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21 juin 2025
LE BUREAU REGIONAL DE DAKAR SE DEVOILE AU PUBLIC
«Une Inspection du Travail moderne au service des usagers». C’est le thème retenu par le Bureau régional de l’Inspection du Travail de Dakar qui a initié hier une journée ‘’portes ouvertes’’.
L’Inspection régionale du Travail de Dakar a initié hier une journée ‘’portes ouvertes’’ pour faire connaître aux usagers la place qu’elle occupe dans la gestion du climat social. Selon Abdou Karim Cissé, directeur général du Travail et de la Sécurité sociale, la rencontre cadre avec les ambitions de l’Inspection du travail d’améliorer le cadre juridique et institutionnel du travail décent au Sénégal.
«Une Inspection du Travail moderne au service des usagers». C’est le thème retenu par le Bureau régional de l’Inspection du Travail de Dakar qui a initié hier une journée ‘’portes ouvertes’’. Une rencontre assez singulière et inédite, si l’on se fie aux propos du directeur général du Travail et de la Sécurité sociale. En réalité, informe Abdou Karim Cissé, «pour la première fois, l’Inspection du Travail, jadis cloisonnée entre ses quatre murs, décide de s’ouvrir au grand public avec comme objectif de faire connaître ses missions, son organisation et son mode de fonctionnement».
Initiée grâce au partenariat avec la GIZ, cette journée a posé les jalons d’une réforme en profondeur du secteur du travail. «D’autant qu’à la faveur de ce partenariat, l’administration du Travail a l’ambition d’améliorer le cadre juridique et institutionnel du travail décent au Sénégal». Laquelle réforme aura comme objectifs majeurs le renforcement des capacités stratégiques de l’administration centrale du travail, l’amélioration, l’efficacité, la transparence et la performance du fonctionnement des inspections de travail au profit des usagers. On peut aussi citer la mise en place d’un personnel qualifié pour répondre aux besoins d’un monde du travail évolutif et moderne.
Selon Abdou Karim Cissé, des dizaines d’experts et de techniciens sont à la disposition du citoyen client, en l’espace d’une journée, pour recueillir ses suggestions et apporter des solutions à ses préoccupations. Et ces échanges permettront surtout aux jeunes de savoir quels sont les principes et droits fondamentaux au travail. «A travers cette rencontre, ils peuvent aussi connaître les droits qui régissent le travailleur et qui le protègent en termes de rémunération, de convention collective, de conditions et d’horaire de travail etc.», explique le directeur général du Travail et de la Sécurité sociale.
Régie en effet par la convention n°81 de l’Organisation Internationale du Travail(Oit), l’inspection du travail a pour mission d’assurer l’application des dispositions légales relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs dans l’exercice de leur profession, telles que les dispositions relatives à la durée du travail, aux salaires, à la sécurité, à l’hygiène et au bien-être, à l’emploi des enfants et des adolescents, et à d’autres matières connexes. Elle fournit aussi des informations et des conseils techniques aux employeurs et aux travailleurs sur les moyens les plus efficaces d’observer les dispositions légales, en plus de porter à l’attention de l’autorité compétente les déficiences ou les abus qui ne sont pas spécifiquement couverts par les dispositions légales existantes.
Par ailleurs, Abdou Karim Cissé se désole du fait que les missions de l’Inspection du Travail demeurent méconnues d’une bonne partie des usagers. Revenant sur les manques de moyens techniques et juridiques souvent décriés par les inspecteurs du Travail, il souligne que le chef de l’Etat est conscient du rôle et de la place de l’administration du travail dans le développement économique. Par conséquent, il affirme lui faire confiance quant aux mesures utiles pour appuyer et motiver les inspecteurs du Travail.
LES TRAVAILLEURS DE L’APS TOUJOURS DANS LE DESARROI
La joie n’a été que de courte durée. La transformation de l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps) en société nationale n’a été apparemment que de nom.
La Section Agence de Presse Sénégalaise (APS) du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) a publié hier un communiqué faisant état des difficiles conditions de travail des agents de la structure. Sa transformation en société nationale n’a pas eu des répercussions positives sur le plan social et infrastructurel. Suffisant pour que les travailleurs tapent du poing sur la table.
La joie n’a été que de courte durée. La transformation de l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps) en société nationale n’a été apparemment que de nom. En tout cas, les travailleurs constatent amèrement les difficultés pour l’administration et les autorités de tutelle de prendre en compte leur nouveau statut. Or, soulignent-ils, cela a été acquis à la suite de fortes mobilisations dénonçant le déficit structurel et chronique de financement. A force d’exposer leurs doléances auprès du chef de l’Etat, la mutation institutionnelle de l’«Aps» a été opérée. Elle a été ainsi transformée en société nationale. En effet, souligne la section Synpics de l’«Aps», en vertu d’une loi publiée au Journal officiel, le 20 janvier 2020, l’Agence est passée de statut d’établissement public à caractère industriel et commercial(EPIC) à celui de société nationale (SN-APS).
Mieux, poursuit le communiqué parvenu à «L’As», les décrets nommant le Directeur général et le Président du Conseil d’administration ont été pris en Conseil des ministres. Il s’est ensuivi, le 8 avril 2021, l’installation officielle des membres du Conseil d’administration de la SN-APS au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication. «Le franchissement de ces étapes a suscité beaucoup d’espoir chez les travailleurs de la SN APS, mais force est de constater que l’entreprise, devenue société nationale, fonctionne toujours avec le même budget que lorsqu’elle était encore Etablissement public à caractère industriel et commercial», se désole le syndicat dans une note signée son Secrétaire général Abdou Kogne Sall.
Poursuivant, Monsieur Sall déplore le fait que le montant de la subvention annuelle de l’Etat n’ait pas évolué. Il invite ainsi l’Etat du Sénégal à prendre ses responsabilités en allouant à la SN APS les moyens financiers lui permettant d’accomplir pleinement sa mission de service public. «Cette décision est d’autant plus souhaitée par les travailleurs de l’APS que l’entreprise est confrontée à d’énormes difficultés budgétaires, contrairement aux fausses informations véhiculées sur sa situation financière», renseigne Abdou Kogne Sall dans le communiqué parvenu à la rédaction. A titre d’exemple, il indique que l’«Aps» traine d’importants arriérés de cotisation à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale.
Pis, note-t-il, une partie des ayants droit ne bénéficient pas de l’assurance maladie octroyée par l’entreprise, qui est également confrontée à la vétusté de ses équipements. Il s’y ajoute que la désuétude de sa plateforme web n’est plus un secret pour personne, alors que son parc automobile s’est complètement dégradé, a ajouté le syndicaliste. Pour toutes ces raisons, les travailleurs de la SN APS exigent de l’Etat, une augmentation des ressources financières allouées à l’entreprise.
CHRONIQUE D’UNE TROISIÈME VAGUE ANNONCÉE DE LA PANDÉMIE DE CORONAVIRUS
Les vendeurs de masques ont du mal à… masquer leur satisfaction !
Les instructions données par le président de la République au cours du Conseil des ministres de lundi dernier allant dans le sens du respect des gestes barrières et du port du masque redonnent le sourire aux vendeurs de cet accessoire. Ils espèrent que leur activité, en berne depuis plusieurs mois, va reprendre des couleurs.
Il est 10 h du matin devant le centre commercial de Keur Massar. Une dame, en compagnie de son jeune garçon, est assise sur un banc devant une table sur laquelle se trouvent de petits cartons contenant des masques. Chacun d’eux en renferme 50. « Aux premiers jours de la pandémie, je vendais jusqu’à dix cartons par jour. Chaque masque coûtait cent francs. Après, lorsque les mesures ont été desserrées, les gens ne portaient plus de masques. De ce fait, nous avions jugé nécessaire de faire descendre le prix jusqu’à 50 francs l’unité. Mais depuis quelques jours, les gens recommencent de nouveau, même si ce n’est pas le grand rush, à acheter nos produits. Cela nous arrange, car nous ne comptons que sur ce commerce », explique la dame Ndèye Ndiaye.
A l’en croire, même si son chiffre d’affaires a baissé ce derniers mois, le fait d’être installée devant le centre commercial lui permet de vendre. Le port de masque étant obligatoire dans ledit centre, les gens qui viennent sans masques sont obligés de se rabattre sur elle pour s’en procurer. En ce qui concerne les décisions prises lors du Conseil des ministres de lundi, la vendeuse pense que le président a parfaitement raison de rappeler aux citoyens les règles à adopter. Parce qu’à ses yeux, les gens devraient redoubler de vigilance pour venir à bout de la pandémie. Plus loin, une autre vendeuse trois masques contre une pièce de 100 francs. Même chose au niveau du garage, juste sur le trottoir, où une autre dame propose trois masques à 100 francs « Trois masques à 100 francs « Bayilen degër Bop, takk leen mask », s’époumone-t-elle. Votre serviteur s’étant procuré trois masques, elle nous interpelle sur l’approche de la Tabaski, une fête qui, selon elle, doit pousser les Sénégalais à se procurer des masques pour se protéger de la Covid. A l’en croire, c’est sa façon de mener sa propre opération de Tabaski pour sortir de la crise.
A Grand-Yoff, ruée sur les masques !
A Grand Yoff, l’ambiance est totalement différente de celle qui prévaut à Keur Massar. De l’autre côté de la route, à la sortie de la Patte d’Oie, un jeune apprenti toque la porte du véhicule de transport avec des pièces entre les mains, criant à haute voix sa destination. « Six ! Six », une manière de désigner le rond-point Liberté VI. Les usagers font d’incessants va-et-vient sur l’asphalte. Un jeune sorti de nulle part propose quatre masques à… 100 francs. Son commerce est pris d’assaut. En moins de dix minutes, tout sont stock lui est arraché des mains. « Si je ne porte pas le masque, je risque de choper le rhume. Et vu qu’il y a beaucoup de poussière, donc mieux vaut se protéger » explique Astou Diallo, la trentaine et portant de larges lunettes lui couvrant presque une bonne moitié du visage.
A quelques mètres de la station d’essence du rond-point Liberté VI, le débat sur une éventuelle troisième vague du coronavirus occupe les discussions. « Si tous les gens faisaient des efforts, je vous assure que la pandémie allait quitter le pays depuis fort longtemps. Mais le pays est ce qu’il est », se désole Paul, un jeune étudiant en marketing. Son amie est d’autant plus réceptive réceptive aux discours du chef de l’Etat que cela fait plus d’un an qu’elle porte le masque. Ce qui, selon elle, n’est pas facile. Au terminus Liberté 6, Modou Fall, un jeune vendeur de masques, a augmenté sa commande car les informations faisant état d’une éventuelle nouvelle vague de la pandémie lui donne de l’espoir pour préparer la grande fête musulmane.
« Depuis deux semaines, nos chiffres d’affaires sont en hausse. Nous voulons que la maladie quitte le pays, mais que faire ? Dans chaque malheur, il y a quelque chose de bien. Et dans cette histoire de coronavirus, la vente des masques constitue le bon côté de la pandémie », estime, cynique, le vendeur. Plus loin son collègue et compagnon pense évidemment que les gens doivent porter des masques en attendant que la situation sanitaire change. « Le port du masque reste la meilleure manière de se protéger, faute de médicament connu pour la maladie. Pourquoi les gens se compliquent-ils la tâche ? Les experts ont tous conseillé le port du masque. Donc les gens doivent en porter non seulement pour booster l’économie, mais également se protéger », conseille Baye Fall.
Au cœur du marché, les vendeurs de friperie, interrogés sur les instructions donner par le président de la République pour donner un coup de fouet à la lutte contre la pandémie, ne cachent pas leur colère. Parmi eux, une dame qui confie qu’« ils attendent l’approche de la grande fête pour sortir ce genre de mesures. Les hommes politiques ont tenu des manifestations et des rassemblements avec des foules sans respecter aucune mesure de distanciation. Ils sont responsables de la troisième vague » laisse entendre la dame Kiné.
VERDICT DU «FONËNTE» EN PUBLIC DES DANSEURS DE WALLY
Jamra et ses allies saluent la fermeté du procureur dans la préservation de nos valeurs !
LE MESSAGER D’ALLAH (psl) enseigne, dans un mémorable Hadith : «Que face à la prolifération des CONTRE-VALEURS qui peuvent ternir l’image de notre sublime Religion ou répandre la PERVERSION, la DÉBAUCHE et l’INJUSTICE dans la société, il est fait OBLIGATION au Musulman de s’y OPPOSER à travers l’une des trois (3) postures suivantes : - 1) «Fi yaddihi» (par L’ACTION); - 2) «Fi lissaanihi» (par la PAROLE), - 3) «Fi khalbihi» (par l’INDIGNATION). ET LE PROPHÈTE MOUHAMMED (psl) de préciser que cette dernier posture est «le DERNIER DEGRÉ de la manifestation de votre FOI EN DIEU».
AUTREMENT DIT, le Croyant n’a PAS LE DROIT DE RESTER INDIFFÉRENT OU INACTIF face à la prolifération du MAL, de l’INJUSTICE et des CONTRE-VALEURS dans la Société. Car, lorsque les actions négatives de ceux qui répandent la DÉBAUCHE et la PERVERSION prendront le dessus sur les œuvres pieuses des JUSTES, la SANCTION divine s’abattra inexorablement et sans discernement sur ce peuple, devenu MAJORITAIREMENT décadent.
C’EST POURQUOI Allah, après avoir FUSTIGÉ LES ACTES CONTRE-NATURE, auxquels se livrait allègrement le Peuple pervers du Prophète Loth (Sodome et Gomorrhe), a brandi pas moins de 16 «fatwas» (Sôratul Anfal, Ouhoud, Ankabut, Anbiyahi, etc.) pour maudire les adeptes des ACTES CONTRE-NATURE, qui avaient valu au Peuple de Loth d’être anéanti et définitivement rayé de la planète terre.
Pourtant le Seigneur avait averti, en nous exhortant à ce devoir de veille qui nous incombé à tous : «Ô Croyants, méfiez-vous d’un de mes châtiments qui, lorsqu’il s’abattra sur vous, n’atteindra pas seulement ceux qui sont coupables parmi vous» (Sôratul Anfal, verset 25). L’ONG ISLAMIQUE JAMRA et le CDVM (Comité de défense des valeurs morales) de Serigne Bassirou Macké Cheikh Astou et Adama Mboup, cosignataires de la PLAINTE, déposée par JAMRA le 22 juin dernier à la Brigade des Mœurs, de la Sureté Urbaine du Commissariat central de Dakar, saluent la prompte et vigoureuse réaction dont a fait preuve le Procureur de la République, suite à l’indignation populaire suscitée par le scandaleux «fonënté» (bouche-à-bouche) auquel se sont livrés deux danseurs de Wally Seck, lors de son concert du samedi 12 juin dernier au Grand Théâtre.
CE COUP D’ARRÊT judiciaire, et salutaire, intervenu le mardi 06 juillet, au terme du délibéré du Tribunal des flagrants délits, a une valeur hautement symbolique (un mois ferme). Et constitue, incontestablement, une
sévère mis en garde face aux frasques provocatrices et récurrentes des lobbies «gordjiguénes» locaux -
qui n’avaient pas hésité à aller s’accoupler dans l’enceinte de la Grande Mosquée de Dakar, où ils ont été surpris, en plein ébats, dans la nuit du 23 novembre de l’année dernière, par le gardien de ce lieu sacré.
CE COUP D’ARRÊT judiciaire contribuera surtout à sauvegarder la santé mentale et morale des enfants. En les préservant notamment de cette inquiétante tendance au MIMÉTISME aveugle des sous-cultures occidentales, dont cette singulière mode de congratulations («fonënté» entre hommes), en vogue chez les homosexuels allemands et dans une moindre mesure chez la communauté LGBT française.
AUTANT LA FRANCE, «pays de liberté», État souverain, est fière d’être un des fleurons de la Démocratie occidentale, tout en restant attachée à la préservation de son identité culturelle, en bannissant par exemple la POLYGAMIE, une pratique matrimoniale aux antipodes de ses réalités socio-culturelles;
AUTANT LE SÉNÉGAL, «pays de la Téranga» (hospitalité), État souverain, est tout aussi fier d’être, dans cette sous-région ouest-africain, un modèle de Démocratie et de Liberté d’expression souvent cité en exemple à travers le monde, tout en restant viscéralement attaché à ses nobles valeurs ancestrales, qui bannissent les UNIONS CONTRE-NATURE, ces abominations aux antipodes de nos réalités socio-religieuses.
Le combat continue
Les Bureaux exécutifs de Jamra
UN PRECURSEUR DE LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE ALORS QUE L’ESCLAVAGE ETAIT ENCORE EN COURS
Joseph Jenkins Roberts, premier président du Libéria indépendant
Joseph Jenkins Roberts est le premier président d’un pays africain indépendant. Il s’agit du Libéria où un grand nombre de Noirs américains avaient émigré entre la fin du 18ème et le début du 19ème siècles. Lorsqu’il embarquait pour l’Afrique en compagnie d’autres Américains, Joseph Jenkins Roberts ne savait pas qu’il occuperait la fonction la plus prestigieuse, celle de président de la République.
Inspirés par certains activistes comme Marcus Garvey, un grand nombre d’Américains noirs avaient décidé de faire un retour vers le continent de leurs ancêtres. Ils ignoraient pour la plupart de quel côté de l’Afrique provenaient leurs aïeux mais ils avaient jeté leur dévolu sur un territoire que les colonisateurs français, anglais et portugais n’avaient pas encore investi du côté du golfe de Guinée, à l’embouchure du fleuve alors dénommé le Mesurado.
Dès qu’ils mirent pied à terre, le premiers Américains se sont organisés pour reproduire ce qu’ils connaissaient, un Etat à l’image de ceux des Etats-Unis avec à la tête un président et des gouverneurs élus. Joseph Jenkins Roberts ne fait partie des tout premiers à arriver au Liberia mais il fut l’un des plus influents politiquement, ce qui l’a conduit à devenir le premier président de la République d’un pays africain indépendant. Joseph Jenkins Roberts était né le 15 mars 1809 à Norfolk, en Virginie. Il est né libre et n’a donc pas connu les affres du travail forcé qui étaient le lot de ses parents qui, eux, avaient connu l’esclavage. Son père était un planteur d’origine galloise et sa mère, Amelia, qualifiée de « mulâtre » très honnête, était l’esclave ou la concubine du planteur qui l’aurait libérée alors qu’elle était encore jeune, avant la naissance de Joseph. Amelia a donné à tous ses enfants, sauf un, le deuxième prénom de Jenkins, ce qui laisse à croire que c’était probablement le nom de famille de leur père biologique.
Après avoir été libérée, Amelia a déménagé et a épousé James Roberts, un Noir libre. Roberts donna son nom de famille aux enfants d’Amelia et les éleva comme les siens. Roberts possédait une entreprise de navigation de plaisance sur la rivière James. Au moment de sa mort, il avait acquis une richesse substantielle pour un homme libre à cette époque. Joseph Roberts et ses frères et sœurs, selon le planteur, seraient d’ascendance européenne. L’historien libérien Abayomi Karnga expliqua en 1926 que Roberts n’était pas vraiment noir et pouvait passer pour un homme blanc. Cependant, l’État de Virginie l’a classé comme une personne de couleur parce qu’il est né d’une mère d’ascendance africaine.
Alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, Joseph a commencé à travailler dans l’entreprise de son beau-père qui décédera peu de temps après. Il continuera à travailler dans l’entreprise familiale en même temps qu’il s’exerçait comme apprenti auprès d’un célèbre coiffeur de la ville qui était considéré comme l’un des notables de la communauté noire puisqu’il avait acquis de l’instruction, ce qui était assez rare à cette époque. Grâce à ce coiffeur, Joseph Roberts Jenkins avait accès à une bibliothèque bien fournie, ce qui lui permit de mieux s’instruire.
En 1828, Roberts épousa une femme âgée de 18 ans, nommée Sarah. Ils ont eu un enfant qu’ils ont emmené avec eux lorsqu’ils ont émigré l’année suivante dans la nouvelle colonie du Liberia sous les auspices de l’American Colonization Society. Sarah et l’enfant sont décédés au cours de la première année de vie dans la colonie du fait que des épidémies de paludisme touchaient une bonne partie des colons noirs américains du Libéria. Quelque temps après la mort de sa femme, Roberts se remarie avec Jane Rose Waring en 1836 à Monrovia. Celle-ci était une fille de Colston Waring et Harriet Graves, d’autres Virginiens qui avaient émigré dans la colonie. Bien que Roberts ait été éduqué et qu’il soit un commerçant relativement prospère au moment de son émigration, avec sa famille, les restrictions imposées en Virginie aux Noirs libres ont joué un rôle important dans sa décision, car ils n’étaient pas en mesure de vivre en tant que citoyens à part entière. Ce qui leur interdisait largement d’être éduqués de manière significative, voter, porter les armes ou même se rassembler sans la supervision des autorités blanches. Sans compter les autres contraintes sociales, autant de choses qui auront une influence décisive sur la décision de Roberts de rejoindre les premiers colons américains au Libéria.
Les Roberts étaient fortement religieux et ils se sentaient appelés à évangéliser les peuples autochtones d’Afrique. Le 9 février 1829, ils s’embarquèrent pour le navire Harriet pour l’Afrique, avec la mère de Roberts et cinq de ses six frères et sœurs. Quelques années avant de partir pour le Liberia, Roberts a créé une entreprise avec son ami William Nelson Colson de Petersburg. Connu sous le nom de Roberts, Colson, & Company, le partenariat s’est poursuivi et même étendu après l’émigration de Roberts, exportant des produits de palme, du bois de camwood et de l’ivoire aux États-Unis et échangeant des produits américains dans un magasin de la société à Monrovia. Roberts a effectué plusieurs voyages aux États-Unis, notamment à New York, Philadelphie et Richmond en tant que représentant de la société. Puis, en 1835, Colson émigra à son tour au Libéria mais mourut peu de temps après son arrivée. S’étendant davantage dans le commerce côtier, la famille Roberts devint un membre prospère de l’establishment local.
En 1833, Joseph Roberts devint hautshérif de la colonie. L’une de ses responsabilités consistait à organiser des milices qui se rendraient dans l’intérieur du pays pour collecter les taxes des peuples autochtones et mettre fin à leurs raids contre les zones sous domination coloniale. En 1839, l’American Colonization Society nomma Roberts au poste de gouverneur, après la mort du gouverneur Thomas Buchanan. En 1846, Roberts demandera à la législature de proclamer l’indépendance de la colonie, désormais sous la domination des Noirs libres émigrés, mais aussi de maintenir sa coopération avec l’American Colonization Society. La législature a appelé à un référendum au cours duquel les électeurs ont choisi l’indépendance. Le 26 juillet 1847, un groupe de onze délégués déclara l’indépendance du Liberia. Dès l’élection qui s’en suivit, le 5 octobre 1847, Roberts a été élu président de la jeune République. Il a été réélu trois autres fois. Roberts a passé la première année de sa présidence à tenter d’obtenir la reconnaissance des États-Unis, où il s’est principalement opposé aux députés du Sud ainsi qu’à plusieurs nations européennes possédant des colonies voisines. En 1848, il se rendit en Europe pour rencontrer la reine Victoria et d’autres chefs d’État.
Le Royaume-Uni a été le premier pays à reconnaître le Liberia comme pays indépendant suivi de la France en 1852, à la demande de Napoléon III. En 1849, le Portugal, le Brésil, le Royaume de Sardaigne et l’Empire d’Autriche ont reconnu l’indépendance du nouvel Etat. La Norvège et la Suède l’ont fait en 1863 et le Danemark en 1869. L’Empire d’Haïti, première nation noire indépendante, a reconnu l’indépendance du Liberia en 1850. Les États-Unis ont refusé la reconnaissance jusqu’au 5 février 1862, sous la présidence d’Abraham Lincoln. Le gouvernement aurait émis des réserves sur le statut politique et social des diplomates noirs à Washington, peu après la reconnaissance de l’indépendance du Liberia, l’esclavage étant désormais aboli. Après sa première présidence, Roberts a été pendant quinze ans général de l’armée libérienne, ainsi que représentant diplomatique de la nation en France et au RoyaumeUni. En 1862, il a été un des fondateurs du Liberia College dont il a été le premier président jusqu’en 1876.
En 1871, le président Edward James Royce fut destitué par des membres du parti républicain au motif qu’il envisageait d’annuler les prochaines élections. Roberts, l’un des dirigeants du parti républicain, remporta l’élection présidentielle qui s’ensuivit et reprit donc ses fonctions en 1872. Il resta en fonction deux fois jusqu’en 1876. Roberts est décédé le 24 février 1876, moins de deux mois après la fin de son dernier mandat de président. Dans son testament, il a laissé 10 000 dollars et ses biens au système éducatif libérien.
Aujourd’hui, l’aéroport principal du Liberia, l’aéroport international Roberts, ainsi que la ville de Robertsport et la rue Roberts à Monrovia portent son nom. Son visage est représenté sur le billet de banque libérien de dix dollars, introduit en 2000, et le vieux billet de cinq dollars en circulation entre 1989 et 1999. Son anniversaire, le 15 mars, est un jour férié au Liberia.
RUEE VERS LES CENTRES DE VACCINATION, UNE RUPTURE DE STOCKS A CRAINDRE
Dans la période du 29 juin au 6 juillet 2021, le nombre de vaccinés est passé de 521 373 à 556 876.
L’augmentation des cas de coronavirus constatée ces derniers jours semble inquiéter les sénégalais qui, depuis une semaine, se ruent vers les centres de vaccination. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Du 29 juin au 6 juillet 2021, plus de 35 000 personnes se sont fait vacciner en une semaine, contre un peu plus de 13 000 la semaine précédente. Un rush qui aurait occasionné des ruptures de stocks dans certaines structures à Dakar, même si tel n’est pas le cas dans les régions où l’on rassure quant à une disponibilité de vaccins AstraZenaca et Sinopharm. Selon des médecins chefs de districts, si la forte demande observée actuellement s’accélère et si rien n’est fait, l’offre sera insuffisante dans les prochains jours.
Après l’avoir longtemps snobée, les Sénégalais commencent à accepter la vaccination contre le covid-19 ! La crainte d’une troisième vague et le redoutable variant indien Delta sont passés par là ! Dans la période du 29 juin au 6 juillet 2021, le nombre de vaccinés est passé de 521 373 à 556 876. Soit 35 503 personnes à avoir reçu leurs doses en une semaine. Alors qu’on était à 13 701 personnes vaccinées la semaine précédente. Du 24 au 28 juin, le nombre est donc passé de 515 334 à 501 633 personnes inoculées. Les alertes sur une troisième vague de contamination semblent avoir un écho. Un écho qui a provoqué une prise de conscience vitale pour se mettre à l’abri de la pandémie. Toujours est-il que, depuis quelques jours, on constate un rush des populations vers les centres de vaccination. Surtout à Dakar où les candidats à la vaccination sont devenus très nombreux. Ce, contrairement aux mois précédents où nos compatriotes se faisaient tirer l’oreille pour se soumettre à cet exercice. Le même constat de rush est constaté presque partout, particulièrement à la Pmu de la Médina, aux centres de santé Gaspard Kamara et Nabil Choucair…
Un mouvement confirmé par Yakhokh Fall, membre du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (Sutsas), qui dit avoir remarqué cette ruée vers les points de vaccination… à travers le bulletin quotidien du ministère de la Santé. « Avec la troisième vague, j’ai regardé le bulletin, on a remarqué que les gens ont fait un rush », confie-t-il. Cette ruée vers les centres de vaccinations aurait-elle occasionné les ruptures de doses dans certaines localités ?
En tout cas, sur son mur Facebook, l’ancien ministre Babacar Gaye a alerté. « C’est ce mardi 6 juillet que je devais recevoir ma deuxième dose. A ma grande surprise, l’on me signifia ce matin, sans m’en informer au préalable, d’une rupture du vaccin AstraZeneca », s’est-il indigné. « Le vaccin se faisant rare », dit-il, et dans ce contexte de recrudescence des cas de Covid19, il invite nos compatriotes à continuer à « respecter les prescriptions des autorités sanitaires », tels que le lavage des mains, le port du masque et la distanciation physique. Surtout que c’est « l’omerta totale », soutient cet internaute qui indique que cela fait une semaine qu’il serait à la recherche de sa deuxième dose. Toutefois, un syndicaliste du Sutsas, qui fait dans l’ambiguïté, précise que « ce n’est pas une rupture. C’est plutôt une menace de rupture car les vaccins sont disponibles ». Il admet que si la tendance continue et que les commandes n’arrivent pas, il peut y avoir une rupture de vaccins non sans préciser que la commande des vaccins est assujettie aux prise de doses. « Si tu dois recevoir 100 doses, tu ne dois pas commander tant qu’il ne te reste pas 25 doses », a-t-il expliqué.
Dans tous les cas, dans certaines régions comme à Diourbel « il n’y a pas encore eu de rupture », d’après le médecin chef de district. « Ce matin (Ndlr : hier mardi 6 juillet), il y a eu beaucoup de personnes qui sont revenues prendre leur deuxième dose. Elles prennent le Sinopharm, et c’est disponible. Tout comme l’AstraZeneca. Pour le moment, donc, il n’y a pas une rupture de stock. Les vaccins AstraZeneca comme Sinopharm sont disponibles et les gens viennent se faire vacciner », assure Dr Moussa Ndiaye. Ce médecin chef de district avait d’abord reçu une première dotation de 800 doses. Un nombre, explique-t-il, qui était « calqué sur les besoins. On avait juste calculé le nombre de personnes qui avaient leur rendez-vous pour le mois de juin et c’est ce que la région nous avait donné ».
Pour l’AstraZeneca, il informe que les personnes qui avaient reçu la première dose devaient prendre leur rappel au mois de juin. Sa structure sanitaire a par la suite reçu une deuxième dotation. Le stock étant encore disponible, les gens continuent à se faire vacciner.
A Matam, c’est le même constat. Il n’y a pas encore eu de rupture de stock, tout comme il n’y a pas eu encore de ruée. Selon le médecin chef du district de Ranérou, Dr Aliou Ndour, le nombre de personnes qui vient se faire vacciner est constant. « C’est pratiquement le même nombre qu’on vaccinait qui vient tous les jours. En moyenne, le nombre de personne qu’on vaccine tourne autour de 15 à 20 ». Dr Ndour admet lui aussi qu’il pourrait « peut-être y avoir de rupture dans les jours à venir ». Pour le moment, il croise les doigts, ce n’est pas encore le cas. Et c’est tant mieux !
Par Mamadou Oumar NDIAYE
LAISSEZ DONC L’ARMÉE EN DEHORS DE VOS QUERELLES POLITIQUES
Durant l’affaire dite Adji Sarr, tandis que des milliers de jeunes manifestaient dans les rues, des francs tireurs cherchaient à faire entrer la Grande Muette dans la mêlée en diffusant de fausses informations pour endoctriner la troupe
Si les lois adoptées l’autre vendredi par l’Assemblée nationale et réformant le Code pénal et le Code de procédure pénal avaient vraiment pour but de « renforcer la lutte contre le terrorisme, la piraterie maritime et la criminalité transnationale organisée », on serait alors passé à côté d’une excellente occasion pour la Majorité et l’Opposition de dialoguer et de s’accorder sur un sujet vital et d’intérêt national. Et qui donc, en tant que tel, transcende les appartenances partisanes ainsi que les rivalités politiques. Lesquelles, hélas, prennent la forme dans ce pays d’animosités personnelles si ce n’est de guerre de tranchées dont le but visé n’est plus de confronter des programmes politiques et des projets de société avec le peuple souverain comme arbitre mais plutôt des changements insurrectionnels. Ne développons pas plus. La lutte contre le terrorisme, donc, surtout sous sa forme djihadiste qui a fini de déstabiliser bien des Etats de la sous-région comme le Burkina Faso, le Niger et, surtout, le Mali qui est à nos frontières et constitue notre seul accès vers les autres pays de l’UEMOA, cette lutte, donc, devrait pouvoir fédérer toutes les énergies dans notre pays. Et faire l’objet d’un consensus non seulement de tous les partis politiques mais aussi de toutes les chapelles religieuses, des syndicats et autres forces vives de notre pays. Disons-le clairement : n’ayant pas lu les projets de lois en question qui ont fait monter l’adrénaline entre le Pouvoir et l’Opposition, ignorant par conséquent tout de leur contenu, n’ayant même pas suivi les débats à l’Assemblée nationale, je ne saurais me faire leur avocat. Ce que je veux dire ici c’est que, par delà la saine rivalité et la confrontation des programmes souhaitables et salutaires en démocratie, il doit toujours y avoir des plages de convergences sur certains sujets entre les acteurs. Ainsi, schématiquement, on peut dire qu’aux Etats-Unis, par exemple, mais aussi en France, pays qui nous est plus proche culturellement et historiquement, il existe des consensus en matière de politique étrangère et de défense. Surtout lorsque les forces armées sont engagées sur des théâtres extérieurs.
A notre humble avis, il serait hautement souhaitable qu’on parvienne à cela dans notre pays qui n’est pas hélas, loin s’en faut, à l’abri de la menace terroriste qui se trouve déjà à nos frontières. Le fait que le budget du ministère des Forces armées soit voté sans débats chaque année est, de ce point de vue, une excellente tradition à perpétuer mais il faut aller plus loin, assurément. Le terrorisme représentant une menace à l’existence même de nos fragiles Etats, le front le plus large et le plus compact possible devrait lui être opposé. Et toute la Nation devrait se souder et faire bloc derrière nos forces de défense et de sécurité — dont l’excellent travail a permis de sanctuariser jusqu’à présent le territoire national — afin de combattre cette redoutable menace. En première ligne de ce combat figure naturellement l’Armée nationale dans sa mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire.
Ne réveillons pas le lion qui dort !
Quand on voit à quel point les forces armées des pays frères de la sous-région sont malmenées, et c’est un euphémisme, on mesure l’importance d’accorder à nos « Jambaars » tout l’appui politique et populaire requis. Ce étant entendu que, du point de vue de leur équipement et de leur armement, le président de la République a fait tout ce qu’il faut, et même au-delà, pour leur permettre de disposer de moyens que leur envieraient même les armées des pays développés. Oui mais voilà, tout cela ne servirait à rien si, dans le même temps, des Sénégalais travaillent à saper le moral de nos troupes par une campagne insidieuse de manipulation, de désinformation et d’intoxication. Le plus grave c’est que ceux qui agissent ainsi — des traitres à la Nation en fait — se réclament de partis politiques de l’opposition. Parmi eux, des militants Pastef de la Diaspora.
En effet, durant l’affaire dite « Adji Sarr/Ousmane Sonko », tandis que des milliers de jeunes manifestaient dans les rues de nos villes, mais aussi à l’étranger, il y avait des francs tireurs qui cherchaient à faire entrer la Grande Muette dans la mêlée en diffusant de fausses informations pour endoctriner la troupe. Parmi ces posts, l’un de ceux qui avaient fait le plus de buzz était celui d’un « soldat » qui proclamait tout son attachement au leader de Pastef. Voici ce qu’il avait écrit sous le slogan ‘’Sonko Kénn douko laal’’ : « Armée sénégalaise : Je suis soldat et fier de l’être mais Ousmane Sonko, on l’a injustement accusé. Et s’il a besoin de soutien, je suis prêt à sacrifier ma carrière militaire. J’aime pas l’injustice. C’est le peuple qui détient le monopole du pouvoir mais pas un individu et le peuple le prendra quand il veut. Vive le Sénégal de demain ». Le tout accompagné d’un écusson de l’Armée et d’une photo de nos redoutables forces spéciales en pleine parade sur l’avenue du général De Gaulle. Bien évidemment, ce « post » déstabilisateur n’est pas passé inaperçu de la haute hiérarchie de l’Armée et aussi des autres forces de sécurité. Il fallait retrouver ce soldat trublion, voire mutin, ne serait-ce que pour le ficher. Les investigations menées en ce sens par les spécialistes de la cybercriminalité n’ont pas tardé à donner leurs fruits : le hardi « Jambaar » en question n’est autre qu’un… « Modou-Modou » du nom de S. D. M. (nous préférons mettre ses initiales) qui habite dans la ville de…Lecce, en Italie !
Autrement dit, il n’a aucune espèce de rapport avec l’Armée. Ce compatriote muni de son téléphone portable et établi à des kilomètres du Sénégal se livrait donc tranquillement, pendant toute la durée des événements de mars, à une désinformation des jeunes soldats dans le but de les inciter soit à manifester, soit à prendre carrément le pouvoir ! On voit donc à quel point certains peuvent être irresponsables ! Car enfin, on peut souhaiter l’accession de son leader au pouvoir, on peut aussi lutter pour qu’il ne soit pas emprisonné, encore que dans quelques pays la prison soit l’antichambre du pouvoir, mais de là à inviter l’Armée dans un combat et un débat qui ne la concernent pas, c’est quand même prendre le risque de réveiller un lion qui dort ou un ours en hibernation. C’est aussi jouer avec le feu. Au terme d’un combat politique de 26 ans marqué souvent par des passages à la case prison, au bout d’une lutte âpre, intelligente, mais toujours politique, le président Abdoulaye Wade est arrivé à bout du pouvoir quarantenaire du Parti socialiste. Son successeur Macky Sall, lui, a conquis la magistrature suprême en mode fast-track c’est-à-dire en quelques années d’un combat il est vrai ô combien rude. Jamais, pourtant, l’un comme l’autre n’ont mêlé l’Armée à leur lutte pour la conquête du pouvoir. Ils ont toujours compris que, dans une démocratie qui se respecte, les militaires doivent être tenus à l’écart de la politique pour leur permettre de mieux se consacrer à leur très difficile mission de sécurisation des frontières.
Les autres opposants emblématiques, les Cheikh Anta Diop, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, Landing Savané et autres Me Babacar Niang ont eu la même attitude responsable. Ce alors pourtant que certains parmi eux comme Abdoulaye Bathily ou Mamadou Diop Decroix, entre autres, avaient été enrôlés de force dans l’Armée du temps du président Senghor. Pour dire qu’il y a des lignes jaunes à ne pas franchir et ces chiffons rouges brandis devant l’Armée par certains jeunes irresponsables en font partie, hélas. Encore une fois, l’Armée est une force trop redoutable pour qu’on se permette de l’inviter à jouer dans la cour des politiques…
KEEMTAAN GI – TABASCRISECOVIDEE
Ils nous peignent un Sénégal qui surfe dans le bonheur et qu’ils sont les seuls à apercevoir depuis leurs luxueuses villas. Pendant donc qu’ils sont à leur beat ravissement d’un pays en plein dans l’émergence, le peuple, lui, ne voit que mirages. Les chiffres qu’ils servent comme des sucettes paraissent être des attrape-nigauds ! Des jeux pour simples d’esprit. Le Sénégal a mal au cœur. C’est d’abord un pays dont la démocratie est en péril. Et il reste constant que quand, dans un pays, il n’y a pas de dialogue ou que l’autre essaie de tuer toute expression contraire à sa ligne de pensée, le danger guettera toujours. Chez nous, ce danger s’appelle terrorisme. Faire vivre et entretenir la démocratie ne peut rimer avec une volonté de réduire une opposition à sa plus simple expression. Cela, ce n’est ni plus ni moins que l’expression d’une dictature. Et quand elle s’exerce, c’est l’avenir même du pays qui est en danger. L’autre danger, c’est la crise économique et l’extrême pauvreté des populations qui font le lit du banditisme et de la prostitution. Quand une jeune fille vend son corps pour s’acheter une robe pour son anniversaire ou même, simplement, pour vivre, il faut reconnaitre que des verrous ont sauté. La présence du mouvement LGBT qui fait perdre le sommeil à certains pourrait également trouver des portes béantes dans cette extrême pauvreté. Et pendant que le Chef inaugurait la 2ème phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio, des centaines d’unités industrielles mettent leurs employés dans la rue. Ce qui se ressent à travers cette Tabaski avec des moutons hors de portée de pauvres Sénégalais, stressés et envahis par la tristesse à l’idée qu’ils ne pourront jamais avoir un bélier. Une véritable torture morale qui sera infligée à des milliers de familles. Tout est en crise et rien ne semble fonctionner. L’appel du Chef à une vaste campagne de vaccination bute justement sur la pénurie de ce vaccin censé amoindrir le mal. Tout indique une Tabaski dans la crise et bien Covidée. Nous sommes assurément mal barrés.
KACCOOR BI
SOLIDARITE DANS L’ARMEE ME SIDIKI KABA REMET UN TRICYCLE A UN BLESSE MILITAIRE
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a procédé à une remise symbolique d’une moto tricycle à Makhtar Dieng, mutilé de guerre. C’était hier dans le hall d’entrée du Building administratif Mamadou Dia en présence de membres des cabinets militaire et civil du ministère des Forces armées. L’heureux pour ne pas dire le « malheureux » bénéficiaire n’est autre que le soldat Makhtar Dieng, blessé de guerre, qui a subi cinq opérations, trois au genou gauche et deux au genou droit. A sa sortie, il vu sa mobilité très réduite. Une situation qui a plongé ce père de famille dans une grande détresse morale au point de recourir à une demande d’aggravation pour chaque genou auprès de la Commission spéciale de réforme ; cette demande est à l’étude. « En attendant, Makhtar Dieng a reçu des mains du ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba, très sensible à son cas, la clef du tricycle » ajoute Soro Diop, chargé de communication au Ministère des Forces armées. Dès réception de ce tricycle, le « Jambaar » n’a pas manqué, les larmes aux yeux, de remercier le ministre lui-même mais aussi les officiers supérieurs, membres du cabinet. Un geste qui participe à soulager cet ancien militaire libéré qui dispose d’une moto Jakarta ultramoderne transformée en tricycle pour ainsi retrouver sa mobilité perdue. « L’assistance du ministre des Forces armées et des officiers supérieurs ici présents m’a sauvé la vie. J’étais au bord du suicide. N’eût été leur intervention aujourd’hui, je serais au cimetière de Yoff. Je traverse des moments très difficiles et je sollicite votre accompagnement, Monsieur le ministre », a déclaré Makhtar Dieng, saisi par une très forte émotion.
EXCLUS DE L’UCAD PAPE ABDOULAYE TOURE ET SES CAMARADES MENACENT
Selon Fadel Diouf, les autorités l’avaient dit et elles l’ont fait. « Nous déplorons cela. Les sanctions sont très sévères. Y a certains, si vous les entendez, on croirait que les concernés ont commis un meurtre. Des perpètres, des sanctions de 5 ans, 12 ans pourquoi ? La procédure aussi est à déplorer. Certains sont restés ici de 15 h à 23 h, c’est anormal et ils les ont tous vilipendés en publiant leurs données personnelles sur les réseaux sociaux. J’interpelle les autorités parce que c’est trop. Celui qui a fait ça, l’a fait à la faculté des lettres, des sciences, des droits. J’ai entendu aussi qu’il l’a fait à la FASEG. Sa politique consiste à renvoyer tous les étudiants. Mais, les étudiants ne sont pas ici pour ensuite être renvoyés. Combien d’étudiants ont été tués, ils sont plus de 6 et personne ne connaît les coupables à ce jour. Donc, il ne faut pas profiter d’une erreur pour exclure une personne définitivement. En plus, ils ont même exclu des étudiants innocents qui n’étaient même pas là le jour des faits. C’est pourquoi nous sommes ici pour déposer notre recours et qu’ils activent le mode « fast track » pour étudier le recours comme ils l’ont fait pour les sanctionner », confie Fadel Diouf, étudiant à la Fac de Droit. Qui révèle qu’hier (lundi dernier, ndlr), c’était trop difficile pour toute la communauté ucadienne. « Parce que nous sommes tous concernés. Ça peut arriver à chacun de nous », a-t-il ajouté.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE
Dans un communiqué, les travailleurs et journalistes agenciers de l’Etat, qui constituent la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), ont manifesté leur colère ! En conséquence d’une mobilisation de ses travailleurs et de la volonté politique du président de la République, Macky Sall, l’Agence de presse sénégalaise (Aps), confrontée à un déficit structurel et chronique de financement, a fait l’objet d’une mutation institutionnelle qui a débouché sur sa transformation en société nationale. En vertu d’une loi publiée au Journal officiel, le 20 janvier 2020 rappellent les syndicalistes, l’Agence de presse sénégalaise est passée du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) à celui de société nationale (SN-Anp). Par la suite, les décrets nommant le directeur général et le président du Conseil d’administration ont été pris en Conseil des ministres. Plus tard, les membres du Conseil d’administration de la SNAPS ont été officiellement installés au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, le 8 avril 2021. « Le franchissement de ces étapes a suscité beaucoup d’espoir chez les travailleurs de la SN APS, mais force est de constater que l’entreprise, devenue société nationale, fonctionne toujours avec le même budget que lorsqu’elle était encore Etablissement public à caractère industriel et commercial. Le montant de la subvention annuelle de l’Etat n’ayant pas évolué » se désolent no confrères dans leur communiqué.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE (BIS)
Face à cette situation, la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) invite l’Etat à prendre ses responsabilités en allouant à la SN APS les moyens financiers lui permettant d’accomplir pleinement sa mission de service public. Selon nos confrères, cette décision est d’autant plus souhaitée que l’entreprise est confrontée à d’énormes difficultés budgétaires, contrairement aux fausses informations véhiculées sur sa situation financière. « Par exemple, l’Aps traine d’importants arriérés de cotisations à l’Ipres et à la Caisse de sécurité sociale. Et une partie des ayants droit ne bénéficient pas de l’assurance maladie octroyée par l’entreprise, qui est également confrontée à la vétusté de ses équipements. Il s’y ajoute que la désuétude de sa plateforme web n’est plus un secret pour personne, alors que son parc automobile s’est complètement dégradé. Pour toutes ces raisons, nous, travailleurs de la SN APS, exigeons de l’Etat, une augmentation des ressources financières allouées à l’entreprise » ont-ils exigé à l’Etat.
DANSEURS DE WALY SECK UN MOIS DE PRISON FERME POUR… DANSE CONTRE NATURE
Acte contre nature ou danse de contre nature ? Toujours est-il que les danseurs de Waly Seck ont été confinés à l’Ecole des arts de Rebeuss pour un mois ferme dans le cadre d’une peine d’un an avec sursis. Tel est le verdict rendu par le tribunal sur des faits qui avaient défrayé la chronique ces derniers jours. Un tribunal qui, dans sa grande mansuétude, ne les a pas condamné à mort. Ne riez pas ! Mouhamed Samb alias Ameth Thiou et Amaty Badiane ont donc été reconnus coupables d’actes impudiques, contre nature et outrage public à la pudeur, pour ne pas dire aux…barbus. Selon Me Abdoulaye Tall, c’est une peine d’avertissement ! « Car le tribunal a compris l’intention des danseurs. Ils n’étaient pas du tout dans le but d’outrager publiquement à la pudeur. Sauf qu’ils ont commis une erreur et le tribunal a ramené les faits à leur juste proportion avant de les infliger une peine d’avertissement » estime l’avocat tout en espérant qu’ils en tireront les conséquences c’est-à-dire apprendre à danser à Rebeuss avec les mains et les jambes, et non avec les…lèvres. On se demande ce que cela aurait été s’il n’était pas agi d’une peine d’avertissement ! La perpète ou la potence voire la chaise électrique ? Dans ce cas, Ameth Thiou et Amady Badiane l’ont échappé belle alors ! Reuss-guine !
Dakar, 7 juil (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS mettent en exergue la montée de l’insécurité, la pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme de Diamniadio et le vote du projet de modification du Code électoral.
Enquête s’inquiète de l’insécurité à Grand-Yoff, dans la banlieue de Dakar, où ‘’les bandits font la loi’’.’’La récurrence des agressions, des cas de vol avec violence hante le sommeil des populations. Une commune en proie au chômage, à la promiscuité, à l’échec scolaire, à la pauvreté endémique. La peur des représailles tétanise les populations qui n’osent pas dénoncer les bandits’’, écrit le journal.
De son côté, Le Quotidien fait état de la montée de la criminalité dans les zones d’orpaillage de Kédougou et titre :’’Or de contrôle’’. Le journal rapporte que deux jeunes ont été tués de sang-froid par des bandits dans la journée du lundi à Djindi, situé dans l’arrondissement de Bandafassi, à 15 kms de la commune de Kédougou.
Le Soleil met en exergue la cérémonie de pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme de Diamniadio et titre :’’Un nouveau pas vers l’industriel’’.
‘’Le président de la République Macky Sall a procédé mardi à la pose de la première pierre de la deuxième phase de la plateforme industrielle de Diamniadio. L’infrastructure d’un investissement de 60 milliards de francs Cfa bâti sur 40 hectares, est attendue dans 24 mois’’, souligne le journal.
Selon L’As, ‘’Macky Sall exige la livraison des travaux dans les délais’’. ‘’La durée du chantier (…) est prévue pour deux ans. Et conformément à son mode fast-tract, Macky Sall veut que les travaux soient livrés dans les délais’’, rapporte la publication.
Concernant la modification du code électoral, Source A relève que ‘’le chef de l’Etat n’a pas perdu du temps’’.
En effet, ‘’après le passage du projet de modification du code électoral en Conseil des ministres, ce lundi, il a convoqué l’Assemblée nationale pour la tenue d’une session extraordinaire prévue jeudi à 16h’’, rapporte la publication.
Macky Sall ‘’accélère la cadence’’ pour la modification du code électoral, souligne Vox Populi, notant que les députés sont convoqués jeudi à 16h pour l’examen du projet de modification du code électoral.
Selon L’Observateur, ‘’Macky Sall met la pression sur les députés’’. Et le journal de souligner : ‘’La procédure est en marche. Et tout va continuer à se faire dans l’urgence (…)’’.
Le Témoin s’intéresse à la vaccination contre la Covid-19 et relève que plus de 35 000 personnes ont été vaccinées en une semaine.
’’Alors que le vaccin est le seul remède pour freiner l’évolution de la maladie de Covid-19, la ruée notée depuis une semaine vers les centres de vaccination fait craindre une rupture du maigre stock disponible. Après s’être fait désirer, nos compatriotes prennent d’assaut lesdits centres par crainte de la 3e vague’’, écrit Le Témoin.
L’Observateur met en lumière ‘’les rêves brûlés des enfants recycleurs’’ de Mbeubeuss. ‘’Violence, trafic de chanvre, abus sexuels…, ils sont quelque 300 jeunes à vivre dans l’enfer de la décharge’’ de Mbeubeuss.