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21 juin 2025
«APRES LES EMEUTES DE MARS, LE GENERAL EST RESTE BEAUCOUP TROP LONGTEMPS AU POSTE»
Ce n’est plus un secret de Polichinelle ! Le Président Macky Sall n’a nullement apprécié la gestion du cas Capitaine Touré et les failles sécuritaires relative aux émeutes de mars 2021 d’où le départ du Général Jean Baptiste Tine de la tête de la gendarme
Les langues commencent à se délier après le limogeage du Général Jean baptiste Tine de la tête du Haut commandement de la gendarmerie nationale. Le journaliste Madiambal Diagne, connu être très proche du Président Macky Sall, a révélé hier dans l’émission Jury du dimanche (Jdd) sur iradio, que l’ancien patron des hommes en bleu est resté trop longtemps au poste après les émeutes de mars 2021 consécutives à l’arrestation de Ousmane Sonko. Ce, dit-il, malgré le fait que le capital de confiance se soit beaucoup érodé
Ce n’est plus un secret de Polichinelle ! Le Président Macky Sall n’a nullement apprécié la gestion du cas Capitaine Touré et les failles sécuritaires consécutives aux émeutes de mars 2021. C’est ce qui a d’ailleurs précipité le départ du Général Jean Baptiste Tine de la tête du Haut commandant de la gendarmerie. Même s’il était à 3 mois de la retraite, cette décision de le révoquer de la tête de la gendarmerie est perçue comme une sanction parce que rien ne justifie ce limogeage brusque.
Invité de l’émission Jdd, le journaliste Madiambal Diagne a été interpellé sur la question. Monsieur Diagne de rétorquer qu’après les évènements de mars dernier, le Général Tine est resté beaucoup trop longtemps au poste. «Quand il était question de changer le patron de la police, le Général Tine devait aussi partir. C’est par délicatesse, par volonté de garder les honneurs et lui permettre de partir que Macky Sall l’a gardé pendant tout ce temps », explique le journaliste réputé très proche du Chef de l’Etat. Il révèle qu’après ces émeutes, le capital de confiance s’était beaucoup érodé.
A l’en croire, il fallait une reprise en main de l’appareil du commandement de la gendarmerie. «C’est une réalité. Le Président n’a pas écouté beaucoup de ses collaborateurs qui demandaient un changement aussi bien à la police qu’à la gendarmerie. Il voulait attendre que Général Tine parte à la retraite. Entre-temps, certains faits nouveaux dont je ne parlerai pas ici sont survenus », lâche Madiambal Diagne. Il s’est félicité ensuite de la nomination du Général Moussa Fall qu’il considère comme pétri de valeurs républicaines. «On l’a connu sur le terrain, on l’a pratiqué dans le commandement et nous l’avons vu à l’œuvre. Il s’est fixé une lettre de mission très républicaine : la restauration des valeurs républicaines», déclare-t-il.
Poursuivant, il estime que dans une république, c’est au chef suprême des armées qu’on doit obéissance, respect et loyauté. «Le Commandant en chef, c’est le président de la République. Et je peux vous dire que Moussa Fall a la confiance du président de la République», explique-t-il.
C’est très important dans ce contexte, parce que la république est en train de «foutre le camp», prévient le journaliste. «On a vu surgir sur la scène politique des personnes qui sont en train de saper l’idéal républicain dans le pays. Des personnes clairement identifiées par tout le monde ont eu des objectifs de conquérir le pouvoir par la violence et par des méthodes antidémocratiques. Personne ne peut nier que ce qui s’est passé en mars dernier, c’étaient des évènements insurrectionnels », martèle Madiambal Diagne.
Toujours, selon lui, personne ne peut nier qu’au mois de mars, il y a un personnage politique qui s’appelle Ousmane Sonko qui a convoqué toutes les télévisions pour dire qu’il faut attaquer le président de la République, les institutions de l’Etat. «J’ose espérer qu’il a pris conscience de son incartade du mois de mars. L’Etat a des informations très précises sur la présence de rebelles lors de ces événements», a-t-il conclu à ce propos.
Par Daro KANE
DES MŒURS ET DES LOIS
Des affaires de mœurs qui bénéficient de traitement différent selon la notoriété ou non des protagonistes.
Petit retour en arrière. C’était en 2012. En pleine montée en puissance de «un café avec…», c’est le journaliste Cheikh Yérim Seck qui a vu l’épée de dame justice s’abattre sur lui après avoir été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme et à 3 millions d’amende pour une affaire de mœurs. Depuis, le journaliste est sorti à la faveur d’une libération conditionnelle et est retourné à ses activités
Neuf ans plus tard, voici son fils qui se voit aussi accusé des mêmes faits de viol. Seulement, la polémique s’est installée suite à la révélation de l’affaire et de la plainte enregistrée depuis un mois déjà sans que le présumé coupable n’ait été arrêté. Des affaires de mœurs qui bénéficient de traitement différent selon la notoriété ou non des protagonistes. D’ailleurs, même le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a sorti un communiqué pour dénoncer l’utilisation du nom de la victime dans cette affaire. Mais là où le bât blesse, c’est lorsque l’on remonte quelques mois en arrière et qu’une autre jeune femme a elle aussi vu son nom révélé au grand public et que le CNRA est resté muet. Adji Sarr, pour la nommer, a été sortie du jour au lendemain de l’anonymat lorsque sa plainte contre Ousmane Sonko a été rendue publique. Alors ? Deux poids, deux mesures? Une marche a tôt fait de réunir les féministes brandissant leurs pancartes où des slogans dénonçant les violences faites aux femmes sont lisibles. Comparaison n’est pas raison, certes, mais une marche avait aussi été organisée pour soutenir Adji Sarr et qui a récolté seulement de l’ironie et des sarcasmes. De quoi faire dire au journaliste Madiambal Diagne que la vie de la jeune femme est menacée parce que son destin a basculé suite à cette affaire toujours pendante devant la justice.
Pour toutes ces affaires, un fait reste constant, les protagonistes jouissent d’une certaine notoriété, directe ou indirecte, tandis que les victimes sont des personnes anonymes qui ne retrouveront plus jamais leur précieuse quiétude avant que leur affaire ne soit rendue publique.
Autre affaire de mœurs dont on se serait volontiers passé de l’espace médiatique, c’est cette attitude inopportune des deux danseurs de Waly Seck. Deux hommes qui se font un «bisou», il est vrai que cela s’est déjà vu chez les Russes, sans qu’ils ne soient accusés de s’adonner à des actes contre-nature. Soit ! Mais c’est au Sénégal que cela se passe, devant un public important et surtout devant les caméras. La justice a tranché et les deux individus auront tout le temps de cogiter en cellule sur leur attitude qui semble choquer tout le monde (ou presque) sauf eux. La polémique encore s’installe et le débat lancé ainsi. Comme un spectre agité sans cesse pour choquer l’opinion et faire réagir les organisations de défense de nos valeurs morales et religieuses. Cependant c’est à se demander si une certaine presse n’est pas sponsorisée par ces lobbies. Pas un jour sans un titre et quelques lignes sur le sujet, à défaut d’une vidéo ou d’une photo sans équivoque qui se veut illustrative, à consulter sur leur site d’information. Une démarche racoleuse qui tend aussi à banaliser le sujet pour endormir, à force de matraquage, toute capacité d’indignation chez le lecteur. Les défenseurs des bonnes mœurs ont encore du pain sur la planche et la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité n’est pas près de passer à l’Assemblée nationale.
Contrairement à cette autre loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale, votée depuis le 25 juin 2021. A cette occasion, l’Assemblée nationale a été le théâtre de passes d’armes épiques qui pousseront la député Marème Soda Ndiaye, une des benjamines de l’hémicycle, à lancer un appel à ses aînés. «Les gens passent tout leur temps à dire que Sénégal «tampi». Mais, je pense que les Sénégalais sont aussi «tampi» des hommes politiques. Personne dans ce pays ne respecte les politiciens à cause de ce genre de comportement», dira-t-elle à ses collègues ayant perdu leur sang-froid. Cependant, en termes de bagarres ou d’échanges d’incivilités au sein de l’hémicycle, le Sénégal ne détient pas l’exclusivité. Cela s’est vu ailleurs, dans bien d’autres pays et continuera à exister. Et comme quelqu’un l’a souligné : «Mieux vaut des bagarres dans l’hémicycle, entre députés, que des affrontements dans la rue, entre les populations».
MAMADOU LAMINE DIANTE SE LANCE EN POLITIQUE
«Nous avons décidé de nous engager dans la citoyenneté et nous engager sur le plan politique, parce que nous avons allons participer aux compétitions électorales» a déclaré d’entrée de jeu Mamadou Lamine Dianté qui affiche une grande confiance.
Mamadou Lamine DIANTE a fait son entrée dans la scène politique. Pour officialiser cela, l’ancien syndicaliste a lancé, samedi dernier, le mouvement pour la citoyenneté Partagée «And nawlé».
«Nous avons décidé de nous engager dans la citoyenneté et nous engager sur le plan politique, parce que nous avons allons participer aux compétitions électorales» a déclaré d’entrée de jeu Mamadou Lamine Dianté qui affiche une grande confiance. C’est devant les membres de sa famille, ses amis, ses camarades syndicalistes et enseignants et des représentants de l’opposition que Mamadou Lamine Dianté a officiellement lancé son mouvement dénommé «Citoyenneté Partagée».
Face à ces invités, il a indiqué qu’à chaque moment de la vie, une posture s’impose. «Nous n’avons jamais utilisé le syndicalisme pour faire de la politique. Nous n’accepterons jamais que nous soyons censuré ou de faire de l’autocensure», a souligné l’ancien secrétaire général du Saemss-Cusems.
Et Mamadou Lamine Dianté de poursuivre : «Si faire de la politique c’est être au service de son prochain, nous considérons que nous devons faire de la politique, mais nous ne ferons pas de politique partisane. Nous ne ferons pas de politique politicienne. Ce qui nous intéresse, c’est l’amélioration des conditions de vie des populations. Et à cet effet, personne ne nous mettra des camisoles de force… Notre parcours de syndicaliste nous a permis de nous faire des armes que nous allons utiliser pour essayer de conquérir le pouvoir qu’il soit local ou sur le plan national», affirme le leader de «And Nawlé».
Ecartant toute éventualité de s’allier avec Benno Bokk Yakaar, Mamadou LamineDianté clame : «Si c’est pour aller avec le pouvoir, nous n’avons pas besoin de créer. Nous avons de quoi faire valoir nos compétences. Nous avons notre responsabilité et notre dignité. Nous sommes dans l’opposition. Je me suis présenté comme étant membre de la conférence des leaders du Front de Résistance Nationale (Frn), je demeure membre du Frn et réaffirme mon ancrage dans l’opposition». Par ailleurs, il s’est engagé à réunir les acteurs politiques koldois autour de l’essentiel.
«MACKY SALL EST DANS UNE STRATEGIE CONSISTANT À JETER UN OS A RONGER A L’OPPOSITION»
Selon Cheikh Tidiane Dièye, le vote de la Loi sur le terrorisme montre définitivement que le Sénégal ne peut plus rien attendre du président
L’opposition a intérêt à déjouer le piège que leur a tendu le président Macky Sall. c’est à cet exercice que le leader de la plateforme Avenir Sénégal bi Nu beug a appelé ses collègues Ousmane Sonko, Khalifa Sall et autres pour arrêter le régime qui, selon Cheikh Tidiane Dièye, est sous l’influence de réseaux occultes nationaux et étrangers et de forces interlopes.
La loi sur le terrorisme continue de faire réagir au sein de l’opposition. Après le discours musclé du leader de Pastef, Ousmane Sonko, vendredi dernier, c’est au tour du président de la plateforme politique Avenir Sénégal Bi Nu Beug de monter au créneau pour se dresser contre le régime de Macky Sall. Selon Cheikh Tidiane Dièye, le vote de la Loi sur le terrorisme montre définitivement que le Sénégal ne peut plus rien attendre de Macky Sall. «Il a définitivement perdu le Nord. Serait-il à ce point anéanti par les effets du Fouta Tampi ou le syndrome post-traumatique né de la raclée subie en février-mars dernier? Peut-être !» a écrit Monsieur Dièye dans un post fleuve publié sur sa page Facebook.
Enfonçant le clou, le leader d’Avenir Sénégal Bi Nu Beug ajoute : «Que nul ne s’y trompe ! Macky Sall est dans une stratégie consistant à jeter un os à ronger à l’opposition, semaine après semaine, pour la divertir, pendant qu’il sillonne le pays pour battre campagne, avant l’heure, sous le couvert d’une tournée économique qui ne trompe personne. C’est à l’opposition de déjouer le piège.» C’est pourquoi il a invité l’opposition, les mouvements citoyens nationaux ou locaux, les associations de la société civile et toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager dans la préparation des élections locales à investir le terrain pour mobiliser les citoyens et co-construire avec eux des Programmes Alternatifs de Refondation Locale (PAREL 2022).
Sur le même registre, Dr Cheikh Tidiane Dièye estime qu’il ne reste à Macky Sall que trois années pour se trouver un remplaçant dans son camp et se préparer à l’échéance inéluctable d’une élection en 2024 à laquelle il ne prendrait pas part. De ce fait, il souhaite au Chef de l’Etat de terminer son dernier mandat dans la paix et lui conseille d’abandonner toute attaque ou représailles contre l’opposition et les militants de la société civile, si tel était encore son rêve. Car, en démocratie, dit-il, l’opposition et le pouvoir sont la thèse et l’antithèse. Les deux faces d’une même pièce. Et avertit Cheikh Tidiane Dièye, Macky Sall doit comprendre, une fois pour toutes, que nous ne le laisserons plus s’attaquer aux opposants sans raison ou travestir nos lois pour ses objectifs politiques. «Tenter de réduire l’opposition à sa plus simple expression serait une vaine entreprise. Au Sénégal, aucun président ne pourra plus imposer son remplaçant. Aucun président ne peut s’imposer au peuple sénégalais, le seul souverain, si telle n’est pas la volonté de ce dernier. Aucune puissance étrangère ne peut influencer, modifier ou changer le choix des sénégalais», laisse-t-il entendre.
«ON PREVIENT LE TERRORISME EN EDUQUANT SA POPULATION…»
Revenant sur le vote de la modification du code pénal et du code de procédure pénale, le leader d’Avenir Sénégal Bi Nu Beug reste convaincu qu’on ne lutte pas contre le terrorisme par des lois illégitimes dont le seul dessein est de restreindre les libertés et terroriser la population au point d’espérer lui enlever toute volonté de lutter pour sa démocratie. A l’en croire, on prévient le terrorisme en éduquant sa population, en l’informant, en lui donnant du travail et en élevant sa conscience civique et morale. «On lutte efficacement contre le terrorisme en mettant les forces de défense et de sécurité dans des conditions de travail et de vie sociale et familiale décentes qui augmentent leur motivation et renforcent leur intégrité. L’Etat de droit et la démocratie ne sont pas des obstacles ou des contraintes à la lutte contre le terrorisme. Ce sont les meilleurs remparts contre les menaces et toutes les agressions intérieures et extérieures», peste monsieur Dièye.
SEPT DÉTENUS SOUS PERFUSION
Après un premier mouvement d’humeur auquel ils avaient mis fin, en avril dernier, René Capin Bassène et Cie sont décidés, aujourd’hui, à aller jusqu’au bout
Des nouvelles des 25 détenus dans le cadre de l’affaire Boffa-Bayotte, qui ont entamé une grève de la faim pour exiger l’ouverture de leur procès après trois ans de détention. Sept parmi eux ont vu leur état de santé se détériorer, après six jours de diète. Ils sont sous perfusion, rapporte le correspondant d’Emedia en Casamance.
Après un premier mouvement d’humeur auquel ils avaient mis fin, en avril dernier, René Capin Bassène et Cie sont décidés, aujourd’hui, à aller jusqu’au bout.
Les détenus, arrêtés après la tuerie de Boffa Bayotte, sont poursuivis pour associations de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation.
PREMIERE EDITION DES 72 H SLAM ET POESIE A KEDOUGOU
«L’oralité, un levier au service du développement», tel est le thème de la première édition du Festival des 72 heures de Poésie et de Slam à Kédougou. Il est initié par le cercle des amis du livre et de la lecture de Kédougou
«L’oralité, un levier au service du développement», tel est le thème de la première édition du Festival des 72 heures de Poésie et de Slam à Kédougou. Il est initié par le cercle des amis du livre et de la lecture de Kédougou
Les amis du livre et de la lecture ont organisé pour la première fois, le Festival de Poésie et de Slam de Kédougou. Ces 72 heures de poésie et de slam, c’est pour développer les capacités linguistiques et artistiques des jeunes de la région mais également promouvoir la lecture et le livre par le biais de l’oralité. Ce choix n’est pas fortuit pour une première dans une région aux nombreux défis.
«Les populations de Kédougou doivent s’approprier ce festival. C’est un rêve qui se concrétise, une manière de dire aux jeunes de Kédougou que c’est possible. Il suffit de croire en soi. La jeunesse c’est le temps de la création, c’est le temps de la conception mais également c’est le temps de l’action. On peut même le lier avec le tourisme pour booster le secteur», a expliqué Moussa Seydou Diallo, initiateur des 72 heures de poésie et de slam à Kédougou. C’est tout le sens et l’importance de cette thématique articulée autour de la parole pour bâtir un idéal commun pour le développement de la région de Kédougou.
«A travers ce festival, au-delà de développer le livre et la lecture par la force de l’oralité, nous voulons sensibiliser nos frères et nos sœurs sur les questions de l’émigration irrégulière mais également sur l’employabilité des jeunes. Alors c’est pourquoi je dis, comme disait Amadou Elimane Kane dans Parole du Baobab, ne gémis pas ne mendie pas ne trahis pas et j’ajouterai ne te plains pas ne te crains pas. N’attends rien de personne à chaque génération son temps. Battez-le battez-le fort. C’est seulement selon le rythme de son temps que nous parviendrons ensemble à utiliser cette énergie positive», a dit Moussa Seydou Diallo, Journaliste et écrivain.
Il poursuit. «Je dois vous dire de vous arracher à l’accoutumance, à l’oisiveté et à la passiveté. Je dois vous dire : vous devez refuser d’être des résignés réclamant. Je dois vous dire que la jeunesse est une énergie mouvante qu’il faut gérer et qu’il faut l’entretenir afin de pouvoir un jour l’investir. Je dois vous dire que la jeunesse est un temps, c’est le temps de l’action, de la création et celui de la conception. Alors vous n’avez pas de temps à perdre, il faut prendre de l’audace, le contrôle de soi dans le respect de l’autre. Je suis parce que tu es, nous sommes parce que vous êtes», a plaidé Moussa Seydou Diallo.
Les élèves ont été formés sur la poésie et le slam. Le gouverneur de la région de Kédougou, qui a présidé ces 72h de poésie et Slam, a adressé ses remerciements à l’ensemble des slameurs. «Quand vous étiez dans mon bureau pour me vendre ce projet, je ne croyais même pas à ce projet mais à un fils de Kédougou. Et pourquoi à un fils de Kédougou ? Parce que je dis que le challenge est avec vous et doit être avec vous. Le développement d’une Nation ou d’un pays repose sur les épaules des populations. Quelles que soient les stratégies que nous allons mettre en œuvre, le développement est d’abord culturel. Je vous ai dit l’autre jour que quel que soit le projet de société, dans le domaine de l’éducation, de la santé et culturel, si nous voulons transmettre des stratégies et des impulsions, il nous faut susciter l’intérêt. Comme disent les pédagogues et l’intérêt est suscité à travers ses slameurs», a dit Saër Ndao, gouverneur de la région de Kédougou. Le gouverneur de la région a décidé d’inscrire cet évènement dans l’agenda culturel. Ce festival a été clôturé par une compétition en poésie et slam. Au total 13 élèves ont été primés.
LA RAZZIA POUR «DERAPAGES»
La 2e édition des Teranga Movies Awards a sacré la série «Dérapages» de Abdoulahad Wone, meilleure serie avec 5 prix dont celui de l’interprétation féminine. «Doomi Gaindé», «Atlantique», «Poisson d’or, poisson africain» figurent aussi au palmarès
La 2e édition des Teranga Movies Awards a sacré la série «Dérapages» de Abdoulahad Wone, meilleure serie avec 5 prix dont celui de l’interprétation féminine. «Doomi Gaindé», «Atlantique», «Poisson d’or, poisson africain» figurent aussi au palmarès
La deuxième édition des Teranga Movies Awards (Tma) s’est achevée ce samedi par une razzia de la série de Abdou lahad Wone. Dérapage a en effet remporté 5 prix. L’actrice vedette de la série Aby, Kadia Sall à l’état civil, remporte le prix de l’interprétation féminine. La même série a aussi été plébiscitée par le jury dirigé par Moussa Sène Absa dans les catégories, maquillage, costume et image. Doomi Gaindé de Mass Seck rafle également deux prix. Les trois jeunes acteurs de la série, Assane (Abdou Aziz Thiam), Momar ( Baye Lahad Diop), Petit ( Abdoulaye Ba), remportent le prix de l’interprétation masculine. La série a également reçu l’hommage du public qui a voté une nouvelle fois en sa faveur après le succès obtenu au Canada. Maitresse d’un homme marié se hisse aussi sur le podium avec le prix du second rôle féminin remporté par Ndiaye Cire Ba. Président du jury, Moussa Sène Absa s’est réjoui que la relève soit assurée. «Il y a des possibilités, de plus en plus, de faire des films avec pas beaucoup de moyens. La porte est ouverte et les jeunes doivent se discipliner dans ce travail parce que le cinéma est une œuvre complexe, exigeante, totale», a souligné le cinéaste.
Pour la première fois, la catégorie long métrage a été primée. Et sans surprise, c’est Poisson d’or, Poisson africain de Thomas Grand et Moussa Diop qui remporte le prix du meilleur documentaire. Un 60e prix pour ce film qui compte 180 sélections. Pour Moussa Diop, ce prix a une saveur particulière. «C’est comme si c’était notre premier prix parce qu’on l’a obtenu chez nous.» Thomas Grand, son coréalisateur, salue le fait que ce festival ouvre une nouvelle fenêtre pour le genre documentaire. «Le documentaire est un genre un peu moins visible que les autres et c’est une chance pour nous d’avoir cette célébration», souligne-t-il. Mamadou Dia, le réalisateur de Baamum Nafi, est sacré meilleur réalisateur tandis que Atlantique de Mati Diop obtient le prix de la meilleure fiction. Président de l’association Sénégal 221, organisatrice de cette cérémonie, Mamadou Sellou Diallo souligne que le Sénégal est un pays de forte tradition de théâtre et de cinéma. Et les Tma ont été l’occasion de rendre hommage aux anciens. «Le cinéma n’est pas né aujourd’hui et le geste cinématographique vient aussi de Sembène, de Ababacar Samb Makharal et des aînés», ajoute-t-il.
Couacs techniques
La fête a été très belle. En attestent les cris de joie, les délires partagés avec les artistes présents pour égailler la cérémonie. Par moments, le passage ou l’annonce du nom d’une figure du cinéma ou du théâtre ont donné lieu à de véritables scènes de liesse. Mais la fausse note est à mettre au crédit de l’équipe technique du Grand Théâtre. Hormis les deux premières catégories longs métrages documentaire et fiction, le reste des distinctions s’est fait à l’aveugle. La régie étant incapable de montrer les candidats en compétition ou des extraits de leurs œuvres.
LE SAINT-LOUIS BASKET CLUB SURCLASSE LE DUC ET S’OFFRE UNE «BELLE»
C’est une équipe du Saint-Louis basket club (Slbc) des grands jours qui a accueilli, samedi au stadium Joseph Gaye, une équipe du Duc déterminée à en découdre mais qui n’était pas en possession de tous ses moyens.
Le Saint-Louis Basket Club (Slbc) a dominé largement le Dakar Université Club (Duc) samedi à domicile, en match comptant pour les demi-finales retour play-offs du championnat de basket féminin. Battu à l’aller, le Slbc prend ainsi sa revanche. Les deux équipes seront départagées par une «belle».
C’est une équipe du Saint-Louis basket club (Slbc) des grands jours qui a accueilli, samedi au stadium Joseph Gaye, une équipe du Duc déterminée à en découdre mais qui n’était pas en possession de tous ses moyens. Pourtant l’entame de la partie fut très disputée mais équilibrée avec deux équipes bien en place qui se sont neutralisées, comme en témoigne le score de 9 partout enregistré au terme du premier quart-temps. Le deuxième quart sera cependant en faveur de filles du Slbc qui commençaient déjà à prendre leurs marques en s’imposant 31 à 17, soit 14 points d’écart à la mi-temps.
A la reprise, le Duc tente de se rebiffer mais sera handicapée par la stratégie mise en place par l’entraîneur saintlouisien mais surtout par l’absence de la Malienne, Diafarina Diawara, restée sur le banc à cause d’un malaise et de Fatou Aw Ba sortie elle aussi sur blessure avant de revenir dans le jeu après avoir raté une bonne partie du match.
Malgré la bonne prestation de Julie Dacosta et Ndèye Maty Mbaye, les filles de El Hadji Diop, l’entraîneur saint-louisien du Duc, ne parviendront pas à contenir leurs adversaires portées par leurs supporters et par Kamba Diakité, Ndèye Siri Diagne et Mame Siré Fall (Messi) qui affichaient toutes la grande forme. Le Slbc, psychologiquement mieux préparé, creuse l’écart et remporte le troisième quart temps 51-30. Cet écart de 21 points à la fin du troisième quart-temps sera pratiquement maintenu par les filles de Malick Bachir Diop qui gagnent finalement cette deuxième manche des playoffs sur le score sans appel de 68 à 45. La rencontre, qui n’a pas été émaillée d’incidents majeurs grâce à l’imposant dispositif sécuritaire mis en place par la police, a été tenue de main de maître par le trio arbitral composé de Mbaye Guèye, Astou Dabo et Serigne Tine.
Les deux équipes seront départagées par une «belle» qui se jouera à Dakar. Cette rencontre, prévue mercredi, risque cependant d’être reportée à une autre date selon certaines sources proches de l’équipe saint-louisienne qui soupçonnent déjà une volonté de la part des dirigeants du Duc de vouloir récupérer leurs joueuses blessées. Quoi qu’il en soit, la «belle» sera très disputée entre deux clubs rivaux qui certainement ne se feront pas de cadeaux.
EDOUARD MENDY ELU MEILLEUR JOUEUR AFRICAIN 2021
Couronné en Ligue des Champions avec Chelsea, Edouard Mendy vient de remporter le titre de meilleur joueur africain de la saison lors de la troisième édition des Ghana Football Awards après une saison 2020-2021 tout simplement fantastique.
Couronné en Ligue des Champions avec Chelsea, Edouard Mendy vient de remporter le titre de meilleur joueur africain de la saison lors de la troisième édition des Ghana Football Awards après une saison 2020-2021 tout simplement fantastique.
Le Sénégalais devance Riyad Mahrez et Franck Kessié. Très ému, le joueur n’a pas tardé à réagir dans une vidéo partagée par Ghana Football Awards et reprise par wiwsport. «Je suis très reconnaissant d’avoir reçu ce trophée.
Cela a été une merveilleuse année pour moi et gagner la Ligue des Champions a été l’une des plus belles choses de ma vie. Je remercie tous les Gha néens et Africains dans le monde pour le soutien et les prières. Je promets de meilleures choses pour rendre fière l’Afrique», indique le champion d’Europe avec Chelsea.
DES LIONCEAUX A DEUX VISAGES
Les Lionceaux peuvent nourrir beaucoup de regrets. Après sa victoire d’entrée face au Japon samedi, le Sénégal s’est incliné, ce dimanche, contre la Lituanie (78-73).
Les Lionceaux peuvent nourrir beaucoup de regrets. Après sa victoire d’entrée face au Japon samedi, le Sénégal s’est incliné, ce dimanche, contre la Lituanie (78-73).
Les poulains de Parfait Adjivon ont cédé dans la raquette lors du deuxième match de la phase de groupes du Championnat du Monde U19, en Lettonie. Un revers qui laisse quelques regrets à un Sénégal qui, après avoir été mené durant tous les quart temps, a longtemps cru pouvoir s’imposer notamment dans la dernière partie du match. Alors qu’ils avaient recollé au tableau d’affichage dans les dernières minutes, c’est dans le sprint final que Khalifa Ababacar Diop et ses partenaires ont perdu leur deuxième match.
Et pour espérer aller plus loin, il faudra créer l’exploit face au Canada, ce mardi. Des Canadiens qui ont tout explosé face à la Lituanie (80- 71) et au Japon (100-75). Un Ibou Dianko intenable ! Pour revenir sur la défaite des Lionceaux, sur le plan individuel, un homme a forcément attiré les regards : Ibou Dianko Badji. Déjà monstrueux hier samedi lors de la victoire contre le Japon (76-71), le sociétaire du Fc Barcelone a encore livré une performance de grande taille face à la formation lituanienne. Deuxième meilleur marqueur pour le Sénégal face au Japon avec 13 points, il a été auteur aussi de 8 rebonds, 7 tirs bloqués et une passe décisive, il a sorti de meilleures étincelles ce dimanche.
Tout simplement meilleur scoreur de la partie avec 23 points dans la raquette, loin devant les Lituaniens Mantas Rubstavicius et Dominykas Stenionis (14 pts) et son partenaire Babacar Sané (10 pts), il a fait montre de sa puissance et de sa taille pour récupérer 14 rebonds et bloquer quatre tirs