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21 juin 2025
VIDEO
AU MALI, LES OTAGES LOCAUX OUBLIÉS PAR L'ÉTAT
Ils s'appellent Ali Cissé, Drissa Sanogo ou encore Hamadoun Nialibouly... ils sont Maliens, otages dans leur pays et personne, ou presque, ne parle d'eux
Au cours de ces six derniers mois, la Minusma a recensé au moins 328 enlèvements au Mali. Fait extrêmement rare : le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) a publié une vidéo du sous-préfet de Farako, Ali Cissé, et du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo. Deux hauts fonctionnaires maliens enlevés respectivement en décembre 2019 et mai 2020. Les otages locaux sont-ils oubliés par l'Etat ?
Le point sur la situation avec Oumar Cissé, président du collectif de soutien aux otages maliens.
L’HOMME D’AFFAIRES AMADOU BA TRAINE SON FILS ET SES ACOLYTES À LA BARRE
Les nommés Khadim Ba, âgé de 38 ans, directeur général de Locafrique, Ramin Sadegui et Momat Sarr, directeur général adjoint de Locafrique, ont comparu, hier, à l’audience correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar
En jeu : le contrôle des sociétés Carrefour Automobile et Locafrique.
Les nommés Khadim Ba, âgé de 38 ans, directeur général de Locafrique, Ramin Sadegui et Momat Sarr, directeur général adjoint de Locafrique, ont comparu, hier, à l’audience correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar. Ils répondaient des faits d’association de malfaiteurs et escroquerie à jugement à l’encontre du plaignant Amadou Ba. L’affaire est mise en délibéré pour le 29 juillet
Le feuilleton à multiples rebondissements, pour ne pas dire le mille feuilles judiciaire, qui oppose l’homme d’affaires Amadou Ba à son propre père, n’en finit pas de se jouer devant les prétoires. Un épisode a été tourné hier devant le Tgi de Dakar.
Les faits pour lesquels Khadim Ba, Ramin Sadegui et Momat Sarr ont comparu, hier, à l’audience correctionnelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar remontent entre octobre et novembre 2018. Tout est parti de la plainte déposée par Amadou Ba à l’encontre de son fils ainé, Khadim Ba, et ses acolytes pour association de malfaiteurs et escroquerie à jugement.
L’homme d’affaires Amadou Ba est un analphabète qui s’est fait seul dans ses activités de vente de pièces détachées automobiles. Il a travaillé à la sueur de son front jusqu’à devenir riche comme Crésus. Il a créé la société Carrefour Automobile avant d’acheter la société de crédit-bail Locafrique à 5 milliards de francs. Et il a mis son fils aîné Khadim Ba à la tête de cette société comme directeur général adjoint.
Parti en voyage à l’étranger un jour, il a eu la surprise d’être cueilli à son retour par les policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de son fils ainé Khadim Ba qui lui reprochait d’avoir détourné 28 milliards de francs appartenant à Carrefour automobile. Il a découvert à cette occasion qu’il n’est plus le PDG de sa société dont il est actionnaire majoritaire. Une éjection rendue possible, selon lui, par l’utilisation d’un faux protocole d’accord de cession de 80 % de ses actions à son fils.
Selon la partie civile, Khadim Ba confectionnait et signait des actes à l’insu de son père qui contrôlait pourtant Locafrique. A en croire l’homme d’affaires Amadou Ba, Carrefour automobile est actionnaire majoritaire à 99, 9 % de Locafrique. Coson finance, société anglaise établie à Londres, devient créancière de Locafrique dont elle se revendique l’actionnaire majoritaire.
En fait, les querelles de famille ont commencé lorsque Amadou Ba a pris une seconde épouse. Son fils aîné, Khadim, a alors accusé son père d’avoir détourné 28 milliards de francs. Pour se blanchir, le père a attrait son fils et ses acolytes à la barre du tribunal. Il a rappelé que c’est Carrefour automobile qui a acheté Locafrique dont il a été le président et il avait mis son fils ainé à la tête de cette société financière.
« Les histoires ont commencé lorsque j’ai pris une seconde épouse. J’ai donné des actions à mon fils aîné Khadim Ba mais, lorsque j’ai convolé, lui, son frère et sa mère, ils m’ont traîné devant les tribunaux pour détournement. C’est inacceptable que Carrefour doive une somme de 12 milliards à Locafrique. Il ne peut apporter aucun dossier valable pour prouver cela. Il avait dit au début 28 milliards, ils sont revenus jusqu’à 12 milliards, je me suis dit il faut qu’on aille devant la justice pour que je puisse me blanchir et laver mon nom. J’avais acheté Locafrique à 5 milliards pour faciliter le financement de l’acquisition de véhicules de marque BMW. J’avais mis mes biens en garantie pour acquérir Locafrique. A l’époque, Khadim n’avait même pas 100 francs pou mettre dans cet achat. Encore une fois, le nœud du problème avec ma famille, c’est que j’ai pris une deuxième épouse. Khadim avait proposé que je prenne Carrefour et lui Locafrique. Je lui ai dit qu’on ne peut pas hériter de mes biens tant que je suis en vie. J’ai vu le protocole de cession d’actions à la police où on m’a dit que j’ai détourné 28 milliard car j’ai donné 80 % alors et que, moi, je n’avais plus que 20 %. Carrefour n’a jamais reçu de mise en demeure », a expliqué Amadou Ba, PDG de carrefour automobile et actionnaire majoritaire de la société Locafrique.
Quant aux conseils de la partie civile, Mes Boubacar Cissé, Thiam, Diallo, ils ont soutenu qu’Amadou Ba ne peut être débiteur de la société pour 12 milliards. Carrefour est actionnaire majoritaire et administrateur de Locafrique. Le conseil d’administration n’a pas approuvé le protocole d’accord de cession. « Locafrique est une société de crédit-bail soumise à la loi bancaire, elle ne peut pas prêter 12 milliards sans la commission bancaire et Locafrique ne peut pas céder ses actions à une société britannique sans l’accord de la Commission bancaire. Ce qui est bizarre, c’est que la reconnaissance de dette entre Locafrique et Carrefour est signée entre Khadim Ba, directeur général de Carrefour automobile, et son directeur général adjoint à Locafrique, Momat Sarr.
Khadim Ba et ses acolytes ont dépouillé Amadou Ba de Locafrique. Ramin Sadegui n’existe pas, il n’a jamais mis les pieds au Sénégal. Khadim Ba est le directeur de la société anglaise Coson établie à Londres. Sous le couvert de cette société, Khadim Ba a voulu s’approprier de Carrefour et de Locafrique. L’association de malfaiteurs est établie, le dessein était bien déterminé de dépouiller le père à travers sa société d’origine Carrefour automobile…
Amadou Ba a travaillé dur toute sa vie durant. Il a attendu que ses enfants réunissent pour épouser une deuxième femme. Il a cédé ses biens à ses enfants au franc symbolique. Après, ils se sont retournés contre lui pour l’accuser d’un détournement de 28 milliards. Amadou Ba a eu le malheur d’épouser une deuxième femme avec laquelle il a eu deux enfants. Pour le lui faire payer, Khadim Ba a accusé son père d’un détournement de 28 milliards. Il voulait le jeter en prison pour un détournement imaginaire… Il a déposé l’acte chez le notaire pour donner une notoriété juridique. C’est une affaire montée de toute pièce. Coson finance, Société créancière de carrefour de 12 milliards est une société dormante » ont déploré les avocats de la partie civile.
LES STRATÉGIES AVANCÉES DU MINISTÈRE DE LA SANTE POUR ÉVITER UNE PHASE CRITIQUE DU COVID
Au Sénégal, c’est une catastrophe qui s’annonce même si les autorités sanitaires se veulent rassurantes
Les cas de covid-19 explosent dans notre pays depuis sept semaines avec une augmentation de plus de 400 % depuis mai et 100% ces derniers jours. Ce, aussi bien à Dakar et dans les régions où le nombre croît de jour en jour. 58% des patients sont des sujets jeunes et adultes dont l’âge tourne entre 15 et 45 ans, parmi lesquels des jeunes de moins de 35 ans qui tombent gravement malades. Une situation d’alerte et de veille qui a amené le ministère de la Santé à procéder à une commande de 35 centrales d’oxygène pour une meilleure prise en charge des graves. Le ministre de la Santé annonce aussi une rencontre pédagogique avec la population pour pouvoir freiner cette évolution préoccupante de la maladie.
Depuis près de trois mois, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), qui a toujours prédit le pire pour Afrique, tire la sonnette d’alarme. La situation dans la région africaine est devenue plus que préoccupante. Au Sénégal, c’est une catastrophe qui s’annonce même si les autorités sanitaires se veulent rassurantes. On retourne à une nouvelle case départ. En deux jours, 710 personnes ont été infectées par les virus de la maladie de Covid-19. Et quatre variants circulent actuellement dans le pays dont le redoutable Delta en provenance d’Inde. Au total, il y a eu 356 personnes infectées le mardi 6 juillet et 354 le jour suivant, c’est-à-dire mercredi 7 juillet. Selon le nouveau directeur du Centre des opérations et des Urgences sanitaires (Cous), Dr Alioune Badara Ly, la nouvelle explosion des cas a démarré depuis sept semaines. « Dans la semaine du 10 mai 2021, les cas étaient en baisse, mais les sept semaines qui ont suivi ont montré une augmentation de 400 %. Depuis lors, et de façon régulière, les cas ne cessent d’augmenter. Par rapport aux deux dernières semaines, les contaminations ont augmenté de plus de 100 %. Une augmentation très importante de cas positifs au niveau national avec une montée plus dense à Dakar. Selon le successeur de Dr Abdoulaye Bousso, la première vague, qui a duré sept mois, n’était pas aussi importante que l’actuelle en nombre de cas cumulés. En revanche, la deuxième vague, qui n’a duré que quatre mois, était plus « chaude » en termes de transmission. C’est pourquoi, avec cette nouvelle augmentation de cas dénommée une troisième vague de contamination, les autorités sanitaires entendent faire en sorte qu’elle soit « éphémère et moins intense si on réfléchit en niveau de transmission ». Selon Dr Ly, pour y arriver, il faudra une riposte plus hardie avec un respect strict des mesures barrières. « C’est impératif, dit-il. On doit avoir toujours le masque bien ajusté couvrant la bouche et le nez, respecter la distanciation physique, et l’hygiène des mains ». Donc, la base, c’est le respect des mesures barrières.
« Face-à-face pédagogique avec la population »
Face à cette nouvelle situation, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, estime qu’il est temps de rentrer dans un face-à-face pédagogique avec la population. Il s’agira d’abord, selon lui, de renouer avec les points Covid sur l’évolution de la maladie à travers les supports médiatiques audiovisuels mais d’une manière hebdomadaire. Il estime que si la tendance journalière actuelle, avec des chiffres de contamination jamais égalés continue, la riposte pourrait durer dans le temps. « Quand on a eu 356 cas, puis 354 autres cas le jour suivant, il est temps de rentrer dans un face-à face pédagogique avec la population. D’ailleurs on va renouer avec les points Covid qui se feront cette fois-ci par semaine », a-t-il annoncé. Plus préoccupant, 58 % des patients sont des sujets jeunes et adultes dont l’âge tourne entre 15 et 45 ans. Des jeunes qui, dans certains cas, présentent des cas graves contrairement aux deux premières vagues. L’autre remarque faite par le nouveau directeur du Cous, c’est que, depuis le 17 mai, le Sénégal se trouve dans une nouvelle phase où les cas positifs ne sont pas si importants. En outre, les cas graves et les décès décalent avec les nouvelles contaminations. D’après ses dires, « le système est confortable. Il n’y a pas de pression. Mais le défi du gouvernement, c’est de ne pas arriver à une phase critique ». Surtout que le nouveau variant indien en circulation dans le pays est « 60 fois plus rapide que la souche originelle. En matière de gravité et de sévérité, les cas graves occupent 60 % des lits à Dakar, dans les régions c’est moins de 20 % », a fait savoir la directrice des Etablissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla qui attire l’attention sur le fait que ce sont aujourd’hui des jeunes de « moins de 35 ans qui tombent malades de Covid avec des cas graves et des décès »
Des stratégies avancées pour une meilleure riposte
« C’est une guerre et on a une armée. On est en situation d’alerte et de veille. On a eu du matériel et des stratégies adaptées selon la survenue de chaque nouvelle contamination. Depuis quelque semaines, on a remarqué une augmentation des cas. On va remobiliser les troupes. Pour le moment, presque tous les sites de prise en charge fonctionnent. Dans les centres de prise en charge, on a réinstallé les lits dans presque toutes les régions. A Dakar aussi. Celui de Le Dantec est ouvert, et Diamniadio, au besoin, on va procéder à son ouverture ». Toujours sur cette prise en charge médicale des cas, le directeur de la maladie, Dr Babacar Guèye, a surtout axé son intervention sur la Pecadom ou la prise en charge à domicile qui se fait sur deux phases. « D’abord voir si le patient n’a pas une maladie chronique, et ensuite si l’environnement ou si le patient ne présente pas des signes de gravité. Si la situation est favorable, on le prend en charge à domicile. Il y a des équipes de prise en charge suivie dans les domiciles. Aujourd’hui, ce sont 1617 malades qui sont sous traitement dont 1400 pris en charge dans les maisons. On invite les populations à accepter d’être admis dans les centres de traitement de l’épidémie quand ils présentent des signes de gravité ». Selon Dr Guèye, les autorités sanitaires ont fait des efforts par rapport à cette Pecadom. Mais aussi par rapport à la prise en charge des cas graves. Par rapport à la prise en charge au niveau de l’hôpital, notamment les cas graves, il y a de l’oxygène disponible. Mais Dr Guèye précise que le Sénégal n’est pas un pays isolé. Que le monde entier fait face à une pandémie. Et comme avec les vaccins, il peut y avoir tension avec l’oxygène. « Pour la deuxième vague, le défi c’était la prise en charge des cas graves. On a mis 221 lits oxygénés. Avec cette troisième vague, on a commandé des centrales d’oxygène pour une meilleure prise en charge des cas graves. Dans les prochains jours, on va recevoir 35 centrales avec 40 mètres par heure en termes d’oxygène », a informé Dr Sylla. Pour ce qui est des tests, le directeur de la maladie rappelle que, « au Sénégal, on fait des tests Pcr qui, une fois réalisés, sont remis aux districts sanitaires qui se chargent de la coordination ». Parlant des urgences de l’heure, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, veut que tout le Sénégal comprenne que « c’est une lutte longue et une lutte d’ensemble. Quel que soit le temps qu’elle pendra, il faut respecter les mesures barrières ». D’ailleurs, il annonce l’organisation de plateaux pédagogiques à la télé pour une meilleure sensibilisation de la communauté. A la télé seulement ?
Par Moussa KAMARA
PROCES
Les gays français désespèrent du Sénégal jusqu’à le retirer des pays ‘’sûrs’’. A la bonne heure car moins on voit des gays se dandiner sous nos cieux mieux on s’en portera !
Les gays français désespèrent du Sénégal jusqu’à le retirer des pays ‘’sûrs’’. A la bonne heure car moins on voit des gays se dandiner sous nos cieux mieux on s’en portera !
Selon leur propre sondage, ils ont découvert que 99 % des Sénégalais seraient contre l’homosexualité et alors ils incitent le reste — c’est-à-dire le 1 % — à se révolter et lutter pour la reconnaissance de leurs droits. Sur ce plan-là les homos de France étalent leur ignorance de notre société. Car, je suis certain que ce n’est pas demain la veille qu’un Sénégalais bon teint osera clamer haut et fort son vice. Vice banni par l’Islam ! Et avec cette religion il n’y a pas de demi-mesure, on y entre en acceptant tout ou alors on n’en fait pas partie.
L’homme sénégalais est très macho, car nous, les vrais mecs, avons un coté très ‘’kaccor’’. Des lesbiennes et des gays il en existe à foison dans le pays et malgré le travail acharné des Ong pour qu’ils s’exposent publiquement en revendiquant une certaine reconnaissance, personne n’osera franchir le Rubicon. Une loi non écrite mais que n’ignore aucun gay, fût-il analphabète, dans ce pays.
Les gays de France ne cherchent qu’à s’attaquer à nos imams en les taxant de terroristes injustement. Ils oublient qu’un imam ne suit que les recommandations du Coran. Tous ces gays qui s’époumonent à l’extérieur du pays ont beau jeu de le faire car nous on s’en balance royalement. Loin du pays loin des yeux ! Les gays locaux ont intérêt à faire profil bas car, s’ils manifestent ouvertement et publiquement leur satané penchant, ils savent pertinemment ce qui les attend. Tous les gays tombés dans ce vice ne sont point musulmans même s’ils s’en réclament. Wally Seck a donc décidé d’ester en justice contre tous ceux qui l’accusent de promouvoir les LGBT.
Il s’en défend vaillamment et ses oncles lui manifestent tardivement leur soutien. Deux de ses danseurs qui se bécotaient sur sa scène dorment au gnouf. Après le sac qu’il a fini par déchiqueter, les pantalons Pinw, les shirts et chaussures très ou trop in, Wally fait encore et toujours le buzz. Un procès gagné ou perdu n’a jamais lavé proprement quelqu’un accusé de fricoter avec les LGBT.
«LES CITOYENS DOIVENT ETRE AU CŒUR DE TOUTES LES POLITIQUES PUBLIQUES…»
Composé de la Cosydep, de l’Ong 3D et du Forum Civil, le Consortium d’organisations de la société civile (OSC) a tenu, hier, un atelier national d’apprentissage et de partage d’expériences en matière de contrôle citoyen de l’action publique.
Le consortium d’organisation de la société civile, composé de la Cosydep, de l’Ong 3D et du Forum Civil, a organisé, hier, un atelier national d’apprentissage et de partage d’expériences en matière de contrôle citoyen de l’action publique. Partageant les mêmes ambitions qui sont de défendre les droits humains, le droit à l’information, les libertés d’expression entre autres, les membres de ce consortium pensent que les citoyens doivent être au cœur de toutes les politiques publiques développées dans notre pays.
Composé de la Cosydep, de l’Ong 3D et du Forum Civil, le Consortium d’organisations de la société civile (OSC) a tenu, hier, un atelier national d’apprentissage et de partage d’expériences en matière de contrôle citoyen de l’action publique. Selon l’OSC, du fait que le Sénégal a adopté le principe de gouvernance transparente comme mode d’action publique, cela doit impérativement s’accompagner d’une définition claire des rôles et des responsabilités des acteurs à tous les niveaux. En ce sens, ces organisations ont déploré que, concernant la démocratie, les gouvernants mettent beaucoup plus l’accent sur la politique au détriment de l’aspect économique et sociale. Ce qui les a fait plonger dans de longues réflexions afin de trouver des solutions adéquates. En ce sens, Cheikh Mbow du COSYDEP pense que pour les questions liées à la redevabilité, c’est-à-dire la reddition des comptes, le droit à l’information et le droit à l’expression doivent être au cœur des politiques publiques.
En effet, a-t-il expliqué, « on ne peut absolument rien planifier ni rien réussir tant qu’on ne met pas le citoyen, qui est le bénéficiaire, au cœur de toute les politiques publiques qui sont développées dans notre pays. Nous devons créer des outils et des instruments qui vont permettre d’engager davantage les citoyens pour qu’ils occupent leur place dans la définition, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques publiques ici au Sénégal », a martelé le porte-parole du jour de l’atelier.
Par ailleurs, l’objectif général de l’atelier national d’apprentissage est de créer un cadre de réflexion, de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de contrôle citoyen de l’action publique, a indiqué Birahim Seck coordonnateur du Forum Civil. Les trois organisations à la base de l’atelier ont la particularité d’intervenir sur des thématiques différentes mais complémentaires relatives aux droits humains, à l’éducation, à la gouvernance, à la participation citoyenne et à la lutte contre la corruption.
Le Forum civil a produit plusieurs rapports d’études dans la gouvernance du secteur de la santé, de l’éducation, de l’eau potable, des ressources naturelles et du système fiscal sénégalais. En outre, il a aussi élaboré des outils de gouvernance, toujours selon M. Birahim Seck. Il s’agit entre autres, de la certification citoyenne, du baromètre sur la fiscalité équitable, de la certification dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, des guides citoyens sur la fiscalité équitable et sur les différentes directives de la réforme des finances publiques. Quant à la Cosydep, elle a développé depuis quelques années un mécanisme de contrôle citoyen qui permet l’audition publique des managers de centres de responsabilité sur la gouvernance des ressources dans les 14 régions de notre pays. Un dispositif de suivi citoyen des budgets locaux de l’éducation ainsi que des observations de la qualité de l’éducation sont mises en place dans chaque région.
De même, la COSYDEP produit chaque année des rapports alternatifs de suivi citoyen de la politique éducative. L’ONG 3D a développé des interventions dans l’amélioration de l’accès des citoyens aux informations budgétaires et de leur participation à la mise en œuvre des politiques publiques. En effet, 3D a joué un rôle majeur dans l’amélioration de l’indice de transparence du Sénégal dans le cadre de l’enquête sur le budget ouvert de 2017. L’ONG a lancé une vaste campagne de simplification et de vulgarisation de l’information budgétaire à travers les médias, les réseaux sociaux et les radios communautaires.
DES MILITANTS DE PARTIS ALLIES RALENT CONTRE L’ALLIANCE «MBOUROU AK SOOW»
A Thiès, les militants de l’Apr semblent avoir oublié qu’ils sont encore avec leurs alliés de BBY qui, lorsque l’ancien Premier ministre rendait la vie dure à Macky Sall, étaient les seuls à se dresser pour lui faire face.
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 09/07/2021
Le «Mbourou ak Soow » ne respire pas la bonne santé à Thiès. « Avant, ce sont les fidèles alliés du président Macky Sall qui décriaient cette alliance, mais nous avons constaté qu’à la veille de la visite du chef de l’Etat pour les besoins de l’inauguration de l’Isep, les apéristes ont vigoureusement craché dessus », confient des Thiessois. Des analystes politiques informent que « des proches du président de l’Apr, comme les responsables Lamine Ngom et Ndiaga Wade, s’étaient fortement mobilisés avec leurs bases pour dénoncer vigoureusement le ‘’Mbourou ak Soow’’ tel que ça se présente» et surtout « la prééminence que prétend avoir Rewmi par rapport au reste de la grande coalition et en particulier vis-à-vis de l’Apr»
Dans le cadre des perspectives, le responsable local du Parti socialiste, Pape Amadou Sall, rappelle l’hostilité de certains responsables APR contre la nouvelle alliance ‘’Mbourou ak Soow’’ lors de la visite du chef de l’État à Thiès. Il analyse « la nouvelle donne » provoquée par « l’arrivée dans la majorité présidentielle de Idrissa Seck qui ne se définit pas encore comme membre de Benno Bokk Yakaar (BBY) mais est venu faire une alliance avec cette coalition pour élargir la majorité présidentielle. « Maintenant, ce qui est inélégant, c’est l’opportunisme aussi bien du parti Rewmi que des gens de l’Apr, lequel se matérialise par le fait que les deux parties veulent créer une coalition dans la coalition définie ‘’Mbourou ak Soow’’ », regrette M. Sall.
A Thiès, les militants de l’Apr semblent avoir oublié qu’ils sont encore avec leurs alliés de BBY qui, lorsque l’ancien Premier ministre rendait la vie dure à Macky Sall, étaient les seuls à se dresser pour lui faire face. Aujourd’hui que Idrissa Seck a rejoint la coalition présidentielle, Pape Amadou Sall se désole du fait que « par opportunisme et inélégance, rewmistes et apéristes sont en train, sur le dos de BBY, de prendre un certain nombre d’initiatives, aussi bien dans les communes Nord, Est et Ouest. Ce seulement dans le cadre ‘’Mbourou ak Soow et à travers des rencontres bilatérales qui concernent uniquement les deux parties. Le cadre du Parti socialiste et leader politique dans la zone Nord, Pape Sall, pense que si les rewmistes rejoignent une majorité comme Benno, l’élégance aurait voulu qu’ils viennent dans le cadre de cette structure pour la renforcer et non pas la diviser. Ce qui est malheureusement le cas à travers la création d’une sous-coalition. « L’Apr et le Rewmi savent que ce n’est pas élégant de leur part, mais ils le font par pur opportunisme. Mais là, les autres alliés que nous sommes, surtout nous du Parti socialiste, formation membre fondateur de la coalition présidentielle, de surcroit membre du podium (APR, PS et l’AFP, les trois partis forts et créateurs de BBY), nous ne nous laisserons pas faire ».
Les gens doivent se parler en égaux
Le leader du PS de la zone-nord pense que les gens doivent se parler en partenaires égaux. « Sur le terrain, les acteurs à l’Apr et au Rewmi savent tous que le jeu politique déroulé dans la coalition ‘’Mbourou ak Soow’’ est un jeu de ping-pong sale et mesquin, du ‘’Lambi Golo’’ où les deux parties prenantes usent, chacune de son côté, de duperie », dénonce-t-il. Et d’avertir : « nous du PS, on n’acceptera pas cette opportunisme. Si l’on n’y prend garde, le pire risque de se produire parce qu’il faut comprendre que le Rewmi n’est plus hégémonique à Thiès depuis longtemps. Et lors des élections de 2014, le camp de l’ancien Premier ministre n’a bénéficié que d’une majorité relative, aussi bien à l’Est, au Nord qu’à l’Ouest ». Il s’y ajoute qu’aujourd’hui, remarquent des observateurs, même dans le Rewmi, le virement à 360 degrés opéré par le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fini de démobiliser et de faire démissionner énormément de cadres et de militants de Rewmi .
Djiby Samb, responsable politique proche du chef de l’Etat rappelle que si Déthié Fall, Abdourahmane Diouf et autres ténors ont quitté, beaucoup de militants à la base, dégoûtés par l’attitude de Idrissa Seck, ont eux aussi claqué la porte de ce parti. Pape Amadou Sall estime qu’il faut que les rewmistes comprennent qu’ils ne sont plus hégémoniques et que même leur majorité est intrinsèquement relative. Avant d’avertir : « qu’ils se le tiennent pour dit, les gens vendront chèrement leur peau. L’heure est à l’écoute et non pas à la prise de décisions, s’ils ne corrigent pas, s’ils ne rectifient pas le tir, les gens sont disposés, même étant dans la majorité présidentielle, à prendre leurs responsabilités le moment venu. Ce qui est évident. S’ils ne corrigent pas leur inélégance, s’ils veulent nous imposer leur diktat ‘’Mbourou ak Soow’’, nous ferons face, quitte à nous allier avec le diable, et peu importe comment il s’appelle. Parce qu’on ne se laissera pas faire. On leur démontrera que ce sont là des élections locales, que d’une localité à l’autre les réalités diffèrent ». Le président Macky Sall et son nouvel allié Idrissa Seck sont donc avertis…
PROCES
Les gays français désespèrent du Sénégal jusqu’à le retirer des pays ‘’sûrs’’. A la bonne heure car moins on voit des gays se dandiner sous nos cieux mieux on s’en portera !
Les gays français désespèrent du Sénégal jusqu’à le retirer des pays ‘’sûrs’’. A la bonne heure car moins on voit des gays se dandiner sous nos cieux mieux on s’en portera !
Selon leur propre sondage, ils ont découvert que 99 % des Sénégalais seraient contre l’homosexualité et alors ils incitent le reste — c’est-à-dire le 1 % — à se révolter et lutter pour la reconnaissance de leurs droits. Sur ce plan-là les homos de France étalent leur ignorance de notre société. Car, je suis certain que ce n’est pas demain la veille qu’un Sénégalais bon teint osera clamer haut et fort son vice. Vice banni par l’Islam !
Et avec cette religion il n’y a pas de demi-mesure, on y entre en acceptant tout ou alors on n’en fait pas partie. L’homme sénégalais est très macho, car nous, les vrais mecs, avons un coté très ‘’kaccor’’. Des lesbiennes et des gays il en existe à foison dans le pays et malgré le travail acharné des Ong pour qu’ils s’exposent publiquement en revendiquant une certaine reconnaissance, personne n’osera franchir le Rubicon. Une loi non écrite mais que n’ignore aucun gay, fût-il analphabète, dans ce pays.
Les gays de France ne cherchent qu’à s’attaquer à nos imams en les taxant de terroristes injustement. Ils oublient qu’un imam ne suit que les recommandations du Coran. Tous ces gays qui s’époumonent à l’extérieur du pays ont beau jeu de le faire car nous on s’en balance royalement.
Loin du pays loin des yeux ! Les gays locaux ont intérêt à faire profil bas car, s’ils manifestent ouvertement et publiquement leur satané penchant, ils savent pertinemment ce qui les attend. Tous les gays tombés dans ce vice ne sont point musulmans même s’ils s’en réclament. Wally Seck a donc décidé d’ester en justice contre tous ceux qui l’accusent de promouvoir les LGBT. Il s’en défend vaillamment et ses oncles lui manifestent tardivement leur soutien. Deux de ses danseurs qui se bécotaient sur sa scène dorment au gnouf.
Après le sac qu’il a fini par déchiqueter, les pantalons Pinw, les shirts et chaussures très ou trop in, Wally fait encore et toujours le buzz. Un procès gagné ou perdu n’a jamais lavé proprement quelqu’un accusé de fricoter avec les LGBT.
Après avoir fait l'agréable sensation de se hisser dans le top 8 de la coupe du monde U19, l'équipe nationale U19 redescend sur le parquet pour les quarts de finale.
Qualifiée pour la première fois dans le top 8 d'une coupe du monde, l'équipe du Sénégal U19 fera face aux États-Unis ce vendredi, 9 juillet pour le compte des quarts de finale. Un obstacle de taille pour les vice-champions d'Afrique. Champions en titre, l'équipe américaine est le grandissime favori de cette épreuve mondiale qu'elle a remporté à 7 reprises.
Après avoir fait l'agréable sensation de se hisser dans le top 8 de la coupe du monde U19, l'équipe nationale U19 redescend sur le parquet pour les quarts de finale. Elle fera face ce vendredi à 15 h aux États-Unis, détenteurs du trophée mondial. Un défi majeur pour les poulains du coach Sir Parfait Adjivon au vu de l'envergure de cet adversaire américain qui, signale-t-on, a réussi à remporter cette compétition à sept reprises. Sans surprise, les États-Unis, champions du monde en titre, ont réussi une véritable démonstration de force lors de leur dernière sortie où ils ont littéralement atomisé la Corée du Sud sur le score de (132-60).
Du côté des Lionceaux, vice-champions d'Afrique, le moment est à la préparation mentale. "Nous la préparons sereinement. On aura le temps de mettre en place une stratégie. Le discours est beaucoup plus accentué sur le côté mental. Il ne faut pas avoir de complexe. Ils ont de beaux joueurs qui évoluent à un niveau supérieur mais moi, je dis qu'il faut croire en notre potentiel après on verra", avait déclaré le coach des Lions au sortir de la victoire contre la Lettonie (57-44).
Pour l'heure, la qualification est déjà à inscrire dans le marbre du basket-ball sénégalais. C'est en effet la première fois qu'une équipe de basket sénégalaise accède à ce stade de la compétition mondiale. Il reste à créer l'exploit. Pour rappel, lors de leurs précédentes participations, les Lionceaux avaient terminé à la dernière place du classement en 2013 et une 15ème place en 2019.
LA BALANCE LARGEMENT DEFICITAIRE
Le forum d’affaires, d’échanges et de partenariat entre le Sénégal et l’Egypte s’est tenu hier, jeudi 8 juillet, à Dakar.
Le forum d’affaires, d’échanges et de partenariat entre le Sénégal et l’Egypte s’est tenu hier, jeudi 8 juillet, à Dakar. Lors de cette rencontre, le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (Pme), Aminata Assome Diatta, a insisté sur la nécessité d’instaurer une solide coopération susceptible d’aboutir à de bonnes relations économiques entre le Sénégal et l’Egypte
La coopération bilatérale entre le Sénégal et l’Egypte est au beau fixe. Toutefois, l’analyse des statistiques commerciales laisse entrevoir un énorme déséquilibre marchand. Ainsi, confie le ministre du Commerce et des Pme, Assome Aminata Diatta, pour le compte de l’année 2020, «nos importations ont atteint 19 milliards de francs CFA contre 454 millions pour les exportations vers l’Egypte». Ce qui démontre que la balance commerciale du Sénégal est largement déficitaire dans ses échanges économiques avec l’Egypte. A ces yeux, il urge de corriger cet énorme gap commercial qui «ne reflète ni la qualité des relations entre les deux coopérants encore moins leurs potentialités». Convaincue que la Zone de libre-échanges continentale africaine (Zlecaf) offre de belles perspectives économiques, elle appelle de tout son vœu les privés sénégalais et égyptiens à changer de cap à travers l’exploitation des potentialités qu’offre la Zlecaf.
La ministre égyptienne du Commerce et de l’Industrie, Nevine Gamea de la conforter : « Le continent est dans une nouvelle phase grâce à la ZLECAF en ouvrant plus de perspective entre les nations et surtout entre nos deux pays». Elle entend à travers le Conseil des affaires établi entre les deux pays accroître les relations et examiner par ailleurs les défis intervenant dans le développement des commerces entres les nations africaines.
Se voulant rassurant, elle dira : «Nous sommes ici pour unir les efforts en vue de développer nos relations de commerce et d’industrialisation, étant donné que le Sénégal demeure un pays ouvert pour nous en Afrique de l’Ouest». Elle a, par la même occasion, rappelé que le Conseil des affaires égypto-sénégalais demeure un canal permettant de développer et de participer à la croissance du secteur industriel des deux pays. «Nous souhaitons dans ces échanges, renforcer le partenariat public-privé et faire en sorte que ces relations ne se limitent pas seulement au commerce, mais plutôt au développement industriel», a-t-elle indiqué.
Dr Sherif El Gabaly, chef du comité des affaires parlementaires pour sa part a fait savoir ceci : « Nous apprécions à sa juste valeur cette initiative dans la mesure où elle permet de booster la coopération entre les deux pays en matière d’échanges commerciaux et d’industrialisation». Invitant les parties prenantes à jouer pleinement leur partition pour redynamiser les échanges des produits et des biens entre les deux pays dira : «Nous sommes appelés à faire en sorte que les échanges entre nos deux pays s’accroissent tout en renforçant aussi des visites de part et d’autre afin que les hommes affaires sénégalais voient aussi ce qui se passe dans le secteur industriel égyptien».
Enfin le vice-président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (Cciad), Ibrahima Diaga, a assuré que le protocole d’accord des conseils égypto-sénégalais, servira de base de redynamisation des relations économies entre les coopérants.