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15 septembre 2025
par Abdoulaye Thiam
DEVOIR D'EXEMPLARITÉ
Les hommes politiques, autres leaders d’opinion, les membres de la société civile et autres lanceurs d’alertes, ne devraient jamais perdre de vue que l’intégrité est plus facile à conserver qu’à reconquérir
De l’histoire des chantiers de Thiès à la sordide affaire des passeports diplomatiques, en passant par celle des 7 milliards de Taïwan, de la Caisse d’avance, du trafic des visas, sans occulter celle dite «Sweet Beauty», sont autant de faits qui ont terni l’image de leaders politiques et/ou d’opinion au Sénégal. À l’instar de la France, certains leaders qui étaient promis à un bel avenir politique, se sont brisés les ailes en plein vol. D’autres attendent sur le couloir de la mort en priant de toutes leurs forces d’éviter la guillotine.
En se penchant sur ces faits, nous essayons juste de rappeler le devoir d’exemplarité qui incombe aux leaders. Quels qu’ils soient. C’est à dire une personne qui, par sa fonction ou sa position, est susceptible d’avoir une influence sur le public.
Selon wikipédia, « le leadership est l’influence politique, psychologique, sociale, etc. d’un individu sur un groupe d’individus ou d’un groupe d’individus sur un autre groupe. Le leader a des compétences personnelles qui lui confèrent une différence et qui lui permettent d’être écouté et suivi par un groupe de personnes ». Voilà pourquoi, pour parler comme Tessa Melkonian, « un leader doit être exemplaire ». D’ailleurs, selon certains observateurs, la professeure à l’École de management de Lyon, ne fait que s’inscrire dans le prolongement des analyses du sociologue Max Weber sur le pouvoir, l’autorité et la domination. Lors de la présentation de son livre, elle a soutenu dans une vidéo qu’« à l’heure où l’environnement est toujours plus incertain et où la somme des efforts demandés aux acteurs de la société ne cesse de croître, le besoin d’exemplarité devient particulièrement fort. La capacité des leaders à être exemplaires, c’est-à-dire à s’astreindre aux mêmes exigences que celles qu’ils déclarent attendre des autres, devient fondamentale ». L’exemplarité peut donc se comprendre avant tout comme une exigence comportementale.
Sonko, Khalifa, Y en a marre, les députés de la majorité
L’affaire dite de la Caisse d’avance qui a fait tomber l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall de son piédestal a eu des relents politiques. Il ne fait l’ombre d’aucun doute. La célérité avec laquelle l’affaire a été vidée est une parfaite illustration. Pis, elle n’était pas encore revêtue de ce que les juristes appellent « l’autorité de la chose jugée » puisque le candidat déclaré à la présidentielle de 2019 avait la possibilité d’introduire un rabat d’arrêt. N’empêche, il s’est vu empêcher de se présenter à la Présidentielle de 2019. Ce qui feront dire certains observateurs et à juste raison, que l’objectif était d’empêcher Khalifa Sall à se présenter à la présidentielle. Le cas échéant, il pourrait mettre le président Sall en ballotage et l’envoyer au second tour.
Toutefois, on devrait en convenir que le maire de Dakar a commis une grosse faute qui a été utilisée contre lui au tribunal. Convenez-en avec nous, que même la morale la plus vénielle, réprouve qu’on puisse justifier des fonds, fussent-ils politiques, par de « fausses factures d’achat de riz et de mil ». Par cette glissade, Khalifa Sall, brillant homme politique, doté d’une grande expérience voit l’horizon de son avenir politique s’obstruer et dépendre désormais de la seule et unique volonté du chef de l’Etat, Macky Sall, comme l’a lui-même indiqué lors d’une interview avec nos confrères de France24.
Ousmane Sonko et le couloir de la mort
La machine judiciaire qui a broyé Karim Wade sur une liste de 25 dignitaires du régime libéral ainsi que Khalifa Ababacar Sall, a désormais Ousmane Sonko en ligne de mire. Le leader de Pastef/Les Patriotes a toutefois été sauvé par les émeutes de la faim des 3, 4, 5 mars derniers dont son arrestation imminente était l’élément déclencheur. Depuis lors, il est mis sous contrôle judiciaire en attendant un procès qui s’annonce rocambolesque avec Adji Raby Sarr qui l’accuse de viols à répétition et menaces de mort.
Là aussi, l’affaire semble mal engagée avec des déclarations de certains proches collaborateurs du président Macky Sall, les unes encore plus loufoques que les autres et confortant les partisans de la théorie du complot.
Toutefois, au-delà de ce que puisse penser les partisans et/ou les détracteurs de Ousmane Sonko, cette affaire a écorné son image d’un homme qui se dit « propre », doté d’une probité intellectuelle et morale inébranlable. D’autant plus qu’il risque gros avec un procès pornographique où une certaine presse va s’en donner à cœur joie comme ce fut le cas dans l’affaire Cheikh Yérim Seck, pour l’affecter moralement voire psychologiquement. Et à jamais !
Chef de l’opposition sénégalaise, depuis que Idrissa Seck a rejoint, armes et bagages, la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY), Ousmane Sonko pourra alors, le cas échéant nourrir des regrets. Toutefois, comme on dit en droit « nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, de sa propre immoralité ».
Y en a marre et son nouveau type de Sénégalais
Le mouvement Y en a marre est une fierté sénégalaise. Il s’agit de jeunes sénégalais qui ont eu le culot de s’opposer au régime de Me Wade, au péril de leur vie. Ils ont joué un rôle extrêmement important dans l’avènement dans la deuxième alternance et surtout contre la dévolution monarchique du pouvoir. Face à Macky Sall aussi, après une période d’hibernation, la bande à Aliou Sané a repris ses actions, dénonçant les manquements du régime de Macky Sall. Des lois plus ou moins scélérates à la gouvernance, ils n’hésitent pas à investir la rue, organisant marches et autres meetings pour dénoncer ce qu’ils considèrent un recul démocratique. Farouchement opposés à un troisième mandat, ils veillent au grain. Telle une sentinelle, ils surveillent et anticipent les actions des partisans du président Sall. Ces adeptes du NTS (Nouveau Type de Sénégalais) ne devraient pas non plus perdre de vue qu’ils seront surveillés comme de l’huile sur le feu. La moindre erreur risquerait de leur être fatale. C’est le cas aujourd’hui, avec le trafic présumé de visas dans lequel sont cités deux leurs membres, à savoir Kilifeu et Simon. Des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux écornent leur image. Et ce n’est pas des accusations de complot ou encore le fait de crier à une justice à double vitesse (à raison d’ailleurs) qui changera la donne. Y en a marre n’en sortira grandi que si et seulement si, ses membres, pas de moindres, sont déclarés innocents.
Étonnante omerta du Garde des sceaux
Tout comme les deux députés, Boubacar Biaye et Mamadou Sall, rendus tristement célèbres dans l’affaire de trafic supposé de passeports diplomatiques. Une affaire qui dépasse un régime puisque c’est l’image et surtout de la crédibilité du Sénégal qui sont en jeu. Sa diplomatie chantée et jalousée au-delà des frontières est aujourd’hui mise à rude épreuve. C’est d’ailleurs, ce qui justifie l’étonnement de plus d’un observateur face à l’omerta du Garde des Sceaux devant saisir le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass, comme ce dernier l’a rappelé et fort justement dans une lettre.
Wade « blesse », Macky « tue »
Et l’élève tua le maitre ! Macky Sall a beaucoup appris de Me Abdoulaye Wade. Mieux, il l’a dépassé. Politiquement. Et pour cause, le pape du Sopi n’a jamais empêché un adversaire politique à se présenter à une élection présidentielle. Abdou Diouf qui ne l’a jamais épargné, allant même jusqu’à l’emprisonner avant les publications des résultats, non plus. Mal parti pour la présidentielle de 2007, il a usé des « Rencontres de Midi » pour mettre Idrissa Seck, le seul à même de l’envoyer au second tour, hors d’état de nuire. Avant la Présidentielle de 2012, il a brandi l’affaire du blanchissement d’argent avec une piste gabonaise (Abdoulaye Sally Sall). Mais face à la bronca du public, le pape du Sopi finira par faire machine arrière. C’est la même chose qui s’est reproduite avec les évènements du 23 juin 2011 dont il est le véritable héros du jour pour avoir autorisé le peuple à manifester son courroux devant les grilles de l’Assemblée nationale.
C’est le contraire de Macky Sall qu’Aminata Lô Dieng a défini comme un « monstre froid qui avance masqué ». Les Libéraux qui croyaient qu’il n’allait pas emprisonner Karim Meïssa Wade l’ont appris à leurs dépens. Khalifa Ababacar Sall non plus ne nous démentira pas. Sonko ne doit son salut qu’à la détermination d’une jeunesse qui lui a servi de bouclier dans un contexte bien déterminé.
Quelques cas d’écoles
Ces quelques cas démontrent que les erreurs se paient très chères en politique. Avant Barack Obama, Colin Powell, était pressenti pour devenir le premier président de couleur aux Etats-Unis. Mais, l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, sous le prétexte fallacieux d’éliminer des armes de destruction massive inexistantes, le 20 mars 2004, a tué les supposées ambitions politiques de l’ancien Chef d’état-major général et Secrétaire d’Etat sous Georges Bush (Père).
Nous pouvons aussi citer l’histoire qui opposait Dominique Strauss-Kahn à la femme de chambre de l’hôtel Sofitel de Manhattan, Nafissatou Diallo, qui l’accusait de tentative de viol. Que dire des diamants de Jean Bedel Bokassa, l’affaire qui a empoisonné la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing ; de la feuille d’impôt de Jacques Chaban-Delmas ? Sans occulter “Penelope Gate” qui a emporté François Fillon de la présidentielle française en 2017. Seule l’affaire des HLM de Paris et celle des emplois fictifs de cette même ville avec Jacques Chirac a fait pour le moment “pschitt” en France.
Ousmane Sonko ferait-il lui aussi exception au Sénégal ? Mystère et boule de gomme ! Mais, au vu de ce qui précède, les hommes politiques, autres leaders d’opinion, les membres de la société civile et autres lanceurs d’alertes, ne devraient jamais perdre de vue que l’intégrité est plus facile à conserver qu’à reconquérir.
YEWWI ASKAN WI À L'ÉPREUVE DE BARTH
Le maire de Mermoz/Sacré-Cœur qui se pose comme le meilleur profil pour candidater à la mairie de Dakar au sein de l’opposition accentue la pression sur la coalition regroupant Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Moustapha Sy, etc.
La reconquête de la mairie de Dakar aux élections locales de janvier 2022 risque d’être un véritable parcours du combattant pour la nouvelle coalition bâtie autour de Khalifa Sall de Taxawu Senegaal, Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes et autre Moustapha Sy du Pur. Pour cause, cette coalition devrait non seulement enjamber la convoitise de la coalition majoritaire et du président Macky Sall qui font de la prise de Dakar plus qu’une question d’honneur, mais encore « subjuguer » la candidature au forceps de Barthélémy Dias. Pour cause, le maire de Mermoz Sacré-Cœur qui clame urbi et orbi que son ambition à la mairie de Dakar est incontournable pour janvier prochain vient encore de réitérer sa posture de candidat de premier choix pour le camp de Khalifa Sall et ses alliés. En l’absence de la candidature de l’ancien maire révoqué de Dakar !
Barthélémy Dias persiste et signe pour sa candidature à la mairie de la ville de Dakar. En rencontre avec ses partisans avant-hier, samedi, le maire de Mermoz/Sacré-Cœur a encore réitéré son ambition et sa détermination à diriger la ville de Dakar. Barthélémy Dias qui menait sa campagne « Dox Mbook » entamée depuis quelques mois et consistant à se rapprocher de la population de Dakar, leur parler et dérouler ainsi son ambition et celle de
toute la coalition «Yewwi Askan Wi» a clairement signifié devant les militants de Taxawu Dakar qu’il est le bon profil pour diriger la mairie de Dakar. Aussi a-t-il dit sans fioritures : « Je suis sûr que Khalifa Sall ne sera pas candidat à la mairie de Dakar. J’ai été à ses côtés dans tous les fronts. S’il y a quelqu’un qui s’est beaucoup investi pour gagner le cœur des Dakarois, c’est bien Barthélémy Dias ». Le maire de la commune de Mermoz/ Sacré-Cœur qui est resté logique avec lui-même, dans la foulée de ses nombreuses sorties politiques proclamant sa candidature à la mairie de Dakar, dira par ailleurs que « S’il y avait parmi nous un meilleur profil, je serai le premier à le soutenir... Mais, même dans le sondage de Macky Sall, je suis le seul, de l’opposition, à y figurer... ».
En effet, évoquant par suite une enquête d’opinion menée par le camp de la majorité, Barthélémy Dias a tenu à dire que ce sondage mené par Macky Sall et cie montre à suffisance qu’il est incontournable pour la conquête de la ville. « Macky Sall a fait son sondage (sur les candidats les plus à même de gagner les locales à Dakar-ndlr). Les deux sont de sa mouvance, le troisième, c’est moi, Barthélémy Dias et qui, d’autre part, reste le seul de toute l’opposition qui inquiète Macky Sall et ses hommes ».
Du coup, le maire de Mermoz/Sacré-Cœur qui se pose comme le meilleur profil pour candidater à la mairie de Dakar au sein de l’opposition vient accentuer la pression autour de la coalition nouvellement constituée autour de Khalifa Sall de Taxawu Senegaal, Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes et autre Moustapha Sy du Pur (Parti de l’unité et du rassemblement). Une coalition qui devra non seulement se confronter à la convoitise affichée du pouvoir en place de prendre possession de Dakar qui échappe au pouvoir en place depuis 2009, mais encore régler le cas Barthélémy Dias.
D’autant plus que certaines indiscrétions font état de tractations dans les coulisses de la coalition Yewwi Askan wi pour faire de l’actuelle mairesse de Dakar, Soham Wardini, sa candidate pour la Ville de Dakar bien qu’elle soit de l’Alliance des forces de progrès (Afp) de
Moustapha Niasse (Bby). Toute chose que le maire de Mermoz/Sacré-Cœur, soutien indéfectible et lieutenant de Khalifa Sall, pourrait avoir du mal à digérer, au même titre que ses militants très actifs dans Taxawu Dakar. Reste maintenant à savoir si Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Moustapha Sy sauront faire preuve d’assez de tact politique pour sublimer la question Dias et éviter un clash au cas où...Ce qui revient à penser que la prise de Dakar, aux prochaines élections locales, n’est pas seulement une épine dans le pied de Bennoo Bokk Yaakaar.
RÉSEAUX SOCIAUX, THIÉNABA ALERTE SUR LA GUERRE DES FAMILLES RELIGIEUSES
Le khalife de Thiénaba Baye Assane Seck, par la voix de son porte-parole, a lancé, dimanche, une mise en garde contre les agressions verbales entre familles religieuses musulmanes, par réseaux sociaux interposés.
Thiès, 4 oct (APS) - Le khalife de Thiénaba Baye Assane Seck, par la voix de son porte-parole, a lancé, dimanche, une mise en garde contre les agressions verbales entre familles religieuses musulmanes, par réseaux sociaux interposés.
Dans une déclaration retransmise en direct sur Thiénaba TV, une chaîne de télévision locale, son porte-parole Ngagne Demba Sarr a indiqué que Baye Assane Seck recommande d’éviter de polémiquer sur les réseaux sociaux, car cela détruit les étroites relations entre familles religieuses que les anciens ont tissées.
’’Il demande à tous ceux qui s’adonnent à ces échanges houleux entre familles religieuses, par le biais des réseaux sociaux, à laisser tomber cette pratique’’ a-t-il dit, en wolof.
Se faisant à travers cette déclaration le porte-parole des guides de toutes ces familles religieuses, qui n’ont aucun intérêt dans ces comportements, il invite ceux qui disent parler en leur nom sur les réseaux sociaux et sur les plateaux de télévision à veiller à n’agresser aucune sensibilité religieuse.
Le pays dans toutes ses composantes n’a pas besoins de paroles qui divisent les cœurs, a-t-il fait valoir.
Il met en garde aussi bien ses disciples que ceux des autres fiefs religieux contre de tels propos à la fois "incontrôlables" et répétitifs.
"Il demande, au nom de Dieu, à tous ceux qui prennent la parole à se contrôler de façon à ne pas agresser son correligionnaire d’une autre famille religieuse", a-t-il poursuivi, non sans souligner le caractère sensible des convictions religieuses.
Cette recommandation s’adresse aussi bien aux familles religieuses, aux "dahiras" (organisations affiliées à ces ces familles), qu’au gouvernement et notamment au ministère de l’Intérieur.
Baye Assane Seck réaffirme son militantisme pour la paix, a-t-il dit.
Dans un autre de aspect de la déclaration, le 9-ème khalife de Thiénaba, récemment arrivé à la tête de ce démembrement de la confrérie tidiane, demande l’annulation par les autorités gouvernenentales et administratives d’un lotissement controversé sur 87 ha aux abords de la cité religieuse de Thiénaba, représentant 1.870 parcelles, en attendant qu’il s’entretienne avec les propriétaires de ces terres.
Il a aussi lancé une invitation au prochain Gamou de Thiénaba et remercié tous ceux qui ont été à ses côtés, suite au rappel à Dieu de son prédécesseur Serigne Abdourahim Seck.
L'ANPECT PRECONISE L’INSTITUTIONNALISATION D’UNE ANNÉE OBLIGATOIRE D’ÉDUCATION SCOLAIRE
L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) milite pour l’institutionnalisation d’une année obligatoire d’éducation préscolaire pour les enfants âgés de 5 ans, en vue de porter le taux brut de préscolarisation à 64,6%
Saly-Portudal (Mbour), 3 oct (APS) - L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) milite pour l’institutionnalisation d’une année obligatoire d’éducation préscolaire pour les enfants âgés de 5 ans, en vue de porter le taux brut de préscolarisation (TBPS) à 64,6% à l’horizon 2030.
De cette manière, l’ANPECTP espère porter le taux brut de préscolarisation (TBPS) à 64,6% et celui relatif à la prise en charge des enfants âgés de 0 à 2 ans à 15% à l’horizon 2030, en mettant l’accent sur le développement de modèles communautaires.
Pour ce faire, il s’agira "d’institutionnaliser une année obligatoire d’éducation préscolaire pour les enfants âgés de 5 ans avant leur entrée à l’école primaire", a indiqué la directrice générale de l’ANPECTP, Maïmouna Cissokho.
Elle procédait à la clôture d’un atelier de partage des stratégies prioritaires de sa structure avec ses services centraux et déconcentrés, samedi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
’’Comme je l’avais dit lors de ma tournée au niveau des 14 régions, qui m’a permis de rencontrer les autorités administratives, locales et académiques ainsi que tous les acteurs de la petite enfance, il nous faut une feuille de route adossée à un budget soutenable pour relever efficacement les défis du sous-secteur’’, a indiqué Mme Cissokho.
Elle note que dans cette perspective, le plan opérationnel de mise en œuvre des recommandations devrait permettre de se prononcer "avec objectivité" sur les résultats obtenus dans un contexte marqué par la gestion axée sur les résultats avec les budgets-programmes.
Dans cette optique, elle juge que le partenariat doit occuper une place centrale pour compléter le budget de l’ANPECTP et prendre en compte les spécificités et disparités locales en complétant les actions transversales qui couvriront toutes les régions.
Maïmouna Cissokho a exhorté ses collaborateurs à ’’asseoir davantage et maintenir le leadership de l’ANPECTP’’ dans le sous-secteur de la petite enfance.
LOCALES 2022, AMADOU BA INVESTIT CANDIDAT DES SOCIALISTES
Les Socialistes des Parcelles Assainies, sous la houlette de Mamoudou Wane, soutiennent la candidature d’Amadou Ba aux prochaines élections territoriales et municipales du 23 janvier prochain.
Les Socialistes des Parcelles Assainies, sous la houlette de Mamoudou Wane, soutiennent la candidature d’Amadou Ba aux prochaines élections territoriales et municipales du 23 janvier prochain. C’est une décision prise suite à leur Assemblée générale tenue ce samedi 2 octobre à l’école privée Djinda Thiam. « L’Assemblée générale de la Coordination soutient et confirme la position de son SG, le camarade Mamoudou WANE, de proposer le coordonnateur de BBY, le Ministre Amadou BA comme candidat à la candidature de la Coalition BBY, aux prochaines élections locales de janvier 2022 et lui demande de poursuivre sur cette voie, dans une dynamique de cohésion et de large rassemblement.
L’AG de la Coordination renouvelle sa confiance et félicite le Coordonnateur de la Coalition, le Ministre Amadou BA et l’encourage, d’une part à poursuivre le travail dans un esprit de dialogue, d’unité, de cohésion, de solidarité et de partage et, d’autre part à engager, sans délais des concertations, avec tous les acteurs, en vue de former, dans une démarche inclusive, une large coalition victorieuse », lit-on sur le communiqué qui sanctionné cette réunion.
Toutefois, si jamais le choix porté sur l’ancien ministre de l’Economie n’est pas entériné par la haute hiérarchie de la coalition Bby, la coordination Ps des Parcelles Assainies exhorte Mamoudou Wane à se présenter. Autrement dit, Mamoudou Wane et ses camarades ne comptent s’aligner derrière des candidatures comme celle su maire sortant, Moussa Sy.
« Si le consensus s’avère impossible, la 11ème coordination des Parcelles Assainies, dans le respect des orientations et directives édictées du Parti socialiste et, en toute responsabilité, bâtira, comme en 2014, avec les partis qui le souhaitent des listes où ses intérêts seront préservés. Dans ce cas de figure, l’AG de la Coordination donne mandat au Camarade Mamoudou WANE, par ailleurs 1er adjoint au Maire de la Commune, de présenter sa candidature aux prochaines échéances électorales. L’AG estime qu’il en a le mérite, les capacités, les qualités et l’intelligence politique qu’il faut, pour conduire les destinées de notre Cité », ont-ils indiqué sur la note.
NOUVEL EPISODE DE SCANDAL FINANCIER POUR LAMINE DIACK
D’après le site français d’informations Blast, Diack aurait perçu des “commissions occultes” dans le cadre de l’attribution en 2014 des championnats du monde d’athlétisme au Qatar.
Condamné à 4 ans de prison pour corruption et assigné à résidence en France depuis 2015, Lamine Diack avait connu un répit au mois de mai dernier marqué par son retour au Sénégal. Suite à la levée de l’interdiction de sortie du territoire français dont il faisait objet, le Jaraaf de Dakar, club sportif dont Diack a été président, s’était engagé à payer la caution de 500 mille euros pour permettre à l’ancien président de l’IAAF de rentrer au Sénégal.
Toutefois il semble que celui qui a dirigé l’athlétisme mondial de 1999 à 2015 n’en ait pas fini avec la rubrique scandales. D’après le site français d’informations Blast, Diack aurait perçu des “commissions occultes” dans le cadre de l’attribution en 2014 des championnats du monde d’athlétisme au Qatar. S’appuyant sur deux correspondances entre différentes protagonistes de l’affaire, ce site fondé par le journaliste d’investigations français Denis Robert, célèbre pour ses révélations dans l’affaire Clearstream, révèle que “4 500 0000 dollars ont été versés à Lamine Diack en récompense au soutien qu’il va apporter à l’Etat du Qatar pour l’organisation du Mondial 2017 d’Athlétisme”
Le premier document, “en date du 5 octobre 2011, émane du ministre de l’Economie et des Finances qatari, Youssef Hussein Kamal. Il est adressé au directeur du cabinet du prince héritier. Son contenu ne laisse aucun doute sur la raison des fonds versés au patron de l’athlétisme mondial”, révèle le site. On y lit ceci, indique Blast : “ Conformément aux nobles instructions de son Excellence le Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, Prince héritier vénéré, un montant de 4,500,000 dollars américains a été versé à Monsieur Lamine Diack, Président de la Fédération internationale d’Athlétisme, en récompense au soutien qu’il va apporter à l’Etat du Qatar pour l’organisation du Mondial 2017 d’Athlétisme ». Le courrier indique également que la commission « a été transférée sur le compte en dollars de la société Oryx QSI numéro 100224834, domiciliée à la Qatar National Bank. »
Le second document, estime Blast, “porte le cachet de la société Oryx QSI. Daté du 14 octobre 2011, il est paraphé par Nasser Al Khelaifi, le président de de la chaîne Bein Sports et du PSG”. Dans cette missive adressée au directeur de cabinet du prince héritier du Qatar , Al-khelaifi affirme, toujours d’après le site, qu’« une première partie de cette commission de Mr Lamine Diack, d’un montant de trois millions 3,000,000 de dollars américains, a été transférée sur le compte de la société PAMODZI SPORTS CONSULTING basé à Dakar – Sénégal ». Et le bénéficiaire serait Pape Massata Diack.
Rappelons que le président du PSG a été mis en examen en France pour corruption active par le juge Renaud Van Ruymbeke qui le soupçonne d’avoir voulu « acheter » les Mondiaux d’athlétisme 2017. En enquêtant sur le dopage des athlètes russes et ses ramifications financières, Van Ruymbeke avait découvert deux virements d’un montant total de 3,5 millions de dollars effectués fin 2011 par Oryx au profit de Pamodzi.
Contacté par Emedia.sn, Me Simon Ndiaye, un des avocats de Lamine Diack, a estimé "ne pas avoir de commentaires à faire à ce stade".
AG DE L'AIOD, LA DIRECTION DE LA DOUANE PROMEUT LE PROMAD
Les agents des douanes sont appelés à opérer "une rupture comportementale" et et à œuvrer pour la réussite du Programme de modernisation de l’administration des douanes (PROMAD), estime le coordonnateur de la Direction générale des douanes.
Somone (Mbour), 3 oct (APS) - Les agents des douanes sont appelés à opérer "une rupture comportementale" et à être plus à l’écoute des opérateurs économiques pour la réussite du Programme de modernisation de l’administration des douanes (PROMAD), estime le coordonnateur de la Direction générale des douanes, Moctar Kettani Doucouré.
’’Les défis à relever interpellent encore la Direction des douanes et nécessitent l’engagement de tous pour la réalisation, dans une parfaite harmonie, du triptyque recettes, facilitation et sécurisation’’, a-t-il indiqué.
Aussi les agents des douanes doivent-ils s’approprier davantage la philosophie du PROMAD, ’’en adoptant une rupture comportementale devant nous mener vers plus de citoyenneté et d’écoute légitime des préoccupations des opérateurs économiques, afin qu’ensemble, nous puissions atteindre les objectifs escomptés’’, a déclaré M. Doucouré.
Il s’exprimait samedi à Somone (Mbour, ouest) où il représentait le directeur général des douanes à l’assemblée générale ordinaire de l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes (AIOD).
Selon lui, le Programme de modernisation de l’administration des douanes appelle à "plus de résilience et de performance’’.
Moctar Kettani Doucouré note que les autorités des douanes ont constaté et apprécié les différentes contributions de l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes dans de nombreux domaines touchant la coopération internationale, telles que les problématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Il a aussi évoqué "l’analyse des causes profondes des entraves à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA", l’Union économique et monétaire ouest africaine.
M. Doucouré, par ailleurs coordinateur de la Direction générale des douanes, fait observer que l’atteinte des objectifs fixés aux ’’soldats de l’économie’’ passe par "une augmentation continue des recettes, une lutte plus efficace contre la fraude sous toutes ses formes, un allègement et un ciblage des contrôles par la technologie".
Il faut également, dit-il, "un meilleur maillage" et "une meilleure surveillance du territoire douanier, une rationalisation et une amélioration du temps de passage en douane et la mise en pratique du ticket libératoire".
DIOURBEL EN UNION DE PRIERE POUR LA NATION
Des imams et maitres coraniques de Diourbel (centre) ont organisé dimanche un récital du Saint-Coran pour prier en faveur de la paix et de la concorde nationale, a constaté l’APS.
Diourbel, 3 oct (APS) - Des imams et maitres coraniques de Diourbel (centre) ont organisé dimanche un récital du Saint-Coran pour prier en faveur de la paix et de la concorde nationale, a constaté l’APS.
"C’est au total 81 daaras (écoles coraniques) qui ont pris part à cette journée de récital de Coran. Le saint Coran a été récité 369 fois par les différentes écoles coraniques", a expliqué Mohamed Seck, porte-parole des organisateurs.
Cette cérémonie s’est tenue au quartier Keur Cheikh, en présence du ministre de de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, du gouverneur de Diourbel, Gorgui Mbaye, et de représentants des autorités coutumières et locales.
Selon le porte-parole des organisateurs, "la lecture d’un seul verset du Coran peut solutionner de nombreuses difficultés auxquelles font face les populations". Et d’ajouter : "d’ici trois mois, nous allons voir les résultats de cette journée".
"Cette rencontre a un cachet particulier pour nous, puisqu’elle est axée sur l’islam et le Saint Coran. La seule motivation pour nous, c’est de rendre grâce au Seigneur", a souligné Abdoul Aziz Basse, un des organisateurs.
Il rappelle que des guides religieux comme Cheikh Ahmadou Bamba ont toute leur vie durant œuvré pour l’expansion du Saint Coran à travers le Sénégal.
"Les musulmans doivent davantage s’investir dans l’apprentissage du Saint Coran. Les gens sont de plus en plus orientés vers l’enseignement français alors que c’est le Coran qui va nous accompagner dans notre dernière demeure", a poursuivi le guide religieux.
Le ministre Dame Diop a salué cette initiative des imams et maitres coraniques de Diourbel.
"Ils ont décidé unanimement d’organiser une journée de récital pour l’ensemble du pays, prier pour la paix au Sénégal mais prier aussi pour la paix de nos illustres personnalités religieuses et coutumières", a-t-il relevé.
Il a magnifié la participation de la population à cette journée de communion, sans distinction d’alliance politique et d’appartenance confrérique.
"Le but dernier de ce récital de Coran est de solliciter des prières pour un Sénégal de paix, comme le khalife général des mourides, comme tous les autres khalifes généraux de ce pays nous y invitent souvent, nous acteurs politiques", a souligné le ministre de l’Emploi.
LE CNDN ACCOMPAGNE 640 MENAGES A ZIGUINCHOR
Six-cent-quarante ménages de 64 villages de la région de Ziguinchor vont bénéficier d’un accompagnement sous la forme d’un programme de filets sociaux, pour un montant de 102 millions de francs CFA, sous l’égide du Conseil national de développement de la
Enampor (Ziguinchor), 3 oct (APS) - Six-cent-quarante ménages de 64 villages de la région de Ziguinchor (sud) vont bénéficier d’un accompagnement sous la forme d’un programme de filets sociaux, pour un montant de 102 millions de francs CFA, sous l’égide du Conseil national de développement de la nutrition.
Au total, 640 ménages vont bénéficier de ce projet de développement de la nutrition, a expliqué le secrétaire exécutif du Conseil national de développement de la nutrition, Abdoulaye Ka.
"Une enveloppe de 102 millions FCFA servira à accompagner des initiatives communautaires. Une partie de ce financement est destinée aux femmes enceintes vivant dans des ménages vulnérables", a-t-il ajouté.
Il intervenait ce week-end au cours d’une cérémonie de remise symbolique d’allocations financières à des femmes enceintes issues de ménages vulnérables de la commune d’Enampor (Ziguinchor).
Des financements ont été également accordés à des projets communautaires de la commune de Mlomp (Oussouye), dans le cadre de la même initiative, en présence d’autorités administratives et territoriales, de représentants de structures d’exécution du projet et des bénéficiaires.
Les responsables du Conseil national de développement de la nutrition, ex-Cellule de lutte contre la malnutrition, ont insisté, à cette occasion, sur "la nouvelle stratégie de l’Etat pour lutter contre la malnutrition".
"Nous déroulons beaucoup d’activités de développement de la nutrition communautaire dans la région. L’Etat dispose d’un plan stratégique basé sur une politique de développement de la nutrition qui touche 12 départements ministériels", a souligné Abdoulaye Ka, en remettant des bons de soins maternels à des femmes enceintes à Enampor.
"Ces allocations financières comme appuis aux soins maternels vont servir à lever l’obstacle financier sur le chemin des consultations prénatales", a indiqué le secrétaire exécutif du Conseil national de développement de la nutrition.
Il a échangé avec plusieurs femmes issues de ménages vulnérables sur la nécessité de faire la promotion des soins maternels.
Selon lui, à travers ces filets sociaux, le Conseil national de développement de la nutrition vise à "dépasser l’étape de la constatation de la malnutrition en mettant en place une approche de développement de la nutrition".
MACKY SALL À L’INVESTITURE DU PM ÉTHIOPIEN
Le chef de l’Etat Macky Sall a quitté Dakar ce dimanche pour Addis-Abeba (Ethiopie) où il va assister lundi à la cérémonie d’investiture du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali, annonce la présidence sénégalaise.
Dakar, 3 oct (APS) - Le chef de l’Etat Macky Sall a quitté Dakar ce dimanche pour Addis-Abeba (Ethiopie) où il va assister lundi à la cérémonie d’investiture du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali, annonce la présidence sénégalaise.
Le retour du président de la République est prévu mardi, précise-t-on de même source.
Début septembre, le Premier ministre éthiopien avait effectué un séjour à Dakar. Il avait été reçu par le président Sall au palais de la République.
La présidence sénégalaise avait indiqué qu’au-delà des questions bilatérales, "les enjeux africains" avaient été "au cœur des échanges" entre les deux leaders, "avec la nécessité de bâtir un panafricanisme pouvant permettre au continent de prendre en charge ses problèmes’’.
Le Premier ministre éthiopien avait salué, à cette occasion, "le leadership du Président Macky Sall qui conforte le choix du Sénégal à la prochaine présidence de l’Union africaine".