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TENSIONS DE MARS, UNE ENQUÊTE AU POINT MORT ?

Le gouvernement avait-il réellement l’intension d’ouvrir une enquête pour faire jaillir toute la lumière sur les manifestations violentes qui avaient secoué plusieurs villes du pays et occasionné une dizaine de morts ?

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 30/09/2021

Annoncée par le Gouvernement du Sénégal dans son mémorandum rendu public le 8 avril 2021 dernier, la commission qui devrait se charger d’enquêter sur la série de manifestations du mois de mars dernier est toujours au point mort. Conséquences : plus de six mois après, aucune lumière n’a été faite sur les treize jeunes décédés lors de ces événements qualifiés par certains «d’émeutes de la faim». Sauf si on doit s’en tenir aux premières déclarations du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui a accusé des lutteurs. A moins que la piste des «forces extérieures identifiées» de Me Aïssata Tall Sall soit plus plausible.

Le gouvernement du Sénégal avait-il réellement l’intension d’ouvrir une enquête pour faire jaillir toute la lumière sur les manifestations violentes qui avaient secoué plusieurs villes du Sénégal et occasionné une dizaine de morts et plusieurs dégâts en début du mois de mars dernier ? Il est difficile de répondre à cette question, d’autant plus rien n’a été fait jusqu’ici dans le sens de la création de la commission d’enquête chargée d’éclairer la lanterne des Sénégalais.

Annoncée par le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba lors de la rencontre de lancement du mémorandum du gouvernement sur ces évènements le 8 avril 2021 dernier, cette commission «indépendante et impartiale devrait situer les responsabilités et pour rétablir toute la vérité dans une dynamique de paix et d’apaisement» sur ces événements qui ont endeuillé le pays en début du mois de mars dernier. Aujourd’hui, plus de six mois après ces événements, le gouvernement du Sénégal semble ranger son idée de mettre sur pieds cette commission dans les tiroirs. Aucune démarche ou procédure n’a été initiée par le régime en place dans le cadre de ces événements.

Du côté des responsables du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D), on avait également affiché une détermination «à rendre justice aux victimes et à faire en sorte que de tels crimes ne restent pas impunis et ne se reproduisent plus au Sénégal» par la traduction des «auteurs, leurs commanditaire et l’État du Sénégal, devant les juridictions nationales, régionales et internationales dont la Cour Pénale Internationale (CPI). Mais, là également, c’est silence radio. Une attitude qui ne manque pas de soulever des interrogations, eu égard aux conséquences dramatiques que ces manifestations ont provoqué dans le pays. D’autant plus comme Me Sidiki Kaba, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, avait appelé au calme et fait miroiter "la perspective" d'un allègement du couvre-feu instauré contre la pandémie et qui avait pesé sur l'activité d'un grand nombre de Sénégalais. Mais, par la même occasion, il avait aussi dit que l'État emploierait "tous les moyens nécessaires" pour rétablir l'ordre. "Toutes les personnes auteures d'actes criminels seront recherchées, arrêtées, poursuivies et traduites devant la justice", avait-il promis.

DES «FORCES EXTERIEURES IDENTIFIEES»

En dehors des départements des Forces armées et de l’Intérieur, la Cheffe de la diplomatie sénégalaise aussi, Me Aïssata Tall Sall était montée au créneau pour accuser des «forces extérieures», mais «identifiées». Selon l’avocate, «nous avons dépassé le cadre d’une simple affaire judiciaire». «Jamais dans l’histoire du Sénégal on ne s’en est attaqué à des édifices qui incarnent l’autorité de l’Etat, qui incarnent les institutions de la République. Quand les gouvernances, les casernes, les préfectures, sont attaquées, quand tout ce qui peut symboliser l’autorité de l’Etat et le respect de nos institutions est attaqué, on doit pouvoir nous arrêter et nous poser la question de savoir d’où vient le danger. Le danger vient de ces ennemis du Sénégal qui ne veulent pas de ce modèle démocratique et qui veulent aujourd’hui l’anéantir», avait-elle déclaré. Et d’ajouter, «Je parle de toutes ces forces extérieures que nous avons eu à identifier. Tapies dans l’ombre, elles sont en train de manipuler quelques Sénégalais et qui malheureusement, peut-être, n’ont pas encore compris la portée dangereuse de ce qui est en train de se jouer là. C’est à eux que nous parlons». «Et c’est pour ça que nous demandons à notre peuple de comprendre ce dont il est question aujourd’hui. Et le comprenant, de savoir que c’est notre pays que nous devons défendre”, avait fait savoir la cheffe de la diplomatie sénégalaise sur France 24.

ME MALICK SALL, LUI AVAIT ACCUSE DES LUTTEURS

 Interrogé également par France 24, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, avait soutenu que «ce sont des lutteurs privés de leur passion qui ont manifesté dans les rues de Dakar». «Beaucoup d’entre eux étaient dans les écuries de lutte. Ça signifie quoi ? Toute la semaine, ils sont à l’entrainement, dans les salles et au bord de la mer. Le week-end, ils sont dans les stades, ça leur permettait non seulement de se défouler, mais aussi de gagner leur vie. Et cela, ils en sont privés depuis un an», a-t-il soutenu sur la chaîne française. Pour rappel, ces manifestations violentes avaient éclaté à la suite de l’arrestation du président du parti Pastef, Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au Tribunal pour y répondre à une convocation du juge d’instruction dans le cadre de l’affaire présumée de viol répété avec menace de mort sur une employée d’un salon de beauté. Cette arrestation avait ainsi provoqué des manifestations violentes dans toutes les régions du pays à l’exception de Matam, occasionnant des pertes en vies humaines, plusieurs dégâts. Dans son mémorandum, le gouvernement a dénombré treize (13) décès, plus de trois cent (300) blessés parmi les manifestants et plus de cent (100) du côté des forces de l’ordre et plusieurs dégâts et pertes matérielles dont cent quarante-cinq (145) édifices et biens publics saccagés, plus de cent trente-neuf (139) biens privés y compris des maisons, des magasins, des stations-service et des banques, tous attaqués et pillés, parfois par des individus armés.

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