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16 septembre 2025
Par Alassane THIAM
MACKY INSTALLE SONKO
Le Landernau politique sénégalais ne peut plus faire sans l’ancien inspecteur des impôts qui sait haranguer la foule, dénoncer les dérives politiques des dirigeants sénégalais depuis des décennies
La nature a horreur du vide, disait le philosophe grec, Aristote. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, l’espace politique sénégalais est disloqué. Le nouveau président élu en 2012, contre toute attente, avec un parti en massification, a eu besoin d’une coalition large afin d’asseoir son pouvoir et gonfler les rangs de sa majorité. Il a su attirer le parti socialiste dans son escarcelle et phagocyter une frange importante du parti démocratique sénégalais qui était au pouvoir.
Il est resté maître à bord dans un pays assoiffé de démocratie et qui observe sans réaction et en souffrance, les fastes de certains élus qui exposent avec fierté les signes extérieurs de richesse. Certes, un président de la République a besoin d’avoir une large majorité mais, l’absence d’une réelle opposition aboutit à des querelles internes au sein du parti au pouvoir, entrainant des suspicions néfastes au bon déroulement de l’Etat.
Ousmane Sonko, inspecteur des impôts et domaines s’est vu décerner malgré lui, le rôle du vrai opposant de Macky Sall. En effet, suite à ses accusations à l’endroit du frère du chef de l’Etat pour exonérations fiscales de plusieurs millions, le président de la République l’a révoqué de la fonction publique pour manquement à ses obligations et de discrétion professionnelle. Cet acte l’a définitivement installé comme leader de l’opposition. Les citoyens aiment les «messieurs propres», surtout lorsqu’ils sont licenciés parce qu’ils endossent le rôle de lanceurs d’alerte. Pour sa première candidature à l’élection présidentielle en 2017, il obtient plus de 15 % de suffrages des Sénégalais. Notons aussi, ses qualités de tribun et son discours très construit qui fait écho auprès de beaucoup de jeunes sénégalais
Les accusations de viol et/ou d’abus sexuel d’une femme exerçant dans un salon de massage, ont contribué encore à sa popularité audelà du Sénégal. Beaucoup de sénégalais ont crié au piège tendu à l’opposant notoire de Macky Sall, et d’autres se sont doutés de sa vertu et de ses compétences de chef de l’Etat. Si, dans un premier temps, la communication présidentielle, bien huilée, s’est cantonnée à expliquer que cette situation ne concerne que deux citoyens sénégalais et que la politique ne doit s’immiscer dans une affaire privée. La suite a été un cafouillage monstre qui a donné l’impression d’une élimination politique orchestrée. Il faut dire que la convocation de Sonko pour répondre aux graves accusations de viol, s’est déroulée dans une logique dont seul le magistrat instructeur connaissait les soubassements. En effet, selon les médias, Ousmane Sonko devait suivre obligatoirement un itinéraire tracé par ce dernier pour se rendre au tribunal. L’opposant a, bien entendu, profité de l’occasion qui lui est offerte pour ameuter ses troupes et au-delà, afin de démontrer que le pouvoir en place est en collusion avec une justice qu’il considère dépendant de l’exécutif. En bon stratège, Il a, lui-même tracé sa route, obligeant le ministère de l’intérieur à procéder à son arrestation pour trouble de l’ordre public, sans tenir compte de l’impact que cela pourrait avoir auprès de la population.
Les manifestants étaient nombreux pour crier leur colère contre le régime en place et soutenir Sonko. Malheureusement, cette crise s’est soldée par du vandalisme et par une dizaine de morts. Sonko, qui se définit comme un anti système, est devenu l’homme que la presse nationale et internationale avait envie d’entendre. Le silence assourdissant du chef de l’Etat, de ses soutiens et de son gouvernement durant cette période était le symbole d’un état vacillant. Macky Sall a, lui-même, créé son opposant malgré lui, et l’a installé comme leader incontournable d’une opposition morcelée. Il l’a confirmé par des actes et une communication tatillonne, dont le récepteur s’est noyé dans des informations «froides», teintées excessivement de son bilan qui n’est pas encore terminé et une création de milliers d’emplois pour les jeunes. En définitive, le Landernau politique sénégalais ne peut plus faire sans l’ancien inspecteur des impôts qui sait haranguer la foule, dénoncer les dérives politiques des dirigeants sénégalais depuis des décennies. Il sait nommer aussi ce que les sénégalais ont envie d’entendre avec l’avantage de n’avoir jamais gouverné. Sonko s’est bien installé au banquet de l’opposition ; il y est devenu roi indétrônable. Mais le plus grand chemin reste à faire.
COUPURE D'ELECTRIQUE, LA SENELEC S'EXPLIQUE
La Société nationale d’Électricité du Sénégal s’explique suite aux désagréments notés ce mercredi 29 septembre, dans la distribution de l’électricité. "Un incident est survenu à 8h54, sur le réseau haute tension de Dakar
La Société nationale d’Électricité du Sénégal (SENELEC) s’explique suite aux désagréments notés ce mercredi 29 septembre, dans la distribution de l’électricité. "Un incident est survenu à 8h54, sur le réseau haute tension de Dakar. Ces désagréments ont eu pour conséquence une interruption de l’alimentation pour une partie de la clientèle", informe son communiqué.
Lequel précise que "les postes alimentant les clients de Rufisque, Mbao, Sicap, Maristes, Yarakh, Guédiawaye, Parcelles Assainies et Pikine, ont pu être remis dans les plus brefs délais."
"A 10h15, la clientèle connectée aux postes restants (Centre-Ville, Fann, Point E, Médina, Mermoz, Almadies, Ouest-Foire, VDN, a (également) pu être réalimentée", ajoute la note.
ELECTIONS LOCALES 2022, LA DATE DES DEPOTS DE CAUTION CONNUES
En perspectives des élections locales, prévues le 23 janvier 2022, la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) ouvre ses portes aux candidats souhaitant participer à ses joutes électorales.
En perspectives des élections locales, prévues le 23 janvier 2022, la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) ouvre ses portes aux candidats souhaitant participer à ses joutes électorales. Elle vient d’indiquer aux candidats la date des dépôts des cautions.
Dans un communiqué rendu public, la CDC déclare que cette période est de 30 jours couvrant tout le mois d’octobre. « Du 1er octobre 2021, de 8h à 19h, avec une pause de 13h30 à 14h30. Au dernier jour de dépôts des candidatures, à savoir le 30 octobre, de 8h à 00h, sans interruption », lit-on sur la note.
Rappelant que la caution est fixée à 15 millions de F CFA, la CDC a précisé sur sa note que les montants seront remis sous forme exclusive d’un chèque de banque par le mandataire du parti ou de la coalition.
« A à la réception du chèque de banque, une quittance est délivrée au mandataire et à l’attestation de confirmation après encaissement effectif du montant de la caution. Ainsi, pour éviter tout retard dans la délivrance de l’attestation précitée, la CDC invite les intéressés à prendre les dispositions nécessaires pour déposer leur caution moins de 72h avant la date de clôture des dépôts de candidatures »
KEEMTAAN GI - LA REPUBLIQUE A TERRE
C’est comme dans un film de grand banditisme ! Mais difficile de distinguer pour le moment les vrais acteurs des figurants. Tout le monde ignore également les grandes lignes du scénario. Pensez-vous, des gens qui étaient habitués aux « Rap’s », qui ne connaissent Paris que par les cartes postales, et qui se retrouvent avec des passeports « diplo ». Des ploucs ! Un document qui permet à ces rustres de voyager comme ça leur chante et d’aller où ils veulent. Et surtout que ce précieux doc est distribué à tour de bras à un clientélisme politique souvent mal fagoté dont des marabouts, griots et autres charlatans. En tout cas, y en a qui semblent assis sur des œufs et ne tiennent plus sur place depuis l’éclatement de l’affaire. Une affaire dont ils ne souhaiteraient pas qu’elle soit élucidée. Autrement dit, ils lui souhaiteraient un enterrement de première classe quoi ! Un de ces anciens indigents, devenu ministre, et qui ignore certainement comment « gérer » une meuf, aurait remis un passeport diplomatique à une de ces canailles demoiselles que l’on nomme pompeusement chez nous « Jet setteuses » et qui sont en réalité de vrais tapineuses qui ne l’écartent que quand elles voient des liasses de billets de banque. De préférence des Euros ou Dollars. Croyez-nous, si celle qui doit se prononcer s’est emmurée dans un silence depuis l’éclatement de l’affaire, c’est parce qu’elle ne veut pas se sacrifier pour les autres. Elle-même étant mouillée jusqu’au foulard. Bref, c’est tout le Gouvernement qui est concerné et au premier, le Chef. Et si on se hasarde à secouer sérieusement le baobab sans interférence, c’est la République qui sera à terre. Déshabillée et complètement nue. C’est ce qui explique sans doute tout ce silence et l’absence de célérité du Proc. En un mot, c’est la République qui est en danger. Dans un véritable pays de Droit, c’est le Parlement qui perdrait de sa légitimité. Et si rien n’est entrepris jusqu’ici, c’est également parce que le Chef ne veut pas scier la branche sur laquelle il est assis à quelques mois des Locales. Dites, qui est fou ? KACCOOR BI
TOUBA-MBACKÉ
La récurrence des inondations dans l’agglomération de Touba-Mbacké a poussé le chef de l’Etat à demander à son Gouvernement de renforcer la dynamique de développement de cette agglomération par l’intensification des réalisations d’infrastructures routières, électriques, hydrauliques et d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales) en vue d’améliorer le cadre de vie des populations.
DENSIFICATION DE LA CARTE SANITAIRE
Abordant la question liée à la densification de la carte sanitaire et du développement optimal du système de santé, le président de la République a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire de l’Hôpital Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, un établissement sanitaire de référence dont l’entretien et la gestion au quotidien doivent répondre aux meilleures normes internationales en la matière. Le Chef de l’Etat demande, dans cet élan, au Ministre de la Santé, d’engager une réflexion stratégique sur l’optimisation de la carte sanitaire et des ressources humaines et financières du secteur, dans le cadre du plan d’investissement en finalisation. Le Président de la République rappelle, par ailleurs, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, les efforts remarquables consentis par l’Etat pour lutter efficacement contre la Covid-19 et la nécessité, dans un contexte de baisse significative des contaminations, de maintenir durablement la veille sanitaire, de faire respecter les mesures barrières requises, d’intensifier la vaccination de nouvelles cibles afin d’éviter toute poussée épidémique. Le Chef de l’Etat informe, enfin, le Conseil qu’il présidera prochainement après l’audience qu’il accordera à l’ordre des médecins, une réunion présidentielle sur le développement sanitaire avec la participation de toutes les parties prenantes.
CÉLÉBRATION DU JOOLA EN 2022
Pour le 20ème anniversaire du Joola en 2022, l’Etat compte marquer véritablement l’événement. Hier, en Conseil des ministres, le Président de la République est revenu sur l’hommage rendu par la Nation aux victimes du naufrage du bateau «Le Joola», en s’inclinant devant la mémoire des disparus et en réaffirmant son engagement permanent à marquer davantage la solidarité de l’Etat aux familles des victimes notamment aux orphelins. Il a demandé aux ministres concernés de préparer, en relation avec les familles des victimes, un programme consensuel de célébration, à Ziguinchor, du 20ème anniversaire du naufrage en 2022 qui sera l’occasion de rendre un hommage national - symbolique et historique, avec l’édification fonctionnelle du Musée-Mémoire dédié aux disparus.
MACKY SALL A SÉDHIOU POUR UNE TOURNÉE ÉCONOMIQUE.
L’intensification des programmes de désenclavement et de développement des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou reste une forte préoccupation du Président de la République. En Conseil des ministres, il a rappelé qu’il a engagé, depuis 2012, un programme sans précédent de désenclavement et de développement de ces régions administratives, avec la réalisation notable du Pont sur le fleuve Gambie, le renforcement des dessertes aérienne et maritime des zones sud, à des tarifs accessibles aux populations afin de relancer l’économie locale. Dans cette optique, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à accélérer les travaux du Pont de Marssassoum, de la boucle du Boudié, de celle de Kalounayes ainsi que la réhabilitation programmée de la route Sénoba-Bignona, la réhabilitation/reconstruction rapide des Ponts de Tobor, Emile BADIANE, Baïla et Diouloulou. Le Président de la République souligne, également, l’impératif d’intensifier la modernisation des aéroports de Ziguinchor et de Cap Skiring, tout en intégrant, dans les perspectives stratégiques, les études de faisabilité de l’aéroport international de Tobor. Le Chef de l’Etat rappelle, enfin, au Gouvernement, l’urgence de hâter le lancement et le développement de l’agropole Sud, de même que l’intensification de l’électrification des communes de la région de Sédhiou où il procédera, prochainement lors de sa tournée économique dans cette région, à l’inauguration de l’Hôpital de niveau 2 de 150 lits. On espère seulement qu’après avoir inauguré cet hôpital, il « n’oubliera » pas de le mettre en service comme ceux qu’il a inaugurés précédemment !
MESURES INDIVIDUELLES
M. Mouhamadou Abdoulaye MBAYE, Ingénieur commercial, précédemment Directeur général du Marché central aux Poissons de Pikine, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’intérêt national et de la Gare des gros-porteurs (SEMIG) ; M. Ibrahima DIAGNE, Ingénieur en Génie Civil, Spécialiste en Gestion des Déchets solides, Environnement et Développement Durable, est nommé Directeur du Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Economie des Déchets solides au Sénégal (PROMOGED) ;
AFFAIRE FOUTA TAMPI / DSC OUTHMANE DIAGNE LIBÉRÉ
Après une nuit passée en position de garde-à-vue suite à une plainte de Mouhamed Massaly, Outhmane Diagne a été finalement libéré hier. Outhmane Diagne était visé pour « diffamation et diffusion de fausses nouvelles ». Le coordonnateur de la «Mafia Kacc Kacci » avait été convoqué à la Dsc à 15 heures, suite à la plainte déposée par Mouhamed Massaly. Dans l’une de ses déclarations, Outhmane Diagne affirmait que « Ndawsi Tampi a été reçue plusieurs fois par Abdoulaye Diallo coco au Ministère. La dernière rencontre c’était ce lundi 20 septembre à 18 h. Massaly modone dokh mbir mi (…) ».
RETRAIT DES SOLDATS FRANÇAIS DU MALI UN SCÉNARIO A L’AFGHANE REDOUTÉ !
Très en colère contre Bamako, Paris a menacé de retirer toutes ses troupes plus tôt que prévu. Pire, un officier malien contacté par « Le Témoin » quotidien dit convaincu que le retrait des soldats français pourrait se faire non seulement de manière progressive, mais globale ! Une stratégie pour prendre le gouvernement malien au dépourvu et le mettre devant le fait accompli. Et comme la nature a horreur du vide, les groupes djihadistes et islamistes profiteront du départ des soldats pour marcher sur Bamako. Toujours est-il que tous les services de renseignements s’accordent à reconnaitre que le départ des troupes françaises du Mali peut provoquer une débâcle à l’Afghane. Autrement dit, Bamako connaitra le même scénario que Kaboul suite au retrait désordonné des soldats américains de l’Afghanistan. Dans ce pays rappelons-le, les talibans avaient squatté tous les postes et provinces militaires laissés « vacants » par l’Armée américaine et n’avaient eu qu’à poursuivre leur chemin vers Kaboul. Au-delà d’une Armée malienne de « paille » voire inexistante, « Le Témoin » voit mal comment des mercenaires russes peuvent-ils barrer la route à une forte coalition de groupes djihadistes composée d’Ansar Dine, Katiba Macina, Al Mourabitoune, Al Qaïda, Aqmi etc… Le gouvernement malien a du oublier que les mercenaires russes de Wagner excellent dans des guerres conventionnelles et non dans des guérillas du genre de celles que mènent les djihadistes au Sahel.
COMMUNE DE FANDENE L’ÉLECTRIFICATION DES VILLAGES DE MBAYENE-PEUL ET FOUTA-GOL MISE EN SERVICE
Le ministre-maire Augustin Tine, Directeur de Cabinet du président de la République, en compagnie du Directeur général de la Sénélec, Pape Demba Bitèye, ont procédé à l’inauguration de l’électrification des villages de Mbayène Peul et Fouta Gol, dans la commune de Fandène. Ce après une attente qui dure depuis les indépendances. Une réalisation dans le cadre des « initiatives mises en œuvre par le Président Macky Sall qui veut mettre tous les sénégalais sur le même pied, pour surtout impulser l’équité territoriale dans le pays », notent Dr Augustin Tine et Pape Demba Bitèye, selon qui, « il s’agit là d’un pas important vers le progrès social et économique dans ces localités ». Ils se réjouissent du fait que «même dans les villages les plus reculés du pays, il suffit d’appuyer sur un interrupteur, pour avoir de l’énergie électrique permettant de s’éclairer, de s’informer, de se divertir, de mener des activités économiques ». Selon le maire de Fandène, « l’électrification de ces villages relève surtout d’une volonté de mieux accompagner la jeunesse, surtout dans les études, en créant les conditions d’allonger leur temps de travail et d’être en bonne position pour compétir avec leurs camarades des villes ». Le Directeur Général de la Sénélec, Pape Demba Bitèye, revenant sur « l’orientation des politiques du Président Macky Sall et ses ambitions pour ce pays », de souligner que : « cette électrification montre à suffisance que le chef de l’Etat nourrit l’ambition de voir tous les Sénégalais traités de la même manière, dans tous les domaines d’activités ». Dr Augustin Tine et Pape Demba Bitèye rappellent que « la réalisation de ce projet d’électrification constitue la matérialisation de la politique de l’équité sociale, toujours prônée par le Chef de l’Etat, qui veut que tout sénégalais, où qu’il se trouve dans le périmètre national, puisse bénéficier des services sociaux de base comme l’électricité, l’eau potable, les moyens de communication, etc. »
FIN CAHIER VACANCES
C’est par ce numéro que prend fin le Cahier Vacances 2021. Durant plus d’un mois, nous avons tenu ce qui nous paraissait être un défi. C’est dans un contexte assez difficile que nous avons en effet démarré l’édition 2021. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Nous avons ainsi pu tenir avec la collaboration d’écrivains dont Makama Diakhaté, une grande figure de Sédhiou, le Saint-Lousien Louis Camara et enfin, Khady Hane, une belle plume vivant en France. Ces écrivains nous ont proposé d’excellents articles. Quant aux auteurs, Mme Rahamatou Seck Sall, Me Serigne Amadou Mbengue et Nabil HaÏdar, ils nous ont gracieusement offert des extraits de leurs romans respectifs. Il s’agit de : « Fergo, tu traceras ta route », « Coumba Castel-Gorée » et « Les cèdres sauvages ». A tous ces auteurs, nous disons merci en pagaille. Nos collaborateurs Cheikh Camara et Babacar Simone Faye ont été également d’un précieux concours. A l’année 2022 Inch’Allah pour rendre encore vos vacances plus belles !
RE-OUVERTURE DES FROTIERES ENTRE LA GUINEE ET LE SENEGAL
Annoncée depuis juin dernier, la mesure sera effective ce mercredi 29 septembre 2021. Il s’agit de la réouverture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée. La décision a été prise par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte ...
Annoncée depuis juin dernier, la mesure sera effective ce mercredi 29 septembre 2021. Il s’agit de la réouverture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée. La décision a été prise par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte au pouvoir depuis le renversement du régime d’Alpha Condé, le 5 septembre dernier. La commission de la CEDEAO avait entamé une médiation depuis plusieurs mois.
"Il y a beaucoup de discussions en cours. C’est le ministère des Affaires étrangères qui s’en occupe. Ce que je peux vous dire, c’est que le président de la République est très sensible à la situation que vivent les populations de la région de Kolda, particulièrement de Diaobé et de Kalifourou. Toutes les dispositions sont prises pour qu’on parvienne à une résolution de ce problème. Mais, il faudrait comprendre encore une fois que c’est une question qui ne dépend pas seulement du Sénégal. Donc, la diplomatie est à pied d’œuvre", indiquait en juin, le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, s’exprimant dans le cadre de sa tournée pour l’installation de Conseils de commercialisation des produits agricoles pour éviter les pertes post-récoltes.
Relations tendues entre Condé et Sall
La tension était alors vive sur l’axe Conakry-Dakar. C’est un secret de polichinelle que les relations étaient devenues fraiches entre les présidents Alpha Condé et Macky Sall . Le président guinéen déchu avait fermé la frontière entre les deux pays. Décision prise fin septembre 2020, avant la présidentielle qui a mené à sa réélection. Motif avancé : « raisons de sécurité ».
Le dimanche 28 mars, Alpha Condé avait, en substance, déclaré que le Sénégal servait de base arrière de déstabilisation de la Guinée. « Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous tous voyons ce qui se passe chez eux. Ce qui veut dire que Dieu ne dort pas. Moi, je ne me querelle avec personne, pas un seul jour depuis que j’ai été élu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour diffamer le gouvernement. Ça, je ne l’accepte pas. Mais tout le monde sait, tous ceux qui nous insultent, tous ces cris de "la Guinée va brûler", tout se fait à Dakar. Tout le monde le sait, mais Dieu est là », avait de façon explicite et sans détour accusé Alpha Condé.
Sous Wade déjà, le même climat délétère régnait. Sékouba Konaté, président de la République de Guinée, par intérim de janvier à décembre 2010, ne sollicitait pas l’avis du Sénégal, et ne faisait pas de l’axe Dakar-Conakry, une priorité de sa politique sous régionale.
Bien avant et plus globalement, l’opposition historique entre « Politiques » guinéens et sénégalais remonte à la tumultueuse rivalité pré et post-indépendance opposant Sékou Touré et Léopold Sédar Senghor alors députés à l’Assemblée nationale de l’empire colonial français. Bref, c’est l’histoire de deux peuples voisins dont les dirigeants font tout pour opposer alors qu’en réalité, tout les rapproche tant dans la proximité que sur le plan sociologique.
Freins économiques
Asphyxiés, commerçants et transporteurs ne cessaient depuis d’alerter sur la fermeture de cette frontière. Celle-ci au point mort, des camions chargés de marchandises y stationnés depuis plusieurs mois. Le marché de Diaobé, d’habitude grouillant, était presque vide, tuant l’économie locale.
L’ouverture de la frontière : c’est le souhait exprimé par les ressortissants guinéens de Kédougou, réagissant au lendemain du putsch opéré par les forces spéciales, à leur tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. Des scènes de joie suivies de liesse animaient, d’ailleurs, les lieux de commerce détenus par ces ressortissants, à l’annonce de la chute du régime d’Alpha Condé.
Au titre des questions frontalières, figurant dans le rapport issu de la cinquante-neuvième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en juin, la Conférence s’était félicité de la réouverture des frontières entre la République de Guinée (Conakry) et la République de Sierra Léone. Il restait le blocus entre la Guinée et le Sénégal. Les tractations étaient en cours depuis.
Le Sénégal et la Guinée conjuguent-ils leur désamour au passé. La donne va-t-elle changer avec la junte militaire ? Wait and see !
L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer à l’honneur. De retour du Mondial russe où ils ont été jusqu’en demi-finale, la bande à Al Seyni Ndiaye a été fêtée par la Fédération sénégalaise de football. La cérémonie Sargal a eu lieu à l’hôtel Good.
L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer à l’honneur. De retour du Mondial russe où ils ont été jusqu’en demi-finale, la bande à Al Seyni Ndiaye a été fêtée par la Fédération sénégalaise de football (FSF). La cérémonie Sargal a eu lieu à l’hôtel Good Rade, ce mercredi 29 septembre 2021.
Campant le décor, le président de la FSF, Me Augustin Senghor, a expliqué qu’il s’agit "de (les remercier) au nom de l’ensemble de la famille du football et du monde du sport plus largement et au nom de tous les Sénégalais."
Pour rappel, reçus au Palais, par le chef de l’État, Macky Sall, après leur sixième sacre continental, les Lions du football de plage avaient reçu, chacun, le grade de Chevalier de l’Ordre national du Lion et une enveloppe de dix millions F CFA.
"Mais nous tenions, en tant que membres de leur famille sportive, à les remercier", a soutenu Me Augustin Senghor.
Poursuivant, il ajoute : "nous avons eu à vivre une première moitié de l’année 2021 marquée sous le sceau du Beach Soccer, au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Tout le monde a suivi la grande aventure qui nous a menés de Saly à Moscou, en passant par Dubaï. Nous avons vu notre équipe de Beach Soccer aller de continent à continent pour vraiment conquérir le cœur de beaucoup d’adaptes du football. Je dois dire que pas plus tard qu’il y a deux jours, j’échangeais avec les responsables de Puma, et la première chose dont ils m’ont parlé, c’est de l’équipe de Beach Soccer qu’ils ont suivie à la Coupe du monde. Rien que cela faisait qu’il ne faudrait plus même sous le prétexte d’une humilité ne pas célébrer au niveau de notre Fédération, au niveau du monde du football, nos héros qui vont à la conquête du continent. Cette équipe de Beach Soccer nous a habitués à de très belles choses depuis des années."
Après le sacre continental, le sextuple champion d’Afrique avait pour ambition de relever le défi mondial. Après avoir vaincu le Portugal, tenant du titre, en match de poule, la formation du coach Ngalla Sylla s’est offerte le scalp du Brésil, nation la plus titrée, en quart de finale, pour s’ouvrir les portes des demies. Ce qu’aucune nation africaine n’avait encore réussi.
Pour Augustin Senghor, c’est ce parcours qu’il fallait récompenser malgré le contexte marqué par le coronavirus. "Cette équipe pour arriver là où elle est arrivée, elle a eu à rencontrer les meilleures équipes du monde qu’elle a eu à battre. Malheureusement, en demi-finale, nous n’avions peut-être pas toutes nos forces. Nous avons perdu contre le Japon qui est aussi parmi les meilleures équipes du monde. Ils ont rempli leur contrat en dépassant les quarts de finale et en se qualifiant en demi-finale. Cerise sur le gâteau, on a eu un trophée décerné à Raoul Mendy dans le trio des meilleurs joueurs de cette Coupe du monde. Nous tenions à organiser cette petite fête, elle aurait pu être plus grande mais nous l’avons tellement repoussée et il y a tellement d’échéances à venir qu’il fallait le faire quel que soit le nombre en tenant compte aussi du contexte Covid-19."
La cérémonie s’est terminée par la remise de primes aux joueurs et au staff technique. Chaque joueur a reçu un chèque de trois millions et six pour le sélectionneur, Ngalla Sylla.
A signaler que l’équipe du Sénégal de Beach soccer compte cinq représentants parmi les nominés en lice pour le titre de meilleur joueur du football de plage. Il s’agit d’Al Seyni Ndiaye, de Mamadou Sylla, de Jean Nino Paul Diatta, de Raoul Mendy et de Seydina Mandione Laye Diagne.
Ngalla Sylla a été également retenu parmi les douze nominés pour le titre de meilleur coach de la discipline.
MACKY SALL ORDONNE LES PREPERATIFS DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE
Le chef de l’Etat Macky Sall a recommandé mercredi au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural de s’atteler aux préparatifs de la prochaine campagne de commercialisation agricole.
Dakar, 29 sept (APS) - Le chef de l’Etat Macky Sall a recommandé mercredi au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural de s’atteler aux préparatifs de la prochaine campagne de commercialisation agricole.
"Le président de la République demande au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (…) d’anticiper, en relation avec les acteurs, sur toutes les mesures à prendre afin d’assurer un bon déroulement de la prochaine campagne de commercialisation des produits agricoles", lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Le chef de l’Etat a également dit au même ministre de "veiller à la régularisation (…) de la campagne de commercialisation arachidière, à la satisfaction des producteurs et des industriels de la filière".