KEEMTAAN GI - LA REPUBLIQUE A TERRE
C’est comme dans un film de grand banditisme ! Mais difficile de distinguer pour le moment les vrais acteurs des figurants. Tout le monde ignore également les grandes lignes du scénario. Pensez-vous, des gens qui étaient habitués aux « Rap’s », qui ne connaissent Paris que par les cartes postales, et qui se retrouvent avec des passeports « diplo ». Des ploucs ! Un document qui permet à ces rustres de voyager comme ça leur chante et d’aller où ils veulent. Et surtout que ce précieux doc est distribué à tour de bras à un clientélisme politique souvent mal fagoté dont des marabouts, griots et autres charlatans. En tout cas, y en a qui semblent assis sur des œufs et ne tiennent plus sur place depuis l’éclatement de l’affaire. Une affaire dont ils ne souhaiteraient pas qu’elle soit élucidée. Autrement dit, ils lui souhaiteraient un enterrement de première classe quoi ! Un de ces anciens indigents, devenu ministre, et qui ignore certainement comment « gérer » une meuf, aurait remis un passeport diplomatique à une de ces canailles demoiselles que l’on nomme pompeusement chez nous « Jet setteuses » et qui sont en réalité de vrais tapineuses qui ne l’écartent que quand elles voient des liasses de billets de banque. De préférence des Euros ou Dollars. Croyez-nous, si celle qui doit se prononcer s’est emmurée dans un silence depuis l’éclatement de l’affaire, c’est parce qu’elle ne veut pas se sacrifier pour les autres. Elle-même étant mouillée jusqu’au foulard. Bref, c’est tout le Gouvernement qui est concerné et au premier, le Chef. Et si on se hasarde à secouer sérieusement le baobab sans interférence, c’est la République qui sera à terre. Déshabillée et complètement nue. C’est ce qui explique sans doute tout ce silence et l’absence de célérité du Proc. En un mot, c’est la République qui est en danger. Dans un véritable pays de Droit, c’est le Parlement qui perdrait de sa légitimité. Et si rien n’est entrepris jusqu’ici, c’est également parce que le Chef ne veut pas scier la branche sur laquelle il est assis à quelques mois des Locales. Dites, qui est fou ? KACCOOR BI
TOUBA-MBACKÉ
La récurrence des inondations dans l’agglomération de Touba-Mbacké a poussé le chef de l’Etat à demander à son Gouvernement de renforcer la dynamique de développement de cette agglomération par l’intensification des réalisations d’infrastructures routières, électriques, hydrauliques et d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales) en vue d’améliorer le cadre de vie des populations.
DENSIFICATION DE LA CARTE SANITAIRE
Abordant la question liée à la densification de la carte sanitaire et du développement optimal du système de santé, le président de la République a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire de l’Hôpital Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, un établissement sanitaire de référence dont l’entretien et la gestion au quotidien doivent répondre aux meilleures normes internationales en la matière. Le Chef de l’Etat demande, dans cet élan, au Ministre de la Santé, d’engager une réflexion stratégique sur l’optimisation de la carte sanitaire et des ressources humaines et financières du secteur, dans le cadre du plan d’investissement en finalisation. Le Président de la République rappelle, par ailleurs, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, les efforts remarquables consentis par l’Etat pour lutter efficacement contre la Covid-19 et la nécessité, dans un contexte de baisse significative des contaminations, de maintenir durablement la veille sanitaire, de faire respecter les mesures barrières requises, d’intensifier la vaccination de nouvelles cibles afin d’éviter toute poussée épidémique. Le Chef de l’Etat informe, enfin, le Conseil qu’il présidera prochainement après l’audience qu’il accordera à l’ordre des médecins, une réunion présidentielle sur le développement sanitaire avec la participation de toutes les parties prenantes.
CÉLÉBRATION DU JOOLA EN 2022
Pour le 20ème anniversaire du Joola en 2022, l’Etat compte marquer véritablement l’événement. Hier, en Conseil des ministres, le Président de la République est revenu sur l’hommage rendu par la Nation aux victimes du naufrage du bateau «Le Joola», en s’inclinant devant la mémoire des disparus et en réaffirmant son engagement permanent à marquer davantage la solidarité de l’Etat aux familles des victimes notamment aux orphelins. Il a demandé aux ministres concernés de préparer, en relation avec les familles des victimes, un programme consensuel de célébration, à Ziguinchor, du 20ème anniversaire du naufrage en 2022 qui sera l’occasion de rendre un hommage national - symbolique et historique, avec l’édification fonctionnelle du Musée-Mémoire dédié aux disparus.
MACKY SALL A SÉDHIOU POUR UNE TOURNÉE ÉCONOMIQUE.
L’intensification des programmes de désenclavement et de développement des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou reste une forte préoccupation du Président de la République. En Conseil des ministres, il a rappelé qu’il a engagé, depuis 2012, un programme sans précédent de désenclavement et de développement de ces régions administratives, avec la réalisation notable du Pont sur le fleuve Gambie, le renforcement des dessertes aérienne et maritime des zones sud, à des tarifs accessibles aux populations afin de relancer l’économie locale. Dans cette optique, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à accélérer les travaux du Pont de Marssassoum, de la boucle du Boudié, de celle de Kalounayes ainsi que la réhabilitation programmée de la route Sénoba-Bignona, la réhabilitation/reconstruction rapide des Ponts de Tobor, Emile BADIANE, Baïla et Diouloulou. Le Président de la République souligne, également, l’impératif d’intensifier la modernisation des aéroports de Ziguinchor et de Cap Skiring, tout en intégrant, dans les perspectives stratégiques, les études de faisabilité de l’aéroport international de Tobor. Le Chef de l’Etat rappelle, enfin, au Gouvernement, l’urgence de hâter le lancement et le développement de l’agropole Sud, de même que l’intensification de l’électrification des communes de la région de Sédhiou où il procédera, prochainement lors de sa tournée économique dans cette région, à l’inauguration de l’Hôpital de niveau 2 de 150 lits. On espère seulement qu’après avoir inauguré cet hôpital, il « n’oubliera » pas de le mettre en service comme ceux qu’il a inaugurés précédemment !
MESURES INDIVIDUELLES
M. Mouhamadou Abdoulaye MBAYE, Ingénieur commercial, précédemment Directeur général du Marché central aux Poissons de Pikine, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’intérêt national et de la Gare des gros-porteurs (SEMIG) ; M. Ibrahima DIAGNE, Ingénieur en Génie Civil, Spécialiste en Gestion des Déchets solides, Environnement et Développement Durable, est nommé Directeur du Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Economie des Déchets solides au Sénégal (PROMOGED) ;
AFFAIRE FOUTA TAMPI / DSC OUTHMANE DIAGNE LIBÉRÉ
Après une nuit passée en position de garde-à-vue suite à une plainte de Mouhamed Massaly, Outhmane Diagne a été finalement libéré hier. Outhmane Diagne était visé pour « diffamation et diffusion de fausses nouvelles ». Le coordonnateur de la «Mafia Kacc Kacci » avait été convoqué à la Dsc à 15 heures, suite à la plainte déposée par Mouhamed Massaly. Dans l’une de ses déclarations, Outhmane Diagne affirmait que « Ndawsi Tampi a été reçue plusieurs fois par Abdoulaye Diallo coco au Ministère. La dernière rencontre c’était ce lundi 20 septembre à 18 h. Massaly modone dokh mbir mi (…) ».
RETRAIT DES SOLDATS FRANÇAIS DU MALI UN SCÉNARIO A L’AFGHANE REDOUTÉ !
Très en colère contre Bamako, Paris a menacé de retirer toutes ses troupes plus tôt que prévu. Pire, un officier malien contacté par « Le Témoin » quotidien dit convaincu que le retrait des soldats français pourrait se faire non seulement de manière progressive, mais globale ! Une stratégie pour prendre le gouvernement malien au dépourvu et le mettre devant le fait accompli. Et comme la nature a horreur du vide, les groupes djihadistes et islamistes profiteront du départ des soldats pour marcher sur Bamako. Toujours est-il que tous les services de renseignements s’accordent à reconnaitre que le départ des troupes françaises du Mali peut provoquer une débâcle à l’Afghane. Autrement dit, Bamako connaitra le même scénario que Kaboul suite au retrait désordonné des soldats américains de l’Afghanistan. Dans ce pays rappelons-le, les talibans avaient squatté tous les postes et provinces militaires laissés « vacants » par l’Armée américaine et n’avaient eu qu’à poursuivre leur chemin vers Kaboul. Au-delà d’une Armée malienne de « paille » voire inexistante, « Le Témoin » voit mal comment des mercenaires russes peuvent-ils barrer la route à une forte coalition de groupes djihadistes composée d’Ansar Dine, Katiba Macina, Al Mourabitoune, Al Qaïda, Aqmi etc… Le gouvernement malien a du oublier que les mercenaires russes de Wagner excellent dans des guerres conventionnelles et non dans des guérillas du genre de celles que mènent les djihadistes au Sahel.
COMMUNE DE FANDENE L’ÉLECTRIFICATION DES VILLAGES DE MBAYENE-PEUL ET FOUTA-GOL MISE EN SERVICE
Le ministre-maire Augustin Tine, Directeur de Cabinet du président de la République, en compagnie du Directeur général de la Sénélec, Pape Demba Bitèye, ont procédé à l’inauguration de l’électrification des villages de Mbayène Peul et Fouta Gol, dans la commune de Fandène. Ce après une attente qui dure depuis les indépendances. Une réalisation dans le cadre des « initiatives mises en œuvre par le Président Macky Sall qui veut mettre tous les sénégalais sur le même pied, pour surtout impulser l’équité territoriale dans le pays », notent Dr Augustin Tine et Pape Demba Bitèye, selon qui, « il s’agit là d’un pas important vers le progrès social et économique dans ces localités ». Ils se réjouissent du fait que «même dans les villages les plus reculés du pays, il suffit d’appuyer sur un interrupteur, pour avoir de l’énergie électrique permettant de s’éclairer, de s’informer, de se divertir, de mener des activités économiques ». Selon le maire de Fandène, « l’électrification de ces villages relève surtout d’une volonté de mieux accompagner la jeunesse, surtout dans les études, en créant les conditions d’allonger leur temps de travail et d’être en bonne position pour compétir avec leurs camarades des villes ». Le Directeur Général de la Sénélec, Pape Demba Bitèye, revenant sur « l’orientation des politiques du Président Macky Sall et ses ambitions pour ce pays », de souligner que : « cette électrification montre à suffisance que le chef de l’Etat nourrit l’ambition de voir tous les Sénégalais traités de la même manière, dans tous les domaines d’activités ». Dr Augustin Tine et Pape Demba Bitèye rappellent que « la réalisation de ce projet d’électrification constitue la matérialisation de la politique de l’équité sociale, toujours prônée par le Chef de l’Etat, qui veut que tout sénégalais, où qu’il se trouve dans le périmètre national, puisse bénéficier des services sociaux de base comme l’électricité, l’eau potable, les moyens de communication, etc. »
FIN CAHIER VACANCES
C’est par ce numéro que prend fin le Cahier Vacances 2021. Durant plus d’un mois, nous avons tenu ce qui nous paraissait être un défi. C’est dans un contexte assez difficile que nous avons en effet démarré l’édition 2021. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Nous avons ainsi pu tenir avec la collaboration d’écrivains dont Makama Diakhaté, une grande figure de Sédhiou, le Saint-Lousien Louis Camara et enfin, Khady Hane, une belle plume vivant en France. Ces écrivains nous ont proposé d’excellents articles. Quant aux auteurs, Mme Rahamatou Seck Sall, Me Serigne Amadou Mbengue et Nabil HaÏdar, ils nous ont gracieusement offert des extraits de leurs romans respectifs. Il s’agit de : « Fergo, tu traceras ta route », « Coumba Castel-Gorée » et « Les cèdres sauvages ». A tous ces auteurs, nous disons merci en pagaille. Nos collaborateurs Cheikh Camara et Babacar Simone Faye ont été également d’un précieux concours. A l’année 2022 Inch’Allah pour rendre encore vos vacances plus belles !
RE-OUVERTURE DES FROTIERES ENTRE LA GUINEE ET LE SENEGAL
Annoncée depuis juin dernier, la mesure sera effective ce mercredi 29 septembre 2021. Il s’agit de la réouverture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée. La décision a été prise par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte ...
Annoncée depuis juin dernier, la mesure sera effective ce mercredi 29 septembre 2021. Il s’agit de la réouverture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée. La décision a été prise par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte au pouvoir depuis le renversement du régime d’Alpha Condé, le 5 septembre dernier. La commission de la CEDEAO avait entamé une médiation depuis plusieurs mois.
"Il y a beaucoup de discussions en cours. C’est le ministère des Affaires étrangères qui s’en occupe. Ce que je peux vous dire, c’est que le président de la République est très sensible à la situation que vivent les populations de la région de Kolda, particulièrement de Diaobé et de Kalifourou. Toutes les dispositions sont prises pour qu’on parvienne à une résolution de ce problème. Mais, il faudrait comprendre encore une fois que c’est une question qui ne dépend pas seulement du Sénégal. Donc, la diplomatie est à pied d’œuvre", indiquait en juin, le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, s’exprimant dans le cadre de sa tournée pour l’installation de Conseils de commercialisation des produits agricoles pour éviter les pertes post-récoltes.
Relations tendues entre Condé et Sall
La tension était alors vive sur l’axe Conakry-Dakar. C’est un secret de polichinelle que les relations étaient devenues fraiches entre les présidents Alpha Condé et Macky Sall . Le président guinéen déchu avait fermé la frontière entre les deux pays. Décision prise fin septembre 2020, avant la présidentielle qui a mené à sa réélection. Motif avancé : « raisons de sécurité ».
Le dimanche 28 mars, Alpha Condé avait, en substance, déclaré que le Sénégal servait de base arrière de déstabilisation de la Guinée. « Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous tous voyons ce qui se passe chez eux. Ce qui veut dire que Dieu ne dort pas. Moi, je ne me querelle avec personne, pas un seul jour depuis que j’ai été élu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour diffamer le gouvernement. Ça, je ne l’accepte pas. Mais tout le monde sait, tous ceux qui nous insultent, tous ces cris de "la Guinée va brûler", tout se fait à Dakar. Tout le monde le sait, mais Dieu est là », avait de façon explicite et sans détour accusé Alpha Condé.
Sous Wade déjà, le même climat délétère régnait. Sékouba Konaté, président de la République de Guinée, par intérim de janvier à décembre 2010, ne sollicitait pas l’avis du Sénégal, et ne faisait pas de l’axe Dakar-Conakry, une priorité de sa politique sous régionale.
Bien avant et plus globalement, l’opposition historique entre « Politiques » guinéens et sénégalais remonte à la tumultueuse rivalité pré et post-indépendance opposant Sékou Touré et Léopold Sédar Senghor alors députés à l’Assemblée nationale de l’empire colonial français. Bref, c’est l’histoire de deux peuples voisins dont les dirigeants font tout pour opposer alors qu’en réalité, tout les rapproche tant dans la proximité que sur le plan sociologique.
Freins économiques
Asphyxiés, commerçants et transporteurs ne cessaient depuis d’alerter sur la fermeture de cette frontière. Celle-ci au point mort, des camions chargés de marchandises y stationnés depuis plusieurs mois. Le marché de Diaobé, d’habitude grouillant, était presque vide, tuant l’économie locale.
L’ouverture de la frontière : c’est le souhait exprimé par les ressortissants guinéens de Kédougou, réagissant au lendemain du putsch opéré par les forces spéciales, à leur tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. Des scènes de joie suivies de liesse animaient, d’ailleurs, les lieux de commerce détenus par ces ressortissants, à l’annonce de la chute du régime d’Alpha Condé.
Au titre des questions frontalières, figurant dans le rapport issu de la cinquante-neuvième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en juin, la Conférence s’était félicité de la réouverture des frontières entre la République de Guinée (Conakry) et la République de Sierra Léone. Il restait le blocus entre la Guinée et le Sénégal. Les tractations étaient en cours depuis.
Le Sénégal et la Guinée conjuguent-ils leur désamour au passé. La donne va-t-elle changer avec la junte militaire ? Wait and see !
L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer à l’honneur. De retour du Mondial russe où ils ont été jusqu’en demi-finale, la bande à Al Seyni Ndiaye a été fêtée par la Fédération sénégalaise de football. La cérémonie Sargal a eu lieu à l’hôtel Good.
L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer à l’honneur. De retour du Mondial russe où ils ont été jusqu’en demi-finale, la bande à Al Seyni Ndiaye a été fêtée par la Fédération sénégalaise de football (FSF). La cérémonie Sargal a eu lieu à l’hôtel Good Rade, ce mercredi 29 septembre 2021.
Campant le décor, le président de la FSF, Me Augustin Senghor, a expliqué qu’il s’agit "de (les remercier) au nom de l’ensemble de la famille du football et du monde du sport plus largement et au nom de tous les Sénégalais."
Pour rappel, reçus au Palais, par le chef de l’État, Macky Sall, après leur sixième sacre continental, les Lions du football de plage avaient reçu, chacun, le grade de Chevalier de l’Ordre national du Lion et une enveloppe de dix millions F CFA.
"Mais nous tenions, en tant que membres de leur famille sportive, à les remercier", a soutenu Me Augustin Senghor.
Poursuivant, il ajoute : "nous avons eu à vivre une première moitié de l’année 2021 marquée sous le sceau du Beach Soccer, au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Tout le monde a suivi la grande aventure qui nous a menés de Saly à Moscou, en passant par Dubaï. Nous avons vu notre équipe de Beach Soccer aller de continent à continent pour vraiment conquérir le cœur de beaucoup d’adaptes du football. Je dois dire que pas plus tard qu’il y a deux jours, j’échangeais avec les responsables de Puma, et la première chose dont ils m’ont parlé, c’est de l’équipe de Beach Soccer qu’ils ont suivie à la Coupe du monde. Rien que cela faisait qu’il ne faudrait plus même sous le prétexte d’une humilité ne pas célébrer au niveau de notre Fédération, au niveau du monde du football, nos héros qui vont à la conquête du continent. Cette équipe de Beach Soccer nous a habitués à de très belles choses depuis des années."
Après le sacre continental, le sextuple champion d’Afrique avait pour ambition de relever le défi mondial. Après avoir vaincu le Portugal, tenant du titre, en match de poule, la formation du coach Ngalla Sylla s’est offerte le scalp du Brésil, nation la plus titrée, en quart de finale, pour s’ouvrir les portes des demies. Ce qu’aucune nation africaine n’avait encore réussi.
Pour Augustin Senghor, c’est ce parcours qu’il fallait récompenser malgré le contexte marqué par le coronavirus. "Cette équipe pour arriver là où elle est arrivée, elle a eu à rencontrer les meilleures équipes du monde qu’elle a eu à battre. Malheureusement, en demi-finale, nous n’avions peut-être pas toutes nos forces. Nous avons perdu contre le Japon qui est aussi parmi les meilleures équipes du monde. Ils ont rempli leur contrat en dépassant les quarts de finale et en se qualifiant en demi-finale. Cerise sur le gâteau, on a eu un trophée décerné à Raoul Mendy dans le trio des meilleurs joueurs de cette Coupe du monde. Nous tenions à organiser cette petite fête, elle aurait pu être plus grande mais nous l’avons tellement repoussée et il y a tellement d’échéances à venir qu’il fallait le faire quel que soit le nombre en tenant compte aussi du contexte Covid-19."
La cérémonie s’est terminée par la remise de primes aux joueurs et au staff technique. Chaque joueur a reçu un chèque de trois millions et six pour le sélectionneur, Ngalla Sylla.
A signaler que l’équipe du Sénégal de Beach soccer compte cinq représentants parmi les nominés en lice pour le titre de meilleur joueur du football de plage. Il s’agit d’Al Seyni Ndiaye, de Mamadou Sylla, de Jean Nino Paul Diatta, de Raoul Mendy et de Seydina Mandione Laye Diagne.
Ngalla Sylla a été également retenu parmi les douze nominés pour le titre de meilleur coach de la discipline.
MACKY SALL ORDONNE LES PREPERATIFS DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE
Le chef de l’Etat Macky Sall a recommandé mercredi au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural de s’atteler aux préparatifs de la prochaine campagne de commercialisation agricole.
Dakar, 29 sept (APS) - Le chef de l’Etat Macky Sall a recommandé mercredi au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural de s’atteler aux préparatifs de la prochaine campagne de commercialisation agricole.
"Le président de la République demande au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (…) d’anticiper, en relation avec les acteurs, sur toutes les mesures à prendre afin d’assurer un bon déroulement de la prochaine campagne de commercialisation des produits agricoles", lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Le chef de l’Etat a également dit au même ministre de "veiller à la régularisation (…) de la campagne de commercialisation arachidière, à la satisfaction des producteurs et des industriels de la filière".
MACKY PREPARE LE 20EME ANNIVERSAIRE DU NAUFRAGE DU "JOOLA"
Le président de la République Macky Sall a instruit mercredi le gouvernement de travailler à l’édification d’un ’’musée-mémoire’’ à Ziguinchor (sud), où sera célébré, en 2022, le 20-ème anniversaire du naufrage du bateau "Le Joola"...
Dakar, 29 sept (APS) - Le président de la République Macky Sall a instruit mercredi le gouvernement de travailler à l’édification d’un ’’musée-mémoire’’ à Ziguinchor (sud), où sera célébré, en 2022, le 20-ème anniversaire du naufrage du bateau "Le Joola", autour d’un "programme consensuel", en relation avec les familles des victimes de cette catastrophe maritime.
"Le chef de l’Etat demande aux ministres concernés de préparer, en relation avec les familles des victimes, un programme consensuel de célébration, à Ziguinchor, du 20ème anniversaire du naufrage en 2022 qui sera l’occasion de rendre un hommage national - symbolique et historique, avec l’édification fonctionnelle du Musée-Mémoire dédié aux disparus", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall est revenu sur l’hommage rendu dimanche dernier aux victimes du naufrage du bateau "Le Joola", survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Ce drame a fait officiellement 1863 victimes.
Le chef de l’Etat s’est incliné "devant la mémoire des disparus" et a réaffirmé "son engagement permanent à marquer davantage la solidarité de l’Etat aux familles des victimes notamment aux orphelins".
Abordant la question liée à l’intensification des programmes de désenclavement et de développement des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, il rappelle qu’il a engagé, "depuis 2012, un programme sans précédent de désenclavement et de développement de ces régions administratives, avec la réalisation notable du Pont sur le fleuve Gambie, le renforcement des dessertes aérienne et maritime des zones sud, à des tarifs accessibles aux populations afin de relancer l’économie locale".
Dans cette optique, le chef de l’Etat invite le gouvernement "à accélérer les travaux du Pont de Marsassoum, de la boucle du Boudié, de celle des Kalounayes ainsi que la réhabilitation programmée de la route Sénoba-Bignona, la réhabilitation/reconstruction rapide des Ponts de Tobor, Emile Badiane, Baïla et Diouloulou", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Il ajoute que le président de la République a également souligné "l’impératif d’intensifier la modernisation des aéroports de Ziguinchor et de Cap-Skiring, tout en intégrant, dans les perspectives stratégiques, les études de faisabilité de l’aéroport international de Tobor".
"Le chef de l’Etat rappelle, enfin, au gouvernement, l’urgence de hâter le lancement et le développement de l’agropole Sud, de même que l’intensification de l’électrification des communes de la région de Sédhiou où il procédera, prochainement lors de sa tournée économique dans cette région, à l’inauguration de l’Hôpital de niveau 2 de 150 lits", peut-on lire.
MACKY SALL SE PREOCCUPE DES PERSONNES VIVANTS AVEC HANDICAP
Le président de la République a demandé mercredi au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’évaluer les services offerts par la loi d’orientation sociale, qui garantit la prise en charge des personnes vivant avec un handicap.
Dakar, 29 sept (APS) – Le président de la République a demandé mercredi au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’évaluer les services offerts par la loi d’orientation sociale, qui garantit la prise en charge des personnes vivant avec un handicap.
‘’Le chef de l’Etat (…) a invité le ministre de la Santé et de l’Action sociale à engager, avec les acteurs concernés, l’évaluation de l’application intégrale de la loi d’orientation sociale’’, indique le communiqué du Conseil des ministres.
Selon le texte, cette loi est entrée en vigueur depuis plus de dix ans.
Parlant des personnes vivant avec un handicap, Macky Sall affirme qu’il ‘’accorde une attention toute particulière à leur forte implication dans le développement national’’.
Il dit souhaiter leur assurer une ‘’prise en charge correcte’’.
par Amadou Sadjo Barry et Khadiyatoulah Fall
UNE CÉDÉAO ET UNE UNION AFRICAINE À L’ÉCOUTE DES PEUPLES
Au lieu de mettre en avant des sanctions économiques, l'Organisation sous-régionale doit s’intéresser aux causes profondes des coups d’État et s’entendre sur un dispositif capable de favoriser une alternance pacifique et démocratique du pouvoir
Amadou Sadjo Barry et Khadiyatoulah Fall |
Publication 29/09/2021
C’est l’image d’une Cédéao contrariée et en tension avec les aspirations de la majorité de la population ouest-africaine que montrent les sanctions économiques et politiques contre les militaires en Guinée et au Mali. De Bamako à Conakry, la prise de pouvoir par l’armée n’a pas été décriée par la majorité de la population et les acteurs sociaux, religieux et politiques. Un soutien populaire et des élans de sympathie qui ont accompagné l’intervention de l’armée semblent conférer, à certains égards, une certaine légitimité aux coups d’État. Cela, évidemment, est en contradiction totale avec les principes normatifs de la Cédéao, notamment le protocole de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance. C’est pourquoi, du point de vue des principes, on peut qualifier de juste la réaction de la Cédéao qui condamne les coups d’État et impose des sanctions contre ses auteurs. Mais considérée sous l’angle politico-social, celui du respect du contrat moral et politique entre gouvernants et gouvernants, l’attitude de la Cédéao demeure discutable et comporte le risque d’une rupture de confiance entre l’institution et les populations. Ainsi, au lieu de mettre en avant des sanctions économiques et d’exiger un retour rapide à l’ordre constitutionnel, les États membres de la Cédéao doivent s’intéresser aux causes profondes des coups d’État et s’entendre sur un dispositif juridique et institutionnel contraignant capable de favoriser une alternance pacifique et démocratique du pouvoir politique. Il est temps que la Cédéao se livre à une autocritique, si elle veut œuvrer à la paix et à la stabilité démocratique dans une région ouest-africaine déjà fragilisée par la pauvreté et la prolifération de groupes terroristes.
Les coups d’État ou la culture d’État absente
Avant de présenter une compréhension générale des coups d’État, deux remarques méritent d’être soulignées : depuis 1990, nous assisons à une baisse des coups d’État, bien qu’en parallèle les régimes autoritaires se soient renforcés ; la majorité des coups d’État en Afrique a lieu dans les anciennes colonies françaises, ce qui oblige à interroger le régime politique présidentiel importé de la métropole. Fort de ces précisions, il nous reste à savoir pourquoi la vague de démocratisation des années 1990 n’a pas réussi à organiser les sociétés ouest-africaines sous la forme d’États de droit et à entrainer, à part quelques rares exceptions, une dépolitisation de l’institution militaire.
En effet, l’érosion de l’État de droit et la politisation de l’armée s’expliquent par l’incapacité des institutions juridico-politiques à organiser la vie commune et à arbitrer, en toute neutralité, les différends qui naissent de la pluralité sociale.
Qu’il s’agisse de la Guinée ou du Mali, nous sommes confrontés à une réalité sociale où les pouvoirs publics ont été capturés et détournés par l’arbitraire des volontés individuelles, ouvrant ainsi la voie à une corruption systémique, à l’impunité, à l’insécurité sociale et à la généralisation des injustices et des inégalités politiques. Dans les faits, c’est l’émancipation et l’autonomisation d’une sphère publique qui ont été muselées par la force des logiques individuelles et des pratiques de l’informel qui s’imposent comme normes. C’est ainsi que la gouvernance politique a été progressivement dissociée de l’intérêt public, le droit ayant cédé sous le poids de l’arbitraire des volontés individuelles. Les coups d’État sont avant tout la conséquence d’une absence de l’État de droit, du moins d’une difficulté à traduire au niveau tant politique qu’institutionnel les principes formels de la démocratie. Et au-delà des problématiques liées à la durée ou au nombre de renouvellement des mandats présidentiels et à celles qui touchent à la précarité des conditions d’existence, il faut interpréter l’intervention de l’armée dans le champ politique comme un désordre politique et institutionnel qui plonge ses racines dans la période postcoloniale.
Réformer la Cédéao ?
Or, aussi longtemps que persistera un tel désordre à l’intérieur de ses pays membres, la Cédéao ne pourra promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique de l’Ouest. On ne peut pas seulement en rester à la litanie de l’adhésion aux valeurs démocratiques et aux principes de la bonne gouvernance. Il faut aussi pouvoir les incarner dans les institutions, les relations sociales et les pratiques de gouvernance. La tâche ne sera pas facile car la Cédéao n’est pas une structure indépendante des États, et toute réforme pourrait être comprise comme une entrave à la souveraineté de ceux-ci. Cependant, avec la bonne volonté et l’engagement des pays membres, la situation peut évoluer. On peut retenir ici deux pistes d’évolution : 1) que des pays où existent des précédents de bonne gouvernance et de démocratie (Nigeria, Ghana, Sénégal, Cap Vert…) prennent le leadership en exigeant des réformes structurelles et normatives : ainsi par exemple la sanction des pratiques arbitraires de révision constitutionnelle pour rester au pouvoir ; 2) la mise en place d’une structure indépendante chargée de veiller au respect des normes de la démocratie et de la bonne gouvernance au sein des États membres. Il sera bien sûr difficile pour cette structure d’être dotée d’un pouvoir de contraintes. Mais par le rôle de veille qu’elle assurerait, elle pourrait travailler avec les différents pays pour prévenir les coups d’État et identifier les facteurs qui sont porteurs de risques de confiscation du pouvoir, de dérives autoritaires ou anticonstitutionnelles. Cela nécessitera au préalable que les pays membres fassent un état des lieux objectif, non complaisant, des irritants saillants que la récente histoire politique, surtout en Afrique de l’Ouest, tend à retenir parmi les causes majeures des coups d’État.
Cette proposition de réforme pourrait très bien aussi s’appliquer à l’Union Africaine car les difficultés en matière de prévention des coups d’État sont les mêmes. On l’a vu avec l’exemple du Tchad où les considérations sécuritaires et géopolitiques ont conduit l’UA à défendre une position ambiguë face à la prise du pouvoir par les militaires. Ce qui pourtant est en contradiction avec les principes normatifs de l’organisation. Ces positions ambiguës et contradictoires en matière des coups d’État décrédibilisent les organisations sous régionales et panafricaines aux yeux des populations africaines.
Peut-être que des contraintes politiques et normatives rendent difficile la réforme de la Cédéao et de l’UA. Mais le terrorisme au Sahel, les luttes hégémoniques entre les grandes puissances, les tensions interethniques et intercommunautaires et l’extrême pauvreté amplifiée par la pandémie de la Covid-19 sont autant de facteurs qui rendent urgentes et nécessaires des réformes profondes de la gouvernance politique dans la sous-région, et au-delà, dans le continent. Et ces réformes, pour être efficaces, doivent tenir compte des réalités sociologiques et anthropologiques qui structurent l’univers social de l’Afrique, l’objectif étant de jeter les bases durables d’un modèle politique endogène qui répond aux sensibilités et aux justes aspirations des peuples. La Cédéao et l’UA peuvent ouvrir la voie à un travail collectif qui permettrait de tirer le meilleur du potentiel politique des valeurs et traditions africaines.