Une scène inédite plonge la commune de Bounkiling dans une profonde consternation suite au meurtre du sieur Lansana Sagna par son épouse, à coups de couteau. La dame aurait planté l’arme blanche dans la cage thoracique de son mari qui a succombé avant l’arrivée au centre de santé. Des témoignages font état d’un foyer très instable depuis un an. La présumée meurtrière s’est rendue elle-même à la Brigade de Gendarmerie et une enquête est ouverte pour en savoir davantage.
C’est à son retour des champs hier, vendredi 9 juillet 2021, peu avant 13 heures, que le sieur Lansana Sagna, âgé de 49 ans, a eu des disputes avec son épouse Diénéba, âgée d’une trentaine d’années, à leur domicile de Grand-Dakar, un quartier de la commune de Bounkiling, chef-lieu de département du même nom situé dans le Nord de la région de Sédhiou.
La dame qui était munie d’un couteau n’aurait trouvé mieux que de planter l’arme blanche dans la cage thoracique de son époux. Celui-ci s’est écroulé au sol, gisant dans le sang qu’il a beaucoup perdu. Il a succombé à ses blessures avant même l’arrivée au centre de santé de Bounkiling, à bord d’une ambulance. Pour l’heure, aucune explication claire n’est encore disponible sur les véritables mobiles du crime ; mais plusieurs témoignages s’accordent sur des conflits et autres formes de scènes de ménage qui les opposent très souvent, depuis plus d’un an.
L’homme est cultivateur/photographe de profession ; il est originaire de Kandion Mangana, plus au Nord, dans la zone du Fogny, et la femme originaire de Serrecounda Nding, en Gambie. Le couple s’était marié en septembre 2019 et de cette union est née une fille âgée de moins d’un an, selon nos informations.
D’autres témoignages, sous le couvert de l’anonymat, révèlent que la femme n’était pas consentante, au départ, pour ce mariage qu’elle avait fini de consommer sous la pression des proches. Après son acte délictueux, Diénéba s’est elle-même rendue à la Brigade de Gendarmerie de Bounkiling. Le corps sans vie de son époux est déposé à la morgue du centre de santé de Bounkiling et l’enquête suit son cours.
CES DEFIS POUR LA PAIX ET LA STABILITE EN AFRIQUE DE L'OUEST ET AU SAHEL
Malgré des progrès notables, la sous-région continue de faire face à des défis aussi multiples que persistants
«Malgré des progrès notables, la sous-région continue de faire face à des défis aussi multiples que persistants. Les défis sécuritaires, les défis liés à la participation des femmes et des jeunes dans les instances de décisions, ainsi que les défis liés au changement climatique, pour ne citer que ceux-là, constituent des obstacles majeurs à la paix et au développement de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel». Mahamat Saleh Annadif en est convaincu.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh Annadif, a présenté en visioconférence avant-hier, jeudi 08 juillet 2021, au Conseil de sécurité, son premier rapport du Secrétaire général sur la situation en Afrique de l'Ouest et au Sahel et sur les activités de l'UNOWAS.
A cette occasion, «réitérant l’engagement de l’UNOWAS pour renforcer la paix et la stabilité en Afrique de l'Ouest et au Sahel, Annadif appelle les partenaires nationaux, régionaux et internationaux à accentuer leur mobilisation pour faire face aux multiples défis», informe un communiqué de presse de l’UNOWAS parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
En effet, note la source, abordant la situation sécuritaire, M. Annadif a souligné que «les actes terroristes dans le Liptako-Gourma et dans le bassin du Lac Tchad, et la criminalité le long des côtes du golfe de Guinée doivent être traités sous l’angle régional, car les risques d’une jonction entre la menace venant de la mer et celle venant du Sahel sont réels.»
A cet égard, il a loué l'Initiative d'Accra qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo, qui promeut une approche régionale, tout en notant «une nette amélioration de la coordination entre le plan d'action de la CEDEAO, la stratégie régionale de stabilisation du bassin du lac Tchad et la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, afin d'assurer une approche globale et une stabilisation à long terme», indique la source.
Selon le document, «un autre sujet pressant a occupé une place importante dans l’intervention du Représentant spécial, c’est celui du changement climatique et son impact sur la sécurité dans la sous-région. A cet égard, il a rappelé l’initiative de l’UNOWAS en coordination avec les agences du système des Nations Unies et d’autres partenaires qui vient de mettre en place un groupe de travail régional des Nations Unies pour mutualiser les efforts et renforcer la coordination avec la CEDEAO sur ce sujet».
Aussi, «en tant qu’acteurs importants dans la sous-région, les jeunes femmes et hommes ont également fait l’objet d’une attention particulière dans l’exposé du Représentant spécial qui s’est félicité des avancées des législations nationales telles que les lois sur les quotas et sur la parité, et a appelé à plus d’efforts pour consolider une dynamique positive en matière de participation des femmes et de jeunes», conclut le texte.
FACE A LA JSK, LE RAJA CASABLANCA PEUT EMBELLIR SA SAISON
Le Raja Casablanca peut embellir sa saison 2020-2021 s’il remporte la Coupe de la Confédération, ce samedi 10 juillet à Cotonou face à une JS Kabylie qui brûle de remporter son premier trophée continental depuis 2002
Éliminé piteusement en Ligue des champions, distancé par le Wydad en Championnat du Maroc, sorti en coupe nationale, le Raja Casablanca peut embellir sa saison 2020-2021 s’il remporte la Coupe de la Confédération, ce samedi 10 juillet à Cotonou. Pour cela, il faudra battre en finale une JS Kabylie qui brûle de remporter son premier trophée continental depuis 2002.
Une saison sans trophée majeur, ça n’arrive pas souvent au Raja Casablanca. Le champion du Maroc en titre - qui risque fort de céder sa couronne au voisin et rival du Wydad [1] - peut s’épargner une année vierge, ce samedi à Cotonou. C’est au Bénin que le club marocain va tenter de décrocher la deuxième Coupe de la Confédération (C2) de son histoire, après celle de 2018. Ce serait un beau lot de consolation après une période difficile. Période qui a débuté en janvier dernier lorsque les Rajaouis ont été piteusement éliminés au premier tour de la Ligue des champions (C1) par la modeste formation sénégalaise de Teungueth.
PIQURE DE RAPPEL FACE AU WYDAD
Reversés en Coupe de la Confédération, les Aigles verts sont ensuite passés de justesse face à l’US Monastir (Tunisie), en tour de cadrage. Leur élimination en Coupe du Maroc, face aux FAR Rabat, a également confirmé une certaine fragilité. Ils ont certes été impressionnants en C2, avec un sans-faute en phase de groupes (6 victoires) et une démonstration en quarts de finale face aux Orlando Pirates (Afrique du Sud). Mais une difficile qualification en demi-finale face au Pyramids FC (Égypte) et un revers 2-1 le 3 juillet face au Wydad en Botola ont rappelé le Raja à l’ordre.
UNE JSK EN CONFIANCE
Ce samedi, en finale de la Coupe de la Confédération, il y aura en outre une JS Kabylie avide de trophée continental après deux décennies de disette. Une JSK irrégulière cette saison mais en confiance depuis deux mois, avec 9 victoires, 2 nuls et 2 défaites, toutes compétitions confondues. Face aux Canaries, les principaux atouts du Raja seront encore ses deux attaquants, le Marocain Soufiane Rahimi et Ben Malango. Le Congolais est actuellement co-meilleur buteur de Botola avec 14 réalisations et meilleur artificier de la C2, avec 5 buts. Coup d’envoi de la finale prévu ce samedi 10 juillet à 19h TU.
LES LIONCEAUX BUTENT SUR LES CHAMPIONS EN TITRE
Le Sénégal s'est arrêté en quart de finale du mondial U19. Les Lionceaux se sont inclinées devant les États-Unis sur le score de 88 à 58.
Le Sénégal s'est arrêté en quart de finale du mondial U19. Les Lionceaux se sont inclinées devant les États-Unis sur le score de 88 à 58. Soit un écart de 30 points qui reflète la toute domination des champions du monde en titre américains et détenteurs du titre.
Terminus ! Le parcours de l'équipe du Sénégal à la Coupe du monde U19 s'est achevé hier, vendredi 9 juillet, en quart de finale. Les Lionceaux se sont butés aux États-Unis et se sont inclinés sur la marque de 88 à 58. Un écart de 30 points qui reflète la toute domination des champions du monde. Une domination qui s'est exercée d'un bout de l'autre de la rencontre. Dépassés d'entrée de jeu, les poulains de Sir Parfait Adjivon encaissent d'entrée un 9-0. La team américaine impose son jeu et enlève d'autorité le premier quart-temps (32-14).
Les vice-champions d'Afrique retrouvent le parquet avec plus d'allant. Mais les Lionceaux trouvent au fil des minutes quelques vertus offensives. Au prorota des points marqués, les Sénégalais prennent même le dessus (18- 15). Mais cette bonne tenue offensive sera toutefois insuffisante pour revenir à la hauteur de l'adversaire.
Avec une succession de tirs primés, les États-Unis avaient en effet commencé à creuser l'écart à la mi-temps (47-32). Un score qui ira crescendo puisque les champions du monde ne tardent pas à corser l'addition en larguant les poulains de Sir Parfait Adjivon à 23 points au terme du troisième quart temps (42-65). Le money time ou dernier acte de jeu ne sera qu'une simple formalité pour les jeunes américains qui terminent en roue libre avec un matelas de 30 points d’écart (88- 58).
Éliminé, le Sénégal redescend ce samedi sur le parquet pour un match de classement qui l'opposera à l’Espagne.
Vainqueurs à sept reprises de cette compétition, les Etats-Unis vont croiser le Canada en demi-finale.
COSAFA CUP; LE SENEGAL SE REPREND !
Battu par la Namibie (1-2) mercredi pour son entrée en lice à la Cosafa Cup, le Sénégal a relevé la tête en disposant du Mozambique (1-0) hier, vendredi 9 juillet à Port-Elizabeth en Afrique du Sud.
Battu par la Namibie (1-2) mercredi pour son entrée en lice à la Cosafa Cup, le Sénégal a relevé la tête en disposant du Mozambique (1-0) hier, vendredi 9 juillet à Port-Elizabeth en Afrique du Sud.
Attaquant du CNEPS Excellence, Pape Massar Djitté a inscrit le seul but de la partie après l’heure de jeu (62e).
Pour rappel, les Lions participent en tant qu’invités à cette compétition normalement réservée aux nations d’Afrique australe.
Composée de jeunes et de locaux, la sélection dirigée par Joseph Koto conserve ainsi ses chances de qualification avant d’achever la phase de groupes contre le Zimbabwe mardi et le Malawi le lendemain.
KARIM KEÏTA, UN FILS ENTRAÎNÉ DANS LA CHUTE DE SON PÈRE
Surnommé affectueusement "Kim Jung 2", Karim Keïta, visé par un mandat d'arrêt international, était omniprésent dans le monde politique et des affaires au Mali jusqu'à la chute en 2020 de son père, Ibrahim Boubacar Keïta
La justice malienne réclame que Karim Keïta, 42 ans, "vienne s'expliquer" sur la disparition en 2016 d'un journaliste d'investigation, Birama Touré, qui aurait été en possession de dossiers compromettants pour le fils aîné du président.
En Côte d'Ivoire depuis le putsch du 18 août 2020 qui a renversé son père, réélu deux ans auparavant malgré la crise sécuritaire, sociale et économique au Mali, Karim Keïta a toujours fermement démenti toute implication dans cette disparition.
Son sort dépend à présent des autorités ivoiriennes, qui doivent décider si elles mettent à exécution le mandat d'arrêt international délivré lundi par un juge de Bamako.
"Sans Karim, je n'aurais jamais été élu", confiait son père, dit "IBK", en 2013, l'année de son accession au pouvoir. Cette même année, Karim était élu député, en dépit, dit-il, des réticences du nouveau président.
"Son père est son modèle et sa première légitimité. Il le savait et en jouait.Tout le monde se mettait au garde-à-vous devant lui du temps d'IBK", explique le sociologue Mohamed Amara Diallo, selon qui "le père adorait également le fils".
Mais le pouvoir de Karim Keïta, président de la puissante commission de la Défense et de la Sécurité de l'Assemblée nationale, pouvait irriter jusqu'aux chefs d'Etat étrangers.
Lors d'un sommet de l'organisation régionale G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), le président français Emmanuel Macron a fait part du "problème Karim" à son homologue malien, s'agaçant de son omniprésence, un facteur selon lui de l'impopularité de son père, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources diplomatiques maliennes et étrangères.
Quelques mois plus tard, "IBK" répondait publiquement que ce n'est pas parce qu'il est son fils que Karim a "moins de droits que les autres Maliens".
Karim Keïta a toujours cherché à s'affranchir de son image d'affairiste."On me met tout sur le dos.Certains arnaquent en mon nom", a-t-il confié un jour à un correspondant de l'AFP.
- De l'ombre à la lumière -
Né en France, Karim Keïta a vécu une partie de son enfance à Bamako, avant de passer son bac à Bruxelles puis d'étudier l'économie au Canada.
En 2008, deux ans après son retour au Mali, il monte sa société de location de véhicules puis dirige un cabinet de conseil aux entreprises.
Alors que son père enchaîne les postes de haut fonctionnaire, ministre, Premier ministre et président de l'Assemblée nationale, Karim reste dans l'ombre.
Mais après le coup d'Etat de 2012 contre le président Amadou Toumani Touré, il prend langue avec les putschistes, oeuvrant en coulisses pour faciliter la transmission du pouvoir à son père un an plus tard à l'issue d'élections.
Elu député, il se montre de plus en plus visible aux côtés de son père, multiplie les visites de terrain, réveillonne avec les troupes ou interpelle les ministres à l'Assemblée.
On le voit aussi assister, radieux, à une parade des nouveaux hélicoptères acquis par l'armée. Quand ceux-ci s'avèrent défectueux, il déclare que le Mali a "peut-être été floué", mais une partie de l'opinion soupçonne plutôt des détournements lors de la passation du marché public.
Niant profiter de sa situation pour s'enrichir, Karim Keïta gagne l'image d'un homme d'affaires prospère, généreux avec les oeuvres de bienfaisance.
Mais avec sa réputation de bon vivant, ses larges lunettes de soleil et ses nombreux voyages, il finit aussi par personnaliser aux yeux de certains Maliens les travers d'un régime de plus en plus contesté.
En juillet 2020, alors que la colère populaire gronde, de vieilles vidéos surgissent sur Internet, le montrant au milieu d'une fête joyeuse ou sur un yacht de luxe, en compagnie d'amis consommant des boissons alcoolisées et de jeunes femmes peu vêtues.
S'il se défend une nouvelle fois de s'amuser aux frais de ses compatriotes, il démissionne de la présidence de la commission de la Défense en dénonçant un "délit de patronyme". "Rien ne m'aura été épargné", dit-il alors.
Un mois plus tard, lorsqu'un groupe de colonels chasse son père du pouvoir, Karim disparaît pendant quelques jours, avant de refaire surface en Côte d'Ivoire.
HOMMAGE RENDU A LAYE DIAW
C'est désormais officiel. La rue Liberté 289 porte désormais le nom du doyen de la presse sportive sénégalaise, Abdoulaye Diaw. Hommage lui a été rendu ce vendredi par le comité Sargal
C'est désormais officiel. La rue Liberté 289 porte désormais le nom du doyen de la presse sportive sénégalaise, Abdoulaye Diaw. Hommage lui a été rendu ce vendredi par le comité Sargal.
L'annonce a été faite par le représentant du maire de la Sicap, Cheikh Ndiaye. Ce dernier a expliqué que Laye Diaw qui s'est déplacé avec sa famille, mérite tout cela car il reste un exemple pour la jeunesse sachant qu'il inspire les générations futures.
Pour le président du Comité Sargal, Moustapha Fall Ché "c'est logique et légitime" que la rue 289 porte le nom d'Abdoulaye Diaw. Et d'ajouter que le doyen rempruntait cette rue pour se rendre au stade Demba Diop pour courir les matchs de football. "C'est une histoire entre Laye Diaw et la rue. C'est ici qu'il garait sa voiture R5. Donc, cette rue est celle des sportifs", a expliqué M. Fall.
A noter que plusieurs anciens internationaux de football et d'autres disciplines sportives étaient présents à ce baptême. Parmi eux, on peut citer Roger Mendy, Séga Sakho, Pape Fall, Boubacar Sarr Locotte, Amadou Gackou (athlétisme), Amadou Diop Boy Bandit...Tout comme l'ancien premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye et Serigne Mbacké Ndiaye qui fut ministre dans le gouvernement de Abdoulaye Wade.
Les régions de Dakar, Kaolack, Thies, Saint-Louis, Ziguinchor...étaient également présentes à cet événement. D'ailleurs, l'hommage se poursuit cet après-midi, au stade Alassane Djigo de Pikine, avec le match de gala entre anciens footballeurs avant la clôture prévue demain, au Cices.