de l’Etat, de ses soutiens et de son gouvernement durant cette période était le symbole d’un état vacillant. Macky Sall a, lui-même, créé son opposant malgré lui, et l’a installé comme leader incontournable d’une opposition morcelée. Il l’a confirmé par des actes et une communication tatillonne, dont le récepteur s’est noyé dans des informations «froides», teintées excessivement de son bilan qui n’est pas encore terminé et une création de milliers d’emplois pour les jeunes. En définitive, le Landernau politique sénégalais ne peut plus faire sans l’ancien inspecteur des impôts qui sait haranguer la foule, dénoncer les dérives politiques des dirigeants sénégalais depuis des décennies. Il sait nommer aussi ce que les sénégalais ont envie d’entendre avec l’avantage de n’avoir jamais gouverné. Sonko s’est bien installé au banquet de l’opposition ; il y est devenu roi indétrônable. Mais le plus grand chemin reste à faire.
COUPURE D'ELECTRIQUE, LA SENELEC S'EXPLIQUE
La Société nationale d’Électricité du Sénégal s’explique suite aux désagréments notés ce mercredi 29 septembre, dans la distribution de l’électricité. "Un incident est survenu à 8h54, sur le réseau haute tension de Dakar
La Société nationale d’Électricité du Sénégal (SENELEC) s’explique suite aux désagréments notés ce mercredi 29 septembre, dans la distribution de l’électricité. "Un incident est survenu à 8h54, sur le réseau haute tension de Dakar. Ces désagréments ont eu pour conséquence une interruption de l’alimentation pour une partie de la clientèle", informe son communiqué.
Lequel précise que "les postes alimentant les clients de Rufisque, Mbao, Sicap, Maristes, Yarakh, Guédiawaye, Parcelles Assainies et Pikine, ont pu être remis dans les plus brefs délais."
"A 10h15, la clientèle connectée aux postes restants (Centre-Ville, Fann, Point E, Médina, Mermoz, Almadies, Ouest-Foire, VDN, a (également) pu être réalimentée", ajoute la note.