SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 juin 2025
356 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 05 DÉCÈS
Ces nouveaux cas proviennent des résultats de 2388 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,91%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie
Dakar, 7 juil (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté, mercredi, 356 contaminations au coronavirus et 05 décès liés à la maladie enregistrés au cours des dernières 24h.
Ces nouveaux cas proviennent des résultats de 2388 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,91%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Parmi ces nouvelles contaminations, il y a 127 cas contact suivis par les services sanitaires et 229 issus de la transmission communautaire répertoriés à Dakar (205) et dans les autres régions (24).
Le ministère a annoncé que 73 patients suivis ont été déclarés guéris tandis que 20 cas graves sont pris en charge par les services de réanimation.
Cinq (05) décès ont été enregistrés, mardi.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 44 436 cas positifs dont 41 906 guéris, 1 183 décès et 1346 patients encore sous traitement.
Concernant la vaccination, le ministère a rapporté que 541 018 personnes ont été vaccinées depuis le 23 février.
SENGHOR, SAER SECK ET MBAYE DIOUF DIA ÉVITENT LA FORCLUSION
Et de quatre. Après Mady Touré qui a déposé sa candidature et même entamé sa campagne depuis hier, mardi 6 juillet, trois autres candidats se sont rendus hier, à la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour y déposer leur dossier de la candidature
Pourrait-on assister à quatre candidatures pour la conquête du fauteuil du président de la Fédération sénégalaise de football dont l’élection est prévue le 7 août prochain ? Rien est encore sûr. Les pourparlers vont bon train pour trouver un consensus. Toutefois, pour éviter la forclusion, le protocole de Tamba avait demandé à Mbaye Diouf Dia, Saer Seck et Me Augustin Senghor de déposer leur candidature. C’est désormais chose faite depuis hier, mardi 6 juillet. Reste maintenant à savoir si Louis Lamotte parviendra à convaincre les protagonistes d’ici demain.
Et de quatre. Après Mady Touré qui a déposé sa candidature et même entamé sa campagne depuis hier, mardi 6 juillet, trois autres candidats se sont rendus hier, à la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour y déposer leur dossier de la candidature. Il s’agit du président sortant, Me Augustin Senghor (président Us Gorée), de son vice-président Saer Seck (Président Diambars) et de Mbaye Diouf Dia (Président Touré Kunda).
Une décision actée suite à la réunion de Tambacounda où les trois responsables susmentionnés étaient présents à coté de Louis Lamotte qui fait désormais office de coordonnateur du consensus mais aussi de Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme. Selon des sources dignes de foi, Me Augustin Senghor devrait être porté à la tête de cette dynamique enclenchée il y a maintenant plusieurs semaines.
En témoigne confient nos sources, la présence des 13 présidents de ligue qui ont tenu à être présents lors du dépôt de la candidature du 1er vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). «Excepté, Sedhiou où il y a eu un retard dans le renouvellement, tous les 13 présidents de Ligue étaient présents lors de la déposition de la candidature de Me Senghor. Nous voulons également qu’il en soit ainsi lors de tous nos déplacements», confie un responsable du football sénégalais non moins président d’une ligue régionale. Et d’ajouter, «nous avons jusqu’à jeudi pour les derniers réglages». «Si après rien est fait, nous irons en campagne avec le gouvernement du football sénégalais autour de Me Senghor», avance notre source. Ce qui a été confirmé par Kosso Diané, président de la Ligue de Kaolack et porte-parole du jour.
A la sortie du bureau du Secrétaire général de la FSF, Victor Ciss, M. Diané a déclaré que «c’est par souci de cohérence» que le collège des Ligues est venu déposer la candidature de Me Senghor. «C’est la suite logique de la réunion de Guerrero (Assemblée générale d’information) que nous voulons rester dans cette dynamique de consensus. Nous avons demandé à toutes les personnes intéressées de déposer leur candidature pour éviter la forclusion. Mais, qu’elles restent tranquilles et ne battent pas campagne. Un comité a été mis sur pied et nous travaillons pour trouver un consensus dynamique avec un programme clair et nous souhaitons que ce soit notre candidat (Me Senghor, Ndlr) qui porte le projet. A défaut d’un consensus, les urnes vont départager les candidats», tranche-t-il.
L’AFRIQUE, LA POUBELLE DU MONDE
Le continent africain est devenu le réceptacle des produits chimiques dangereux. Un fait qui est lié surtout à la forte importation des produits dont l’utilisation n’est plus autorisée dans les pays occidentaux.
Le continent africain est devenu le réceptacle des produits chimiques dangereux. Un fait qui est lié surtout à la forte importation des produits dont l’utilisation n’est plus autorisée dans les pays occidentaux. L’annonce est du ministre congolais de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle prenait part à un webinaire de renforcement de capacités du Réseau africain des journalistes spécialisés en environnement (Anej).
Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, dont le pays assure la présidence de la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et le contrôle des mouvements, s’indigne du fait que les déchets chimiques des pays développés soient reversés sur le continent. «Depuis quelques années, les nations du monde, en général, et africaines, en particulier, font face à des pollutions dues en grande partie à une mauvaise gestion des produits chimiques et déchets dangereux pour la plupart produits parles pays fortement industrialisés», a-t-elle dit hier, mardi 6 juillet 2021, lors d’un webinaire de renforcement des capacités du Réseau africain des journalistes spécialisés en environnement (Anej).
Mieux, a ajouté le ministre, «l’Afrique est l’un des continents les plus touchés, au regard de sa vulnérabilité et de ses moyens limités pour faire face aux défis environnementaux du moment. Comme nous le savons, les pollutions et dégradations des écosystèmes sont dues, en grande partie, à une mauvaise gestion des produits chimiques et par conséquent des déchets dangereux». Toujours dans ses dénonciations, elle souligne que «certains pays occidentaux qui ont des moyens de suivi et de contrôle plus performants ont adopté des législations visant à interdire certains produits chimiques, à cause de leur dangerosité avérée sur l’environnement et la santé humaine. Mais ces produits sont déversés en Afrique, avec des autorisations délivrées par les autorités habilitées. Parmi ces produits figurent les équipements électriques et électroniques qui franchissent nos frontières sous diverses formes, généralement en fin de vie et qui constituent le gros des déchets qui inondent aujourd’hui le sol africain». Selon toujours Arlette Soudan Nonault, «le déversement et le recyclage des déchets électroniques en Afrique représentent un risque particulièrement grave, puisque l’exposition des enfants aux produits chimiques toxiques ainsi libérés est particulièrement préoccupante. Une fois brûlés dans des décharges, plus de 1.000 substances telles que le Plomb, le Cadmium et le Mercure, présentes dans ces déchets, sont ainsi libérées dans les écosystèmes».
En outre, estime-t-elle, «la production agricole aujourd’hui suscite de plus en plus de questionnement sur l’utilisation de certains pesticides et engrais en raison de leurs effets néfastes sur l’environnement et la santé. Ces pesticides sont utilisés en Afrique depuis plus de 40 ans et, selon les estimations, le continent détient des stocks de plus de 27 000 tonnes de pesticides obsolètes à éliminer».
Face donc à l’aggravation de cette menace, tant pour les pays que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que ces produits pourraient causer en matière de santé et d’environnement, elle juge nécessaire «de renforcer les législations nationales, de manière à interdire l’importation de certains produits et équipements dangereux». Pour ce faire, dit-elle, «outre les mesures prises au niveau national, les pays africains disposent de plusieurs accords et programmes internationaux visant à lutter contre les risques liés aux produits chimiques et déchets dangereux». Parmi ces accords, il y a les Conventions de Bâle, Rotterdam, Stockholm et Minamata. Ces instruments juridiques ne suffisent pas ; d’où l’importance d’avoir, à son avis, «une coopération plus efficiente et dynamique de la part de la communauté internationale, directement concernée par la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux».
COVID-19 «PLOMBE» LES ETATS-MAJORS
Dans une note rendue publique hier, mardi 6 juillet, le Grand Parti (GP) informe avoir décidé de suspendre, à partir du 7 juillet, la tournée nationale initiée par son leader, Malick Gakou, jusqu’à nouvel ordre.
Dès la publication du décret n° 2021 – 562 du 10 mai 2021, fixant la date des prochaines élections locales au 23 janvier 2022, les états-majors des différentes formations politiques avaient initié une campagne électorale qui ne dit pas son nom, avant l’heure. Toutefois, les chiffres alarmants de la propagation de la Covid-19 au Sénégal semblent être partis pour donner du fil à retordre à certains acteurs politiques pour qui l’heure est à la mise en berne des tournées politiques. Reste maintenant à savoir si la mesure sera générale, d’autant que beaucoup de partis de l’opposition se sont résolus à marquer à la culotte le chef de l’Etat qui a lui décidé… «de tenir les manifestations et événements officiels dans la sobriété… ».
Dans une note rendue publique hier, mardi 6 juillet, le Grand Parti (GP) informe avoir décidé de suspendre, à partir du 7 juillet, la tournée nationale initiée par son leader, Malick Gakou, jusqu’à nouvel ordre. Sur les raisons, la source indique que le Bureau politique du Gp a pris cette décision suite «à la montée fulgurante des cas de Covid-19».
Bien avant Malick Gakou et ses camarades du Gp, le chef de l’Etat, Macky Sall avait décidé, en Conseil des ministres extraordinaire du lundi 5 juillet dernier, «de tenir les manifestations et événements officiels dans la sobriété et le respect strict des mesures barrières». La raison évoquée est la même que celle avancée ci-dessus par le Grand parti. Il s’agit, en fait, de la situation de la pandémie Covid-19, avec notamment l’augmentation journalière des cas de contamination, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ainsi donc, cette troisième vague de la pandémie oblige les acteurs politiques, qui s’étaient lancés dans une précampagne qui ne dit pas son nom, dès l’annonce de la date des élections locales au 23 janvier 2022, à revoir leur stratégie politique. En effet, il avait été noté une reprise et une intensification des activités de remobilisation politique chez les différents états-majors.
A la tête de cette opération de charme en perspective des échéances électorales prochaines, le chef de l’Etat Macky Sall qui avait initié ses tournées «économiques» au Sud-Est et au Nord du pays. Histoire pour le camp de la majorité, sorti groggy des tumultes du mois de mars dernier, suite à l’affaire de viol supposé opposant le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, à la «masseuse», Adji Sarr, de jauger sa cote de popularité quelque peu écorchée.
Le leader du mouvement «Gueum sa bopp», Bougane Guèye Dany n’avait pas voulu céder le terrain politique au chef de l’Etat et ses camarades de la majorité. Avec son opération «Tibbi Tank», il a essayé de suivre les pas du président Sall dans le Walo et le Fouta. Même le président du Gp n’a pas été en reste. D’ailleurs, la décision de suspendre ses tournées nationales a été prise au moment où il se trouvait dans le département de Foundiougne pour visiter les communes de Passy, Toubacouta, Sokone, Karang, Nioro Alassane Tall et Keur Saloum Diané.
Quid de la tournée nationale annoncée par Ousmane Sonko, lors de sa sortie au vitriol contre le président de la République et sa tournée politique, marquée par des cas de violence commis par des nervis sur des manifestants antiMacky ?
En effet, le vendredi 18 juin dernier, le leader de Pastef, après avoir fait une diatribe contre Macky Sall, avait annoncé une tournée nationale, à partir du 23 juin, «pour s’enquérir des difficultés des Sénégalais». Va-t-il, lui aussi, surseoir à cette tournée de remobilisation à cause de la recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays ?
Une question somme toute légitime pour le président Sall qui, lors du Conseil des ministres du 23 juin dernier, avait invité son gouvernement à se préparer en conséquence pour les prochaines tournées économiques. Elles auront lieu en priorité «dans les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor où il sera procédé au lancement de l’agropole Sud, des travaux de la route Sénoba - Ziguinchor et à l’inauguration du barrage d’Affiniam nouvelle génération», renseigne la note de cette réunion gouvernementale. Lui qui décide de tenir ses manifestations officiels dans la sobriété, pourra-t-il interdire à ses ténors de se livrer à une bataille de mobilisation, dans l’espoir d’entrer dans les bonnes grâces du patron, au moment du choix de la liste pour les élections locales ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette résurgence de la pandémie survient au moment où les acteurs politiques, à leur tête le chef de l’Etat, mobilisent à tout va pour préparer les prochaines joutes électorales, ô combien déterminantes pour les législatives de 2022 et la présidentielle de 2024.
MACKY RÉQUISITIONNE L’ASSEMBLÉE
Le gouvernement du Sénégal et plus particulièrement le chef de l’Etat Macky Sall n’entendent pas perdre du temps dans la validation expresse du nouveau Code électoral.
Soixante-douze heures à peine après son adoption en Conseil des ministres extraordinaire, le projet de loi portant Code électoral passe en plénière à l’Assemblée nationale. Par une autre procédure extraordinaire. C’est en effet demain, jeudi 08 juillet, que la représentation parlementaire est convoquée d’urgence pour examiner le nouveau dispositif électoral mitonné avec les recommandations du dialogue politique
Le gouvernement du Sénégal et plus particulièrement le chef de l’Etat Macky Sall n’entendent pas perdre du temps dans la validation expresse du nouveau Code électoral. Pour cause, l’Assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire dès demain, jeudi, dans l’après-midi, pour examiner le projet de loi portant Code électoral. Un projet qui sera présenté aux députés par le ministre de l’Intérieur Monsieur Antoine Félix Abdoulaye Diome, également chargé d’en exposer les motifs et d’en soutenir les discussions.
Moins de trois jours ainsi après l’adoption dudit projet en Conseil des ministres, le lundi 05 juillet, l’Etat passe à la vitesse supérieure pour requérir sa validation parlementaire. Via la procédure extraordinaire qui enjambe la Commission des Lois et qui est close dès l’épuisement de l’ordre du jour », comme le relève un décret ad hoc du président de la République daté du 5 juillet 2021. Dans la dynamique, le projet de loi portant Code électoral a été déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale qui a été invité à convoquer la représentation parlementaire pour son examen et validation. Le projet de loi en question intègre, dans le Code électoral, les points consensuels du dialogue politique à l’instar de l’élection du maire et du président de Conseil départemental au suffrage universel direct.
Dans le décret en question, il est par ailleurs mentionné que c’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui fera face aux députés pour défendre le projet. « Le projet de loi portant Code électoral dont le texte est annexé au présent décret, sera présenté à l’Assemblée nationale parle ministre de l’Intérieur qui sera également chargé d’en exposer les motifs et d’en soutenir les discussions », lit-on dans l’article 3 du décret. Cette procédure extraordinaire d’examen du projet de loi portant Code électoral est donc bien partie pour permettre au chef de l’Etat, si la loi est validée par la majorité mécanique du pouvoir en place ou même les députés de l’opposition s’ils s’y retrouvent, de se garantir des foudres du protocole additionnel de la Cedeao qui interdit tout changement de la loi électorale à moins de six mois d’une élection, à moins qu’il n’y ait consensus des acteurs politiques.
Pour rappel, les élections municipales et départementales sont prévues le 23 janvier 2022, au Sénégal, après quatre reports successifs alors qu’elles étaient initialement programmées pour le 1er décembre 2019.
«J’INVITE LA POPULATION A ALLER SE FAIRE VACCINER»
Le président de la République Macky Sall a lancé un énième appel à l’endroit de la population Sénégalaise pour la lutte contre la Covid-19, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio
Le président de la République a procédé à Diamniadio hier, mardi 06 juillet, à la pose de la première pierre de la deuxième phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio. A cette circonstance, il a réaffirmé sa volonté de faire de l’industrialisation, un levier de croissance et de consolidation des performances socioéconomiques du Sénégal, non sans inviter les populations à continuer la lutte contre la Covid-19.
Le président de la République Macky Sall a lancé un énième appel à l’endroit de la population Sénégalaise pour la lutte contre la Covid-19, hier, mardi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio. « Je remercie le ministre Moustapha Diop pour avoir respecté à la lettre ma directive de ne pas organiser d’accueil pour la cérémonie qui nous réunit ce jour à Diamniadio … et en fin de semaine à Louga, compte tenu de toute cette épidémie de Covid-19 », a fait savoir le chef de l’Etat.
Avant de poursuivre : « c’est l’occasion pour moi d’attirer l’attention de toute la population Sénégalaise sur le fait que la maladie est encore présente comme elle l’est partout dans le monde ». Pour le chef de l’Etat, il faut continuer à respecter les gestes barrières notamment le port obligatoire du masque, le lavage des mains, la distanciation physique et surtout la vaccination. Mais, à ce niveau, dira le président Sall, « nous avons fait des efforts pour non seulement bénéficier de dons de vaccins de la part des partenaires comme la République populaire de Chine qui a été la première mais également à travers l’initiative Covax regroupant plusieurs pays et partenaires… ».
Par rapport à la disponibilité des vaccins, le chef de l’Etat a assuré que « le Sénégal continue à acquérir des vaccins Sinopharm ». Occasion pour lui de remercier Hi Jinping, président de la République populaire de Chine à travers son ambassadeur présent pour les circonstances. Ce, en raison de la posture de la Chine en qualité de bailleur. Dans le même registre, le président Sall dira : « Pour l’instant, le vaccin Sinopharm est le seul disponible que nous achetons.
Et donc, j’invite les populations à aller se faire vacciner et celleci (vaccination) reste l’un des moyens les plus sûrs ». La cérémonie qui s’est déroulée dans la sobriété avec quelques officiels et autres souteneurs loin de remplir les cinq tentes dressées pour la cérémonie, fera dire au chef de l’Etat qu’« en raison de la recrudescence des cas de la Covid-19, observée ces derniers temps, il en sera ainsi tant que nous serons dans cette situation »
LE PRÉSIDENT HAÏTIEN ASSASSINÉ
Jovenel Moïse a été tué dans la nuit de mardi à mercredi par des hommes armés dans sa résidence privée
France 24 avec AFP |
Stéphanie Trouillard |
Publication 07/07/2021
"Vers une heure du matin, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021, un groupe d'individus non identifiés, dont certains parlaient en espagnol, ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l'État", a annoncé le chef du gouvernement dans un communiqué. "Condamnant cet acte odieux, inhumain et barbare", le Premier ministre appelle "la population au calme" et assure que "la situation sécuritaire du pays" est "sous contrôle".
Le président haïtien Jovenel Moïse avait nommé lundi Ariel Henry, un médecin, à la fonction de Premier ministre. Le précédent chef de gouvernement n'a même pas tenu trois mois à ce poste.
Haïti, pays des Caraïbes et nation la plus pauvre du continent américain, est gangrené par l'insécurité et notamment les enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d'une quasi impunité. Le président Jovenel Moïse, accusé d'inaction face à la crise, était confronté à une vive défiance d'une bonne partie de la population civile.
Un mois de prison ferme pour les danseurs de Wally Seck
Le verdict est tombé hier. Les danseurs de Wally Seck, Ameth Thiou et Amady Badiane, ont été condamnés à un an dont un mois de prison ferme par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Le juge n’a pas suivi le réquisitoire du parquet qui voulait des peines plus sévères. Le procureur avait requis 2 ans dont 6 mois ferme lors du procès. Les deux danseurs sont coupables d’outrage public aux bonnes mœurs et acte impudique. La défense, notamment Me Abdou Dialy Kane, trouve le verdict acceptable dans la mesure où dans le cas d’espèce, les faits étaient à la fois répréhensibles et compréhensibles. N’empêche, l’avocat compte interjeter appel. Il veut une autre lecture d’une juridiction supérieure. Pour rappel, Ameth Thiou et Amady Badiane ont été placés sous mandat de dépôt le 26 juin.
Fin de la grève de faim de René Capain Bassène et Cie
En grève de la faim depuis une semaine, les 25 personnes arrêtées suite au massacre de Boffa Bayotte ont finalement mis fin à leur diète hier. Cette décision fait suite à une médiation de bonnes volontés, a-t-on appris des familles des détenus. Celles-ci renseignent que des assurances leur ont été données et elles pensent que cette fois-ci, une diligence sera faite pour l’ouverture d’un procès. Les grévistes de la faim avaient commencé à montrer des signes de faiblesse. Car sept d’entre eux ont été admis en soins intensifs. Parmi eux, le journaliste René Capain Bassène, présenté comme le cerveau présumé du carnage qui a coûté la vie à 14 exploitants forestiers dans la forêt du Bayotte-Est en 2018.
«Bouba Chinois» amputé d’un bras
A l’époque où il faisait la pluie et le beau temps dans le milieu interlope, rien que son surnom faisait frissonner. Âgé aujourd’hui de 67 ans, Boubacar Sy alias «Bouba Chinois» était hier devant la barre du tribunal correctionnel de Pikine-Guédiawaye. Curieusement, il n’y était pas comme prévenu, mais en qualité de partie civile. Plus incongru encore, amputé d’un bras, il poursuivait une dame pour coups et blessures volontaires avec une incapacité temporaire de travail (Itt) de 60 jours avec amputation. Selon nos informations, le jour de la Korité, l’ancien caïd qui s’est reconverti dans l’aviculture s’est bagarré avec son amie, Mame Sèye Sylla, qui est aussi sa voisine. Ayant perdu un bras à cause de l’altercation avec sa voisine, il a porté plainte contre la dame Sylla pour le délit cité ci-haut. L’affaire a été renvoyée au 5 août pour comparution de l’épouse de «Bouba Chinois» qui serait malade. L’enquête a été menée par le Commissariat de Golf. A en croire nos sources, «Bouba Chinois» s’est blessé au bras avec le couteau qu’il tenait au cours de la bagarre. Au lieu de se présenter régulièrement à ses rendez-vous pour ses soins médicaux, il a préféré ignorer sa blessure et vaquer à ses occupations. Son avant-bras s’est donc infecté et l’amputation a été inévitable. Mame Sèye Sylla est en détention depuis le 23 juin.
Maire de Thiaroye/Mer
Le maire libéral de Thiaroye/Mer, Ndiaga Niang, a intérêt à surveiller ses arrières. Car, en plus d’une dissidence au sein de son propre parti, il y a des candidats de la mouvance présidentielle qui lorgnent son fauteuil dont l’avocat Me El Modou Ndiaye. Ce dernier multiplie les visites de proximité depuis quelques temps. Un de ses anciens collaborateurs, devenu son farouche adversaire, travaille en coulisse pour le déboulonner. C’est dire que Ndiaga Niang a du pain sur la planche.
Hausse des cas de Covid
La montée en flèche des cas de covid-19 a entrainé l’augmentation des patients dans les services de réanimation. Hier, 20 cas graves étaient pris en charge, outre les trois décès enregistrés. Pour la journée d’hier, le taux de positivité s’élevait à 9,64%. Car, sur 1255 tests réalisés, 121 sont revenus positifs dont 45 cas contact et 76 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont recensés en majorité dans la région de Dakar qui constitue toujours l’épicentre de la pandémie. Sur les 76 cas issus de la transmission communautaire, 62 cas sont enregistrés à Dakar contre 14 dans le reste des régions. Trois cas sont recensés à Louga, 03 cas à Matam, 02 cas à Mbour, 02 cas à Ziguinchor et 01 cas à Dahra, Ourossogui, Thionk-Essyl et Touba. Le personnel de santé a déclaré 60 patients guéris. A ce jour, le Sénégal compte 44.080 cas positifs dont 41.833 guéris, 1178 décédés, et donc 1068 sous traitement. A la date d’hier, 7108 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 556.876.
Le Préfet de Kaolack épouse la 1ere adjointe au maire
Le Préfet de Kaolack n’oubliera jamais son passage à la capitale du Saloum. Il a repéré la première adjointe du maire lors de ses sessions du conseil municipal. Et pour cause, le Préfet de Kaolack a épousé l’adjointe de Mariama Sarr.
Sidiki Kaba remet un tricycle à un blessé militaire
Le ministre des Forces Armées soulage un militaire blessé de guerre qui était au bord du suicide. Me Sidiki Kaba a offert une moto tricycle d’une valeur de 180.000 Fcfa à Makhtar Dieng, mutilé de guerre, en présence de membres des cabinets militaire et civil du ministère des Forces Armées. Le bénéficiaire a subi cinq opérations dont trois au genou gauche et deux au genou droit. Ce qui a réduit considérablement sa mobilité .Il est plongé dans une grande détresse morale au point de recourir à une demande d’aggravation pour chaque genou auprès de la Commission spéciale de réforme. Le ministre Sidiki Kaba rassure que cette demande est à l’étude. Après la réception des clés du tricycle, les larmes aux yeux, Makhtar Dieng a remercié le ministre et les officiers supérieurs. A l’en croire, ces derniers lui ont sauvé la vie parce qu’il était au bord du suicide. «N’eût été leur intervention aujourd’hui, je serais au cimetière de Yoff», a déclaré le soldat qui a retrouvé sa mobilité avec le tricycle. Traversant des moments très difficiles, il sollicite l’accompagnement du ministère.
Renouvellement du parc automobile de Dakar
Pour le renouvellement du parc automobile à Dakar, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a remis hier un premier lot de 15 minibus Ashok Leyland aux GIE de l’AFTU. Il est attendu, dans le cadre du programme de renouvellement du parc automobile, 362 minibus.
Fin de diète des détenus du camp pénal
Les détenus du Camp pénal qui avaient entamé une grève de la faim depuis lundi ont décidé de surseoir à leur mouvement d’humeur après une médiation entamée par l’administration pénitentiaire. L’information est du président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion des Détenus (Asred), Ibrahima Sall. Il informe que tous les détenus isolés ont rejoint, sur autorisation de l’autorité, leurs chambres respectives. Joignant au téléphone Ibrahima Sall, les détenus exigent un meilleur traitement et une diligence rapide dans le traitement de leurs dossiers afin qu’ils soient édifiés sur leur sort. D‘autant que les dossiers de certains détenus se sont perdus dans les tiroirs des instances judiciaires. Certains détenus n’ont même plus de visites de leurs familles, même s’ils disent accepter leur sort. Mais, ils réclament uniquement le respect de certains agents à leur égard et soulignent qu’ils n’accepteront aucune forme de maltraitance, de quelle que nature que ce soit.
Sit-in des agents du CTE de l’hôpital Principal
On annonçait dans notre précédente édition que le personnel du Centre de Traitement des Epidémies (Cte) de l’hôpital Principal de Dakar court derrière six mois d’arriérés de salaire. Hier, ils ont déversé leur colère sur l’agent comptable particulier de l’hôpital qu’ils accusent d’être à l’origine de leur galère. Le personnel du CTE a tenu un sit-in pour demander que l’ACP dégage de l’hôpital parce qu’il a montré ses limites.
Le projet de loi portant Code électoral à l’Assemblée nationale
Le gouvernement accélère la cadence pour éviter le glaive de la Cour de justice de la Cedeao. Parce que le principe au sein de la communauté est qu’on ne doit pas modifier le Code électoral six moins avant le scrutin. Après l’adoption du projet du nouveau code électoral en réunion de conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a pris aussitôt un décret pour convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire jeudi prochain. Les députés vont examiner le projet de loi portant Code électoral qui sera défendu par le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome
Déthié Fall rejoint le FNR
Le Front de Résistance Nationale (Frn) compte un nouvel adhérent. Pas des moindres, il s’agit du député et ancien membre de Rewmi,Déthié Fall. Dans une lettre adressée hier au coordonnateur du Frn, Moctar Sourang, le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP/Disso Ak Askan Wi) a signifié son ralliement à la plateforme de lutte politique. Motivant sa décision, Déthié Fall a pointé du doigt l’inquiétude grandissante face aux dérives de tous ordres du pouvoir de Macky Sall. Il estime que cela se manifeste par, entre autres, le non-respect du calendrier électoral, la persécution des opposants, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes, le manque d’attention du chef de l’Etat aux souffrances du peuple sénégalais, sa subite folie présidentielle traduite par son goût injustifié pour des dépenses de prestige… Tout cela a poussé le député à se joindre à toute forme de lutte. Il promet ainsi d’être au-devant de tous les combats pour le respect des principes républicains, pour la restauration de l’Etat de droit au Sénégal et pour une meilleure prise en charge des préoccupations de nos compatriotes.
Marche de retraités le 29 juillet
Les retraités, par les voix de leurs camarades de Keur Massar, annoncent une marche nationale le 29 juillet prochain, juste après la Tabaski, avec comme point de départ la Place de l’Obélisque. Les personnes du troisième âge dénoncent leurs mauvaises conditions de vie à cause de pensions dérisoires dues à la mauvaise gestion de l’Ipres. Ils réclament le départ de Racine Sy et exigent l’audit de l’institution.
Agresseur maladroit aux Parcelles Assainies
Cheikh D. est un agresseur hors du commun. Voulant coûte que coûte subtiliser le portable d’un passant à l’Unité 18 des Parcelles Assainie qui revenait du marché de l’Unité 14, Cheikh D. a plongé sa main dans la poche d’Abdoulaye D. avant de lui asséner un violent coup à la figure. Sonné par le coup, Abdoulaye D. a quand même résisté avant de riposter. Des passants qui sont tombés sur la scène sont alors intervenus pour maîtriser Cheikh D., mécanicien de profession. Il est conduit à la Police des Parcelles assainies avant d’être déféré au parquet pour tentative de vol avec violence.
OIS/Rd pour le retrait du projet de loi modifiant le code pénal
Pour le retrait du récent projet de loi portant modification du Code de procédure pénale et du code pénal adopté par l’Assemblée nationale, l’Organisation des instituteurs du Sénégal/Rénovation démocratique (Ois/Rd), dirigée par Magatte Diop (membre du G20), appelle à une mobilisation des centrales syndicales et des forces vives du pays. Ce, pour éviter, dit-il, la mort programmée du syndicalisme comme le veut le pouvoir actuel qui remet en cause tous les acquis et les libertés démocratiques dont le droit à la liberté syndicale ratifié par notre pays.
Un élève tué par la foudre à Keur Oumar Oumi
Un élève en classe de Terminale au lycée de la commune de Wack Ngouna (Kaolack), âgé de 18 ans, a été tué par la foudre à hauteur du village de Keur Oumar Oumi, lundi soir, après de fortes pluies accompagnées de vents forts dans cette partie du centre du Sénégal, a appris l’ «Aps» de l’adjoint au maire de Wack Ngouna, Ibrahima Sall. Il a précisé que la victime était partie assister à un baptême d’un de ses parents dans le village de Pandé-Sader. «Elle avait été chargée par son oncle de déposer une dame qui était venue assister à cette cérémonie à Wack Ngouna. C’est à son retour, à hauteur du village de Keur Ouma rOumi, que le garçon qui détenait un téléphone portable a été tué par la foudre», a expliqué M. Sall. Le garçon avait garé sa moto sous un arbre, et c’est là qu’il a perdu la vie. Ibrahima Sall a saisi cette occasion pour plaider pour l’installation de paratonnerres dans les zones rurales afin de préserver la vie des populations. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack.