SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 septembre 2025
BAMBA DIENG RACONTE SON INTÉGRATION DANS LA TANIÈRE
Auteur d’un début de saison explosif avec Marseille, Bamba Dieng intègre l’équipe nationale A du Sénégal. Convoqué pour la double confrontation des 3e et 4e journées des éliminatoires à la Coupe du monde, il a participé à son premier galop d’entraînement.
Auteur d’un début de saison explosif avec Marseille, Bamba Dieng intègre l’équipe nationale A du Sénégal. Convoqué pour la double confrontation des 3e et 4e journées des éliminatoires à la Coupe du monde Qatar 2022, il a participé à son premier galop d’entraînement avec les Lions, ce mardi, au stade Lat Dior de Thiès. Il nous décrit l’ambiance à son accueil.
"Cela s’est bien passé. Parce que les gars m’ont bien accueilli. Je me sens bien. Ça va. Il y a de grands joueurs ici. Tout le monde a été gentil avec moi. Comme c’est du football, il n’y a rien de compliqué", explique-t-il, un brin intimidé.
Après deux ou trois matchs en Ligue 1 française, à 23 ans, il fait une entrée fracassante dans la cour des grands. Le joueur formé à Diambars garde, toutefois, la tête sur les épaules. "J’ai été convoqué grâce à mes performances. Si on me donne ma chance, je vais la saisir", dit-il.
Fixant ses ambitions avec la sélection, il vise le trophée continental, avant d’aller "le plus loin possible à la prochaine Coupe du monde".
Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2022, et logés dans le groupe B, les Lions du Sénégal cherchent le visa pour le prochain Mondial. Dans tous les cas, ils abordent la 3e journée des éliminatoires en tant que leaders du Groupe H, avec 6 points. S’ils remportent les deux prochaines journées, ils prendront une sérieuse option pour la qualification.
MBOUGAR SARR PASSE A LA DEUXIEME SELECTION DU PRIX GONCORT
L’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr a été retenu dans la deuxième sélection du ‘’Prix Goncourt 2021’’ pour son roman ‘’La plus secrète mémoire des hommes’’ a-t-on appris mardi de l’Académie du Prix Goncourt.
L’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr a été retenu dans la deuxième sélection du ‘’Prix Goncourt 2021’’ pour son roman ‘’La plus secrète mémoire des hommes’’ a-t-on appris mardi de l’Académie du Prix Goncourt.
L’ouvrage du sénégalais figure notamment dans cette deuxième sélection composée de neuf publications parmi lesquelles ‘’Le voyage dans l’Est’’ de Christine Angot, ‘’La carte postale’’ d’Anne Berest, ‘’Enfant de salaud’’ de Sorj Chalandon, ‘’Milwaukee Blues’’ de Sabine Wespieser.
L’Académie du ‘’Goncourt’’ compte révéler les quatre finalistes le 26 octobre prochain. Le lauréat 2021 sera connu le 3 novembre.
‘’La plus secrète mémoire des hommes’’ est le quatrième roman de Mohamed Mbougar Sarr. L’ouvrage de 448 pages se présente comme ‘’un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel. Un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face à face entre l’Afrique et l’Occident’’, écrit l’auteur.
MATAM COULERA DE L'EAU POTABLE
Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Gueye et le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega, ont procédé, mardi, à Matam, au lancement du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable.
Matam, 5 oct (APS) - Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Gueye et le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega, ont procédé, mardi, à Matam (région nord), au lancement du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers l’optimisation et la réhabilitation d’infrastructures existantes.
D’un coût global de près d’un milliard de francs, le projet mis en place par l’OFOR, en partenariat avec la coopération espagnole au Sénégal, englobe aussi bien la production, le stockage que la qualité de l’eau, a fait savoir Bayla Guèye.
Ce modèle, a-t-il dit, ’’une première du genre’’, concerne ’’ deux forages, six châteaux d’eau et cinquante kilomètres de réseau, le tout, connecté à des installations solaires pour diminuer de coût de l’énergie dont l’impact est considérable dans l’exploitation des forages.
Ce projet structurant et innovant qui intervient dans un premier temps dans les départements de Matam et Podor, sera dupliqué dans d’autres localités pour apporter une réponse crédible et un meilleur confort en matière de distribution et d’accès et notamment les zones reculées, a-t-il précisé.
L’adjointe du gouverneur de la région de Matam chargée du développement, Aissatou Diallo Bodian, saluant les efforts consentis par l’Etat pour un accès universel à le cadre du PSE, a souligné nécessité de renforcer cette tendance dans la région de Matam.
’’C’est une fierté d’être à Matam dans le cadre de ce lancement (…) pour appuyer à nouveau les efforts de l’OFOR. Nous saluons ses actions et nous sommes heureux de voir qu’elles progressent’’, a pour sa part réagi le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega.
KEEMTAAN GI - ECHEC PATENT
Mais qu’ont-ils donc à fuir le pays ? Pourquoi cette si pressante envie d’un ailleurs plus sûr ? Manifestement, ils sont en train de détaler comme des lièvres pris entre deux feux. Ce, alors qu’on leur promet des emplois et que le Chef se met en quatre pour les rendre fortunés. Les voilà donc qui désertent ce doux pays comme si la peste s’y était déclarée. Et pourtant, à chaque Conseil des ministres, le Chef ne cesse de leur servir des bonbons tout en insistant auprès de ses ministres pour que les friandises qu’il distribue parviennent à leurs destinataires. C’est à dire à « sa » jeunesse. A ces jeunes gens d’ailleurs, il disait les avoir compris après la grande révolte de mars dernier. Mais à l’évidence, ce sont « ses » jeunes qui ne le comprennent pas. Eux qui ont la chance de vivre dans un si beau pays où on l’on promet des milliers d’emplois en plus du rêve d’en faire une terre de jouissance. S’ils l’avaient compris comme il dit les avoir compris, sûr qu’ils ne prendraient pas le large. Lundi dernier, 700 migrants dont des Sénégalais étaient ainsi arrivés sur l’île italienne de Lampedusa. Et bien avant le Magal, pas un seul jour sans que les médias n’annoncent l’arrestation de jeunes tentant de prendre la mer pour l’Eldorado européen. Pendant que d’autres échappent à la vigilance des policiers ou gendarmes pour la grande aventure au péril de leur vie. Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, entassés dans des bateaux de pêche, pirogues et autres embarcations de fortune qui nous rappellent le sinistre commerce d’esclaves. Des images insoutenables qui continuent de défiler dans les télévisions du monde et qui résument l’échec des dirigeants d’une partie du continent. Un drame qui se joue, malheureusement, face à l’indifférence des autorités africaines, sénégalaises en particulier, qui peinent à répondre aux aspirations d’une jeunesse désabusée de voir des politiciens et autres personnes sortis du néant accumuler des fortunes qui dépassent l’entendement. Fautil s’étonner, dans ces conditions, que cette jeunesse ne voie son avenir que sur les routes et océans de l’émigration clandestine. Il nous faut repenser la politique de l’emploi. Ces milliers de jeunes qui fuient le pays résument l’échec de ces politiques pensées à la va-vite pour répondre à des urgences. KACCOOR BI
TOUKI
A peine revenu d’Ethiopie, où il était allé prendre part à l’investiture du Premier ministre Abiy Ahmed, le président de la République s’apprête encore à reprendre les airs. Cette fois-ci il doit se rendre à Dubaï où il va présider, le 13 octobre prochain, la journée du Sénégal dans le cadre de l’Exposition universelle qui se tient justement à Dubaï. Pour rappel, lors de l’exposition universelle de Shanghai, la journée du Sénégal avait été présidée par l’alors ministre du Commerce, M. Amadou Niang, que le président Abdoulaye Wade avait envoyé le représenter. Mais, pour Macky Sall, aucun événement n’est trop petit surtout quand il se tient dans un Emirat du Golfe persique avec possibilité d’approcher les princes qui y gouvernent ! Rappel encore : avant l’Ethiopie, le président Sall s’était rendu à New York pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies. Depuis qu’il a acheté un nouvel avion à 60 milliards de francs, nul ne peut plus le retenir au Sénégal !
ME WADE OFFRE « L’HEBERGEMENT » A DAKAR A CONDE
L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, a encore affiché son amitié à l’endroit du dirigeant guinéen Alpha Condé renversé le 05 septembre dernier par les militaires avec à leur tête le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. Dans une note de sa cellule de communication, le leader du Pds dit être prêt à mettre à la disposition de l’ancien homme fort de Conakry sa maison sise sur la Corniche ouest, à Dakar, pour un retrait momentané. « Si vous souhaitez, à un moment ou un autre, un retrait momentané de réflexion, sans vous couper de votre base, je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry. Je dois la libérer incessamment pour retourner à ma maison familiale du Point E dont la réfection est quasiment terminée», a-t-il dit. L’ancien président libéral est d’ailleurs convaincu que son successeur Macky Sall «n’y verra pas d’inconvénient».
ME WADE/CONDE, UNE RELATION SOUTENUE
Entre Macky Sall et Alpha Condé, tout le monde connaît la détestation qui existe. Mais entre le prédécesseur de Macky Sall, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade et Alpha Condé, c’est vraiment « du mbourou ak sow ». L’on se souvient du fameux voyage à Conakry de Me Wade en février 2019 à quelques jours de l’élection présidentielle boycottée par le PDS. Ce après que Me Wade avait demandé à ses partisans de boycotter le scrutin et, surtout, de brûler les urnes le jour du vote. Une déclaration qui faisait craindre des tensions. C’est dans un tel climat qu’Alpha Condé avait envoyé à Wade un jet privé le 18 février 2019 pour venir chercher « le grand-frère ». Condé avait alors déroulé le tapis rouge à l’ancien chef d’Etat sénégalais qui était rentré à Dakar le lundi 20 février. « Je ne dirai rien. Ça ne regarde que moi » avait déclaré Wade à la presse curieuse d’avoir des explications sur son séjour mystérieux à Conakry. En tout cas, il était revenu tout doux et mielleux de son séjour chez Condé en arrêtant toute hostilité notoire contre Macky Sall qui sera réélu tranquillement réélu au 1er tour. L’heure du renvoi d’ascenseur a-t-elle sonné pour Wade ?
DISSOLUTION DU COMITE DE SUIVI DE FORCE COVID 19
Le Comité de suivi de la mise en oeuvre des opérations du « FORCE COVID 19 » est dissout, sur décret présidentiel. «Les archives, les biens meubles et immeubles, les véhicules, ainsi que le matériel mis à la disposition du Comité de Suivi de FORCE COVID -19, sont transférés au Secrétariat général de la Présidence de la République», lit-on dans le décret. Le président de la République, Macky Sall, avait pris le décret n°2020-965 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19), appelé Force Covid19 pour une enveloppe de 1000 milliards de FCFA. Le but de ce Fonds était d’appuyer des secteurs de l’économie touchés par la pandémie. Le comité de suivi, présidé par le général de division François Ndiaye, avait présenté, en juillet dernier, son rapport d’activités au chef de l’Etat qui avait salué ’’un travail intense de terrain’’. Hélas, les manquements notés dans la gestion du fonds au niveau de certains ministères n’avait pas été suivie de sanctions comme le souhaitait la société civile. En outre, le travail du général François Ndiaye et Cie n’a jamais été rendu accessible au grand public. Et l’on viendra nous parler de transparence après cela...
AUDITION DE KILIFEU ET SIMON LES ACTIVISTES CONTESTENT LES INFRACTIONS QUI LEUR SONT IMPUTEES
Comme révélé en exclusivité par le Témoin, les activistes Kilifeu et Simon ont été auditionnés hier par le juge du 2ème cabinet. Arrêtés le 15 septembre dernier pour trafic de migrants et tentative de trafic de migrants, entre autres délits retenus contre eux, les activistes Kilifeu et Simon ont contesté ces charges selon l’un de leurs avocats, Me Moussa Sarr. Ce dernier, refusant d’exposer les détails des auditions, a révélé que Simon et Kilifeu, entendus hier matin pendant plus de 6 heures sur le fond de l’affaire, ont contesté les infractions qui leur sont imputées. « Les auditions se sont passées dans d’excellentes conditions. Mes clients ont répondu à toutes les questions. Ils ont contesté les infractions qui leur sont imputées », a-t-il seulement indiqué. A l’en croire, à la suite des auditions, le pool des avocats a introduit des demandes de mise en liberté provisoire pour les deux activistes. Selon Me Moussa Sarr, la justice va rendre sa décision d’ici la semaine prochaine sur ces demandes. Au regard du dossier, conteste-t-il, les infractions retenues contre ses clients ne reposent sur aucun fondement juridique pertinent. D’après l’avocat, il s’agit tout simplement d’une volonté de les retenir en prison. Alors que ces infractions n’ont aucun rapport avec les faits de l’espèce.
DEVANT LE JUGE KILIFEU CRAQUE ET FOND EN LARMES
Bien que nous détestions et condamnions les arrestations et auditions tous azimuts, restons quand même dans ce registre ! De mémoire de juge, jamais une audition n’avait provoqué autant d’émotion que celle de Kilifeu. Pour preuve, « Le Témoin » quotidien a appris avec tristesse que Landing Mbissane Seck alias Kilifeu a craqué avant de fondre en larmes dès les premières questions du juge. Il est vrai, notre rappeur a courageusement contesté les infractions qui lui sont imputées. Mieux, il s’est très bien défendu avec forces détails pour justifier ce qu’il qualifie d’arrestation arbitraire. Justement, c’est là où il a pleuré dès lors que son emprisonnement aurait provoqué des dégâts collatéraux au sein de sa famille «car depuis mon arrestation, ma fille mineure refuse de s’alimenter correctement…» a déclaré Kilifeu devant le juge d’instruction.
SNHLM LA GESTION DU DG MAMADOU DIAGNE SY MBENGUE DENONCEE ENCORE
La SNHLM serait gérée comme une boutique. Si l’on se fie aux déclarations du collège des délégués, Mamadou Diagne Sy Mbengue, le Dg, serait en train de faire les pires conneries que l’entreprise ait connues dans son histoire. La section CNTS/SNHLM soulève d’abord une question d’affectation arbitraire d’agents. « Depuis quelques temps, le Directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue a pris de manière arbitraire des décisions d’affectation ou de mutation des agents en violation des dispositions de la convention nationale interprofessionnelle du 30 décembre 2019. Nous avons constaté que les décisions sont prises sans le consentement des agents affectés et qu’aucune clause de mobilité n’est prévue à travers leur décision d’embauche » soulignent les délégués. Ces derniers d’ajouter que « pire encore, toutes les décisions d’affectation visent dans le dispositif, la convention nationale interprofessionnelle du 30 décembre 2019. De telles décisions n’ont aucun fondement juridique ; car elles sont en porte à faux des dispositions de la convention visée. Le Directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue, et ses complices : Modibo Sarr, Secrétaire général, Ouzamatou Chitou, Directrice des ressources humaines, sont pris en flagrant délit, en donnant main forte aux décisions prises qui mettent en péril la paix sociale et la vie de l’entreprise. Les personnes mutées, sont des femmes mariées, recrutées pour servir à Dakar. Elles ont leur famille à Dakar. Leur seul tort, c’est de refuser de renoncer à leur dignité, de dire non à la mauvaise gestion sans précédent de la société, de réclamer le traitement équitable des agents et le respect de l’accord d’établissement violé par les autorités de la SN HLM. A l’origine des affectations, la réclamation de réparer une injustice sur le traitement salarial et certains avantages accordés de manière discriminatoires à certains agents ».
SNHLM LA GESTION DU DG MAMADOU DIAGNE SY MBENGUE DENONCEE ENCORE (BIS)
Le second grief soulevé contre le maire de Tivaouane est relatif à un faux et usage de faux dans la gestion de la SN HLM. En effet, selon les délégués, « la mise en place du nouvel organigramme de la société révèle de la part de Sy Mbengue des pratiques administratives nébuleuses et inquiétantes. En effet, Monsieur Sy Mbengue a sollicité l’accord du Conseil d’Administration pour valider un organigramme réalisé dans le cadre d’une réorganisation supposée de la société mais, après avoir obtenu l’aval du Conseil d’Administration, la grande surprise choquante est de constater le déploiement d’un organigramme différent surchargé de nouveaux postes non prévus. La raison fondamentale, c’est la patrimonialisation de la SN HLM par le recrutement massif de parents et clients politiques ». Plus grave encore, soutiennent les délégués, Sy Mbengue aurait recruté un chauffeur payé par la SN HLM mais qui serait au service de sa famille. Nous sommes dans quel pays ? Pauvre Sénégal ! concluent les délégués de la section CNTS de la SN HLM
Plusieurs milliers de supporters se sont donnés rendez-vous mardi en début de soirée au rond-point Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor (sud) pour accueillir les joueurs du Casa-Sports, vainqueurs samedi de la 60eme édition de la coupe du Sénégal.
Ziguinchor, 5 oct (APS) - Plusieurs milliers de supporters se sont donnés rendez-vous mardi en début de soirée au rond-point Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor (sud) pour accueillir les joueurs du Casa-Sports, vainqueurs samedi de la 60eme édition de la coupe du Sénégal.
Venus répondre à l’appel du célèbre Comité d’ALLEZ CASA, ils ont rallié vers les coups de 17h, le rond-point Aline Sitoé Diatta qui était noir de monde.
Les supporters de tous âges, hommes et femmes, ont multiplié les pas de danses au rythme d’instruments de musique traditionnels chers aux inconditionnels de l’équipe fanion de Ziguinchor.
Les équipes de Navétanes des différents quartiers de Ziguinchor, arborant leurs couleurs respectives ont donné à la foule des traits multicolores.
Plusieurs chapiteaux ont été érigés à l’aile droite du mythique rond-point Aline Sitoé Diatta. Les imposants écrans géants qui diffusent en boucle chaque poche du rassemblement donnent au spectacle les allures d’un meeting politique populaire.
Les autorités administratives et le maire Abdoulaye Baldé sont visibles ainsi que d’autres personnalités sont bien en vue sous le chapiteau réservé aux officiels.
Un impressionnant cordon de sécurité est aussi visible sur les lieux où le concert de klaxons se mélange aux sonorités traditionnelles.
L’ambiance battait à son comble quand le MC a annoncé l’arrivée des nouveaux vainqueurs de la Coupe du Sénégal à l’entrée de Ziguinchor à 19h 05 minutes.
La caravane constituée de plusieurs bus et une bonne rangée d’autres véhicules avait du mal à avoir accès au site. Plusieurs minutes se sont écoulées avant de voir enfin les hommes du coach Ansou Diadhiou descendre de leur bus.
Le trophée est enfin brandi par le capitaine de l’équipe Pierre Benoît Manga ainsi que le prototype du chèque de 30 millions de francs CFA alloué au vainqueur de la coupe nationale.
Il s’en est suivi d’un chapelet d’allocutions officielles. Officiels et représentants de différentes délégations se sont succédés au parloir.
Mais la foule de plus en plus nombreuse au fur et à mesure que la nuit avance, est pressée de voir l’entame de la prestation des supporters d’ALLEZ CASA. L’animation culturelle va se poursuivre jusque tard dans la soirée pour célébrer comme il se doit une coupe qui réintègre l’armoire à trophée du club fanion, dix ans après le dernier sacre.
Le président de la République, Macky Sall, a procédé à la dissolution du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19), a appris l’APS mardi de source officielle.
Dakar, 5 oct (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a procédé à la dissolution du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19), a appris l’APS mardi de source officielle.
"Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du "FORCE COVID 19" est dissout, indique le décret présidentiel numéro 2021-1317", signé le 30 septembre par le président Sall.
Selon ce décret, "les archives, les biens et meubles, les véhicules ainsi que le matériel mis à la disposition du Comité de suivi de la mise en œuvre du FORCE COVID-19 sont transférés au Secrétariat général de la Présidence de la République".
En juillet dernier, le Comité FORCE COVID-19 présidé par le Général de division François Ndiaye, avait présenté son rapport d’activités au chef de l’Etat qui avait salué "un travail intense de terrain’’.
Le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19) avait été créé par le président de la République pour appuyer des secteurs de l’économie touchés par la pandémie.
Le chef de l’Etat avait par la suite mis en place un Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (FORCE Covid-19).
Outre le général François Ndiaye, le Comité comprenait six représentants du gouvernement, trois représentants de l’Assemblée nationale (majorité parlementaire, opposition parlementaire, non-inscrits), deux représentants du Haut Conseil des collectivités territoriales.
Il y avait aussi deux représentants du Conseil économique, social et environnemental, deux représentants des associations d’élus territoriaux , six représentants des partis politiques (deux du pôle de la majorité présidentielle, deux du pôle de l’opposition parlementaire, deux du pôle des non-alignés)Trois représentants des organisations de la société civile, deux représentants des organisations patronales, deux représentants des organisations syndicales et deux représentants des associations de consommateurs en faisaient également partie.
L'AMBASSADEUR DE FRANCE AU MALI CONVOQUÉ PAR BAMAKO
Emmanuel Macron a appelé mardi à ce «que l’État revienne» au Mali, une sortie peu appréciée par la junte militaire au pouvoir dans le pays sahélien
Bamako a convoqué mardi l’ambassadeur de France après les propos jugés «regrettables» du président Emmanuel Macron à l’encontre de la junte militaire au pouvoir et à son appel à ce «que l’État revienne» au Mali.
«Le ministre a invité les autorités françaises à la retenue, en évitant des jugements de valeur», a commenté le ministère malien des Affaires étrangères dans un communiqué. Le texte fustige les «propos inamicaux et désobligeants» d’Emmanuel Macron et exprime une «vive protestation contre ces propos regrettables».
Emmanuel Macron a appelé mardi à ce «que l’État revienne» au Mali, dans un contexte de fortes tensions avec le pays sahélien, où la France est en train de réduire son dispositif militaire. «Il faut que l’État revienne avec sa justice, son éducation, sa police partout, en particulier au Mali», où des pans entiers de territoire restent livrés à eux-mêmes face aux djihadistes, aux tensions intercommunautaires et aux trafics, a-t-il dit.
«Se concentrer sur l’essentiel»
Avant cela, le président français avait qualifié jeudi dernier de «honte» les accusations d’«abandon en plein vol» du Mali par la France portées par le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga à la tribune de l’ONU. La diplomatie malienne, dans son communiqué, appelle la France à «se concentrer sur l’essentiel, notamment la lutte contre le terrorisme dans le Sahel».
Au Sahel, où elle intervient militairement depuis 2013 contre les groupes djihadistes, la France a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire avec une réduction de ses effectifs d’ici à 2023 à 2500-3000 hommes, contre plus de 5000 aujourd’hui.
Les Français voient leur influence contestée au Mali, notamment par la Russie. La junte malienne au pouvoir envisage de recourir aux services des paramilitaires russes de la sulfureuse société privée Wagner. Or une présence de ces «mercenaires» serait «incompatible» avec le maintien de la présence militaire française au Mali, ne cesse d’avertir Paris.